LKG a tjs dit que "Le temps est le deuxième nom de Dieu", après leurs réactions pavloviennes, les médias français commencent à se rendre compte que "Quelque chose cloche à Abidjan" (A moins que la ficelle étant trop grosse, ils n'arrivent pas à la faire passer...) Le déroulement de tout ceci ressemble à ce qui s'est passé qd l'armée française à massacré des jeunes patriotes aux mains nues devant l'hotel Ivoire, tandis qu'Alliot Marie nous a pondu 7 versions différentes pour tenter de noyer le poisson, l'Afrique digne n'en a eu qu'une et une seule... la suite on la connait après avoir soutenu leurs politiques, las le journal "Le Monde" avait fini par faire éclater la ballon : ce sont bien les militaires français qui avaient mitraillé les civils sans armes...
Lu dans Sud Ouest Dimanche
Citation:
Quelque chose cloche à Abidjan
Jean-Claude Guillebaud
Les résultats électoraux ne sont pas si clairs que ça ; le jeu des grandes sociétés occidentales l'est encore moins
Quelque chose commence à se troubler dans le discours médiatique concernant la Côte d'Ivoire. Une interrogation se répand dans l'opinion : tout n'est peut-être pas aussi simple qu'on l'a cru dans cette affaire. Jusqu'alors, nous pensions tous la même chose : vaincu par les urnes, désavoué par une majorité d'électeurs, condamné par la communauté internationale unanime, Laurent Gbagbo s'accrochait coupablement au pouvoir, au risque de provoquer un carnage dans le pays. Tout cela relevait, en somme, d'une figure classique : celle du satrape exotique prêt, faute de mieux, à lancer ses « escadrons de la mort » à la trousse des opposants.
La cause paraissait donc entendue. La France comme l'Amérique et l'ONU avaient d'ailleurs reconnu en Alassane Ouattara le vrai vainqueur du scrutin, c'est-à-dire le président légitime. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, du même avis, se disaient prêts à intervenir militairement pour chasser le mauvais perdant du pouvoir. Je dois dire que c'est justement cette unanimité qui, depuis le début, m'a dérangé. J'ai pensé à une sage tradition juive, citée par Emmanuel Levinas dans l'une de ses « Leçons talmudiques » : si tout le monde est trop vite d'accord pour condamner un prévenu, alors mieux vaut le libérer, car tout jugement unanime est suspect. Certes, le très roublard Laurent Gbagbo n'est pas « innocent ». On impute à juste titre à ses sbires des violences et des meurtres. Un de nos confrères journalistes a disparu voici quelques années en Côte d'Ivoire dans des conditions suspectes. Gbagbo n'est sûrement pas un ange et cette équipée de deux avocats français (Roland Dumas et Jacques Vergès) accourus de Paris pour le défendre - contre rétribution - est assez grotesque. Il reste qu'une interprétation simpliste de la réalité ivoirienne ne tient plus la route.
Bornons-nous à quelques remarques. Plusieurs journaux, dont notre confrère « Le Monde », ont publié des cartes détaillées du résultat des élections. Elles montraient clairement que la Côte d'Ivoire était coupée en deux. Battu dans la moitié nord (musulmane) au prix de certaines fraudes, Gbagbo reste très majoritaire dans le Sud chrétien, y compris à Abidjan. Cela signifie qu'une opération militaire du clan Ouattara au Sud - et à Abidjan - serait forcément sanglante. Le personnage le plus va-t-en-guerre, Guillaume Soro, n'est autre que l'ancien chef de la rébellion du Nord, le « Premier ministre » de Ouattara. Le rappel de cette complexité géographique liée à des réalités ethniques et religieuses m'a incité à chercher d'autres points de vue que ceux de nos grands médias.
J'ai consulté le blog d'une consœur spécialiste de l'Afrique dont je respecte depuis longtemps la compétence : Colette Braeckman, du « Soir de Bruxelles ». Sans blanchir de ses responsabilités le « boulanger d'Abidjan » (appelé ainsi pour sa réputation de rouler tout le monde dans la farine), elle insiste sur quelques vérités dérangeantes. Je cite en vrac : les résultats électoraux « globaux » ne sont pas si clairs que cela ; le jeu des grandes sociétés occidentales en Côte d'Ivoire l'est encore moins ; plusieurs pays africains commencent eux-mêmes à douter et, comme le Ghana voisin, refusent à l'avance d'intervenir militairement. Citant le chercheur Michel Galy, animateur de la revue « Culture et conflits » et bon connaisseur de la Côte d'Ivoire, Colette Braeckman met donc les Occidentaux en garde. En cadenassant le discours dominant sur une vision simplificatrice des choses, on risque d'échauffer un peu plus l'opinion et, au bout du compte, de favoriser une logique massacreuse qui paraît s'éloigner mais peut resurgir à tout moment.
Ajoutons qu'on exacerbe ainsi le sentiment « anti-étranger » qui pourrait bien, un jour, réconcilier les deux camps ivoiriens, mais à nos dépens.
_________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Posté le: Lun 10 Jan 2011 02:54 Sujet du message: Pourquoi je n'achèterai plus jamais "Libération"
Voici un billet de Theophile Kouamouo, journaliste panafricain et un des tous meilleurs specialistes de la crise ivoirienne:
http://kouamouo.ivoire-blog.com/ Pourquoi je n'achèterai plus jamais "Libération"
Il y a des moments où le pacte de confraternité entre journalistes doit être égratigné pour des raisons élémentaires de salubrité intellectuelle. Ce petit billet vise en tout cas à dénoncer les pratiques étranges du quotidien français « de gauche » contrôlé par la famille Rothschild. J’ai nommé Libération. Ce 7 janvier, je vais à un kiosque parisien pour me procurer ce journal – que je n’achète plus depuis longtemps, préférant de loin le professionnalisme du Figaro ou du Monde à sa morgue germanopratine. Mais sa « Une » sexy sur « les réseaux français de Gbagbo » a attiré ma curiosité.
A la lecture du « dossier » de trois pages, qui n’est qu’une recension éditorialisante d’informations déjà données par des confrères – y compris le site Rue89 qui est, lui, gratuit –, un vaste sentiment de dégoût s’est emparé de moi. On le devine aisément, la « liste » dressée par « Libé », qui s’est débrouillé pour publier le maximum de photos des « amis de Gbagbo » qui représentent « le pire des relations entre les deux capitales », est d’intimider assez ceux qui, en France, n’approuvent pas la politique ivoirienne de Nicolas Sarkozy. L’enjeu est d’empêcher tout vrai débat national sur la question, en séparant les « bons » ouattaristes des « méchants » gbagbophiles. Nulle part, dans le dossier, on ne donne la parole aux pestiférés. Nulle part, on ne met en lumière leur discours, leurs arguments. On les diabolise, histoire d’arriver à un unanimisme national dangereux pour la démocratie.
Le procédé rappelle ces journaux camerounais controversés qui ont diffusé, il y a un temps, des listes d’homosexuels supposés, pour les livrer à la vindicte populaire. Il est méprisable. Non pas parce que Libé choisit son camp – c’est son choix, et je suis un militant du journalisme d’opinion – mais parce que le quotidien créé par Jean-Paul Sartre, qui surjoue, sur des enjeux mineurs, son ancrage à gauche, trompe ses lecteurs. Depuis le 19 septembre 2002, plus que Le Figaro, plus que tout autre journal, il est à la manœuvre pour Ouattara, le champion de la droite française. Il n’hésite pas à mentir, travestir les faits, à s’autocensurer… pour complaire à un prétendu adversaire idéologique. Je parle ici de Chirac puis de Sarkozy...
Libération est le seul quotidien français qui a écrit, après le début de la rébellion menée pour le compte de Ouattara, qu’il n’y avait rien en Côte d’Ivoire. Ni putsch ni mutinerie. Mais un auto coup d’Etat mené par Gbagbo. Contredit par les faits, le journal n’a jamais fait amende honorable. Sans le moindre début de preuve, Libé a écrit que l’entreprise Tommy, qui a déversé des déchets toxiques au port d’Abidjan, était la propriété de Simone Gbagbo. Or elle appartient à un Nigérian qui croupit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Libé, dont les envoyés spéciaux étaient à Abidjan en novembre 2004, a respecté l’omerta profitant à Jacques Chirac selon laquelle il fallait faire le black-out sur les 64 civils ivoiriens tués par l’armée française ; omerta que Canal + et Le Canard Enchaîné ont courageusement violé. Contrairement au Monde et au Figaro, Libé n’a jamais enquêté sur les incohérences de la version française quant au bombardement de la base française de Bouaké le 6 novembre 2004.
Les ventes de Libé chutent-elles inexorablement ? Je m’en réjouis. Ce quotidien, que nous considérions (jeunes et naïfs étions-nous) comme une « bible » lorsque nous étions à l’école de journalisme, ne mérite pas d’exister. Lâche sur le fond, verbeux sur la forme, germanopratin et donneur de leçons, réduisant le fait d’être de gauche à une sorte de « culture » élitaire et dépressive, il représente le pire de ce qui se fait en matière de presse en France. Je n’achèterai plus jamais Libération.
http://kouamouo.ivoire-blog.com/
En tout cas, j'ai arrete d'acheter liberation lors de l'offensive des forces de Kabila (pere) conte Mobutu. Liberation avait pris fait et cause pour Mobutu. Avec un stephen Smith au sommet de son art de l'intoxication, mepris et de la confusion dans l'esprit des lecteurs.
Je ne suis jamais alle sur le site de Libe. J'ai garde le dernier numero de libe achete en 1996 (j'oublie le jour exact) en souvenir pour mes enfants: leur montrer l'exemple meme du journalisme de caniveau...
Nota: j'ai ecrit une note a Pierre Haski comme un warning ! J'ai en effet aussi constate son manque d'impartialite sur la crise ivoirienne et je suis a deux doigts de ne plus aller sur rue89.
A chaque fois qu'il y a une crise majeure sur le continent et qui menace tres serieeusement les interets de la France, les masques tombent toujours cote journalistes. Vous aurez remarquez que tous ceux qui se sont auto-proclames specialistes de L'Afrique et ont pondu des ouvrages qui ont attire la symapthie des Africains naifs, sont tous en phase avec l'elysee.
Posté le: Lun 10 Jan 2011 13:20 Sujet du message: Re: Pourquoi je n'achèterai plus jamais "Libération&quo
hormheb a écrit:
Voici un billet de Theophile Kouamouo, journaliste panafricain et un des tous meilleurs specialistes de la crise ivoirienne:
http://kouamouo.ivoire-blog.com/ Pourquoi je n'achèterai plus jamais "Libération"
Il y a des moments où le pacte de confraternité entre journalistes doit être égratigné pour des raisons élémentaires de salubrité intellectuelle. Ce petit billet vise en tout cas à dénoncer les pratiques étranges du quotidien français « de gauche » contrôlé par la famille Rothschild. J’ai nommé Libération. Ce 7 janvier, je vais à un kiosque parisien pour me procurer ce journal – que je n’achète plus depuis longtemps, préférant de loin le professionnalisme du Figaro ou du Monde à sa morgue germanopratine. Mais sa « Une » sexy sur « les réseaux français de Gbagbo » a attiré ma curiosité.
A la lecture du « dossier » de trois pages, qui n’est qu’une recension éditorialisante d’informations déjà données par des confrères – y compris le site Rue89 qui est, lui, gratuit –, un vaste sentiment de dégoût s’est emparé de moi. On le devine aisément, la « liste » dressée par « Libé », qui s’est débrouillé pour publier le maximum de photos des « amis de Gbagbo » qui représentent « le pire des relations entre les deux capitales », est d’intimider assez ceux qui, en France, n’approuvent pas la politique ivoirienne de Nicolas Sarkozy. L’enjeu est d’empêcher tout vrai débat national sur la question, en séparant les « bons » ouattaristes des « méchants » gbagbophiles. Nulle part, dans le dossier, on ne donne la parole aux pestiférés. Nulle part, on ne met en lumière leur discours, leurs arguments. On les diabolise, histoire d’arriver à un unanimisme national dangereux pour la démocratie.
Le procédé rappelle ces journaux camerounais controversés qui ont diffusé, il y a un temps, des listes d’homosexuels supposés, pour les livrer à la vindicte populaire. Il est méprisable. Non pas parce que Libé choisit son camp – c’est son choix, et je suis un militant du journalisme d’opinion – mais parce que le quotidien créé par Jean-Paul Sartre, qui surjoue, sur des enjeux mineurs, son ancrage à gauche, trompe ses lecteurs. Depuis le 19 septembre 2002, plus que Le Figaro, plus que tout autre journal, il est à la manœuvre pour Ouattara, le champion de la droite française. Il n’hésite pas à mentir, travestir les faits, à s’autocensurer… pour complaire à un prétendu adversaire idéologique. Je parle ici de Chirac puis de Sarkozy...
Libération est le seul quotidien français qui a écrit, après le début de la rébellion menée pour le compte de Ouattara, qu’il n’y avait rien en Côte d’Ivoire. Ni putsch ni mutinerie. Mais un auto coup d’Etat mené par Gbagbo. Contredit par les faits, le journal n’a jamais fait amende honorable. Sans le moindre début de preuve, Libé a écrit que l’entreprise Tommy, qui a déversé des déchets toxiques au port d’Abidjan, était la propriété de Simone Gbagbo. Or elle appartient à un Nigérian qui croupit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Libé, dont les envoyés spéciaux étaient à Abidjan en novembre 2004, a respecté l’omerta profitant à Jacques Chirac selon laquelle il fallait faire le black-out sur les 64 civils ivoiriens tués par l’armée française ; omerta que Canal + et Le Canard Enchaîné ont courageusement violé. Contrairement au Monde et au Figaro, Libé n’a jamais enquêté sur les incohérences de la version française quant au bombardement de la base française de Bouaké le 6 novembre 2004.
Les ventes de Libé chutent-elles inexorablement ? Je m’en réjouis. Ce quotidien, que nous considérions (jeunes et naïfs étions-nous) comme une « bible » lorsque nous étions à l’école de journalisme, ne mérite pas d’exister. Lâche sur le fond, verbeux sur la forme, germanopratin et donneur de leçons, réduisant le fait d’être de gauche à une sorte de « culture » élitaire et dépressive, il représente le pire de ce qui se fait en matière de presse en France. Je n’achèterai plus jamais Libération.
http://kouamouo.ivoire-blog.com/
En tout cas, j'ai arrete d'acheter liberation lors de l'offensive des forces de Kabila (pere) conte Mobutu. Liberation avait pris fait et cause pour Mobutu. Avec un stephen Smith au sommet de son art de l'intoxication, mepris et de la confusion dans l'esprit des lecteurs.
Je ne suis jamais alle sur le site de Libe. J'ai garde le dernier numero de libe achete en 1996 (j'oublie le jour exact) en souvenir pour mes enfants: leur montrer l'exemple meme du journalisme de caniveau...
Nota: j'ai ecrit une note a Pierre Haski comme un warning ! J'ai en effet aussi constate son manque d'impartialite sur la crise ivoirienne et je suis a deux doigts de ne plus aller sur rue89.
A chaque fois qu'il y a une crise majeure sur le continent et qui menace tres serieeusement les interets de la France, les masques tombent toujours cote journalistes. Vous aurez remarquez que tous ceux qui se sont auto-proclames specialistes de L'Afrique et ont pondu des ouvrages qui ont attire la symapthie des Africains naifs, sont tous en phase avec l'elysee.
C'est des conneries ;le conflit ivoirien à fait découvrir au monde en général et à l'Afrique en particulier la CAPACITE DE MANIPULATION DES MEDIAS OCCIDENTAUX.Malheuresement pour l'Etat français ,le camp Gbagbo semble déjà avoir maitrisé cette TECHNOLOGIE autant qu'eux et deux mois après la propagande française fait carrement du surplace face à une ivoirienne pro-gbagbo nettement plus acquis au continent.
La defection du président Ghanéen a montré plus que jamais que l'Occident avec un Godluck jonathan naif, ont failli une fois de plus engager le reste des 'DEMOCRATIES' dans un autre bourbier digne de l'IRAK ou de l'AFGANISTAN.Au fil des semaines,les autres chefs d'Etat africains hors mis quelques serberes de la mediocrité diplomatique semble prendre des distances vis-à-vis de la 'COMMUNAUTE INTERNATIONALE' elle meme dans ce chapitre africain.Après l'assassinat des deux Français au Niger le week-end dernier,l'Etat français semble s'engager dans une paranoia où pour elle les ARMES et avant tout la force semble être le seul moyen pour reimposer la main mise et même par personne interposé sur un continent qui commence veritablement à l'echapper.Dans ce sens rien de concret en terme de reactions internationles concernant les emeutes en Tunisie ou en Algerie.Aucun effort pour regler de manière concret le larxisme des chefs d'Etat dans la gestion des conflits sociaux au sein de leur nation et pour seul argument valable de cette COMMUNAUTE INTERNATIONALE: la DEMOCRATIE ou la FORCE.Alors comment expliquer des emeutes avec des morts à la suite dans un pays tel que la TUNISIE apliquant cette DEMOCRATIE disposant en plus d'une bonne couverture pro-française.Comme pour dire que le problème ivoirien n'est en rien isolé et qu'il ronge tous les pays africains à la seul diffrence que la 'FRANCE et beaucoup d'autres puissances occidentales ont décidé de vendre le maximun d'armes dans ce pays vue la rareté de conflits armés sanglant sur le continent ces dernières années'.
Les Africains en général et les Ivoiriens en tete,doivent comprendre ce qui les attend s'ils sont incapable de se tenir tranquille durant les ebats politiques mieux de resoudre en 'FAMILLE' leur problème .La liste des derniers conflits de l'erè démocratique de l'Afrique est là pour les leur rappeler.A chacun de choisir son camp non pas entre la démocratie et la tyrannie comme semble le faire croire les puissances occidentales mais selon toute analyse sensé des intellectuels africains: 'la PAIX avec ses dissensions politiques' chose normale pour toute véritable democratie ou la 'GUERRE avec son chaos et les interets sous-adjacents occidentaux'.A bon entendeur salut très chers Ivoiriens,sachez que vous ne serez pas les seuls dans ce genre de scénario car Dieu seul sait ce que l'occident nous reservera au Cameroun lorsque Biya aura tiré sa reference.
Il y a quelques mois, Théophile Kouamouo a publié un dossier sur les détournements dans la filière cacao qui lui a valu d'aller en prison. Les pro Gbagbo m'ont expliqué sur ce forum que c'était normal qu'il aille en prison soi disant pour avoir violé la loi. Aujourd'hui qu'il publie un article défendant Gbagbo, les mêmes vont soudainement le féliciter, oubliant qu'ils justifiaient son arrestation il y a quelques mois. Bref oublions les contradictions...
Je veux bien que quelque chose cloche dans les résultats, mais j'aimerais qu'on réponde à une question. Pourquoi évoque t-on les scores soviétiques de Ouattara dans le Nord en oubliant volontairement que ses plus de 70% dans le Nord ont été validés par le conseil constitutionnel et Paul Yao N'dré ? Avec les chiffres qu'il a eu au 1er tour dans le Nord, il gagne haut la main la présidentielle au 2d tour monsieur.
C'est drôle ces critiques contre les journaux quand ils ne sont pas d'accord avec vous. Censurons les médias complètement, c'est mieux. Un journal comme Libé a bâti sa réputation et s'est confirmé sur des décennies. Des vertes et des pas mûres, il en a connu et ce n'est pas la crise ivoirienne dont il ne gagne absolument rien (et qui n'est la énième en Afrique, et pas la dernière hélas) qui va être le carrefour de son existence. Jugé en outre par des journalistes confidentiels, ça n'en est que plus risible.
Je ne suis pas toujours d'accord avec quelque journal que ce soit, ou avec certains auteurs ou visions spécifiques. Mais de là à rejeter le média tout entier, c'est excessif.
Jeune Afrique est celui qui subi le plus ce genre de caprice de la part des lecteurs surtout des "bienpensants". Il se sert sans doute des fois dans la cagnotte personnelle de certains dictateurs indigestes une couche de vernis, mais globalement, c'est un hebdo de qualité. Personnellement, il a contribué à ma formation sur l'Afrique plus que tout autre vecteur, et je n'ai pas honte de l'avouer. Même sur un site reconnu majoritairement opposé à ce journal. Si j'avais les moyens, je demanderai d'acheter toutes les archives de ce journal depuis la création, et les relirai un à un, semaine après semaine, jusqu'à la fin de ma vie. Il est le meilleur allais-je dire, s'il n'était le seul à l'échelle continental. Mieux, c'est l'unique modèle d'un projet continental, réellement panafricain, qui fonctionne. Il y'eut Air Afrique aussi, qui donnait du concret à la construction d'un projet continental créé et administré par les locaux (en tout cas pendant ses 20 premières années de succès). Ca pour moi, c'est le vrai panafricanisme. Pourquoi pas demain, une société panafricaine des pétroles, qui gérerait de la recherche à l'exploitation, du traitement à la commercialisation locale et extérieure, de la formation à l'invention de la machinerie. On peut en multiplier les exemples. Ben oui, je rêve...
Je veux bien que quelque chose cloche dans les résultats, mais j'aimerais qu'on réponde à une question. Pourquoi évoque t-on les scores soviétiques de Ouattara dans le Nord en oubliant volontairement que ses plus de 70% dans le Nord ont été validés par le conseil constitutionnel et Paul Yao N'dré ? Avec les chiffres qu'il a eu au 1er tour dans le Nord, il gagne haut la main la présidentielle au 2d tour monsieur
panafricain franchement tu exageres! fais un petit effort de compréhension...
je ne vois pas le rapport avec ma question et ta réponse...
Je parle ici du SECOND TOUR et non du premier, et je repète ma question : AU SECOND TOUR, la CEI a annoncé après la fermeture des bureaux de vote un TAUX DE PARTICIPATION(je ne parle pas du score de ouattara, comme tu sembles le croire, je parle ici du taux de participation qui sont deux chiffres différents, trève de confusion!...) officiel de 70%, et comment se fait-il qu'à la suite des résultats proclamés par bakayoko au golf, on se retrouve avec un taux de participation de plus de 80%? un écart de 10 points quand même! Ma question est pourtant simple et claire, je sais pas pourquoi tu veux distraire les gens par la confusion.
C'est dommage que moi qui m'attends de ta part à une argumentation structurée, forte, précise et concise, je me retrouve au mieux face à un "confusionnisme" confus, au pire face à un vide sidéral...
ARRETE MON AMI! _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
panafricain franchement tu exageres! fais un petit effort de compréhension...
je ne vois pas le rapport avec ma question et ta réponse...
Je parle ici du SECOND TOUR et non du premier, et je repète ma question : AU SECOND TOUR, la CEI a annoncé après la fermeture des bureaux de vote un TAUX DE PARTICIPATION(je ne parle pas du score de ouattara, comme tu sembles le croire, je parle ici du taux de participation qui sont deux chiffres différents, trève de confusion!...) officiel de 70%, et comment se fait-il qu'à la suite des résultats proclamés par bakayoko au golf, on se retrouve avec un taux de participation de plus de 80%? un écart de 10 points quand même! Ma question est pourtant simple et claire, je sais pas pourquoi tu veux distraire les gens par la confusion.
C'est dommage que moi qui m'attends de ta part à une argumentation structurée, forte, précise et concise, je me retrouve au mieux face à un "confusionnisme" confus, au pire face à un vide sidéral...
ARRETE MON AMI!
Afrobeat Suposons que les chiffres que tu annonces sont vrais. Il y'a eu alors fraude de 10 point ce qui correspond environ aux 13 point annulés par le conseil. Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché. Et Même si , il y'a bien quand même dans ces régions quelques individus honnêtes alors les exclure de la sorte je crois que c'est contraire au panafricanisme...sauf si j'ai raté quelque chose dans la compréhension de ce concept _________________ La vérité rien que la vérité
Moninga,
Pour un tout 1er message dès le 1er jour de l’inscription…
Eh ben, j’espère au moins que les modérateurs de ce forum surveillent également les IP afin de déjouer la multiplication de masques bis ou triple et par conséquent les monologues qui s’y accompagnent. Si tel est le cas, c’est pour moi un manque de respect manifeste et une tentative de porter atteinte à l’intelligence des lecteurs et debaters grioonautes. Pouâh !
pas compris votre message...il y a t -il des regles ici quand on poste un premier message?
Pourquoi serais-je un sois disant masque bis ou triple?
Est-ce votre stratégie de débat (ou non débat) que de classer (salir, décrédibiliser…) une personne de prime abord pour éviter de débattre?
J'ai peur que ce soit vous qui manquez de respect avec de telles approches?
Modérateurs?
En effet, on n'est pas dans une cour de récréation, ici, Gnoka
Si tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, merci d'argumenter. Les considérations relatives à la vie privée, réelle, supposée, fantasmée, stratégies de "masque" et autres élucubrations au sujet de tes interlocuteurs ne nous intéressent pas. Pas d'attaques personnelles directes et creuses, svp. Des arguments, comme le prévoit la Charte. Merci.
Sur la fiabilité de Libération :
http://www.acrimed.org/mot10.html
ACRIMED est un excellent site de décryptage des médias français, fustigés récemment par Wikileaks comme étant parmi les plus "aplaventristes" du monde dit "occidental.
Perso, quand je veux de l'info sur la France, je passe par les média suisses, belges, canadiens ou par ... Telesur
SOUVERAIN_CIV a écrit:
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
PS : normalement, dans une élection "propre" dans le système français (celui que je connais), tout signe distinctif porté sur un bulletin entraîne son annulation pure et simple (pour éviter l'achat de voix).
SOUVERAIN_CIV a écrit:
Et Même si , il y'a bien quand même dans ces régions quelques individus honnêtes alors les exclure de la sorte je crois que c'est contraire au panafricanisme...sauf si j'ai raté quelque chose dans la compréhension de ce concept
meuh noooooon... c'est nous qui ne comprenons rien, voyons... _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
D aprés ce que j'ai compris il y' a eu dans des bureaux plus d'électeurs que d'incrit. Dc une piste serait d'éliminer soit les doublons soit ceux qui ne sont pas sur la liste.
J'aimerais aussi faire remarquer quelque chose : dans le 7 départements annulés si on suppose que les électeurs du PDCI ont tous voté Gbagbo vous vous rendrez compte que même avec cette hypothèse Ouattara est élu. Ce que je veux dire par là c'est que le RHDP a surement triché massivement mais peut être pas dans là ou on le pense. Don que les annulations de vote auraient dû être faites plus subtilement plutôt que d'indexer des départements qui se sentaient déjà exclus de la république et dont le sentiment d'exclusion vient d'être confirmé par nos institutions. C'est maladroit et je ne pense que ce soit panafricain _________________ La vérité rien que la vérité
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
D aprés ce que j'ai compris il y' a eu dans des bureaux plus d'électeurs que d'incrit. Dc une piste serait d'éliminer soit les doublons soit ceux qui ne sont pas sur la liste.
Mais en voilà une idée qu'elle est bonne !!! Et on élimine lesquels, de doublons ? Les bulletins "en doublon" de quel candidat ?
Vous comprenez maintenant pourquoi c'est quand même MIEUX d'organiser des élections dans un contexte apaisé ? Parce que sinon c'est IMPOSSIBLE de remédier à la fraude, une fois qu'elle a eu lieu.
SOUVERAIN_CIV a écrit:
J'aimerais aussi faire remarquer quelque chose : dans le 7 départements annulés si on suppose que les électeurs du PDCI ont tous voté Gbagbo vous vous rendrez compte que même avec cette hypothèse Ouattara est élu. Ce que je veux dire par là c'est que le RHDP a surement triché massivement mais peut être pas dans là ou on le pense. Don que les annulations de vote auraient dû être faites plus subtilement plutôt que d'indexer des départements qui se sentaient déjà exclus de la république et dont le sentiment d'exclusion vient d'être confirmé par nos institutions. C'est maladroit et je ne pense que ce soit panafricain
Panafricanisme à part, peut-êre que déjà savoir de quoi on parle en matière de vérifications électorales, c'est déjà un 1er pas, non ?
Plutôt que des conseils farfelus sur le tri des bulletins frauduleux dans des urnes bourrées (on a vu ça où ?) _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Sur la fiabilité de Libération :
http://www.acrimed.org/mot10.html
ACRIMED est un excellent site de décryptage des médias français, fustigés récemment par Wikileaks comme étant parmi les plus "aplaventristes" du monde dit "occidental.
Perso, quand je veux de l'info sur la France, je passe par les média suisses, belges, canadiens ou par ... Telesur
Tous ceux qui s'expriment sont critiquables, parce que, hélas, nous vivons dans un monde imparfait. Mais lorsque l'objet est trop imparfait, il se disqualifie tout seul. Libé perdrait sa crédibilité, qu'un autre journal de gauche prendra le relais. Mais on en est loin. C'est juste les avis excessifs qui m'amuse. Tout est noir ou blanc. Une faute (même pas, un avis contraire, un angle de vue différent...), et c'est le diable.
Quand je veux m'informer sur quoi que ce soit, j'utilise une invention génial du libéralisme qui s'appelle "faire jouer la concurrence". Je lis tout et je fonde mon opinion ensuite.
Moninga, je ne suis pas excessif malgré mon langage souvent tranché. Pour moi la différence de bilan entre Gbagbo et Ouattara sera faible. Gbagbo aurait gagné que ça serait décevant, mais pas si grave. Ce qui pourrait compter, c'est si Ouattara donnait une bonne impulsion en 5 ans x 2 de pouvoir, et qu'au moins deux de ses précédeurs suivaient la même voie. Là oui. Dans 20 ans, la différence serait net, car on a besoin de stabilité dans les réformes intelligentes et structurés par une bonne vision. Oui, je préfère Ouattara indiscutablement. S'il avait perdu, ça n'aurait rien modifié de mon avis, mais jamais je ne serai venu défendre qu'il revendique une victoire parce qu'il est convaincu de fraude alors que les responsables électoraux qu'il a accepté disent le contraire. Jamais. Le débat ce n'est pas le panafricanisme à mon sens. Parce que cela on peut chercher à le loger partout. Mais s'accrocher au pouvoir parce qu'on a un doute sur le résultat. Pour moi ce n'est pas le bon chemin. Il faut avoir des structures crédibles d'organisation des élections (ça existe) et accepter le verdict.
Tu vois, au fond, je suis opposé à l'élection présidentielle au suffrage universel direct en Afrique. Nous sommes des sociétés plurinationales ("multiethniques" disent les autres) qui ne sont pas propices au choix d'un chef unique, qui forcément ne sera pas reconnu par tous. La notion de majorité n'est ici que celle des alliances ethniques. Par ailleurs, faute de culture de l'alternance, tous nos présidents ont eu tendance à abuser de ce pouvoir personnel qui leur ait confié. Je préfère le régime parlementaire parce qu'il permet des gouvernements de composition donc de consensus, plus propice à la palabre permanente que nécessite nos sociétés plurinationales pour être gouvernées. Dans un régime parlementaire, tant qu'on sait maintenir les alliances, on peut rester au pouvoir 20 ans sans léser personne, ou le quitter au bout de quelques mois sans que l'opposition ne soit obligé au putsch.
Donc pour moi, ce n'est le bonheur absolu que Ouattara soit élu. C'est vrai qu'il s'est exprimé sur sa préférence d'un régime semi-présidentiel (ou semi-parlementaire), mais je ne crois pas que se conformer à la constitution française soit le seul destin de l'organisation politique africaine. Il faut aller plus loin, diminuer l'arrogance au pouvoir, faciliter les alternances, rendre réels et mouvant les rapports de forces politiques par des alliances et mésalliances.
Ce serait une source d'instabilité disent certains, mais moi je ne vois pas en quoi l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre et 90% des démocratie de ce monde sont instable. Par ailleurs, des nations aussi fondues que les français (un pays quasiment monoethnique 90%) sont rares dans le monde. Même de petites terre comme la Belgique ou la Suisse sont pluriethniques, et vivent dans des institutions répondant à ce caractère sociologique.
Donc mon opposition à ce qui se passe en CIV va plus loin que la simple personne de Gbagbo, ou la victoire désirée d'Alassane. Je ne crois pas en cette voie d'un chef unique tout puissant comme sauvons l'Afrique par des élections miraculeuse.
Mais le fond pour moi, le plus important au delà de mes convictions, c'est que celui qui perd, s'en aille.
Dernière édition par marvel02 le Mar 11 Jan 2011 00:27; édité 1 fois
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
D aprés ce que j'ai compris il y' a eu dans des bureaux plus d'électeurs que d'incrit. Dc une piste serait d'éliminer soit les doublons soit ceux qui ne sont pas sur la liste.
Mais en voilà une idée qu'elle est bonne !!! Et on élimine lesquels, de doublons ? Les bulletins "en doublon" de quel candidat ?
Vous comprenez maintenant pourquoi c'est quand même MIEUX d'organiser des élections dans un contexte apaisé ? Parce que sinon c'est IMPOSSIBLE de remédier à la fraude, une fois qu'elle a eu lieu.
SOUVERAIN_CIV a écrit:
J'aimerais aussi faire remarquer quelque chose : dans le 7 départements annulés si on suppose que les électeurs du PDCI ont tous voté Gbagbo vous vous rendrez compte que même avec cette hypothèse Ouattara est élu. Ce que je veux dire par là c'est que le RHDP a surement triché massivement mais peut être pas dans là ou on le pense. Don que les annulations de vote auraient dû être faites plus subtilement plutôt que d'indexer des départements qui se sentaient déjà exclus de la république et dont le sentiment d'exclusion vient d'être confirmé par nos institutions. C'est maladroit et je ne pense que ce soit panafricain
Panafricanisme à part, peut-êre que déjà savoir de quoi on parle en matière de vérifications électorales, c'est déjà un 1er pas, non ?
Plutôt que des conseils farfelus sur le tri des bulletins frauduleux dans des urnes bourrées (on a vu ça où ?)
Je ne comprends pas ton agressivité alors que je ne fais qu'émettre des hypothèses de travail ou bien ça se passe comme ça sur ce forum. Désolé en tous cas pour ma part car j'avais pensé que les bulletins étaient nominatifs. Le vote en environnement apaisé évidemment qu'il est indispensable mais je te ferai remarqué que c'est Gbagbo lui même qui depuis 2007 a estimé que le pays était réunifié signifiant ainsi son envie de laisser les rebelles dépouillés les pauvres paysans du Nord. Et comme je te l'ai fait remarquer si on maintient juste le score de Ouattara du premier ds les départements annulés et qu'on donne les voix de Bédié à Gbagbo Ouattara gagne cette élection. ça c'est les faits. Après qu'on me dise que les conditions d'une élection n'étaient pas réunies je suis entièrement d'accord mais de grâce ce serait bien d'accepter la contradiction sans juger l'autre de Farfelu. Je commence à me dire qu'il y'a ici des panafricanistes de pacotille qui à part insulter n'ont pas d'argumentation solide... _________________ La vérité rien que la vérité
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
D aprés ce que j'ai compris il y' a eu dans des bureaux plus d'électeurs que d'incrit. Dc une piste serait d'éliminer soit les doublons soit ceux qui ne sont pas sur la liste.
Mais en voilà une idée qu'elle est bonne !!! Et on élimine lesquels, de doublons ? Les bulletins "en doublon" de quel candidat ?
Vous comprenez maintenant pourquoi c'est quand même MIEUX d'organiser des élections dans un contexte apaisé ? Parce que sinon c'est IMPOSSIBLE de remédier à la fraude, une fois qu'elle a eu lieu.
SOUVERAIN_CIV a écrit:
J'aimerais aussi faire remarquer quelque chose : dans le 7 départements annulés si on suppose que les électeurs du PDCI ont tous voté Gbagbo vous vous rendrez compte que même avec cette hypothèse Ouattara est élu. Ce que je veux dire par là c'est que le RHDP a surement triché massivement mais peut être pas dans là ou on le pense. Don que les annulations de vote auraient dû être faites plus subtilement plutôt que d'indexer des départements qui se sentaient déjà exclus de la république et dont le sentiment d'exclusion vient d'être confirmé par nos institutions. C'est maladroit et je ne pense que ce soit panafricain
Panafricanisme à part, peut-êre que déjà savoir de quoi on parle en matière de vérifications électorales, c'est déjà un 1er pas, non ?
Plutôt que des conseils farfelus sur le tri des bulletins frauduleux dans des urnes bourrées (on a vu ça où ?)
Je ne comprends pas ton agressivité alors que je ne fais qu'émettre des hypothèses de travail ou bien ça se passe comme ça sur ce forum. Désolé en tous cas pour ma part car j'avais pensé que les bulletins étaient nominatifs. Le vote en environnement apaisé évidemment qu'il est indispensable mais je te ferai remarqué que c'est Gbagbo lui même qui depuis 2007 a estimé que le pays était réunifié signifiant ainsi son envie de laisser les rebelles dépouillés les pauvres paysans du Nord. Et comme je te l'ai fait remarquer si on maintient juste le score de Ouattara du premier ds les départements annulés et qu'on donne les voix de Bédié à Gbagbo Ouattara gagne cette élection. ça c'est les faits. Après qu'on me dise que les conditions d'une élection n'étaient pas réunies je suis entièrement d'accord mais de grâce ce serait bien d'accepter la contradiction sans juger l'autre de Farfelu. Je commence à me dire qu'il y'a ici des panafricanistes de pacotille qui à part insulter n'ont pas d'argumentation solide...
Excuse-moi, c'est juste une question de BON SENS. Je vais reprendre plus lentement :
- un vote est organisé
- le principe du vote, c'est que les gens font un choix qui est en principe secret
- il semblerait que le mode opératoire choisi en CI est le vote avec bulletins papier et urnes (autres modalités possibles : vote électronique ; ex : USA, Vénézuéla)
- pour que le vote soit secret, il faut réunir 2 conditions : passage à l'isoloir + bulletin de vote neutre (pas d'identification par quelque signe que ce soit, sous peine de nullité) ; sinon, il est facile d'acheter les votes, ça se passe y compris en France
- seule la carte d'électeur peut être nominative, pour les mêmes raisons
- les bulletins sont mis dans une urne scellée, et dépouillés après les vérifications d'usage
Est-ce que c'est clair jusque là ? C'est juste de la LOGIQUE élémentaire.
Poursuivons :
FRAUDE : bourrage d'urnes. Càd qu'on met des bulletins dans l'urne qui ne correspondent à aucun électeur inscrit. D'où les doublons que tu as signalés.
QUESTION : comment tu différencies les bulletins légitimes de ceux qui sont frauduleux ?
J'attends ton "argumentation solide" sur la question...
PS : je ne vais pas épiloguer sur le reste, on a bien compris que s'il y a rébellion dans le Nord, c'est la faute à Gbagbo... Le genre d'arguties certainement très "panafricaines" qui n'a aucun intérêt, selon moi _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
panafricain franchement tu exageres! fais un petit effort de compréhension...
je ne vois pas le rapport avec ma question et ta réponse...
Je parle ici du SECOND TOUR et non du premier, et je repète ma question : AU SECOND TOUR, la CEI a annoncé après la fermeture des bureaux de vote un TAUX DE PARTICIPATION(je ne parle pas du score de ouattara, comme tu sembles le croire, je parle ici du taux de participation qui sont deux chiffres différents, trève de confusion!...) officiel de 70%, et comment se fait-il qu'à la suite des résultats proclamés par bakayoko au golf, on se retrouve avec un taux de participation de plus de 80%? un écart de 10 points quand même! Ma question est pourtant simple et claire, je sais pas pourquoi tu veux distraire les gens par la confusion.
C'est dommage que moi qui m'attends de ta part à une argumentation structurée, forte, précise et concise, je me retrouve au mieux face à un "confusionnisme" confus, au pire face à un vide sidéral...
ARRETE MON AMI!
Afrobeat Suposons que les chiffres que tu annonces sont vrais. Il y'a eu alors fraude de 10 point ce qui correspond environ aux 13 point annulés par le conseil. Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché. Et Même si , il y'a bien quand même dans ces régions quelques individus honnêtes alors les exclure de la sorte je crois que c'est contraire au panafricanisme...sauf si j'ai raté quelque chose dans la compréhension de ce concept
Le RHDP n'a fait aucun recours en annulation au conseil constitutionnel pour des soi-disant fraudes à Abidjan. Quand on est sûr de gagner on suit les procédures légales pour faire valoir ses DROITS. On ne réquisitionne pas le SEUL président de la CEI pour lui faire proclamer des "résultats" non consolidés, c'est-à-dire de FAUX résultats à son QG de campagne. C'est inconcevable. Dans une grande démocratie, cette façon de faire disqualifierait automatiquement le candidat.
Les fameux 54% de Wattra, procède de FRAUDES MASSIVES et flagrantes organisées par la "communauté internationale" qui se réduit à la France et les USA, avec le représentant des Nations Unis, Mr. Choi, au poste de secrétaire exécutif de ce hold up électoral :
1/- Fraude sur le taux de participation;
2/- Bourrage massif des urnes en zone CNO
3/- Annihilation quasi totale des votes LMP en zone CNO, allant jusqu'à l’empêchement de voter pour les DEUX représentants du candidat LMP dans beaucoup de bureaux de vote en cette zone.
Quand on triche à une élection présidentiel, c'est qu'on est sûr de la perdre. Les exemples sont légions en Afrique : Burkina Faso, Togo, Gabon, Guinée, Comores, etc. En Côte d'Ivoire, le tricheur était le candidat de l'étranger, le candidat de la "communauté internationale", le Ben Laden Ivoirien, Mr. Alassane Dramane Wattra ... _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché.
C'est très intéressant ce que tu racontes là... J'aimerais beaucoup savoir comment on différencie des bulletins valables des bulletins frauduleux dans une urne bourrée... Ils sentent mauvais ? Ils sont d'une couleur différente ? Ils sont marqués d'une croix ? Comment on fait ?
Peut-être que tu vas pouvoir nous l'expliquer...
D aprés ce que j'ai compris il y' a eu dans des bureaux plus d'électeurs que d'incrit. Dc une piste serait d'éliminer soit les doublons soit ceux qui ne sont pas sur la liste.
Mais en voilà une idée qu'elle est bonne !!! Et on élimine lesquels, de doublons ? Les bulletins "en doublon" de quel candidat ?
Vous comprenez maintenant pourquoi c'est quand même MIEUX d'organiser des élections dans un contexte apaisé ? Parce que sinon c'est IMPOSSIBLE de remédier à la fraude, une fois qu'elle a eu lieu.
SOUVERAIN_CIV a écrit:
J'aimerais aussi faire remarquer quelque chose : dans le 7 départements annulés si on suppose que les électeurs du PDCI ont tous voté Gbagbo vous vous rendrez compte que même avec cette hypothèse Ouattara est élu. Ce que je veux dire par là c'est que le RHDP a surement triché massivement mais peut être pas dans là ou on le pense. Don que les annulations de vote auraient dû être faites plus subtilement plutôt que d'indexer des départements qui se sentaient déjà exclus de la république et dont le sentiment d'exclusion vient d'être confirmé par nos institutions. C'est maladroit et je ne pense que ce soit panafricain
Panafricanisme à part, peut-êre que déjà savoir de quoi on parle en matière de vérifications électorales, c'est déjà un 1er pas, non ?
Plutôt que des conseils farfelus sur le tri des bulletins frauduleux dans des urnes bourrées (on a vu ça où ?)
Je ne comprends pas ton agressivité alors que je ne fais qu'émettre des hypothèses de travail ou bien ça se passe comme ça sur ce forum. Désolé en tous cas pour ma part car j'avais pensé que les bulletins étaient nominatifs. Le vote en environnement apaisé évidemment qu'il est indispensable mais je te ferai remarqué que c'est Gbagbo lui même qui depuis 2007 a estimé que le pays était réunifié signifiant ainsi son envie de laisser les rebelles dépouillés les pauvres paysans du Nord. Et comme je te l'ai fait remarquer si on maintient juste le score de Ouattara du premier ds les départements annulés et qu'on donne les voix de Bédié à Gbagbo Ouattara gagne cette élection. ça c'est les faits. Après qu'on me dise que les conditions d'une élection n'étaient pas réunies je suis entièrement d'accord mais de grâce ce serait bien d'accepter la contradiction sans juger l'autre de Farfelu. Je commence à me dire qu'il y'a ici des panafricanistes de pacotille qui à part insulter n'ont pas d'argumentation solide...
Excuse-moi, c'est juste une question de BON SENS. Je vais reprendre plus lentement :
- un vote est organisé
- le principe du vote, c'est que les gens font un choix qui est en principe secret
- il semblerait que le mode opératoire choisi en CI est le vote avec bulletins papier et urnes (autres modalités possibles : vote électronique ; ex : USA, Vénézuéla)
- pour que le vote soit secret, il faut réunir 2 conditions : passage à l'isoloir + bulletin de vote neutre (pas d'identification par quelque signe que ce soit, sous peine de nullité) ; sinon, il est facile d'acheter les votes, ça se passe y compris en France
- seule la carte d'électeur peut être nominative, pour les mêmes raisons
- les bulletins sont mis dans une urne scellée, et dépouillés après les vérifications d'usage
Est-ce que c'est clair jusque là ? C'est juste de la LOGIQUE élémentaire.
Poursuivons :
FRAUDE : bourrage d'urnes. Càd qu'on met des bulletins dans l'urne qui ne correspondent à aucun électeur inscrit. D'où les doublons que tu as signalés.
QUESTION : comment tu différencies les bulletins légitimes de ceux qui sont frauduleux ?
J'attends ton "argumentation solide" sur la question...
Je n'en ai pas et si tu avais bien lu mon message je t'ai dit que tu n'as pas tord sur le coup. Je reconnais moi quand on me demontre que j'ai tord.
Citation:
PS : je ne vais pas épiloguer sur le reste, on a bien compris que s'il y a rébellion dans le Nord, c'est la faute à Gbagbo... Le genre d'arguties certainement très "panafricaines" qui n'a aucun intérêt, selon moi
Je n'ai jamais dit que c'est la faute à Gbagbo s'il y'a rébellion mais ç'est sa faute si l'on est allé aux élections avec un pays divisé en deux avec une partie aux mains de rebelles analphabètes qui ne sont là que pour dépouiller les pauvres paysans nordistes. Et comme Marvel02 l'a souligné Gbagbo a accepté les règles du jeu au départ pourquoi les refuse t'il maintenant. _________________ La vérité rien que la vérité
panafricain franchement tu exageres! fais un petit effort de compréhension...
je ne vois pas le rapport avec ma question et ta réponse...
Je parle ici du SECOND TOUR et non du premier, et je repète ma question : AU SECOND TOUR, la CEI a annoncé après la fermeture des bureaux de vote un TAUX DE PARTICIPATION(je ne parle pas du score de ouattara, comme tu sembles le croire, je parle ici du taux de participation qui sont deux chiffres différents, trève de confusion!...) officiel de 70%, et comment se fait-il qu'à la suite des résultats proclamés par bakayoko au golf, on se retrouve avec un taux de participation de plus de 80%? un écart de 10 points quand même! Ma question est pourtant simple et claire, je sais pas pourquoi tu veux distraire les gens par la confusion.
C'est dommage que moi qui m'attends de ta part à une argumentation structurée, forte, précise et concise, je me retrouve au mieux face à un "confusionnisme" confus, au pire face à un vide sidéral...
ARRETE MON AMI!
Afrobeat Suposons que les chiffres que tu annonces sont vrais. Il y'a eu alors fraude de 10 point ce qui correspond environ aux 13 point annulés par le conseil. Mais là ou se corse la chose c'est comme si on disait que dans ces 7 départements ils sont tous tricheurs or la fraude a été disséminée un peu partout même à Abidjan. Si tu revois les chiffres les chiffres des inscrits a varié dans tous les départements au second tour (mystérieuse cette CEI) voila pourquoi le conseil constitutionnel aurait du prendre son temps pour extirper tous les bulletins frauduleux de tous les départements car exclure ces 7 départements c'est exclure des africains sous prétexte que Ouattara y triché. Et Même si , il y'a bien quand même dans ces régions quelques individus honnêtes alors les exclure de la sorte je crois que c'est contraire au panafricanisme...sauf si j'ai raté quelque chose dans la compréhension de ce concept
Le RHDP n'a fait aucun recours en annulation au conseil constitutionnel pour des soi-disant fraudes à Abidjan. Quand on est sûr de gagner on suit les procédures légales pour faire valoir ses DROITS. On ne réquisitionne pas le SEUL président de la CEI pour lui faire proclamer des "résultats" non consolidés, c'est-à-dire de FAUX résultats à son QG de campagne. C'est inconcevable. Dans une grande démocratie, cette façon de faire disqualifierait automatiquement le candidat.
Les fameux 54% de Wattra, procède de FRAUDES MASSIVES et flagrantes organisées par la "communauté internationale" qui se réduit à la France et les USA, avec le représentant des Nations Unis, Mr. Choi, au poste de secrétaire exécutif de ce hold up électoral :
1/- Fraude sur le taux de participation;
2/- Bourrage massif des urnes en zone CNO
3/- Annihilation quasi totale des votes LMP en zone CNO, allant jusqu'à l’empêchement de voter pour les DEUX représentants du candidat LMP dans beaucoup de bureaux de vote en cette zone.
Quand on triche à une élection présidentiel, c'est qu'on est sûr de la perdre. Les exemples sont légions en Afrique : Burkina Faso, Togo, Gabon, Guinée, Comores, etc. En Côte d'Ivoire, le tricheur était le candidat de l'étranger, le candidat de la "communauté internationale", le Ben Laden Ivoirien, Mr. Alassane Dramane Wattra ...
Est ce que le RHDP a triché, tout comme toi je pense que Oui. Seulement je ne crois que ce soit en zone CNO car avec la rebellion les électeurs potentiels du PDCI et du FPI dans ces regions sont allés dans le sud. Le score de Ouattra dans les Zone CNO milles fois tu organise des élections mille fois il refait le même score dans ces zones. Je pense pour ma part que c'est dans le sud qu'il fraude du RHDP pour réduire l'écart avec la LMP. C'est pouquoi je trouve injuste que les votes des départements du Nord soit annulés car je ne pense pas que ce soit là que les votes ont été le plus truqués.
Deuxième point : On a la preuve qu'il y'a des fraudes personne ne peut le nier mais on a pas encore de preuve que c'est le RHDP qui organisé ces fraudes. Une autre hypothèse de travail aurait pu être que c'est la LMP se sachant très minoritaire dans cette zone y a créé cette chienlit afin d'annuler les votes de ces régions. Bref ceci pour dire que le verdict rendu par le Conseil est arbitraire mais pire que ça il est dangereux car rend coupable tout un groupe ethnique de tricherie. _________________ La vérité rien que la vérité
En ce qui me concerne,les seuls que j'ai vu tricher en mondovision s'appellent Paul Yao N'dré et Damana Pickass.
L'un en empêchant la proclamation des résultats provisoires (dans un état de quasi-démence) et l'autre en annulant de façon loufoque 600.000 votes.
S'il y a bien des gens qui ne manquent pas d'air en criant au vol après ces forfaitures, c'est bien le LMP.
Est ce que le RHDP a triché, tout comme toi je pense que Oui. Seulement je ne crois que ce soit en zone CNO car avec la rebellion les électeurs potentiels du PDCI et du FPI dans ces regions sont allés dans le sud. Le score de Ouattra dans les Zone CNO milles fois tu organise des élections mille fois il refait le même score dans ces zones. Je pense pour ma part que c'est dans le sud qu'il fraude du RHDP pour réduire l'écart avec la LMP. C'est pouquoi je trouve injuste que les votes des départements du Nord soit annulés car je ne pense pas que ce soit là que les votes ont été le plus truqués.
Deuxième point : On a la preuve qu'il y'a des fraudes personne ne peut le nier mais on a pas encore de preuve que c'est le RHDP qui organisé ces fraudes. Une autre hypothèse de travail aurait pu être que c'est la LMP se sachant très minoritaire dans cette zone y a créé cette chienlit afin d'annuler les votes de ces régions. Bref ceci pour dire que le verdict rendu par le Conseil est arbitraire mais pire que ça il est dangereux car rend coupable tout un groupe ethnique de tricherie.
Mon ami, je te conseille d'écrire des romans, tu as vraiment l'imagination très fertile...
Mais surtout évite de ramener un simple contentieux électoral, à un problème ethnique : on n'a pas annulé, les voix d'une ethnie, on a annulé les voies des IVOIRIENS, les voix des ivoiriens qui ont été annulés en france, peux tu me dire de quels ethnies ils étaient ces ivoiriens là?
Tu fais partie des ces africains là qui aiment toujours ramener la couverture vers eux, et ils n'ont d'autres outils pour comprendre les jeux politiques et la complexité du monde que de vagues et simplistes considérations ethniques...
Eleve-toi en conscience Monsieur, l'ethnicité est le plan le plus bas du raisonnement...
C'est pas parce-que des africanistes confus le disent qu'il faut forcement le prendre pour argent comptant, le vote en Afrique n'est pas plus ethnicisé qu'ailleurs, c'est juste l'absence d'Etat, qui fait que certains africains qui ne détiennent pas les outils cognitifs pour comprendre le monde se réfugie vers l'ethnie pour se "protéger".
Les querelles ethniques entre wallon et flamand, sont la preuve que le fort sentiment d'appartenance à un groupe n'est pas une exclusivité africaine : les flammands ont traité les wallons de paresseux, ils se sont pleins d'être ceux qui bossent et leurs compatriotes de simples consommateurs, ça c'est du TRIBALLISME EN PUISSANCE!
Pendant la guerre du biafra, les secessionistes biafrais demandait la secession, les médias occidentaux ont qualifié cette guerre de guerre ethnique, aujour'dhui en plein 21ième siècle en espagne et en france on a deux groupes ethniques qui mènent une guerre à l'Etat central pour leur
indépendance, là on parle plutôt d'indépendantiste Basque, et non pas de guerre ethnique, quel malhonnêteté!
Le monde entier sera étonné, lorsqu'il verra bientôt des ethnies européennes qui se targuent de leur vernis de civilisation se taper dessus : En belgique entre flammant et wallon, et au canada entre descendants de britanniques et descendants de français... _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
Et pourtant des préfets ont bien signalé le départ des assesseurs FPI dans des BV au Nord avant la fin du vote pour raisons diverses( une des plus comiques étant l'absence de moyens de restauration).
Et nier la composante tribale du vote en CI (comme partout en Afrique d'ailleurs) si ce n'est pas se mettre des oeillères .........
1) Ouattara est sorti de la légalité constitutionnelle aussitôt le verdict des urnes proclamé par la CEI. Au lieu de placer son combat sur le terrain juridique en contestant par exemple les annulations effectuées par le Conseil constitutionnel et en réclamant de nouvelles élections transparentes dans toutes zones où il y a eu fraudes, il s’est engagé dans un bras de fer avec le pouvoir sortant. Comme si son souci était d’abord le pouvoir et non la reconnaissance par le peuple ivoirien de sa victoire. Ce n’est pas la communauté internationale qui décrète la légitimité d’un dirigeant, mais le contrat tacite passé entre le futur représentant et le peuple qui lui accorde sa confiance via son suffrage.
2) Il s’est entouré de rebelles après sa victoire pourtant reconnu par la communauté internationale. Or il aurait été plus simple pour lui de se placer sur le terrain de la réconciliation nationale avec un premier ministre neutre. Il a pris Soro, l’ex-rebelle, opportuniste et imposé comme premier ministre par cette même communauté internationale à Gbagbo, qui est une épine dans son pied. Ce qui le décrédibilise complètement en tant que démocrate puisque les intentions de Soro sont connues de tous.
3) Avoir laissé sa communication aux diplomates mandatés par la communauté internationale et à Soro le rebelle aux premières heures de la crise post-électorale. Il aurait dû s’affirmer comme seul maître à bord. Aujourd’hui il apparaît non pas comme un candidat indépendant mais un comme un pion de l’Occident, de la communauté internationale aux mains liées, dans une Afrique plus qu’excédée par les outrances impunies de ce curieux arbitre. Encore une erreur d’apprenti communiquant.
4) Avoir crié haut et fort pour les armes contre Gbagbo alors que son adversaire optait pour le dialogue. Encore une erreur d’apprenti démocrate.
5) Avoir écrit au Conseil constitutionnel qui l’a désavoué alors que sa légitimité semblait sortir des Urnes. Erreur de débutant.
6) Avoir cautionné que les résultats soient rendus publiques à l’Hôtel du Golf où il est retranché avec ses amis. Il aurait exigé que ces résultats mêmes partiels aient été donnés dans un endroit neutre et vierge de tout soupçon.
7) De parler au nom de la communauté internationale dans chacune de ses déclarations et non au nom de l’intérêt supérieur du peuple ivoirien. Dans toutes ses déclarations il mentionne « la communauté internationale nous a donné raison ». Or on sait de quoi elle est constituée cette fameuse communauté internationale. S’il cherche un conseiller en communication, il peut me contacter.
D’avoir négligé son allié de circonstance Henri Konan Bédié dont le report de voix au second lui a sans doute été bénéfique. Ce qui a été très mal perçu par les électeurs de Bédié qui lui ont fait confiance, maintenant ils lui tournent le dos au nom du refus de la vassalisation de la CI par la Communauté internationale. Exemple : l’appel à la désobéissance civile n’a même pas été suivi.
9) De n’avoir pas su faire confiance aux institutions ivoiriennes représentant le peuple ivoirien et de s’être rangé derrière la voix de la communauté internationale.
10) Son double discours. Lorsqu’on est démocrate, on va jusqu’au bout de sa logique quand les moyens de contestation le permettent. Il ne l’a pas fait. Lorsque vous êtes persuadé que le droit est avec vous, il ne faut jamais abandonner. La justice finit toujours par triompher.
Moralité : Il faut se méfier des faiseurs de roi, ils ont toujours une idée derrière la tête. Qu’il soit placé par la communauté internationale par tous les moyens au poste de président, Ouattara vient s'ajouter à la longue liste des présidents africains installés de la pire manière au pouvoir par l’Occident dans l’Afrique post-indépendance. Et Gbagbo, mort ou vivant, celui qui aura dit non aux puissances occidentales. Même si cette assertion reste infondée. _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Le point 4 des "10 erreurs de Ouatarra " vient de sauter.
Il appelle ce matin à un gouvernement d'union nationale (s'il est reconnu vainqueur de l'élection) .Le camp Gbagbo refuse.C'était bel et bien une ouverture au dialogue.
Pour le reste, c'est selon où l'on se place , dire que Ouatarra aurait dix "torts" ou fait dix erreurs et rien du côté de Gbagbo c'est bien sûr partisan .
Est ce que le RHDP a triché, tout comme toi je pense que Oui. Seulement je ne crois que ce soit en zone CNO car avec la rebellion les électeurs potentiels du PDCI et du FPI dans ces regions sont allés dans le sud. Le score de Ouattra dans les Zone CNO milles fois tu organise des élections mille fois il refait le même score dans ces zones. Je pense pour ma part que c'est dans le sud qu'il fraude du RHDP pour réduire l'écart avec la LMP. C'est pouquoi je trouve injuste que les votes des départements du Nord soit annulés car je ne pense pas que ce soit là que les votes ont été le plus truqués.
Deuxième point : On a la preuve qu'il y'a des fraudes personne ne peut le nier mais on a pas encore de preuve que c'est le RHDP qui organisé ces fraudes. Une autre hypothèse de travail aurait pu être que c'est la LMP se sachant très minoritaire dans cette zone y a créé cette chienlit afin d'annuler les votes de ces régions. Bref ceci pour dire que le verdict rendu par le Conseil est arbitraire mais pire que ça il est dangereux car rend coupable tout un groupe ethnique de tricherie.
Mon ami, je te conseille d'écrire des romans, tu as vraiment l'imagination très fertile...
Mais surtout évite de ramener un simple contentieux électoral, à un problème ethnique : on n'a pas annulé, les voix d'une ethnie, on a annulé les voies des IVOIRIENS, les voix des ivoiriens qui ont été annulés en france, peux tu me dire de quels ethnies ils étaient ces ivoiriens là?
Tu fais partie des ces africains là qui aiment toujours ramener la couverture vers eux, et ils n'ont d'autres outils pour comprendre les jeux politiques et la complexité du monde que de vagues et simplistes considérations ethniques...
Eleve-toi en conscience Monsieur, l'ethnicité est le plan le plus bas du raisonnement...
C'est pas parce-que des africanistes confus le disent qu'il faut forcement le prendre pour argent comptant, le vote en Afrique n'est pas plus ethnicisé qu'ailleurs, c'est juste l'absence d'Etat, qui fait que certains africains qui ne détiennent pas les outils cognitifs pour comprendre le monde se réfugie vers l'ethnie pour se "protéger".
Les querelles ethniques entre wallon et flamand, sont la preuve que le fort sentiment d'appartenance à un groupe n'est pas une exclusivité africaine : les flammands ont traité les wallons de paresseux, ils se sont pleins d'être ceux qui bossent et leurs compatriotes de simples consommateurs, ça c'est du TRIBALLISME EN PUISSANCE!
Pendant la guerre du biafra, les secessionistes biafrais demandait la secession, les médias occidentaux ont qualifié cette guerre de guerre ethnique, aujour'dhui en plein 21ième siècle en espagne et en france on a deux groupes ethniques qui mènent une guerre à l'Etat central pour leur
indépendance, là on parle plutôt d'indépendantiste Basque, et non pas de guerre ethnique, quel malhonnêteté!
Le monde entier sera étonné, lorsqu'il verra bientôt des ethnies européennes qui se targuent de leur vernis de civilisation se taper dessus : En belgique entre flammant et wallon, et au canada entre descendants de britanniques et descendants de français...
Moninga (suite)
Si le premier point qui m'intéresse dans ce débat c'est le fait que lorsqu'on perd on doit partir ( quand on accepté les règles du jeu et que celles ci n'ont pas changé), la deuxième raison est bien celle ci-dessus.
Gbagbo renforce un tribalisme sans issu en Côte d'ivoire. Il coupe le pays en deux par cette haine affichée contre le nord, contre le dioula, contre le musulman, contre les frontaliers. Ces promesses jurés ici et là que jamais aucun d'entre eux ne dirigera la Côte d'ivoire. Cette théorie de l'ivoirité (qu'il n'a pas inventé, comme il plait à se le répéter qu'il a élevé en projet politique), le disqualifie de tout rapprochement afrocentrique ou panafricain.
Annuler les voix des nordistes était irresponsable au plus haut point. Plus que la portée juridique (il n'y en avait même pas, puisque la décision est illégale), l'impact politique est infiniment désastreux. C'est proche de la décision d'expropriation des juifs en 1938 en Allemagne. Avec ça il ne faut pas se demander d'où viennent les rebellions et quel est ce méchant qui les fomente en secret.
Non, Soro n'est pas responsable de la guerre civile de 2002. C'est Gbagbo l'unique coupable de cette rebellion, par son tribalisme.
Qu’il soit placé par la communauté internationale par tous les moyens au poste de président, Ouattara restera le premier président africain installé de la pire manière au pouvoir par l’Occident dans l’Afrique post-indépendance.
Un peu de décence, quand même. Je sais bien que les mots ont perdu tout sens depuis longtemps, mais ne perdons pas la mémoire dans le même balan (élan), svp.
La pire manière reste celle-ci :
Goebbels en boubou a écrit:
Non, Soro n'est pas responsable de la guerre civile de 2002. C'est Gbagbo l'unique coupable de cette rebellion, par son tribalisme.
"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens finiront par le croire."
Josef Goebbels (1897-1945) _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Annuler les voix des nordistes était irresponsable au plus haut point. Plus que la portée juridique (il n'y en avait même pas, puisque la décision est illégale), l'impact politique est infiniment désastreux. C'est proche de la décision d'expropriation des juifs en 1938 en Allemagne. Avec ça il ne faut pas se demander d'où viennent les rebellions et quel est ce méchant qui les fomente en secret.
Non, Soro n'est pas responsable de la guerre civile de 2002. C'est Gbagbo l'unique coupable de cette rebellion, par son tribalisme.
Tout ce qui est excessif est sans intérêt...
Il ya des vertues dont tout panafricaniste devrait s'approprier pour son combat : la tempérence, l'humilité, la promptitude à écouter qu'à parler, être chiche en parole,la maîtrise de soi, l'amour de l'afrique et des africains etc
Celui qui ne fait pas l'effort de développer en lui-même cette attitude d'esprit et se dit combattant du panafricanisme n'est qu'un doux rêveur, une fontaine sans eau, une vague de la mer rejettant l'écume de ses propres turpitudes : Il ne peut qu'être la cible parfaite du carrierisme, de l'opportunisme, du découragement et de la traîtrise...
Il est vraiment illusoire de penser que nous construirons quoique ce soit avec ce genre d'individus. _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
Qu’il soit placé par la communauté internationale par tous les moyens au poste de président, Ouattara restera le premier président africain installé de la pire manière au pouvoir par l’Occident dans l’Afrique post-indépendance.
Un peu de décence, quand même. Je sais bien que les mots ont perdu tout sens depuis longtemps, mais ne perdons pas la mémoire dans le même balan (élan), svp.
La pire manière reste celle-ci :
Goebbels en boubou a écrit:
Non, Soro n'est pas responsable de la guerre civile de 2002. C'est Gbagbo l'unique coupable de cette rebellion, par son tribalisme.
"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens finiront par le croire."
Josef Goebbels (1897-1945)
Entendu et rectifié, j'en conviens. _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mar 11 Jan 2011 15:56 Sujet du message:
Concernant le billet de Theophile Kouamouo sur le traitement de l’affaire ivoirienne par libé :
1) Théophile Kouamouo dans son texte ne parle pas de la presse française en général ni à plus forte raison de la presse occidentale dans son ensemble, il fustige un média en particulier : Libération. Il cite d’ailleurs 2 médias dont il loue le professionnalisme : Le Figaro et Le Monde.
2) Il explique en préambule, en contradiction d’ailleurs avec son titre, qu’il n’achète plus depuis des années le journal Libération et qu’il l’a acheté exceptionnellement le matin du 07 janvier en raison de la couverture qui titrait : « Côte d’Ivoire : Les réseaux français de Gbagbo ».
A titre d’information, le dossier publié par libé le 07 janvier tentait de lister les soutiens dont bénéficierait Laurent Gbagbo dans les élites en France, en les classifiant en 7 grandes catégories.
Les socialistes (Emmanuelli, Lang, JM LeGuen, JC Cambadelis 2 proches de DSK, Guy Labertit)
Les souverainistes et les antiaméricains (Marcel Ceccaldi, Bernard Houdin)
Les mercenaires et marchands d’arme (Frederic Laffont)
Les communicants (Stéphane Fouks d’Euro RSCG)
Les hommes d’affaire (Total, Bouygues, Bolloré)
Les lobbyistes (Albert Bourgui, Michel Galy)
Les avocats (Vergès, Dumas, Kiejman)
Il faut pour être complet mentionner le fait que le dossier comportait aussi un article portant sur le soutien et l’amitié de Nicolas Sarkozy à l’endroit de Ouattara. Article intitulé : « Les penchants francophiles d’ADO»
3) Si on entre dans la critique proprement dire de Theophile Kouamouo du dit dossier, il se dit dégoûté parceque selon lui, le fait de publier cette liste serait une manœuvre d’intimidation à l’égard de ceux en France qui auraient des velléités d’aller contre la doctrine de Libé sur la Côte d’Ivoire en soutenant Laurent Gbagbo. Il va jusqu’à faire un parallèle avec le triste épisode de la publication dans plusieurs journaux camerounais il y a quelques années de listes d’homosexuels supposés appartenant à l’élite de la nation camerounaise.
4) Le billet de Theophile suscite chez moi deux réactions :
Que Libé se prétende de gauche et cherche à complaire à Chirac hier ou Sarkozy aujourd'hui, que ce journal soit devenu un journal élitiste (germanopratin) trahissant ainsi des engagements d'origine, ne me parait pas très pertinent dans le débat qui nous occupe ici. C’est assez révélateur de cette position de la plupart de nos intellectuels qui critiquent un système mais qui à chacun de leurs écrits montrent au contraire combien ils sont impliqués ne serait ce qu’affectivement dans ce système.
Théophile n’a pas remis en cause la véracité de ce qui est écrit dans libé mais fustige plutôt la diffusion même de cette liste. Mais à ce qu’on sache, la plupart des personnes citées ne se sont pas caché et ont publiquement apporté leur soutien à Laurent Gbagbo ou tout le moins un bémol par rapport à la position pro-ADO majoritaire en France. Ils l’ont fait à la télévision, dans plusieurs journaux, sans même parler de l’escapade très médiatique de Mes Vergès et Dumas à Abidjan. Ce sont de plus des gens parfaitement installés qui n'ont pas à craindre quelques représailles que ce soit. Je ne vois donc pas en quoi ils devraient se sentir particulièrement montrés du doigt par libé à partir du moment où ils assument parfaitement leur position. La comparaison avec la publication de listes d’homosexuels me parait donc excessive et hors de propos.
Pour finir, le site du journal Le Monde a publié sur le blog d’Abel Mestre et Caroline Monnot un article intitulé ; « La Côte-d’Ivoire, nouveau terrain de jeu de l’extrême droite française? »
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/01/07/la-cote-d’ivoire-nouveau-terrain-de-jeu-de-l’extreme-droite-francaise/ _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Qu’il soit placé par la communauté internationale par tous les moyens au poste de président, Ouattara restera le premier président africain installé de la pire manière au pouvoir par l’Occident dans l’Afrique post-indépendance.
Un peu de décence, quand même. Je sais bien que les mots ont perdu tout sens depuis longtemps, mais ne perdons pas la mémoire dans le même balan (élan), svp.
La pire manière reste celle-ci :
Goebbels en boubou a écrit:
Non, Soro n'est pas responsable de la guerre civile de 2002. C'est Gbagbo l'unique coupable de cette rebellion, par son tribalisme.
"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens finiront par le croire."
Josef Goebbels (1897-1945)
Quand c'est pas l'injure directe, c'est le sobriquet fourre-tout. Tu n'élèves vraiment pas le débat. Même ta citation est mal placée. Je ne vois ou est ce qu'il y'a une question de "mensonge ou de vérité" dans un débat de responsabilité. Continue donc à donner tes vérités.
On dirait des gamins de 15 ans, fanatiques, qui jouent avec des poster dans un monde ou tout est de la simplicité d'un lombric. Les bobns, les méchants, le mensonge, la vérité.
Je me demande bien ce que je fous ici moi.
C'est drôle ces critiques contre les journaux quand ils ne sont pas d'accord avec vous. Censurons les médias complètement, c'est mieux. Un journal comme Libé a bâti sa réputation et s'est confirmé sur des décennies. Des vertes et des pas mûres, il en a connu et ce n'est pas la crise ivoirienne dont il ne gagne absolument rien (et qui n'est la énième en Afrique, et pas la dernière hélas) qui va être le carrefour de son existence. Jugé en outre par des journalistes confidentiels, ça n'en est que plus risible.
Je ne suis pas toujours d'accord avec quelque journal que ce soit, ou avec certains auteurs ou visions spécifiques. Mais de là à rejeter le média tout entier, c'est excessif.
Jeune Afrique est celui qui subi le plus ce genre de caprice de la part des lecteurs surtout des "bienpensants". Il se sert sans doute des fois dans la cagnotte personnelle de certains dictateurs indigestes une couche de vernis, mais globalement, c'est un hebdo de qualité. Personnellement, il a contribué à ma formation sur l'Afrique plus que tout autre vecteur, et je n'ai pas honte de l'avouer. Même sur un site reconnu majoritairement opposé à ce journal. Si j'avais les moyens, je demanderai d'acheter toutes les archives de ce journal depuis la création, et les relirai un à un, semaine après semaine, jusqu'à la fin de ma vie. Il est le meilleur allais-je dire, s'il n'était le seul à l'échelle continental. Mieux, c'est l'unique modèle d'un projet continental, réellement panafricain, qui fonctionne. Il y'eut Air Afrique aussi, qui donnait du concret à la construction d'un projet continental créé et administré par les locaux (en tout cas pendant ses 20 premières années de succès). Ca pour moi, c'est le vrai panafricanisme. Pourquoi pas demain, une société panafricaine des pétroles, qui gérerait de la recherche à l'exploitation, du traitement à la commercialisation locale et extérieure, de la formation à l'invention de la machinerie. On peut en multiplier les exemples. Ben oui, je rêve...
Marvel,
ton cas est desespere.
Je commence a croire que tu es un de ces gars que les francafricains recrutent parmi les notres pour creer la confusion. Ce que Foccard a fait pdt longtemps et que ses successeurs continuent a faire avec de moins en moins de succes.
Alors avoue, soit courageux, fait ton coming out
Il y a pas de mal a ca car meme dans une des mythologies de l'Egypte antique, Seth a sa place et joue son role...
En Côte d'Ivoire, nul ne sait comment il va falloir s'y prendre pour sortir de la crise. Le camp du président sortant reste sourd à tous les appels à la raison. Dans le cas présent, la mauvaise foi et l'entêtement de Laurent Gbagbo et de ses partisans vont au-delà de l'une et de l'autre, au point que ce pays est dans une situation qu'aucun adjectif ne suffit à qualifier simplement.
Tout semble avoir été tenté : sur le plan intérieur, un appel aux fonctionnaires civils et militaires pour qu'ils se rangent dans la légalité du président légitime, puis un autre plus particulièrement destiné aux chefs des forces armées pour qu'ils redeviennent loyalistes, puis une tentative de mobilisation populaire pour occuper pacifiquement le siège de la radio-télévision. On sait ce qu'il en est advenu : des dizaines de morts.
Rien n'y fait. Mais il existe peut-être une fenêtre de tir qui pourrait du moins ébranler la détermination de l'ancien chef de l'Etat et de son entourage : le recours à ceux que, dans un étonnant rapport de dominé à dominant, ils continuent à appeler "chers maîtres". Il s'agit de tous les collègues universitaires, chercheurs, intellectuels français auprès desquels M. Gbagbo lui-même et nombre de ses partisans ont vécu et travaillé, du temps où ils étaient étudiants, doctorants, voire enseignants à leurs côtés ou coauteurs de leurs ouvrages.
En effet, et quel que soit le niveau de rejet de la France exprimé par le camp de l'ex-chef de l'Etat, c'est bien par nos écoles et nos établissements supérieurs que sont passés la plupart des protagonistes de la crise. Au point qu'on se demande parfois comment l'université française en est arrivée à former des tyrans.
La liste est longue, mais on peut faire court. Laurent Gbagbo a soutenu une thèse de doctorat d'histoire à la Sorbonne avec une grande – et progressiste – historienne française, qu'il a d'ailleurs décorée il y a quelques semaines en souvenir de cette collaboration. Son premier ministre, Aké Gilbert Marie N'Gbo, par ailleurs président de l'université d'Abidjan-Cocody, a obtenu son doctorat de sciences économiques à l'université de Toulouse.
Son ministre des affaires étrangères, Alcide Djédjé, ancien ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon. Le ministre des mines et de l'énergie, Augustin Kouadio Comoë, est sorti de l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes et a obtenu un DESS à l'université Paris-XI. La ministre de l'éducation nationale, Jacqueline Lohoués Oblé, par ailleurs enseignante à l'Université privée de l'Atlantique à Abidjan, a obtenu son agrégation de droit à Lyon. La ministre de l'enseignement technique, Angèle Gnonsoa, a fait des études d'histoire à Paris. Quant au ministre de la culture, Alphonse Voho Sahi, ancien conseiller spécial de Laurent Gbagbo, il a bénéficié pour son dernier ouvrage (2009) d'une préface signée par un ancien chargé de cours, qui a enseigné à Sciences Po Paris.
Parmi ceux qui ne sont pas ministres, mais qui sont néanmoins très influents du mauvais côté du bras de fer actuel, il y a naturellement celui qui non seulement a été formé en France mais a également enseigné dans nos établissements supérieurs, chantre du libéralisme économique tout en étant membre du Parti socialiste (FPI) de Laurent Gbagbo et président de l'Assemblée nationale : Mamadou Koulibaly, agrégé d'économie à l'université d'Aix-Marseille, et familier de l'université de Versailles-Saint-Quentin.
A côté, il y a le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, frappé par les sanctions, qui affiche un diplôme d'ingénieur des télécommunications de l'INT d'Evry. Enfin, le désormais célèbre président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré a également appris dans nos universités – à Nice – le droit qu'il met en pratique aujourd'hui au service de Laurent Gbagbo. A ce sujet, ses anciens maîtres sont-ils fiers de la manière dont il a interprété l'article 64 du code électoral ?
L'UNIVERSITÉ FRANÇAISE A FAILLI
L'idée de demander à chacun de nos collègues français d'intervenir individuellement et personnellement auprès des anciens élèves concernés, en leur rappelant les valeurs qu'ils partageaient autrefois, et souvent avec ferveur, c'est-à-dire l'humanisme, la tolérance, la bonne foi, le respect de la démocratie et des droits de l'homme, la liberté d'expression (notamment de la presse), pourrait être pertinente. Surtout lorsque la Côte d'Ivoire se singularise à ce point en bafouant, parfois gravement, tous ces beaux principes : la radio-télévision nationale bascule dans Radio Mille-Collines, les Escadrons de la mort ont été réactivés et tuent chaque nuit, un charnier a été découvert (et camouflé) au lendemain de la dernière manifestation pro-Ouattara…
Il est vrai que cette initiative a des relents de colonialisme et de paternalisme sur lesquels il est facile à un esprit mal intentionné de surfer. Mais lorsque l'historien Laurent Gbagbo ne cesse d'affirmer qu'il a reçu son pouvoir de Dieu et que Dieu seul le lui reprendra, inventant par là même le nouveau concept de République de droit divin, on doit se rendre à l'évidence : l'université française a failli.
En Côte d'Ivoire, nul ne sait comment il va falloir s'y prendre pour sortir de la crise. Le camp du président sortant reste sourd à tous les appels à la raison. Dans le cas présent, la mauvaise foi et l'entêtement de Laurent Gbagbo et de ses partisans vont au-delà de l'une et de l'autre, au point que ce pays est dans une situation qu'aucun adjectif ne suffit à qualifier simplement.
Tout semble avoir été tenté : sur le plan intérieur, un appel aux fonctionnaires civils et militaires pour qu'ils se rangent dans la légalité du président légitime, puis un autre plus particulièrement destiné aux chefs des forces armées pour qu'ils redeviennent loyalistes, puis une tentative de mobilisation populaire pour occuper pacifiquement le siège de la radio-télévision. On sait ce qu'il en est advenu : des dizaines de morts.
Rien n'y fait. Mais il existe peut-être une fenêtre de tir qui pourrait du moins ébranler la détermination de l'ancien chef de l'Etat et de son entourage : le recours à ceux que, dans un étonnant rapport de dominé à dominant, ils continuent à appeler "chers maîtres". Il s'agit de tous les collègues universitaires, chercheurs, intellectuels français auprès desquels M. Gbagbo lui-même et nombre de ses partisans ont vécu et travaillé, du temps où ils étaient étudiants, doctorants, voire enseignants à leurs côtés ou coauteurs de leurs ouvrages.
En effet, et quel que soit le niveau de rejet de la France exprimé par le camp de l'ex-chef de l'Etat, c'est bien par nos écoles et nos établissements supérieurs que sont passés la plupart des protagonistes de la crise. Au point qu'on se demande parfois comment l'université française en est arrivée à former des tyrans.
La liste est longue, mais on peut faire court. Laurent Gbagbo a soutenu une thèse de doctorat d'histoire à la Sorbonne avec une grande – et progressiste – historienne française, qu'il a d'ailleurs décorée il y a quelques semaines en souvenir de cette collaboration. Son premier ministre, Aké Gilbert Marie N'Gbo, par ailleurs président de l'université d'Abidjan-Cocody, a obtenu son doctorat de sciences économiques à l'université de Toulouse.
Son ministre des affaires étrangères, Alcide Djédjé, ancien ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon. Le ministre des mines et de l'énergie, Augustin Kouadio Comoë, est sorti de l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes et a obtenu un DESS à l'université Paris-XI. La ministre de l'éducation nationale, Jacqueline Lohoués Oblé, par ailleurs enseignante à l'Université privée de l'Atlantique à Abidjan, a obtenu son agrégation de droit à Lyon. La ministre de l'enseignement technique, Angèle Gnonsoa, a fait des études d'histoire à Paris. Quant au ministre de la culture, Alphonse Voho Sahi, ancien conseiller spécial de Laurent Gbagbo, il a bénéficié pour son dernier ouvrage (2009) d'une préface signée par un ancien chargé de cours, qui a enseigné à Sciences Po Paris.
Parmi ceux qui ne sont pas ministres, mais qui sont néanmoins très influents du mauvais côté du bras de fer actuel, il y a naturellement celui qui non seulement a été formé en France mais a également enseigné dans nos établissements supérieurs, chantre du libéralisme économique tout en étant membre du Parti socialiste (FPI) de Laurent Gbagbo et président de l'Assemblée nationale : Mamadou Koulibaly, agrégé d'économie à l'université d'Aix-Marseille, et familier de l'université de Versailles-Saint-Quentin.
A côté, il y a le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, frappé par les sanctions, qui affiche un diplôme d'ingénieur des télécommunications de l'INT d'Evry. Enfin, le désormais célèbre président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré a également appris dans nos universités – à Nice – le droit qu'il met en pratique aujourd'hui au service de Laurent Gbagbo. A ce sujet, ses anciens maîtres sont-ils fiers de la manière dont il a interprété l'article 64 du code électoral ?
L'UNIVERSITÉ FRANÇAISE A FAILLI
L'idée de demander à chacun de nos collègues français d'intervenir individuellement et personnellement auprès des anciens élèves concernés, en leur rappelant les valeurs qu'ils partageaient autrefois, et souvent avec ferveur, c'est-à-dire l'humanisme, la tolérance, la bonne foi, le respect de la démocratie et des droits de l'homme, la liberté d'expression (notamment de la presse), pourrait être pertinente. Surtout lorsque la Côte d'Ivoire se singularise à ce point en bafouant, parfois gravement, tous ces beaux principes : la radio-télévision nationale bascule dans Radio Mille-Collines, les Escadrons de la mort ont été réactivés et tuent chaque nuit, un charnier a été découvert (et camouflé) au lendemain de la dernière manifestation pro-Ouattara…
Il est vrai que cette initiative a des relents de colonialisme et de paternalisme sur lesquels il est facile à un esprit mal intentionné de surfer. Mais lorsque l'historien Laurent Gbagbo ne cesse d'affirmer qu'il a reçu son pouvoir de Dieu et que Dieu seul le lui reprendra, inventant par là même le nouveau concept de République de droit divin, on doit se rendre à l'évidence : l'université française a failli.
Genre : "on a tout essayé, ça marche paaaaaaaaas !!!"
Là où Obama, Sarko, l'UA, l'UE, l'ONU, la CEDEAO, et même marvel ont échoué, les universitaires gaulois vont réussir !!! Franchement, c'est la meilleure de tout le topic !
_________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
C'est drôle ces critiques contre les journaux quand ils ne sont pas d'accord avec vous. Censurons les médias complètement, c'est mieux. Un journal comme Libé a bâti sa réputation et s'est confirmé sur des décennies. Des vertes et des pas mûres, il en a connu et ce n'est pas la crise ivoirienne dont il ne gagne absolument rien (et qui n'est la énième en Afrique, et pas la dernière hélas) qui va être le carrefour de son existence. Jugé en outre par des journalistes confidentiels, ça n'en est que plus risible.
Je ne suis pas toujours d'accord avec quelque journal que ce soit, ou avec certains auteurs ou visions spécifiques. Mais de là à rejeter le média tout entier, c'est excessif.
Jeune Afrique est celui qui subi le plus ce genre de caprice de la part des lecteurs surtout des "bienpensants". Il se sert sans doute des fois dans la cagnotte personnelle de certains dictateurs indigestes une couche de vernis, mais globalement, c'est un hebdo de qualité. Personnellement, il a contribué à ma formation sur l'Afrique plus que tout autre vecteur, et je n'ai pas honte de l'avouer. Même sur un site reconnu majoritairement opposé à ce journal. Si j'avais les moyens, je demanderai d'acheter toutes les archives de ce journal depuis la création, et les relirai un à un, semaine après semaine, jusqu'à la fin de ma vie. Il est le meilleur allais-je dire, s'il n'était le seul à l'échelle continental. Mieux, c'est l'unique modèle d'un projet continental, réellement panafricain, qui fonctionne. Il y'eut Air Afrique aussi, qui donnait du concret à la construction d'un projet continental créé et administré par les locaux (en tout cas pendant ses 20 premières années de succès). Ca pour moi, c'est le vrai panafricanisme. Pourquoi pas demain, une société panafricaine des pétroles, qui gérerait de la recherche à l'exploitation, du traitement à la commercialisation locale et extérieure, de la formation à l'invention de la machinerie. On peut en multiplier les exemples. Ben oui, je rêve...
Marvel,
ton cas est desespere.
Je commence a croire que tu es un de ces gars que les francafricains recrutent parmi les notres pour creer la confusion. Ce que Foccard a fait pdt longtemps et que ses successeurs continuent a faire avec de moins en moins de succes.
Alors avoue, soit courageux, fait ton coming out
Il y a pas de mal a ca car meme dans une des mythologies de l'Egypte antique, Seth a sa place et joue son role...
Oui Hormheb, mea culpa. Je ne suis pas un extrémiste. Non je ne crois pas que l'échec de 1963 soit un drame insurmontable, ou un échec fondateur qui justifierait 50 ans de sommeil. Je ne connais pas d'organisation qui se soit construite en 3 ans, une seule tentative, puis on jète l'éponge parce qu'une certaine position réputée unique et divine n'a pas été adopté. L'Union Européenne depuis la CECA (communauté économique du charbon et de l'acier) est passée par des dizaines de formules et de contrats pour en arriver à la machine bruxelloise connue aujourd'hui. Machine que personne ne pouvait prévoir au traité de Rome en 1957. Je suis coupable d'être définitivement réfractaire à toute approche dite unique ou délivrée par des saints en matière de politique et de développement. C'est de l'extrémisme idiot, si vous me permettez le pléonasme.
Non, je ne crois pas que Mobutu ou Houphouët furent mauvais sur toute la ligne. Non je ne crois pas que Nkruma ou Lumumba furent bon sur toute la ligne. Oui, je nuance. Comme le diable. Surtout lorsqu'on m'explique que les meilleurs perdent toujours, j'en perds mon bantou!
J'aimerai reprendre à mon compte cette merveilleuse citation de Churchill qui disait que "qui n'est pas communiste à 20 ans n'a pas de coeur, qui le reste à 50 n'a pas de tête".
je pense effectivement que celui qui n'est pas révolutionnaire dans sa jeunesse n'a pas de jeunesse, mais qui le demeure en grandissant n'a vraiment pas de tête.
Le débat sur les universités françaises, à se demander pourquoi on forme des acteurs de la croissance ici et des acteurs de l'enrichissement personnel là bas alors qu'ils sortent des mêmes écoles (ou presque), est vieux depuis les indépendances. Sartre s'y était même intéressé. Raymond Aaron affirmait que c'est parce que les universités françaises forment des exécutants et pas des commandeurs, laissés aux bons soins des grandes écoles, où les africains sont rares. Au finish une armée d'exécutant jouent les apprentis commandeurs et le système ne tient pas. Que serait la France si elle était dirigé par des cadres sans formation stratégique ni préparation à la vision et au commandement, s'interroge t-il? car l'université [à la française] ne donne pas ses outils là. Bourdieu préfère accuser la fragilité même des Etats du sud qui dissout dans la corruption toutes les bonnes volontés. Duverger a également son opinion sur la question, reprise deux ou trois fois dans Jeune Afrique ces 5 dernières années.
Pour qui est un peu habitué des lectures de sociologie, c'est un classique. Evidemment, comme ça ne fait pas partie des obligations de lectures afrocentriques établies par les apprentis gourous officiels, on va faire comme si on refaisait le monde avec de nouveaux sujets qui nous "estomaquent", comme vous aimez dire devant la surprise de découvrir le vrai monde.
Et enfin, je serai toujours surpris des qualificatifs de Chabine. Les Etats-Unis, la France, l'ONU, la CEDEAO ont "échoué" à quoi? quand? Ce sont les négociations avec Gbagbo qui échouent. Pas les institutions. D'autant que la négociation n'est pas la seule option: il y'a la force aussi. Qui est prévue et qui est légal. Oui je sais que pour toi, armée = Gobbels et ça ne peut être que lui qui a inscrit ça dans les solutions de l'ONU. Sauf que là, le Gobbels qui a signé s'appelait Laurent Gbagbo. Quant à moi j'échouerai donc quand Gobbels-Gbagbo réussira à vaincre une armée de Gobbels-internationaux. On prend les paris?
Quant à moi j'échouerai donc quand Gobbels-Gbagbo réussira à vaincre une armée de Gobbels-internationaux. On prend les paris?
C'est vrai que quand on est un esprit confus, opportuniste, ambitieux et béat, il est très facile de rêver debout... _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
En Côte d'Ivoire, nul ne sait comment il va falloir s'y prendre pour sortir de la crise. Le camp du président sortant reste sourd à tous les appels à la raison. Dans le cas présent, la mauvaise foi et l'entêtement de Laurent Gbagbo et de ses partisans vont au-delà de l'une et de l'autre, au point que ce pays est dans une situation qu'aucun adjectif ne suffit à qualifier simplement.
Tout semble avoir été tenté : sur le plan intérieur, un appel aux fonctionnaires civils et militaires pour qu'ils se rangent dans la légalité du président légitime, puis un autre plus particulièrement destiné aux chefs des forces armées pour qu'ils redeviennent loyalistes, puis une tentative de mobilisation populaire pour occuper pacifiquement le siège de la radio-télévision. On sait ce qu'il en est advenu : des dizaines de morts.
Rien n'y fait. Mais il existe peut-être une fenêtre de tir qui pourrait du moins ébranler la détermination de l'ancien chef de l'Etat et de son entourage : le recours à ceux que, dans un étonnant rapport de dominé à dominant, ils continuent à appeler "chers maîtres". Il s'agit de tous les collègues universitaires, chercheurs, intellectuels français auprès desquels M. Gbagbo lui-même et nombre de ses partisans ont vécu et travaillé, du temps où ils étaient étudiants, doctorants, voire enseignants à leurs côtés ou coauteurs de leurs ouvrages.
En effet, et quel que soit le niveau de rejet de la France exprimé par le camp de l'ex-chef de l'Etat, c'est bien par nos écoles et nos établissements supérieurs que sont passés la plupart des protagonistes de la crise. Au point qu'on se demande parfois comment l'université française en est arrivée à former des tyrans.
La liste est longue, mais on peut faire court. Laurent Gbagbo a soutenu une thèse de doctorat d'histoire à la Sorbonne avec une grande – et progressiste – historienne française, qu'il a d'ailleurs décorée il y a quelques semaines en souvenir de cette collaboration. Son premier ministre, Aké Gilbert Marie N'Gbo, par ailleurs président de l'université d'Abidjan-Cocody, a obtenu son doctorat de sciences économiques à l'université de Toulouse.
Son ministre des affaires étrangères, Alcide Djédjé, ancien ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon. Le ministre des mines et de l'énergie, Augustin Kouadio Comoë, est sorti de l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes et a obtenu un DESS à l'université Paris-XI. La ministre de l'éducation nationale, Jacqueline Lohoués Oblé, par ailleurs enseignante à l'Université privée de l'Atlantique à Abidjan, a obtenu son agrégation de droit à Lyon. La ministre de l'enseignement technique, Angèle Gnonsoa, a fait des études d'histoire à Paris. Quant au ministre de la culture, Alphonse Voho Sahi, ancien conseiller spécial de Laurent Gbagbo, il a bénéficié pour son dernier ouvrage (2009) d'une préface signée par un ancien chargé de cours, qui a enseigné à Sciences Po Paris.
Parmi ceux qui ne sont pas ministres, mais qui sont néanmoins très influents du mauvais côté du bras de fer actuel, il y a naturellement celui qui non seulement a été formé en France mais a également enseigné dans nos établissements supérieurs, chantre du libéralisme économique tout en étant membre du Parti socialiste (FPI) de Laurent Gbagbo et président de l'Assemblée nationale : Mamadou Koulibaly, agrégé d'économie à l'université d'Aix-Marseille, et familier de l'université de Versailles-Saint-Quentin.
A côté, il y a le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, frappé par les sanctions, qui affiche un diplôme d'ingénieur des télécommunications de l'INT d'Evry. Enfin, le désormais célèbre président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré a également appris dans nos universités – à Nice – le droit qu'il met en pratique aujourd'hui au service de Laurent Gbagbo. A ce sujet, ses anciens maîtres sont-ils fiers de la manière dont il a interprété l'article 64 du code électoral ?
L'UNIVERSITÉ FRANÇAISE A FAILLI
L'idée de demander à chacun de nos collègues français d'intervenir individuellement et personnellement auprès des anciens élèves concernés, en leur rappelant les valeurs qu'ils partageaient autrefois, et souvent avec ferveur, c'est-à-dire l'humanisme, la tolérance, la bonne foi, le respect de la démocratie et des droits de l'homme, la liberté d'expression (notamment de la presse), pourrait être pertinente. Surtout lorsque la Côte d'Ivoire se singularise à ce point en bafouant, parfois gravement, tous ces beaux principes : la radio-télévision nationale bascule dans Radio Mille-Collines, les Escadrons de la mort ont été réactivés et tuent chaque nuit, un charnier a été découvert (et camouflé) au lendemain de la dernière manifestation pro-Ouattara…
Il est vrai que cette initiative a des relents de colonialisme et de paternalisme sur lesquels il est facile à un esprit mal intentionné de surfer. Mais lorsque l'historien Laurent Gbagbo ne cesse d'affirmer qu'il a reçu son pouvoir de Dieu et que Dieu seul le lui reprendra, inventant par là même le nouveau concept de République de droit divin, on doit se rendre à l'évidence : l'université française a failli.
Ils sont fous ces gaulois !
Ce gars, c'est la bêtise ou le désespoir en action. Ou les deux.
Il ne mérite que railleries. Il n'y a que Marvel qui ne voit pas le ridicule de ce texte _________________ Les Africains sont aujourd'hui à la croisée des chemins : c'est l'union ou la mort !
Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
Un vrai guerrier ne recule pas devant son devoir sous prétexte que la tâche est surhumaine, impossible...il se bat !
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Mer 12 Jan 2011 13:04 Sujet du message:
Didier_Daan a écrit:
Que doit-on faire d'un texte pareil????
L'université française et ses tyrans
En Côte d'Ivoire, nul ne sait comment il va falloir s'y prendre pour sortir de la crise. Le camp du président sortant reste sourd à tous les appels à la raison. Dans le cas présent, la mauvaise foi et l'entêtement de Laurent Gbagbo et de ses partisans vont au-delà de l'une et de l'autre, au point que ce pays est dans une situation qu'aucun adjectif ne suffit à qualifier simplement.
Tout semble avoir été tenté : sur le plan intérieur, un appel aux fonctionnaires civils et militaires pour qu'ils se rangent dans la légalité du président légitime, puis un autre plus particulièrement destiné aux chefs des forces armées pour qu'ils redeviennent loyalistes, puis une tentative de mobilisation populaire pour occuper pacifiquement le siège de la radio-télévision. On sait ce qu'il en est advenu : des dizaines de morts.
Rien n'y fait. Mais il existe peut-être une fenêtre de tir qui pourrait du moins ébranler la détermination de l'ancien chef de l'Etat et de son entourage : le recours à ceux que, dans un étonnant rapport de dominé à dominant, ils continuent à appeler "chers maîtres". Il s'agit de tous les collègues universitaires, chercheurs, intellectuels français auprès desquels M. Gbagbo lui-même et nombre de ses partisans ont vécu et travaillé, du temps où ils étaient étudiants, doctorants, voire enseignants à leurs côtés ou coauteurs de leurs ouvrages.
En effet, et quel que soit le niveau de rejet de la France exprimé par le camp de l'ex-chef de l'Etat, c'est bien par nos écoles et nos établissements supérieurs que sont passés la plupart des protagonistes de la crise. Au point qu'on se demande parfois comment l'université française en est arrivée à former des tyrans.
La liste est longue, mais on peut faire court. Laurent Gbagbo a soutenu une thèse de doctorat d'histoire à la Sorbonne avec une grande – et progressiste – historienne française, qu'il a d'ailleurs décorée il y a quelques semaines en souvenir de cette collaboration. Son premier ministre, Aké Gilbert Marie N'Gbo, par ailleurs président de l'université d'Abidjan-Cocody, a obtenu son doctorat de sciences économiques à l'université de Toulouse.
Son ministre des affaires étrangères, Alcide Djédjé, ancien ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon. Le ministre des mines et de l'énergie, Augustin Kouadio Comoë, est sorti de l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes et a obtenu un DESS à l'université Paris-XI. La ministre de l'éducation nationale, Jacqueline Lohoués Oblé, par ailleurs enseignante à l'Université privée de l'Atlantique à Abidjan, a obtenu son agrégation de droit à Lyon. La ministre de l'enseignement technique, Angèle Gnonsoa, a fait des études d'histoire à Paris. Quant au ministre de la culture, Alphonse Voho Sahi, ancien conseiller spécial de Laurent Gbagbo, il a bénéficié pour son dernier ouvrage (2009) d'une préface signée par un ancien chargé de cours, qui a enseigné à Sciences Po Paris.
Parmi ceux qui ne sont pas ministres, mais qui sont néanmoins très influents du mauvais côté du bras de fer actuel, il y a naturellement celui qui non seulement a été formé en France mais a également enseigné dans nos établissements supérieurs, chantre du libéralisme économique tout en étant membre du Parti socialiste (FPI) de Laurent Gbagbo et président de l'Assemblée nationale : Mamadou Koulibaly, agrégé d'économie à l'université d'Aix-Marseille, et familier de l'université de Versailles-Saint-Quentin.
A côté, il y a le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, frappé par les sanctions, qui affiche un diplôme d'ingénieur des télécommunications de l'INT d'Evry. Enfin, le désormais célèbre président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'Dré a également appris dans nos universités – à Nice – le droit qu'il met en pratique aujourd'hui au service de Laurent Gbagbo. A ce sujet, ses anciens maîtres sont-ils fiers de la manière dont il a interprété l'article 64 du code électoral ?
L'UNIVERSITÉ FRANÇAISE A FAILLI
L'idée de demander à chacun de nos collègues français d'intervenir individuellement et personnellement auprès des anciens élèves concernés, en leur rappelant les valeurs qu'ils partageaient autrefois, et souvent avec ferveur, c'est-à-dire l'humanisme, la tolérance, la bonne foi, le respect de la démocratie et des droits de l'homme, la liberté d'expression (notamment de la presse), pourrait être pertinente. Surtout lorsque la Côte d'Ivoire se singularise à ce point en bafouant, parfois gravement, tous ces beaux principes : la radio-télévision nationale bascule dans Radio Mille-Collines, les Escadrons de la mort ont été réactivés et tuent chaque nuit, un charnier a été découvert (et camouflé) au lendemain de la dernière manifestation pro-Ouattara…
Il est vrai que cette initiative a des relents de colonialisme et de paternalisme sur lesquels il est facile à un esprit mal intentionné de surfer. Mais lorsque l'historien Laurent Gbagbo ne cesse d'affirmer qu'il a reçu son pouvoir de Dieu et que Dieu seul le lui reprendra, inventant par là même le nouveau concept de République de droit divin, on doit se rendre à l'évidence : l'université française a failli.
"Allez, Gbagbo, "CHTIII" (bruit du coup de fouet), danse l'histoire africaine comme Max Gallo !"
"Allez Mamadou (Coulibaly), CHTIIII, jongle l'économie comme Elie Cohen !!!"
Ah lala, ces bordelais, ces fiers déscendants d'anthropophages anglo-saxons et de négriers.
Bordeaux, et il faut le savoir, fait partie de ces anciens ports négriers reconvertis, au sortir des indépendances africaines, dans le dressage intellectuel d'ex-colonisés.
Le Professeur Obenga, qui fut l'un d'entre eux, disait ceci il y a une dizaine d'années :
"La ligne de démarcation doit être nette : d'un côté les ennemis de l'Afrique qui conseillent la "prudence", c'est-à-dire l'abandon, le compromis à l'avantage des forces qui dominent l'Afrique et oeuvrent pour son retard socio-économique, son hibernation historique ; de l'autre côté, tous les Africains, rassemblés dans un immense mouvement planétaire, pour en finir avec le mépris, le dédain, le racisme, le mensonge.
L'Africanisme eurocentriste et raciste gît, les yeux révulsés, le visage pâlichon. Il lutte contre la mort. Ses derniers sursauts risquent d'être d'une virulence indescriptible."
Obenga Théophile, in Le sens de la luttre contre l'africanisme eurocentriste, Paris, L'Harmattan, 2001, p. 97.
"Les africanistes doivent réaliser, même si c'est douloureux pour eux, qu'ils ont perdu tout pouvoir et tout contrôle sur les élites africaines pourtant éduquées et formées par eux. C'est ainsi la vie. Il faut s'y faire.
Nous combattons le diktat intellectuel, l'hégémonie culturelle, l'arrogance humaine des africanistes, qui ne connaissent pas plus l'Afrique et ses problèmes que les Africains eux-mêmes. Nous combattons le sentiment de supériorité des africanistes, éternels donneurs de leçons. Surtout, leur racisme, apparent ou caché.
Nous refusons catégoriquement les qualificatifs de mépris, de dédain, de non-respect que les africanistes ne cessent d'inventer pour les coller, par la force, à notre existence : hier "primitivisme", aujourd'hui "afrocentrisme". La dignité humaine demande de parler de "Panafricanisme", d'"Unité africaine", de "Renaissance africaine", sans caricature. Ce sont des idéaux, des objectifs politiques, économiques, culturels, historiques jugés bons et nécessaires par nous et pour nous."
Obenga Théophile, in Le sens de la luttre contre l'africanisme eurocentriste, Paris, L'Harmattan, 2001, p. 107.
Htp, Sunjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
Pour la Renaissance du Gondwana
Dernière édition par Soundjata Kéita le Mer 12 Jan 2011 15:15; édité 2 fois
L'idée de demander à chacun de nos collègues français d'intervenir individuellement et personnellement auprès des anciens élèves concernés, en leur rappelant les valeurs qu'ils partageaient autrefois, et souvent avec ferveur, c'est-à-dire l'humanisme, la tolérance, la bonne foi, le respect de la démocratie et des droits de l'homme, la liberté d'expression (notamment de la presse), pourrait être pertinente.
Bordeaux, ville peuplee de familles qui ont fait fortune en vendant nos ancetres abrite aussi le CEAN (Centre d'Etudes d'Afrique Noire) ou ont ete concues les theses les plus courantes sur tout ce qui concerne la politique mais aussi le droit en Afrique. L'Universite de Bordeaux a une longue tradition d'adoubement des leaders africains et de leurs rejetons dont certains des plus celebres (tels que Hassane II du Maroc) y ont fait leurs etudes et ont ete tres consciencieusement couves et ''prepares'' a leurs fonctions de futurs dictateurs par des professeurs celebres dont certains n'ont disparu que tout recemment. Donc ce que nous lisons sous la plume du tres docte et tres paternaliste Christian Bouquet qui sent sa ''responsabilite'' engagee dans cette affaire, n'est peut-etre que la manifestation de cet ''esprit universitaire bordelais'' tout entier tourne vers le controle des ''elites africaines'' comme on dit dans la revue ''Politique Africaine'' editee par le CEAN.
Ils sont fous ces gaulois ! Very Happy
Ce gars, c'est la bêtise ou le désespoir en action. Ou les deux.
Il ne mérite que railleries. Il n'y a que Marvel qui ne voit pas le ridicule de ce texte
Je n'ai pas dit que ce n'était pas ridicule. Ca c'est une manière de réinterpréter ma parole pour la conduire dans un sens ou tu combattras facilement. Je n'ai pas non plus dit que ça l'était pas. J'ai situé le débat ailleurs. J'ai dis que c'est un débat classique, bien installé en sociologie depuis bien longtemps. Je sais qu'il faut de l'émotion pour faire vivre les pulsions révolutionnaires de certains révoltés qui cherchent des justifications à leur révolte, et que lorsqu'on ne se révolte pas on est coupable d'occident, mais je regrette de ne rien faire pour vous plaire. Je ne suis pas un être émotif et surtout pas devant des banalités du genre.
Puis, quand on aura appris que Gbagbo est membre de l'association des anciens étudiants de la Sorbonne, qu'il paie régulièrement ses cotisations et ne manque jamais aux soirées annuelles de l'asso ou le raffermissement des réseaux ainsi que les leçons à l'adresse "des collègues du sud" sont le point culminant, vous cesserez simplement d'en parler, sans rien changer de votre soutien à Gbagbo. Alors quand la sincérité des positions ne tient qu'au parti-pris, et qu'elle peut changer, à quoi faire s'éterniser sur un tel débat?
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mer 12 Jan 2011 17:00 Sujet du message:
hier j'ai vu Me Vergès et Roland Dumas dans l'émission de Taddei: "ce soir ou jamais".
Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi me Vergès dès qu'il arrive sur un plateau de télévision, la 1ere chose qu'il dit systématiquement à pour démarrer sa plaidoirie à propos de Gbagbo, c'est qu'il a donné: « Le port à Bolloré, le Pétrole à Total, l'Eau à Bouygues ». C'est un véritable leimotiv. Il l'avait déjà fait à l'antenne de France Info.
Etrange comme stratégie de défense quand même. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
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Je n'ai pas dit que ce n'était pas ridicule. Ca c'est une manière de réinterpréter ma parole pour la conduire dans un sens ou tu combattras facilement. Je n'ai pas non plus dit que ça l'était pas. J'ai situé le débat ailleurs. J'ai dis que c'est un débat classique, bien installé en sociologie depuis bien longtemps. Je sais qu'il faut de l'émotion pour faire vivre les pulsions révolutionnaires de certains révoltés qui cherchent des justifications à leur révolte, et que lorsqu'on ne se révolte pas on est coupable d'occident, mais je regrette de ne rien faire pour vous plaire. Je ne suis pas un être émotif et surtout pas devant des banalités du genre.
Je veux bien croire que j'ai mal interprété ton propos. Dans ce cas, j'aimerais bien savoir quel est ton avis alors sur le texte en lui-même ? Parce-que nous dire que c'est un "débat classique"...ne fait pas avancer le débat ! Le texte de notre "ami" bordelais n'est qu'un ramassis d'anneries et n'enrichit en rien le débat dont tu parles. Des gens comme Joseph Ki-Zerbo dans "Eduquer ou Périr" ont très bien expliqué la situation, et c'est d'un autre niveau intellectuel que ce délire loufoque
Et en parlant d'émotions, je veux bien le reconnaître, lire ce texte a provoqué chez moi, une explosion d'hilarité !
Citation:
Puis, quand on aura appris que Gbagbo est membre de l'association des anciens étudiants de la Sorbonne, qu'il paie régulièrement ses cotisations et ne manque jamais aux soirées annuelles de l'asso ou le raffermissement des réseaux ainsi que les leçons à l'adresse "des collègues du sud" sont le point culminant, vous cesserez simplement d'en parler, sans rien changer de votre soutien à Gbagbo. Alors quand la sincérité des positions ne tient qu'au parti-pris, et qu'elle peut changer, à quoi faire s'éterniser sur un tel débat?
Que Gbagbo soit membre de l'association des anciens de la Sorbonne, qu'il paie ses cotisations et participe au réunions de l'association de l'université où il a obtenu son doctorat, n'a rien à voir avec la stupidité de ce texte. Ce sont deux choses complètement orthogonales. _________________ Les Africains sont aujourd'hui à la croisée des chemins : c'est l'union ou la mort !
Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
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