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POUR COMPRENDRE CE QUI SE PASSE AU MALI
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Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Dim 08 Avr 2012 09:14    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:
Personnellement je reste tout de même inquiet parce que cet accord ne répond pas à toutes les questions. Certes une continuité institutionnelle du Mali est préservée. Mais comment organiser des élections dans un pays coupé en deux, en 40 jours ?


J'espère que tu n'es pas entrain de déclencher une autre guerre entre vous les adoïstes et les gbagboïstes...On prend les mêmes et on recommence...

C'est dingue hein! Comment organiser des élections dans un pays coupé en deux...Des "rebelles" au nord et les "loyalistes" au sud...

Moi, je te conseille de t'adresser à la communauté internationale qui sait résoudre ce genre de conflits.
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M.O.P.
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MessagePosté le: Dim 08 Avr 2012 10:43    Sujet du message: Répondre en citant

La france ne se laissera pas prier pour mettre a leur disposition une autre licorne.
Joseleñ a écrit:
marvel02 a écrit:
...

...
Moi, je te conseille de t'adresser à la communauté internationale qui sait résoudre ce genre de conflits.
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marvel02
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Inscrit le: 30 Aoû 2006
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MessagePosté le: Lun 09 Avr 2012 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Joseleñ a écrit:
marvel02 a écrit:
Personnellement je reste tout de même inquiet parce que cet accord ne répond pas à toutes les questions. Certes une continuité institutionnelle du Mali est préservée. Mais comment organiser des élections dans un pays coupé en deux, en 40 jours ?


J'espère que tu n'es pas entrain de déclencher une autre guerre entre vous les adoïstes et les gbagboïstes...On prend les mêmes et on recommence...

C'est dingue hein! Comment organiser des élections dans un pays coupé en deux...Des "rebelles" au nord et les "loyalistes" au sud...

Moi, je te conseille de t'adresser à la communauté internationale qui sait résoudre ce genre de conflits.


Nous n’avons sans doute pas le même entendement du rôle de la force Licorne. Pour moi (et d’ailleurs c’est ce qui était officiel) elle devait stopper l’avancée des rebelle et sauver le pouvoir de Gbagbo, afin d’éviter une guerre civile qui aurait été un vrai génocide croisé. La situation n’est pas la même : les séparatistes maliens n’ont pas l’intention d’arriver à Bamako. Il s’afgit donc de les déloger.
Ce n’est pas moi qui ai qualifié le groupe d’Aminata Traoré comme ayant pour point de raliement le gbagboïsme, et ce n’est pas ma faute si 99,99 des institutions, des Etats et des spécialistes sont dans l’autre camp, celui d’ADO. Toute la presse l’a souligné. C’est donc un conflit entre la normalité et les fous furieux.

Le Mali mon cher Jos, fait partie de la communauté internationale. Hier il jouait un rôle pour sauver un des leurs dans le trou, la Côte d’Ivoire, aujourd’hui c’est à leur tour de compter sur les leurs. D’abord la CEDEAO, puis l’U.A. en ensuite les autres partenaires (France, USA …etc.) C’est ca la vraie vie, la réalité du monde. Pas les délires pseudo-intellectuels de quelques tordus undergrounds.
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Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Lun 09 Avr 2012 20:36    Sujet du message: Répondre en citant

Code:
Nous n’avons sans doute pas le même entendement du rôle de la force Licorne.

Question

marvel02 a écrit:
Mais comment organiser des élections dans un pays coupé en deux, en 40 jours ?

Exclamation Question

Citation:
Pas les délires pseudo-intellectuels de quelques tordus undergrounds.

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samuel
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MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012 05:03    Sujet du message: Répondre en citant

Update:

Citation:
Balkanisation de l’Afrique : Un plan machiavélique « made in Occident »

par Freddy Monsa Iyaka Duku


La question de l’Est de la RDC et du Nord du Mali n’est pas un fait divers. C’est l’avenir de tout un continent qui est en train de se jouer en ces moments. Dans cette conquête des espaces économiques, de nombreux pays africains sont dans le collimateur des «faiseurs de guerre et des faiseurs de paix».

La situation au Mali soulève un certain nombre d’interrogations. Comme si l’on venait de sortir d’un long sommeil et l’on éprouve des craintes, des inquiétudes quant à l’avenir de l’Afrique avec toutes ces similitudes troublantes. De la RDC au Mali en passant par le Soudan, d’aucuns n’hésitent plus à parler d’une nouvelle balkanisation de l’Afrique mise en marche.

Balkanisation : voilà un concept qui suscite un débat houleux et intéressants, parfois même inutiles, selon certains. Ainsi, lorsqu’on évoque les dangers qui guettent la République démocratique du Congo, la balkanisation serait l’un des objectifs poursuivis par les commanditaires de ce complot machiavélique. Sinon, on ne peut s’expliquer pourquoi le Kivu, par où tout danger arrive, l’insécurité soit devenue récurrente et que depuis plus d’une dizaine d’années, le pouvoir de Kinshasa ait du mal à rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat. On y fait mention d’existence des administrations parallèles. Comme une épine sous le pied, l’Est de la RDC est devenu le ventre mou, une poudrière de la République. Malgré tous les appels à l’alerte qu’un Congo faible, divisé, est un danger pour toute l’Afrique, l’indifférence est totale au sein de la communauté internationale. L’on balaie même d’un revers de la main cette probabilité avec de initiatives qui se multiplient pour «étouffer» l’éveil de conscience et émousser l’ardeur des Congolais.

Mais la vérité historique est têtue. Comme une gangrène, la «nouvelle balkanisation de l’Afrique» est bel et bien en marche. Le Mali est aujourd’hui touché dans sa partie nord. Le même prétexte est brandi par ceux qui se croient lésés : comme en RDC avec la minorité rwandophone, les Touaregs se disent «marginalisés, excluent de la société malienne». D’où la création du Mouvement national pour la libération de l’Azawar, MNLA.

Aujourd’hui, les Touaregs, soutenus par des forces extérieures, ont pris les armes. Tout le Nord du Mali est occupé et le pays est divisé en deux. Mais le Nord est la partie la plus riche du pays avec la découverte des minerais, du gaz et un couloir propice au trafic d’armes et de drogue.
Dans la capitale, Bamako, tout se passe comme si l’on ne voyait pas venir le danger. Un groupe de soldats organise un putsch et déstabilise les institutions démocratiques. Cependant, 10 jours plus tard, la junte qui tâtonne est obligée de rétablir l’ordre constitutionnel sans réussir à mater la rébellion, motif pour lequel il avait évincé le pouvoir légitime. La junte a-t-elle été manipulée ? Tout laisse à le croire tant il est évident maintenant que cette junte ne disposait d’aucune stratégie, d’aucun programme. Par voie de conséquence, le Mali est divisé. Pour retrouver son unité, il faut recourir à la force, à de longues séances de négociations. L’Afrique et le Mali se trouvent devant une situation de fait accompli.
Fait accompli, c’était déjà le cas du Soudan du Sud. Pour mettre fin à la guerre au Soudan, il a fallu reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple. Le Soudan du Sud qui regorge du pétrole pour lequel les deux Soudan se battent ces dernières semaines.

Cela donne des idées, et si ce n’est pas encore fait, aux «sécessionnistes» du Nord du Mali désormais «libéré». Mais surtout à tous les pays voisins aux deux Soudan, au niveau de l’Afrique des Grands Lacs, et avec le Mali en ce qui concerne les pays de l’Afrique de l’Ouest.

DES POUDRIERES DU CONTINENT

La question de l’Est de la RDC et du Nord du Mali n’est pas un fait divers. C’est l’avenir de tout un continent qui est en train de se jouer en ces moments. Dans cette conquête des espaces économiques, de nombreux pays africains sont dans le collimateur des «faiseurs de guerre et des faiseurs de paix». Ils procèdent de plus en plus de la manière. Tenez.
Dans un premier temps, ils ciblent leur proie. Tel le cas de la RDC, du Mali, de la Côte d’Ivoire, et certainement déjà du Nigeria. Ensuite, ils s’emploient à trouver des «pays tremplins», apparemment moins nantis, donc facilement manipulables, avant de transformer en poudrière les Etats visés. La RDC a été agressée par le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, considérés comme des pays moins nantis. Curieusement, ils passent, par ces temps qui courent, pour des «Etats organisés», accusant une forte croissance économique, pendant que la RDC, riche, est devenue un Etat pauvre, moins organisé, affaiblie administrativement militairement, économiquement.

La Côte d’Ivoire n’est plus le «leader» de l’Afrique de l’Ouest. Ce pays a accusé à plusieurs reprises le Burina Faso de le déstabiliser, par où tout se «comploterait». Le Burkina Faso est aujourd’hui incontournable en Afrique de l’Ouest jusqu’à damner le pion à la Côte d’Ivoire, au Sénégal dans le règlement des questions sous-régionales.

Des similitudes troublantes qui ne sont rien d’autre que la mise en marche d’une nouvelle balkanisation de l’Afrique. Entre-temps, le silence dans la plupart des Etats africains. En effet, pendant que la RC est à feu et à sang, une bonne partie de son territoire est sous occupation par des forces étrangères et négatives, l’Afrique centrale et des Grands Lacs sont devenues de «grandes muettes». Tout s passe comme si la RDC était si loin. Fait plus grave, certains pays voisins se font complices de cette politique de balkanisation en vue de l’expansion de leur étendue géographique dans la perspective d’imposer leur souveraineté à la RDC.
Voilà qu’aujourd’hui, l’Afrique de l’Ouest est touchée à travers le Mali. Bientôt ce sera le Nigeria. Péril est dans le continent.
Freddy Monsa Iyaka Duku
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samuel
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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

Update. Quant on lit ceci on se rend compte de l'incroyable inconscience de certains dirigeants africains qui vivent dans un monde de loups ou le danger guette les faibles de partout mais sans se soucier de rien. Comment un pays aussi grand que le Mali, situe en plein milieu d'une zone de conflits et d'organisations terroristes de toutes sortes peut se contenter d'une armee sous-equipee et si mal entrainee?

Citation:
Mali : quelle armée pour la reconquête du Nord ?

16/04/2012 à 17h:15 Par Baba Ahmed, à Bamako
L'armée malienne semble perdue, non seulement sous-équipée mais également démoralisée. © Issouf Sanogo/AFP

Contre les rebelles touaregs du MNLA et du groupe islamiste Ansar Eddine, qui occupent le Nord-Mali depuis la fin du mois de mars, l’armée malienne cherche à s'organiser pour lancer la contre-offensive. Un immense défi pour une institution qui refuse l'aide de la Cedeao et qui doit s’équiper et se remobiliser afin de monter au front dans des conditions acceptables pour les soldats. Enquête.

À Bamako, c’est un haut gradé d’un pays limitrophe qui parle : « L’armée du Mali est passée du rang de gendarme de la sous-région, dans les années 1980, à celui de figurant ces dernières cinq années. Dans les cérémonies militaires, ATT [l’ancien président Amadou Toumani Touré, NDLR] alignait ses généraux, comme pour dire qu’il avait une armée, mais en réalité il n’avait rien ».

En fait, la description de l’armée malienne tient en quelques lignes. L’état-major est constitué de 50 généraux et d’autant de colonels-major pour seulement 22 000 hommes, tous corps confondus, dont certains non pas reçu leur salaire depuis bientôt deux mois. Pour les forces aériennes, on compte quatre hélicoptères d’attaque Mi-24 de marque soviétique, dont deux en pannes, deux avions de chasse Marchetti de fabrication italienne, offerts par la Libye en 2010 à l’occasion de la fête du cinquantenaire du Mali. Mais ces deux derniers ont épuisé leur réserves de carburant spécial et ont besoin d’être révisés.

Le Mali possède également six petits avions de surveillance de type Tétras, un vieux Basler américain pour le transport de troupe, acheté par le Mali en 2003. Et en ce qui concerne les véhicules au sol, l’armée de terre a acheté en 2010 quarante automitrailleuses blindées BRDM et quarante autres blindés de transport de troupes de type BTR. Mais plusieurs de ces engins se trouvent entre les mains des rebelles du MNLA et des islamistes d’Ansar Eddine, depuis la conquête des villes du Nord.

Contrairement aux apparences, les rebelles touaregs (ici du groupe islamiste Ansar Eddine) sont beaucoup mieux équipés que l'armée malienne
© France 2/AFP/Archives

Puissance de feu

Au final, si l’armée utilise également plusieurs centaines de voitures tout terrain, elle paraît dans l’ensemble complètement sous-équipée. « Aujourd’hui, l’armée malienne a besoin d’une logistique adaptée au terrain. C'est-à-dire qui soit efficace, légère et facile à déplacer », dit un autre haut gradé d’une armée voisine du Mali, qui habite Bamako depuis plusieurs années. « Il faut plus de mitrailleuses lourdesn de type 14,5 mm et 12,7 mm, des mortiers, des canons pour atteindre une distance lointaine : lors des derniers accrochages avec les rebelles, les tirs de ces derniers atteignaient l’armée malienne mais pas l’inverse », poursuit notre officier.

Il manque aussi des pilotes pour les hélicoptères disponibles, depuis que les mercenaires ukrainiens employés par le régime d’ATT ont levé le camp. Mais aussi des avions de reconnaissance. Il faut enfin recenser le nombre de militaires aptes au combat et prêts à aller au front - ce qui n’est pas évident… -, puis les constituer en unités opérationnelles et définir les missions de chacune d'entre elles.

Aujourd’hui, le régiment le mieux entraîné est celui des commandos parachutistes, formé de plus de 600 hommes. Parmi eux, quelques unités d’élite ont eu des formations militaires de la part de la Corée du nord, des États-Unis, ou du Canada. Mais un grand nombre de ces hommes sont basé à Bamako et ne connaissent pas grand chose du terrain et des conditions de survie dans le grand Nord désertique.

Une intervention de la Cedeao ?

Dans le cadre des négociations post-putsch, la Cedeao a envisagé d’envoyer entre 2 000 et 3 000 militaires pour aider le Mali à libérer ses villes occupées. Mais depuis peu, des voix se lèvent contre toute vélléité d'intervention étrangère. « C’est le rôle de notre armée… Pas celui d’armées étrangères, ni d’une force d’interposition qui viendrait fixer les lignes d’une partition dont nous ne voulons pas », a dit Ibrahim Boubacar Keita, leader du parti Rassemblement pour le Mali (RPM), lors d’un meeting des ressortissants des régions du Nord-Mali, le 11 avril à Bamako.

Le 9 avril, c’était au tour du capitaine Sanogo, le chef de la junte militaire qui a renversé ATT le 22 mars, de déclarer à la télévision nationale qu’il était opposé à une présence des troupes étrangères sur le sol malien. Mais pour une source militaire à Bamako, qui suit le dossier de près, l’option définitive pourrait être mixte. « Les soldats maliens libèreraient les villes occupées, puis les troupes de la Cedeao les sécuriseraient ». L'honneur serait sauf...
________
Par Baba Ahmed, à Bamako


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marvel02
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2012 01:51    Sujet du message: Répondre en citant

Un plan de qui ? Il commence où, s’arrête où ? Qui a mené les investigations, combçien de temps, et où les a-t-il mené ?

Qui exactement en occident est l’auteur de ce plan, ou ailleurs, comme je semble le voir en filigrane de ce genre de texte, une organisation occidentale secrète qui agirait de manière concerntée et suivie depuis 1000 ans (mais dont on ne peut nous dire ou il se rencontre, qui et comment recrute t-il avec tant de réussite). Ces méchants planificateurs sont arrivés quand pour préparer cette balkanisation hyper lente (depuis 1999 pour la RDC, quand même et ils n’ont sont qu’au début !) avec quels moyens ? Ils ont déjà gagné combien et comment ? Pour le Mali il prédit que ça prendra combien de temps ? 60 ans 120 ans pour le diviser ?

D’une part, il est reproché à la communauté internationale de ne pas intervenir en RDC, d’autre part, d’intervenir au Mali. Il faut choisir.

Beaucoup de questions qui n’auront aucune réponse parce qu’on est ici dans un domaine plus proche de la magie que de l’analyse... Mais ce style a beaucoup d’adeptes apparemment.

Que dire des longues décennies de la lutte pour l’indépendance de l’Irlande du nord ? du divorce belge, de l’autonomisme catalan ou corse ? Les vélléités indépendantistes de la riche Italie du nord lassée des misérables et corrompus du sud ?

Oh pardon, il s’agit là de blancs, les seuls à qui ces militants nègres accordent la jouissance de l’esprit d’entreprise politique. Le blanc est un animal politique. Le nègre, ajouteraient nos militants, une bête à l’esprit si grossier que même sa respiration ne peut être que le fruit de l’ordre d’un humain supérieur, plus ingénieux. Vous savez, ceux qui sont capables sans se déplacer de déclencher des guerres nègres par la simple pensée, qui commencent quand ils veulent et s’arrêtent quand ils le décident. Leurs propres guerres à eux ? des répétions générales, juste pour faire croire aux nègres qu’ils peuvent aussi perdre la raison de temps en temps. Mais les vrais militants nègres eux savent que leur maitre blanc est infaillible. Il est omniscient et omnipotent. Rien ne se passe sans sa volonté.

Oh Samuel et ceux qui te ressemblent, que vous êtes nuls !
Parler de balkanisation pour une éventuelle division de la RDC, c’est se fâcher que l’Europe toute entière ne soit pas un pays. Cela n’a pas de sens. La RDC est trop immense, surtout pour un Etat aussi faiblement, dirigé par un type dont on ne sait même pas s’il a un certificat d’études primaires, et que l’on dit ancien chauffeur de taxi à Dar es Salam. Il est entouré de charognards pour qui le Congo est un grand supermarché aussi inépuisable que leur boulimie. Ce n’est pas l’Est le problème ou le ventre mou de la RDC, mais le pays tout entier. La capitale même ne fonctionne pas. Le nombre de fonctionnaires comme de militaires est totalement inconnu. La retraite n’existe plus. Les policiers de la circulation ont parfois 80 ans. Moins de 100.000 enseignants sur les 500.000 enregistrés perçoivent un salaire. 90% des habitants mangent des haricots noirs et des feuilles de manioc quasiment 100% de leur vie. C’est inutile de décrire la décomposition de cet anti-pays. Est-ce la faute de l’occident si l’espoir du changement est représentée par un grabataire sans aucune initiative et qui a échoué tout ce qu’il a entrepris depuis le début des années 80 ?
Et d’ailleurs cette situation d’incapacité d’autogestion est la même pour les la plupart des Etats africains.
En réalité on devrait être surpris que cela ne se produise pas dans plus de pays et plus souvent en Afrique.

Ce type qui parle de minorité rwandophone. Savez vous que cette expression n’est utilisée que par ceux qui considère que les tutsis congolais n’existent pas (conformément à une liste des ethnies du Congo dressée par les colons belges dans les années 50), et que ces gens sont forcément rwandais. Comme si les belges avaient découpé la frontière sur une base ethnique de ce côté-là, exceptionnellement en Afrique. Ainsi pour eux, ces tutsi doivent dégager. Il y’aurait parmi eux des refugiés rwandais de la grande rafle hutu de 1959, sans doute, ils sont identifiables et ne dépassent pas 20% de cette communauté stigmatisée. Ces réfugiés sont aujourd’hui à la troisième voir quatrième génération, mais ces gens qui les appellent rwandophones (alors qu’ils ne sont nullement locuteur du kinyarwanda, si non pas plus que les autres habitants du kivu) ne veulent pas les considérer comme congolais. Ils sont apatrides pour eux, si non ils n’ont s’en aller au Rwanda, leur soit disant pays d’origine. Ca ne vous rappelle pas un certain Lolo avec les dioula ?
Eh ben les mêmes causes produiront les mêmes effets. Un jour, ils revendiqueront leur indépendance si on continue à ne pas vouloir d’eux. Qu’il y’ait de la pierre philosophale dans leur sous sol ou pas. Evidemment, il est plus facile de passer à l’action quand on a sur quoi compter. Et ca, même un nègre, je vous l’assure parce que j’en suis un, le comprend très bien. Alors qu’il y’ait une montée des velléités dès qu’on a un peu de sou, et que l’on, se cherche des partenaires qui peuvent vous soutenir en arme ou en autre chose, ça s’appelle de la politique. C’est vieux comme le monde, présent dans tous les races, et il y’a des chances que cela dure encore et encore. Et les nègres en sont doués !!!
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2012 08:04    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:
Eh ben les mêmes causes produiront les mêmes effets. Un jour, ils revendiqueront leur indépendance si on continue à ne pas vouloir d’eux. !


Eh oui, on oublie souvent qu'il y a juste un peu plus de 100 ans toute la région allant, de vallée du Congo jusqu'au Plateau de l'Adamaoua était frappée par de grandes vagues migratoires...rien qu'à l'intérieur du Cameroun chacun sait où sont venus ses parents il y a 200 ans et pourtant tous appartiennent aujourd'hui à une même nation...Et quand les uns ou les autres vous parlent de leur village c'est comme si leurs ancêtres d'il y a 500 ans y vécurent.

Le royaume du Rwanda a connu ce phénomène avant même l'arrivée des arabes dont l'intrusion est venue saborder les relations entre ceux qu'on appelle aujourd'hui Hutu et Tutsi...Bon, c'est une autre histoire dont j'espère raconter la vraie version des faits sur un plateau de télé (un jour un jour dit-on)...comme les blancs, hein, marvel02 Wink

Pour me résumer et comme tu as exppliqué, beaucoup de ces Rwandais fuyaient l'autorité du Mwami en allant fonder des villages sur des terres autonômes (contexte de l'époque)...C'est ainsi que nous apprenons que le président Museveni de l'Ouganda est un Tutsi du Rwanda ancien ou que l'actuel Kagame, le grand patron de Kigali était encore en 1986, Directeur de la sécurité présidentielle dans ce même Ouganda...Tout un programme.

Et quand on voit ces autres Angolais devenus Congolais en moins de 30 ans d'âge et dont plus rien ne rappelle l'ancienne patrie, tu as dit politique=affaire de gros sous ou danse du ventre pour les intimes...
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NoireJaune
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2012 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:


Un plan de qui ? Il commence où, s’arrête où ? Qui a mené les investigations, combçien de temps, et où les a-t-il mené ?

Qui exactement en occident est l’auteur de ce plan, ou ailleurs, comme je semble le voir en filigrane de ce genre de texte, une organisation occidentale secrète qui agirait de manière concerntée et suivie depuis 1000 ans (mais dont on ne peut nous dire ou il se rencontre, qui et comment recrute t-il avec tant de réussite). Ces méchants planificateurs sont arrivés quand pour préparer cette balkanisation hyper lente (depuis 1999 pour la RDC, quand même et ils n’ont sont qu’au début !) avec quels moyens ? Ils ont déjà gagné combien et comment ? Pour le Mali il prédit que ça prendra combien de temps ? 60 ans 120 ans pour le diviser ?

D’une part, il est reproché à la communauté internationale de ne pas intervenir en RDC, d’autre part, d’intervenir au Mali. Il faut choisir.

Beaucoup de questions qui n’auront aucune réponse parce qu’on est ici dans un domaine plus proche de la magie que de l’analyse... Mais ce style a beaucoup d’adeptes apparemment.

Que dire des longues décennies de la lutte pour l’indépendance de l’Irlande du nord ? du divorce belge, de l’autonomisme catalan ou corse ? Les vélléités indépendantistes de la riche Italie du nord lassée des misérables et corrompus du sud ?

Oh pardon, il s’agit là de blancs, les seuls à qui ces militants nègres accordent la jouissance de l’esprit d’entreprise politique. Le blanc est un animal politique. Le nègre, ajouteraient nos militants, une bête à l’esprit si grossier que même sa respiration ne peut être que le fruit de l’ordre d’un humain supérieur, plus ingénieux. Vous savez, ceux qui sont capables sans se déplacer de déclencher des guerres nègres par la simple pensée, qui commencent quand ils veulent et s’arrêtent quand ils le décident. Leurs propres guerres à eux ? des répétions générales, juste pour faire croire aux nègres qu’ils peuvent aussi perdre la raison de temps en temps. Mais les vrais militants nègres eux savent que leur maitre blanc est infaillible. Il est omniscient et omnipotent. Rien ne se passe sans sa volonté.


Marvel, je t'ai lu sur le sujet de la Côte-d'Ivoire puis maintenant sur celui-ci et je dois bien t'avouer que tu as mis en branle des certitudes que j'avais a priori sur certains pays africains où sur tout conflit je faisais peser une main invisible de préférence blanche alors que comme tu le soulignais tout est bien plus compliqué..Et les africains ont une grande part de responsabilité dans les drames qui se jouent actuellement en Afrique..

Être responsable, c'est comprendre que l'on est capable d'agir sur sa destinée.
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samuel
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2012 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Update. Voila au moins une nouvelle accueillie avec soulagement par les populations maliennes.

Citation:
L’astrophysicien Cheick Modibo Diarra nommé Premier ministre
17 avril 2012 Rubrique: Politique

BAMAKO (AFP) – L’astrophysicien malien Cheick Modibo Diarra a été nommé mardi Premier ministre de transition du Mali, selon un décret du président par intérim Dioncounda Traoré lu sur les médias publics.


L'astrophysicien malien Cheick Modibo Diarra, nommé Premier ministre de transition du Mali le 17 avril 2012, photographié à Paris le 13 octobre 2004 © AFP

« Le président par intérim Dioncounda Traoré nomme Cheick Modibo Diarra (…) Premier ministre », stipule ce texte, lu après un autre décret annulant la nomination de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, qui a été chef du gouvernement d’avril 2011 jusqu’au coup d’Etat militaire du 22 mars.

Sa nomination intervient peu après l’arrestation à Bamako par des hommes armés de plusieurs dirigeants politiques et chefs militaires proches de l’ancien président malien Amadou Toumani Touré (ATT) renversé ce jour-là.

Selon l’entourage de M. Diarra, il s’est rendu mardi matin à Kati, près de Bamako, où il a rencontré des responsables de l’ex-junte militaire. Aucune indication n’était immédiatement disponible sur la teneur de leur rencontre.

La tâche prioritaire de Cheick Modibo Diarra sera de tenter de résoudre la crise dans le Nord où, à la faveur du coup d’Etat de mars, des rebelles touareg, des mouvements islamistes et divers groupes criminels, ont mené une offensive foudroyante et occupent depuis fin mars cette immense région aride.

Né en 1952 dans la région de Ségou (centre, au nord-est de Bamako), Cheick Modibo Diarra, a participé à un programme de la Nasa, l’agence spatiale américaine, et s’était lancé en politique en mars 2011 en créant le Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM), dans la perspective de l’élection présidentielle d’avril 2012, annulée de facto par le putsch.

Président de Microsoft Afrique, il a également été le premier président de l’Université virtuelle africaine, basée au Kenya, qu’il a quittée en 2005 pour co-fonder l’université numérique francophone mondiale.

Il est le gendre du deuxième président malien, Moussa Traoré, un militaire renversé par un coup d’Etat en mars 1991 après plus de 23 ans au pouvoir.

AFP – 16:42 – 17/04/12
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marvel02
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MessagePosté le: Mer 18 Avr 2012 02:28    Sujet du message: Répondre en citant

Cela me réjouit que nos vues se rapprochent et je n’en ai jamais douté au fond. Il y’a des logiques et des convictions si fortes que l’on peut se dire que peut-être qu’on les exprime mal , peut-être qu’on pense trop vite, peut-être que l’heure n’est pas encore arrivée pour les autres, mais il ne peut pas en être autrement. Mais même dans cette situation intellectuelle doutons toujours.

Personnellement, vous savez, je suis prêt à rejeter tout ce qui vient de l’occident. Sauf la démocratie. Car c’est cette démocratie qui vous permettra de me dire un jour que j’ai eu tort. Mais lorsqu’on assassine les gens qui pensent autrement aujourd’hui alors qu’on aurait pu leur donner raison demain, jamais ne soyez de ce bord. C’est ce que je n’ai n’aime pas chez les marxistes : penser que la révolution exige des sacrifices de sang pour que triomphe une cause, ou une classe (en l’occurrence le prolétariat, qui deviendra vite un masque fourre-tout dans le lequel logeront des incompétents, arrivistes, opportunistes et autres revanchards). C’est ce qui m’a fait mal chez OGOTOMMELI un esprit pour qui j’ai la plus grande estime, qui lorsque même Gbagbo était prêt à tuer toute la Côte d’ivoire persuadé qu’il avait raison, avait déclaré ici que si le bon droit et la libération des noirs (selon Gbagbo) devait passer par là, qu’il en soit ainsi.
Parfois il y’a de quoi se demander si on parle ici à des gamins de 20 ans, des Mohamed Merah désespérés, qui vivent dans une utopie machiavélique et manichéenne comme seul remède à leurs déprime. Je me demande s’ils se rendent compte que par leurs soutiens, des millions des familles ont été éprouvées et qu’un jour, ils s’apercevront peut –être qu’ils avaient tort, mais ne ramèneront pas ces malheureux.

Discutons, échangeons, comparons, ouvrons nous, toujours et toujours et retenons que toute vérité n’est valable que pour l’instant, à commencer par la mienne. Il ne sert à rien de poser des actes irréversibles.

Quant à la question de la RDC, il m’arrive sur ce sujet moi aussi, de me rapprocher des thèses que jadis je traitais de racistes. Notamment, celle du ventilateur. Vous la connaissez ? Elle prétend que l’Afrique a eu un développement durant la colonisation parce qu’elle était branché à l’occident. Mais une fois débranchés, les pays laissés ont continué à tourner comme l’hélice d’un ventilo non alimenté, pour ralentir petit à petit, avant de s’arrêter. Le Cameroun d’Aïdjo était meilleur que celui de Biya, le Congo de Mobutu plus organisé que celui des Kabila (père et fils réunis) etc. Mais n’est pas la situation dans l’ensemble du continent ? Partout un méchant blanc et nulle part un noir inteeligent pour changer la donne ? Sont-ils réellement tous tués dès le berceau de peur que ne survienne le libérateur ? Que serait devenu Lumumba au bout de 5 ans de pouvoir si jamais « on » le lui avait accordé ? Un Mugabe ou autre chose ? Et Sankara, était-li sur une voie qui avait fait ses preuves ? Je crois que les réponses sont connues, mais on essaie de se voiler la face.

Je ne cherche pas à dédouaner l’occident, mais donner sa par à la raison et non à l’émotion. A l’analyse et non aux prédilections. Ce n’est pas parce que je ne sais pas comment les français opèrent qu’ils n’opèrent pas partout. A l’inverse, ce n’est pas parce que vous avez arrêté une théorie qu’elle est vraie.
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Dilo
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MessagePosté le: Mer 18 Avr 2012 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

Ce matin, MARVEL02 semble vraiment mettre un peu d'eau dans son vin.
Il est plus attrayant de le lire dans des posts comme celui ci-dessus.
Donc moins hautain, plus mature, moins aggressif. J'en ai aussi fait les frais, dans sa réponse à mon post ici (voir en page 1 le 4/4 dernier).
Le titre de SAMUEL ici est de comprendre ce qui se passe au Mali (donc mon post-ci n'est qu'une parenthèse).
Mais dans différents posts Marvel fustigie les vaillants Africains qui étaient inspiré par le Marxisme qui dans sa pensée originale n'a jamais proné la violence physique comme méthode.
Nul doute que Marvel02 est un vaillant débatteur expérimenté. Nous sommes dans le virtuel. Mais moi en tant qu'Africain d'un âge avancé, je peux conseiller à Marvel de continuer dans un esprit comme ci-dessus, pour enfin redorer le blason de ce forum.
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mer 18 Avr 2012 14:56    Sujet du message: Répondre en citant

Dilo a écrit:
Marvel fustigie les vaillants Africains qui étaient inspiré par le Marxisme qui dans sa pensée originale n'a jamais proné la violence physique comme mé


Bonjour Ancien,

C'est ce que je m'égosille à expliquer Marvel02. Il ne faut pas confondre le marxisme au temps de Marx qui a été conçu pour lutter contre l'exploitation ouvrière dans une Europe en pleine...révolution industrielle et le le bolchevisme qui s'est inspiré du marxisme et devenir de nos jours le trotskisme...Je ne pense pas que ces gens sillonnent ce genre de forum où la quasi majorité des intervenants a, contrairement à ce que pense Marvel02, un penchant pour le modèle occidental du capital...Rien qu'à lire les sujets on comprend vite que ce n'est pas demain qu'on lira un intervenant appelant carrément à interdire les Licenciements en Afrique ou à confier toutes les banques à l'Etat...L'aspiration africaine et le trotskisme s'arrangent dès lors qu'il est question d'exploitation: exploitation de l'Afrique pour les premiers, hégémonie des multinationales pour les seconds...Par contre, les premiers ne diraient pas non à une multinationale 100% africaine qui exploite les mannes européennes, non pas d'une quelconque vengeance mais par proximité inavouée au capitalisme qu'ils subissent et qui les convient bon gré malgré...C'est ici à mon avis que les avis divergent!

Au regard de ce que je viens de dire, le marxisme paraît même très inoffensif face au capitalisme dont le seul et unique intérêt est le profit individuel là où le communisme préconise un profit des masses...dixit le leninisme Stalinien!

C'est vrai Marvel02 a tenté une explication d'un communisme de masse dans l'ancienne République Populaire du Congo, mais problème, car le modèle est resté bien rangé dans les tiroirs pendant que le capitalisme sauvage partait à la conquête de la forêt dense...Qui a oublié les propos de Jomo Kenyatta quand il disait : " quand les blancs sont arrivés, nous avions les terres et eux la bible. Dix ans plus tard, ils avaient nos terres et nous la bible..."

Restituons ce propos dans le contexte de la Répuplique Populaire du Congo..." Quand Elf est arrivé, les Congolais étaient tous des marxistes, tous contre l'exploitation du pays, mais dix ans plus tard, Elf était l'Etat dans l'Etat et les Congolais tous des capitalistes, dont Marvel02 Wink


Dernière édition par Joseleñ le Mer 18 Avr 2012 15:13; édité 1 fois
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Olmeque
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MessagePosté le: Mer 18 Avr 2012 15:04    Sujet du message: Répondre en citant

Modibo Cheick Diarra, Astrophysicien, gendre de Moussa Traoré celui qui a renversé le 1er president (qui a tenté de décolonisé le pays), et Conseiller spécial du Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en 2009. Il semble ne pas être vraiment irrité avec les amis de l'occidents et leurs méthodes. Les choses se précisent doucement, doucement...
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marvel02
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MessagePosté le: Jeu 19 Avr 2012 00:23    Sujet du message: Répondre en citant

Joselen a écrit:
C'est ce que je m'égosille à expliquer Marvel02. Il ne faut pas confondre le marxisme au temps de Marx qui a été conçu pour lutter contre l'exploitation ouvrière dans une Europe en pleine...révolution industrielle et le le bolchevisme qui s'est inspiré du marxisme et devenir de nos jours le trotskisme...


C’est toi Jos qui ne comprend pas ce que je dis mais veut lire ce que tu veux critiquer en moi. Pire encore Dilo. Réexpliquant à partir de lui.
Il m’a dit qu’il était choqué que j’ose porter une critique sur une icône comme Sankara et pour lui ça prouvait que j’étais à jeter aux orties. C’est ce que j’appelle des présupposés qui relèvent plus de la foi que de la raison. Car raisonnablement, chaque être a sa part d’indigeste qui ne résistera pas à l’analyse de l’histoire. Sankara est un communiste, avoué, déclaré, et il a agit comme tel. C’est son idéologie centrale, et son explication du monde. On ne peut pas se déclarer Sankara incritiquable, une idole dans un panthéon sacré d’intouchables, et dire tout de suite après qu’on est indifférent à son idéologie. Si c’est le cas, c’est qu’on est uns ombre crétin.

Sankara s’est battu pour la libération économique et politique de son peuple. Mais ça c’est un vœux pieux, une affirmation de principe donné par n’importe quel régime.
Par quel moyen Sankara voulait-il y arriver ? Par le communisme. Eh ben, je ne suis pas d’accord avec lui. Alors toi qui trouve qu’on ne rencontre pas trouve pas des bolchéviques sur le sforums, comme tu expliques qu’on trouve des gens qui trouvent criminels d’attaquer des bolchéviques ? Parce que Sankara est un bolchévique. Déclaré, avoué, démontré… Il n’y a même pas l’ombre d’un doute.
Alors, messieurs les sankaristes avouez que vous ne comprenez rien à la philosophie communiste et vous êtes seulement sous le charme de quelques phrases capté à volée des discours du burkinabé. Et ce n’est pas suffisant pour faire des discussions politiques. Sankara a déclaré, il a dit, donc c’est un héros pour l’Afrique. Interdit de critique. Il faut prendre l’ensemble de cette pensée, sa définition, sa logique etc, pour dire qu’on est pour ou contre. Hors le fil conducteur de la pensée sankariste, c’est le communisme. C’est dommage que les jeunes générations ne réalisent pas le crime qu’a été cette idéologie qui a failli l’humanité dans ce qu’elle a de plus profond, et penser que ce n’est que détail, et que le plus important c’est deux ou trois déclarations populistes et banales en politique. Vous croyez que Paul Biya est pour l’impérialisme occidental chez lui ? qu’il est pour l’exploitation et la domination des multinationales? Ca c’est une unanimité total. C’est le comment qui importe. Pour Sankara c’est par le communisme, eh ben je dis non. Totalement non. Main,tenant si vous me posez la question de savoir si je suis d’accord avec lui pour la libération de l’Afrique, c’est tellement populiste que je ne répondrai même pas. Des déclarations d'intention qui agitent des masses incultes. C'est tout. On peut aussi faire des déclarations contre la peste, le sida et le palu...

Joselen a écrit:
Au regard de ce que je viens de dire, le marxisme paraît même très inoffensif face au capitalisme dont le seul et unique intérêt est le profit individuel là où le communisme préconise un profit des masses...dixit le leninisme Stalinien!


« Capitalisme » est une expression péjorative affectionnée par les communistes qui lui donnent l’entendement de « exploiteur »). Le profit dans un régime libre n’est croissant que lorsque la masse a les moyens toujours croissant de consommer. C’est ce que n’avais pas compris Marx et que l’évolution de la révolution industrielle a démontré. Révolution à laquelle Marx s’est opposé justement, mais qui a été à l’origine de la fin de l’esclavage, de la libération de la femme etc… alors que lui croyait que ce serait exactement le contraire : toujours plus d’esclave travaillant pour des accumulateurs de capitaux vivant dans une tour impénétrable.

Au fond, c’est ton droit de trouver le communisme sympathique. Permet moi d’être contre. Je suis à l’aise avec ça parce que l’histoire m’a donné raison, et eux (les Sankara) tort. C’est toi qui aime ce débat qui ne fut qu’une parenthèse dont le but était de dire que je ne comprends pas qu’on portent des communistes comme modèles du futur.


Joselen a écrit:
Restituons ce propos dans le contexte de la Répuplique Populaire du Congo..." Quand Elf est arrivé, les Congolais étaient tous des marxistes, tous contre l'exploitation du pays, mais dix ans plus tard, Elf était l'Etat dans l'Etat et les Congolais tous des capitalistes, dont Marvel02


Même dans la définition communiste aussi péjorative soit-elle, je ne suis pas un capitaliste.

Par ailleurs Dilo, si le sujet t'intéresse une lecture du « Capital » de Marx t’apportera beaucoup. La violence de la prise de pouvoir est le moyen d’accès des masses au pouvoir. C’est noir sur blanc, ils l’ont tous appliqué.
Quant à tes arbitrages sur la bonne manière de réagir ou pas, s’il te plait, évitons ça. Pour quelqu’un qui pense qu’il existe des gens non critiquables, je ne crois pas que tu aies suffisamment d’esprit d’équilibre pour distribuer les bons points. L’âge ne rime pas avec la sagesse, on le sait depuis longtemps.

Par ailleurs Dilo, si le sujet t'intéresse une lecture du « Capital » de Marx t’apportera beaucoup. La violence de la prise de pouvoir est le moyen d’accès des masses au pouvoir. C’est noir sur blanc, ils l’ont tous appliqué.
Quant à tes arbitrages sur la bonne manière de réagir ou pas, s’il te plait, évitons ça. Pour quelqu’un qui pense qu’il existe des gens non critiquables, je ne crois pas que tu aies suffisamment d’esprit d’équilibre pour distribuer les bons points. L’âge ne rime pas avec la sagesse, on le sait depuis longtemps.


________________________


Olmeque a écrit:
Modibo Cheick Diarra, Astrophysicien, gendre de Moussa Traoré celui qui a renversé le 1er president (qui a tenté de décolonisé le pays), et Conseiller spécial du Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en 2009. Il semble ne pas être vraiment irrité avec les amis de l'occidents et leurs méthodes. Les choses se précisent doucement, doucement...


On devrait tous en Afrique se fâcher contre l’occident pour être de bons nègres. Qui le dit ? des afropéens la plupart du temps… Mouais ! Ils ne semblent pas du tout irrité eux à bouffer occident matin, midi et soir.
Voilà un vrai débat d’actu Jos. Je ne comprends pas ces leçons de gens qui nous disent que le bon noir est celui qui ne veut rien manger de l’occident, alors qu’ils baignent dedans eux-mêmes, au fond de la piscine. Tu peux m’expliquer ça, toi qui semble avoir une aisance à comprendre ces contradictions là (sans te caser dans ce groupe bien sûr) ?

Mais, si je puis me permettre, oiseau de mauvais augure que je suis pour certains, les choses se sont déjà précisées vous savez. Très peu de gens en Afrique ressemble à ce curieux profil que vous affectionnez tant. L’avenir est lisible : un pays se gouverne au centre. Ni dans un extrême, ni dans l’autre. Les révolutionnaires font peur aux banquiers. Même noirs. Et ils ne font pas long feu. Le changement est un processus lent, une alchimie réaliste, avec sa part de surprise et de hasard, mais aussi de forte dose de réalisme scientifique. Pas ce manichéisme totalitaire qui ne fait jamais long feu. Je suis certain que si Sankara avait vécu la vague de démocratisation africaine des années 90, au vu de l’échec inévitable et catastrophique qu’aurait causé son régime comme cela a été le cas partout sans exception de ce type de régime (populiste, totalitaire, personnel et communiste de surcroit), il serait devenu au mieux un Kérékou qui après avoir demandé pardon aurait essayé de se racheter en ayant changé son fusil d’épaule, au pire un Mugabe qui s’accrocherait encore au pouvoir sans but ni foi, manipulant les faibles sur des thèmes aussi foireux que la défense d’un mystique indépendance dont il serait le seul garant.
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samuel
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MessagePosté le: Jeu 19 Avr 2012 03:26    Sujet du message: Répondre en citant

Le plan machiavelique de re-balkanisdation de l'afrique minutieusement prepare par la France est toujours en cours d'execution au Mali. Le complot orcestre par la France consiste maintenant a tout faire pour bloquer les institutions maliennes a l'aide des militaires putchistes qui ont execute le coup d'Etat qu'elle a prepare. Dans ce complot, les putchistes sont aides par Blaise Compaore, le prete-nom de la France pour tout ce qui concerne l'execution des basses oeuvres en Afrique de l'Ouest. Alors que la CEDEAO affirme que l'ordre constitutionnel est retabli, personne ne comprend pourquoi les militaires putchistes restent encore dans le jeu et que c'est a eux qu'il revient de regenter les decisions prises par le president de la repubique du Mali. En ce moment meme la France, a travers Blaise Compaore, exerce une veritable tutelle sur le Mali ou aucune decision ne se prend sans l'aval de la CEDEAO qui a substitue a la constitution malienne pretendument retablie un ''accord-cadre'' concocte entre Blaise et les putchistes. Mais tout ceci n'a pas suffi. La mission des miliatires putchistes teleguides par la France est maintenant de paralyser toute initiative malienne en rendant impossible le fonctionnement normal de l'appareil de l'Etat et en retardant au maximum la reorganisation de l'armee et des institutions afin de donner le temps aux rebelles de consacrer la partition du pays. Pendant quela France annonce hypocritement etre en faveur de l'integrite territoriale du Mali, elle met tout en eouvre, pour empecher que les Maliens se reorganisent pour reconquerir le territoire perdu. La derniere manoeuvre est l'arrestation de plusieurs dirigeants politiques connus pour etre hostiles aux solutions (tels que le federalisme ou l'autonomie) que la France veut a tout prix imposer aux Maliens et contre leur volonte.

Update:

Citation:
Dénonciation des arrestations au Mali
(BBC Afrique 18/04/2012)

Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré est monté au créneau pour dénoncer les arrestations de personnalités politiques, intervenues après les concertations inter-maliennes à Ouagadougou.

Contraire à l'état de droit

"Il faut d'abord que les candidats arrêtés sachent d'abord pourquoi ils ont été arrêtés et qu'éventuellement ils soient élargis"

S'exprimant sur ces arrestations, le président Traoré a déclaré à la presse qu'elles étaient inadmissibles.

"J'ai aussitôt saisi le capitaine Sanogo pour lui dire que dans un Etat de droit, ce ne sont pas des choses qui se font", a déclaré Dioncounda Traoré.

"Il faut d'abord que les candidats arrêtés sachent d'abord pourquoi ils ont été arrêtés et qu'éventuellement ils soient élargis", ajoute Dioncounda.

Les arrestations ont commencé mardi avec les interpellations de Soumaïla Cissé, l'ancien président de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l'ex-premier ministre d'ATT Modibo Sidibé; tous deux étaient candidats à la présidentielle.

Les arrestations se sont poursuivies mercredi avec les interpellations du directeur général de la police, le général Mahamadou Diagouraga, l'ancien ministre de la Défense, le général Sadio Gassama, et le général Hamidou Sissoko, chef d'état-major particulier d'ATT.

La vague d'arrestations fait suite à la nomination de l'astrophysicien Cheick Modibo Diarra à la primature.

Cheick Modibo Diarra aurait commencé les consultations pour la formation de son gouvernement.

Le Front Uni pour la défense de la démocratie et la République (FDR) qui a rejeté très tôt le coup d'Etat a qualifié les arrestations de manoeuvres de terreur.

Les jeunes du FDR sont allés manifester devant les bureaux du président pour demander la libération sans délai des personnalités interpellées.

Dernière mise à jour: 18 avril, 2012 - 12:44 GMT

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Joseleñ
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MessagePosté le: Jeu 19 Avr 2012 07:37    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:
C’est toi Jos qui ne comprend pas ce que je dis mais veut lire ce que tu veux critiquer en moi. Pire encore Dilo. Réexpliquant à partir de lui
Oh, qui aime bien chatie bien finalement.

Citation:
Il m’a dit qu’il était choqué que j’ose porter une critique sur une icône comme Sankara et pour lui ça prouvait que j’étais à jeter aux orties.
Il m'a semblé que nous parlions de la République Populaire du Congo qui était pour toi communiste...Soit, peux-tu me donner un exemple concret de la politique burkinabé de Sankara...Qu'est-ce qui dans sa gestion de l'Etat te fait penser qu'il était communiste ?

Citation:
Parce que Sankara est un bolchévique. Déclaré, avoué, démontré… Il n’y a même pas l’ombre d’un doute.
Je ne sais pas trop car tu as vas expliquer pourquoi plus haut.

Citation:
messieurs les sankaristes
Pardon !?

Citation:
C’est dommage que les jeunes générations ne réalisent pas le crime qu’a été cette idéologie qui a failli l’humanité
Et si cette même génération pouvait comprendre que la Chine communiste est aujourd'hui deuxième puissance du monde...
Peux-tu m'expliquer pourquoi ? Quelle différence fait-on entre le communisme stalinien et le communisme chinois et celui de Sankara que tu vas expliquer plus haut...Ne tire pas des conclusions toutes faites...argumente Marvel02...

Citation:
« Capitalisme » est une expression péjorative
AH, un début de lumière donc et peut être que les questions ci-dessus t'ont servi de lampe car vois-tu, capitalisme, communisme ce n'est que la chasse aux sorcières des uns envers les autres.

Le communisme n'a existé que parce que le capitalisme était en face. Le capitalisme quant à lui...J'attends de lire tes réponses pour continuer...

Citation:
Par ailleurs Dilo, si le sujet t'intéresse une lecture du « Capital » de Marx t’apportera beaucoup. La violence de la prise de pouvoir est le moyen d’accès des masses au pouvoir. C’est noir sur blanc, ils l’ont tous appliqué.
Et alors ? Tu sors ce propos totalement de son contexte...Karl Marx écrit au moment où les révolutions sociales éclatent en France (1848) et en Allemagne et sachant que la prise du pouvoir par le peuple de France en 1789 est encore au coeur des débats dans les milieux intellectuels, de la même manière que la pensée africaine actuelle tourne autour du panafricanisme.

Bah, pour quelqu'un qui a supporté la communauté internationale venue chasser le dictateur Gbagbo au nom du peuple ivoirien...tu m'étonnes.

Quand le serpent se mord la queue...
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samuel
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MessagePosté le: Ven 20 Avr 2012 06:46    Sujet du message: C'est la France qui instrumentalise le MNLA Répondre en citant

Update:

Citation:
Aminata Traoré, altermondialiste malienne : “C’est la France qui instrumentalise le MNLA”
19 avril 2012 Rubrique: Nord-Mali


Connue pour ses positions patriotiques et panafricaines, l’ex-ministre de la Culture du Mali et également auteur prolifique exprime son point de vue, à El Watan Week-end, sur les racines du mal au Nord-Mali.

El Watan : Pensez-vous que la guerre en Libye a été un déclencheur de la crise au Nord-Mali ?

Aminata Traoré : Cela me semble évident. Le conflit libyen a alimenté la rébellion touareg en armes. Nous ne sommes pas à la première édition de ce soulèvement. Cela dit, la situation est incomparable avec ce que nous avons connu avant. Ce n’est plus juste une insurrection interne puisqu’on voit la participation d’AQMI et de cette organisation, dont personne n’avait entendu parler, Ançar Eddine.

E.W : Croyez-vous, après quelques semaines de recul, que l’armée malienne a échoué et que le Mali sera amputé définitivement du Nord ?

A.T : Il n’y a rien de définitif. Il faut préciser qu’en parlant du Nord, on englobe tout de même les deux tiers du territoire. L’armée malienne est à reconstituer et à consolider. Je pense que le déséquilibre des rapports de force a permis à la rébellion de gagner du terrain. Certes, nous avons été surpris mais cela nous a permis de savoir que l’armée était défaillante. Le peuple sait que l’Azawad ne correspond pas à une réalité historique qui puisse justifier l’occupation du Nord. Même si c’était le cas, il n’y a pas que les Touareg dans cette région. Amputer le Mali de sa multiethnicité ne serait pas envisageable.

E. W : Pensez-vous que l’investiture de Dioncounda Traoré va accélérer les élections ?

A.T : Il est prévu dans la Constitution, en cas de vacance du pouvoir, que le président de l’Assemblée nationale remplace le président de la République. Il a le devoir d’organiser les élections en 25 jours ou, maximum, 40 jours. Vu que 200 000 Maliens sont réfugiés hors du territoire, ce n’est pas une priorité. On doit s’occuper d’eux, ainsi que des femmes, des enfants et des personnes âgées coincées dans les régions nord, privées de tout, qui deviennent les otages de ceux qui occupent le terrain.

E. W : Vous déplorez que la communauté internationale ne regarde que ses intérêts…

A.T : Ceux qui ont pris la responsabilité de liquider El Gueddafi (Mouammar Kadhafi) et son régime ont largement contribué à déséquilibrer la bande sahélienne, qui était déjà dans une situation précaire. L’Occident qui s’impose en donneur de leçon de démocratie dans le monde, et particulièrement en Afrique, n’hésite pas à maintenir des foyers de tension qui servent de prétexte pour déstabiliser les régimes. La France attendait du gouvernement malien davantage d’implication dans la lutte contre l’immigration, un contentieux connu. Le Président Amadou Toumani Touré n’a pas signé l’accord de régularisation des migrants, et la France lui a reproché de ne pas avoir lutté avec fermeté contre Al Qaîda. Ajoutez à cela tous les enjeux miniers, pétroliers et géostratégiques. Pour sortir de la crise, les puissances occidentales veulent faire main basse sur les ressources naturelles de la bande sahélienne en prenant appui sur des dirigeants dociles. En Afrique, il n’y a jamais eu de coups d’Etat sans l’implication de la France.

E. W : Ces pays feraient donc la course à l’installation de bases militaires et à l’exploitation des ressources…

A.T : Nous sommes à un tournant grave de l’évolution des rapports entre les puissances industrialisées. Elles pensent qu’elles ont tout à gagner à la militarisation de la mondialisation. l est évident aujourd’hui, avec l’émergence de la Chine, que ces pays ne sont plus maîtres à bord. La crise aux Etats-Unis ou en Europe trouve une réponse dans les richesses du continent africain. Comme en Côte d’Ivoire, en Libye, ils ont juste activé le levier diplomatique et médiatique, pour justifier leur présence. Il est temps que les peuples soient politiquement lucides et déterminés, comme au temps des libérations nationales, pour limiter les dégâts, et si possible nous libérer. Quand on observe l’impact médiatique accordé au MNLA (mouvement rebelle Touareg, NDLR) et la prise de parole, on comprend que la France l’instrumentalise pour se repositionner dans ses anciennes colonies.

E. W : Que se passera-t-il si la situation dégénère davantage ?

A.T : Si le Mali implose, tous les pays frontaliers en paieront le prix malgré eux, car nous ne sommes pas assez visionnaires pour éviter les agressions étrangères. Il ne devrait plus y avoir de frontières entre les peuples d’Afrique pour commencer. Nous devons regarder, collectivement, vers l’Afrique.

notrevoie.com

Jeudi 19 Avril 2012
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samuel
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MessagePosté le: Sam 21 Avr 2012 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Une contribution d'Odile Tobner de ''Survie''.

Citation:
Le Mali dans l’œil du cyclone
Odile Tobner

Après la Libye et la Côte d’Ivoire, passées sous contrôle occidental à la suite de guerres menées notamment par l’armée française, on subodorait que le Mali était le prochain sur la liste.


Cela n’a pas manqué : on assiste depuis janvier 2012 à la réactivation de la rébellion du mouvement national de libération de l’Azawad, mouvement sécessionniste revendiquant la partie saharienne du territoire malien.

Puissamment armé, le MNLA a lancé dans le nord-est du pays une offensive victorieuse contre l’armée malienne. Le 24 janvier, à Aguel Hok, les rebelles ont exécuté, dans des conditions atroces, 80 prisonniers de guerre. On peut voir dans ce massacre l’origine du putsch militaire qui a renversé, le 21 mars, le président Amadou Toumani Touré. Depuis février, en effet, des familles de militaires, mais aussi des jeunes, se rassemblent pour dénoncer l’impuissance du chef de l’État, voire sa complicité avec la rébellion, et ces manifestations, parties du camp militaire de Kati, ont gagné Bamako et Ségou.

Les déclarations faites le 26 février par Juppé à Bamako, où il a été accueilli par des manifestations hostiles, n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu. Celui-ci s’est dit convaincu qu’il n’y aurait pas de solution militaire à la crise au Nord-Mali, ajoutant : « Il faut donc prendre la voie du dialogue aussi inclusif que possible avec tous ceux qui doivent s’assoir autour de la table et le président Amadou Toumani Touré a confirmé que c’était son intention ». C’était méconnaître totalement la situation ainsi que l’état d’esprit de l’armée et de la population malienne. En pompier pyromane, le même Juppé n’a pas manqué, une fois Touré destitué par de jeunes officiers, de lancer de vertueux appels au retour de la légalité constitutionnelle, demandant à la junte militaire d’organiser des élections.

Pendant ce temps, les vastes étendues du nord sont livrées à divers mouvements groupusculaires, mais surarmés. Outre le MNLA, on a le MPA (Mouvement populaire de l’Azawad) salafiste devenu le mouvement fondamentaliste Ançar Edine, sans compter l’AQMI, qui, ensemble ou séparément, revendiquent de lutter, qui contre l’État malien, qui pour la Charia, contre l’Occident, etc. Les habitants des localités du nord, en butte à leurs attaques ou craignant les représailles, s’enfuient vers le sud ou les pays limitrophes. Une grande partie des 200 000 personnes qui ont ainsi fui les combats vivent désormais dans des conditions critiques sur le plan humanitaire. Le cortège habituel des calamités de guerre s’abat sur un pays qui a le malheur de se trouver pris entre les manœuvres d’une politique française à la gribouille et la convoitise que suscite, chez les grandes puissances, un territoire quasi vide et recelant d’immenses ressources minières encore inexploitées. Une telle situation est propice à la création d’un État-fantôme assujetti, dont on fera au minimum peser la menace sur le Mali s’il ne consent pas à s’aligner sur les mots d’ordre de « protecteurs » intéressés.

On observe en effet que ni la CEDEAO, communauté des États d’Afrique de l’Ouest, ni la France, ni les États-Unis, ni l’Union européenne, si empressés à exiger des putschistes le retour à la légalité républicaine, n’ont demandé aux mouvements séparatistes qui sèment le chaos au Sahara de cesser leurs violentes attaques contre l’État et les citoyens maliens. Il faut croire qu’un Mali rétif aux injonctions des puissances étrangères gêne plus les appétits impérialistes qu’une guerre civile frappant opportunément une région convoitée.

Source : Survie
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Joseleñ
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MessagePosté le: Sam 05 Mai 2012 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:
poisson salé ya ba kongo]


Mbôlô â mongo ya kongo!

ô ne vé ?

Ye wo jañ ?

Salut le gars du Congo!

Où es-tu ?

Tu te fais rare ?
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Joseleñ
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MessagePosté le: Sam 05 Mai 2012 10:07    Sujet du message: Répondre en citant

zâ mien fulasi bé tobe â kiti ?

ye sakozi ye ôlande ?

Zâ é yem ve bongo ya fulasi bidi ?

Qui les Français choisiront-ils demain ?

Est-ce Sarkozy ou est-ce Hollande ?

Lequel des deux saura donner à manger aux enfants de France ?
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samuel
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MessagePosté le: Jeu 10 Mai 2012 06:49    Sujet du message: Répondre en citant

Update:

Citation:
L’ambassadeur de la France sur Africable : Quand Christian Rouyer nie l’évidence

Dépassée par la tournure qu’ont prise les événements au nord du Mali, la France cherche à redorer son blason. La sortie de son ambassadeur sur Africable est une façon de corriger les nombreuses maladresses commises dont la déstabilisation du Mali.

D’ordinaire, le langage diplomatique est codé et peu accessible aux non- initiés. Mais les diplomates savent aussi manier à l’envi la langue de bois. C’est ce que l’ambassadeur de France au Mali a fait lors de l’entretien qu’il a eu sur les antennes de la télévision Africable.

L’homme voulait paraître comme fin-connaisseur du pays mais n’a pu démentir ce qui se dit ces derniers jours sur son pays à propos de la déstabilisation du Mali. Christian Rouyer a même affirmé qu’il a eu à rencontrer des élus touaregs avant le début de la crise, comme il le fait avec toutes les autres sensibilités du pays. En réalité, l’ambassadeur ne dira jamais ce qui s’était passé entre-temps car les élus qu’il a rencontrés à plusieurs reprises ont été mis à contribution pour convaincre les touaregs qui se battaient aux côtés de Kadhafi de revenir au pays. Contre l’aide de la France pour conquérir l’Azawad. C’est pourquoi ces éléments en provenance de la Libye ont débarqué avec un arsenal de guerre par le biais de l’Otan.

Ce que Rouyer ne dit pas aussi, c’est qu’il y a eu un pacte entre les autorités françaises et le MNLA et qu’une importante dotation d’armements a atterri dans le vaste désert malien pour combattre Aqmi et les autres groupes terroristes. Sous le prétexte que l’Etat malien est mou et ne montre pas des signes pour les combattre. Dans la foulée, la France s’est fait appuyer par son acolyte la Mauritanie qui fournit en carburant et autres commodités les combattants du MNLA. Mieux le cerveau de la rébellion hiberne en Mauritanie et bénéficie de toutes les largesses et la bénédiction de la France.

Sur Africable l’ambassadeur français a voulu juste se donner une tribune pour se racheter, ce qui ne sera pas du tout facile. La raison est simple, c’est en France que les différents porte-paroles du MNLA utilisent de façon abuse les antennes des médias français. Pis, c’est sur France 24 que l’indépendance illusoire a été proclamée au mépris du peuple malien. En clair, l’ambassadeur de France a manqué une occasion en or pour demander pardon aux Maliens. Au contraire, il a occulté que si aujourd’hui la France condamne la partition du Mali, c’est parce que la situation au nord échappe au contrôle de son protégé, le MNLA. Sur le terrain les groupes islamistes ont pris le dessus et imposent leur loi (la Charia islamique), ce qui constitue un échec pour Paris.

En tout cas, que Christian Rouyer le dise ou pas, la France est responsable de la déstabilisation du Mali à travers sa partie septentrionale. Et les preuves sont irréfutables. Si elle a fait profil bas c’est surtout parce que le MNLA n’arrive plus à avoir la caution de la majorité des populations de la zone, à commencer par les Sonraï, Peulh et autres dont la France a toujours ignoré l’existence sur la terre dite Azawad. Comme quoi à défaut de réussir son plan, diviser le Mali, la France veut noyer le poisson dans l’eau.

Allimam Mahamane
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Olmeque
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MessagePosté le: Jeu 10 Mai 2012 17:54    Sujet du message: Comment ça que Paris le reconnaisse ou non??!! Répondre en citant

Ceci n'a jamais eu l'ombre d'un doute étant donné qu'il y a 4 centre d'intérêts différents: le gouvernement élu, les putchistes, le MNLA et Ansa, il s'agissait de savoir Paris appuyait quel çoté. Des chefs d'états comme Chirac ou Sarko l'ont dit et sous entendu, l'afrique n'est pas mûre pour la démocratie, elle doit créer sa propre histoire... Qu'on le veuille ou non, on n'est encore en pleine néocolonisation. Et tous les escros qui même ici essaie de faire croire le contraire, j'espère juste qu'ils ne sont pas noir. Même moi je sais ce qu'il se passe dans mon propre jardin!!! J'en connaie les espèces et celles supportables...Sinon je sais quoi faire!! Et on voudrait nous faire croire que la France, 5 puissance mondiale, avec quasi aucune matière 1ere, ne sais pas ce qui se passe dans le sien et se le permettrait? Qu'une partie pourrait eclater sans qu'elle en aie eu la moindre action, allusion ou soupçon, ou même quelque ne chercherait pas à rebondir sur cette situation??!! Laughing . C'est bien d'avoir de l'Humour... Rolling Eyes

http://maliactu.net/2012/blaise-est-celui-qui-regule-tout-au-mali-selon-babacar-justin-ndiaye.html

Blaise c'est l'homme de qui??
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Olmeque
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MessagePosté le: Sam 12 Mai 2012 17:42    Sujet du message: Répondre en citant

À chacun son interprétation


http://www.wafbu-tv.com/page_video_bis.php?code=6034
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sang froid
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MessagePosté le: Dim 01 Juil 2012 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage d'ARTE dans le nord du Mali. Certes, le côté "communication" du MNLA est évident mais le reportage permet d'appréhender la cohabitation entre les différents groupes.

http://videos.arte.tv/fr/videos/arte_reportage-6773004.html

Mais depuis le tournage du reportage, la situation a considérablement évolué. Le MNLA a été chassé des villes de Gao et de Tombouctou.
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samuel
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MessagePosté le: Sam 07 Juil 2012 13:40    Sujet du message: Répondre en citant

Update: La France a-t-elle change son fusil d'epaule apres avoir constate qu'elle n'a fait que favoriser le controle de la region par les islamistes dont certains (Ansar Dine) agissent pour le compte de l'Algerie? Ou bien faut-il y voir un changement de ''politique africaine'' (je demande a voir) apres l'arrivee au pouvoir de la gauche? Ou encore cela prelude-t-il d'un controle de la region par les puissances etrangeres sous l'egide de l'ONU? Veut-on chasser les islamistes pour donner le pouvoir (sous forme d'autonomie par exemple) au MNLA qui n'etait pas capable de le faire tout seul, n'etant qu'une organisation composee de quelques centaines d'individues sans aucune force veritable sur le terrain, malgre tout le tapage mediatique organise par Sarkozy pour leur donner une legitimite? Autant de questions auxquelles il est difficile de repondre pour le moment. Ce qui est sur, c'est que le soutien inconditionnel aux Touaregs qui sont ultraminoritaires dans le nord du Mali (moins de 3% de la population) et parmi lesquels les ''independantistes'' sont meme plus minoritaires encore, ce soutien est en train de perdre de sa force.

Ce premier complot francais a donc lamentablement echoue. On espere seulement que les intentions proclamees dans cette declaration de l'ONU (preparee par la France) sont plus sinceres (ce dont one ne peut que douter) et qu'elle n'en annoncent pas un autre.

Citation:
Nord Mali. le déploiement de casques bleus envisagé par le Conseil de sécurité de l’ONU

Le Conseil de sécurité a décidé jeudi que les autorités de transition du Mali élaboreront, en concertation avec les forces politiques, y compris les représentants légitimes des régions du nord, une « feuille de route » pour assurer la consolidation des institutions démocratiques de ce pays, secoué par une crise depuis mars dernier.

En adoptant à l’unanimité ce texte présenté par la France, le Conseil exprime son plein soutien aux efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine au Mali, en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Le 22 mars 2012, le pouvoir avait été pris au « Gouvernement malien démocratiquement élu » par « certains éléments des forces armées maliennes », suscitant la condamnation du Conseil de sécurité.

La feuille de route appelée de ses voeux par le Conseil prévoit la réorganisation des forces maliennes, le rétablissement de l’autorité de l’État sur tout le territoire du Mali et l’organisation d’une élection présidentielle dans un délai de 12 mois à compter de la signature de l’Accord-cadre pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Dans le préambule de la résolution,le Conseil réaffirme son rejet catégorique des déclarations du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) relatives à une prétendue « indépendance » du nord du Mali et considère de telles annonces comme étant « nulles et non avenues ».

Le Conseil se déclare « également gravement préoccupé par la menace terroriste croissante dans le nord du Mali, due à la présence de membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ». Il demande à tous les États Membres de communiquer les noms des personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaïda – visés par des sanctions -, notamment dans la région du Sahel et plus particulièrement dans le nord du Mali.

Le Conseil prend note de la demande que lui ont adressée la CEDEAO et l’Union africaine afin qu’il autorise le déploiement d’une force de stabilisation de la CEDEAO pour accompagner le processus politique au Mali et aider à préserver l’intégrité territoriale du pays et contribuer à lutter contre le terrorisme.

Ses membres se déclarent également prêts à examiner plus avant la demande soumise par la CEDEAO « dés qu’il aura obtenu davantage de précisions sur les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé ».

Dans cette perspective, une mission technique d’évaluation de la CEDEAO se rendra dés demain, le 6 juillet 2012, au Mali pour préparer le terrain en vue du déploiement imminent des troupes, ceci en collaboration avec les autorités de transition, a annoncé le Président de la CEDEAO, M. Kadre Desiré Ouedraogo, à l’issue de l’adoption de cette résolution du Conseil.

Source: toulouse7.com
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samuel
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MessagePosté le: Ven 13 Juil 2012 11:58    Sujet du message: Répondre en citant

Voila encore un autre marche de dupes qui se prepare. Le MNLA s'etant fait chasser du Nord du Mali apres l'avoir ''conquis'' avec les islamistes qui se servaient de lui et apres en avoir ''chasse'' l'armee malienne et declare ''l'Azawad independant'', on veut maintenant le faire revenir par la grande porte aux cotes...de la meme armee maliennne!!!! Comme on sait que le MNLA ne represente qu'une petite bande d'opportunistes manipules par la France et sans aucune force reelle sur le terrain, ils seraient incapables de ''reconquerir'' a eux seuls ''leur Azawad''. On veut que le Mali et l'armee maliennes qui sont les principales victimes du MNLA le fassent pour lui. Comme ca, fort de cette ''alliance victorieuse'' le MNLA demandera ensuite l'independance ou l'autonomie. Ainsi le Mali aura reconquis le Nord pour le remettre a ceux qui l'en avaient chasse car si le Mali reconquiert le Nord tout seul comme il en a la capacite maintenant ou si la CEDEAO le fait pour lui, il n'y aura plus de discussions possibles.

C'est a peine croyable n'est-ce pas? Et pourtant c'est le scenario concocte par les deux principales rivales qui sont a l'origine de tous ces problemes: l'Algerie et la France qui se sont maintenant entendues pour se partager le gateau a l'issue d'une visite a Alger du Monsieur Sahel francais recemment nomme. Ce scenario avait d'abord ete evoque par le president guineen qui a confirme que les troiupes du MNLA combattront aupres de l'armee malienne et de la CEDEAO apres son entretien avec Francois Hollande. Il vient maintenant d'etre officiellement confirme par l'Algerie.

Vous vous demandez peut-etre comment nos dirigeants peuvent etre aussi idiots au point d'accepter cela, meme ceux d'entre eux qui sont astrophysiciens? Eh bien, vous verrez. C'est bien ce qui arrivera.

Citation:
MALI
Mali : Alger joue la carte MNLA

13/07/2012 à 09h:04 Par Jeune Afrique

Pour les dirigeants algériens, les Touaregs du MNLA vont se rallier à l'armée malienne après leur revers contre les islamistes dans le Nord-Mali.
« À Gao, la déroute des Touaregs du MNLA [Mouvement national de libération de l'Azawad, NDLR] est une bonne chose. Ainsi, les ex-rebelles vont se tourner vers l'armée malienne », confie un officier algérien du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Un rapprochement entre le MNLA et Bamako, c'est aussi le scénario privilégié par Abdelkader Messahel, le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines. Le 4 juillet, il l'a dit aux deux émissaires français qu'il a invités à Alger pour une réunion de travail, Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de l'Élysée, et Jean Félix-Paganon, le « Monsieur Sahel » du Quai d'Orsay. Un renversement d'alliances se dessine donc. Il y a quelques jours, quelque part entre Gao et Niamey, le chef d'état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim, a rencontré discrètement le colonel Ag Gamou, l'officier touareg qui est resté fidèle à l'armée malienne et qui s'est replié au Niger avec ses 600 hommes.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mali : Alger joue la carte MNLA |
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numero 7
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MessagePosté le: Ven 13 Juil 2012 12:01    Sujet du message: Répondre en citant

Jeune-a-fric.com, est-ce une source fiable? Laughing
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afrobeat
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MessagePosté le: Ven 13 Juil 2012 21:09    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
On veut que le Mali et l'armee maliennes qui sont les principales victimes du MNLA le fassent pour lui. Comme ca, fort de cette ''alliance victorieuse'' le MNLA demandera ensuite l'independance ou l'autonomie


ce ne sera pas aussi simple, le MNLA s'il veulent reconquérir le nord mali après ils seront encore obligés de chasser l'armée malienne, et une fois que le territoire sera récupéré, je ne vois pas les maliens le relacher comme ça en cinq minutes... et n'oublie pas qu'actuellement des groupes armés s'organisent dans la population pour récupérer ce territoire, en gros si le MNLA se retrouve une fois de plus au nord mali ils seront encore obligés de faire une guerre et cette fois si ce ne sera plus autant facile puisque les maliens ne seront plus pris de cours...en gros ni les politiques maliens , ni les populations ne peuvent pas accepter de lacher le nord mali... tôt ou tard le MNLA sera obligés de faire une guerre et on a vu leur réel force de frappe politique et militaire c'est des bras cassés!sauf si la france décide de combattre pour eux comme en ci, mais là ce sera pas facile...[/quote]
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samuel
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MessagePosté le: Sam 14 Juil 2012 05:51    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
ce ne sera pas aussi simple, le MNLA s'il veulent reconquérir le nord mali après ils seront encore obligés de chasser l'armée malienne, et une fois que le territoire sera récupéré, je ne vois pas les maliens le relacher comme ça en cinq minutes...


Je pense que ce que tu dis c'est le bon sens meme. Je n'y ai pas pense et j'espere que tu as raison.

Mais je me dis aussi que rien ne justifie qu'on aligne le MNLA a cote de l'armee malienne car il aura necessairement des pretentions (aide en cela des puissances etrangeres) apres la bataille. Pourquoi exonerer le MNLA maintenant alors que c'est le MNLA qui a tout prepare et declenche depuis le debut sauf que l'Algerie s'est tres vite rattrapee en creant ses propres terroristes (Ansar Dine) et en y chassant les terroristes des Francais (le MNLA)? On veut nous faire croire qu'il y aurait des bons et des mauvais terroristes en presentant le MNLA comme ''laic'' et le MUJAO (qui est la bete noire de l'Algerie) comme ''fondamentaliste et terroriste'' alors que tout le monde sait que ce sont les memes personnes qui passent d'un groupe a l'autre. Pourquoi l'Algerie encense-t-elle Ansar Dine et diabolise-t-elle maintenant le MUJAO? Pourquoi la France presente-t-elle le MNLA comme frequentable et les autres comme des terroristes et pourquoi France et Algerie s'entendent-elles maintenant pour imposer aux Maliens le MNLA (si mcette information n'est pas un souhait francais a l'Algerie bien sur)?

Il y a aussi beaucoup de desinformation (francaise et algerienne) sur ces questions en ce moment et il est tres difficile d'y voir clair. Chacune essaie de placer ses pions aux depens des negres qui apparemment ne sont que des pantins balottes au gre du vent.
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samuel
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MessagePosté le: Sam 14 Juil 2012 05:53    Sujet du message: Répondre en citant

Je voulais dire ''si cette information n'est pas un souhait francais prete a l'Algerie bien sur''.
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samuel
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MessagePosté le: Jeu 19 Juil 2012 10:31    Sujet du message: Répondre en citant

Update: je vous invite a lire cette interview de l'un des plus importants chefs Touaregs du Mali. C'est le petit fils de Firhoun, l'un des plus grands chefs de la resistance touaregue contre l'occupation coloniale. Vous aurez l'occasion de constater ce qui devient de plus en plus evident: a savoir que meme parmi les Touaregs les gens du MNLA sont une extreme petite minorite. Vous aurez aussi l'occasion de constater, photo a l'appui, que le chef Touareg le plus important du Mali EST UN NOIR tout comme le chef Touareg le plus important du Niger l'etait et tout comme Kaocen Ag Gedda dont vous avez la photo ici http://trenteseptbis.free.fr/agadez.org/pages_culture/kaocen.htm, probablement la figure la plus importante de l'histoire de la resistance touaregue etait aussi un noir.

Vous aurez ainsi l'occasion de constater que non seulement les Touaregs ne sont pas une ''minorite blanche'' opprimee par les noirs (etant eux-memes ''noirs'' ou metisses a plus de 80%), mais encore que le complot ourdi contre le Mali est dirige par une petite bande de racistes exiles en France et dresses contre les autres populations du pays. Les Touaregs, dans leur ecrasante majorite, ne se sentent pas concernes par leur aventure.

L'interview peut etre lue ici:
http://www.maliweb.net/news/societe/2012/07/19/article,80981.html
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samuel
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MessagePosté le: Jeu 19 Juil 2012 10:33    Sujet du message: Répondre en citant

Sorry, la photo mde Kaocen peut etre vue ici: http://trenteseptbis.free.fr/agadez.org/pages_culture/kaocen.htm
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Nomade
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MessagePosté le: Jeu 19 Juil 2012 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

samuel a écrit:
Update: je vous invite a lire cette interview de l'un des plus importants chefs Touaregs du Mali. C'est le petit fils de Firhoun, l'un des plus grands chefs de la resistance touaregue contre l'occupation coloniale. Vous aurez l'occasion de constater ce qui devient de plus en plus evident: a savoir que meme parmi les Touaregs les gens du MNLA sont une extreme petite minorite. Vous aurez aussi l'occasion de constater, photo a l'appui, que le chef Touareg le plus important du Mali EST UN NOIR tout comme le chef Touareg le plus important du Niger l'etait et tout comme Kaocen Ag Gedda dont vous avez la photo ici http://trenteseptbis.free.fr/agadez.org/pages_culture/kaocen.htm, probablement la figure la plus importante de l'histoire de la resistance touaregue etait aussi un noir.

Vous aurez ainsi l'occasion de constater que non seulement les Touaregs ne sont pas une ''minorite blanche'' opprimee par les noirs (etant eux-memes ''noirs'' ou metisses a plus de 80%), mais encore que le complot ourdi contre le Mali est dirige par une petite bande de racistes exiles en France et dresses contre les autres populations du pays. Les Touaregs, dans leur ecrasante majorite, ne se sentent pas concernes par leur aventure.

L'interview peut etre lue ici:
http://www.maliweb.net/news/societe/2012/07/19/article,80981.html



C'est bien beau être noir mais lorsque tu est endoctrinée par la religions des arabes ou des blancs en quoi es-tu noir? Tu es noir de l'extérieur mais culturellement et spirituellement tu ne l'est plus. Beaucoup de ces gens ne sont que des pauvre désœuvrées qui recherchent une combine pour survivre et se faire de l'argent.

Dans la plupart des religions de ce monde, y compris les Shinto au Japon, Ancienne Grèce, Ancienne Rome, Ancient Kemet, Celtique, Druide, Bouddhisme, Chinoise,etc, il n'a pas d'idée d'avoir un meilleur dieu qu'un autre. C'est une idée très fasciste. Qui ne peut mener qu'a la guerre entre hommes.

Tout les peuples on leur propre chemin vers Dieu a travers leur ancêtres. Un Dieu unique qui a autant de nom, qu'il y a de peuple sur la terre. Il n'y a pas de prosélytisme religieux, seulement des initiations (habituellement par parents, famille ou communauté).
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WILDCAT
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MessagePosté le: Mer 01 Aoû 2012 11:11    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.africalog.com/news/les-revelations-datt

Les révélations d'ATT
Jul 31, 2012
Les révélations d'ATT

Quand ATT se confie au sujet du putsch du 22 mars 2012. «J’ai été trahi par Abdine [Guindo] mais sauvé par un jeune officier béret vert», aurait confié ATT. «Il était prévu de m’arrêter ou de me tuer, au profit de l’un des candidats à la présidentielle pour conduire la transition», aurait-il soutenu.

Le coup d’Etat qui a vu Amadou Toumani Touré (ATT) écarté du pouvoir à moins de deux mois de la fin de son second mandat légal, suscite toujours des intérêts. Aussi bien au Mali qu’en dehors de ce pays frère. Et pour cause. En dépit de ce que peuvent avancer les maliens sur cet homme, en bon ou en mauvais, il avait une certaine aura. Il était bien admiré.

Depuis donc son renversement par la bande du capitaine Amadou Haya Sanogo, il avait volontairement choisi de garder le silence.

Comme partout, en Afrique ou au-delà, des hommes cherchent toujours à se faire héros en se donnant l’importance qu’ils n’ont pas ou en se faisant jouer des rôles dont ils étaient à "mille lieues". Outré par ce qu’il apprend, un intime a choisi de révéler les confidences d’ATT. Il était en séjour à Dakar auprès de son ami.

Retourné au Mali, il reçoit un confrère malien à son domicile afin de lever un coin du voile sur le déroulement du putsch du 22 mars 2012 qui a évincé "l’officier du 26 mars 1991" du pouvoir et sa mise sous protection américaine.

Dans ce récit, l’interlocuteur qui a requis l’anonymat, rapporte les propos d’ATT ainsi:
«Lorsque Gassama et Poudiougou sont venus de Kati me rendre compte de ce qui s’est passé, j’ai dit que j’ai compris. Immédiatement, après leur départ, j’ai fait appel à Abdine Guindo [celui qui est présenté comme un proche d’ATT et qui l’aurait exfiltré du palais présidentiel aux heures chaudes de la crise. Il a été récemment interpellé pour sa présumée participation au contre-coup d’Etat, NDLR] ».

ATT de poursuivre à son ami: «Je lui ai dit d’aller voir la situation à Kati pour me rendre compte. Je ne l’ai plus vu mais pire, son téléphone ne répondait plus jusqu’à mon départ de Koulouba. Et comment ? Je tiens ici à rendre hommage à certains jeunes de la SE [Sécurité d’Etat, NDLR] qui m’avaient averti depuis, mais…. »

ATT aurait continué en ces termes: «Alors, lorsque les éléments de Kati [les hommes du capitaine Sanogo, NDLR] sont arrivés, tous les BRDM [véhicules de reconnaissance anti-char, NDLR] de Koulouba étaient sabotés. Ils ont tiré. De tirs en tirs, je comprenais qu’il y avait la complicité car à chaque fois que je me déplaçais, les tirs me suivaient. Finalement, le jeune officier Bagayoko m’a dit mon Général, il y a eu une trahison, cherchons un moyen pour vous sauver la vie. C’est de là que j’ai appelé Jimmy Carter [ancien Président des USA et ami d’ATT, NDLR] afin qu’il puisse dire à son ambassadeur [au Mali, NDLR] de me secourir. Et puis je me suis défais de mon grand boubou et me suis déguisé pour aller vers la mosquée. Arriva alors l’ambulance blindée de l’Ambassade américaine et j’y suis rentré pour le camp para puis l’Ambassade américaine.
Cependant, j’ai échappé belle, car le 23 mars il était prévu de m’arrêter ou de me tuer. Et ce, par Abdine et Poudiougou au profit de l’un des candidats à la présidentielle qui allait diriger la transition. Il est dit qu’il était mon candidat. Pourtant, il suffit seulement d’observer et d’analyser pour se rendre compte qu’il ne pouvait pas être mon candidat. Le minimum, il n’est en bon terme avec aucun membre de mon cabinet ni encore de ma famille. Alors, soyons sérieux !», aurait dit ATT, dépité.

Sur l’instigateur du coup d’Etat du 22 mars 2012

Selon l’interlocuteur de notre confrère, ATT lui aurait dit que «c’est l’officier mis en cause dans l’affaire de l’EMIA [Ecole Militaire Inter Armes de Koulikörö, avec la mort de 5 élèves officiers. Son Directeur et le personnel d’encadrement avaient été relevés de leurs fonction, NDLR] Diarra qui serait le vrai acteur, instigateur et planificateur du putsch. Et qu’il l’aurait préparé de main de maître».

Toujours selon ce proche, ATT aurait affirmé: «ce Diarra serait l’intime ami et confident du capitaine Amadou Haya Sanogo lequel a l’estime de plusieurs jeunes officiers et sous-officiers parce qu’il n’a peur de rien et puis il maîtrise les BRDM. D’où son choix de diriger les "débats"».

Souhait d’ATT rapporté par son intime: «ATT affirme qu’il souhaite beaucoup de compréhensions aux jeunes afin que notre pays soit libre de tous les maux dont il fait aujourd’hui l’objet».

Aveu d’ATT rapporté par ce proche: «ATT reconnaît qu’il s’est entouré de certains cadres véreux et sans vergogne aussi bien parmi les porteurs d’uniformes que des civils qui ne pensaient qu’à leurs seuls intérêts».

Enfin ATT d’ajouter ceci: «Lorsque j’ai remis ma démission, c’était de gaieté de cœur car je ne trahirai jamais le Mali et je souhaite tous les jours que Dieu bénisse mon pays. Sinon, dire qu’Abdine m’a sauvé est faux, il voulait depuis, m’éliminer. C’est pourquoi à un moment donné, je l’avais mis au camp para en l’affaiblissant, mais Dieu ne dort pas».

Abordant d’autres sujets, ATT aurait souhaité «que les Maliens s’entendent pour le salut du peuple».

Amadou Toumani Touré aurait parlé individuellement des candidats qui étaient en lice pour sa succession ainsi que de l’Assemblée nationale, des partis politiques et leurs leaders. Sans oublier les nombreux coups qui étaient en gestation et les tentatives de sabotage de son régime.

AfricaLog (avec "Zénith Balé")
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MessagePosté le: Jeu 02 Aoû 2012 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Une contribution intéressante

http://www.alger-republicain.com/spip.php?article902

Citation:
Le Mali et l’Azawad : l’espace sahélo-saharien en remodelage
Mercredi 1er août 2012

"Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie", disait Friedrich Nietzsche. En identifiant AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique) comme bras local d’Al Qaeda d’Oussama Ben Laden qui sévirait dans la région sahélo-saharienne, ceux qui prétendent combattre cette organisation, s’inscrivent dans cette perspective et se donnent toutes les latitudes pour façonner ou refaçonner cette partie de l’Afrique qui, depuis les temps immémoriaux, est l’objet de convoitises.
L’espace sahélo-saharien est présenté comme une bande de terres arides, désertiques, pauvres, sans aucune richesse, sans intérêt géostratégique. On fait croire par tous les moyens que toutes les interventions qui sont faites dans cette région sont purement et simplement mues par une vision humanitaire dont l’Occident serait naturellement porteur, car il n’y aurait rien à prendre, ni à contrôler là-bas. Il y aurait uniquement de pauvres populations affamés et assoiffées à sauver. Pourtant, les explorateurs et autres géographes déjà au XVè siècle jugeaient riches ces terres. Non seulement, très tôt, on y a vu de larges voies commerciales, mais on y a vu aussi des richesses agricoles, minières et minéralières gigantesques. Lesquelles ressources sont renforcées par des découvertes récentes de pétrole au Nord du Mali, précédées par celui du Soudan et du Tchad ainsi que des mines de fer, d’étain, de gaz, de phosphate, de cuivre et d’uranium dans la région notamment au Niger. Aux temps médiévaux d’ailleurs les Arabes y trouvaient et y trafiquaient du sel, alors matière première d’une grandeur valeur et de l’or.
Dans ce climat de richesses extraordinaires non connues et inexploitées par les indigènes, où la France coloniale avait même voulu construire le Transsaharien, chemins de fer reliant les possessions françaises d’Afrique du Nord à l’Afrique occidentale française, on a récemment assisté à des stratégies de positionnement et d’alliance et de contre-alliance géopolitiques et géostratégiques des puissances mondiales. Car, là où il y a mines et richesses, il y a rivalités et conflits pour y accéder. Dans la région, donc, on a vu les Etats occidentaux pilotés par les Etats-Unis d’Amérique accompagnés de leurs Etats mercenaires européens et israélien d’une part et la Chine d’autre part, réussir à morceler le Soudan en jouant sur des conflits locaux rebaptisés pour l’occasion génocide au Darfour.
On a donc deux projets impérialistes qui se jouent : d’un côté, un projet atlantiste visant à drainer les ressources de la région via le Golfe de Guinée vers les USA et par la Méditerranée vers l’Europe, et de l’autre, un projet chinois désirant réunir le pétrole et autres matières premières du Niger, du Tchad, du Soudan et de la Corne de l’Afrique pour les faire passer par les routes maritimes de l’Océan indien et de la Mer rouge.
Aujourd’hui, le Mali, découpé et désintégré en deux territoires autonomes, l’Azawad et le Mali, sur fond d’alibi religieux confirme la pratique tentée au Nigeria avec la tentative sécessionniste inaboutie initiée par la France au Biafra dans les années 60 et celle réussie au Soudan le 09 juillet 2011 avec la création d’un Soudan du Sud qui n’a aucune vocation locale et endogène si ce n’est servir de couloir de passage du pétrole pour ses parrains. Autant on a joué sur le registre religieux pour opérer la désintégration du Soudan, autant la diversion religieuse voile le projet malien.
Le journal Le Canard Enchaîné nous apprend que le Qatar, un sous-Etat mercenaire du triumvirat Etats-Unis d’Amérique, Europe et Israël finance, disons plutôt, est utilisé pour financer les mouvements se réclamant islamistes et séparatistes dans le nord du Mali. Le Qatar, il faut le dire, est monté en épingle et présenté ces derniers temps sur la scène mondiale comme une puissance diplomatique émergente par l’Occident qui investit tel ou tel pays comme puissance en fonction des circonstances. Ainsi, a-t-on vu cette puissance nouvelle dotée de son Al Jezeera et de pétrodollars sévir en Libye où on l’a brandit comme l’Etat Arabe dont la présence ôtait à l’agression contre Mouammar Kadhafi son caractère occidental. Ce pays alibi joue le même rôle d’ailleurs en Syrie actuellement en compagnie de la Turquie et de l’Arabie Saoudite.
Outre ses richesses convoitées, le Sahel est perçu comme zone de séparation entre deux espaces géopolitiques différents : le Maghreb que l’Europe essaie de rattacher à elle notamment par le truchement de l’Union pour la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne. Voie de commerce traditionnel et voie de passage des flux migratoires, le Sahel est décrété zone grise où peuvent se faire toute sorte de trafic à l’instar du trafic des armes opéré par l’OTAN et son allié de circonstance le Qatar lors de leur agression contre la Libye. En raison de l’inexistence d’Etats capables de contrôler cette région, les Etats africains n’en sont que de nom, elle sert de terrain de jeu à des acteurs de tout genre qui veulent la maîtriser chacun à son usage exclusif.
En 1885, Gerhard Rohlfs, voyageur allemand qui parcourait la région affirmait que « qui possède Tripoli possède le Soudan ». Aujourd’hui, en contrôlant la Libye, en armant les sous-fifres qui y règnent après l’assassinat de Kadhafi, on est en train de posséder la région et de la remodeler sous nos yeux. Des armes distribuées en Libye servent aujourd’hui d’outils de remodelage avec un paravent religieux.
L’utilisation du manteau religieux dans cette région ne date, au demeurant, pas d’aujourd’hui. Les expéditions des Almoravides au XIè siècle dans les empires africains du Mali, du Ghana, Songhaï cachées sous le manteau de la religion visaient en réalité à prendre le contrôle politique du Sahel et à faire main basse sur l’or et les richesses de ses territoires. En décomposant le Mali et en instituant l’Azawad, on fait aujourd’hui la même chose que les Almoravides.
Eu égard à tout ceci, la construction d’une Unité Africaine réelle sera la solution. Pour le moment une telle idée est rejetée par les satrapes africains qui tirent leur existence même de la fragmentation du continent africain par des frontières tracées à l’équerre et au compas depuis le Conférence de Berlin en 1884-1885. Les guignols africains appelés dirigeants et leurs metteur-en-scène font tout ce qui est en leur pouvoir pour que l’Union Africaine au lieu d’intégrer l’Afrique et d’en faire une aire géopolitique maitrisée par une vision endogène, la paralyse plutôt en conservant ces frontières et en en faisant une de ses bases les plus fortes.
Ces territoires n’étant pas le fait du peuple noir, il est évident que celui-ci ne les maîtrise pas et ne les maîtrisera pas. Ainsi, ces territoires seront-ils toujours l’objet de modelage, de remodelage, de reconfiguration, de partage et de repartage en fonction des circonstances et des intérêts de leurs fabricateurs. Le fait même que cette Union Africaine soit paraplégique devant le morcellement du Mali et soit réduite à demander une intervention des fauteurs de trouble reconvertis en pompiers montre bien qu’elle ne maîtrise rien et qu’elle ne fait que gérer une boutique d’Etats dont la gestation, l’accouchement et l’acte de naissance sont le fait des autres.
En célébrant une telle Union Africaine qui désunit le continent au lieu de le réunir, qui l’installe dans la faiblesse au lieu de le renforcer, on a donné la clé de la recolonisation. Il en sera ainsi jusqu’au jour où le désordre africain auquel on a conféré le titre de l’ordre établi sera renversé et l’Afrique reconstruite à l’aune de son histoire, des ses valeurs et de ses intérêts. La balle est donc dans notre camp !
Komla KPOGLI
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MessagePosté le: Dim 06 Jan 2013 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Ci-dessous la fameuse plateforme politique des moyenâgeux qui mutilent les populations du nord Mali. C'est l’hôpital qui se moque de la charité.

http://www.temoust.org/plateforme-politique,16285

Citation:

Plateforme Politique
ANSAR EDDINE
samedi 5 janvier 2013
Plateforme Politique

« AU NOM D’ALLAH, LE TOUT MISERICORDIEUX, LE TRES MISERICORDIEUX »ANSAR EDDINE : PLATEFORME POLITIQUE

Avant-propos :« Ceux qui, si nous leur donnons la puissance sur terre accomplissent la salat, acquittent la zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant l’issue finale de toute chose appartient à Allah » sourate le Pèlerinage, verset 41.

Depuis que le colonisateur a octroyé son indépendance au Soudan français rebaptisé « Mali » pour la circonstance, l’Azawad a toujours été une zone grise habitée par des citoyens de seconde zone et dont le lancinant triste sort n’a jamais cessé d’être méprisé par les pouvoirs fascisants qui se sont succédé à Bamako. De nombreuses révoltes ont ainsi épisodiquement éclaté. Elles ont été toutes mâtées impitoyablement dans le sang. Suite à la stupeur que la gestion barbare de ces insurrections à chaque fois provoqué, plusieurs accords ont été conclus sous la pression et l’égide de la communauté internationale pour tenter d’apporter une réponse adéquate à la question récurrente de l’Azawad mais, la mauvaise foi manifeste des autorités maliennes, n’a malheureusement pas permis d’aboutir encore à des avancées significatives sur le sujet.

Le régime récent d’ATT s’est montré le plus pernicieux de tous. En effet, fort des conseils perfides de certains de ses sbires généralement ressortissants du Nord, il a concocté un projet diabolique visant l’autodestruction totale de la société arabo-touarègue du Mali. Il a créé des rivalités à mort entre les grandes tribus, entre les Kel Tamacheq noirs et blancs, entre arabophones et berbérophones, entre arabes et kountas, etc. Ses séides attisaient continuellement la flamme de la discorde et distribuaient publiquement armes et argent aux camps qu’ils instrumentalisaient et ne manquaient aucune occasion pour précipiter la région dans le chaos. Les groupes qui pensaient être dans ses grâces ne se doutaient pas que le plan machiavélique qu’ils contribuaient ainsi à mettre placidement en œuvre avait prévu de les occire eux aussi, à leur tour, le moment venu.Il était évident que pour prolonger abusivement son mandat, ATT avait sciemment décidé d’embraser le pays pour rendre impossible la tenue d’une quelconque consultation électorale. Il croyait donc faire d’une pierre deux coups : compromettre l’organisation du scrutin présidentiel et éradiquer définitivement le « fléau » de l’irrédentisme touareg.

C’est donc par légitime instinct de conservation que les populations du Nord se sont à nouveau soulevées à partir du 17 janvier 2012 pour combattre avec l’énergie du désespoir cet acharnement aux allures génocidaires. Et aujourd’hui, elles sont convaincues d’une chose : ne plus avoir aucun avenir dans le cadre de l’Etat unitaire du Mali, plus nombriliste que jamais. C’est aussi dans la foulée de ces évènements qu’est née l’organisation Ansar Eddine pour qui l’observance stricte de la loi islamique sur tout le territoire de l’Azawad est un impératif non négociable. C’est pourquoi le Mali, pour une sortie durable de la crise, doit absolument opérer un choix non équivoque entre préserver son intégrité et vivre sa laïcité. Sauver les deux à la fois est hors de question pour Ansar Eddine car l’islam interdit formellement à un pays musulman de s’organiser en dehors des règles qui en découle. La question de l’Azawad : Les populations – surtout nomades – de l’Azawad ont toujours végété dans le dénuement, l’exclusion, les brimades et les exactions de toutes sortes. La communauté internationale n’a cependant pas cessé de se montrer sensible à cette détresse et d’apporter une aide multiforme au gouvernement du Mali en vue de l’atténuer. Malheureusement, cet élan de générosité n’a aucunement profité à ses destinataires désignés. Les fonds conséquents qu’il a mobilisés au fil des décennies ont, pour l’essentiel, servi plutôt à abonder les comptes numérotés des princes du jour qui trônent à Bamako.

Le monde entier doit aujourd’hui prendre conscience de la vérité axiomatique suivante pour se faire une idée du désarroi chronique dans lequel croupissent les populations de l’Azawad : c’est dans les camps des réfugiés qu’elles ont connu les meilleures conditions de leur existence depuis 52 ans. En effet, c’est là qu’elles ont mangé à leur faim, qu’elles ont eu accès à l’école, à l’eau potable, aux médicaments essentiels, à la sécurité, à un semblant de dignité… Incroyable mais vrai ! C’est dire que les réalités infernales de l’exil sont un luxe pour ces populations comparativement à l’affreux train de vie qui est leur lot quotidien dans leurs terroirs habituels. Depuis le retrait de la France coloniale de cette région, la méthode cynique des gouvernements de Bamako a consisté dans la propulsion de 02 ou 03 arabo-touaregs à des postes importants pour faire croire à l’opinion internationale que la communauté est bien intégrée. Et généralement ces pantins jouent parfaitement leur rôle : ils enroulent autour de leurs têtes des chèches kilométriques pour rendre ostensible leur vénale « targuité » et ne manquent aucune tribune pour répéter à l’envi que leurs congénères, au lieu d’être rejetés, sont plutôt « les enfants gâtés de la République ».Pendant ce temps :- De pauvres bergers sont sommairement exécutés rien qu’à cause de leur appartenance ethnique ;- Des enfants meurent comme des mouches suite à des épidémies facilement évitables ;- Des mères trépassent en donnant la vie faute de maternités ;- Des familles entières ne survivent que grâce à la cueillette, au racolage, à la mendicité et à l’aide étrangère ;- L’eau infecte des mares et puisards fait des ravages irréparables, etc. Pendant ce temps aussi :- Des touristes éberlués viennent tous les jours se délecter sadiquement de l’agonie d’un peuple en voie de disparition ; - Des chinois, australiens, européens, etc débarquent tous les matins avec une armada impressionnante de moyens pour prospecter les ressources naturelles de la région sans que ses malheureux autochtones en espèrent la moindre retombée parce que le pactole est resté entièrement à Bamako ;- Des administrateurs véreux et dépaysés exigent arrogamment de leurs usagers de ne s’adresser à eux qu’en langue « bambara », etc. Bref, après plus d’un demi-siècle de citoyenneté théorique malienne, les communautés de l’Azawad n’ont connu que désolation, frustrations, injustice, répression aveugle et rejet systématique. Aujourd’hui, elles revendiquent irréversiblement leur droit inaliénable à prendre en main leur destinée manifestement en péril à tous égards.

L’autonomie de l’Azawad, une revendication légitime : Vers la fin de l’occupation coloniale du Soudan français, les autorités métropolitaines ont perçu la nécessité d’en détacher la partie saharienne afin de mieux l’administrer en tenant plus compte de son excentricité et de ses nombreux particularismes. Une loi a même été votée par l’Assemblée Nationale française en 1957 pour consacrer ce statut. Cependant, malgré une pétition dans ce sens adressée au Général De Gaule par plus de 300 notables du milieu, ce projet a été torpillé par une poignée de chefs de tribus trop inféodés au parti indépendantiste US-RDA. C’est la myopie politique de ces leaders qui est la principale cause de l’enlisement actuel de la question de l’Azawad. Certains ténors de cette impardonnable politique de l’autruche sont encore vivants et ont aujourd’hui admis leur erreur historique monumentale. Si c’était à refaire, ils auraient sûrement adopté une position diamétralement opposée…L’Azawad couvre la portion du territoire de l’ex-soudan français, contrôlée par les touaregs et alliés, au moment de la pénétration coloniale. Il correspond approximativement aux trois provinces actuelles du Nord du Mali.

L’histoire de cette région a toujours fait l’objet d’une littérature tronquée et fallacieuse de la part des chroniqueurs maliens. Ces derniers oublient impudemment une chose : tout comme l’Azawad, le Mali dans ses limites actuelles n’a jamais été avant la colonisation une entité politique homogène. Ceux qui ont proclamé l’indépendance du Soudan français ont donné à ce dernier le nom « Mali » en référence à un fabuleux Etat du moyen-âge (dont les frontières les plus fantaisistes n’ont jamais franchi la boucle du Niger), à l’instar de la Gold Coast qui a accédé à la souveraineté sous l’appellation « Ghana ».Il y a donc lieu de se méfier de l’historiographie tendancieuse en vogue au Mali si on veut cerner objectivement la problématique de l’Azawad. Les épopées épicées, les panégyriques des griots, les chants des cantatrices, etc ne sauraient avoir la moindre valeur scientifique : légendes de Soundiata Keita né infirme et qui se lève subitement pour arracher tout un baobab, du serpent du Ouagadou-bida, de la disparition mystérieuse de Soumangrou Kanté, etc. C’est de ce genre d’histoires que les maliens ne cessent de s’enivrer pour se donner une gloire et une grandeur absolument imaginaires. Pour rétablir la vérité des faits historiques, il importe d’éviter de se perdre dans les méandres d’un passé lointain et insondable, faute de tout support écrit. Il faut se contenter des temps modernes et faire, par exemple, parler les archives coloniales. Qui dominait effectivement l’espace que ses ressortissants appellent Azawad avant sa conquête par la France ? Que disent les récits des explorateurs, les notes des officiers et médecins de troupe, les rapports des premiers administrateurs et magistrats coloniaux ? Tout le reste n’est qu’affabulations et vue de l’esprit. L’honnêteté commande de se plier au verdict de l’histoire et en tirer toutes les conséquences de droit plutôt que de chercher obstinément à galvauder le passé par des écrits volontairement apocryphes.

Les populations qui se battent aujourd’hui pour un Azawad musulman et libre tiennent à ce territoire plus qu’à la prunelle de leurs yeux. Elles l’ont intrépidement défendu toutes les fois qu’il a été agressé. L’envahisseur français peut en témoigner, lui qui a perdu de vaillants colonels et nombre de leurs hommes dans des batailles sanglantes contre les touaregs, lorsque vers la fin du 19ème siècle il a cru pouvoir l’occuper sans coup férir. C’est pourquoi, après la longue et douloureuse parenthèse qui s’est ouverte à partir de la colonisation, les populations de l’Azawad exigent que ce territoire pour lequel elles ont versé tant de sang leur soit enfin véritablement restitué. Elles sont d’ores et déjà péremptoirement convaincues que si elles ne se démarquent pas à temps de l’Etat jacobin du Mali, elles s’acheminent inexorablement vers un déclin brutal. En plus de leur mal développement à corriger, elles ont des croyances religieuses fortes, une identité propre ainsi qu’une culture millénaire à préserver. Tout cela ne fait que péricliter sous leurs yeux. L’Etat du Mali est lui-même en faillite sur tous les plans. Il est miné par la corruption, le mensonge, la cleptomanie de ses élites, la lubricité de ses mœurs, etc. Aussi, l’Azawad souhaite-t-il se mettre en marge de cette chienlit pour tenter de sauver sa société de la dérive et ce, par la mise en place sans plus tarder d’une gouvernance vertueuse, respectueuse de son histoire et de ses valeurs. Il faut se rappeler qu’il y a longtemps que Paul Valery a prévenu et démontré que les « civilisations sont mortelles » ; celle de l’Azawad est déjà moribonde et, au risque de la perdre, il urge de la soigner pendant qu’il est encore temps. Par ailleurs, il faut également rappeler que depuis l’indépendance du Mali et le déclenchement de la première insurrection dans l’Adrar des Iforas seulement trois années plus tard, tout aura été tenté pour que l’Azawad trouve véritablement sa place dans l’architecture sociopolitique et institutionnelle de cet Etat. Au lieu de cela, des crimes abominables n’ont cessé d’être perpétrés contre les communautés arabo-touarègues sans qu’il soit possible pour elles d’espérer un jour que justice soit faite.

Ce n’est qu’au début des années 1990, alertée par la cruauté avec laquelle l’Armée malienne a fait face à la résurgence du problème, que la communauté internationale a commencé timidement à se préoccuper de la question. Et suite à cette légère implication une panoplie d’accords ont été signés mais qui sont malheureusement en grande partie restés lettre morte faute de réelle volonté politique de la part du gouvernement malien : accords de Tamarasset en 1991, Pacte National en 1992, Accords d’Alger en 2006, etc. Pourtant, la rébellion de 1990 a été incontestablement le détonateur de la révolution malienne de mars 1991 qui a renversé le régime dictatorial du Général Moussa Traoré. Les Mouvements armés qui la portaient, malgré quelques dissidences dans leurs rangs hostiles à tout rapprochement avec Bamako, avaient joué franchement la carte de la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali. Pendant que l’Armée malienne massacrait aveuglément des populations civiles innocentes uniquement à cause de la couleur de leur peau, ils ont accepté de participer à tous les grands chantiers de la reconstruction du pays. Leurs délégués ont pris part à la Conférence Nationale ainsi qu’au cycle de négociations (Mopti, Ségou, El Golea I, El Golea II, etc) qui a abouti à la signature du Pacte National dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle d’avril 1992. Sur le terrain aussi, les combattants des MFUA (Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad) ont œuvré farouchement, en tandem avec l’Armée malienne, à la pacification des zones demeurées en proie à des troubles résiduels. Cependant, dès que la situation s’est stabilisée, le Gouvernement malien a rangé dans les tiroirs l’essentiel des engagements auxquels il a souscrit.

Le Statut Particulier du Nord du Mali et la Commission d’enquêtes sur les atrocités commises pourtant expressément prévus dans le Pacte National ont été renvoyés aux calendes grecques, l’aide internationale – au lieu de prendre le chemin de l’Azawad – a servi à construire ce qu’il convient d’appeler « les gratte-ciel de la rébellion » après « les villas de la sécheresse » de 1973, les cadres et combattants issus des MFUA qui ont intégré l’Armée et l’Administration nationales ont toujours été traités en parias et regardés comme de dangereux corps étrangers à surveiller de près, des leaders fantoches sont bien souvent imposés aux populations par le biais d’élections truquées, les valeurs qui fondent l’identité des populations locales sont reniées et bafouées, une Justice aux ordres ne cessent d’accumuler spoliations et frustrations explosives, etc. Aussi, au lieu de se retirer comme stipulé dans tous les accords susmentionnés, l’Armée n’a cessé surtout ces dernières années de s’y redéployer en multipliant ses effectifs et ses casernements. C’est tout le sens du Programme dit « PSPSDN » financé à coup de milliards par l’Union Européenne, cette même Union Européenne qui est encore aujourd’hui au chevet de l’Armée malienne en vue de renforcer ses capacités pour détruire ce qui reste de l’Azawad et de ses habitants. Il ressort de tout cela que toutes les tentatives de greffer l’Azawad au reste du corps social malien se sont soldées par un rejet sans appel et qu’il est impérieux de lui accorder une autonomie à la mesure de ses attentes légitimes. Quid de Ansar Eddine ? Ansar Eddine (AE) est un mouvement politico-militaire composé de maliens majoritairement ressortissants de l’Azawad et qui prône une application conforme des commandements et préceptes islamiques. Il compatit au sort de tous les musulmans du monde qui sont persécutés à cause de leur croyance religieuse ou qui consentent des sacrifices énormes pour fortifier et étendre la foi en Allah. Il privilégie la lutte politique pacifique pour aboutir à ses objectifs. Il condamne le terrorisme sous toutes ses formes et considère que le recours à la force doit toujours être un regrettable pis-aller. C’est pourquoi, face à la duplicité belliqueuse du régime de Bamako, il n’a eu d’autre choix que d’engager des actions armées d’envergure pour libérer l’Azawad des forces d’occupation qui l’accablait. Par la grâce d’Allah, il a mené cette guerre aussi promptement et proprement que possible : les civils ont été méticuleusement épargnés et tous les militaires qui sont tombés l’ont été exclusivement au cours des violents affrontements qui sont malheureusement intervenus. De centaines de combattants ennemis ont été capturés. Ils ont été dignement traités et rendus à leurs familles sans aucune condition ni contrepartie.

Ainsi, le Mouvement AE dispose d’une Armée de moudjahidines aguerris, pétris des valeurs d’humanisme mais déterminés à défendre par le fer et le feu l’Azawad et sa religion contre toute nouvelle forme d’agression, d’où qu’elle vienne. Pour AE, le « vouloir vivre ensemble des populations du Nord et du sud du Mali » s’est avérée très difficile. Il est grand temps de le reconnaitre et d’y mettre fin d’un commun accord. La perte totale de repères et le délitement sans précédent des valeurs actuellement perceptible au Sud, doublé du rejet dont font l’objet les minorités du Nord ont fini par persuader AE de la nécessité pour ces dernières de faire enfin « chambre à part ».Bamako et certaines grandes autres agglomérations du sud du Mali sont, en effet, par les temps qui courent devenus pires que les cités antiques de Sodome et Gomorrhe. Le crime, le vice et la débauche y sont légion. L’argent du contribuable et des donateurs, lorsqu’il n’est pas crapuleusement détourné, ne sert plus pratiquement qu’à combattre le sida et d’autres maladies du même acabit. Les vrais musulmans sont martyrisés, les faux ne prient que de façade, ignorent leur zakat, déshéritent et maltraitent des orphelins…Les bars dits « chinois », hauts lieux de la prostitution et d’un alcoolisme débridé, prolifèrent sans que personne ne trouve à y redire. De dangereux malfrats, assurés d’avance de l’impunité, sèment mort et terreur. La toxicomanie et le trafic lucratif des stupéfiants gagnent la jeunesse et gangrènent les cercles politiques les plus en vue. Tout se règle par l’affairisme, le népotisme et la prévarication. Les services de la Justice écrasent sans remords les faibles et magnifient sans vergogne les puissants. Sait-on seulement que c’était à Bamako que la première rencontre des homosexuels africains a eu lieu et que c’est là aussi qu’un réseau de production de films pornographiques mettant en scène des maliennes qui s’accouplent à des chiens avait été récemment mis à nu ? Sans commentaire ! Pour AE, l’Azawad déjà malheureusement affecté doit s’éloigner d’une telle décadence morale et une application assez rigoriste de la loi islamique sera pour lui la seule voie du salut. Aussi, il est hors de question de récuser les châtiments qu’Allah lui-même a prescrits dans le saint coran. On peut rallonger les procédures ou différer tant que possible l’exécution des sentences prononcées mais sans jamais se hasarder à les remettre en cause. On sait, par exemple, que les lois de nombreux pays modernes prévoient la peine capitale pour réprimer certains crimes odieux. Cependant, les condamnés à ce supplice restent généralement dans le couloir de la mort jusqu’à la fin naturelle de leurs jours. De la même manière en droit musulman, de nombreux garde-fous existent pour que les prévenus soient mis à l’abri d’erreurs judiciaires fatales ou de punitions injustes. En effet, le prophète lui-même commande dans un hadith authentique d’épargner aux justiciables toute peine corporelle tant que le moindre doute subsiste sur la véracité des charges qui pèsent sur eux : « n’infligez aucun châtiment non basé sur des preuves irréfutables ».

AE défend donc le retour aux sources authentiques de l’islam mais s’engage à rester collé à l’air du temps notamment dans la mise en œuvre de certaines dispositions de la législation pénale islamique. Encore une fois, pour AE, c’est seulement par une application stricte et raisonnable de la charia que l’Azawad peut sortir la tête haute de l’ornière. Lorsque le minuscule Etat de Zamfara au Nigéria a décidé à la fin des années 1990 de se soumettre à la loi islamique, l’amélioration du bien être de ses habitants ne s’est pas fait attendre. Avant, c’était la corruption endémique, la criminalité organisée, la fragilité extrême des institutions étatiques. En un rien de temps, le droit, la sécurité, le développement et la transparence ont repris le dessus. Les investisseurs nationaux et étrangers se sont rués vers ce nouvel eldorado. De grands travaux ont pu y être très vite réalisés et le chômage y a grandement reculé. Ce territoire est rapidement devenu une vitrine du Nigéria et d’autres n’ont pas tardé à l’imiter. Par conséquent, AE ambitionne d’instaurer la charia sur toute l’étendue de l’Azawad. Contrairement aux informations mensongères généralement relayées par des médias occidentaux, les populations de cet espace la réclament également à cor et à cri. On ne peut, en effet, pas être musulman et fouler aux pieds les prescriptions coraniques.

C’est seulement dans un tel cadre stable, apaisé et juste que la communauté internationale en général et la « ouma » islamique en particulier seront à même de l’aider à connaitre enfin des moments de prospérité et de rayonnement. Il faut remarquer que c’est seulement depuis quelques mois qu’AE contrôle partiellement l’Azawad. Pourtant, les progrès en matière de sécurité, de stabilité et même de bien-être des populations sont déjà manifestement perceptibles. Les citoyens vaquent à leurs occupations sans aucune contrainte autre que celles qu’impose le respect des règles intangibles de leur religion. En dépit de l’état de guerre qui prévaut, les principaux services de base sont assurés à moindres coûts (eau, électricité, santé, etc.) et même le panier de la ménagère se porte mieux avec la baisse sensible des prix des produits de première nécessité consécutive à la suppression des taxes et autres prébendes qui en renchérissaient avant les coûts de revient. Les organisations humanitaires qui souhaitent assister les couches défavorisées ne rencontrent aucun obstacle pour cela. Des couloirs sécurisés sont, chaque fois qu’elles en expriment le besoin, mis à leur disposition pour atteindre leurs cibles. Les campagnes agricoles se déroulent sans que les paysans ne soient écrasés par de lourdes redevances et les parcours pastoraux sont exploités par les éleveurs locaux ou transhumants sans qu’on ne déplore la moindre rixe entre eux. Tout cela réconforte fortement AE dans sa conviction inébranlable que l’Islam est paix, justice et développement et que sa pratique fidèle est la seule clé qui peut ouvrir des perspectives radieuses pour l’Azawad. La communauté internationale et les maliens ne doivent pas se laisser dérouter par les clichés et stéréotypes que l’Occident et ses réseaux tentaculaires ont un malin plaisir à véhiculer sur les valeurs musulmanes. Elle n’est pas un monstre qui ne sait qu’amputer, flageller ou tuer. En quelques mois, elle a appréhendé des centaines de meurtriers, de coupeurs de route, de violeurs, de voleurs, de couples adultérins, de toxicomanes, d’alcooliques, etc. Tous ces faits délictueux ont toujours été traités au cas par cas professionnellement et avec discernement par des cadis compétents, probes et profondément humanistes. Ceux qui ont été élargis ne l’ont pas été parce qu’ils ont payé des dessous de table et les très rares cas qui ont été sévèrement sanctionnés l’ont été uniquement parce que la charia, à cause de la gravité de leurs fautes, n’a pas prévu la moindre échappatoire pour eux. En tout état de cause, AE reste persuadé qu’une société sans foi et sans justice est condamnée à une déchéance certaine dans ce monde comme dans l’autre et que, exiger de vivre librement sa croyance religieuse, est pour tout musulman digne de ce nom à la fois un droit absolu et un devoir sacré. Le saint coran stipule en effet : « ô les croyants ! Entrez en plein dans l’Islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré » sourate la vache, verset 208. Quel statut pour l’Azawad ? Les populations arabo-touarègues et alliés du Sahara central ont été écartelées par les découpages arbitraires de la colonisation entre plusieurs Etats modernes : Algérie, Mauritanie, Niger, Libye, Burkina Faso et Mali. Mais, c’est surtout dans ce dernier pays que leur intégration au reste majoritaire de l’ensemble national s’est soldée irrémédiablement par un échec patent.

Dès 1963, des crises dramatiques à répétition ont surgi et dont l’ampleur est allée crescendo jusqu’aux derniers événements de 2012. Et tout laisse croire que ce choc ultime a été celui de la rupture. Après quelques tragiques batailles, la soldatesque malienne a fui précipitamment l’Azawad et les fonctionnaires civils lui ont immédiatement emboité le pas dans une sorte de sauve-qui-peut frénétique. C’est plus le manque d’attachement à cette terre, qu’ils considèrent en fait comme étrangère, que la peur bleue de la mort qui a poussé ces bidasses à s’esquiver de la sorte. Cette thèse a d’ailleurs été prouvée très vite puisque quelques jours après leur débandade, ils se sont engagés dans des combats fratricides féroces à l’occasion du putsch et du contre-putsch respectivement en mars et avril 2012. Il apparait ainsi clairement que les soldats maliens ne sont enfin plus prêts à mourir bêtement pour défendre ce « bled perdu » contre ses propres fils décidés plus que jamais à en découdre. Ainsi, la quasi-totalité de l’Azawad est aujourd’hui contrôlée militairement par des moudjahidines locaux soucieux naturellement plus que quiconque de sa sécurité, de sa stabilité et de son plein épanouissement. L’objectif d’AE est donc d’ériger ce vaste territoire en Région Autonome viable, dynamique, compétitive et attrayante. Pour AE, une simple sécession est, pour le règlement définitif de la question de l’Azawad, la solution que ses propres ressortissants ne se sont à aucun moment lassés de revendiquer depuis leur phagocytose forcée dans le jeune Etat du Mali en 1960. Après tout, le Soudan britannique a fini par se disloquer sous le poids de ses irréductibles contradictions, pourquoi pas le Soudan français ? Pour AE, le Mali et l’Azawad doivent « divorcer » par « consentement mutuel » afin d’épargner aux générations futures les traumatismes consécutifs aux effroyables scènes de ménage que leurs ainés issus de ce mariage putatif ont permanemment enduré. Cependant, devant l’intransigeance de la communauté internationale fermement hostile à toute partition du Mali et surtout face à l’insistance des médiateurs, AE propose – comme il est de coutume pour les couples en difficulté – d’aller d’abord à l’étape de la « séparation de corps » pour que chaque entité se refasse les idées et se réconcilie véritablement avec elle-même. Mais avant toute chose, il faut que le caractère islamique de l’Etat du Mali soit proclamé solennellement dans la constitution. En effet, le peuple malien est musulman à plus de 95%, il ne saurait donc être aberrant de revendiquer un tel statut pour la forme de son gouvernement. Le Saint Coran stipule dans la sourate la consultation, verset : « Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait enjoint en Noé, ce que Nous t’avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion ; et n’en faites pas un sujet de divisions » » .

Partant, il faut accorder à l’Azawad une large autonomie dans le cadre d’un Etat refondé du Mali se démarquant sans ambiguïté de la laïcité, moins interventionniste et plus respectueux des différences. Ainsi, l’Azawad mettra librement en place les institutions qui correspondent aux aspirations profondes de ses citoyens. Un Conseil largement représentatif déterminera souverainement le mode de gouvernance administrative et de distribution de la justice le plus approprié. Bien entendu, AE milite activement pour que les commandements et enseignements de l’islam soient l’unique référence de la constitution et des lois locales qui seront adoptées. En attendant, la charia sera la norme fondamentale qui régira la vie politique, sociale, culturelle et économique ; les forces militaires d’AE assureront l’ordre, la sécurité et la défense de la région. Ses combattants feront office de sentinelles infatigables pour préserver les acquis et formeront le noyau dur de la future Armée Nationale de l’Azawad.

Beaucoup d’expériences de ce genre ont déjà été explorées, souvent avec succès, sous la bannière de la communauté internationale, afin d’aider des minorités menacées d’extinction à s’exprimer décemment et à s’épanouir à l’intérieur des grands Etats qui les abritent. Aussi, après avoir passé en revue les cas les plus saillants, la Région Autonome du Kurdistan irakien est, pour AE le modèle le plus proche de la construction politique qu’il préconise pour l’Azawad. Pour lui, conférer un tel statut à l’Azawad est la voie minimale acceptable pour sauver l’unité territoriale du Mali. Dès que cette autonomie sera officiellement reconnue, AE s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la paix, la stabilité, la sécurité et la justice règnent sur toute cette vaste enclave dont il aura désormais de jure la responsabilité à titre principal. Aucun étranger, autorisé à fouler le sol de l’Azawad et respectueux de ses lois n’y sera plus inquiété, un cadre particulièrement propice à l’investissement sera créé et les criminels de grand chemin, barons du narcotrafic, qui écument cet espace depuis des lustres avec la complicité flagrante de l’Etat du Mali, seront pourchassés et traqués sans ménagement.

ANSAR EDDINE
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