Pour Tsvangirai, un soulèvement à la tunisienne peut arriver au Zimbabwe
Une chose est frappante c'est le naturel avec lequel on reconnait aux populations tunisiennes et égyptiennes une aspiration à la liberté, à la démocratie et à la justice sociale. Qualités totalement déniées en d'autres débats au peuple du Zimbabwé ou à d'autres peuples d'Afrique noire.
On voit qu'au Yemen, un autocrate fait la concession de ne pas se représenter à la fin de son mandat actuel. ça bouge en Jordanie et même en Syrie. Au Koweit, le pouvoir est en train d'acheter la paix sociale.
mais au Zimbabwé, non ça n'existe pas. Si les gens aspirent au changement c'est parcequ'ils sont manipulés en sous main. Les aspirations légitimes des populations à une autre vie sont totalement noyées sous d'autres considérations.
Si tel est le souhait de la population zimbabwéenne, alors je leur souhaite aussi de faire leur révolution de jasmin. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Ecoutes. En Tunisie et en Egypte les gens se sont rebellé contre 2 marionnettes du governement francais et americains, Ben Ali et Mubarak. Si il y a une marionnette de l'occident qui pourrait se faire botter le derriere au Zimbabwe, c'est bien Tsvangirai.
Mugabe est un grand patriote Africain et les Zimbabweens ce sont déjà rebellé, au prix de plusieurs vie humaine, contre le governement apartheidist et raciste Rhodesien de l'epoque. Maintenant, apres l'"indépendance" politique, ils desirent avant tout l'emancipation economique comme le reste des Africains d'ailleur. Controle de leur terres, des exploitation de matière premieres, des entreprises locales, des industries principales, etc.
Lit un peu moins de AFP et Reuters, peut etre que cela va t'empecher de repéter des sottises. Sarkozy, la France, les Etats Unis et leur presse diplomatique etaient de grand supporteurs de Ben Ali et Mubarak. Comme ils supportent un pantin comme Tsvangirai au Zimbabwe. Le governement Americain, entre autre, fournis US$1.3 milliard en aide militaire a l'egypte chaque années, seulement Israel a plus que ca. Les Francais ont signé des attentes nucléaire avec la Tunisie il y a a peine quelque mois de cela (entre autres) et etait proche de Ben Ali.
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Posté le: Ven 04 Fév 2011 14:00 Sujet du message:
@ Nomade
Le peuple tunisien ne s'est pas révolté contre une marionnette ou un pantin. c'est beaucoup plus profond que ça, ils s'est soulevé pour plus de liberté et démocratie. Nos peuples ne peuvent pas être les seuls au monde à ne pas avoir ces aspirations. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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@ Nomade
Le peuple tunisien ne s'est pas révolté contre une marionnette ou un pantin. c'est beaucoup plus profond que ça, ils s'est soulevé pour plus de liberté et démocratie. Nos peuples ne peuvent pas être les seuls au monde à ne pas avoir ces aspirations.
La liberté et la démocratie c'est aussi pour ca que Mugabe s'est battu et a meme été emprisonné pendant 10 ans. Le grand homme a gagné toutes ses élections depuis 1980 quoiqu'en disent les médias francais et americains.
Mais avant tout les Africains se battent pour leur émancipation économique et sociale. Qui est lié a leur bien être, leur qualité de vie. C'est pas en acceptant de se faire imposer des pantins des governements occidentaux comme Ben Ali, Mubarak et Tsvangirai que cela va se faire.
Dernière édition par Nomade le Ven 04 Fév 2011 17:53; édité 1 fois
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Posté le: Ven 04 Fév 2011 17:17 Sujet du message:
Nomade a écrit:
Le grand homme a gagné toute ces élections depuis 1980 quoiqu'en disent les médias francais et americains.
ok, je suppose qu'il n'y a pas de discussion possible sur ce point. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Sam 05 Fév 2011 04:06 Sujet du message:
Nomade a écrit:
Mugabe est un grand patriote Africain et les Zimbabweens ce sont déjà rebellé, au prix de plusieurs vie humaine, contre le governement apartheidist et raciste Rhodesien de l'epoque.
Je ne comprendrai jamais comment vous faites pour porter des hommes, de la trempe de Mugabe ou Sekou Toure, sur un piedestal!!! Des hommes qui, au nom du pouvoir, ont "etouffe" leur peuple, contrairement a leurs discours pour les independances! At some point, Ils ont peut-etre voulu defendre l'honneur et la dignite de leur peuple, mais apparemment ils n'avaient aucune vision a long terme pour leurs pays. L'histoire se base sur des faits et s'il faut juger il ne faudra rien occulter!!!! Jugeons l'action de ces hommes dans sa globalite! Et a partir de la, nous pourrons en tirer des lecons pour ne pas commettre les memes erreurs qu'eux! Arretons de dedouaner ces hommes et leur accorder des circonstances attenuantes juste parce qu'ils auraient combattu Ian Smith, dit "Non" a De Gaulle,...ou fait des appels a l'unite africaine!
Leur engagement anticolonialiste est tres louable, et on ne peut qu'etre admiratif du combattant de la liberte qui a largement contribue a la chute du pouvoir blanc raciste de l'ancienne Rhodesie! Mais quelle etait la vision de Mugabe pour la construction d'une societe dynamique?
Moi deh je suis devenue insensible au discours anti-imperialiste sans suite, qui en fait ne sert qu'a camoufler les problemes issus d'une mal gouvernance!
La bonne gouvernance peut se mesurer par le niveau de vie de la population! Quel est le niveau de vie des Zimbabweens aujourd'hui? Quel est le niveau de vie des Guineens aujourd'hui??? (Oui c'est vrai, Mugabe ne peut pas travailler dans la paix, les british et yankees ne cessent de lui mettre des batons dans les roues comme Foccart le faisait a Sekou Toure!) *Sarcasm*
Ayons le courage de reconnaitre le defaut de strategie de certains de nos aines! Il faut avoir le courage de la verite, et la volonte des solutions durables pour une vraie renaissance de l'Afrique!
30 ans au pouvoir, ca devient de la dictature! L'exces de pouvoir ca corrompt!
Le bien du peuple Zimbabween, personne ne le connait mieux que les Zimbabweeens eux-memes et s'ils ont envie de faire leur revolution aussi, more power to them! _________________ The Humanitarian My Love
Wade, une erreur dans l'histoire du Senegal!
Carpe Diem
Je pense que la plus grande tragédie pour les Africains sont les Africains comme Linguere qui se contente bêtement de répéter les sottises des agences de presse internationales. Certains Africains essayent de trouver un juste un milieu a travers la propagande diplomatique en tentent de pondre un juste milieu au lieu de rejeter la propagande des gouvernements occidentaux en bloc.
Rappelons que les gouvernements occidentaux, ainsi que leur porte voix diplomatique, particulièrement les américains, français et britanniques, étaient de grand supporteurs de Ben Ali et Mubarak. Ils sont encore de grand supporteurs des sultans (monarchie héréditaire) en Arabie Saoudite. Et quand je dis "grand" je pèse mes mots. Par exemple, Mubarak reçoit au moins US$1.3 milliard par années d'aide militaire du gouvernement américain. Seulement Israel a n'a plus. Ils privilégient toujours leur intérêts géo-politique et ceux des lobby multinationales.
En plus d'être désinformé, les gens comme Linguere ont le culot de venir parler au nom du peuple Zimbabween.
Si tu regardes dans les yeux des millions de fermiers Zimbabweens sur leur nouvelles terres agricole. Tu verrais leur fierté d'être maintenant maître de leur destin.
Mugabe a introduit des l'indépendance universalité de l'éducation et des soins de santé. Récemment, l'UNDP a classé le Zimbabwe comme le pays avec le plus haut taux d'alphabétisation (92%) en Afrique.
Il y a eu quelques erreurs comme d'avoir accepter de participer au programme de restructuration de l'IMF, durant les années 90, qui vont a l'encontre des pays en voie de développement et qui été prouver comme était un échec a travers le monde. Il a ensuite rejeté ses politique du FMI et de la banque mondiale. Mais en ce moment la, et avant ses actions au Congo et la reforme agraire, Mugabe recevait diplôme honorifique et autres bidules de l'Occident, parce qu'il n'avait pas encore toucher au intérêt commerciaux et militaire des multinationales et gouvernement neo-colonialiste occidentaux.
Moi je supporte a 100% les politiques et programme de Mugabe. Et je supporte a 100% le peuple Zimbabween que voilà:
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Posté le: Dim 06 Fév 2011 23:58 Sujet du message:
Nomade a écrit:
Je pense que la plus grande tragédie pour les Africains sont les Africains comme Linguere qui se contente bêtement de répéter les sottises des agences de presse internationales. Certains Africains essayent de trouver un juste un milieu a travers la propagande diplomatique en tentent de pondre un juste milieu au lieu de rejeter la propagande des gouvernements occidentaux en bloc.
First of all, sois plus courtois s'il te plait! L'insulte et l'insolence sont nuisibles a toute discussion. Permets-moi d'avoir un avis different du tien!
Un autre truc: j'ai eu la chance d'avoir vecu dans beaucoup de pays africains, et j'ai vu de mes propres yeux l'oeuvre de certains de ces despotes!
Le fait que ce Monsieur, qui a presque 90 ans, soit au pouvoir depuis l'independance de de pays est en soi-meme indecent! Il ne peut pas continuer avec ses discours anti-imperialistes pour masquer l'echec de sa politique economique, qui est calamiteuse! Arretons de lui plaider des circonstances attenuantes!!
Les discours de ces leaders pour une Afrique unie, libre, emancipee, digne et marchant a son propre rythme sont taches par le sang de milliers d'africains! Sekou Toure a tue l'elite intellectuelle de son pays, on compte des milliers de veuves et d'orphelins sous son regime, sans oublier les atrocites du Camp Boiro, sans oublier les divisions ethniques qui continuent de hanter la Guinee dont Mandjou est le mastermind! Mais n'empeche on trouvera toujours des africains, qui se laissent emporter par leur haine viscerale contre l'Occident, qui vont applaudir ces dictateurs de la trempe de Mugabe, dont le seul merite a leurs yeux serait d'avoir dit non au toubab! Com'on, soyons plus exigeants que ca!
Il a certes tire son peuple de la domination economique et politique du blanc mais c'est pour apres le placer sous sa dictature au nom de ses ambitions demagogiques! Exacerber la pauvrete, tuer l'intelligence, asphyxier le debat, clouer le bec a ses opposants ne pourront pas constituer un legs pour lequel j'ose me vanter de son oeuvre!
Je sais pertinemment que la propagande occidentale est tres forte pour donner une image peu reluisante a ceux qui leur resistent mais des hommes comme Mugabe ont derape! Je lui reconnais son combat pour l'independance, tout comme la resistance de Sekou Toure a la "Foccardisation" de l'Afrique en pre-carre mais leur manque de vision a long-terme est flagrant!!!
Ces hommes etaient ou sont des hommes politiques donc forcement on les jugera par leur bilan! Il ne faudra oublier ni le negatif ni le positif! Se taire ou manquer de l'evoquer c'est manquer a son devoir de gardien de verite! Si la soif de voir une Afrique debout doit passer par le crime, surtout economique, alors permets-moi de ne pas souscrire a cette these!
Tu tombes rapidement dans les généralités vide de sens. Sur quoi (preuves) te base tu ton opinion sur Mugabe. Je te parle d'élections gagnées, d'education, sante, reforme agraire, localisation, je te parles de la population, des yeux qui brillent, etc. Et tu évites tout ca. Je me demande d'ou tu tiens tes informations. Au japan, une democratie, le meme parti était au pouvoir pendant 50 ans, et puis? Peut etre que ca prend une planification sur plus de 5 ans pour le developpement d'un pays lorsqu on part d en arriere. Le peuple peut comprendre cela. En occident, dans les pays ou il n'y a pas de proportionalite, c'est toujours les 2 memes partis qui s'alternent au pouvoir et la population est desabuse de la politique.
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Posté le: Mar 08 Fév 2011 18:16 Sujet du message:
Nomade a écrit:
Tu tombes rapidement dans les généralités vide de sens. Sur quoi (preuves) te base tu ton opinion sur Mugabe. Je te parle d'élections gagnées, d'education, sante, reforme agraire, localisation, je te parles de la population, des yeux qui brillent, etc. Et tu évites tout ca. Je me demande d'ou tu tiens tes informations. Au japan, une democratie, le meme parti était au pouvoir pendant 50 ans, et puis? Peut etre que ca prend une planification sur plus de 5 ans pour le developpement d'un pays lorsqu on part d en arriere. Le peuple peut comprendre cela. En occident, dans les pays ou il n'y a pas de proportionalite, c'est toujours les 2 memes partis qui s'alternent au pouvoir et la population est desabuse de la politique.
J'evite pas tout ca??? C'est pas la premiere fois que toi et moi avons une discussion sur Mugabe!
Chaque fois que je te donne "mes" preuves, tu me balances: propagande occidentale. Meme si je t'ai precise que je l'ai vecu, vu de mes propres yeux... Mais bon...
J'ai generalise dans mon dernier post car ca me desole de voir que chaque fois qu'un de nos leaders echoue sur un plan, on essaie de lui trouver des circonstances attenuantes! C'est ca que je denoncais! J'ai amplement pris le cas de Sekou Toure car tres similaire a celui de Mugabe! Des hommes qui avaient des ambitions nobles (independances, dignite africaine, emancipation,...) mais qui ont fini par opprimer leur peuple!
Je respecte leur combat, mais j'aime pas cette forme de culte ou de beatitude a leur egard, cette tendance a faire d'eux des messies ou prophetes intouchables!!
Si pour toi, Mugabe il est beau, il est gentil, tout le monde il est content! Good for you, for him and the people of Zimbabwe! I am done!
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Posté le: Mar 08 Fév 2011 18:48 Sujet du message:
@Nomade
à propos des photos que tu as publiées, tu veux que je te publie les mêmes avec Ben Ali, Sassou Ngesso ou Ali Bongo? _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Dans tout les cas. Les Africains doivent faire attention d'ou il reçoivent leur informations. Je supporte Mugabe parce ce que je supporte la majorité de ses politiques et ses programmes. Éducation, sante, reforme agraire, propriété locale, quotas pour transformation des matières première locale, etc. J'ai la meme opinion sur Chavez au Venezuela (il a nationaliser les gisement de pétrole entre autre avec de résultats très positif ).
J'aime les leaders d'actions. L'Afrique ne peut plus s'offrir le statue quo qui prévaut depuis les dites indépendances. Ou l'Afrique est maintenu dans le rôle clientélisme. Souvent par des présidents supporté par les gouvernements occidentaux. D’ailleurs au delà des beaux discours c'est justement sur leur programmes politique et leur actions que les présidents Africains et du monde entier doivent être juger. Beaucoup trop de leader Africains ne font que des promesses vides mais en réalité ne font que perpétuer le rôle de l'Afrique en tant que fournisseur de matière premières (sans même aucune propriété locale). On dirait des gouverneurs de colonies. C'est malheureux pour les populations d'Afrique qui veulent briser le cercle vicieux du sous développement et participer a leur propre économie mais qui sont trahis par leur leader qui travaillent pratiquement pour les gouvernement occidentaux.
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Posté le: Mer 09 Fév 2011 13:26 Sujet du message:
@Nomade,
je serais curieux de savoir où toi tu prends tes informations.
De plus, ce qui nous tue dans les débats c'est cette propension à considérer comme quantité négligeable ceux qui ne sont pas d'accord avec nous. C'est ce qui est reproché à ces autocrates qui ont oeuvré dans tous ces pays pour briser toute opposition réformiste et de ce fait favoriser l'émergence de formes d'oppositions plus radicales. Et c'est aussi ce que nous ne voulons plus en Afrique. On a l'impression de perdre notre temps en luttes stériles et du coup de ne pas prendre en compte les vrais enjeux auxquels nos pays doivent faire face. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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agir en penseur, penser en homme d'action
Dans la longue fable de Gorge Orwell "La Ferme des Animaux" après la revolte qui avait permis aux animaux de chasser le proprio, les autres animaux se sont detorunés des affaires de la ferme volontairement ou non, la laissant aux mains de ceux qui décrétèrent pouvoir la gerer c'est à dire les cochons, les évènements qui s'en suivirent ont déterminé le destin des animaux ...
Le désavantage d'une revolte c'est justement que les gens se désengagent de la suite des évènements une fois le "proprio" chassé. Sera t-il ainsi pour les Tunisiens et les Égyptiens ? auront t-ils le même choix que les aminaux de la ferme ? L'ambitieux cochon Napoléon , l'ingénieux autre cochon Boule-de-Neige ou le très spirituel et inquiétant corbeau Moïse avec sa montagne par de là les nuages "SucreCandy" ? Time will tell... _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Dans la longue fable de Gorge Orwell "La Ferme des Animaux" après la revolte qui avait permis aux animaux de chasser le proprio, les autres animaux se sont detorunés des affaires de la ferme volontairement ou non, la laissant aux mains de ceux qui décrétèrent pouvoir la gerer c'est à dire les cochons, les évènements qui s'en suivirent ont déterminé le destin des animaux ...
Le désavantage d'une revolte c'est justement que les gens se désengagent de la suite des évènements une fois le "proprio" chassé. Sera t-il ainsi pour les Tunisiens et les Égyptiens ? auront t-ils le même choix que les aminaux de la ferme ? L'ambitieux cochon Napoléon , l'ingénieux autre cochon Boule-de-Neige ou le très spirituel et inquiétant corbeau Moïse avec sa montagne par de là les nuages "SucreCandy" ? Time will tell...
Actuellement les sud-Américains s`en sortent plutot pas mal quand on sait ce qu`ils ont deguste.
Dernière édition par Gempa le Dim 13 Fév 2011 03:59; édité 1 fois
Dans la longue fable de Gorge Orwell "La Ferme des Animaux" après la revolte qui avait permis aux animaux de chasser le proprio, les autres animaux se sont detorunés des affaires de la ferme volontairement ou non, la laissant aux mains de ceux qui décrétèrent pouvoir la gerer c'est à dire les cochons, les évènements qui s'en suivirent ont déterminé le destin des animaux ...
Le désavantage d'une revolte c'est justement que les gens se désengagent de la suite des évènements une fois le "proprio" chassé. Sera t-il ainsi pour les Tunisiens et les Égyptiens ? auront t-ils le même choix que les aminaux de la ferme ? L'ambitieux cochon Napoléon , l'ingénieux autre cochon Boule-de-Neige ou le très spirituel et inquiétant corbeau Moïse avec sa montagne par de là les nuages "SucreCandy" ? Time will tell...
Ceci est mon premier post sur les forum de Grioo, aussi j'en profite pour saluer tous les Grioonautes, anciens et nouveaux.
Mon souci est le suivant : Moubarak et Ben Ali hors jeu, quelle sera l'influence des Frères Musulmans ?
La Tunisie et l'Egypte n'ont elles pas repoussé le choléra pour se livrer, pieds et poings liés, à la peste ?
Justement les Occidentaux ont toujours eut ce reflexe colonialiste de considérer les Arabes comme des peuples archaïques à cause de leur cultures musulmanes qu’ils jugent aussi moyenâgeux que les dinosaures, voir même en colportant toute sorte de fantasme lié au terrorisme toute en leur faisant la guerre. Si bien fort de leur avis supérieur, ils ont préconisé qu’ils étaient préférable que ces peuples vivent sous des dictatures sans aucun compromis face à l’éventualité d’une république islamique comme l’Iran, dont nous tous pouvons constater l’ampleur de la propagande politico-mediatique à son encontre. Si bien que j’espère que les frères Musulmans prendront inéluctablement le pouvoir après des élections démocratiques et il est évident que les arabes n’oublieront jamais que les Occidentaux ont soutenues leurs anciens tortionnaires pour garantir leurs intérêts politiques et économiques.
Je suis mort de rire lorsque j’observe chez les occidentaux la peur, l’inquiétude qu’évoquent ces élans populaires dans ces pays, ils n’ont jamais niée leur comportement arrogante et d’une infinie vanité à se complaire dans une islamophobie sans concession. Quand l’Afrique vivra ce même éveil, les occidentaux ne dormiront plus jamais, ils se souviendront tous qu’il y a effectivement des cadavres dans leur placard et pas qu’un peu.
ça va être dantesque !!
Dernière édition par Suwedi le Mar 15 Fév 2011 09:32; édité 2 fois
Ceci est mon premier post sur les forum de Grioo, aussi j'en profite pour saluer tous les Grioonautes, anciens et nouveaux.
Mon souci est le suivant : Moubarak et Ben Ali hors jeu, quelle sera l'influence des Frères Musulmans ?
La Tunisie et l'Egypte n'ont elles pas repoussé le choléra pour se livrer, pieds et poings liés, à la peste ?
Les Tunisiens et les Egyptiens sont libres de se livrer à quoi ils veulent,ce sont des hommes libres.Parlant de peste de quoi s'agit-il ? des Frères Musulmans
Il est assez surprenant qu'on juge ce partie en se basant sur pas grand chose mieux sur rien que des préjugés.Dans le proche et moyen orient et au nord de l'Afrique,le combat de l'influence occidentale s'est toujours appuyé sur la réligion musulmane cela s'est fait sur plusieurs mouvements influents et cela perdure d'ailleurs mais il devient vraiment assez simpliste pour ma part de faire des amalgames entre tout mouvement musulman et ISLAMISME de la trampe d'Al Qiada.
Les FRERES MUSULMANS sont et demeurent comme le mouvement politique le plus puissant et mieux, influent d'Egypte.Nasser et Sadate ont profité de l'influence de celui-ci pour mener leur ambition PAN-ISLAMISTE mais au finish,le regime militaire s'est brulé les doigts a force de concessions face à l'Occident à travers cette paix avec Israel et les Frères Musulmans n'ont jamais pardonné à ce regime MILITAIRE les accords de paix signé avec Israel en 1978( les accords de Camp David).Cela a été considéré pour eux comme une trahison et a scellé le destin palestinien.
Les FRERES MUSULMANS font peur à l'Occident avant tout parce qu'ils n'ont jamais considéré les accords de paix Israelo-egyptien de Camp David.Voilà le crime qu'on impute à ce mouvement. Aussi surprenant que cela soit, plusieurs intellectuels arabes en général et egyptiens en particuliers n'ont jamais considéré cet accord de paix comme un signe de véritable PAIX car le monde arabe n'a jamais véritablement voulu faire la paix avec Israel mais l'influence de l'Occident les y a contraint.
Aujourd'hui il est du devoir de tous et surtout des Egyptiens eux memes de trancher si la paix avec Israel en échange des milliards d'aide économique au régime, est légitime.C'est un peuple libre et ils ont le droit d'en decider même si cela s'avere dangeureux pour l'avenir d'Israel qui faut le reconnaitre en passant n'a pas fait assez de concessions depuis lors.
Donc mouvement ou parti politique musulman voir islamiste n'est en rien dangeureux ou contraire au modernisme .Dans ce sens , il est assez PARANO d'y voir une menace à tout les coups.Mais il est clair que la plupart de ces partis sont notoirement contre l'influence occidentale qui ne prime pas toujours avec modernisme comme on veut le faire croire à tous les coups.
De plus,cela semble assez ridicule de diaboliser de tels partis car dans plusieurs pays musulmans ,on a vu acceder ces partis au pouvoir sans que cela ne soit suivis de voile ou tout autres lois imputées à la charia.La Turquie en est un exemple probant.De plus la bande de Gaza à vue à travers le HAMAS que ces partis sont loin d'etre farouchement contre le modernisme. Concernant les libertés individuelles le debat est encore plus épineux car la Syrie ne semble pas plus épanouis que l'Iran.
Il faudrait que les Démocraties occidentales n'oublient pas que la démocratie à un PRIX et les pays du Tier-Monde sont entraint de payer ce prix et cela dans l'espoir d'obtenir le plus bel argument de cette démocratie : la LIBERTE.Cette LIBERTE est légitime pour chaque nation qui se respecte et ne s'arrete pas sur des simples écrits constitutionnels.Alors les tachnocrates occidentaux ne devraient en rien juger un mouvement politique face à l'Histoire d'un pays car seul les habitants de ce pays ont le droit à travers la démocratie d'en decider.
Dans tout les cas. Les Africains doivent faire attention d'ou il reçoivent leur informations. Je supporte Mugabe parce ce que je supporte la majorité de ses politiques et ses programmes. Éducation, sante, reforme agraire, propriété locale, quotas pour transformation des matières première locale, etc. [/b]J'ai la meme opinion sur Chavez au Venezuela (il a nationaliser les gisement de pétrole entre autre avec de résultats très positif ). [/b]
Soyons précis : non, ce n'est pas Chavez qui a nationalisé le secteur pétrolier au Venezuela, mais Carlos Andres Perez, durant sa première présidence dans les années 70 (1974-1979). Ce même président appliquera, durant son deuxième mandat (1989-1993), les politiques d'ajustement structurel dictées par le FMI, ce qui provoquera les émeutes de février 1989 à Caracas, réprimées dans le sang (3000 morts). Carlos Andres Perez sera destitué en 1993 pour corruption. Comme quoi, il faut toujours surveiller les héros d'hier, car ils peuvent très vite se tranformer en escrocs, aujourd'hui ou demain.
Nomade a écrit:
J'aime les leaders d'actions. L'Afrique ne peut plus s'offrir le statue quo qui prévaut depuis les dites indépendances. Ou l'Afrique est maintenu dans le rôle clientélisme. Souvent par des présidents supporté par les gouvernements occidentaux. D’ailleurs au delà des beaux discours c'est justement sur leur programmes politique et leur actions que les présidents Africains et du monde entier doivent être juger. Beaucoup trop de leader Africains ne font que des promesses vides mais en réalité ne font que perpétuer le rôle de l'Afrique en tant que fournisseur de matière premières (sans même aucune propriété locale). On dirait des gouverneurs de colonies. C'est malheureux pour les populations d'Afrique qui veulent briser le cercle vicieux du sous développement et participer a leur propre économie mais qui sont trahis par leur leader qui travaillent pratiquement pour les gouvernement occidentaux.
Tout ça c'est très bien. Formidable. Soyons déjà sûrs de bien maîtriser les précédents historiques, afin de ne pas nous tromper au présent. _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Moncef Marzouki : « La Tunisie n'attend plus de sauveur »
Moncef Marzouki est l'un des tous premiers à avoir fait connaître son intention de se présenter à la future présidentielle en Tunisie post-Ben Ali. Normal, il était déjà l'un des rares à avoir voulu se présenter contre le dictateur déchu, et l'a payé de plusieurs années d'exil en France. De passage à Paris après son retour dans son pays, il donne sa vision à Rue89.
Ce médecin, ancien président de la Ligue des droits de l'homme, a subi la prison, a été chassé de son travail, placé en résidence surveillée, exilé.
Il en a conçu une vision de la dictature et de l'action politique qu'il avait développée dans un livre prémonitoire paru en 2009, « Dictateurs en sursis » (éd. de l'Atelier), un livre d'entretiens avec le chercheur Vincent Geisser auquel les experts du Quai d'Orsay auraient dû prêter attention. Il leur aurait évité la surprise des derniers événements, car Marzouki expliquait :
« Il n'y a pas de fatalité de la dictature dans le monde arabe, mais un processus historique complexe qui est en train de se dérouler. »
De retour de Tunis après un retour dans son pays natal pour se plonger dans l'ambiance post-Ben Ali avec son parti, le Congrès pour la République, il s'émerveille de la « vigilance » populaire qui reste forte :
« Au cours des dernières semaines, il y a eu des manifestations contre la nomination du Premier ministre, ensuite on a obtenu le départ des ministres RCD [le parti de Ben Ali, ndlr] des postes-clés, la rue a continué à faire pression pour la dissolution du RCD et l'a obtenue, le gouvernement a continué à essayer de placer ses sbires comme gouverneurs, mais là encore le peuple a réagi.
Le peuple est toujours vigilant à ne pas se faire voler sa révolution, alors que le gouvernement cherche à perpétuer les vieilles habitudes. »
Moncef Marzouki poursuit :
« C'est une vraie révolution, les gens ont opéré un changement complet et radical de paradigme. Ils n'ont plus peur, ils parlent, ils s'organisent, ils n'attendent plus de sauveur, ils ne sont pas derrière la bannière d'une idéologie quelconque. C'est prometteur.
Ce qui est magnifique, c'est que des poussières d'individus se sont enfin constituées en peuple. Evidemment, pour le moment, l'intendance ne suit pas, l'administration traîne des pieds, mais le peuple reste mobilisé »
Quel paysage politique sortira de ce bouillonnement ? Moncef Marzouki explique :
« Il existe une grande unité dans la diversité. Tous les Tunisiens ne veulent plus de la dictature. Tous les partis politiques sont décidés à ce qu'il y ait une démocratie. Est-ce que ce sera une démocratie parlementaire, ou un régime présidentiel, ou mixte ? Là, il y aura des divergences, et elles sont normales.
Souvenez-vous qu'à la fin de la dictature au Japon, il y a eu 400 partis politiques, au Portugal 80 partis !
Chez nous aussi, après la chute de la dictature, il va y avoir une efflorescence de partis, d'associations, un débat d'idées, tout cela est sain et normal, je ne le crains pas. D'autant plus qu'effectivement, les éléments d'unité en Tunisie sont très importants : homogénéité de la population, absence de parti extrémiste, accord quasi total sur le fait de ne plus jamais avoir de dictature. »
Rue89 : A quoi ressemblera l'échiquier politique de l'après-Ben Ali ?
Moncef Marzouki : Une des raisons pour lesquelles nous réclamons des élections rapides, c'est justement pour comprendre le poids des uns et des autres. Il y a quatre familles politiques en Tunisie :
la gauche et l'extrême gauche ;
le parti Ennahda [islamiste, ndlr]
les séquelles de l'ancien parti bourguibien ;
le courant démocratique et laïque, dont mon parti est un des représentants.
Pour l'instant nous ne savons pas combien pèse chaque tendance.
Etes-vous prêt à travailler avec tous les partis ou courants ?
Le Congrès pour la République est au centre de l'échiquier politique. Nous avons de bons rapports avec le parti Ennahda, nous n'avons rien contre le fait que la Tunisie soit dite arabo-musulmane, et nous avons de bons rapports avec la gauche, car moi, en tant que médecin, j'ai travaillé dans les quartiers pauvres, et nous avons donc une forte sensibilité aux droits sociaux.
J'espère que nous pourrons rassembler autour d'un Front démocratique, et peut-être que l'un des candidats d'union générale à l'élection présidentielle sera moi. J'ai exprimé mon intention de me présenter, mais j'attends la loi électorale. Mais il faut d'abord réunir les conditions réelles pour que ce soit un moment fondateur dans l'histoire de la Tunisie. Si elles ne sont pas réunies je ne participerai pas.
Quid des islamistes ?
J'ai toujours considéré qu'on surestimait le péril islamiste et qu'on instrumentalisait cette peur de l'islamisme. Le régime justifiait la dictature par la peur de l'islamisme, et l'Occident justifiait son soutien à la dictature par la même peur. C'était un fantasme.
En Tunisie, nous avons la chance d'avoir un islamisme modéré, plus proche de l'AKP à la turque. Les événements ont montré que cette analyse était juste, non seulement en Tunisie, mais aussi en Egypte.
Les forces politiques porteuses d'avenir ne sont pas celles que l'on a toujours cru. Le modèle de référence aujourd'hui n'est plus celui de la République islamique d'Iran, mais plutôt celui de l'AKP en Turquie. Et en Tunisie comme en Egypte, nous avons des armées républicaines qui jouent le rôle de garant de l'évolution du pays. Les peurs sur l'islamisme sont un peu rancies, qu'on arrête.
Pourquoi cette vague de révoltes a-t-elle commencé en Tunisie ?
A cause de la bêtise du dictateur, des excès de la corruption, de la répression, des mensonges. Tout cela a exaspéré les Tunisiens et a fait exploser la Tunisie. Ailleurs, il y avait des soupapes de sécurité, pas en Tunisie, et la cocotte minute a fini par exploser.
Il existe les mêmes données partout : le pouvoir absolu d'un homme, le droit à la prédation de sa famille, le règne de la police politique par la terreur, et la falsification démocratique. Ces systèmes de dictature médiocres se sont retrouvés dans des impasses. C'était une question de temps pour que ce système se casse la figure et c'est ce qui se passe.
Les hommes politiques occidentaux n'ont rien compris, et je me demande s'ils ont les outils intellectuels pour comprendre. Ils sont restés bloqués au fait que les Arabes ne sont pas prêts à la démocratie, ils ne comprennent pas l'appropriation des outils de communication par la jeunesse.
De plus, ils sont toujours dans le court terme, je me demande à quoi leurs servent leurs services de renseignement et leurs think tanks s'ils ne sont pas capables d'anticiper.
Plusieurs remarques:
quand il dit que le peuple tunisien s'est pris en main n'attend pas de sauveur je ne peux m'empêcher de penser à ceux d'entre, nous trop nombreux, dont la pensée politique se résume à entretenir du mausolée qui abrite nos glorieux anciens morts il y a plus de 50 ans. Ils n'attendent pas le sauveur, mais le retour du messie.
Moncef Marzouki répond à la question qui concerne l'islamisme en faisant le parallèle entre les exemples iraniens et turcs et montre par là qu'elle n'est pas complètement stupide. D'un point de vue moral, c'est le point de vue des tunisiens sur la question qui compte le plus. celui de ceux qui profitent de chaque débat pour régler virtuellement leur compte avec l'occident n'a aucune importance. Ce que pense l'africain de ça, tout le monde s'en fiche. par contre, ce qu'en pensent les occidentaux a son importance, pour la bonne raison qu'ils ont encore les moyens matériels, militaire et économique d'influer sur le devenir de ces pays en mouvement que sont la Tunisie et l'Egypte. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Mar 15 Fév 2011 15:49 Sujet du message:
@Gnata
J'apprécie la référence littéraire. Construire quelque chose ensemble est ce qu'il y a de plus difficile. Se soumettre à la collectivité n'est pas quelque chose d'absolument naturel. C'est pour ça que dans tous ces débats, mon point de vue est toujours de dire: arrêtez d'instrumentaliser la lutte contre l'occident dans notre débat interne. regardons nous, trouvons des compromis, édictons des règles et tâchons de les respecter. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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«La Tunisie a rejoint le modèle historique général»
Emmanuel Todd est historien et anthropologue. En 2007, avec le démographe Youssef Courbage, il publiait le Rendez-vous des civilisations (Seuil) qui, à revers de la thèse du choc des civilisations, estimait que les pays arabes allaient rejoindre la modernité.
Que vous inspire la chute du régime Ben Ali ?
Notre livre montrait que, contrairement au discours dominant d’un islam considéré comme incompatible avec la modernité, le monde musulman connaissait un phénomène rapide de modernisation éducative et démographique. De vastes régions musulmanes ont vu leur taux de fécondité tomber entre 2 et 2,3 enfants par femme (le taux de la France ou des Etats-Unis étant de 2 enfants par femme). Une évolution déterminante, car l’histoire montre la concomitance de trois phénomènes : alphabétisation, baisse de la fécondité et révolution. L’Iran, par exemple, a fait sa révolution de 1979 au moment où son taux d’alphabétisation atteignait celui des Français du Bassin parisien en 1789. Or, pour Youssef Courbage et moi-même, dans ce modèle, la Tunisie représentait une bizarrerie. Son taux de fécondité y est le plus faible du monde arabe (2 enfants par femme, en 2005) et l’alphabétisation y est quasiment achevée : pour la période 2000-2004, 94,3% des 15-24 ans savent lire et écrire (97,9% pour les garçons et 90,6% pour les filles). Dès lors, la longévité d’un régime autoritaire semblait alimenter les théories qui prétendent que le monde arabe serait incapable de se moderniser. La raison que nous avions trouvée, c’était le niveau élevé d’endogamie qui, en Tunisie, était nettement supérieur à 30% au milieu des années 90, alors que l’Iran, l’Algérie et le Maroc étaient à 25% et la Turquie à 15%. Or, il y a un rapport entre endogamie et structure politique: l’étanchéité du groupe familial entraîne la fermeture des groupes sociaux sur eux-mêmes et la rigidité des institutions.
Que s’est-il passé ?
L’hypothèse de l’endogamie était probablement la bonne, mais elle doit être nuancée par une analyse fine des données dont nous disposons. «L’enquête tunisienne sur la santé de la mère et de l’enfant de 1996» (1) marque une chute du taux des mariages entre cousins germains : 36% pour les couples mariés depuis plus de trente ans, 20,5% pour les unions célébrées durant les quatre années précédant l’enquête. On peut supposer que la tendance s’est poursuivie. Autrement dit, l’hypothèque de l’endogamie a été levée, permettant à la baisse de la fécondité et à l’alphabétisation de jouer pleinement leur rôle. Avec cette révolution, la Tunisie a rejoint le modèle historique général et quelles que soient les difficultés à venir (et il y en aura, bien sûr), l’idée d’un retour en arrière est difficilement concevable.
Vous avez rappelé l’exemple de la révolution iranienne qui, devenue islamiste, s’en est prise aux femmes. La Tunisie ne court-elle pas le même risque ?
Dans la France au XIXe siècle comme en Iran aujourd’hui et dans la Tunisie de demain, la stabilisation démocratique pose des problèmes de transition. Pour l’heure, les islamistes semblent hors-jeu en Tunisie, mais il serait absurde de se crisper si certains d’entre eux devaient intégrer le processus démocratique. N’oublions pas que l’émergence des démocraties anglo-saxonnes a été associée à un concept religieux - en l’espèce, le protestantisme. De nos jours, au cœur de l’Europe moderne, la CDU allemande est explicitement chrétienne. Quant aux pays musulmans, on observe que la Turquie démocratisée est dirigée par des islamistes modérés proeuropéens, qui s’accommodent fort bien de la hausse de l’alphabétisation et de la baisse de la fécondité - à la grande surprise des laïcs français, mais non des Anglo-Saxons. Quant au statut de la femme, il était partie prenante d’un système familial patrilinéaire qui exige que le fils succède au père. Mais, lorsque le taux de fécondité tombe à 2 enfants par femme, nombreux sont les pères qui n’ont pas de garçon et c’est tout le système qui s’effondre. En réalité, dans de tels pays, et malgré la focalisation sur le port du foulard, le discours islamiste d’abaissement des femmes ne mord plus sur la réalité.
La Tunisie va-t-elle devenir le laboratoire du monde arabe ?
Peut-être la Tunisie va-t-elle faire passer le monde arabe de l’autre côté du miroir et rendre caduc le sempiternel discours sur l’incapacité structurelle des pays arabes à devenir des démocraties. Plusieurs éléments plaident en ce sens : la démographie, l’éducation, la présence massive de la culture française et l’absence de pétrole - à partir du moment où il y a du pétrole, le régime rentier peut échapper à sa population. Regardons deux pays sur la liste des mutations à venir : en Syrie, le taux d’alphabétisation est encore plus élevé qu’en Tunisie (95,2%), mais l’endogamie reste très forte, en particulier dans les zones sunnites. En revanche, en Egypte, l’alphabétisation a pris du retard (73,2%), mais l’endogamie, déjà pas très élevée, est en chute libre. Il est probable que les dirigeants de ces deux pays regardent ce qui se passe en Tunisie avec beaucoup d’attention…
(1) Réalisée par l’Office national de la famille et de la population tunisien. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Dans tout les cas. Les Africains doivent faire attention d'ou il reçoivent leur informations. Je supporte Mugabe parce ce que je supporte la majorité de ses politiques et ses programmes. Éducation, sante, reforme agraire, propriété locale, quotas pour transformation des matières première locale, etc. [/b]J'ai la meme opinion sur Chavez au Venezuela (il a nationaliser les gisement de pétrole entre autre avec de résultats très positif ). [/b]
Soyons précis : non, ce n'est pas Chavez qui a nationalisé le secteur pétrolier au Venezuela
Ecoute. Lorsque Chavez a pris le pouvoir les champs petrolier n'etais plus nationaliser. Il les a nationaliser. Il a aussi intaurer plusieurs autre initiative positives pour le peuple de son pays.
Citation:
Nomade a écrit:
J'aime les leaders d'actions. L'Afrique ne peut plus s'offrir le statue quo qui prévaut depuis les dites indépendances. Ou l'Afrique est maintenu dans le rôle clientélisme. Souvent par des présidents supporté par les gouvernements occidentaux. D’ailleurs au delà des beaux discours c'est justement sur leur programmes politique et leur actions que les présidents Africains et du monde entier doivent être juger. Beaucoup trop de leader Africains ne font que des promesses vides mais en réalité ne font que perpétuer le rôle de l'Afrique en tant que fournisseur de matière premières (sans même aucune propriété locale). On dirait des gouverneurs de colonies. C'est malheureux pour les populations d'Afrique qui veulent briser le cercle vicieux du sous développement et participer a leur propre économie mais qui sont trahis par leur leader qui travaillent pratiquement pour les gouvernement occidentaux.
Tout ça c'est très bien. Formidable. Soyons déjà sûrs de bien maîtriser les précédents historiques, afin de ne pas nous tromper au présent.
Comme j'ai dis en intro de mon post. Jugeons les présidents Africain par leur programme politique et leur actions. Principalement des actions et programme qui supportent l'indépendance, l'auto-determination et l’émancipation économique des Africains. Et dieu sait qu'on en a besoin.
L'histoire nous montre aussi que les impérialistes utilisent principalement le principe de diviser et regner pour parvenir a leur fins (mercantile et geo-politique). C’était meme des Africains ("ex"-esclaves) qui ont été utilisé dans les armées impérialistes pour asseoir l'occupation coloniale sur l'Afrique. Les Africains doivent se tenir debout, fort et déterminé pour défendre leur indépendance et leur émancipation économique (et culturelle en fait). Maintenant plus que jamais.
Economie et révolution au Maghreb : quelles corrélations ?
Bref comparatif entre Egypte, Tunisie, Maroc et Algérie
MERCREDI 16 FÉVRIER 2011 / PAR KHALED ELRAZ
En quête d’explications face aux bouleversements politiques rapides qui sont intervenus en Tunisie et en Egypte, les experts se perdent en conjectures. Il est utile de comparer la situation économique et sociale des différents pays du Maghreb pour y chercher des pistes d’explication.
Selon leur formation idéologique, les historiens disputeront toujours des causes objectives des révolutions : quel est le rôle joué par les différentes classes sociales, bourgeoisie, prolétariat, chômeurs, dans des évolutions institutionnelles plus ou moins violentes qui ébranlent des régimes ou des gouvernants que rien jusque là ne semblait pouvoir déboulonner ? Quels intérêts s’y confrontent, quelles mutations sociales profondes sont en jeu ?
Le raidissement de pouvoirs politiques autoritaires arc-boutés depuis des années sur des logiques sécuritaires joue vraisemblablement un rôle face aux aspirations démocratiques des peuples, et entraîne la révolte morale des classes moyennes. L’absence d’horizon et de perspectives de progrès social conjuguée à des phénomènes d’inflation brutale sur des denrées de première nécessité est souvent la cause objective des mouvements populaires. Et c’est au croisement des aspirations de différentes classes sociales que se conjuguent les révolutions réussies. Car l’Etat perd soudain en même temps tout soutien et toute légitimité. La crise révolutionnaire objective alors cette remise en cause radicale et générale du pouvoir établi.
Tableau comparatif des pays d’Afrique du Nord
Dans cette perspective, plusieurs éléments économiques méritent d’être mis en perspective, afin de lier, ou de distinguer, les situations vécues par les différents pays arabes, qu’il serait sans doute trop facile de mettre dans le même panier.
Le premier paradoxe des révolutions récentes est qu’elles surviennent dans des pays relativement épargnés par la grande crise économique mondiale des deux dernières années : les pays d’Afrique du Nord affichent des taux de croissance que leur envieraient les pays développés, même dans leurs meilleures années des deux dernières décennies. Ainsi la croissance du PIB du Maroc a été de 5,6% en 2008, de 4,9% en 2009, de 4% environ en 2010, d’après les évaluations encore admises, dans l’attente des chiffres définitifs, et devrait être de 4,6% en 2011 (estimation Haut Commissariat au Plan marocain). Ces performances sont le plus souvent réalisées par une croissance des recettes d’exportation, supérieure à la croissance des dépenses d’importation en provenance des pays développés.
Une croissance soutenue des PIB de l’Afrique du Nord
Si l’on considère les prévisions du FMI pour la région MENA en 2011, réalisées juste avant le début des événements, on constate une croissance attendue de 4,8% : 5,8% en Egypte, 10,6% en Libye, 3,8% en Tunisie et en Algérie, et donc de 4,6% au Maroc.
Le deuxième indicateur important concerne le PIB par habitant des différents pays de la zone : toujours en se référant aux prévisions du FMI, on note des disparités importantes : celui-ci est de 12062$ par habitant en Libye, de 4477$ par habitant en Algérie, les deux pays clairement les plus favorisés, de 3790$ en Tunisie, mais seulement de 2868$ au Maroc, et de 2771$ en Egypte.
Mais un taux de chômage des jeunes important
Troisième indicateur pertinent dans la perception sociale de cette disparité des situations économiques, le taux de chômage dans la population active et parmi les jeunes : selon les statistiques du Bureau International du Travail (BIT) pour 2010, le taux de chômage des jeunes s’établit, pour toute la région, à 23,6%, ce qui représente l’un des taux les plus élevés au monde. en Egypte, le taux de chômage serait à 9,2%, et à 16,7% chez les jeunes, en Tunisie, ces chiffres sont respectivement de 13,2% et de 31,2% chez les jeunes.
En Algérie, un taux de chômage à 10% de la population active s’accompagne en 2010 d’un taux de chômage des jeunes de 21,5%. Au Maroc enfin, le taux de chômage se situe aux alentours de 9,5%, mais « seulement » de 17,6% chez les jeunes. Isoler le taux de chômage des jeunes est particulièrement pertinent si l’on se souvient que les moins de 24 ans composent 51% de la population du Maroc et même 56% de la population algérienne. Or en leur sein, les jeunes diplômés sans emploi sont légion en Algérie, en Tunisie comme en Egypte.
Une forte perception de la corruption
A ce dernier indicateur il est bon d’ajouter « l’indice de perception de la corruption » publié par Transparency International qui place le Maroc à la 85ème place mondiale, devant l’Egypte (98ème) et l’Algérie (105ème), tandis qu’on sait à quel point en Tunisie les pratiques « prédatrices » de la famille dirigeante et de ses proches alliés ont été un élément important de la perception des injustices sociales par l’ensemble de la population, classes moyennes comprises.
Le tableau est donc relativement contrasté, et le succès des mouvements révolutionnaires semble bien s’être appuyé, en Tunisie d’abord, en Egypte ensuite, sur un sentiment généralisé de régression économique et sociale dans un contexte de croissance économique dont les fruits ne semblent plus partagés, au sens où des catégories sociales de plus en plus larges ont l’impression que l’avenir de leurs enfants n’est pas assuré et qu’ils connaîtront des conditions de vie moins favorables que leurs parents. D’où un vent de révolte contre une société « bloquée » dont la richesse, pourtant croissante, paraît « confisquée » par la classe dirigeante.
Résoudre la contradiction entre croissance et absence d’horizon
C’est de la manière dont chacun des pays concernés parviendra à gérer cette contradiction entre croissance économique et sentiment de déclassement social que découlera, dans les mois et les années qui viennent, leur stabilité ou leur instabilité politique. En l’absence de causes extérieures, la révolution apparaît comme la réponse à une désespérance collective que l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte invite à méditer rapidement. Au Maghreb, bien entendu, mais aussi dans beaucoup de pays développés, où les impatiences populaires pourraient prendre d’autres formes politiques. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Jeu 17 Fév 2011 15:57 Sujet du message:
Avec les ennuis de santé de Ben Ali et Moubarack une fois privés de pouvoir, les dictateurs vont réfléchir à 2 fois avant de démissionner. Apparemment le pouvoir ça conserve. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Avec les ennuis de santé de Ben Ali et Moubarack une fois privés de pouvoir, les dictateurs vont réfléchir à 2 fois avant de démissionner. Apparemment le pouvoir ça conserve.
se serait aussi mieux qu'ils réfléchissent sur comment traiter les peuples et éviter les humiliations non seulement vis a vis des leur peuple respectif mais aussi de leurs soutiens occidentaux . Si Ben Ali eurt suite à son AVC il s'en sort plus ou moins bien. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Un ami égyptien m'a raconté une des nombreuses blagues que l'on raconte au Caire.
Petit rappel : Les deux prédécesseurs de Moubarack sont : Gamal Abdel Nasser mort empoisonné et Anouar el-Sadate mitraillé en pleine parade militaire.
C'est Moubarack qui arrive au ciel et rencontre Nasser et Sadate qui lui demandent : alors Moubarack, poison ? mitraillette ?
Et Moubarack de répondre : même pas, Facebook !
mais Facebook c'est pire: c'est non seulement un poison et ça mitraille sec et Wade dans tous ça il dit:
WADE CONFIE : «La différence entre un Egyptien et un Sénégalais c’est que : le seul moment où l'Egyptien ouvrait la bouche c'était devant le dentiste, alors que le seul moment où le Sénégalais ferme la bouche c'est pendant son sommeil» _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
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Posté le: Ven 18 Fév 2011 11:03 Sujet du message:
WILDCAT a écrit:
Jofrere a écrit:
Avec les ennuis de santé de Ben Ali et Moubarack une fois privés de pouvoir, les dictateurs vont réfléchir à 2 fois avant de démissionner. Apparemment le pouvoir ça conserve.
se serait aussi mieux qu'ils réfléchissent sur comment traiter les peuples et éviter les humiliations non seulement vis a vis des leur peuple respectif mais aussi de leurs soutiens occidentaux . Si Ben Ali eurt suite à son AVC il s'en sort plus ou moins bien.
Je demande confirmation déjà et s'il est vraiment mourant alors il s'en sortirait très bien. Il faut des procès. pour ces gens là _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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L'ambassadeur de France à Tunis présente ses «excuses»
Mots clés : Diplomatie, Révolution Du Jasmin, TUNISIE, Boillon Boris, Michèle Alliot-Marie
Par lefigaro.fr
19/02/2011 | Mise à jour : 21:14 Réactions (658)
Agé de 41 ans, Boris Boillon a été ambassadeur de France en Irak et conseiller de Nicolas Sarkozy. Crédits photo : FETHI BELAID/AFP
VIDÉO - Boris Boillon, fraîchement nommé, a fait les frais de propos assez secs tenus jeudi à des journalistes tunisiens. Les images ont circulé sur internet. Paris n'a de son côté fait aucun commentaire.
Après la polémique, les regrets. Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses «excuses» aux Tunisiens pour avoir répondu jeudi à des questions de journalistes d'une manière qui a pu paraître «hautaine». «Je m'excuse auprès des journalistes et de tous les Tunisiens», a déclaré en arabe l'ambassadeur français depuis la télévision nationale. Et ce dernier de se justifier: «J'ai une énergie et une volonté bien déterminée de promouvoir des relations bilatérales. J'ai été spontané plus que je n'aurais du l'être. Dorénavant je dois parler de manière plus polie». Boris Boillon, qui fut conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, avait adressé auparavant un message d'apaisement via Twitter. «Vraiment désolé si j'ai pu offenser. Ce n'était pas mon intention», avait-il écrit.
L'ambassadeur avait refusé de répondre jeudi à des journalistes qui l'interrogeaient sur la ministre des Affaires étrangères. Il leur avait reproché d'essayer de le faire tomber dans «des trucs débiles ». «Vous croyez que moi, l'ambassadeur de France en Tunisie, je vais répondre à cette question ?!», avait lancé l'ex-ambassadeur de France en Irak. «Vous croyez que je suis dans la petite phrase débile ? Moi, je suis là pour exposer une philosophie».
» Voir l'extrait (à 3 minutes) :
Le mea culpa de Boris Boillon intervient alors que des centaines de Tunisiens ont manifesté samedi devant l'ambassade de France à Tunis pour réclamer son départ. Le diplomate, qui s'est montré arrogant lors de sa première rencontre avec la presse jeudi, a en effet choqué une partie de la population, déjà échaudée par les déclarations controversées de Michèle Alliot-Marie en pleine révolution «du Jasmin». La manifestation pour condamner le ton et les propos de cet ancien conseiller de Nicolas Sarkoy a réuni environ 500 Tunisiens sur l'avenue Habib Bourguiba, dans la capitale samedi. L'agence Reuters parle de milliers de personnes.
«M. Boillon, vous occupez un poste diplomatique et vous n'avez rien d'un diplomate», «dégagez, petit Sarko !», «Boris dégage !», «C'est vous qui faites honte à la France», pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants, mobilisés par des appels sur Facebook.
«Je suis très choquée, c'est la première apparition de l'ambassadeur, il a paru très agressif pour un diplomate. C'est dommage, on espérait une nouvelle coopération sur des nouvelles bases mais cette personne a créé une tension avec la presse, il s'est cramé!», a déclaré Houria, 50 ans.
Des extraits de cette rencontre ont été diffusés à la télévision tunisienne ainsi que sur Facebook. Une page du réseau social a été ouverte sous le titre : «Boris Boillon, dégage !». Parmi les commentaires, on peut lire : «Le dégage tunisien n'épargne personne. Le peuple tunisien choisit ses ministres et il est mûr pour juger les ambassadeurs étrangers».
Agé de 41 ans, Boris Boillon remplace Pierre Ménat, 60 ans, qui a fait les frais des erreurs d'appréciation de la diplomatie française lors de la révolution tunisienne. A Paris, le ministère des Affaires étrangères, interrogé par Reuters, n'a pas souhaité réagir à cette polémique. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Dans tout les cas. Les Africains doivent faire attention d'ou il reçoivent leur informations. Je supporte Mugabe parce ce que je supporte la majorité de ses politiques et ses programmes. Éducation, sante, reforme agraire, propriété locale, quotas pour transformation des matières première locale, etc. [/b]J'ai la meme opinion sur Chavez au Venezuela (il a nationaliser les gisement de pétrole entre autre avec de résultats très positif ). [/b]
Soyons précis : non, ce n'est pas Chavez qui a nationalisé le secteur pétrolier au Venezuela
Ecoute. Lorsque Chavez a pris le pouvoir les champs petrolier n'etais plus nationaliser. Il les a nationaliser. Il a aussi intaurer plusieurs autre initiative positives pour le peuple de son pays.
Oye, pues muy bién, mi pana. Como estamos entre venezolanos, me podràs re-explicar lo que fué la historia de nuestro pais, pues parece ser que la conoces mejor que nadie. Nojoda...
En 1958 Para proteger a la industria petrolera estadounidense ante los crecientes suministros de petróleo barato proveniente de Arabia Saudita y otros países del Medio Oriente importados por los socios de Aramco, el Presidente Dwight D. Eisenhower impone una cuota de importación. El resultado es una sobreoferta crónica fuera de los Estados Unidos, bajas continuas en los precios y creciente descontento entre los países exportadores, especialmente en Venezuela y Arabia Saudita.
En 1959 Para mantener la cuota de mercado luego de la imposición de cuotas de importación por parte de Estados Unidos, British Petroleum reduce su precio de venta y con él los ingresos de los gobiernos productores. Las otras grandes petroleras siguen su ejemplo.
A partir de 1958, la política petrolera de Venezuela experimenta un cambio importante. En aquel momento creíamos que el volumen de reservas probadas de petróleo era de 17 mil millones de barriles, y que al ritmo de producción de la época alcanzarían para unos 16 años. Ante esa realidad, nuestra diligencia política anuncia que las concesiones no serían renovadas, e incluso se habló de anular las otorgadas durante los últimos años de la dictadura.
Si el petróleo duraría tan poco tiempo, era lógico procurar el máximo provecho posible de tan escasas reservas, A nadie escapaba que la meta era nacionalizarlo en la primera oportunidad. Las empresas transnacionales no tardaron en reaccionar. Las inversiones en exploración se paralizaron.
En 1960 Nuevos recortes en los precios aplicados por Standard Oil New Jersey provocan que Arabia Saudita, bajo Abdullah Tariki, y Venezuela, bajo Pérez Alfonso, a crear la Organización de Países Exportadores de Petróleo (OPEP). Otros miembros fundadores fueron Irán, Irak y Kuwait.
En 1960 Se crea la Corporación Venezolana de Petróleo, la cual jugó un importante papel en el proceso de nacionalización, como la única empresa estatal petrolera en los últimos años de la etapa concesionaria.
Las refinerías sólo generaban, productos de menor valor, pues tenía poco sentido invertir en bienes que pronto se iban a revertir a la Nación. El fin era producir más petróleo. Interés que las empresas compartían con los gobiernos de la naciente democracia, enfrentados a su vez a una difícil situación económica. Durante esos años lo más importante era la renta que pudiese extraérsele a cada barril.
Con esa renta nuestros gobiernos emprendieron ambiciosos programas sociales e iniciaron un plan de industrialización basado en la sustitución de importaciones. Este plan, enmarcado en una política proteccionista, si bien permitió mantener saludables tasas de crecimiento también desestímulo la productividad del sector industrial.
En 1973 Ocurre lo que se conoce como el ``Primer Shock Petrolero''. La OPEP aumenta el precio de venta de su crudo marcador Arabian Light en 70%, llevándolo a 5,11 dólares el barril, y sus miembros comenzaron a reducir su producción en apoyo a los egipcios y los sirios en su guerra con Israel. Se instrumenta el racionamiento en casi todos los países occidentales. En el recién creado mercado spot, los precios se sitúan alrededor de los 20 dólares el barril. Para finales de año, el precio de venta del Arab Light está en 11,65 dólares el barril.
En 1974 Las 18 naciones más industrializadas del mundo forman la Agencia Internacional de Energía (AIE), con el objetivo de coordinar sus estrategias ante el alza de los precios por parte de la OPEP.
En 1976 Venezuela nacionaliza las concesiones de Shell, Exxon y otros inversionistas extranjeros, fusionándolas en Petróleos de Venezuela SA (PDVSA).
En 1973 estalla la guerra del Yom Kipur y se produce el embargo petrolero árabe. El precio del barril de petróleo se incrementó sustancialmente. En el caso venezolano pasa de 2 a 12 US dólares. El gobierno aprovecha la inmensa afluencia de recursos y decide nacionalizar la industria petrolera. A partir del 1 de enero de 1976 el control del petróleo venezolano es asumido por PDVSA. El barril de petróleo adquiere una nueva dimensión para el país. La naciente empresa emprende un ambicioso programa de crecimiento.
Se realizan grandes inversiones para modernizar nuestras obsoletas refinerías y modificar los patrones de refinación, con el fin de aumentar el valor del barril de petróleo procesado en las mismas. Simultáneamente, se inicia un plan exploratorio para incrementar las reservas probadas de hidrocarburos. Se adelantan ingentes esfuerzos dirigidos a explorar el verdadero potencial de la Faja del Orinoco. Se crea el Intevep, y desde allí el ingenio venezolano comienza a arrojar resultados en materia de descubrimientos tecnológicos, entre los cuales el más conocido es la Orimulsión.
El crecimiento de PDVSA es asombroso. A los 21 años de su creación es catalogada como la segunda empresa petrolera del mundo, a la vez que figura entre las mejores administradas. Pero en la medida, en que la empresa petrolera venezolana acumula éxitos, la economía venezolana cae en un progresivo letargo que se traduce en un creciente malestar social. En el país se impone una visión renovadora capaz de permitirle tomar el rumbo del crecimiento económico y solucionar los graves problemas sociales que nos aquejan. Pero para ello hace falta disponer de recursos. Nuevamente nuestro barril de petróleo pasa a ser la única esperanza para superar la profunda crisis que nos afecta.
Gracias a los esfuerzos de PDVSA, la situación de la industria petrolera venezolana es bien distinta de la de los años sesenta. Hoy nuestras reservas probadas alcanzan a 72 millones de barriles, aunque contamos además con más de 66 mil millones de barriles de reservas probables y posibles, cuya ubicación conocemos pero que no hemos incorporado al rubro de las reservas probadas debido a la carencia de recursos para completar los esfuerzos exploratorios que lo permitan. Sabemos que en la Faja del Orinoco tenemos más de 270 mil millones de barriles de reservas económicamente recuperables. Si sumamos todo lo anterior, nuestro volumen de reservas supera los 400 mil millones de barriles, sin tomar en consideración las reservas adicionales que pudiesen existir a profundidades del cretáceo. Somos, además, uno de los países que dispone de mayores reservas de gas natural.
Petróleos de Venezuela, Sociedad Anónima (PDVSA) es una empresa estatal venezolana que se dedica a la explotación, producción, refinación, mercadeo y transporte del petróleo venezolano. Fue creada por decreto gubernamental durante el primer gobierno de Carlos Andres Pérez para ejercer tales actividades luego de la nacionalización de la industria petrolera, dando inicio a sus operaciones el 1 de enero de 1976.
Quieres màs, bonito ? A ver si te enteras de una vez, coño... _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Quieres màs, bonito ? A ver si te enteras de una vez, coño...
C'est ok. Tu as prouver ta grande capacité a copier et coller des textes de wikipédia en espagnol. Tu es une grande fille.
Franchement, tout ca c'est complètement immature de ta part et les insultes ne sont pas nécessaire. Tu me fais penser a un enfant. A moins que tu as un problème dans la tête, 1976 c'est bien beau, mais les champs pétrolier on depuis lors été privatisés et vendu a des multinationales étrangères. Il est bien connu que Hugo Chavez a nationaliser les exploitations pétrolière au Vénézuela lorsqu'il a pris le pouvoir (meme si l'entreprise de petrole d'Etat existait déja). Ce qui lui a apporté les réprimandes des governements des états impérialistes. Les multinationales du pétrole ont du cédé (cad vendre, en utilisant souvent la "book value"/Valeur comptable, je crois) leur part des exploitations pétrolière à l'Etat du Vénézuela. En d'autre terme: Les champs pétroliers ont été nationaliser.
Il a aussi nationaliser d'autre secteurs (télécommunication, électricité, banques, etc) et instaurer plusieurs autre politiques positive pour son peuple.
Quieres màs, bonito ? A ver si te enteras de una vez, coño...
C'est ok. Tu as prouver ta grande capacité a copier et coller des textes de wikipédia en espagnol. Tu es une grande fille.
Franchement, tout ca c'est complètement immature de ta part et les insultes ne sont pas nécessaire. Tu me fais penser a un enfant. A moins que tu as un problème dans la tête, 1976 c'est bien beau, mais les champs pétrolier on depuis lors été privatisés et vendu a des multinationales étrangères. Il est bien connu que Hugo Chavez a nationaliser les exploitations pétrolière au Vénézuela lorsqu'il a pris le pouvoir (meme si l'entreprise de petrole d'Etat existait déja). Ce qui lui a apporté les réprimandes des governements des états impérialistes. Les multinationales du pétrole ont du cédé (cad vendre, en utilisant souvent la "book value"/Valeur comptable, je crois) leur part des exploitations pétrolière à l'Etat du Vénézuela. En d'autre terme: Les champs pétroliers ont été nationaliser.
Il a aussi nationaliser d'autre secteurs (télécommunication, électricité, banques, etc) et instaurer plusieurs autre politiques positive pour son peuple.
Bon, apparemment tu ne comprends pas l'espagnol, contrairement à ceux dont c'est la langue maternelle. Par exemple, les vénézuéliens comme moi. Fort bien. Excuse-moi d'employer des expressions utilisées comme ponctuation par tout Vénézuélien...
Peux-tu nous donner des sources sur la supposée privatisation puis renationalisation du pétrole au Venezuela ? Des sources valables, bien entendu. D'un autre style que "Il est bien connu" ou encore "Nomade a dit que". Merci d'avance.
PS : je suis très bien placée pour connaitre l'impact bénéfique des politiques mises en place par Chavez au bénéfice des populations les plus pauvres, et je peux t'en parler avec détail. Ça n'autorise pas à réinventer l'histoire du pays pour autant. "L'enfant" à qui tu parles a grandi dans les années suivant la nationalisation du pétrole. Alors quand je te dis que tu racontes n'importe quoi sur ce coup là (pas seulement sur le pétrole, d'ailleurs), je sais un petit peu de quoi je parle. _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Bon, apparemment tu ne comprends pas l'espagnol, contrairement à ceux dont c'est la langue maternelle.
Tu est idiote parce que ca ma pris 30 sec pour traduire tes textes. Donc inutile de me dire ce que *je* n'ai pas compris. Et franchement, je ne rien appris que je ne connaissait pas déjà. Prend ca!
Citation:
Peux-tu nous donner des sources
Pas besoin de source pour cela, c'est bien connu. Google: "oil nationalization chavez". A moins que tu ne sois pas capable d'utiliser google. PM moi alors.
Citation:
PS : je suis très bien placée pour connaitre l'impact bénéfique des politiques mises en place par Chavez au bénéfice des populations les plus pauvres, et je peux t'en parler avec détail.
Bon on est d'accord. Pourquoi on palabre alors? La politique de nationalisation des champs petrolier n'est pas la seule politique de Chavez que je supporte.
Citation:
Ça n'autorise pas à réinventer l'histoire du pays pour autant. "L'enfant" à qui tu parles a grandi dans les années suivant la nationalisation du pétrole. Alors quand je te dis que tu racontes n'importe quoi sur ce coup là (pas seulement sur le pétrole, d'ailleurs), je sais un petit peu de quoi je parle.
C'est facile a comprendre me il me semble. Ils ont ete nationaliser, privatiser (de-nationaliser) et re-nationaliser par Chavez. Si tu comprends pas cela, je ne sais pas quoi te dire.
Il a aussi nationaliser plusieurs autre secteurs d'utilité publique comme j'ai mentionner dans le post précédant. Je parle du pétrole parce que plusieurs pays Africains devrait le faire aussi.
Si tu aimes Chavez toi aussi, alors on est du meme côté. Je ne sais pas pourquoi tu veux me faire dire, on dire aux gens qui lisent ce site, que Chavez n'a pas nationaliser les exploitations petrolière, mais enfin...
Le fait que tu as grandit au Venezuela ne veux rien dire. Il y a des idiots, ou des gens mal informés, partout. En Afrique, au Venezuela et partout ailleurs. Je présume que Ben Ali et Mubarak, on grandit dans leur pays respectif. Je sais que plusieurs membres de l’élite du Venezuela n'est pas partisan de Chavez. Tant pis pour eux.
Un autre président que j'aime bien en Amerique du Sud est Morales. Le premier président autochtone de la Bolivie (si ce n'est de l'amerique du Sud tout entière). Encore une fois c'est ses politiques (programme) et actions que j'apprécie.
Bon, apparemment tu ne comprends pas l'espagnol, contrairement à ceux dont c'est la langue maternelle.
Tu est idiote parce que ca ma pris 30 sec pour traduire tes textes. Donc inutile de me dire ce que *je* n'ai pas compris. Et franchement, je ne rien appris que je ne connaissait pas déjà. Prend ca!
Niveau Maternelle 1ère ou 2ème année ?
Nomade a écrit:
Citation:
Peux-tu nous donner des sources
Pas besoin de source pour cela, c'est bien connu. Google: "oil nationalization chavez". A moins que tu ne sois pas capable d'utiliser google. PM moi alors.
OK. D'accord. Pas besoin de sources, il suffit de te croire. Anyway...
Nomade a écrit:
Citation:
PS : je suis très bien placée pour connaitre l'impact bénéfique des politiques mises en place par Chavez au bénéfice des populations les plus pauvres, et je peux t'en parler avec détail.
Bon on est d'accord. Pourquoi on palabre alors? La politique de nationalisation des champs petrolier n'est pas la seule politique de Chavez que je supporte.
Nomade a écrit:
Citation:
Ça n'autorise pas à réinventer l'histoire du pays pour autant. "L'enfant" à qui tu parles a grandi dans les années suivant la nationalisation du pétrole. Alors quand je te dis que tu racontes n'importe quoi sur ce coup là (pas seulement sur le pétrole, d'ailleurs), je sais un petit peu de quoi je parle.
C'est facile a comprendre me il me semble. Ils ont ete nationaliser, privatiser (de-nationaliser) et re-nationaliser par Chavez. Si tu comprends pas cela, je ne sais pas quoi te dire.
OK. D'accord. C'est vrai parce que Nomade l'a dit. Whatever...
Nomade a écrit:
Il a aussi nationaliser plusieurs autre secteurs d'utilité publique comme j'ai mentionner dans le post précédant. Je parle du pétrole parce que plusieurs pays Africains devrait le faire aussi.
Si tu aimes Chavez toi aussi, alors on est du meme côté. Je ne sais pas pourquoi tu veux me faire dire, on dire aux gens qui lisent ce site, que Chavez n'a pas nationaliser les exploitations petrolière, mais enfin...
Le fait que tu as grandit au Venezuela ne veux rien dire. Il y a des idiots, ou des gens mal informés, partout. En Afrique, au Venezuela et partout ailleurs. Je présume que Ben Ali et Mubarak, on grandit dans leur pays respectif. Je sais que plusieurs membres de l’élite du Venezuela n'est pas partisan de Chavez. Tant pis pour eux.
OK. Je suis idiote et mal informée, et toi tu es intelligent et tu t'informes sans sources.
Whatever... J'ai vraiment beaucoup appris grâce à toi
Allez, fin de la digression sur ce topic. Je laisse la place aux Docteurs en information sans sources _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
OK. Je suis idiote et mal informée, et toi tu es intelligent et tu t'informes sans sources.
Je savais que tu botterais en touche au lieu de toucher l’argumentation.
Je ne veux pas de traiter d'idiote, mais quand je prend la peine de donner des liens sur google (comme si tu serais une idiote) et que tu beugle encore pour des sources. Que puis-je dire? J'ai même mis des liens (un peu a la blague franchement car tout monde sur ce forum sait comment utiliser google).
En tout cas, si tu aimes Chavez et que tu supportes ses actions et son programme (qui inclus plusieurs nationalisations incluant peut être même le pétrole d’après moi); on est du même côté. Je crois sincèrement que l'Afrique bénéficierais beaucoup d'avoir des leaders de sa trempe.
Parce que c'est bien beau de s’être débarrasser des pantins des gouvernements occidentaux (principalement la Français et Américains) comme Ben Ali et Mubarak mais encore il faut savoir un peu ce qu'on l'on recherche sur le plan des politiques et du programme électorale. Des leaders qui n'ont pas peur de briser le statut quo et d'avancer les intérêts de leur pays et l'émancipation économique des Africains. Parfois, malgré la mauvaise presse des agences internationales. Même Lumumba était décrier comme un communiste méchant par la presse internationale. En fait, il est même possible avec le jeu d'influence et les tractations de coulisse que le même genre de leader prennent le pouvoir dans ces pays. Donc le peuple dans ces pays doit être au aguets.
Voici quelque photo de Sarkozy avec ses bon amis pour la postérité:
Pour Tsvangirai, un soulèvement à la tunisienne peut arriver au Zimbabwe
Une chose est frappante c'est le naturel avec lequel on reconnait aux populations tunisiennes et égyptiennes une aspiration à la liberté, à la démocratie et à la justice sociale. Qualités totalement déniées en d'autres débats au peuple du Zimbabwé ou à d'autres peuples d'Afrique noire.
On voit qu'au Yemen, un autocrate fait la concession de ne pas se représenter à la fin de son mandat actuel. ça bouge en Jordanie et même en Syrie. Au Koweit, le pouvoir est en train d'acheter la paix sociale.
mais au Zimbabwé, non ça n'existe pas. Si les gens aspirent au changement c'est parcequ'ils sont manipulés en sous main. Les aspirations légitimes des populations à une autre vie sont totalement noyées sous d'autres considérations.
Si tel est le souhait de la population zimbabwéenne, alors je leur souhaite aussi de faire leur révolution de jasmin.
Avec la quantité de morts qu'a coûté la Révolution Tunisienne, continuer à parler de "révolution du jasmin" parait quand même assez indécent. Enfin bref, pour les amateurs de clichés...
Par contre, le journaliste semble nettement moins obsédé par le Zimbabwe, qu'il ne mentionne qu'en passant, et davantage par d'autres pays africains tels que le Gabon, le Sénégal, la RDC ou la Côte d'Ivoire...
Citation:
In search of an African revolution
International media is following protests across the 'Arab world' but ignoring those in Africa.
Azad Essa Last Modified: 21 Feb 2011 16:24 GMT
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Must a revolt be filmed and photographed to succeed? [EPA]
Demonstrations are continuing across the Middle East, interrupted only by the call for prayer when protesters fall to their knees on cheap carpets and straw mats and the riot police take a tea break. Egypt, in particular, with its scenes of unrelenting protesters staying put in Tahrir Square, playing guitars, singing, treating the injured and generally making Gandhi’s famous salt march of the 1940s look like an act of terror, captured the imagination of an international media and audience more familiar with the stereotype of Muslim youth blowing themselves and others up.
A non-violent revolution was turning the nation full circle, much to the admiration of the rest of the world.
"I think Egypt's cultural significance and massive population were very important factors in ensuring media coverage," says Ethan Zuckerman, the co-founder of Global Voices, an international community of online activists.
"International audiences know at least a few facts about Egypt, which makes it easier for them to connect to news there," he says, drawing a comparison with Bahrain, a country Zuckerman says few Americans would be able to locate on a map.
Zuckerman also believes that media organisations were in part motivated by a "sense of guilt" over their failure to effectively cover the Tunisian revolution and were, therefore, playing "catch up" in Egypt.
"Popular revolutions make for great TV," he adds. "The imagery from Tahrir square in particular was very powerful and led to a story that was easy for global media to cover closely."
The African Egypt versus the Arab Egypt
Egypt was suddenly a sexy topic. But, despite the fact that the rich banks of the Nile are sourced from central Africa, the world looked upon the uprising in Egypt solely as a Middle Eastern issue and commentators scrambled to predict what it would mean for the rest of the Arab world and, of course, Israel. Few seemed to care that Egypt was also part of Africa, a continent with a billion people, most living under despotic regimes and suffering economic strife and political suppression just like their Egyptian neighbours.
"Egypt is in Africa. We should not fool about with the attempts of the North to segregate the countries of North Africa from the rest of the continent," says Firoze Manji, the editor of Pambazuka Online, an advocacy website for social justice in Africa. "Their histories have been intertwined for millennia. Some Egyptians may not feel they are Africans, but that is neither here nor there. They are part of the heritage of the continent."
And, just like much of the rest of the world, Africans watched events unfold in Cairo with great interest. "There is little doubt that people [in Africa] are watching with enthusiasm what is going on in the Middle East, and drawing inspiration from that for their own struggles," says Manji.
He argues that globalisation and the accompanying economic liberalisation has created circumstances in which the people of the global South share very similar experiences: "Increasing pauperisation, growing unemployment, declining power to hold their governments to account, declining income from agricultural production, increasing accumulation by dispossession - something that is growing on a vast scale - and increasing willingness of governments to comply with the political and economic wishes of the North.
"In that sense, people in Africa recognise the experiences of citizens in the Middle East. There is enormous potential for solidarity to grow out from that. In any case, where does Africa end and the Middle East begin?"
Rallying cry
The ‘trouble’ that started in Tunisia (another African country) when street vendor Mohamed Bouzazi’s self-immolation articulated the frustrations of a nation spread to Algeria (yes, another African country), Yemen and Bahrain just as Hosni Mubarak made himself comfortable at a Sharm el Sheik spa.
Meanwhile, in 'darkest Africa', far away from the media cameras, reports surfaced of political unrest in a West African country called Gabon. With little geo-political importance, news organisations seem largely oblivious to the drama that began unfolding on January 29, when the opposition protested against Ali Bhongo Odhimba’s government, whom they accuse of hijacking recent elections. The demonstrators demanded free elections and the security forces duly stepped in to lay those ambitions to rest. The clashes between protesters and police that followed show few signs of relenting.
"The events in Tunisia and Egypt have become, within Africa, a rallying cry for any number of opposition leaders, everyday people harbouring grievances and political opportunists looking to liken their country's regimes to those of Ben Ali or Hosni Mubarak," says Drew Hinshaw, an American journalist based in West Africa. "In some cases that comparison is outrageous, but in all too many it is more than fair.
"Look at Gabon, a tragically under-developed oil exporter whose GDP per capita is more than twice that of Egypt's but whose people are living on wages that make Egypt look like the land of full employment.
"The Bhongo family has run that country for four decades, since before Mubarak ran nothing larger than an air force base, and yet they're still there. You can understand why the country's opposition is calling for new rounds of Egypt-like protests after seeing what Egypt and Tunisia were able to achieve."
Elsewhere on the continent protests have broken out in Khartoum, Sudan where students held Egypt-inspired demonstrations against proposed cuts to subsidies on petroleum products and sugar. Following the protests there on January 30, CPJ reported that staff from the weekly Al-Midan were arrested for covering the event.
Ethiopian media have also reported that police there detained the well-known journalist Eskinder Nega for "attempts to incite" Egypt-style protests. In Cameroon, the Social Democratic Front Party has said that the country might experience an uprising similar to those in North Africa if the government does not slash food prices.
"There are lots of Africans too who are young, unemployed, who see very few prospects for their future in countries ruled by the same old political elite that have ruled for 25 or 30 or 35 years," says CSM Africa bureau chief Scott Baldauf.
"I think all the same issues in Egypt are also present in other countries. You have leaders who have hung onto power for decades and who think the country can only function if they are in charge. A young Zimbabwean would understand the frustration of a young Egyptian."
Divide and rule
Sure, the continent is vast and acts of dissent and their subsequent suppression are the bread and butter of some oppressive African states. But just as self-immolation was not new in Tunisia, discontentment and rising restlessness is not alien to Africans. In the past three years, there been violent service delivery protests in South Africa and food riots in Cameroon, Madagascar, Mozambique and Senegal.
But whether the simmering discontent in Africa will result in protests on the scale of those in Egypt remains to be seen.
"All the same dry wood of bad governance is stacked in many African countries, waiting for a match to set it alight," says Baldauf. "But it takes leadership. It takes civil society organisation," something the CSM Africa bureau chief fears countries south of the Sahara do not have at the same levels as their North African neighbours.
Emmanuel Kisiangani, a senior researcher at the African Conflict Prevention Programme (ACCP) at the Institute of Security Studies (ISS) in South Africa, believes the difference in the success levels of protests in North and sub-Saharan Africa can be attributed in part to the ethnic make-up of the respective regions.
"In most of the countries that have had fairly 'successful riots' the societies are fairly homogeneous compared to sub-Saharan Africa where there are a multiplicity of ethnic groups that are themselves very polarised. In sub-Saharan Africa, where governments have been able to divide people along ethnic-political lines, it becomes easier to hijack an uprising because of ethnic differences, unlike in North Africa."
'Where is Anderson Cooper?'
Egypt and Tunisia may have been the catalysts for demonstrations across the Arab world, but will those ripples spread into the rest of Africa as well and, if they do, will the international media and its audience even notice?
"What the continent lacks is media coverage," says Hinshaw. "There's no powerhouse media for the region like Al Jazeera, while European and American media routinely reduce a conflict like [that in] Ivory Coast or Eastern Congo to a one-sentence news blurb at the bottom of the screen."
Hinshaw is particularly troubled by the failure of the international media to pay due attention to events in Ivory Coast, where the UN estimates that at least 300 people have died and the opposition puts the figure at 500.
"With due deference to the bravery of the Egyptian demonstrators, protesters who gathered this weekend in Abidjan [in Ivory Coast] aren't up against a military that safeguards them - it shoots at them.
"The country's economy has been coughing up blood since November, with banks shutting by the day, businesses closing by the hour and thousands of families fleeing their homes," he continues. "And in all of this where is Anderson Cooper? Where is Nicolas Kristof? Why is Bahrain a front page news story while Ivory Coast is something buried at the bottom of the news stack?"
The journalist is equally as disappointed in world leaders. "This Friday, Barack Obama publicly condemned the use of violence in Bahrain, Yemen and Libya. When was the last time you saw Obama come out and make a statement on Ivory Coast? Or Eastern Congo? Or Djibouti, where 20,000 people protested this weekend according to the opposition?
"The problem is that most American media compulsively ignore everything south of the Sahara and north of Johannesburg. A demonstration has to be filmed, photographed, streamed live into the offices of foreign leaders to achieve everything Egypt's achieved."
Nanjala, a political analyst at the University of Oxford, suggests this journalistic shortcoming stems from journalists' tendency "to favour explanations that fit the whole 'failing Africa' narrative".
Filling a void
So with traditional media seemingly failing Africa, will social media fill the void?
Much has already been written about the plethora of social media networks that both helped engineer protests and, crucially, amplified them across cyber-space. Online-activists, sitting behind fibre optic cables and flat screens, collated and disseminated updates, photographs and video and played the role of subversive hero from the comfort of their homes. Of course, not all Tweets or Facebook uploads came from pyjama-clad revolutionaries far from the scene of the action - an internet-savvy generation of Egyptians was also able to keep the world updated with information from the ground.
"It's not clear to me that social media played a massive role in organising protests," says Zuckerman. "[But] I do think it played a critical role in helping expose those protests to a global audience, particularly in Tunisia, where the media environment was so constrained."
So, could the same thing happen in Africa?
"I think it's important to keep in mind that African youth are far more plugged in than most people realise. The spread in mobile phones has made it possible for people to connect to applications like Facebook or Twitter on their telephones," says Nanjala, adding: "At the same time, I think most analysts are overstating the influence of social media on the protests.
"The most significant political movements in Africa and in other places have occurred independently of social media - the struggles for independence, the struggles against apartheid and racism in Southern Africa. Where people need or desire to be organised they will do independently of the technology around them."
Baldauf concurs: "In every country you see greater and greater access to the internet and greater access to cell phone networks. I remember getting stuck on a muddy road in Eastern Congo, out where the FDLR [Democratic Forces for the Liberation of Rwanda] controls the mining industry. We had to stay the night in a village, the guests of a lovely old man in his mud hut. It was [at] the end of the world, but to get a phone call off to my wife and my editor, I just had to walk out of the hut and use my cell phone."
An important year
2011 is an important year for Africa. Elections are scheduled in more than 20 countries across the continent, including Zimbabwe and Nigeria.
But as food prices continue to rise and economic hardship tightens its grip on the region, it is plausible to imagine Africans revolting and using means other than the often meaningless ballot box to remove their leaders.
"What people want is the democratisation of society, of production, of the economy, and indeed all aspects of life," says Manji. "What they are being offered instead is the ballot box."
But, Manji adds: "Elections don't address the fundamental problems that people face. Elections on their own do nothing to enable ordinary people to be able to determine their own destiny. "
This, according to Kisiangani, is because "the process of democratisation in many African countries seems more illusory than fundamental".
Gabon, Zimbabwe, even Ethiopia may never have the online reach enjoyed by Egyptians, and the scale of solidarity through linguistic and cultural symmetry may not allow their calls to reach the same number of internet users. But this does not mean that a similar desire for change is not brewing, nor that the traditional media and online community are justified in ignoring it.
Screens were put up in Tahrir Square broadcasting Al Jazeera’s coverage of the protests back to the protesters. It is difficult to qualify the role of social media in the popular uprisings gaining momentum across the Arab world, but it is even more difficult to quantify the effect of the perception of being ignored, of not being watched, discussed and, well, retweeted to the throngs of others needing to be heard.
Ignoring the developments in Africa is to miss the half the story.
"The protests have created the 'hope' that ordinary people can define their political destiny," says Kisiangani. "The uprisings ... are making people on the continent become conscious about their abilities to define their political destinies."
_________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Mondialisation.ca, Le 19 février 2011
L'aut'journal info
Par leurs soulèvements, les Tunisiens et les Égyptiens viennent de chasser du pouvoir les dictateurs qui les avaient opprimés pendant des décennies. Il s’agit d’un exemple patent qui montre combien il est impossible d’étouffer indéfiniment les aspirations de liberté, de justice sociale et de démocratie d’un peuple. Cependant, la question reste de savoir si les dictateurs de ce monde sont capables d’assimiler cette leçon.
Prenons le cas du Rwanda. Le jour même où Hosni Moubarak quittait le pouvoir, le régime rwandais condamnait à quatre ans d’emprisonnement l’opposant Me Bernard Ntaganda, une peine qui fait dire à Human Rights Watch que le système judiciaire rwandais est utilisé pour persécuter les opposants et intimider le public.
Cette condamnation suivait de près celle de deux femmes journalistes, Saidati Mukakibibi et Agnès Nkusi Uwimana, à de lourdes peines d’emprisonnement de sept et dix-sept ans pour avoir critiqué le dictateur Paul Kagame dans la période préélectorale.
Rappelons que ce dernier s’est fait réélire le 9 août 2010 pour un deuxième mandat de sept ans avec un score stalinien de 93 %. Rappelons aussi que, pendant la période préélectorale, une trentaine de journaux indépendants ont été fermés, que le journaliste Jean Léonard Rugambage a été assassiné et que le vice-président du Parti démocratique vert a été tué et son corps quasi décapité.
Bref, les dirigeants des partis d’opposition rwandais sont presque tous actuellement en exil ou en prison. L'arrestation de l'opposante Victoire Ingabire, le climat de terreur, les meurtres et les attentats politiques ont jeté le discrédit sur ces élections.
Dans le classement mondial 2010 de liberté de la presse effectué par Reporters sans frontière, le Rwanda figure parmi les 10 pays les plus grands prédateurs de la presse.
Comme l’on voit bien, la contestation qui a emporté les dictateurs tunisien et égyptien et qui s’étend désormais partout dans les pays arabes pourrait trouver matière à contagion ailleurs dans le monde.
Elle ne devrait pas non plus préoccuper uniquement les dictateurs. Elle interpelle aussi les puissances occidentales qui, malgré de beaux discours sur les droits de la personne et la démocratie, soutiennent fermement les régimes répressifs et liberticides, soi-disant au nom de la stabilité.
Autant Ben Ali et Moubarak étaient fortement soutenus par l’occident, autant Paul Kagame est soutenu par les grandes capitales occidentales, principalement Londres et Washington, qui financent la moitié du budget de son gouvernement et sa machine de répression.
Un aspect particulièrement nuisible des appuis inconditionnels accordés aux régimes dictatoriaux est qu’ils donnent le message selon lequel l’Occident est uniquement préoccupé par la stabilité, même lorsque celle-ci est obtenue au prix de la violation des droits civils et démocratiques.
Par ce comportement, les puissances occidentales introduisent une distorsion dans les incitatifs auxquels répondent les dictateurs et l’aide étrangère est vite transformée en financement de l’oppression.
Dans le cas du Rwanda, malgré les multiples sonnettes d’alarme tirées par les organisations telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters Sans Frontière, les puissances occidentales ne semblent pas exercer de pression particulière sur le régime de Kigali pour qu’il arrête la persécution des opposants et des journalistes.
Ces puissances ne se montrent pas non plus pressées à donner une suite appropriée au rapport Mapping des Nations-Unies qui établit que l’armée de Kagame a commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et possiblement un génocide sur les réfugiés Hutu dans ses guerres au Congo dont le bilan dépasse 5 millions de victimes.
Dans un tel contexte, rien d’étonnant que le dictateur Kagame affecte 10 % de l’aide au développement à l’entretien de ses lourds organes de sécurité, alors que le Rwanda se trouve parmi les 20 derniers pays au monde dans le classement de l’indice de développement humain de 2010 (qui fait la synthèse des indicateurs d’espérance de vie, de niveau de revenu et de niveau d’études).
L’argument de stabilité à n’importe quel prix, longtemps présenté pour appuyer des dictatures, vient de montrer sa faille dans l’effondrement brusque des régimes Ben Ali et Moubarak au grand dam de leurs alliés.
Le monde devrait désormais comprendre que la seule stabilité qui vaille la peine d’être défendue est celle qui émerge des institutions démocratiques et répond aux profondes aspirations de tous les citoyens. Comme l’a si bien dit le président américain Barack Obama à Accra (Ghana) le 11 juillet 2009, l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais plutôt d’institutions fortes.
Puisse les États-Unis et les autres puissances occidentales œuvrer dès à présent en faveur de l’établissement de telles institutions et le vent du changement maghrébin balayer aussi l’Afrique sub-saharienne, et particulièrement le Rwanda.
_________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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