Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Tour du monde des pays anti-nègre

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Mar 14 Déc 2004 00:05    Sujet du message: Tour du monde des pays anti-nègre Répondre en citant

MON POGRAMME
D'EXTERMINATION PHYSIQUE
DES NOIRS D'AFRIQUE DU SUD
Peter BOTHA, Président de la République, Août 1980

"le Nègre est une matière première pour le Blanc"

Mes Afrikaaners Blancs bien aimés,

Je souhaite la grandeur à vos frères et soeurs au nom de notre sang tout entier. Au nom de notre précieux pays et en mon nom personnel, moi BOTHA, Président de la République d'Afrique du Sud, je profite de cette occasion pour vous remercier et vous féliciter pour votre courage et votre détermination du fait que vous m'avez investi pour porter haut le destin des Afrikaaners. Nous sommes en train de traverser des moments difficiles. J'ai donc décidé de vous écrire pour vous assurer de mon dévouement et de ma solidarité envers vous aussi bien dans le feu que dans la tempête. Nous vivons au milieu de grands sauvages qui en veulent à notre sang, qui nous haient et qui veulent nous arracher ce que nous avons acquis. Mais n'oubliez pas ce que nous sommes, un Peuple solide et uni.

Vive l'envol des Afrikaaners Blancs! Vive les Afrikaaners Blancs!

Ne me regardez pas simplement comme BOTHA tel que mon nom l'indique, mais plutôt comme un véritable esprit vivant et une promesse pour vos frères et soeurs Blancs. En vérité, en vérité, je vous le dis voici une terre donnée par Dieu et pour laquelle nous devrons nous battre jusqu'à la dernière goutte de notre sang. Nous ne pouvons pas rester là, debout à regarder ce que nous avons créé s'effriter et être démoli par ces barbares et paresseux "kaffirs". Prétoria a été conçue et créée par les Blancs et pour les Blancs. Nous ne sommes pas obligés de prouver à quiconque et encore moins aux Noirs que nous sommes un peuple supérieur. Nous l'avons démontré aux Noirs mille et une fois. La République Sud-Africaine telle que nous la connaissons n'a pas été créée par une pensée fantaisiste. Nous l'avons créée par notre intelligence et au prix de notre sueur et de notre sang.

Le sang de nos pères s'est versé sur cette terre pour notre salut. Nous avons dès lors la lourde responsabilité de sauvegarder notre patrimoine, notre histoire et notre fierté. Celui qui lutte pour sa survie et pour son droit n'a pas tort. Bien-aimés citoyens, vous êtes au courant de tout le non-sens propagé dans le monde entier à notre sujet. On nous a collé sur le dos tout ce qu'il y a de mauvais; alors que nous ne sommes pas pire que d'autres. Pensez-y, mes honorables citoyens: le racisme dont ils parlent n'a pas commencé avec les Afrikaaners Blancs. Il a toujours été un fait dans cette vie.

J'essaie simplement de vous prouver qu'il n'y a rien d'inhabituel à ce que nous faisons que les .....soi-disant mondes civilisés n'aient fait ou qu'ils ne soient en train de faire. Nous sommes tout simplement un peuple honnête, et qui a une philosophie claire sur la façon dont il veut vivre sa vie de peuple Blanc. Nous n'affirmons pas comme les autres Blancs que nous aimons les Nègres. Le fait que les Nègres ressemblent aux êtres humains et agissent comme des êtres humains ne fait pas nécessairement d'eux des êtres doués d'intelligence. Les crapauds ne sont pas des porcs-épics et les lézards ne sont pas des crocodiles tout simplement parce qu'ils se ressemblent. Si Dieu avait voulu que nous soyons égaux aux nègres, il nous aurait créés uniformément avec la même couleur, avec la même intelligence. Mais il nous a créés différents: Blancs, Nègres, Jaunes. Les dominateurs et les dominés. Intellectuellement, nous sommes supérieurs aux Nègres. Cela a été prouvé sans équivoque depuis plusieurs années. Je crois que l'Afrikaaner est un honnête homme et une personne qui craint Dieu, et qui a démontré de manière pratique la vraie façon de vivre. Il ne s'engage pas dans l'hypocrisie de tous les autres qui prétendent aimer en sondant l'atmosphère politique en substance ou qui font croire au monde qu'ils sont meilleurs et qu'ils s'intéressent plus que
nous à l'avenir de l'humanité. Pourtant, nous donnons aux Nègres des emplois et mille et une indemnités.

De toutes façons, IL EST RECONFORTANT DE SAVOIR QUE DERRIERE, CE SCENARIO, L'EUROPE, L'AMERIQUE, LE CANADA, L'AUSTRALIE SONT LES UNS ET-LES AUTRES AVEC NOUS EN DEPIT DE CE QU'IIS DISENT.

En ce qui concerne les relations diplomatiques, nous savons tous quel langage il faut utiliser et où nous devons l'utiliser. Pour justifier mon point de vue, je vous demande de me dire s'il y a un seul pays blanc qui n'ait pas investit ou qui n'a pas d'intérêt en Afrique du Sud. Qui achète notre or ? Qui achète nos diamants ? Qui fait du commerce avec nous ? Qui nous aide à développer l'aime nucléaire ? La vraie raison est que nous sommes leur peuple et qu'ils sont notre peuple. C'est là un grand secret. La force de notre économie repose sur l'Amérique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne,... etc, et j'ai sur ma liste un certain nombre d'Etats Nègres et pas les moindres ! Camarades Afrikaaners, le désir de puissance n'a pas commencé avec nous. Il n'est pas dans le destin d'un poussin de manger un épervier. Il est naturel que le poussin soit mangé pas un épervier. Mais ne sont-ils pas tous des oiseaux ? La Loi de la nature veut que le petit poisson soit mangé par le gros poisson. Nous sommes dès lors intimement convaincus que le Nègre est une matière première pour le Blanc. Ainsi. Frères et Soeurs, unissons ensemble nos efforts pour combattre le Diable Noir. J'exhorte tous les Afrikaaners à mettre leur esprit de créativité au service de cette guerre. Dieu ne peut assurément pas se détourner de son peuple que nous sommes. Depuis toujours, chacun d'entre nous a pu constater, à la lumière des faits que LES NEGRES SONT INCAPABLES DE SE DIRIGER EUX-MEMES. DONNEZ-LEUR DES FUSILS, ILS VONT S'ENTRETUER LES UNS LES AUTRES. Ils sont tous des bons à rien sauf quand il s'agit de faire du bruit, danser, épouser plusieurs femmes et se livrer à la débauche. Vous n'avez qu'à regarder autour de vous pour voir ce que les Etats Nègres indépendants ont réalisé jusqu'à présent. Ne savons-nous pas ce qui arrive au Ghana, Mozambique, Soudan, Nigeria, Ouganda, Egypte, pour ne citer que ceux-là ? Rien d'autre que le chaos, le carnage, la corruption, la famine comme c'est le cas en Ethiopie. Acceptons donc que le Nègre est le symbole de la pauvreté, de l'infériorité mentale, de la paresse, et de l'incompétence émotionnelle. N'est-il pas plausible dès lors que le Blanc ait été créé pour commander le Nègre ? La nourriture, en tant que support du génocide que nous allons perpétrer à l'encontre des Noirs, devra être utilisée. Nous avons développé d'excellents poisons qui tuent à petit feu (poisons à mettre dans la nourriture) et qui possèdent en plus la vertu de rendre les femmes stériles. Notre seule crainte est qu'une telle arme ne tombe entre leurs mains puisqu'ils seront prêts à 1'utiliser contre nous, si nous considérons ces innombrables Nègres qui travaillent pour nous en tant que domestiques. Quoiqu'il en soit, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous garantir que cette arme restera exclusivement entre nos mains. Par ailleurs, la plupart des Nègres sont corruptibles par l'argent. Je dispose d'un fond spécial pour exploiter cette situation. LA VIEILLE REGLE QUI CONSISTE A DIVISER POUR REGNER EST ENCORE VALABLE AUJOURD'HUI. Nos experts devront traîner jour et nuit pour opposer le Nègre contre son frère Nègre. Son sens inférieur de la morale doit être exploité intelligemment. VOICI UNE CREATURE QUI N'A AUCUNE VISION LOINTAINE DES CHOSES. NOUS NOUS DEVRONS DE LE COMBATIRE AVEC DES PROJETS S4ETENDANT DANS UNE SI LONGUE DUREE QU'IL NE PUISSE MEME PAS L'IMAGINER.

Le Nègre ne planifie jamais sa vie au delà d'une année. Cette opportunité par exemple, doit être exploitée. Mon service spécial mène un travail contre la montre en vue d'une opération à long terme.

J'adresse une requête spéciale aux Mères Afrikaaners, leur demandant de doubler les naissances. Il est nécessaire de déclencher un boom de naissances à l'échelle industrielle, en créant des centres où nous employions et encouragions de jeunes hommes et femmes Blancs qui produisent des enfants pour la Nation. Nous étudions aussi la. possibilité des inséminations artificielles comme moyen pour faire augmenter notre population à travers des mères volontaires. Pour le moment, nous devrons être vigilants pour nous assurer que les hommes Noirs sont séparés de leurs femmes, et imposer des pénalités aux femmes qui portent un enfant illégitime (on ne peut avoir un enfant qui n'est pas sien).

J' AI UN COMITE QUI TRAVAILLE A LA MISE AU POINT DES MEILLEURS MOYENS POUR DRESSER LES NEGRES LES UNS CONTRE LES AUTRES EN ENCOURAGEANT LES MEURTRES ENTRE EUX. LES CAS DE MEURTRES ENTRE NEGRES DEVRONT ETRE LEGEREMENT PUNIS AFIN DE LES ENCOURAGER. Mes hommes de science ont découvert un moyen qui, en versant dans leur breuvage un produit approprié, permet d'obtenir un empoisonnement à petit feu et une stérilisation complète. En travaillant sur les boissons et leur manufacture, on pourrait ainsi réduire leur population. Notre combat pour l'unité entraîne l'utilisation de jeunes filles Blanches en vue de 1'utilisation de ce poison qui tue à petit feu. Notre guerre ne consiste pas à utiliser le bombe atomique pour détruire le nègre: nous devons plutôt utiliser notre intelligence à cette fin. Il est plus efficace d'entreprendre l'opération personne par personne. Comme on raconte qu'un Noir meurt en allant au lit avec une Blanche, nous avons là une opportunité unique. Nos mercenaires du sexe devront en sortant, être accompagnés de combattants de l'apartheid camouflés pendant qu'elles feront tranquillement leurs opérations en administrant le poison en question et en endommageant les grossesses de ces Négresses auxquelles ils se seraient liés d'amitié. Nous sommes en train de reformer l'escadrille des mercenaires du sexe en y introduisant des hommes Blancs qui auront pour tâche de courtiser les femmes Noires militantes et autres femmes Noires vulnérables. Nous avons reçu des requêtes de prostituées d'Europe et d'Amérique qui sont désespérées et qui sont prêtes à être utilisées. L'argent peut faire quelque chose pour vous, et comme nous en disposons, nous pouvons en faire meilleur usage. Pendant ce temps, bien-aimés citoyens Blancs, ne prenez pas à coeur ce que le monde dira, et n'ayez pas honte d'être appelés racistes. Je ne suis pas gêné d'être appelé l'Architecte et le Roi de l'Apartheid. Je ne deviendrai jamais un singe parce qu'une personne m'a appelé singe. Je serai toujours votre star lumineuse, son excellence BOTHA. Mon dernier appel est que les opérations dans les maternités devront être intensifiées. Nous ne payons pas les responsables des services hospitaliers pour qu'ils aident les jeunes enfants Noirs à venir dans ce Monde, mais pour qu'ils les éliminent à la naissance. Si ce service travaillait efficacement, une grande tâche serait achevée. Mon gouvernement a mis de côté un fond spécial afin que ce programme soit exécuté de façon sournoise dans les hôpitaux et les cliniques. (P. Botha).



Note de la rédaction de REFLEXE

Il est intéressant de savoir que parallèlement à cette stratégie d'extermination, l'Afrique du Sud envisage une arrivée éventuelle des Blancs d'Europe de I'Est pour équilibrer ce qui restera de la population noire. Le Sida apparaît comme aubaine pour certains (Sud-africains et Occidentaux) qui voient en cette maladie l'arme pour l'élimination physique des Noirs d'Afrique... et d'ailleurs (de la diaspora). Le continent noir deviendrait ainsi un désert humain et serait recolonisé par des populations aux moeurs plus rigides, les Sud-Africains et les Indiens notamment.
Cet ahurissant scénario, reproduit, dans sa livraison du mois d'avril 1988, par la très sérieuse Revue Internationale de Défense destinée à l'armée française, a été envisagé par les stratèges de l'Occident Chrétien.

Au moment où paraissait cet article, les chiffres faisaient, état de 11 109 cas de sida détectés en Afrique. Contre 82 153 en Amérique et 14 045 en Europe. (Chiffres au 30 septembre 1988). Par conséquent, rien, scientifiquement ne permettait de telles projections.


Par ailleurs, des voix s'élèvent qui prétendent 'réviser' l'histoire de l'Afrique. C'est ainsi que Bernard Lugan, maître de conférences en histoire dans une université française (Lyon III), dans un ouvrage intitulé Afrique, l'histoire à l'endroit paru aux éditions Perrin en 1989, prétend revenir sur certaines contre-vérités de l'histoire sud-africaine. L'auteur qui est 'spécialiste' de l'Afrique et a enseigné pendant 10 ans à l'université du Rwanda, nous apprend entre autres ceci: "La vérité historique oblige à reconnaître que les Noirs, tout comme les blancs, sont des étrangers en Afrique du Sud; les Blancs sont arrivés avant les Noirs'. (..) 'La colonisation fur probablement une chance historique pour l'Afrique noire qui n'a pas su la saisir... 'L'ANC n'est pas un mouvement anti-apartheid, mais une organisation terroriste', etc.. A l'aube du troisième millénaire, on croyait ce genre de raisonnement dépassé!

Des indices de ce genre viseraient-ils à la préparation de l'opinion pour une Politique systématique du 'génocide' du peuple noir ? Alors, vigilance!

Nous sommes à un tournant où le monde est en train de repenser ses rapports. L'Afrique noire dont la population est évaluée à un milliard d'habitants en 2010 - doit savoir quel rôle elle veut jouer.


http://www.wasadugu.org/rd.php3?id=600321

Part II demain Cool
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Mer 15 Déc 2004 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

Extrait de message du Ministre des Colonies,
Jules Renquin, en 1920, adressé aux missionnaires
Pour la Colonie du Congo Belge

Les devoirs des Missionnaires
dans notre colonie
Révérends Pères et Chers Compatriotes,

Soyez les bienvenus dans notre seconde patrie, le Congo Belge. La tâche que vous êtes conviés a y accomplir est très délicate et demande beaucoup de tact. Prêtres, vous venez certes pour évangéliser, mais cette évangélisation doit s'inspirer de notre grand principe

TOUT AVANT TOUT POUR LES INTÉRÊTS DE LA MÉTROPOLE.

Le but essentiel de votre mission n'est donc point d'apprendre aux Noirs à connaître Dieu. Ils le connaissent déjà. Ils parlent et se soumettent à un MUNGU, un NZAMBE ou MVINDI-MUKULU et que sais-je encore. Ils savent que tuer, voler, coucher avec la femme d'autrui, calomnier, injurier, etc., est mauvais.

Ayons le courage de l'avouer, vous ne venez donc pas leur apprendre ce qu'ils savent déjà. Votre rôle consiste essentiellement à faciliter la tâche aux Administratifs et aux Industriels. C'est donc dire que vous interpréterez l'évangile de la façon qui sert le mieux nos intérêts dans cette partie du monde.

Pour ce Faire, vous veillerez entre autres à :

- Désintéressez " nos sauvages " des richesses matérielles dont regorgent leur sol et leur sous-sol, pour éviter que s'intéressant, ils ne nous fassent une concurrence meurtrière et rêvent un jour à nous déloger. Votre connaissance de l'évangile permet de trouver facilement les textes qui recommandent et font aimer la pauvreté. Exemple: " Heureux sont les pauvres, car le royaume des cieux est à eux " " Il est plus facile à un chameau d'entrer par la trou d'une aiguille, qu'à un riche d'entrer au ciel. " Vous ferez donc tout pour que les nègres aient peur de s'enrichir pour mériter le ciel.

- Les contenir pour éviter qu'ils ne se révoltent. Les administratifs ainsi que les industriels se verront obligés de temps en temps, pour se faire craindre, de recourir à la violence (injurier, battre ... ). Il ne faudrait pas que les nègres ripostent ou nourrissent de vengeance. Pour cela, vous leur enseignerez à tout supporter. Vous commenterez et les inviterez à suivre l'exemple de tous les saints qui ont tendu la deuxième joue, qui ont pardonné les offenses, qui ont reçu sans tressaillir les crachats et les insultes.

- Les détacher et les faire mépriser tout ce qui pourrait leur donner le courage de nous affronter. Je songe ici spécialement à leurs nombreux fétiches de guerre qu'ils prétendent les rendre invulnérables. Étant donné que les vieux n'entendraient point les abandonner, car ils vont bientôt disparaître, votre action doit porter essentiellement sur les jeunes.

- Insistez particulièrement sur la soumission et l'obéissance comme aveugle. Cette vertu se pratique quand il y a absence d'esprit critique. Donc, évitez de développer l'esprit critique dans vos écoles. Apprenez à croire et non à raisonner. Instituez pour eux un système de confession qui fera de vous de bons détectives pour dénoncer tout Noir qui a une prise de conscience et revendique l'indépendance nationale.

- Enseignez-leur une doctrine dont vous ne mettrez pas vous-mêmes les principes en pratique. Et s'ils vous demandent pourquoi vous vous comportez contrairement à ce que vous prêchez, répondez-leur que : " Vous les Noirs, suivez ce que nous disons et non ce que nous faisons. " Et s'ils répliquaient en vous faisant remarquer qu'une foi sans pratique est une foi morte, fâchez-vous : " Heureux qui croient sans protester. "

- Dites-leur que leurs statues sont œuvre de Satan. Confisquez-les et allez remplir nos musées de Tervuren, du Vatican... Faites oublier aux Noirs leurs ancêtres, afin qu ils adorent les nôtres qu'ils écoutent à jamais.

- Ne présentez jamais une chaise à un Noir qui vient. Donnez-lui tout au plus une cigarette. Ne l'invitez jamais à dîner, même s'il vous tue une poule chaque fois que vous arrivez chez lui.

- Considérez tous les Noirs comme de petits enfants que vous devez continuer à tromper, même longtemps après l'indépendance. Exigez qu'ils vous appellent tous " mon Père. "

- Criez au communisme et à Ici persécution quand ils vous demandent de cesser de les tromper et de les exploiter.

Ce sont là Chers Compatriotes, quelques-uns des principes que vous appliquerez sans faillir. Vous en trouverez beaucoup d'autres dans des livres et textes qui vous seront remis à la fin de la séance.

Le Roi attache beaucoup d'importance à votre mission. Aussi, a-t-il décidé de faire tout pour vous faciliter la tâche. Vous jouirez de la très grande protection des administratifs.

Vous aurez de l'argent pour vos œuvres évangéliques et vos déplacements. Vous recevrez gratuitement des terrains de construction. Pour la mise en valeur, vous pourrez disposer d'une main oeuvre (élèves et jeunes catéchumènes).



Extrait de message de M. Léon Pitillon,
Adressé aux premiers missionnaires pour la colonie du Congo Belge

Ne jamais se saluer avec un homme Noir en lui serrant la main;

Ne pas le considérez tout à fait comme un être humain, il est parfois stupide, farouche, d'une mentalité bestiale;

Il faut le surveiller strictement, le manoeuvrer à coup de fouets au point de vue travail;

Pour toute correspondance, il ne faut jamais employer les formules de politesse, si vous les adressez aux nègres;

Il est formellement interdit de prendre le repos avec eux, hommes nègres;

Ne pas être en rapport ou du moins en relations avec une négresse, car celle-ci crache une source microbienne de sur elle ;

Tachez d'écrire à moi, si besoin utile et tous les renseignements vous seront fournis sur les maudits fils de Cham.

Extrait du bréviaire colonialiste

Ne laissez pas mourir de faim les colonisés, ceux-ci se révolteraient, mais ne pas les engraisser surtout, faute de quoi ils deviendront dangereux.

Ne pas donner de l'économie progressive aux nègres en contradiction avec nos objectifs qui sont notre présence incontestable et incontesté.

Donc faire pour qu'ils ne s'enrichissent pas. Faire d'eux de petits fonctionnaires et des employés inférieurs, afin que l'autorité dans ce domaine demeure toujours en nous.

Pas de traitement uniforme, sinon groupement d'évasion, opposition et ils risqueraient de nous dominer.

Utilisez la force publique telle que la gendarmerie, la Police et l'armée, chaque fois que besoin utile. Pour toutes les fêtes, organisez un défilé constituant toutes les forces afin que les nègres se replient en eux.

Décorez ceux qui sont les plus dévoués à vous, ceux qui prônent notre part.

Les évangéliser jusqu'à la moelle, les écraser jusqu'aux os afin de s'assurer de leur docilité.

Les laisser aller chez les prêtres pour qu'ils puissent dire leur secret et les prêtres viendront nous les communiquer.

Voilà donc, Révérends Pères et Chers Compatriotes, ce que j'ai été pitié de vous faire savoir en ce jour. Main dans la main, travaillons donc pour la grandeur de notre chère patrie.

Vive le Souverain. Vive la Belgique

http://www.wasadugu.org/rd.php3?id=600411
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 19 Déc 2004 23:33    Sujet du message: Répondre en citant

AUSTRALIE RECORD CRIMINEL BATTU

En 1993, après d'âpres tractations, le Comité Olympique International a opté pour l'Australie plutôt que pour la Chine pour organiser les jeux olympiques de l'an 2000, prétendument du fait de meilleurs résultats de la première en matière de droits humains. Mais est-ce bien ainsi ? Soyez-en juge. Voilà une liste des crimes commis par le régime blanc raciste

* meurtre en masse (génocide) de cinq cent mille Aborigènes (noirs) et vol continu de leurs terres. Ces meurtres se poursuivent jusqu'à présent avec les morts provoquées dans les sections de haute sécurité des prisons, comme dans les postes de police. L'Australie est fondée sur le viol et le vol des terres des peuples aborigènes. Les tribunaux mêmes du pays le reconnaissent, mais le gouvernement fait fi ouvertement du système judiciaire comme de la loi internationale et de l'opinion publique, en refusant de respecter les titres de fonciers des Mabo, Wik etc.

* l'ascension de Pauline Hanson, la politicienne blanche ouvertement raciste, qui s'oppose à l'immigration asiatique et au respect des droits humains des Aborigènes, et qui est pour une "Australie blanche" a limitée la politique d'immigration, qui est discriminatoire à l'encontre des non-blancs. Elle appelle les Aborigènes des "sauvages" des "cannibales" qui devraient être éliminés de la "société civilisée". La montée de son "Parti d'une Nation" (One Nation Party), mouvement électoral fasciste d'affirmation de la suprématie blanche, pèse sur les orientations du gouvernement et la probabilité existe qu'elle devienne Premier Ministre.

* Le vol par le Gouvernement de 100.000 enfants aborigènes (noirs) donnés à des familles blanches et parfois envoyés hors du pays. Ces opérations étaient menées par des agents de police (qui véritablement débarquaient et les arrachaient aux bras de leurs parents en pleurs); voler les nouveau-nés dans les hôpitaux, et contraindre les parents à remettre leurs bébés aux autorités blanches en les emprisonnant en cas de résistance. Les Aborigènes de teint clair étaient donnés à élever aux familles blanches, et les jeunes de teint foncé étaient envoyés dans des orphelinats et des prisons pour jeunes. Il s'agissait manifestement d'une politique de génocide racial. Le Gouvernement fédéral refuse de punir les responsables de cette politique criminelle, de rendre les personnes à leur famille, ou de procéder d'une quelconque façon à leur réintégration. C'est une position raciste blanche sans l'ombre d'un repentir, niant totalement les responsabilités, et niant que trente ans après le crime quelqu'un puisse être concerné. Le Gouvernement refuse de reconnaître que les enfants d'hier doivent livre avec le poids de ces politiques nocives.

* La mort de nombreuses personnes aborigènes dans les postes de police. Jusqu'à présent qu'aucune procédure criminelle ou enquête impartiale n'ont jamais été diligentées pour établir qu'il s'agissait bien d'homicides, à la place de leurs morts estampillées "suicide". Plus de 350 personnes noires ont été ainsi tuées selon la Commission Royale sur les Morts en Détention, tandis que des personnes du Mouvement pour les Droits des Indigènes estiment qu'au moins 1000 personnes seraient ainsi mortes au cours des vingt dernières années.

* Un des taux les plus élevés au monde de meurtres policiers de civils, et une réputation de brutalité policière, particulièrement à l'encontre des pauvres et des minorités raciales. Plusieurs centaines de personnes ont bel et bien été tué rien qu'au cours de la dernière décade par les forces de police racistes et répressives d'Australie.

* Sydney, le site des jeux olympiques comporte l'un des pires ghettos au monde, Redfern, qui historiquement est une communauté noire. Les résidents subissent quotidiennement la brutalité policière, la violence raciste qui s'abat au hasard, la pauvreté et les humiliations. Le Gouvernement d'Australie devrait rendre des comptes pour ces conditions sordides et être contraint de construire des logements décents pour la communauté noire de Redfern!

* Le Gouvernement australien détient en prison le prisonnier politique Dennis Walker, un leader aborigène. Monsieur Walker est CO-fondateur du Parti des Black Panther dans les années soixante-dix, CO-fondateur de la Aboriginal Tent Embassy (ambassade aborigène) à Canberra (lieu du Parlement), et s'est engagé dans de nombreux combats en faveur du peuple indigène du pays au cours des vingt dernières années. C'est pourquoi il a fait l'objet d'un coup monté en 1993 il' a été accusé d'avoir agressé un policier et d'avoir résisté lors de l'arrestation, alors qu'il essayait d'empêcher les flics de dévaster les terres aborigènes par ruse. Il a désarmé un flic, mais ne l'a pas blessé, au cours d'un raid de harcèlement du gouvernement. Voilà pourquoi il est détenu comme un "dangereux criminel". Monsieur Walker a été appelé le "Nelson Mandela de l'AUSTRALIE", et son internement est clairement politique. Nous lançons un appel au Gouvernement australien pour qu'il relâche Dennis Walker et qu'il arrête de la persécuter à cause de sa race et de ses opinions politiques. C'est un prisonnier politique, détenu illégalement pas le régime australien, en violation des standards de la loi internationale et des droits humains.

* Depuis plusieurs années le gouvernement australien s'est engagé militairement et politiquement dans des interventions en Papouasie-Nouvelle Guinée ce qui a coûté la vie a plus de 10 000 personnes (majoritairement indigènes noires) sur la territoire de Bougainville qui faisait sécession du régime colonial blanc pour sa propre nation indépendante, et pour mettre un arrêt à l'exploitation et à la destruction de leurs terres par les excavations à ciel ouvert des compagnies minières. L'AUSTRALIE, en travaillant avec les compagnies minières et le gouvernement fantoche, a provoqué une guerre civile et arme le régime colonial.

* En Juillet 1997, le faux emprisonnement, la bastonnade et l'expulsion de Lorenzo Komboa Ervin, activiste noir des États-Unis de passage en Australie, alors qu'il tentait de parler à la population aborigène et au public en général à l'occasion d'une tournée de conférences. Les accusations du gouvernement justifiant son expulsion ont été produites sur ordre de Pauline Hanson et de son One Nation Party, qui étaient opposés à ce qu'il parle avec les Aborigènes, l'accusant de propager le terrorisme. Cette tournée a été interrompue parce que des politiques partiales d'immigration permettent au politique d'écarter les orateurs en disgrâce avec le gouvernement, en violation de la loi internationale. De plus, l'AUSTRALIE n'a pas de politiques de droits civils pour la population noire, ni aucune liberté civile pour ses citoyens telles que la liberté de faire des discours pour les personnes controversées et/ou impopulaires. Il est courant que le gouvernement national espionne et réprime les activistes, qu'ils soient du pays ou qu'il s'agisse de visiteurs internationaux.

[Pour davantage de détails sur la visite de Kom'Boa en Australie et sur l'emprisonnement qui a suivi, voir http://kafka.uvic.ca/~vipirg/emerg/jul13kom.html]



* Bannissement politique et refus de visas d'entrée aux activistes, aux personnalités politiques et autres auxquels le gouvernement conservateur est opposé. Parmi ceux-ci, Lorenzo Komboa Ervin, et le leader irlandais du Sinn Fein Gerry Adams et des milliers d'autres personnalités politiques ou sociales de gauche. Le gouvernement a reconnu avoir une liste de 100.000 personnes interdites d'entrée, parmi lesquelles beaucoup le sont uniquement du fait de leur croyances et appartenances politiques.

* Pendant plus de 100 ans et jusqu'à la fin des années soixante, le gouvernement australien avait une politique d'immigration en faveur des Blancs, qui de fait empêchait au non-blancs d'entrer et/ou d'obtenir la nationalité. Le gouvernement continue de renforcer certains aspects des Loi d'Immigration de 1958 qui sont toujours discriminatoires. Les Personnes noires qui viennent en Australie quel qu'en soit le motif, sont particulièrement exploitées, perquisitionnées, accusées de vendre de la drogue, sommairement expulsées et emprisonnées. Les Jeux Olympiques ne feront qu'accroître le nombre des cas de ce genre.

* Havre de paix pour les nazis de la seconde guerre mondiale et autres fascistes. L'Australie est une des principales destinations pour les criminels de guerre en fuite puisqu'elle leur octroie l'asile politique. Elle a de longue date son propre mouvement fasciste, et plusieurs membres du gouvernement sont proches de l'extrême droite et actifs. A titre d'exemple, le KKK a eu carte blanche pour s'implanter dans le Queensland, et le Mouvement d'Action national, le Parti "Une Nation" de Pauline Hanson et autres fascistes sont florissants, du fait du support ou de la tolérance de gouvernement et des sociétés, même quand ils sont directement impliqués ou incitateurs d'actes de violence.

* S'il faut dire la vérité, l'Australie est une nation hors la loi dont les politiques raciales diffèrent peu de l'apartheid d'Afrique du Sud, et nous voulons construire un mouvement international contre son commerce et son tourisme semblable à la campagne de sanctions anti-apartheid. Nous lançons un appel à toutes les personnes qui croient aux droits humains et s'opposent au racisme pour nous rejoindre dans cette campagne de protestation. Nous devons démasquer aux yeux du monde l'état policier raciste d'Australie et ternir l'image erronée de démocratie et de tolérance.

http://www.wasadugu.org/rd.php3?id=600216
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sergio Lafrikain
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Mai 2004
Messages: 189
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Ven 28 Jan 2005 20:13    Sujet du message: thanks Répondre en citant

Merci pour les infos. On oublie souvent la politique australienne d'Apartheid! Rolling Eyes
_________________
Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
améline
Grioonaute 1


Inscrit le: 29 Nov 2004
Messages: 229
Localisation: Savoie

MessagePosté le: Sam 29 Jan 2005 03:59    Sujet du message: et par dessus le marché... Répondre en citant

beaucoup de blancs des ex-colonies britanniques style Tobago and Trinidad supportant mal de vivre avec une majorité noire au pouvoir, ont émigré en Australie. Je parierais bien que de nombreux blancs sudafricains ont fait ou font la même chose.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sergio Lafrikain
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Mai 2004
Messages: 189
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Dim 30 Jan 2005 18:57    Sujet du message: Re: et par dessus le marché... Répondre en citant

améline a écrit:
Citation:
Je parierais bien que de nombreux blancs sudafricains ont fait ou font la même chose.


Bingo Améline. J'étais cet été en Angleterre, et j'ai pu me rendre compte de ce phénomène. Beaucoup de sud-africains blancs quittent l'AFS pour l'Angleterre et l'Ecosse - dont certains demandent la nationalité écossaise -, d'autres encore émigrent pour l'Australie et la NZ.
_________________
Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Nénuphar
Bon posteur


Inscrit le: 27 Juil 2004
Messages: 967
Localisation: France

MessagePosté le: Dim 30 Jan 2005 21:25    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'en savais que le quart... et on en ignore peut-être encore. Merci pour les infos Smile
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kabyle
Grioonaute


Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 12

MessagePosté le: Lun 11 Avr 2005 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

Cet article est un faux. c'est trop gros pour etre vrai.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Agnassa
Grioonaute 1


Inscrit le: 07 Nov 2004
Messages: 258
Localisation: kuala lumpur

MessagePosté le: Lun 11 Avr 2005 23:08    Sujet du message: Répondre en citant

Kabyle a écrit:
Cet article est un faux.
Citation:
c'est trop gros pour etre vrai
.

Pas d'autres arguments???
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kabyle
Grioonaute


Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 12

MessagePosté le: Lun 11 Avr 2005 23:29    Sujet du message: Répondre en citant

Agnassa a écrit:
Kabyle a écrit:
Cet article est un faux.
Citation:
c'est trop gros pour etre vrai
.

Pas d'autres arguments???


Je me documente sur l'histoire de l'afrique du sud depuis longtemps, et je n'ai jamais lu un truc pareil, si vous un connaissiez un minimum de l'histoire sud-africaine vous sauriez que ce discours est un faux. D'ailleurs, qu'elle est sa source ? une source fiable s'il vous plait.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kabyle
Grioonaute


Inscrit le: 11 Avr 2005
Messages: 12

MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 02:26    Sujet du message: Re: Le Dr Wouter Basson bio-terrorisme d'Etat en Afrique du Répondre en citant

Chabine a écrit:
Kabyle a écrit:
Je me documente sur l'histoire de l'afrique du sud depuis longtemps, et je n'ai jamais lu un truc pareil, si vous un connaissiez un minimum de l'histoire sud-africaine vous sauriez que ce discours est un faux. D'ailleurs, qu'elle est sa source ? une source fiable s'il vous plait.


...


bien que je ne doute pas de la validité des info contenu dans cet article, je persiste a dire que le discours de BOTHA est un faux.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Makaveli
Bon posteur


Inscrit le: 15 Mar 2004
Messages: 674

MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 10:11    Sujet du message: Re: Le Dr Wouter Basson bio-terrorisme d'Etat en Afrique du Répondre en citant

Kabyle a écrit:
Je me documente sur l'histoire de l'afrique du sud depuis longtemps, et je n'ai jamais lu un truc pareil, si vous un connaissiez un minimum de l'histoire sud-africaine vous sauriez que ce discours est un faux. D'ailleurs, qu'elle est sa source ? une source fiable s'il vous plait.
Apparemment tu ne connais pas tout sur l'afsud...

Kabyle a écrit:
bien que je ne doute pas de la validité des info contenu dans cet article, je persiste a dire que le discours de BOTHA est un faux.
Pourquoi? tu le connais personnellement? c'est toi qui lui écrivait ses discours?

Viens avec autre chose que ton intime conviction please...
_________________
The african holocaust continues...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Agnassa
Grioonaute 1


Inscrit le: 07 Nov 2004
Messages: 258
Localisation: kuala lumpur

MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Viens avec autre chose que ton intime conviction please...


Ne lui demandez pas l'impossible!!! Laughing la gibecière du Kabyle est vide!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Amani
Grioonaute 1


Inscrit le: 05 Mar 2005
Messages: 149

MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

Arrêtez de répondre à Kabyle. Il est là uniquement pour vous polluer l'esprit au vu des posts sans fond qu'il sème avec frénésie dans tous les topics. Shocked Shocked Shocked
Il vient de découvrir que les Noirs pouvaient raisonner et ça lui reste en travers de la gorge. Alors dans son jusqu'au-boutisme, il tente désespérément de vous contrer à un niveau, convaincu qu'il est qu'il n'y a que des ignorants sur ce site.
Ben non, M. Kabyle, tu trouveras en ces lieux virtuels, des êtres érudits dotés de connaissances bien réelles et dans tous les domaines.
Je te conseille d'aller faire mumuse ailleurs Razz
_________________
La tradition orale est catégorique. Nous parlons donc sans gêne, parce que sans haine.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
MoneFANG
Grioonaute


Inscrit le: 23 Fév 2004
Messages: 66

MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 14:53    Sujet du message: Re: Le Dr Wouter Basson bio-terrorisme d'Etat en Afrique du Répondre en citant

Chabine a écrit:


...


'Peuple sans histoire' dit-il ... en effet l'histoire est son métier? ...

Ou bien Kabyle est simplement formaté par Bernard Lugan?, 'spécialiste' de la guerre des Boers, son livre sur cette guerre est la référence mondiale ... mais il faut dire aussi, que les autres spécialistes de la guerre, considèrent la guerre de Boers comme une guerre d'amateurs !!!

Il connaît bien la face blanche de l'Afrique du Sud ... et pourquoi pas tous les discours de Peter Botha (d'où sa sincère obstination)...

Bernard Lugan a sorti un livre sur l'histoire de l'Egypte ancienne dans le lequel il conteste toutes les thèses de C.A.D ... curieusement Kabyle a tenté d'ouvrir un topic sur la race égyptienne en reprenant texto ... l'argumentation que l'on retrouve dans les publications de Bernard Lugan ... Malheureusement, un coup de massue Ogotomélien sans modération s'est abattu sur lui ... le diable en rit encore ...

Kabyle est un simple provocateur ... qui a bien lu Bernard Lugan, si ce n'est pas lui même...

[MoneFANG]
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
Messages: 1655
Localisation: Au sein de mon Empire

MessagePosté le: Lun 06 Juin 2005 15:18    Sujet du message: Répondre en citant

L'autre jour, je tombe sur une video fournie gracieusement par notre chasseur de bounty national, où j'entendais Verges s'exprimer avec éloquence sur l'hypocrisie et les contradictions des discours "plus jamais ça" autour de la christallisation typiquement européenne de la question de l'holocauste nazi.
Et de parler autre autre, du fait qu'en Tazmanie, il n'y a plus de Tasmaniens.

Voici leur histoire tel que compter par Runoko Rashidi :



LA GUERRE NOIRE
L'EXTERMINATION DES ABORIGENES DE TASMANIE

Par RUNOKO RASHIDI




Truganinni


Trop souvent, la mention de la Tasmanie évoque les souvenirs humoristiques du Diable de Tasmanie, le marsupial vorace popularisé dans les dessins animés américains. La Tasmanie est une île légèrement plus grande en superficie que la Virginie Occidentale, et est située à 320 km de la côte sud-ouest de l’Australie. Les aborigènes habitants l’île étaient un peuple noir qui aura probablement traversé un ancien pont de terre qui reliait la Tasmanie au continent australien.

Les Aborigènes noirs de la Tasmanie étaient caractérisés par des cheveux crépus avec une carnation allant du noir au brun-rougeâtre. Ils étaient d’une taille relativement petite et un peu grassouillet. Il étaient les indigènes de la Tasmanie et sont arrivés depuis au moins 35000 ans. Avec le temps, l’élévation progressive du niveau de la mer submergea le pont de terre australo-tasmanien et les Aborigènes noirs de Tasmanie expérimenteront plus de 10000 ans d’une solitude et d’un isolement physique du reste du monde – la plus longue période d’isolement de l’Histoire humaine.

C’est à notre grand regret que les Noirs de Tasmanie n’eurent pas légué d’histoires écrites. Nous ne savons pas comment ils se nommaient eux-même ni comment ils désignaient leur terre. Tout ce que nous avons ce sont de minutieux fragments, peu de preuves, et des enregistrements et documents d’Européens qui ont commencés à débarquer sur l’île en 1962.

_______________________________________________________

LA FAMILLE NOIRE EN TASMANIE


Les Aborigènes de Tasmanie étaient des chasseurs-cueilleurs avec une technologie des plus basiques. Les Tasmaniens fabriquaient quelques modèles d’outils en simple pierre ou en bois. Ils leur manquaient l’agriculture, le bétail, la poterie, et les arcs et les flèches.

La famille noire en Tasmanie était fortement organisée – dont la forme et la substance étaient régies par la coutume. Un homme se lie à une femme en mariage et formait un partenariat social avec elle. Il s'avérerait que de tels mariages étaient habituellement arrangés par les parents – mais c'est quelque chose dont très peu est connu réellement. Le couple marié semblait demeurer ensemble tout au long de leur vie, et seulement en de rares occasions un homme avait eu plus d’une femme à la fois. Les enfants n’étaient pas seulement bien encadrés, mais étaient traités avec grande affection. Les Aînés étaient entretenu par la famille, et les enfants restaient au sein de la famille plus longtemps que ce qui était d’usage parmis les Européens.

________________________________________________________


LE DEBUT DE LA FIN DES NOIRS

L’isolement des Aborigènes Noirs de Tasmanie prit fin en 1642 avec l’arrivée et l’intrusion des premiers Européens. Abel Jansen Tasman, le navigateur néerlandais qui donna son nom à l’île, jeta l’ancre sur la côte tasmanienne début décembre 1962. Tasman nomma l’île Territoire de Van Diemen, d’après Anthony Van Diemen – le gouverneur général de la Compagnie des Indes Orientales. L’île continua d’être appelée ainsi jusqu’en 1855.

Le 5 mars 1772, une expédition française dirigée par Nicholas Marion du Fresne débarqua sur l’île. En quelques heures, ces marins tirèrent sur beaucoup d’Aborigènes. Le 28 janvier 1777, les Britanniques débarquèrent sur l’île. Après le littoral de la Nouvelle Galles du Sud en Australie, la Tasmanie fut établie en bagne pour condamnés britanniques en 1803. Les bagnards furent durement traumatisés et étaient extrêmement brutaux. En plus des soldats, des administrateurs, et des missionnaires, ce sont plus de 65 000 hommes et femmes condamnés qui s’établirent en Tasmanie. Un système pénal visiblement inefficace permit à de tels condamnés de s’echapper au cœur de la Tasmanie où ils donnaient la pleine mesure de leur caractère sanguinaire et de leur brutalité envers les occupants noirs de l’île. Si l’on en croit le sociologue historien Clive Turnbull, les activités de ces crimes inclueraient bientôt le tir, le fracassage de crânes, le brûlage vif, et l’abattage des Aborigènes pour la nourriture des chiens.

__________________________________________________________


SECONDE PARTIE
LES DIABLES TASMANIENS DE FORME HUMAINE


Début 1804, les Britanniques commencèrent à abattre, capturer et mettre en esclavage le peuple noir de Tasmanie. Le gouvernement colonial n’était lui-même peu enclin à considérer les Aborigènes de Tasmanie comme des êtres humains à part entière, et des universitaires commençaient à considérer la civilisation comme étant un processus unililatéral avec les Blancs au sommet et les Noirs tout en bas. Pour les Européens de Tasmanie, les Noirs étaient une entité tout juste bonne à être exploitée avec les méthodes les plus sadiques – un sadisme qui dépasse toute imagination et viole toute morale humaine. Comme le professeur de UCLA (University of California, Los Angeles), Jarod Diamond, le rapporte :

"Les tactiques de chasse sur les Tasmaniens incluaient le ruage à coup de sabots pour les achever, poser des pièges en acier pour les capturer, empoisonner la farine qu’ils pouvaient trouver et s’en nourrir. Les bergers coupaient le penis et les testicules des aborigènes mâles, pour les observer courir quelques mètres avant de mourir. Sur une colline baptisée “Le Mont Victoire“, les colons abattirent 30 Tasmaniens et jetèrent les corps par-dessus la falaise. Un escadron de police tua 70 Tasmaniens et défonça le crâne des enfants."

Un tel comportement vil et animal de la part des Colons blancs de Tasmanie fut bien plus la règle que l’exception. Malgré leur cruauté dévergondée, la condamnation en Tasmanie fut excessivement rare pour les Blancs, bien que des Blancs furent parfois condamnés pour des crimes contre des Noirs. Par exemple, il y avait règlement de compte d’un homme qui fut fouetté pour avoir exhibé les oreilles et d’autres parties du corps d’un garçon noir qu’il avait mutilé vivant. Nous entendons un autre Européen punit pour avoir coupé l’auriculaire d’un Aborigène et s’en servir comme d’un bouchon de tabac. Vingt-cinq coups de fouets étaient stipulés pour les Européens condamnés pour avoir attaché "les Tasmaniennes indigènes à des rondins de bois et les avoir brûlées avec des tisons, ou de forcer une femme à porter la tête de son mari fraîchement assassiné sur une corde autour de son cou."

Pas un seul Européen, cependant, ne fut jamais puni pour le meurtre d’Aborigènes Tasmaniens. Les Européens ne pensaient à rien d’autre qu’à attacher des hommes noirs aux arbres et s’en servir de cible d’entraînement. Les femmes noires étaient enlevées, enchaînées et exploitées en temps qu’esclaves sexuelles. Les bagnards blancs chassaient régulièrement des Noirs pour le sport, tuant, transperçant ou frappant les hommes à mort, torturant et violant les femmes, et rôtissant les jeunes enfants vivants. Un historien, James Morris, note textuellement :

"Nous ouïssons dire des enfants enlevés en tant qu’animaux de compagnie ou domestiques, une femme enchaînée telle un animal de troupeau, un homme castré pour lui retirer sa propre femme. En une seule incursion soixante-dix aborigènes furent tués, les hommes abattus, les femmes et les enfants conduits dans des crevasses de rochers afin de leur fracasser le crâne. Un homme appelé Carrotts, convoitant une indigène, décapita son mari, arbora sa tête autour du cou et conduisit sa femme chez lui dans sa cabane."

_________________________________________________________


3e PARTIE
LA GUERRE NOIRE


“La Guerre Noire du Territoire de Van Diemen“ fut le nom de la campagne officielle de terreur dirigée contre les Noirs de Tasmanie. Entre 1803 et 1830 les Aborigènes noirs de Tasmanie furent réduits à une population estimée de cinq-cents personnes à moins de soixante-quinze individus. Un article publié le 1er décembre 1826 dans le Tasmanian Colonial Times déclara que :

"Nous ne faisons aucun affichage pompeux de Philanthropie. Le Gouvernement doit retirer les indigènes – sinon, ils seront traqués comme des bêtes et exterminés !"

Avec la déclaration de la loi martiale en novembre 1828, les Blancs furent autorisés à tuer les Noirs à vue. Bien que des Noirs auront offert une résistance héroïque, les cannes en bois et les bâtons effilés des Aborigènes ne pouvaient rivaliser avec la puissance de feu, la cruauté, et la sauvagerie exercées par les Européens contre ces derniers. A temps, une grâce fut accordée à des Noirs, et les ‘’Captures Noires’’, ainsi qu’ils furent nommés, deviendraient bientôt un immense commerce ; cinq livres pour chaque Aborigène adulte, deux livres pour chaque enfant. Après considération des propositions de les capturer pour la vente comme esclaves, de les empoisonner ou de les piéger, ou de les chasser avec les chiens, le gouvernement opta pour la poursuite des grâces et l’usage de la police montée.

Après la Guerre Noire, pour la convenance politique, le statut des Noirs, qui n’étaient plus considérés comme une menace physique, fut réduit à l’état de simple nuisance ; et avec les fortes et pieuses exclamations qu’il y avait en faveur des Noirs eux-mêmes, le reste des Aborigènes fut regroupé et parqué dans des camps de concentration.

En 1830, George Augustus Robinson, un missionnaire chrétien, fut dépêché pour retirer le reste des Noirs de Tasmanie et les emmener à l’île Flinders, 50 km plus loin. Bon nombre des captifs de Robinson mourut en chemin. En 1843, seuls 50 survécurent. Jared Diamond rapporte que :

"Sur l’île Flinders, Robinson était déterminé à civiliser et évangéliser les survivants. Sa colonie (située à un endroit venteux avec un peu d’eau douce) était conçue telle une prison. Les enfants furent séparés de leurs parents afin de faciliter leur processus de civilisation. Le programme quotidien réglementaire incluait la lecture de la Bible, chanter l’hymne, ainsi que l’inspection des lits et des plats pour la propreté et la tenue. Cependant, la diète carcérale causa une malnutrition qui, combinée avec les maladies, acheva de tuer les indigènes. Quelques enfants survécurent encore quelques semaines. Le gouvernement réduisit les dépenses dans l’espoir que l’indigène s’éteignit. An l’an 1869, seule Truganini, une autre femme, et un homme demeuraient encore en vie.

__________________________________________________________


4e PARTIE
LES DERNIERS TASMANIENS


Avec la forte diminution du nombre d’Aborigènes, les Blancs commencèrent à adopter un curieux intérêt pour les Noirs, que les Blancs croyaient ‘’être le chaînon manquant entre les Humains et les Grands Singes.’ En 1859 le livre de Charles Darwin, « L’Origine des Espèces », popularisa la fantaisie de l’évolution biologique (et donc sociale), avec les Blancs au sommet de l’échelle de l’évolution et les Noirs tout en bas. Les Aborigènes furent décrit tel un groupe de personnes ‘’condamnées à disparaître selon la loi de la sélection naturelle, tels le Dodo, et les Dinosaures.’’ C’est durant cette même période aux États-Unis que l’on a légalement préconisé qu’un Noir ne bénéficiait pas des droits auxquels un Blanc pouvait jouir.

William Lanney, affublé du sobriquet de King Billy, fut le dernier mâle de pure race tasmanienne. Il naquit en 1835 et grandit sur l’île Flinders. À l’âge de 13 ans, Lanney fut envoyé avec le reste de son peuple dans un camp de concentration appelé Oyster Cove. Il devint finalement marin et quelques années plus tard, il chassa la baleine. En tant que dernier Tasmanien mâle, Lanney fut considéré telle une relique humaine. En janvier 1860 il fut présenté au Prince Albert. Il revint malade d’une campagne de pêche à la baleine en février 1868, et le 2 mars suivant, il mourut dans sa chambre au Dog and Partridge public-house, à Hobart, Tasmanie.

Lanney, sujet à la moquerie de son vivant, devint, une fois mort, un objet désirable. Mais tandit qu’il reposait à l’Hôpital Colonial, au moins deux personnes ont tenus à obtenir ses os. Il prétextèrent agir dans l’intérêt de la Société Royale de Tasmanie. Le 6 mars 1968, le jour de l’enterrement, cinquante ou soixante résidents intéressés se sont réunis à l’hôpital. Des rumeurs circulèrent comme quoi le corps fut mutilé et, pour satisfaire les personnes endeuillées, le cercueil fut ouvert. Une fois tout ceux qui souhaitèrent le faire eussent vu le corps, le cercueil fut refermé et scellé. Il fut rapporté entre-temps que, dans la nuit précédente, un chirurgien entra dans la morgue où reposait Lanney, lui pela la tête, et lui retira le crâne. Du coup, la tête d’un patient, décédé à l’hôpital le même jour, fut pelé pareillement. Et le crâne fut placé dans le scalp de Lanney et la peau remise par-dessus. Les membres de la Société Royale furent considérablement gênés de se voir ainsi devancés et, comme une levée du corps était prévue, il fut décidé que rien d’intéressant à prendre ne devrait être laissé et les mains et les pieds de Lanney furent découpés. William Lanney, le dernier Noir de Tasmanie, s’en est allé.

________________________________________________________


LA REINE TRUGANINI : LA DERNIERE TASMANIENNE

"Non, il n’y eut peut-être pas, avant, de race d’homme qui fut tout à fait exterminé en l’espace de soixante-quinze ans. C’est l’histoire d’une race qui fut à tel point décimé, que des aborigènes de Tasmanie -- décimé non seulement par une forme de vie différente mais par la mauvaise foi des usurpateurs de la race indigène…. Avec pour seules défenses leur adresse et leurs armes des plus primitives, les indigènes ne pouvaient lutter face aux individus habiles du couteau et du pistolet. En l’an 1876, le dernier d’entre eux mourut. Ainsi périt un peuple entier." --Clive Turnbull

Le 7 mai 1876, Truganini, la dernière Noire de pure race Tasmanienne, mourut à l’âge de soixante-treize ans. Sa mère fut poignardée à mort par un Européen. Sa sœur fut enlevée par des Européens. Son futur mari fut noyé en sa présence, tandit que ses meurtriers la violèrent.

L’on pourrait avancer précisément que les nombreuses souffrances personnelles de Truganini furent caractéristiques de la tragédie vécue par l’ensemble du peuple noir de Tasmanie. Elle fut la toute dernière. "Ne les laissez pas me découper", supplia-t-elle au docteur sur son lit de mort. Après son enterrement, le corps de Truganini fut exhumé, et son squelette, ficelé et mis debout dans une boîte, devint pour de très nombreuses années l’exhibition la plus populaire du Musée de Tasmanie et demeura à l’affiche jusqu’en 1947. En 1976—le centenaire de la mort de Truganini— en dépit des contestations du Musée, son squelette fut finalement incinéré et ses cendres dispersées en mer.


CONCLUSION

La tragédie des Aborigènes noirs de Tasmanie, aussi douloureux qui puisse être son récit, est une histoire qui doit être racontée. Quelles leçons pouvons-nous tirer de l’extermination des Tasmaniens ? La vie et la mort de Truganini, bien qu’extrêmes, relatent en effet, non seulement la relation entre les Noirs et les Blancs en Tasmanie, mais, dans une certaine mesure, partout dans le monde. Entre 1803 et 1876, les Aborigènes noirs de Tasmanie furent complètement décimés. Durant cette période, le peuple noir de Tasmanie fut rabaissé, dégradé et par la suite exterminé. En effet, étant donné l’Histoire longue et fort documentée d’un carnage, d’une cruauté, d’une sauvagerie, et d’une douleur indicible, d’une souffrance, et de l’inhumanité que les Européens auront infligés au Peuple Noir en général, au Noirs de Tasmanie en particulier, d’aucun pourrait arguer du fait que les Colons blancs de Tasmanie furent eux-mêmes, et bien plus que la bête vorace dépeinte dans les dessins animés américains, le véritable diable de Tasmanie.


POSTSCRIPTUM
LES INDIGENES DE TASMANIE D’AUJOURD’HUI : SURVIVANTS DE L’HOLOCAUSTE


L’article ci-dessus fut écrit courant 1997 et fait partie d’une suite continue d’articles conçue pour attirer l’attention sur le passé et le présent, l’Histoire et la situation actuelle des Noirs à travers le monde. En ce sens je crois que c’est fondamentalement un très bon article. Je dois préciser que je l’ai écrit avant mon premier voyage en Australie. De plus en plus, au fil du temps, j’en viens à trouver que le voyage est une véritable et puissante expérience éducatrice , et ce durant le processus où vous tombez souvent sur une information non communément relatée dans les livres.

En novembre 1998 je fus invité à discuter à la Conférence des « Peuples Indigènes du Monde Entier » à Toowomba, Queensland, Australie. Durant mon séjour australien, en marge de la Conférence, je pus voyager dans de nombreuses régions et trois Etats. Pour la première fois j’échangeais avec un grand nombre d’indigènes australiens. La Conférence elle-même fut magnifique ; Un réel triomphe et l’un des grandes expériences de ma vie. Même avant que la Conférence ne soit convoquée, cependant, je fus surpris de rencontrer pour la toute première fois un Noir de Tasmanie ! C’était le professeur Errol West de l’Université du Southern Queensland. Le Professeur West (un universitaire notable et un excellent poète) et j’ai rapidement noué relation et nous fûmes bientôt devenus bons amis. Nous discutions et il était devenu évident que les Noirs de race pure avaient péri dans l’holocauste, et qu’il y avait des Noirs vivant en Tasmanie de nos jours. Evidemment, cela contrastait énormément avec tout les articles d’importance sur le sujet. Le professeur West m'aura également donné un avis très différent et contrasté de Truganini.

Mon voyage en Australie me donna beaucoup à réfléchir et pas mal de choses à réévaluer. Dix-huit mois plus tard, je retournais en Australie et vis encore plus de choses de ce pays fascinant, et j’ai depuis lors appris beaucoup plus sur l’Histoire et les modes de vie de ce peuple original. Et l’éducation ne s’est pas arrêtée. Il y a plusieurs mois, j’ai reçu une série de mails d’une sœur tasmanienne qui exprimait son immense gratitude pour l’article, m’encouragea et m’assura que les Noirs de Tasmanie ‘’sont vivants et luttent toujours pour nos droits et la reconnaissance que nous méritons en temps que peuple autochtone.’’ En 2002, je projette de me rendre en Tasmanie même. Et l’instruction se poursuit.

---------------------------------


Traduit de l’anglais par Soundjata d'après l'article original du Pr Rashidi, disponible à l’adresse suivante :
http://www.cwo.com/~lucumi/tasmania.html


Hotep, Soundjata
_________________
La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana


Dernière édition par Soundjata Kéita le Dim 07 Aoû 2005 20:43; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Goyave
Grioonaute régulier


Inscrit le: 20 Mai 2005
Messages: 313

MessagePosté le: Lun 06 Juin 2005 19:02    Sujet du message: Re: et par dessus le marché... Répondre en citant

améline a écrit:
beaucoup de blancs des ex-colonies britanniques style Tobago and Trinidad supportant mal de vivre avec une majorité noire au pouvoir, ont émigré en Australie. Je parierais bien que de nombreux blancs sudafricains ont fait ou font la même chose.


Oui, j'ai vu un reportage là-dessus.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group