marvel02 Grioonaute régulier
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Posté le: Sam 24 Mar 2012 11:52 Sujet du message: Brazzaville endeuillée |
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La catastrophe de Brazzaville n'a pas fini de traumatiser les congolais. Pas tant pour se demander pourquoi garde t-on des armes en pleine ville. Cette question n'intéresse que ceux qui vivent à l'étranger. Ici, en Afrique en général, tout le monde connait la réponse: les armes sont destinées à la population en cas de rébellion contre leurs chers chefs, donc il est logique de les rapprocher d'eux. J'ai dit logique, je n'y porte pas de jugement moral mais ce sont les faits. D'autant que ceux qui vivaient autour le savaient pertinemment, et ils n'étaient pas peu fiers de se sentir en quelque sorte comme les protecteurs du régime. De leur régime. Oui c'est cruelle je sais, mais la réalité est souvent cruelle. C'est donc plus une bombe qui pète dans les mains de ceux qui jouaient avec qu'autre chose.
Dans d'autres circonstances, ce qui vient de se passer au Mali se serait passé plutôt à Brazzaville, parce que la gestion de la crise a été catastrophique. Mensonges du gouvernementq ui a parlé de quelques blessé alors que les morts ne pouvaient qu'être abanon, si on avait jeté un coup d'oeil sur le site, mauvaise organisation des secours etc, etc...
Sans cette situation particulière dans laquelle les victimes sont aussi quelques part ceux qui ont cautionné cet état de fait, comme je l'explique ci haut, Sassou serait tombé comme ATT à cause de son incapacité à prendre des décisions rapides, efficaces avec effet apaisant.
Avec autant d'incompétence dans son fonctionnement, je me demande encore comment ce régime tient.
Saviez vous que le président Sassou donne 20.000.000 de FCFA (30.000 euros) à chaque chef militaire de premier plan quand il quitte le territoire, et 10.000.000 (15.000 euros) quand il quitte Brazzaville? Une trentaine de généraux ou de colonels directeurs opérationnels en bénéficient. Sassou voyage en moyenne 3 fois par mois. C'est la seule tactique qu'il a trouvé pour préserver son pouvoir. Pas le renseignement militaire accru et sophistiqué, pas la formation de la garde présidentielle, ou quoi que ce soit de rationnel et pouvant répondre à une situation difficile. De l'argent, rien que des liasses déposées dans les poches de gens portant des postes clés. Ils sont tous de prospère homme d'affaires et bien souvent autour de la livraison, du transport, de l'équipement ou de l'entretien du matériel militaire. Ils font du business avec leurs postes, en plus des petits cadeaux du chef...
Le plus drôle, c'est que le régime tient quand même.
Pauvres congolais. |
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