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Le Loango, le Kakongo et le Ngoyo au XVIIIè s

 
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Marvel
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MessagePosté le: Sam 19 Nov 2005 11:43    Sujet du message: Le Loango, le Kakongo et le Ngoyo au XVIIIè s Répondre en citant

J’ai choisi de vous présenter la vie et le caractère institutionnel de 3 petits royaumes africains dans la seconde moitié du XVIIIè siècle: le Loango, le Kakongo et le Ngoyo. Ils furent tous jadis des provinces du royaume Kongo qui face à l’affaiblissement progressif de celui-ci ont gagné petit à petit plus d’autonomie, puis leur vassalité et enfin leur indépendance. Pourquoi ces trois là ? C’est parce que c’est de ceux-ci dont je suis originaire. Sans trop savoir en réalité si c’est plus Loango, Ngoyo ou Kakongo puisque les frontières des uns et des autres, vont se confondre au fil de l’histoire.
La période choisie est celle de la seconde moitié du XVIIIè siècle simplement parce que celle où l’indépendance et l’autonomie de ces pays était acquise. 50 ans plus tôt l’influence Kongo était trop forte, 50 ans plus tard les esclavagistes avaient déjà trop rongés ces territoires comme de l’emmental (pour rappel le gruyère souvent utilisé dans cette expression n’est pas poreux). Il existe une bonne centaine de livres écrits sur ces territoires au cours de cette période. Après examen, ma préférence va sur « Histoire du Loango, Kakongo et autres royaumes d’Afrique » de l’abbé Proyart, édité pour la première fois en 1776. A cause de la précision, du sens de l’analyse, et de la plus grande concordance de ces témoignages avec ma culture et mes enquêtes personnelles auprès des descendants de ces royaumes.

Pour nous situer, le Loango se trouve au bord de l’Atlantique, au nord du fleuve Congo. Il est le plus grand et le plus achevé de ces royaumes. C’est actuellement la région de Pointe Noire au Congo-Brazzaville. Sa capitale est Boali. L’abbé Clément, un missionnaire de cette époque auteur de la « Toponymie en Afrique » (un chef d’œuvre pour connaître les erreurs de dénomination que nous avons subi) , précise que les français ont pris l’habitude d’appeler cette ville « Loango » du nom du royaume même à cause de l’extrême centralisation du système administratif du pays. Il est vrai qu’en langue loango, boala signifie la ville ou siège. Est-il possible que « Boala-Loango » ait été le vrai nom de cette localité, signifiant le Siège de Loango ? La question peut se poser quand on sait que ces royaumes avaient coutume de mimer leur ancien colon, le Kongo, dont la capitale s’appelait justement Mbanza-Kongo qui signifie siège du Kongo.

Le royaume de Kakongo est souvent nommé par les français Malimbe qui n’est en réalité que son port. Plus à l’intérieur des terres, il est d’une importance capitale dans la spiritualité kongo parce que ce peuple estime que c’est là que Mavungu, la déesse aux 9 saints, a enfanté les 9 enfants qui allaient donner les 9 provinces et les 9 clans Kongo. C’est le siège de l’âme Kongo, de sa culture et de son histoire avant toute diffusion. A noter que Mavungu peut avoir d’autres noms selon les ethnies. Mais l’idée matriarcale des origines est la même.

Et enfin le royaume de Ngoïo, le plus jeune des trois, qui se situe juste au sud de Loango correspond à l’actuel Cabinda. En fait Kabinde était le nom de sa ville côtière où l’activité principale était l’extraction du sel des eaux de mer. Ka binde signifie pays du sel. Mais les occidentaux nommèrent tout le pays ainsi. Comme si les anglais appelaient la France Calais parce que c’est la porte d’entrée en France. Mais d’autres géographes de l’époque appelaient l'est de ce pays Ma-Yomba, qui signifie en réalité le roi de Yomba (comme Ma Loango signifie Roi de Loango). Or le Yomba n’est pas un pays, mais la forêt qui est dans la zone, où vivaient des peuples sauvages (moins avancés que leurs voisins) et des repris de justice fugitifs qui passaient pour gibier d’esclavage.

Ces habitants du Yomba se définissent aujourd’hui comme l’ethnie « (ba)yombé » et sont, jusqu’en ce jour, très méprisés par leurs voisins "autres-kongos". Ils représentent la sous-classe la plus exécrable parmi les peuples kongos (et loango compris) mais sans que plus personne ne se souvienne pourquoi ce mépris. Pourtant les bayombés ne sont pas si méchants ou si arriérés que l’on veut bien le dire. Et même pas violent ou ayant des mœurs dépravés. Je dirai même que c’est le contraire, parce qu’ils sont le peuple le plus docile et le plus habile dans l’art de tous les peuples Kongo. Les hommes comme les femmes passent leur temps à sculpter, décorer, embellir… Regardez simplement leurs ustensiles de cuisine, les paniers, le styles de tresse des nattes à langer ce sont des chef d’œuvres extraordinaires. On a peur de taper sur un tam-tam Yombé tellement qu’il ressemble à une pièce de musée. Et la musique Yombé ! quel délice. Vous en connaissez la cuisine ? Demandez les nouvelles du bitoto : un ragoût de 8 viandes boullies avec des bananes, des ignames et du manioc. Tout le génie du plat réside dans la connaissance des instants exact où il faut plonger tel ou tel ingrédient selon les temps de cuisson ou de dégagement des arômes attendus de chacun, sans que rien dans la marmite ne soit trop ou pas assez cuit. Vous vous en mordrez les doigts. Je ne suis pas Yombé rassurez-vous, mais c’est un peuple d’une culture extraordinaire de finesse. Je tenais à leur rendre hommage.

Ce qui est intéressant avec ces toponymies et ces images c’est de voir comment les actuels États africains ont gardé ces dénominations erronées sans que grand monde ne se souvienne encore des vrais noms ou raisons.

Ps: Mais attention, il a existé par la suite vers la milieu du XIXè siècle un vrai royaume yomba avec des institutions, mais il fut vite détruit par la colonisation.

A suivre...
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MessagePosté le: Sam 19 Nov 2005 16:15    Sujet du message: Répondre en citant

LES CONDITIONS ALIMENTAIRES.

Dans le livre de l’abbé Proyart il est intéressant de noter que depuis 1776 la cuisine kongo n’a pratiquement pas changé. Il note la forte appétence pour les plats à la sauce d’arachide et à la pulpe de noix de palme. Il décrit sans faute ce qui s’appelle actuellement le 3 pièce au Congo, c’est à dire des plats qui associent un poisson séché (ou parfois une viande), de la sauce arachide ou palme, et un légume ou une feuille finement coupée. L’importance du piment n’est pas reste, ni celui du manioc, dont la préparation en chikwangue n’a pas changé depuis.
Dans ces royaumes ce sont les femmes qui vont au champ où elles cultivent principalement le manioc qui ne nécessite pas grand soin pour être produit. C’est le pain du peuple. Les riches préfèrent la banane plantain pour accompagner leurs repas. Mais la nourriture y est si abondante que, précise un missionnaire, il n’y a point de mendiant dans le pays. La fortune et la misère alimentaire se mesure dans le choix des mets, car les riches peuvent acheter ce qui est difficile à produire soi-même. Toutefois, des famines sévères pouvaient traverser ces pays sans culture de provision, tous les 15 ou 20 ans, quand une faible pluviosité croisait une période de guerre.

Fait troublant dans le commentaire d’un missionnaire, les guerres les plus longues étaient consécutives à chaque crise de succession du roi, plutôt que les razzias esclavagistes qui bien que brutale, étaient généralement brèves et ne touchaient que la campagne et les périphéries des royaumes. Nous y reviendrons.

Après le manioc, l’arachide est sans doute la seconde culture du pays. On y cultivaient aussi de la pomme de terre, appelée « mbala mputu » littéralement patate d’Europe qui selon les missionnaires avait meilleur goût que la pomme de terre européenne.Mais les africains préféraient de loin d’autres patates, toutes d’origine américaine selon les missionnaires mais que les autochtones affirmaient avoir toujours eu. Il s’agit des patates douces et du tarot. Il se cultivait aussi beaucoup de tabac, de l’igname, des haricots, du piment, de la tomate, des épinards, du chou, de la chicorée, de l’oseille, du maïs, du basilique, du chiendent (pour les tisanes)etc… La plupart des plantes poussaient quasi-naturellement et pouvaient se récolter 4 à 6 fois dans l’année.

Le palmier à huile est l’arbre que préféraient ces gens pour son utilité. On tire de son fruit la pulpe et l’huile pour la cuisine, et de son amande on en extrait une autre huile pour les soins corporels et les cheveux. Quant à ses feuilles, elles ont une multitude de fonctions allant de la couche, à la toiture. Sa sève est l’alcool le plus répondu du pays. Mais déjà, en cette époque, les riches préféraient le whisky et autres eaux-de-vie bon marchés apportés par les esclavagistes. Et pour en avoir, il fallait des esclaves… Le palmier pousse sauvagement un peu partout et nul ne l’a jamais cultivé.
Proyart affirme que le cocotier n’est pas d’origine locale. Les autochtones l’appelaient eux-mêmes « mbanga-mputu »(noyau d’Europe, à savoir que Mputu est utilisé quand ce sont les blancs qui l’on apporté la chose).
Pour ce qui est des fruits, aucun arbre de ne se cultive. Le bananier pousse sauvagement, et un plan de bananier ne s’épuise jamais : quand meurt un pied, trois autres poussent naturellement autour. Avec les fibres de son tronc, les indigènes fabriquaient des solides cordages qu’ils utilisaient pour différents travaux, notamment les filets de pêche, qui sont aussi robustes que des filets de chanvre.
Mes ancêtres aiment la papaye, les oranges, les citrons (qu’ils mangent crus et salés), les ananas, la canne à sucre, les mangues, les avocats, et une multitude de fruits locaux jamais nommés en occident que par des appellations scientifiques.

La cola (kazu en langue locale) est également très prisée.

Si les femmes sont aux champs, les hommes font la chasse et la pêche. La chasse n’est pas un loisir, mais nécessite de l’intelligence, de l’expérience et énormément de courage face à des dangers certains. Les aventures de chasse alimentent l’essentiels de contes et des sobriquets de bravoure. Le poisson frais est consommé le jour même de la pêche, donc en très petite quantité. Le reste est fumé, ou séché et salé.
Contrairement à la légende ce ne sont pas les portugais qui ont introduit cette méthode de conservation du poisson avec la morue. La « bacaliau » portugais, s’appelait déjà « munsambu » chez les Kongo où il était prisé.

On élève aussi quelques animaux domestiques, comme les cochons, les chèvres (qui ne donnent pas de lait, denrée inconnue), des moutons et des volailles. Les gens de là bas ne mangeaient pas les œufs. Quand un missionnaire en voulait, on lui vendait l’œuf au pris d’un poulet entier avec l’argument « ce n’est pas ma faute si tu n’es pas patient ». Les buffles (Mpakasa) sont tous à l’état sauvage et constituent un des animaux les plus dangereux de la chasse.
Il y’a des chevaux sauvages qui errent dans les savanes. Selon la tradition, c’est le roi du Portugal qui en offrit à son homologue du Kongo, qui après en avoir mangé un, déçu du goût, libéra les autres dans la nature.

Il y’a aussi des chiens et des chats domestiques. Certains peuples mangent du chat, mais aucun ne mange du chien. Il n’y a pas de lapin disent les commentateurs. Ni de lièvres ajoutent-ils, ce qui est faux dans ce second cas.
L’ivoire des Loango est le plus recherchée pour sa blancheur et sa finesse, mais les loango ne s’en approprient que sur les éléphants morts naturellement.
Les denrées alimentaires sont assez abondantes, et la nature extrêmement généreuse. Les peuples kongo sont parmi les rares au monde, Afrique compris, à ne jamais avoir connu la charrue. Pas besoin d’agriculture intensive ou de forcer la nature.
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MessagePosté le: Sam 19 Nov 2005 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

SOCIÉTÉ

La société Loango/Kakongo/Ngoyo est très paisible avec des mœurs doux. Il n’en viennent presque jamais aux mains. La plupart des délits concernent le vol, l’adultère et les conflits de voisinage. Le père est chef de famille et chef du premier tribunal. Les épouses et les enfants s’en remettent à son jugement, et il ne viendrait à personne à l’idée de contester ses décisions.
Pour les crimes plus sérieux on les juges par le chef de famille si au sein de la famille, puis en recours c’est celui du village (ou en première instance si ce n’est dans la même famille), puis le gouverneur (parfois il y’a un canton entre les deux), et enfin le roi. On y reviendra.

La notion de métier est très restreinte. Nganga signifie savant, maître dans une science. Un Nganga Nzambi est un prêtre, Nganga mayela est savant des choses de la nature, du calcul, Nganga Nkissi est un guérisseur…etc. Ceci sont des métiers souvent hériditaires. Les charpentiers, les tanneurs, les tisserands, les forgerons… forment un autre corps de métier. Le reste de la population, soit plus de 90% est au chômage. Non, je rigole. Ils n’exercent pas un métier précis, mais sont un peu tout selon les besoins du moment ou pour aider quelqu’un. Ils chassent, pêchent, construisent des maisons, des ponts, abattent un arbre qui dérange (mais c’est rare), fabrique des outils divers après avoir acheté l’essentiel chez le forgeron, il faut commerce avec d’autres localité, notamment pour se procurer du sel, des tissus ou des fruits.
Un missionnaire écrira :

Citation:
Ayant pour principe de se borner au nécessaire, pour les connaissances comme pour les besoins de la vie, tous vivent à l’égard de l’histoire dans cette indifférence des habitants de nos campagnes qui ne savent plus ce qui s’est passé en France sous le règne de Louis le Grand, qu’au temps de Jules César. Si on leur demande pourquoi ils ne conservent pas le souvenir de ce qu’ont fait leur pères, il répondent qu’il importe peu de savoir comment ont vécu les morts. L’essentiel est que les vivants soient gens de bien. Selon le même principe, il ne comptent point le nombre de leurs années. Ce serait disent-ils s’encombrer la tête de choses inutiles, puisque le savoir n’empêche pas de mourir, ni ne donne aucune indication sur le terme de la vie. Ils envisage la mort comme un principe vers lequel on avance les yeux bandés, en sorte qu’il ne sert à rien de compter les pas puisqu’on ne saurait ni apercevoir quand on approche du dernier, ni éviter le gouffre. Ce n’est pas mal excusé l’ignorance et la paresse.


La vie est rythmée par des champs. On y chante tout le temps, pour toutes les occasions et sans occasion. Il n’y a pas de chanteurs professionnels, bien que certains soient plus réputés que d’autres au maniement qui d’un instrument, qui d’une corde vocale exceptionnelle. Les hommes dansent avec les hommes et les femmes avec les femmes. Même si cela se passe dans la même cours. Sauf au Kakongo où plusieurs dansent sont mêlées.

Dans la journée les hommes passe beaucoup de temps à discuter sous l’arbre à palabre. Ils se tiennent en rond sous un feuillage, ceux qui ont récolté du vin de palmier en emmènent, puis s’ouvre la palabre. Celui ouvre la palabre, souvent le plus agé, ou celui qui n’a eu sont droit de réponse la veille, parle un quart d’heure environ sans être interrompu. On l’écoute dans un grand silence, un autre reprend et on l’écoute de même. Jamais on n’interrompt. Mais chaque intervenant a le droit de contredire les sornettes du précédent quand c’est tour de prendre la parole. Cette parole circule en cercle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Tout le monde a qui c’est le tour a le droit de passer son tour mais il ne pourra plus intervenir que lorsque le tour lui reviendra après la rotation générale.
Le système a l’avantage d’éviter les confrontations directes en questions/réponses entre deux participant précis. Il permet aussi de mûrir sa réflexion avant de répondre.

Mais de quoi discutent-ils?

Un missionnaire :

Citation:
A voir le feu qu’ils mettent dans leur déclamation on croirait qu’ils discutent des choses le splus épineuses ou les plus importantes. Et l’on est tout surpris quand on prête l’oreille d’entendre qu’il ne s’agit que d’un méchant pot de terre, d’une plume d’oiseau, ou de quelques observations ridicules et superstitieuses


Notre missionnaire exagère à peine. Le rôle de ses réunions appelés mbongui n’était pas de voter des lois, de juger ou de prendre des décisions importantes, comme on a tendance à le croire, mais simplement de causer, de passer du bon temps avec les copains. C’est l’équivalent de la taverne ou du bar, sauf qu’ici il n’y a pas la notion de commerce dans les réunions, et les débats obéissent à une rigueur parlementaire. Dans un village pouvait se tenir plusieurs « mbongui » de cette espèce, mais la préférence était au mbongui unique parce que c’était souvent l’instant essentiel d’éducation des plus jeunes et de transmission du savoir théorique.

Notre missionnaire de poursuivre :

Citation:
Lorsqu’on assiste à leur conversation sans entendre la langue, on pourrait aussi la prendre aisément pour un jeu. Il y’a chez eux un usage assez singulier et fort bien imaginé pour soutenir l’attention des auditeurs et donner du ressort à des conversations si fades en elles-mêmes.Lorsqu’ils parlent en public ils désignent les nombres par des gestes. Celui par exemple qui veut dire « j’ai vu 6 perroquets et 4 perdrix », indique les chiffres par les doigts et l’assemblée répond en chœur « 6 » ; « 4 » et le discoureur continue. Si quelqu’un paraissait embarrassé ou répondait après les autres, on jugerait qu’il sommeillait ou avait l’esprit ailleurs et il passerait pour impoli.


Les femmes élèvent leurs filles en vivant très proches, et ne se séparent quasiment jamais. Une mère qui accepte le cadeau d’un jeune homme, ou qui lui en fait, suffit pour signifier qu’une négociation de mariage se fait avec une de ses filles. Elle prendra la décision du meilleur époux quasiment seul, sans l’avis du mari qui ne dira absolument rien. Mais la décision finale appartiendra toujours à la fille et son refus n’est généralement pas négociable. Ce qui l’est en revanche, c’est qu’elle choisisse son fiancé. En général, elle va pousser sa mère à choisir celui-là pour elle.
Il n’existe pas d’obligation de se marier vierge. Mais on ne peut pas habiter avec un homme tant qu’on est pas marié.
Un homme peut épouser autant de femmes qu’il veut, mais pour leur apporter viande et poisson nécessaire pour compléter les fruits de leur agriculture, ainsi que les produits de trafics avec les occidentaux dont raffolent d’ailleurs plus les femmes que les hommes, il faut être riche. D’autant que les épouses ne sont mariées par décision du père main par la leur propre, il est donc indispensable que celui qui pense à la polygamie ait les moyens de convaincre. Si non la plupart des femmes préfèrent la monogamie. Mais elles n’ont pas la possibilité d’empêcher le mari d’épouser une ou d’autres femmes.

Le divorce n’existe que pour des raisons extrêmes et il ne peut être accordé que par un autorité supérieure. Chaque épouse réside dans sa propre case avec ses enfants en bas âge et le mari occupe une case à lui seul. Pour ne pas créer de jalousie entre les femmes il n’entretient aucune relation amicale avec ses épouses, et leur rapports sont froids.

. Les habitants de ces royaumes prennent tous les blancs pour comptables les uns pour les autres. De manière qu’un commerçant qui se fait flouer par un blanc, est en droit de le faire payer à son prochain client blanc, car la rapine a été commise par son frère. C’est un caractère des populations de la côte, mais n’est pas celui de ceux de l’intérieur des terres. Moins mercantiles, mais plus désintéressés. Ceux-ci partagent énormément. Lorsqu’ils rendre de chasse ils se doivent de déposer une morceau de leur butin dans autant de case que possible. A des amis, des voisins. L’injure d’avarice est le plus grand qui puisse être. Le plus asocial en tout cas. Ils appelaient les européens des « mains fermées » parce qu’ils ne donnent rien pour rien. Les voyageurs entre dans la première venu, et ils y partageront le repas de leur hôte.

Le salut entre deux égaux, est une génuflexion, puis chacun bas les deux mains en se relevant. Avec un homme ou une femme notablement supérieur, l’inférieur s’incline pour toucher le sol de ses doigts et les portent à la bouche. Le noble ainsi salué répond, qu’il fut prince ou roi, répond en faisant une génuflexion et puis en battant des mains.

à suivre...
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MessagePosté le: Lun 21 Nov 2005 16:51    Sujet du message: Répondre en citant

RÉGIME MATRIMONIAL

Comme toutes les sociétés Kongos, les population de ces trois royaumes ont un régime familial du type matriarcal. Ce sont les femmes qui transmettent le pouvoir, l’héritage, les puissances occultes, l’appartenance à la famille etc… Un enfant appartient à la famille de sa mère. Le père en est le tuteur jusqu’à ce qu’il soit d’un âge responsable et autonome (environ 15 ans). Ainsi, il intègre de plein droit comme homme de la famille de sa mère. A partir de là, son autorité suprême n’est plus son père mais le frère de sa mère. Si elle en a beaucoup, c’est le plus âgé. Il rend un respect à son père géniteur, le sert au besoin comme n’importe quel fils, mais n’est pas invité aux grandes décisions de celui-ci ou de sa famille. Le père s’en remet alors à ses neveux, c’est à dire aux fils de ses sœurs, ou à ses oncles maternels (mais pas aux fils de ceux-ci, qui ne sont plus de sa famille), si non à ses cousins en lignée maternelle. Le fils appelle tout membre de sa famille paternel « père ». Quelque soit son sexe. Des pratiques encore très respectées de nos jours, ou la tante paternelle se fait appeler « papa Pauline » par exemple. Le liens de cousins, cousines, nièces, neveux, oncles, tantes… étant réservés strictement à la famille maternelle.

Le fils n’hérite pas de son père mais de son oncle maternel. Néanmoins, on peut hériter de son frère utérin. Le plus souvent, ce sont les plus âgés qui héritent des plus jeunes. Donc l’oncle avait plus tendance à hériter du neveu que le contraire. De nos jours c’est l’inverse : les neveux guettent les biens de l’oncle.

Mais il existe un cas où les enfants appartiennent à la famille paternelle. C’est lorsque la mère est « esclavage ». L'esclave n'ayant pas de famille c'est la famille du père qui intégre le rejetons de plein droit. Cette pratique est la même lorsque la mère est étrangère. D'où une exogamie très encouragée afin d'augmenter le capital familial de ceux qui ont trop d'hommes dans le clan.
Mais, attention à l’amalgame : un esclave dans ces sociétés n’est pas une personne appartenant à une autre et corvéable à souhait. C’est tout simplement une personne sans droit citoyen (c’est à dire qui ne participe pas à la vie de la cité). Elle doit demander permission pour exercer un métier, pour se marier, pour construire ou changer de case… Elle ne peut pas choisir son champ à cultiver de son propre chef (généralement elle aide aux champs de ses seigneurs), et ne peut exercer les métiers les plus nobles de la cité qu’en assistant ou aide. Même pour la chasse, il se charge de pister, de porter le gibier etc… mais jamais de tenir le fusil. A l’inverse, il n’y a pas de maltraitance, de châtiments corporels ou de droit de cuissage quelconque.
Le statut d'esclave dans ces sociétés n'est pas très éloigné de celui d'étranger en Europe. On ne vote pas, on n'exerce pas tous les métiers, ton séjour est spécifié dans des zones spécifiées, on ne se balade pas comme en veut en dehors de de chez ceux qui t'on accueilli et on peut appartenir à une seule entreprise (il y'a des autorisation de travail pour une seule entreprise ici) ou à la communauté toute entière (droit de travail où on veut, quand les français ont deja choisi les meilleurs boulots).

En règle général, les esclaves appartiennent à la communauté, au village tout entier, au clan ou à la famille. Rares sont les esclaves rattachés à une seule personne. Ces cas existent souvent par décision de justice. Mon grand père m’avait raconté qu’un de ses cousins, voleur maladif, avait ruiné une vieille femme en volant ses poules une à une. Or l’élevage est la seule activité pouvant nourrir les personnes âgées, le champ leur devenant impossible. Quand on l’eut pris, il fut condamné à servir cette vieille dame jusqu’à sa mort. Il en était donc devenu l’esclave, chargée de la nourrir, de la soigner, de la veiller. Et personne ne peut l'aider ni le prendre en pitié. Ce qui oserait sera lui-même condamné à l'esclavage au profit de la vieille dame qui en aura alors deux.

Un autre cas, c’est celui de la personne reconnue coupable d’adultère. Pour ce crime, le témoignage de la femme adultérine suffit, car le tribunal estime qu’aucune femme ne mentirait pour porter le fardeau d’une telle humiliation. Dans ce cas, le coupable est fait esclave. Mais attention, pas à la disposition du mari trompé (ce serait trop beau), mais celui-ci l’échange avec un autre esclave d’une autre ville ou si le malheureux chaud lapin n’a pas de chance, il est vendu à un courtier qui ira le céder aux occidentaux.
Mais un esclave peut se racheter, ou peut épouser une fille libre (sous autorisation bien sûr) et voir sa descendance libérée. Cette autorisation n’est pas difficile dans les faits parce que, matriarcat oblige, le père n’est considéré que comme un vulgaire reproducteur sans importance pour son statut. Les familles ne se sentent pas humiliées que leur fille épouse un esclave puisque de toute manière les enfants leur reviennent. Par contre les filles choisiront plus facilement d’épouser un esclave parce qu’elle auront la domination du foyer et il est impossible à cet homme d’épouser une seconde femme, du fait qu’il n’est pas riche, et que l’autorisation ne lui serait probablement pas donné.

J’ai plusieurs témoignages qui m’aident à croire que lorsque ces gens vendaient des esclaves aux blancs, ils s’imaginaient que ceux-ci aurait le même sort de l’autre côté de la mer, si non un sort meilleur. Les blancs leur disaient qu’ils iraient aux champs, qu’ils seront vêtus et nourris à l’œil. Les témoignages des domestiques de négriers noirs revenant de l’outre-mer étaient très encourageant en ce sens. Ce n’est pas pour rien que les travailleurs libres embarqués après l’esclavages ont choisi volontairement cet exil pour, croyaient-ils, faire fortune là bas.

……………………………………………

Dans le mariage la principale contrainte pour un homme est sans doute d’avoir le malheur d’être choisi pour époux par une princesse. La princesse a tous les droits sur son époux. Même celui de lui trancher la tête parce qu’il a regardé une autre femme. Elle a le droit de jeter son dévolu sur n’importe quel mâle de son choix, fut-il déjà marié, et elle a en outre le droit de casser le ou les mariages précédents de celui qu’elle a choisi. Celui-ci ne peut pas refuser sous peine de perdre tous ses biens au profit du roi ou du prince-gouverneur (dans le cas ou le gouverneur provincial est un prince, ce qui n’est pas systématique). Et les princesses ne choisissent que les riches (elles ne sont pas bêtes). Certains refus caractérisés, du genre « c’est parce qu’elle n’est pas belle que je ne veux pas l’épouser » peuvent conduire le mal poli à l’esclavage.

Le futur époux de la princesse observe une retraite dans sa case durant un mois, il est enduit d’huile de palme et plusieurs cérémonies d’initiation son faites autour de lui.
Un clin d’œil sur le sujet de la sexualité en Afrique: il n'est pas rare que durant ce mois, le futur époux subisse des scarifications sur le pénis. Une fois guéri, il peut se vanter d’avoir une bite granuleuse (comme ces préservatifs modernes poilus), et faire à coup sûr le bonheur de sa princesse.
Après le mariage, le mari de la princesse ne sera plus jamais seul dans les rues de la ville ou des champs. Une escorte le surveille très étroitement pour garantir sa fidélité et aider à ses affaires pour la prospérité de la famille princière.
La princesse a droit au divorce et dans ce cas, le divorcé peut aller reprendre pour épouse son ex-femme, sous autorisation particulière d'une autorité supérieure au rang de la princesse dont elle divorce.

Une bizarrerie de ce système est que les rois et princes n’épousent jamais des princesses. D’abord parce qu’ils risquent seulement en cas de refus de perdre leurs bien au profit d’eux-mêmes, mais surtout en cas d’acceptation, ils seront soumis à une seule femme qui les mènera à la baguette. Ils évitent meme d'avoir des relations purement sexuelles avec les princesses car en cas de grossesses, ils seront obligé d'assumer. Résultat, les rois et princes épouses des roturières et des esclaves. Et comme le pouvoir se transmet par les femmes, aucun fils du roi n’est prince, aucune des ses filles n’est princesse. Des rangs pris par les enfants de la sœur du roi.
Le royaume Kongo s’est écroulé quand les portugais ont convaincu un des fils du roi à revendiquer le trône de son père parce que la religion catholique le voulait ainsi. Il y’eût les nouveaux convertis au catholicisme qui ont soutenu le fils, et les traditionalistes le neveux. Une guerre qui dura jusqu’à la ruine totale du puissant Etat. Ceci nous emmenera à parler du pouvoir royal chez les Loango/kakongo/Ngoyo, mais juste après la religion et la langue.
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Nkossi
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MessagePosté le: Mar 22 Nov 2005 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:
RÉGIME MATRIMONIAL

Comme toutes les sociétés Kongos, les population de ces trois royaumes ont un régime familial du type matriarcal. Ce sont les femmes qui transmettent le pouvoir, l’héritage, les puissances occultes, l’appartenance à la famille etc… Un enfant appartient à la famille de sa mère. Le père en est le tuteur jusqu’à ce qu’il soit d’un âge responsable et autonome (environ 15 ans). Ainsi, il intègre de plein droit comme homme de la famille de sa mère. A partir de là, son autorité suprême n’est plus son père mais le frère de sa mère. Si elle en a beaucoup, c’est le plus âgé. Il rend un respect à son père géniteur, le sert au besoin comme n’importe quel fils, mais n’est pas invité aux grandes décisions de celui-ci ou de sa famille. Le père s’en remet alors à ses neveux, c’est à dire aux fils de ses sœurs, ou à ses oncles maternels (mais pas aux fils de ceux-ci, qui ne sont plus de sa famille), si non à ses cousins en lignée maternelle. Le fils appelle tout membre de sa famille paternel « père ». Quelque soit son sexe. Des pratiques encore très respectées de nos jours, ou la tante paternelle se fait appeler « papa Pauline » par exemple. Le liens de cousins, cousines, nièces, neveux, oncles, tantes… étant réservés strictement à la famille maternelle.

Le fils n’hérite pas de son père mais de son oncle maternel. Néanmoins, on peut hériter de son frère utérin. Le plus souvent, ce sont les plus âgés qui héritent des plus jeunes. Donc l’oncle avait plus tendance à hériter du neveu que le contraire. De nos jours c’est l’inverse : les neveux guettent les biens de l’oncle.


C'est tout à fait la description que j'ai faite chez les yaka-lali (nichés entre le sud ouest du royaume Téké et le nord ouest du royaume kongo)

Citation:
C’est une société matriarcale (ce n’est pas le cas dans tout le Congo, en particulier au nord, on trouve beaucoup de sociétés patriarcales).
Dans cette société matriarcale donc, le chef de famille pour les enfants n’est pas leur père mais leur oncle maternel (le frère de leur mère). Il est d’ailleurs appelé ngu-bala (maman-homme : ngu = maman ; bala = homme). Les sœurs de mamans sont aussi appelés mamans (petites mamans ou grandes mamans selon qu’elles sont moins ou plus âgées que la mère).
Symétriquement la sœur du père est appelée tayi-mukassa (papa-femme : tayi = papa ; mukassa = femme), de la même manière, les frères de papa sont des petits papas ou grands papas…

Citation:

Chez beaucoup d’africains, c’est la femme qui détient le pouvoir. Mais je ne sais pas s’il s’agit d’un pouvoir sexuel. Chez nous par exemple, c’est la mère qui transmet le pouvoir mystique à l’enfant

D’après le droit coutumier, les enfants héritent de leur oncle le ngu-bala, pas de leur père qui lui lègue son héritage à ses neveux.
Dans la société que je décris la transmission du pouvoir mystique se fait de l’oncle à l’enfant et non directement de la mère à l’enfant, il y a transit par le ngu-bala.
Les jeunes peuvent vivre leurs amourettes amis pas de manière trop voyante, en cas de grossesse, la jeune fille est déposée au près du jeune homme et/ou de sa famille.

On vient demander la main d’une fille à son père qui, comme vous l’avez compris ne décide pas sans consulter le frère de sa femme !
Les cérémonies de mariages sont très beaux en poésies : les choses ne se disent jamais directement : on procède par proverbes, allusions, paraboles…

La cérémonie est dirigée par un maître de cérémonie : le ndzondzi


Marvel a écrit:
Le royaume Kongo s’est écroulé quand les portugais ont convaincu un des fils du roi à revendiquer le trône de son père parce que la religion catholique le voulait ainsi. Il y’eût les nouveaux convertis au catholicisme qui ont soutenu le fils, et les traditionalistes le neveux. Une guerre qui dura jusqu’à la ruine totale du puissant Etat. Ceci nous emmenera à parler du pouvoir royal chez les Loango/kakongo/Ngoyo, mais juste après la religion et la langue.


On assiste de temps à autre au Congo à ce genre de conflit (Neveu vs Enfant) au moment des successions de certains chefs spirituels : le code de la famille voudrait que le fils hérite alors que pour la tradition, c'est au neveu de prendre la succession. Celui que j'ai en tête, c'est un conflit de ce genre à Pointe Noire dans les années 70 pour succéder à Zéphirin le chef d'un ordre spirituel du même nom, je ne rappelle plus comment ça s'est terminé, mais c'était une vraie guerre mystique.
Il y a actuellement un conflit entre 2 descendants du roi Iloo (Makoko) du rouyame Téké, je ne sais pas s'il oppose les mêmes types de protagonistes, je vais chercher.

Ngoyo, aujourd'hui fait partie des nouveaux quartiers (en pleine construction) très prisés de la grande banlieue de Pointe Noire.
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Mar 22 Nov 2005 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Marvel pour ces infos . La source donnée Proyart m' a permis de retrouver l' ouvrage sur Gallica .
Pour le télécharger
http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-104398&M=telecharger&Y=Image
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Marvel
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MessagePosté le: Mer 23 Nov 2005 02:04    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Gudilou. Je ne connaissais pas Gallica. Une vraie mine d'or. Au point ou je me demande si ça sert à quelque chose que je continue...
J'ai dégotté cette carte sur ce site de Gallica qui représente assez bien les royaumes dont je parle. Meme si la période n'est plus la même.

http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=07759549
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anais
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MessagePosté le: Lun 10 Oct 2011 00:20    Sujet du message: Le loango Répondre en citant

bonjour,

je suis étudiante en master 2 recherche en histoire et je traville sur la vision de l'afrique noire au 18ème siècle j'ai lu vtre article et je pense que vous pourrez dans une certaine mesure m'apporter un peu plus d'informations concernant le Royaume Kongo j'hésite un peu parce que votre article date de 2005 et je ne suis pas sur d'avoir une réponse mai bon si vous etes toujours dans ce forum j'espère que vous me répondrez.

Merci
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