Posté le: Mar 07 Déc 2004 11:36 Sujet du message: Sida:prof. Anomah Ngu contre tricheurs francais J. M.Andrieu
Sida: Le prof. Anomah Ngu et les tricheurs francais comme Pr. J. M. Andrieu
Le Quotidien Mutations du LUNDI, 06 DECEMBRE , 2004 - 04:04
Dossiers du Lundi : Recherche : La marche solitaire d'Anomah Ngu
Le cancérologue camerounais a bougé un secteur marqué par l'inertie, avec l'annonce de la découverte d'un vaccin.
Hervé Charles Malkal
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La marche solitaire d'Anomah Ngu
Le cancérologue camerounais a bougé un secteur marqué par l'inertie, avec l'annonce de la découverte d'un vaccin.
Vanhivax. On aime ou on n’aime pas, on croit ou on n’y croit pas, ce nom représente déjà quelque chose, au Cameroun et dans le monde de la recherche médicale. C'est le nom du vaccin thérapeutique que Victor Anomah Ngu, professeur de médécine (cancérologie) et ancien ministre de la Santé publique au Cameroun (1984-1988), dit avoir mis au point. Il s'agit d'un auto-vaccin, puisqu'il est composé à partir du sang d'un malade infecté. Depuis l'annonce de cette découverte en 2002, des dizaines et des dizaines de malades accourent à la Clinique de l'Espoir, la clinique de M. Anomah Ngu, située, au quartier Essos à Yaoundé. "J'ai déjà réussi à diminuer sensiblement la charge virale chez des malades et même à rendre quelques uns séro-négatifs. Le problème, c'est que l'on ne m'amène ici que des malades qui sont mourants, donc au système de défense à plat de telle sorte qu'ils ne sont plus en mesure de se faire administrer le vaccin", nous confiait encore le vieux chercheur de 75 ans il y a un an.
L'autre gros problème qu'il a rencontré, c'est le sceptimisme (qui se muait parfois en hostilité) de ses pairs du monde scientifique, ici et ailleurs. On reproche surtout à Victor Anomah Ngu de ne pas respecter le protocole scientifique en la matière, en faisant directement des essais sur des êtres humains. Et lui de répondre: "A mon âge, je n'attends plus rien de la vie. Je serai heureux de laisser l'espoir de la guérison du sida à la postérité. En attendant, je ne vais pas laisser mourir des gens que je peux sauver".
Cependant, la reconnaissance du vaccin thérapeutique (qui soigne, mais ne prévient pas) contre le sida découvert par le chercheur camerounais, a commencé à se faire par des moyens détournés à l'étranger. Anomah Ngu a déjà dénoncé l'usage de son procédé par des laboratoires américains l'année dernière. Et récemment, il y a quelque trois semaines, c'est un groupe de chercheurs français qui a expérimenté un vaccin thérapeutique proche de la méthode du vanhivax...
Au Cameroun, les autorités politiques ont mis du temps avant de reconnaître puis de s'engager à soutenir le Vanhivax. Le 25 novembre 2002, le Pr Anomah Ngu a signé un protocole de partenariat avec le gouvernement camerounais pour poursuivre sa recherche. En janvier dernier, Urbain Olanguena Awono, le ministre de la Santé publique, a pourtant publié un communiqué appelant à la vigilance: "Compte tenu de son importance grandissante dans l'opinion et des dernières révélations conduisant à diverses interprétations, le gouvernement de la République a désigné un groupe d'experts camerounais de haut niveau et indépendants pour évaluer et accompagner ladite recherche [ndlr: le Vanhivax]. Il ressort du rapport préliminaire de ce comité, les constatations suivantes : 1) La démarche scientifique proposée semble encourageante. Toutefois, on n'en est qu'à la première étape d'un long processus pouvant conduire un jour à la mise au point d'un vaccin ; 2) Au stade actuel de cette recherche, son application est réservée aux seuls sujets séropositifs encore immunocompétents, c'est-à-dire ceux ne faisant pas encore la maladie.
Dans ces conditions, le gouvernement invite la population à ne pas relâcher les efforts engagés dans le cadre de la politique nationale de lutte contre le Vih/sida tant en ce qui concerne l'observation de mesures de prévention, qu'en ce qui concerne le suivi des traitements par les malades qui en ont besoin". En dehors du professeur Victor Anomah Ngu, d'autres nationaux se sont déjà lancés dans la recherche sur le sida. L'un des premiers à le faire fut le médecin-colonel Mpoudi Ngolle, dont la recherche sur un médicament n'a pas prospéré. On a à nouveau entendu parler de lui le mois dernier, quand un journal a annoncé qu'il avait collaboré avec le groupe de chercheurs américains qui aurait découvert que la viande de certaines variétés de singe donne le sida...
Grâce aux recherches menées au niveau du centre Pasteur, le Cameroun a été l'un des premiers pays à mettre sur pied des actions de prévention dans la transmission mère-enfant.
Ngu n'est pas prophète chez soi, Africa International, NO. 367, juillet-aout 2003.
Au Cameroun, aucun médecin ne veut se prononcer officiellement sur les résultats des recherches de Victor Anomah Ngu. Ni pour les approuver ni pour les critiquer. On en parle sous cape, pas toujours en bien. Le gouvernement a signé avec lui en 2002 un protocole d'accord dont les effets se font toujours attendre. Les tentatives de récupération ourdies de l'extérieur risquent de trouver sur place un terreau fertile.
" Je ne peux pas référer mes malades au Pr. Anomah Ngu, parce que je ne connais pas son protocole de traitement. En plus on nous a parlé de recherches, mais il fait déjà des applications sur les êtres humains ". Propos d'un médecin camerounais, en service dans une structure chargée de la prise en charge des sidéens et des personnes séropositives. Il exprime tout haut, bien que sous couvert d'anonymat, l'état d'esprit général de ses confrères. La mise au point du Vanhivax s'est donc heurtée d'abord à l'incrédulité des chercheurs et praticiens locaux. Quelques années durant, son inventeur fut pratiquement frappé d'ostracisme. " Nous le connaissons comme un excellent cancérologue, poursuit notre interlocuteur. Mais dans le domaine du Vih il a mille choses à prouver ". Invité à se prononcer sur les témoignages de satisfaction de nombreux patients de la Clinique de l'Espoir, il se dérobe en insinuant que ces malades se sentiraient mieux parce qu'ils suivraient parallèlement d'autres traitements. " D'ailleurs, la médiatisation autour du Vanhivax est trop suspecte. Cela ne fait pas partie des habitudes traditionnelles des chercheurs ", tranche-t-il.
Faut-il dès lors s'étonner que même l'Etat camerounais se soit fait courtiser de longues années durant, ne serait-ce que pour créer un comité scientifique aux fins d'examiner les travaux du chercheur ? Au final, le 25 novembre 2002 un Protocole d'accord est signé entre la Clinique de l'Espoir et l'Etat, qui s'engage entre autres à fournir " le soutien financier adéquat et la logistique pour faciliter le fonctionnement efficient " de cette structure. Les besoins immédiats se chiffrent en milliards de FCFA. Après de fastidieuses démarches, le Pr. Anomah Ngu vient d'obtenir une promesse de cent millions. Cela demeure une promesse à ce jour. Entre-temps, le Pr. Luc Montagnier pourra toujours quitter sa France natale, pour venir par moments à Yaoundé travailler dans un luxueux laboratoire construit et équipé pour lui à coup de milliards par ... le Cameroun.
Depuis avril dernier, le chercheur camerounais doit supporter les manoeuvres insidieuses du Centre Pasteur de Yaoundé. C'est la seule structure qui dispose des équipements appropriés pour évaluer la charge virale des malades ; or ces examens sont indispensables pour vérifier à intervalles réguliers l'évolution des patients sous traitement. En l'absence de cette vérification, il est impossible d'appliquer de bonnes pratiques de clinique et de laboratoire, pour adapter le traitement et harmoniser les applications avec les exigences internationales. Depuis avril donc, le Centre Pasteur déclare que son laboratoire est en panne, et renvoie sans cesse les patients qui prennent le Vanhivax. On promet de réparer les appareils " dans les meilleurs délais ". En attendant, les antirétroviraux se vendent bien. La " panne " est survenue le lendemain même du jour où le gouvernement a octroyé à la Clinique de l'Espoir un local pour autoriser le professeur Anomah Ngu à procéder aux essais cliniques officiels. Joli hasard!
Fraude intellectuelle
La charge contre le Pr. Anomah Ngu est aussi sonnée de l'extérieur, de manière plus subtile, à travers une médiatisation que ses collègues nationaux ne trouvent plus suspecte. Passons outre les réticences de l'Oms. N'insistons pas sur la cour assidue de cette dame d'origine américaine, qui tente en vain de convaincre Anomah Ngu de se rendre à Paris, pour solliciter auprès de Luc Montagnier l'autorisation de travailler dans son laboratoire de Yaoundé - une telle " collaboration", outre l'affront au patriotisme, devra bien sûr exposer la confidentialité du processus du Vanhivax.
Parlons plutôt de cet Accord Confidentiel, dûment signé à Lyon en France le 12 février 2002, entre le Pr. Anomah Ngu et le laboratoire Aventis Pasteur (AvP), représenté par son Directeur-Adjoint. Michel Klein. Il est stipulé dès les premières lignes que l'inventeur mettra à la disposition de AvP " les informations concernant le procédé de préparation du protocole de fabrication de l'auto-vaccin du Vih appelé Vanhivax ", et qu'il lui communiquera toutes autres données confidentielles, par voie orale ou écrite. En retour, AvP apportera tout l'appui (logistique et financier) nécessaire pour accélérer la mise au point définitive du Vanhivax.
Sur les conseils de son avocate, Me Mary Concilia Anchang. du cabinet d'avocats camerounais Onambelé-Anchang et Associés, le Pr. Anomah Ngu a respecté les engagements de ce contrat. Il a transmis les informations sollicitées, en gardant fort heureusement sur lui, la partie fondamentale et la plus secrète de sa découverte. Depuis lors, Michel Klein est porté disparu. Le téléphone et le fax sonnent dans le vide. Chez AvP on déclare qu'il est parti en mars 2002 pour un bref séjour à Boston aux EtatsUnis, et qu'il n'a plus jamais donné signe de vie.
Mais voilà qu'en février 2003, c'est l'Agence nationale de recherche sur le sida en France (Anrs) qui fait parler d'elle. Elle annonce qu'une " équipe de chercheurs " (qu'on ne nomme nulle part) vient de mettre au point " un vaccin thérapeutique contre le Vih ". Il s'agit d' " une première mondiale ", clame Michel Kazatchkine, Directeur de l'Anrs. Les essais effectués sur des êtres humains (eh oui, que les " spécialistes " camerounais le notent, Anomah Ngu est un excellent précurseur !) auraient donné un taux de satisfaction de 25%. Les grands médias internationaux ont abondamment relayé l'information de cette " découverte " faite par des chercheurs sans nom. L'annonce triomphale de cette trouvaille magique a été faite au cours d'une conférence internationale organisée à ... Boston. Là où se terre Michel Klein. Depuis sa création l'Anrs est un partenaire privilégié de AvP.
Y a-t-il lieu de s'inquiéter de cet acte qui s'apparente à de la fraude intellectuelle? Me Anchang ne le croit pas, elle qui a engagé depuis quelques années des démarches pour faire protéger la marque Vanhivax. " Nous avons parcouru le monde entier pour démontrer la priorité du procédé, pour faire reconnaître que le Pr. Anomah Ngu est la première personne à y avoir pensé. Même dans l'accord avec Aventis Pasteur, nous avons protégé le know-how". Les démarches sont en bonne voie pour obtenir un brevet d'invention du Vanhivax. Mais déjà, c'est une marque déposée dans les cinq continents. " Cela est suffisant pour le moment, rassure Me Anchang. Même les grandes marques comme Coca Cola n'ont pas de brevet, mais elles sont déposées. Leur procédé est secret, mais l'utilisation frauduleuse de la marque est réprimée par les lois internationales. La pérennité est assurée par le grand secret qui entoure le know how ". Le Pr. Anomah Ngu estime qu'il est prioritaire de sauver les milliers de vies humaines que le sida menace chaque jour, plutôt que de privilégier les retombées, certes importantes, d'un brevet.
Les résultats du traitement par Vanhivax constituent le meilleur vecteur de publicité du chercheur; l'indifférence ne pouvait pas s'éterniser. En janvier 2003 il a été invité à Washington par la Banque Mondiale. Devant tout le staff santé de la Banque et les hauts responsables du programme Onusida, il a démontré la pertinence de sa découverte, et leur a expliqué qu'il est parvenu à des résultats rapides parce qu'il est à la fois un vieux chercheur, un praticien et un inventeur. La Banque mondiale a décidé de faire le point avec tous les chercheurs africains qui s'intéressent au Vih/Sida. Le Pr. Anomah Ngu est chargé de les rassembler, et d'assurer la coordination d'un forum scientifique qui sera organisé à ce sujet en 2004 à Johannesburg en Afrique du Sud.
Se battre dans les laboratoires, dans les juridictions, dans les médias, dans les bureaux, dans les instances internationales
pour un homme de 77 ans, il est plus que sollicité. Cela ne semble pourtant pas le déranger outre mesure.
Vaccin contre le sida : Risque de hold up des Américains du traitement mis en œuvre par un scientifique Camerounais
Ancien ministre de la Santé du Cameroun, le très distingué professeur cancérologue Victor Anomah Ngu dit à qui veut l’entendre, au Cameroun, avoir très peur que son fameux Vanhivax, qu’il a mis en œuvre et qui a déjà traité des malades du sida jusqu’à leur guérison totale, soit piraté par des chercheurs américains. En effet, ces derniers sont arrivés au Cameroun, il y a quelques mois, dans le but de s’associer à l’équipe de recherche du professeur Ngu.
Manquant d’infrastructures dignes de ce nom pour accélérer ses recherches, il a été convenu que, dès leur retour aux Etats-Unis, les chercheurs américains allaient travailler dans le sens du renforcement de la coopération ainsi amorcée et de façon graduelle. Cet engagement n’a malheureusement pas été respecté. Malgré le fait que le Vanhivax est une marque déposée et protégée par l’OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle), les chercheurs américains ont entrepris, par des méthodes détournées, des démarches de tentative d’appropriation de façon illicite du protocole scientifique développé par le scientifique camerounais.
Il faut savoir que le traitement d’Anomah Ngu a déjà produit des résultats que personne ne conteste au point que même le gouvernement camerounais s’est mis à subventionner ses travaux. Il s’agit, en effet, d’un vaccin thérapeutique dans la mesure où il ne prévient pas le sida mais le soigne.
Ce vaccin est personnalisé car fabriqué à partir des souches du virus prélevé sur le patient. Le chercheur affirme qu’il augmente la masse corporelle du malade et fait monter son taux de cellules immunitaires encore appelées CD4+.
Le professeur Victor Anomah Ngu qui affirme « avoir eu des malades qui, après ses soins, sont devenus séronégatifs » pense que « la vaccination de masse sera pour plus tard » quand on lui en donnera les moyens qu’il avait voulu chercher chez les Américains, avant de découvrir (assez tôt) que ces derniers étaient plutôt intéressés par sa formule magique.
Comme il commence à devenir célèbre, il faudrait peut-être que le gouvernement camerounais assure sa protection.
La television francaise parle de progres spectaculaire a propos des travaux du Pr. J. M. Andrieu, Chef Service de Cancerologie a l'hopital Georges Pompidou sur un vaccin theurapeitique contre le sida.
Ce vaccin consiste a inoculer au malade, un virus desactive, prealablement preleve sur son propre sang. Ces travaux sont suivi avec tres grand interet par la Chine et le Bresil et font l'objet d'une publication dans une revue de renomee international.
Paradoxalement, le Pr camerounais Victor Anomah Ngu travaille deja sur le meme processus depuis presque une decenie, et aucune publicite ni reconnaissance n'a ete donnee a ses travaux. Ils ont dans le meilleurs des cas, fait l'objet d'une indefference totale autant de la communaute scientifique que des media.
Posté le: Ven 17 Déc 2004 12:55 Sujet du message: Merci MOP
Ceci est une information capitale dont je n'avais pas entendu parler, bien qu'étant Camerounaise. En effet, grioo devrait consacrer un article de fond à cet éminent professeur et le diffuser largement afin que ces foutus occidentaux cessent de nous voler la moindre parcelle de ce que nous avons/produisons.
A. _________________ Mu mpenda mu dangwanè kanga...
A propos du Sida avez vous aussi entendu parlé des recherches faites par le Dr Boyd (Noir Américain aujourd'hui réfugié en Afrique du Sud. Comme ça m'étonne )
Personellment je suis tout à fait d'accord avec ce qu'avance ce médecin.
Vous trouverez pleins de détails et de liens intéressants (en Anglais surtout) ici http://perso.cs3i.fr/do/ag/515.htm
allez le lire vous allez être ravis
En parlant de découverte d'un médicamnt cette fois
Thaïlande / Chine : un médicament contre le sida d'une efficacité de 89%
je me demande pendant combien de temps on en parlera de celui là
les paris sont ouvert
Nous vivons dans un monde plus pourris que vous ne l'imaginez. Ou les médias nous parlent uniquement des dernières catastrophes, chiens écrasés, terrorisme... Et jamais des dernières découvertes et personalités positives qui pourraient changer notre humanité. Ou alors on en parle mais pour les démolir (sectes, charlantants, fausse découvertes...)
Chercher l'erreur . manipulation mentale? Moi j'ai arrêté de regarder et lire les journeaux depuis longtemps, je m'informe presque uniquement sur internet, faut bien chercher, mais c'est pleins de nouvelles intéressantes qui laisse entrevoir une lueur d'espoir - dans toutes cette merde dans laquelle nous vivons- surtout au niveau des découvertes scientifiques.
Et aussi d'échanger avec des gens intéressants comme sur ce site.
ça me permet de garder le sourir et l'esprit ouvert sur tout ce qui m'entoure.
Bien à vous _________________ Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...
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