Posté le: Mer 01 Juin 2005 15:57 Sujet du message:
Zheim, pour ton pb personnel, je crois que tu ne pouvais pas faire autrement au risque de perdre ton année.Si tu lis hugo parceque tu es obligé, c'est pas pareil!Mais là j'ai parlé des gens qui lisent par curiosité les oeuvres de ces gens là! Si tu lis un bouquin d'un raciste parceque tu y es obligé, pour les études okay.Mais le lire, juste comme ça, je ne pense pas que c'est cool, mais chacun fais ce qu'il veut car je n'oblige personne à faire ceci ou cela.C'est un point de vue, c'est tout.Un occidental ne lira jamais camara laye, kourouma, birago diop, alors pourquoi moi, africain vais je lire un livre de Hugo, Montesquieux pour me cultiver, soit disant? Si c'étaient des gens bien, honnetes et sincers qui ne propagent pas des idées fachistes, on pourrait encore lire leurs bouquins meme s'ils ne sont pas africains! le problème mon cher frere Zheim, c'est que y en a marre d'entendre des gens connus, qui représentent leur nation, parler comme de vulgaires facho-nazi!C'est cela qui est embetant.Moi je ne jugerais jamais un homme pour sa couleur, mais pour ce qu'il est réellement.C'est pourquoi je ne mets pas tous les français dans le même sac, et je ne le ferais jamais! Je m'attaque exclusivement à ceux qui ont tenu des propos de facho.J'ai parlé de le pen pour les anneries qu'il a dites sur les noirs.J'ai cité chirac car il a dit lui aussi des conneries sur les africains.Je mentionne gerard de villiers car le type représente le racisme et l'idiotie dans leur pureté!!!Tu l'as entendu, Zheim, quand il est passé chez ardisson? fallait voir l'idiot,comme un chef nazi,médaille d'or du racisme en train de parler à ses soldats!! Je le soupçonnait déjà , d'être un sale facho, et je ne me suis pas trompé car le type m'a montré qu'il est plus con, plus idiot et plus facho que ce que j'aurai pu penser de lui. le type a écrit des bouquins , on aurait pu penser qu'il est cultivé, mais non, il reste un idiot et minable sans cervelle et très limité dans le raisonnement!Je suis convaincu qu'ils ne sont pas tous de sales fachos, bien que les fachos sont souvent nombreux.seulement je ne lis pas Les hugo, voltaire, et autres fachistes car je ne trouve pas l'interêt de les lire.Aucun américain ne lit rimbeau, voltaire, hugo, de villiers et pourtant ils sont avancés, aucun japonais , corréens, allemands , canadiens ne lit ces charlots là, alors pourquoi nous africains devons les lire?On a pas besoin de connaitre un enfoiré comme gerard de villiers pour avancer! Ils ont osé nous manquer de respect, jusqu'à nos ancêtres, ils ne méritent pas que l'on touche leurs conneries d'oeuvres qui véhiculent des idées fachistes.
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Posté le: Mer 01 Juin 2005 20:44 Sujet du message:
sidesma a écrit:
Zheim, pour ton pb personnel, je crois que tu ne pouvais pas faire autrement au risque de perdre ton année.Si tu lis hugo parceque tu es obligé, c'est pas pareil!Mais là j'ai parlé des gens qui lisent par curiosité les oeuvres de ces gens là! Si tu lis un bouquin d'un raciste parceque tu y es obligé, pour les études okay.Mais le lire, juste comme ça, je ne pense pas que c'est cool, mais chacun fais ce qu'il veut car je n'oblige personne à faire ceci ou cela.C'est un point de vue, c'est tout.Un occidental ne lira jamais camara laye, kourouma, birago diop, alors pourquoi moi, africain vais je lire un livre de Hugo, Montesquieux pour me cultiver, soit disant? Si c'étaient des gens bien, honnetes et sincers qui ne propagent pas des idées fachistes, on pourrait encore lire leurs bouquins meme s'ils ne sont pas africains! le problème mon cher frere Zheim, c'est que y en a marre d'entendre des gens connus, qui représentent leur nation, parler comme de vulgaires facho-nazi!C'est cela qui est embetant.Moi je ne jugerais jamais un homme pour sa couleur, mais pour ce qu'il est réellement.C'est pourquoi je ne mets pas tous les français dans le même sac, et je ne le ferais jamais! Je m'attaque exclusivement à ceux qui ont tenu des propos de facho.J'ai parlé de le pen pour les anneries qu'il a dites sur les noirs.J'ai cité chirac car il a dit lui aussi des conneries sur les africains.Je mentionne gerard de villiers car le type représente le racisme et l'idiotie dans leur pureté!!!Tu l'as entendu, Zheim, quand il est passé chez ardisson? fallait voir l'idiot,comme un chef nazi,médaille d'or du racisme en train de parler à ses soldats!! Je le soupçonnait déjà , d'être un sale facho, et je ne me suis pas trompé car le type m'a montré qu'il est plus con, plus idiot et plus facho que ce que j'aurai pu penser de lui. le type a écrit des bouquins , on aurait pu penser qu'il est cultivé, mais non, il reste un idiot et minable sans cervelle et très limité dans le raisonnement!Je suis convaincu qu'ils ne sont pas tous de sales fachos, bien que les fachos sont souvent nombreux.seulement je ne lis pas Les hugo, voltaire, et autres fachistes car je ne trouve pas l'interêt de les lire.Aucun américain ne lit rimbeau, voltaire, hugo, de villiers et pourtant ils sont avancés, aucun japonais , corréens, allemands , canadiens ne lit ces charlots là, alors pourquoi nous africains devons les lire?On a pas besoin de connaitre un enfoiré comme gerard de villiers pour avancer! Ils ont osé nous manquer de respect, jusqu'à nos ancêtres, ils ne méritent pas que l'on touche leurs conneries d'oeuvres qui véhiculent des idées fachistes.
Salut sidesma!
Je viens de tomber sur ton post, et je ne peux pas laisser passer ce que tu viens de dire.
Je te reponds rapidement; nous sommes victimes du racisme, nous en connaissant beaucoup les manifestations mais tres peu de sa theorisation, sa conceptualisation et sa contextualisation. Et ca c’est ce qui est important pour comprendre pourquoi nous en sommes toujours au niveau de l’asservissement et de l’exploitation a ce jour.
Je pense qu’il est important de lire ces gens pour mieux saisir les articulations de leur raisonnement, l’evolution de la pensee et des idees qui fait que le racisme soit et demeure partie de la civilisation occidentale; et une fois qu’on a integre profondement cette connaissance dans notre conscience(je suis convaincu qu’elle reste supercielle chez beaucoup d’entre nous), on a un autre regard sur l’Occident et des rapports que nous avons avec les occidentaux. Ca permet aussi d’envisager une approche de ces deux aspects.
Nous ne devrions donc pas les lire par complaisance ou parce que ces auteurs nous «eclairent» mais pour connaître les meandres comme je l’ai dit de leurs pensees. Leur lecture nous fournit aussi les armes contres l’asservissement quand on arrive a deceler l’imposture, la fourberie dont ils font preuve.
Tiens! Depuis quelque temps Tony Blair est monte au creneau, affichant une determination convaincante qu’il faut que l’Occident aide les pauvres negres d’Afrique; beaucoup sont epris de compassion, les negres eux-memes en premiere ligne: Tony Blair va finir par devenir leur idole preferee. Et pour les occidentaux, que d’admiration pour cet homme, a commencer par les anglais. La posterite en fera un homme au cœur gros comme ca, parcequ’il a combattu la misere en Afrique pendant que les africains se massacraient et ne foutaient rien du tout sauf evidemment danser et raler, (l’argument massu qui sera d’ailleurs utilise dans quelques decennies).
Je t’invite donc a lire ces auteurs, notamment Montesquieu, Rousseau, Diderot, D’Alembert, etc….
Evidemment, sur l’histoire, la culture, la philosophie africaine, etc… Il n’ya aucun doute que ce sont les auteurs africains qu’il faut lire, et surtout, en tant qu’africains, une vue afrocentree des choses. Mais jeter un coup de l’autre cote, ca peut aider! Et notamment la lecture du livre de Sala-Molins dont je ne cesse de faire la recommendation autour de moi.
Figures toi, j’ai lu l’Esprit des loi de Montesquieu, le Contrat Social de Rousseau, a la lecture du Code Noir, j’ai eu l’impression de ne les avoir jamais lu tellement Sala-Molins decortique intelligemment leur hypocrisie. Voilà en gros, ce que je tenais a te dire.
Posté le: Jeu 02 Juin 2005 03:29 Sujet du message:
Pour alimenter ce topic, peut-on peut-être démonter certaines pensées racistes plutôt que de les lister? Argument contre argument, ça pourrait devenir intéressant!
_________________
je crois que ceci est une bonne initiative....démonter ces arguments racistes et coller à coté des citations qui valorisent le Noir.et il serait interssant de faire connaitre aussi largement que possible ce genre de debats d'idées.vous imaginez si tous les noirs de france et d'ailleurs savaient ce qu'on a dit d'eux, ce qu'on en dit aujourd'hui encore et en face ce qu'il en est réellement? car en vérité le noir souffre d'un complexe hérité justement de ce qu'on lui a toujours dit qu'il était un être inférieur et tout ce qui va avec...comment maintenant à notre niveau, nous qui savons pouvons agir pour toucher le plus grand nombre?
Posté le: Jeu 02 Juin 2005 13:10 Sujet du message:
Ardin , tu as peut etre raison vu sous cet angle ce que tu as écrit, je te comprends,mais je ne suis pas tenté de les lire. Tu me comprends? Je sais que tu veux peut etre comprendre leur mécanisme de fonctionnement, c'est ton choix.Ce qu'ils font m'énervent tellement que je ne souhaite meme pas les connaître.Zheim, je ne prends pas les USA pour exemple, je reste correct,surtout que je sais que chez eux aussi y a des médailles d'or en matière de racisme.Je ne me fais pas d'illusions sur le fait qu'ils seraient moins racistes,ou sur le fait que y aurait moins de fachos là bàs.Déjà, leur histoire montre qu'ils be sont pas meilleurs : lynchage ( loi de LYNCH , pratiqué de 1880 à 1970, par des fachistes américains et mis en place par un certain LYNCH, l'idée était de capturer et de pandre tout noir qui se faisait attraper dans un coin de rue ou autre ), KKK, esclavage, extermination des indiens, etc...
Posté le: Jeu 02 Juin 2005 15:29 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
Je te reponds rapidement; nous sommes victimes du racisme, nous en connaissant beaucoup les manifestations mais tres peu de sa theorisation, sa conceptualisation et sa contextualisation. Et ca c’est ce qui est important pour comprendre pourquoi nous en sommes toujours au niveau de l’asservissement et de l’exploitation a ce jour.
Je pense qu’il est important de lire ces gens pour mieux saisir les articulations de leur raisonnement, l’evolution de la pensee et des idees qui fait que le racisme soit et demeure partie de la civilisation occidentale; et une fois qu’on a integre profondement cette connaissance dans notre conscience(je suis convaincu qu’elle reste supercielle chez beaucoup d’entre nous), on a un autre regard sur l’Occident et des rapports que nous avons avec les occidentaux. Ca permet aussi d’envisager une approche de ces deux aspects.
Une autre chose à ajouter à mon avis, est qu'il faut remettre en cause l'idée habituelle que le racisme serait celui des classes populaires et d'autre part le fait de "dérives" tel que la nazisme, le lepénisme allant à l'encontre de la tradition européenne des "lumières".
On voit bien avec toutes ces citations que racisme des élites existe aussi, de la part d'élites qui ont eu dans l'histoire de la France et de l'Europe un rôle intellectuel (Voltaire, Hugo) ou politique (Jules Ferry, Napoléon) capital et central. Bref, le racisme n'est pas une dérive, à la marge, mais est bien un phénomène endogène et central de la société européenne des XVIIIe, XIXe, XXe et qui a été développé en grande partie par les élites pour des raisons mercantilistes.
Si aujourd'hui le discours officiel est devenu antiraciste, on attend encore une véritable rupture idéologique avec ce passé. Le racisme des "grands hommes" est devenu latent, implicite et peut-être même en grande partie inconscient mais il est toujours là.
Florilège de petites phrases ethnomaniaques parfois teintées de racialisme. Ambiance !
*
« La déclaration officielle du ministre français (Marcel Debarge à Kigali le 28 février 1993 appelant les Hutus de l'opposition à ''un front commun contre le FPR'') est choquante. Dans un tel climat de tension ethnique, après les massacres des dernières semaines, cet appel à un ''front de commun'', forcément basé sur la race, est presque un appel à la guerre raciale ». Gérard Prunier, chercheur au CNRS, cité par Jean-Paul Gouteux dans Un génocide secret d'état, p. 100.
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« les Tutsi sont fins et élancés, avec le nez droit, tandis que les Hutu sont lourds et trapus ». Paris-Match, avril 1994
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« De quels génocides voulez-vous parler ? De celui des Tutsis ou celui des Hutus ? ». François Mitterrand. Les protagonistes français du génocide rwandais : Mitterrand (François ), président de la République Française 1981-1995.
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« Ce sont des Noirs, nous sommes des Blancs. Voilà pourquoi il ne faut pas intervenir »,déclaration de l'ancien ministre Alain Peyrefitte à l'Assemblée nationale pendant le génocide. D'après Dominique Franche in Généalogie d'un génocide (p.7) .
*
« Que peut faire la France lorsque des chefs locaux décident de régler leurs querelles à la machette? Après tout, c'est leur pays ».novembre 1994. François Mitterrand, président de la République Française.
*
« Dans ces pays là, un génocide c'est pas trop important » Propos de François Mitterrand, président de la République, rapportés par Patrick Saint-Exupéry dans le Figaro, 1998.
*
« Chez les Africains, les massacres étaient une pratique habituelle qui ne pouvait être facilement éliminée ». Propos de Bruno Delaye, ancien responsable de la cellule africaine de l'Elysée, à l'historienne Alison Desforges, reproduit dans son livre ''Aucun témoin ne doit survivre''. Propos relatés aussi dans le documentaaire The Bloody Tricolor de Stephen Bradshaw, BBC, 1993.
*
« J'ai du recevoir dans mon bureau, 400 assassins et 2000 trafiquants de drogue . On nepeut pas ne pas se salir les mains avec l'Afrique » Bruno Delaye, ex-responsable de la cellule africaine de l'Elysée. Le Figaro le 12.01.1998
*
« (Les Tutsis forment) un peuple intelligent et fier, de très bons guerriers, qui n'a rien à voir avec les hordes de pauvres bantou (.)les sours et les professeurs préféraient probablement les Tutsi parce que, d'une manière globale, ils étaient intelligents".1998. Robert Galley, ancien ministre de la Coopération de 1976 à 1981.
*
"Les Tutsi étaient non seulement de bons guerriers mais de bons stratèges" déclaration de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères de 1988 à 1993 . Mission parlementaire, Tome II, page 233.
Posté le: Mer 08 Juin 2005 10:48 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
Francois, tu m'excuseras mais j'ai pas trop de temps en ce moment pour te repondre vu que la reponse que je t'ai preparee semble etre un tout petit peu plus longue. Patience.
Pas de problème. "Tout vient à point à qui sait attendre." _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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Posté le: Jeu 09 Juin 2005 20:45 Sujet du message:
Francois T a ecrit:
Citation:
J'avoue pour ma part que je ne sais plus quoi penser de MONTESQUIEU.
Que pensais tu de lui?
Citation:
Je suis assez convaincu par l'idée de second degré. Mais je suis troublé par les autres arguments présentés ici ou là.
L’idee de second degre, mais plus globalement la pensee revolutionnaire du XVIIIeme francais est un moyen de mystification si commode et si efficace que generalement nous africains, a commencer par la generation sortie des lycees coloniaux de la periode coloniale croyaient reconnaître d’abord un Voltaire ou un Montesquieu dans chaque francais qu’il rencontrait. Mais l’experience de tous les jours fait tot de nous reveler le racisme latent et virulent du petit peuple.
Montesquieu était très connu à Bordeaux où il faisait parti des financiers et actionnaires de la Compagnie des Indes et où il fréquentait les armateurs négriers.
Quand on parle du XVIIIeme siecle en France, on fait generalement allusion aux philosophes des Lumieres, mais on oublie de mentionner que sur le plan economique, le mercantilisme galopait. N’est ce pas la traite des Noirs qui fut l’instrument necessaire de la prosperite de l’Europe? donc de la France?
D’ailleurs, contrairement a l’idee recue, les activites de la Francafrique ne date pas de la decolonisation, il y avait deja les Tarallo et les Sirven au XVIIIeme, et c’est probable que Montesquieu en soit l’un d’eux.
Citation:
Ca ne prouve rien de manière irréfragable, mais c'est extrêmement troublant.
Sinon, qu’est ce qui explique son silence sur l’evocation du Code Noir?
Citation:
ARDIN, le livre de Louis SALA-MOLINS (qui est épuisé je crois) est-il plus précis?
Tu le dis deja, ca ne prouve rien de maniere irrefragable, mais Sala-Molins ne s’attarde pas sur ca, entre le commerce des esclaves qui bat son plein, et son silence sur le Code Noir, il ne faut pas chercher loin.
Ce que je trouve interessant, c’est la facon dont Sala-Molins met a nu l’hypocrisie de ces philosophes, notamment Montesquieu dont je te livre quelques extraits(la suite de ce j’ai deja poste)
"Il me semble historiquement acquis que les considerations plus ou moins critiques sur l’esclavage restent fragmentaires et anodines en France jusqu’au beau milieu du XVIIIe Siecle. Avec Montesquieu tout change. L’Esprit des lois porte un coup fatal aux laborieuses disquisitions philosophico-theologiques sur l’esclavage, qui jusque-la tenaient lieu d’anatheme definitif. La pensee accomplit un saut qualitatif tres considerable: tel que le retour en arriere semblerait incomprehensible et, pour tout dire, theoriquement irrealisable.
L’historiographie chante les louanges de celui qui ose enfin condamner sans appel, apres analyse sans concessions, la pratique multiseculaire et universelle de l’esclavage.
Montesquieu consacre tout le livre 15e de son ouvrage monumental a cette question. Il analyse les diverses origines du «droit de l’esclavage», et nous raconte qu’il y demolit une a une les argumentations qui lui donnerent jadis et lui gardaient encore quelque legitimite. Theoriquement, l’immonde institution s’ecroule apres que Montesquieu en eut a jamais secoue l’assise rationnelle. On nous chante la une bien belle chanson, dont l’auteur de l’Esprit des lois nous donne la ritournelle tout au debut du chapitre 8 de ce livre 15. Voyons-en l’intitule: «Inutilite de l’esclavage parmi nous». Et la premiere phrase :«Il faut donc borner la servitude naturelle a de certains pays particuliers de la terre».
Faut il vraiment s’attarder sur le sens de «borner» et sur l’etendue geographique ou juridictionnelle de «parmi nous»? Il le faut, car l’ensemble du livre 15 est riche en references aux pratiques esclavagistes de toutes les contrees et de toutes les periodes.
On nous y cause des Chinois et des Arabes, des Hongrois et des Allemands, des Espagnols et des Africains, des Indo-Americains et des Russes, et des Grecs et des Romains; et des pratiques esclavagistes de tous ces assassins, et des grandeurs et des miseres de leurs lois pour chacun d’eux, la condition d’esclave. Les Turcs y sont a l’honneur. Les Wisigoths retiennent l’attention de Montesquieu tout autant que les Siciliens ou les Atheniens. Antoine y cotoie Moise, Tacite y donne la replique a Plutarque et Justinien a Aristote. Des esclaves partout. Partout des balancements juridiques pour s’en arranger ou s’en debarasser. Pas de doute, Montesquieu ferraille avec l’univers entier et avec toute l’histoire.
Mais chemin, faisant, que de concessions a la theorie des climats, dont il est un ardent defenseur-------le climat: la ritournelle de la chanson! Et au travers de cette histoire, que d’etats d’ame quant a la necessite d’en finir vraiment (et non seulement pour l’elegance du syllogisme) avec une institution a laquelle la France offre, belle premiere dans la modernite, l’inviolabla rempart d’un Code! Seulement voilà: Il est inutile, autant prevenir le lecteur tout de suite, de chercher dans ce livre (ou dans la totalite de l’Esprit des lois) la moindre reference au Code Noir. Inutile d’y chercher le moindre rappel de tel ou tel edit royal (il y en eut en prodigieuse quantite) concernant la traite ou l’esclavage. Pas une ligne. Le Code Noir version 1685 ou refonte 1724, Montesquieu ne connaît pas. On le trouve pourtant dans les boutiques a livres des 1713.
Monseigneur n’ignore rien des lois de partout, dont il a «pose les principes», dont il raconte des details pour mieux en faire sentir la certitude, sans bien sur les donner tous pour ne pas au lecteur un mortel ennui. Mais il ne semble pas savoir que le Code Noir existe. Et l’ignorant, il ne peut l’evoquer, c’est humain, ni au chapitre des «principes» ni a celui des «details» remarquables. Il sait qu’il ya des esclaves aux Antilles et en Louisiane. Il ressource dans les textes fondateurs les diverses manifestations historiques de l’esclavage ou les diverses implantations territoriales par le vaste monde de cette chose-la. Pas une note au celebre chapitre 5 du livre 15 («De l’esclavages des negres») pour permettre au lecteur exigeant de faire en connaissance de cause la part de l’ironie, celle de la critique et, pourquoi pas, celle de la complaisance amusee dans cette tirade scandaleusement courte dont les derniers mots n’evoquent pas, comme partout ailleurs dans cette œuvre, la grandeur de la loi et de la justice, supremes remedes a tous les chancres de l’humanite, mais l’humiliante viscosite de la «misericode» et de la «pitie»
Rappelle t’il la celebre histoire des celebres scrupules du sage et pieux Louis XIII a autoriser la traite? Il renvoie a Labat. Lequel Labat parle du Code Noir et le transcrit, sans que Montesquieu fasse mine de l’avoir remarque. Parle t’il du «pecule» qui serait propriete de l’esclave dans l’hypothese ou quelqu’un viendrait lui meme sa propre qualite de citoyen, ce qui est «un acte d’une telle extravagance, qu’on ne peut pas les supposer dans un homme»? Il montre l’incongruence juridique de pareille formule; il rappelle, pour illustrer l’expression «vendre sa qualite de citoyen», l’esclavage «etabli dans nos colonies» sans prendre la peine de s’arreter sur deux details de rien du tout: que «dans nos colonies» il n’ya pas de gens qui vendent leur qualite de citoyen, et que le Code Noir interdit a notre esclave de la-bas la possession d’un pecule. On a beau chercher chez Montesquieu une allusion a la forme typique de l’esclavage afro-antillais. L’«achat» a un «proprietaire» africain, roi ou pas, de ces esclaves, et le transfert de ces biens meubles d’un proprietaire a un autre sans la moindre invocation a je ne sais quel stade de la transaction ni du droit de guerre ni du droit d’occupation: vous n’en trouverez pas d’indices dans cette longue meditation. Et le tour est fait, completement, de la presence des preoccupations afro-antillaises de Monseigneur: le Code Noir occulte en citant Labat, neglige en parlant du pecule. Mais poursuivons.
«Il ya des pays ou la chaleur enerve le corps et affaiblit si fort le courage que les hommes ne sont portes a un devoir penible que par la crainte du chatiment: l’esclavage y choque donc moins la raison»
Aristote ne parle t’il pas de l’existence «d’esclaves par nature»? Ce qu’il dit «ne le prouve guere». Mais «je crois que s’il y en a de tels, ce sont ceux dont je viens de parler»
L’ «esclavage est contre la nature, quoique dans certains pays il soit fonde sur une raison naturelle»…Lumineux. Il ya donc des endroits sur terre ou la raison n’est ni raisonnable ni naturelle, ou la nature n’est ni naturelle ni raisonnable. On s’en arrange. Et a l’occasion on y chasse. La nature chretienne du continent le veut, a moins que ce ne soit la chretiente naturelle du territoire qui l’exige. Ailleurs? Dieu a pourvu pour ailleurs les soleils d’ailleurs, lui qui nous a garde pour nous seuls, paternel, la douce chaleur du notre.
Proposons un resume provisoire de tout cela: «misericorde et pitie» pour les «negres» esclaves que nous avons l’outrecuidance un rien paienne de considerer comme des sous-hommes.
Avant d’aller oter «abus et dangers», il nous reste encore au moins deux choses a faire. La premiere: nous bien persuader que nous oterons abus et dangers pour maintenir l’institution de l’esclavage sous l’emprise de la loi(«Ce que les lois doivent faire par rapport a l’esclavage», ecrit elegamment Montesquieu), ce qui semblerait, a premiere vue, contredire les condamnations peremptoires de l’esclavage qu’on nous prie depuis toujous de savoir lire dans L’Esprit des lois….etc….etc….
Il semble bien que cette «ilotie…. Contre la nature des choses» ne soit pas sensiblement differente de la forme d’esclavage que codifie le Code Noir. Montesquieu ne suggere aucunement le rapprochement. Et c’est juste apres ce rappel de l’iniquite lacedemonienne qu’il entreprend de montrer comment les lois civiles peuvent conserver a l’esclavage sa rigueur, en prenant garde d’en «oter d’un cote les abus, et de l’autre les dangers»"
Maintenant, on doit arreter de s’emouvoir.
Trois comportements du corps social francais semblent «pleins de philosophie de debordants d’enseignements», comme disaient les lettres du Moyen Age. Il codifie l’esclavage.Il supporte cette codification, l’aime, en critique l’inadequation seulement, tantot par son excessive rigueur, tantot par sa douceur excessive,il oublie enfin que le Code Noir ait jamais existe.
Il ya en France, des gens tres cultive, des universitaires, des professionnels de l’histoire et de la philosophie, de l’edition et de la presse d’opinion, ou l’on sait son Hegel par cœur, par cœur la declaration des droits de l’homme et du citoyen et tant d’autres choses, ou l’on exalte les splendeurs des Lumieres. Dans ce monde, le Code Noir on n’en a jamais entendu parler. La traite et l’esclavage, on sait. Son abolition en 1794, aussi. Sa restauration en 1802, deja moins. Mais de l’existence d’une codification specifique de ce qu’on abolit, puis restaure, pas de traces dans le commun des esprits. Ne se souviennent tout compte fait, que ceux dont la traite et l’esclavage sont au programme precis de leurs recherches historiques ou juridiques. Il faut donc qu’on sache, qu’on puisse enfin choisir entre l’ignorance tout court et l’ignorance coupable en proposant de nouveau une place au Code Noir, a l'esclavage et a l'exploitation des Negres, du racisme et surtout de sa theorisation dans la galerie des reperes, et permettre au petit francais, au francais moyen, a la menagere de moins de 50 ans, etc… de connaître ce qu’a ete la periode esclavagiste, comment s’est batie la fortune de son pays, et on verra ce qui en decoulera _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Posté le: Ven 24 Juin 2005 10:14 Sujet du message:
zingh2005 a écrit:
C'est pas vraiment des grands Hommes(de mon point de vue), mais vu que l'UMP sera au pouvoir encore en 2007, sait t-on jamais, ce sera toujours utile de s'en souvenir:
On pourra aussi se souvenir des propos de leurs opposants comme Fabius: "Le Pen pose les bonnes questions mais donne de mauvaises réponses"
Citation:
- Jean-Louis Debré (RPR): « Est-ce que vous acceptez que des étrangers viennent chez vous, s’installent chez vous et ouvrent votre frigidaire, se servent? Non! bien naturellement ».
Non! Debré qui se joint aux critiques du colonialisme et du néocolonialisme français! Il remonte dans mon estime là.
Posté le: Lun 04 Juil 2005 18:15 Sujet du message:
C'est bien beau de parler comme ils font : accepetez vous qu'un étranger vienne chez vous et se serve comme il veut? De qui se moque t-on là? Soit Débré est un connard enfoiré traitre , lache et hypocrite soit il est un adolescent qui ne comprend encore rien aux choses , ou alors c'est un adulte mais un adulte attardé mental et dans ce cas il doit être logé dans un foyer pour attardés! Qui va se servir en afrique? Qui a imposé la reconduite obligatoire des contrats de certaines sociétés en cote d'ivoire? est ce les africains? C'est la france par l'intermédiaire de son monarque absolu de président ! Qui pille en afrique? Qui organise les coups d'état ? Il le sait, ça , ou bien il fait semblant? c'est l'une des raisons de la brouille entre les dirigeants français et ivoiriens, le renouvellement de contrats! Que des gens comme Debré aillent se faire voir ailleurs ou alors qu'il aille se cacher dans un sale poulailler le bec fermé, comme un poulet insolent!
Posté le: Sam 09 Juil 2005 13:25 Sujet du message:
« Les retraites, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’éviter que nos enfants, nos petits-enfants, soient obligés de travailler comme des Noirs » (Jacques Barrot, UMP)
Posté le: Mar 12 Juil 2005 14:41 Sujet du message:
theshadysands a écrit:
Makaveli a écrit:
Makaveli a écrit:
PS.skelter j'attends tjs tes sources sur "l'ironie" de montesquieu.
si c'était juste ton sentiment, merci de me le signaler.
Je te conseille de lire le fameux texte "De l'esclavage des nègres" de Montesquieu. Et je pense que tout seul, tu arriveras à ta conclusion. Le texte n'est pas long ; sinon je ne vois pas quelle source, mis à part le texte lui même, peut confirmer s'il y avait ou pas ironie...
Moi, je te conseillerais de lire Le Code Noir ou le calvaire de Canaan de Louis Sala Molins, dans la troisième partie du livre intitulée Le Code Noir à l'ombre des lumières, de la page 221 à la page 237, il y'a toute une partie consacrée à ce que Sala Molins à appelé Les élégances de Montesquieu. ARDIN a, je crois, déja posté une partie du texte plus haut. Je pense qu'il faut la lire en entier, le livre coûte moins de 11 euros et comme ça, ça permettra de nuancer un peu la lecture de De l'esclavage des nègres au delà des analyses linéaires de texte des profs de français.
Personnellement, quand j'ai lu le texte De l'esclavage des Nègres, il m'a semblé transparaître une sorte de flou artistique, trop léger pour être pro-esclavagiste, et pas assez de profondeur non plus sur une question aussi complexe, pour être vraiment anti-esclavagiste. C'est un peu du style, ceux qui y voient de l'ironie n'ont qu'à le voir tel quel, sinon, paradoxalement, prenez le toujours...tel-quel. C'est ce que ça m'a inspiré. Maintenant, quant à comprendre sa stratégie si sa démarche était telle que je l'ai décrite, ça devient plus compliqué.
Perso, je ne sais pas si on pourra réellement se faire tous un avis partagé sur la question de Montesquieu. Mais bon, c'est sûr que si on l'a étudié au lycée en France (le cerveau se faisant donc clairement formater par l'enseignant), on ne pourra que parler d'ironie, la pédagogie voulant que ce texte soit une référence dans l'étude et la compréhension de cette figure de style (l'ironie) dans l'enseignement général.
Tchoko _________________ « En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)
Posté le: Mar 12 Juil 2005 23:02 Sujet du message:
Justement, quand je lis le texte, perso, je n'y vois aucune ironie. Je dis bien aucune, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Des propos aussi ridicules, on en a vu pire sur ce topic, même venant des "grands hommes". Donc on fait comment alors ? Ironique ou pas ironique ?
L'analyse de "mon homme éclairé" et celle des professeurs de français, opposées, servent uniquement à remettre le texte dans un contexte qui permettra de mieux le comprendre et de mieux faire la part des choses.
Citation:
De l'esclavage des nègres, Montesquieu
De l'Esprit des Lois, Lire XV, chapitre 6.
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais:
Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.
Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre.
On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir.
Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée.
On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.
Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?
Tchoko _________________ « En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)
Posté le: Mer 13 Juil 2005 01:09 Sujet du message:
Tire de Civilisation ou Barbarie de Cheikh anta diop, dans le chapitre sur les fondements de l'identite culturelle d'un etre, d'un peuple, ici pour montrer l'importance de l'histoire comme l'un de ces fondements.
M. Peyronnet senateur de l'allier,
cite par Georges Hardy dans: "Une conquete morale: l'enseignement en Afrique occidentale française "
M. Peyronnet a écrit:
Il est une matiere que je verrais disparaitre sans regret (du programme de nos ecoles africaines) c'est l'histoire.
Quelqes lectures a l'occasion de la lecon de francais suffiraient pour leur donner la notion de la puissance de notre pays.(...)
Il ya un moyen bien plus simple encore de donner aux jeunes indigenes une idee nette de notre force, c'est de decorer la salle de classe avec des manigolos entrecroises et de dresser sur le pupitre du maitre un canon de 75 en miniature.
Cela seul peut, en quelque mesure et pour un temps donne, remplacer l'histoire; mais il ne faut pas oublier qu'on s'habitue vite aux epouvantails:
les moineaux finissent par faire leurs nids dans la poche des gentlemen qui gesticulent dans les cerisiers.
On peut dire que le moineau africain se sera donc mis a faire ses nids dans la poche du francais qui a assez longtemps gesticule dans ses cerisiers ! _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Posté le: Ven 15 Juil 2005 01:22 Sujet du message:
Tchoko a écrit:
Justement, quand je lis le texte, perso, je n'y vois aucune ironie. Je dis bien aucune, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Des propos aussi ridicules, on en a vu pire sur ce topic, même venant des "grands hommes". Donc on fait comment alors ? Ironique ou pas ironique ?
L'analyse de "mon homme éclairé" et celle des professeurs de français, opposées, servent uniquement à remettre le texte dans un contexte qui permettra de mieux le comprendre et de mieux faire la part des choses.
Citation:
De l'esclavage des nègres, Montesquieu
De l'Esprit des Lois, Lire XV, chapitre 6.
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais:
Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.
Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre.
On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir.
Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée.
On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.
Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?
Tchoko
Pour ma part, l'ironie du texte de Montesquieu me paraît évidente. Tellement évidente que je finis par me poser des questions.
Autrement dit, l'ironie de Montesquieu, à la supposer réelle dans le texte, est-elle feinte ou sincère ?
Pourquoi donc Montesquieu ne dénonce-t-il pas le Code Noir ? Est-ce parce que ce n'est à ses yeux qu'une application (de surcroît géographiquement limitée à l'outre-mer) de principes qu'il aurait par ailleurs suffisamment dénoncés par ailleurs ? Comme on dénonce une loi et non pas spécialement un décret d'application de cette loi...
Mais si tel était le cas, pourquoi ces développements "puants" sur la théorie des climats ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Mon sentiment (au moins à titre provisoire) est que Montesquieu a probablement limité sa condamnation de l'esclavage, et en particulier "de l'esclavage des Nègres", par négrophobie plus ou moins consciente. Mais cela n'autorise pas, à mon sens, à le ranger aux côtés de Gobineau sur les marches du Panthéon de la haine raciale. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Dernière édition par TjenbeRed le Ven 15 Juil 2005 01:49; édité 1 fois
Posté le: Sam 16 Juil 2005 11:45 Sujet du message:
theshadysands a écrit:
Tchoko a écrit:
Justement, quand je lis le texte, perso, je n'y vois aucune ironie. Je dis bien aucune, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Des propos aussi ridicules, on en a vu pire sur ce topic, même venant des "grands hommes". Donc on fait comment alors ? Ironique ou pas ironique ?
L'analyse de "mon homme éclairé" et celle des professeurs de français, opposées, servent uniquement à remettre le texte dans un contexte qui permettra de mieux le comprendre et de mieux faire la part des choses.
Gars Tchoko tu avais souvent combien en français ? Parce que rien que la fin du passage sur les "conventions inutiles", tu n'y vois pas la moindre petite touche de second degré ??? Eh ben si tel est le cas on ne pourra en effet pas s'entendre. Parce que si tu arrives à ne voir aucune ironie dans ce texte, il ne sert même à rien que je lise une quelconque analyse de qui que ce soit là dessus.
Je passe la question sur mes notes de français.
Et pour revenir au sujet de ce texte de Montesquieu, mon problème est qu'on y voit clairement l'ironie seulement à partir du moment où on vous a glissé qu'il y'a de fortes chances qu'il soit ironique. Dans ce genre de texte, pour, sans avoir été orienté, comprendre l'ampleur de l' "ironie" de Montesquieu, il faut se replacer un peu dans le contexte de l'époque et on se dit, oui, c'est possible qu'il ait été ironique.
Le hic est que, quand on se replace toujours dans ce même contexte de l'époque des lumières, on se demande pourquoi, dans sa grande ironie, il n'a pas condamné (et ne serait ce que même abordé le sujet de) ce qui était une des bases même de la légifération de l'esclavage et de la propagande des pratiques punitives esclavagistes à l'égard des noirs, soit le fameux code noir. Pour un homme de son calibre, un grand dénonciateur, il y est quand même allé de main morte. Et c'est qui pour moi remet tout en question sur ce passage de De l'esprit des lois.
Et c'est pour cela que je rejoins francois T (TjenBeRed) dans ses questionnements et c'est là où Sala Molins nous emmenait :
TjenBeRed a écrit:
Autrement dit, l'ironie de Montesquieu, à la supposer réelle dans le texte, est-elle feinte ou sincère ?
Pourquoi donc Montesquieu ne dénonce-t-il pas le Code Noir ? Est-ce parce que ce n'est à ses yeux qu'une application (de surcroît géographiquement limitée à l'outre-mer) de principes qu'il aurait par ailleurs suffisamment dénoncés par ailleurs ? Comme on dénonce une loi et non pas spécialement un décret d'application de cette loi...
Mais si tel était le cas, pourquoi ces développements "puants" sur la théorie des climats ?
Et de toute façon, Tawayo, pour ce qui est de la stupidité qui nous fait dire que Montesquieu était frocément ironique, on a vu pire chez d'autres philosophes et écrivains français, d'aussi talentueux. Rien qu'en faisant le tour du topic, on peut s'en rendre compte. A partir de ce moment, ça ne peut plus être un argument pour moi. Mais bon, tu me diras, entre une phrase et un texte entier, on devrait peut-être pouvoir faire la nuance.
Bref, à débattre.
Tchoko _________________ « En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)
Posté le: Lun 18 Juil 2005 00:52 Sujet du message:
Attendez là,Montesquieu était bien ironique,ne prenez pas seulement de petites parties,lisez le texte tout entier,en fait ce gars dénonçait les mauvaises manières de penser de ses compatriotes,et en ce sens il a un peu pris la défense desNègres,mais ne vous en faites pas,ça ne l'a pas empêché de faire des affaires dans un commerce en rapport avec la traite Négrière ou un truc comme ça... _________________ youngsoldier's back
Posté le: Jeu 21 Juil 2005 10:36 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
Francois T (alias TjenbeRed) a ecrit:
Citation:
ARDIN, le livre de Louis SALA-MOLINS (qui est épuisé je crois) est-il plus précis?
Tu le dis deja, ca ne prouve rien de maniere irrefragable, mais Sala-Molins ne s’attarde pas sur ca, entre le commerce des esclaves qui bat son plein, et son silence sur le Code Noir, il ne faut pas chercher loin.
Ce que je trouve interessant, c’est la facon dont Sala-Molins met a nu l’hypocrisie de ces philosophes, notamment Montesquieu dont je te livre quelques extraits(la suite de ce j’ai deja poste)
J'en profite pour signaler que le livre de Louis SALA-MOLINS n'est pas du tout épuisé, contrairement à ce que je croyais (info qu'il me semble avoir trouvé il y a plusieurs semaines sur fnac.com). Je l'ai acheté hier (et à la fnac !) pour le prix modique de 9,50 Euros.
Je rappelle son titre : Le Code Noir ou le calvaire de Canaan.
Editeur : PUF Quadrige
ISBN : 2 13 050947 9
ISSN : 0291-0489 _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Tard dans sa carrière sud-africaine, Gandhi commença à s'habiller à l'indienne, en « geste de solidarité » envers des travailleurs assujettis qui étaient pour la plupart des Tamouls du sud de l'Inde. Il avait revêtu pour eux un costume d'une extraordinaire simplicité. Pour la première fois, nous le voyons avec ce qu'il va porter pendant toute la période où il s'habillera d'un pagne : l'immense bâton qui va faire grande impression ; mais il ne s'est pas encore dévêtu. Son crâne est pourtant rasé, et il ne porte pas de moustache. C'était la marque des sept mois de prison, fractionnés en quatre séjours, qu'il fit entre 1908 et 1913. La répugnance que lui avait causée son emprisonnement avec des prisonniers kaffirs avait été, de son propre aveu, le summum de la déchéance :
« Nous pouvions comprendre de ne pas être classés avec les Blancs, mais d'être mis au même niveau que les indigènes nous semblait trop difficilement supportable. » L'accusation portée contre les Indiens (d'être tout aussi sales et porteurs de maladies que les kaffirs) le piqua tellement à vif qu'il s'identifia sans réserve avec le régime sanitaire de la prison et qu'il insista pour qu'on lui coupât les cheveux et qu'on lui rasât la moustache, une mesure « hygiénique » qui n'était imposée qu'aux kaffirs.
En prenant un de leurs attributs, le crâne rasé en l'occurrence, Gandhi espérait attirer l'attention sur le fait que les Indiens comme lui n'étaient pas mieux traités que les kaffirs.
On se demande pourtant dans quelle mesure la peur d'être pris par la population blanche pour un kaffir a jamais quitté Gandhi.
On disait qu'ils se complaisaient dans l'animalité, la lubricité et la satisfaction physique. Le zèle évangélique avec lequel Gandhi renonça à tous les plaisirs de la chair vient-il de là ? L'horrible vision de la « kaffirisation » des masses populaires indiennes serait-elle la raison de l'insistance pédagogique de Gandhi sur la maîtrise de soi ?
Il n'est pas surprenant qu'un homme dont la mission demandait un contact physique étroit à la fois avec les Britanniques et avec les travailleurs indiens (que la population blanche, qui avait une phobie légitime de la contagion, trouvait sales et manquant d'hygiène) ait été obsédé par la maîtrise de son corps et ait éprouvé le besoin de le purifier continuellement.
Un kâfir est un incroyant ou un infidèle à l'islam. Le kâfir pratique le kûfr, incroyance; athéisme; refus). Il faut distinguer l'accusation qu'un individu donné est un incroyant (kâfir), de celle qui consiste à dire que certains actes sont des actes d'incroyance (kûfr) qui ne mènent pas obligatoirement celui qui les commets à être accusé d'incroyance car il peut se repentir.
Dénoncer celui qui est coupable d'incroyance se nomme takfir.
En Afrique du Sud
Le mot kafir ou kaffir désigne les indigènes noirs sud-africains, appelés en français les cafres. C'est l'équivalent du mot nigger (nègre) aux Etats-Unis. L'origine de ce mot est controversée. On a suggéré que le mot venait de l'hébreu signifiant village qui chez les l'afrikaners (boers) désigna les populations autochtones. Les Arabes ayant longtemps pratiqué le commerce des esclaves dans ces régions, il se peut que le mot vienne du sens arabe. Ce mot a donné en français le mot cafard et se rapproche de celui qui désigne les cafards en néerlandais, prenant ainsi un sens très méprisant et raciste.
Malgré le caractère raciste et péjoratif du terme kaffir, qu'il vienne de l'arabe ou de l'afrikaans, certain anthropologues l'utilisent pour désigner les cultures autochtones de l'Afrique du Sud.
En Afrique du Sud ce terme est considéré comme blessant au même titre que le mot nigger (nègre).
En Afghanistan
Les habitants du Nurestan ou Kâfiristân sont appelés les kafirs à cause de leur tardive conversion à l’islam au XIXe siècle (1895-1896).
Les populations de ces régions du Nord-est de l'Afghanistan parlent une série de dialectes indo-européens. Ils étaient restés animistes ou fidèles à l'ancienne religion des perses le zoroastrisme.
Mots approchants
Képhyr ou kéfir, boisson de lait fermenté.
Cafard dans le sens premier de faux dévot, « Tartufe est un cafard » vient de l'arabe kâfir.
Et il y a une statue à l'effigie de ce gars aux Antilles. _________________ Les Toiles de Maryjane
Posté le: Mer 17 Aoû 2005 18:39 Sujet du message: Re: GHANDI
Maryjane a écrit:
Et il y a une statue à l'effigie de ce gars aux Antilles.
Sur le rond-point qui fait face au collège Macal de Saint-François en Guadeloupe précisément. Saint-François est une commune où réside une forte communauté d'origine indienne (tamoul). Il faut quand même préciser que Gandhi est plus connu pour son combat pacifique que pour les déclarations que tu as postées. De plus, je ne vois pas en quoi cela prouve que Gandhi était raciste.
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Ven 19 Aoû 2005 09:12 Sujet du message: Re: GHANDI
Goyave a écrit:
Maryjane a écrit:
Et il y a une statue à l'effigie de ce gars aux Antilles.
Il faut quand même préciser que Gandhi est plus connu pour son combat pacifique que pour les déclarations que tu as postées. De plus, je ne vois pas en quoi cela prouve que Gandhi était raciste.
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Ven 19 Aoû 2005 09:17 Sujet du message: Re: GHANDI
Goyave a écrit:
Maryjane a écrit:
Et il y a une statue à l'effigie de ce gars aux Antilles.
Il faut quand même préciser que Gandhi est plus connu pour son combat pacifique que pour les déclarations que tu as postées.
Dans ce cas il faudrait que tu fasses également la remarque pour toutes les autres citations qui figurent ici ; car si mes souvenirs sont bons c'est justement le sujet de cette discussion ; gratter sous les déclarations et actes pacifiques officiels des grands hommes de ce monde qui n'en pensaient pas moins sous le manteau.
Pourquoi ne pas ecrire un bouquin une sorte d'encyclopedie avec pour titre Du racisme des "grands hommes".....
Ca changerait un peu des kelman et consort ?
Un tel bouquin ferait surement scandale et vous vous ferez du fric !!! _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Je vous envoie ce discours de Victor Hugo sur l' Afrique.Il se passe de commtaire
Est-ce que vous voyez le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce morceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, -l’Afrique.
Quelle terre sue cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe. Rome l’a touchée, pour la supprimer ; et, quand elle s’est crue délivrée de l’Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une de ces épithètes qui ne se traduisent pas : Africa portentosa ! (Applaudissements). C’est plus et moins que le prodige. C’est ce qui est absolu dans l’horreur. Le flamboiement tropical en effet, c’est l’Afrique. Il semble que voir l’Afrique, ce soit être aveuglé. Un excès de soleil dans un excès de nuit.
Eh bien, cet effroi va disparaître.
Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l’Angleterre, ont saisi l’Afrique ; la France la tient par l’ouest et par le nord ; l’Angleterre la tient par l’est et le midi. Voici que l’Italie accepte sa part de ce travail colossal. L’Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l’unité des peuples se révèle en tout. L’Afrique importe à l’univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s’accomoder plus longtemps d’un cinquième du globe paralysé. De hardis pionniers se sont risqués, et, dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires deviennent des paysages terrestres.La France est prête à y apporter une mer. Cette Afrique farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie ; déserte, c’est la sauvagerie (...).
Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde. (Applaudissements)
Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra.
Allez, Peuples ! emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité.(applaudissements prolongés). Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez
Discours sur l’Afrique, 18 mai 1879 _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Je vous envoie ce discours de Victor Hugo sur l' Afrique.Il se passe de commtaire
Est-ce que vous voyez le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce morceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, -l’Afrique.
Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. [...]
Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde. (Applaudissements)
[...]
Discours sur l’Afrique, 18 mai 1879
Il me semble avoir lu dans un ouvrage a priori sérieux, que ce discours prononcé à l'Assemblée Nationale était intitulé "Discours à la gloire de l'abolition de l'esclavage".
J'en avais déduit que Victor HUGO, en écrivant "l'Afrique n'a pas d'Histoire", voulait dire que l'occident avait effacé l'histoire de l'Afrique.
Je veux bien croire qu'au moment où HUGO prononce ce discours, l'Afrique se trouve ravagée par l'esclavagisme et le début du colonialisme, et que le continent est à reconstruire.
Mais en lisant l'intégalité de l'extrait reproduit par GUIDILOU, je me dis : quel aveuglement chez Victor HUGO ! Aveuglement qui va au-delà de celui sur les bienfaits supposés du colonialisme. Quel mépris pour les Africains qui ne sont même pas cités (seule l'Afrique semble exister comme une terre inhabitée à occuper). _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Ce discours prononcé à l’ occasion d’ un banquet commémoratif de l’ abolition de l’ esclavage , 18 mai 1879 ( le sel de la farce) est souvent tronqué pour servir de basses manipulations et présenter Hugo comme un humaniste
Voir
HOMMAGE RENDU A VICTOR HUGO AU PANTHÉON
le 7 octobre 2002
Ce qui me chagrine c’est qu’ il est encore vénéré par bien des Africains à commencer par des profs de français qui ne prennent pas le temps d’ étudier la biographie de leur idole et se contentent des œuvres que la France met en exergue et pour cause . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
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Posté le: Lun 19 Sep 2005 12:44 Sujet du message:
GUIDILOU a écrit:
Ce discours prononcé à l’ occasion d’ un banquet commémoratif de l’ abolition de l’ esclavage , 18 mai 1879 ( le sel de la farce) est souvent tronqué pour servir de basses manipulations et présenter Hugo comme un humaniste
Voir
HOMMAGE RENDU A VICTOR HUGO AU PANTHÉON
le 7 octobre 2002
Ce qui me chagrine c’est qu’ il est encore vénéré par bien des Africains à commencer par des profs de français qui ne prennent pas le temps d’ étudier la biographie de leur idole et se contentent des œuvres que la France met en exergue et pour cause .
Et merde, je suis écoeurée, est-ce qu'il y a eu au moins un intellectuel français anti-esclavagiste ? je me bourre de Balzac et de Maupassant, et eux, que pensaient - ils exactement de tout ça. Il faudrai rapidement faire une liste de ces s.......... pour que nous pussions les boycotter ? _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
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Posté le: Lun 19 Sep 2005 12:52 Sujet du message:
cathy a écrit:
GUIDILOU a écrit:
Ce discours prononcé à l’ occasion d’ un banquet commémoratif de l’ abolition de l’ esclavage , 18 mai 1879 ( le sel de la farce) est souvent tronqué pour servir de basses manipulations et présenter Hugo comme un humaniste
Voir
HOMMAGE RENDU A VICTOR HUGO AU PANTHÉON
le 7 octobre 2002
Ce qui me chagrine c’est qu’ il est encore vénéré par bien des Africains à commencer par des profs de français qui ne prennent pas le temps d’ étudier la biographie de leur idole et se contentent des œuvres que la France met en exergue et pour cause .
Et merde, je suis écoeurée, est-ce qu'il y a eu au moins un intellectuel français anti-esclavagiste ? je me bourre de Balzac et de Maupassant, et eux, que pensaient - ils exactement de tout ça. Il faudrai rapidement faire une liste de ces s.......... pour que nous pussions les boycotter ?
J'ai la très nette impression qu'on finira par ne plus lire, regarder ni écouter personne, parce qu'ils ne se valent pas l'un l'autre.
Perso j'adhérais à Maupassant (forcément avec l'école), mais je ne la jouerai pas à la "quel salaud mais en même temps quelle plume !" en continuant à lire tes merdes. Je boycotte tout court et j'oublie ton talent. _________________ Les Toiles de Maryjane
Posté le: Mar 20 Sep 2005 12:54 Sujet du message: Re: le racisme est lié à l´étroitesse d`esprit et les préjug
Voici quelques nouvelles citations de … Ben Gourion, Abraham Burg, le Colonel Kadhafi, le Général Colin Powell, Henry Torchaussé, Georges V Roi d’Angleterre, Mme Heydrich, Barbara Spinelli, Rabbin Alba, RabbinYitzhak Guinzburrg, Rabbin Yisraël Ariel, Rabbin Ido Elba, Rabbin Leichtman, Rabbin Yaakov Perrin, Ehud Barak, P. Borghero, Le Professeur David D. Perlmutter, Prix Nobel Mikhail Cholochov, Mgr Phocas NIKWIGIZE, Muhammad Salmawy,
Citation:
01 -
Mgr Phocas NIKWIGIZE Evêque catholique au Rwanda
Dans un interview accordé au journal belge De Volkskrant du 26 juin 1995.
Ce qui s’est passé au Rwanda en 1994, était quelque chose de très humain. (…) Pour que les rebelles du FPR réussissent leur coup d’état, ils disposaient partout de complices. Les Tutsi étaient des collaborateurs, des amis de l’ennemi. Ils étaient en contact avec les rebelles. Ils devaient être éliminés pour qu’ils ne nous trahissent pas. (…) Tellement ils sont mauvais ! (…) Un hutu est simple et droit, mais un Tutsi est rusé et hypocrite. (…) Un Tutsi est foncièrement mauvais, pas par l’éducation mais par sa nature.
Citation:
02 -
David Ben Gourion premier dirigeant d’Israël dit sur un ton arrogant :
Ce que disent les goys (non-juif), qui s’en préoccupe ? Seul importe ce que font les Juifs !
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 290
Citation:
03 -
Oriana Fallaci, une journaliste italienne de renom.
Les musulmans somaliens ont défiguré, rempli d’excréments et outragé la place principale de ma ville, durant plus de trois mois (…) Les enfants d’Allah ont pissé sur les murs de la cathédrale, ils ont des matelas, sous des tentes, pour dormir et forniquer, ils ont empesté la place avec l’odeur et la fumée de leur cuisine (…) Florence autrefois, capitale de l’art, de la culture et de la beauté est blessée par des Albanais, des Soudanais, des Bengalis, des Tunisiens, des Algériens, des Pakistanais et des Nigérians arrogants, qui vendent de la drogue et relèvent les compteurs des filles qu’ils mettent sur le trottoir (…) Nous devons soutenir l’Amérique dans sa croisade. Si l’Amérique tombe, l’Europe tombera (…) Au lieu des cloches des églises, nous aurons les muezzins, au lieu des minijupes, nous aurons les tchadors, au lieu du cognac, nous aurons le lait de chamelle.
Article en Italien : Corriere della Sera, 29 septembre 2001.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 307
Citation:
04 -
Rabbin Yaakov Perrin
La vie d’une centaine de Gentils (non-juifs) ne vaut pas l’ongle de l’orteil d’un Juif.
Cité par le New York Times du 28 février 1994.
Citation:
05 -
Oumayma Al-Jalahma, professeur d’études islamiques à l’université Fayçal en Arabie Saoudite.
Explication de La fête juive de Pourim :
Les Juifs doivent se procurer du sang humain afin que leurs rabbins puissent préparer les gâteaux de fête. Le sang doit être celui d’un adolescent qui doit être saigné. Cette torture procure aux vampires juifs un grand plaisir.
Quotidien saoudien Al-Riyadh, le 10 mars 2002.
(Cité par Revue d’histoire de la SHOAH N°180, Paris, janvier-juin 2004, pp. 130-131)
Citation:
06 -
Le colonel Kadhafi , lors de l’assassinat de Sadate, le 6 octobre 1981 :
Il a vécu en juif … il est mort en juif !
(Cité par Roger Holeindre, Israel-Palestine assez de mensonges, ed. Godefroy de Bouillon, Paris, 2003
Citation:
07 -
Philip Weiss journaliste américain
Les juifs sont à la politique et aux médias ce que les Noirs sont au basket-ball.
New York Observer, 22 janvier 2001
Citation:
08 -
Le Professeur David D. Perlmutter
Je fais un rêve éveillé. Ah, si seulement ! Si, en 1948, en 1956, en 1967 ou en 1973 Israël s’était comporté juste un tout petit peu comme le troisième Reich, alors aujourd’hui le pétrole du Golf appartiendrait aux Juifs et non aux Cheikhs.
Los Angeles Times, 7 avril 2002
Citation:
09 -
Abraham Burg, président du parlement israélien (Knesset), déclare le 2 août 2001 au cours de l’émission Nightline de la chaîne de télévision américaine ABC :
Les Palestiniens sont des gens auxquels on ne marierait pas sa fille
Citation:
10 -
Pierre Masteau agent du Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ)
Notre position face au problème juif est nette et franche ; nous ne voulons plus de Juifs dans la communauté nationale française, nous ne voulons plus que nos filles soient salies et polluées par des Juifs, nous ne voulons plus que nos garçons se mésallient avec des Juives […]
Il fut un temps où, dans la vieille Allemagne, les Juifs convaincus d’avoir commis l’acte de chair avec une non-Juive étaient pendus ; nous voulons que ce temps revienne pour notre pays, afin que les filles de France, fécondées par les solides gars de chez nous, donnent naissance à une génération saine et forte qui saura éviter la fatale culbute de la dégénérescence.
Pierre Masteau, ‘’Ceux qui trahissent la race’’, Au Pilori, 22 Octobre 1942
Citation:
11 -
P. Borghero (missionnaire en Afrique)
A propos du Dahomey :
Nous avons en présence tous ce que le christianisme a de plus contraire : l’abrutissement des facultés intellectuelles sous la tyrannie de la superstition la plus stupide, et l’anéantissement de toutes vigueur d’âme au milieu de toutes les satisfactions de la vie matériel
Cité par Patrice Morlat, ‘La question religieuse dans l’empire colonial français’, ed. Les Indes Savantes, Paris, 2003 , p. 80
Citation:
12 -
Alexander Chancellor a écrit dans le Guardian (sous le titre prometteur ‘’ Ni tout blanc ni tout noir’’) à propos du dirigeant Hollandais d’extrême droite assassiné, Pim Fortuyn : « Oui, c’était un ennemi de l’Islam, mais il était favorable aux Juifs, et par conséquent, ce n’était pas un mauvais bougre ».
Guardian Weekly, 18 mai 2002,
Citation:
13 -
Karl Marx (nouvelle citation )
Il cite en l’approuvant, un certain colonel Hamilton :
Mammon est l’idole des Yankees, ils ne l’adorent pas simplement en paroles, mais aussi de toutes les forces de leur corps et de leur âme. A leurs yeux, la planète n’est qu’une immense bourse des valeurs et ils sont persuadés que leur unique mission sur terre est de devenir plus riches que leur voisin. Marx conclut : Là où la domination effective de la mentalité juive sur le monde chrétien a achevé son expansion, totale et éclatante, c’est en Amérique du nord.
Deutsch-Franzosiche Jahrbucher, 1844
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 305
Citation:
14 -
Simeon B. Yohai, mystique du premier siècle, on lui attribue la Cabale, sa maxime la plus célèbre dit ceci :
Ecraser la tête des meilleurs parmi les serpents, tuez les meilleurs parmi les goys (non-juifs).
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 93
Citation:
15 -
Le Gouverneur Bontemps ( à la tête de la colonie française en Inde de 1863 à 1871)
Parlant des indiens :
Ce sont des pauvres gens abrutis par les stupidités du paganisme, de l’ignorance la plus grossière et de superstitions inimaginables
Lettre du 19 octobre 1863 au ministre
Cité par Patrice Morlat, ‘La question religieuse dans l’empire colonial français’, ed. Les Indes Savantes, Paris, 2003 , p. 44
Citation:
16 -
Mme Heydrich (veuve du Nazi Reinhard Heydrich) justifie le massacre des Juifs pendant la 2nde guerre mondiale :
Il est indéniable qu’il fallait faire quelque chose pour empêcher les Juifs de nuire (…)
Elle ajoutera que l’extermination de 6 millions de Juifs lui paraît techniquement impossible.
Albert Zarca, ‘Que sont devenus les enfants des chefs nazis ?’, revue Historia, octobre 1978
Citation:
17 -
Gaston Méry Elu du Conseil municipal de la ville de Paris
M. Arthur Rozier : Vous riez bien quand criez : ‘’ A bas las Juifs !’’
M. Gaston Méry : Non, moi je ne ris pas et je crie : ‘’ A bas les Juifs ! Toujours à bas les Juifs !’’
Conseil municipal de Paris, procès-verbaux, séance du 9 juillet 1900, p. 151
Il dira aussi …
Tout travail donné sur nos chantiers à un ouvrier étranger, c’est du pain enlevé à un ouvrier français.
Conseil municipal de Paris, procès-verbaux, séance du 3 décembre 1900, pp. 998-999
M. Gaston Méry : J’ai tiré la morale de ce débat ; j’ai dit : le service où se commettent des faux se trouve par hasard dirigé par un Juif. Et je crie, comme chaque fois que j’en ai l’occasion : ‘’ A bas les Juifs !’’
Conseil municipal de Paris, procès-verbaux, séance du 12 juillet 1901, pp. 428
Citation:
18 -
Xavier Vallat, politicien français.
Après le succès du Front Populaire aux législatives du 26 avril et 3 mai 1936, et la nomination de son chef de file, Léon Blum.
M. Xavier Vallat : […] Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné …
M. le président : Prenez garde, monsieur Vallat.
M. Xavier Vallat : … par un Juif (vives réclamations à l’extrême gauche et à gauche)
Journal Officiel, débats à la Chambre des députés, séance du 6 juin 1936, p. 1327.
En mars 1938, Léon Blum tente de constituer un gouvernement d’union nationale. Xavier Vallat conclut ainsi son refus :
Il me paraîtrait inconvenant que l’union des français se fit autour de l’homme qui représente si intensément le peuple que la malédiction divine a condamné à ne plus avoir de patrie (applaudissements à droite – Vives réclamations et bruit prolongé à l’extrême gauche et à gauche)
Journal Officiel, débats à la Chambre des députés, séance du 17 mars 1938, p. 846.
Citation:
19 -
Louis Biétris, politicien français.
Parlant de Léon Blum :
Ouistiti de ghetto, cynique jouisseur … qui n’est même pas de chez nous.
L’Eclair comtois, 18 février 1936, cité par Joseph Pinard, Antisémitisme en Franche-Comté, De l’affaire Dreyfus à nos jours, Cêtre, 1997, pp. 237-238
Citation:
20 -
Henry Torchaussé, politicien français.
Il fait la différence entre le bon Juif et les autres.
Je considère qu’il y a dans la race juive trois éléments : les Israélites , les Sémites et le Juif errant. Les Israélites sont les citoyens de religion juive qu’en tant que républicain et démocrate je respecte ; ils servent la nation, ils sont enracinés, patriotes et anciens combattants. Ils sont français.
Les sémites, en revanche, sont les Juifs incapables de s’assimiler : que ce soit dans les sciences, dans les arts, dans le grand ou le petit commerce et même dans la politique, le peuple sémite ne sait pas toujours garder la juste proportion, s’imposer des limites, il ne sait pas se méfier suffisamment de son esprit de domination, et c’est cet orgueil, cette ambition, cet accaparement qui, en Egypte, l’on perdu avec Joseph et qui pourrait hélas ! le perdre à nouveau.
La dernière catégorie concerne les immigrés juifs, le pauvre Juif errant, celui de Jérome et Jean Tharaud, qui accapare le commerce, et qui trafique tout et n’importe quoi dans des ateliers clandestins où se trame une concurrence déloyale et fatale aux travailleurs français.
Cité par Laurent Joly, Darquier de Pellepoix et l’antisémitisme français, ed. Berg International, Paris, 2002, p. 120
Citation:
21 -
L’Abbé Dubois donne sa recette pour détruire la culture des indiens de l’Inde
Pour en faire un peuple différent de ce qu’il est , il faudrait commencer par renverser jusqu’au fondement de l’édifice de leur civilisation, de leur religion et de leur police et en faire des athées et des barbares ; ce n’est qu’après avoir accompli cette œuvre terrible de désorganisation totale, que nous pourrions nous présenter à eux comme leurs législateurs et leurs guides religieux.
Abbé J.A. Dubois , Mœurs, ‘institutions et cérémonies des peuples de l’Inde’, Paris 1825.
Cité par Patrice Morlat, ‘La question religieuse dans l’empire colonial français’, ed. Les Indes Savantes, Paris, 2003 , p. 45
Citation:
22 -
Rabbin Leichtman, dans un long article publié dans ‘Vesti’, journal russo-israélien, dit :
Les Juifs ont vocation à régir le monde.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 93
Citation:
23 -
Barbara Spinelli, journaliste italienne
Le judaïsme sans mea culpa, article paru en novembre 2001.
S’il y a quelque chose dont on ressent l’absence dans le judaïsme, c’est justement ceci : un mea culpa envers les populations et les individus qui ont dû payer le pris du sang ou de l’exil pour permettre à Israël d’exister…
nul scrupule ne vient inhiber les pulsions agressives et barbares du judaïsme contemporain. Nulle mauvaise conscience n’entame sa suffisance. Rien n’arrête l’auto-affirmation de sa volonté.
Tous les peuples européens, tous les états, toutes les institutions, tous les corps de métier regardent le passé en face et pondèrent sans faiblesse la consignation de leurs exploits par la publication de leur torts.
Tous proscrivent l’enseignement du mépris et pratiquent avec détermination une pédagogie du repentir.
Tous confessent les crimes qu’ils ont commis ou qu’ils ont laissé faire. Tous reconnaissent leur part d’ombre.
Tous acceptent humblement le fardeau civilisateur de la culpabilité. Tous adoptent par rapport à ce qu’ils sont une distance réflexive.
Tous mettent un point d’honneur à se dépendre d’eux-mêmes et à retenir par toutes sortes d’empêchements l’élan de leur force vitale.
Tous se défient du nazi qui sommeille en eux.
Tous ont la gueule de bois.
Tous, sauf les Juifs. Sur eux, le devoir de mémoire et réparation ne trouve pas la moindre prise.
Forts d’être le Surmoi du vieux Continent, ils oublient d’avoir un surmoi.
Gavés d’excuses, ils ne se sentent aucune obligation.
Grisés par leur puissance souveraine, imbus de leur être stato-national à l’heure de la grande déconstruction pénitentielle de l’Etat-nation, ils forment le seul peuple qui vive dans une condition de liberté absolue. Ce qui revient à dire qu’ils ressemblent comme deux gouttes d’eau aux antisémites d’autrefois et qu’ils en prennent imperturbablement la relève.
Cité par Alain Finkelkraut, ‘Au nom de l’autre’, ed. Gallimard, Paris, 2003, pp. 22-23
Citation:
24 -
Georges V Roi d’Angleterre
(Extrait de la loi fondamentale de l’apartheid, le Population Registration Act 30 de 1950, signé par le roi d’Angleterre.)
Au nom de Sa très Excellente Majesté le Roi, du Sénat et de l’Assemblée de l’Union sud-Africaine, il est promulgué que :
1. […] (iii) Une « personne de couleur » désigne une personne qui n’est pas blanche ou indigène. […] (x) Un indigène (native) désigne une personne qui est en fait ou est communément considérée de toute race aborigène ou tribu d’Afrique. […] (xv) Une personne blanche désigne une personne qui apparaît évidemment telle ou qui est communément acceptée comme une personne blanche, à l’exclusion de toute personne qui, bien qu’étant en apparence évidemment blanche, est communément acceptée comme une personne de couleur. […]
5. […] (2) Le gouverneur général pourra, par proclamation dans la Gazette, prescrire et définir les groupes ethniques ou autres dans lesquels les personnes de couleur et les indigènes seront classés.
(traduction de Ph. –J. Salazar)
(cité dans ‘Vérité, Réconciliation, Réparation’, Ed. Seuil, Paris, 2004)
Citation:
25 -
Mikhail Cholochov écrivain russe (URSS) prix Nobel de littérature.
Parlant des Juifs.
S’il y a parmi eux des grands hommes, pourquoi ne sont-ils pas connus en tant que juifs?
Cité par Elie Wiesel, ‘Les Juifs du silence’, ed. Seuil, Paris, 1966, p. 103
Citation:
26 -
Colin Powell (Général)
Powell a réalisé l’un des plus grands massacre de la première guerre du Golf chaudement appelée ‘Tempête du désert’. A la fin des combats, les troupes irakienne en déroute tentèrent de se replier dans le désert, voici quelle a été la réaction du Général Powell :
D’abord, nous (américains) allons leur couper la route, et ensuite nous allons flinguer tout ça (irakiens déshumanisés).
Cité par Charles Krauthammer, Washington Post, 20 avril 2001. (dans cet article Krauthammer invite les américains à de nouveaux massacres)
Les irakiens battant en retraite ont été assassinés en masse et de sang-froid par l’aviation américaine, leurs cadavres ont été enterrés au bulldozer dans le désert, dans d’immenses charniers qui ne portent pas de noms.
Citation:
27 -
Paul Henry Thiry, Baron d’Hollbach (encyclopédiste mineur du xviii siècle)
‘Le tableau des Saint’ publié en 1770 est un pamphlet antisémite d’une rare violence.
Parlant des Juifs :
Nous ne voyons dans l’histoire de cette nation chérie de Dieu qu’une longue suite de brigands, d’imposteurs, de scélérats qui ne se sont illustrés que par des cruautés, des injustices, des trahison, des fourberies … (p. 23)
Les juifs furent toujours par leur religion les ennemis du genre humain et il n’est donc pas surprenant que tout le genre humain se soit déclaré contre eux et ait tâché de leur nuire (pp. 30-31)
Citation:
28 -
Léon MUGESERA porte-parole du parti MRND du président HABYARIMANA du Rwanda, prononce un discours à Kabaya le 22 novembre 1992 :
Ecoutez ceci, nous demandons instamment qu’on fasse une liste de tout ce monde. Si ce n’est pas fait , nous nous occuperons nous-mêmes de massacrer cette bande de salauds. (…) Vous savez pertinemment qu’il y’a des complice dans ce pays. Ils envoient leurs enfants dans les rangs du FPR (…) qu’attend-on pour décimer et ces familles et les gens qui les recrutent (…) L’erreur fatale que nous avons commise en 1959, c’est que nous avons laissé les Tutsi sortir du pays. Chez eux c’est en Ethiopie, nous allons leur chercher un raccourci, à savoir la rivière Nyabarongo.
Cité par Jean Damascène BIZIMANA, ‘L’Eglise et le génocide au Rwanda’, ed. L’Harmattan, Paris, 2001, p.42
Citation:
29 -
Jurgen GRAF, écrivain Suisse
Parlant des juifs
Ceux qui mentent en permanence à propos des ‘chambres à gaz’ et des ‘six millions’ sont précisément ceux qui s’acharnent à calomnier l’Iran et la Révolution Islamique. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui propagent l’avortement, les droits des homosexuels […], le porno hard et autres abominations.
Jurgen GRAF, ‘Holocaust Revisionism and its Political Consequences’, Téhéran, 2001
Citation:
30 -
RabbinYitzhak Guinzburrg du tombeau de Joseph à Naplouse dit :
Un Juif a le droit d’arracher le foie de n’importe quel non-juif si cela devait lui sauver la vie, puisque la vie d’un Juif est infiniment plus précieuse que celle d’un non-juif.
(déclaration faite lors d’un interview accordé au journal ‘Semaine juive’ ; le journaliste lui a demandé d’atténuer ses propos mais il catégoriquement refusé.)
….
Un Juif ne peut pas être poursuivi pour le meurtre d’un non-juif car le commandement ‘ tu ne tueras point’ ne s’applique qu’aux Juifs. Tuer un non-juif est, au pire, un délit, car il est impossible de comparer le sang des Juifs et le sang des non-juifs.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 85
Citation:
31 -
Cheikh Ahmed Yassine, (Article 2 de la Charte du Hamas)
Tout Juif est une cible et doit être abattu.
Citation:
32 -
Le Pasteur Elisaphan NTAKIRUTIMANA s’adressant à ses paroissiens Tutsi :
Votre problème a déjà trouvé une solution. Vous devez tous mourir. Dieu ne veut pas de vous.
Cité par P. GOUREVITCH, ‘Nous avons le plaisir de vous informer que demain nous serons tous tués avec nos familles. Chroniques rwandaises’, ed. Denoël, 1999, p. 36
Citation:
33 -
Rabbin Ido Elba
Selon la Thora, nous sommes dans une situation de pikuah nefesh (une vie à sauver) en temps de guerre, et dans une situation de ce genre on a le droit de tuer n’importe quel gentil (non-juiif).
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 86
Citation:
34 -
Muhammad Salmawy, Rédacteur en chef du journal francophone Al-Ahram Hebdo et assistant du prix Nobel Naguib Mahfouz. Il devait recevoir la Grande Médaille de la francophonie de l’Académie française en 1998 … elle lui fut finalement refusée (à vérifier) car au début de la même année il avait dit ceci :
Le président américain Bill Clinton est soumis à des interrogatoires aux Etats-Unis pour ses relations féminines, tandis [qu’en même temps] le jugement contre le penseur français Roger Garaudy approche à Paris et que l’historien britannique David Irving est expulsé d’Autriche, d’Italie, d’Allemagne, du Canada et des pays du Commonwealth. Ces trois incidents qui pourraient sembler sans rapport correspondent tous au célèbre mot de Napoléon : ‘Cherchez la femme !’ cette fois [cependant], il semble que –si l’on veut comprendre ce qui se passe autour de nous, il faut brandir le Slogan : ‘Cherchez les Juifs !’.
Al-Ahram, 2 février 1998, p. 23
Citation:
35 -
Rabbin Yisraël Ariel a écrit en 1982 au moment du massacre de Sabra et Chatila :
Beyrouth fait partie de la terre d’Israël ; nos chefs auraient dû envahir le Liban et Beyrouth sans hésitation et les tuer tous jusqu’au dernier, pour que le souvenir même en disparaisse.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 86
Citation:
36 -
Abou Mazen, (plus connu sous le nom de Mahmoud Abbas) , thèse de doctorat soutenue au collège oriental de Moscou en 1982
Il n’est pas difficile de prouver la vérité au sujet de la seconde guerre mondiale […]. Cependant, il y a un autre aspect de la vérité qui demeure enveloppée de mystère, comme la face cachée de la lune […]. Comment une personne raisonnable pourrait-elle croire que les institutions du mouvement sioniste, qui s’étaient formées défendre la cause du ‘peuple juif’, devinrent ensuite une des causes de la destruction des juifs ? L’Histoire nous enseigne que Néron a incendié Rome, mais il était fou, et sa folie l’a privé de sa responsabilité […]. Il ya aussi des dirigeants qui ont trahi leur pays et leur peuple et les ont vendus à l’ennemi. Mais ils sont rares, et sont seuls responsables de leurs actes. C’est pourquoi l’idée d’un mouvement politique et populaire complotant contre son propre peuple est étonnante et nécessite une analyse soigneuse et approfondie. Quand on se penche sur les idées des sionistes […], on découvre qu’ils croient en la pureté de la race juive, comme Hitler croyait en la pureté de la race aryenne ; et que leur mouvement appelle à […] la solution décisive du ‘problème juif’ en Europe par le biais de l’émigration en Palestine Hitler lui aussi y appela [à la solution du problème juif] et la mena à bien.
Le mouvement sioniste considère que l’antisémitisme est la cause fondamentale de l’émigration des juifs, ce qui veut dire que si l’antisémitisme n’existait pas, il aurait fallu l’inventer, et que quand cette flamme s’éteint, il faut la ranimer […]. Ces idées autorisent les racistes du monde entier, en particulier Hitler et les nazis, à accorder aux juifs le traitement de leur choix, du moment que cela permet l’émigration en Palestine […]
‘Quand des différends surgissent entre voleurs, le vol est découvert’, dit un proverbe arabe […]. C’est ce qui s’est passé avec le mouvement sioniste. Quand le Parti travailliste gouvernait Israël, il refusa d’accorder leur part aux révisionnistes ( il s’agit du mouvement sioniste révisionniste fondé par V.Z. Jabotinsky en 1925), qui commencèrent à révéler la vérité et à déchirer le voile du mensonge. Cependant, dans le feu de la discussion sur le rôle des travaillistes [dans le complot avec les nazis], les révisionnistes ont oublié de parler de leur rôle, qui n’était pas différent de celui des autres. Un troisième camp est apparu, qui a révélé les véritables positions des uns et des autres.
Cité par Revue d’histoire de SHOAH N°180 janvier-juin 2004, Paris, pp.166-167
Citation:
37 -
Rabbin Alba
Exterminer les Gentils (non-juifs) est un devoir religieux, pour les vrais Juifs.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 57
Citation:
38 -
Alain Guionnet intellectuel français, il a lancé la revue ‘Post-révisionniste’ en 1989 et publié un ‘manifeste antijuif’ en 1991.
La guerre apocalyptique en Irak, c’est pour demain. L’enjeu ? Un nouvel ordre mondial, l’ordre juif. Si tel est le cas, il n’y aura plus d’espoir , plus la moindre possibilité d’action. Ce sera le règne du despotisme oriental […]. Le mieux est d’anticiper, d’imaginer les scénarios possibles du déroulement de l’affrontement mondial, avec la guerre contre l’Irak dans un premier temps. […] [Après avoir imaginé les deux premières phases de la guerre : ‘bombardements massifs’ puis offensive terrestre, Guionnet poursuit :] On peut imaginer une troisième phase, celle de la solution finale : l’aviation israélienne larguant des bombes atomiques sur Bagdad et Bassora. Ainsi, non seulement ce conflit tournerait nécessairement à l’avantage des Israelo-Américains, mais aussi ce serait Israël qui finirait par faire la différence, en ridiculisant du même coup l’ensemble des armées qui sont à sa solde […]. Au moindre coût, Israël sera alors sacré roi de l’univers, car étant la seule force capable de faire la différence, d’unir artificiellement toutes les parties du monde, désormais rassemblées sous un seul et même drapeau. Alors, sous l’étoile de David ce sera la nuit noire, la fin de l’histoire. […] Au nom des droits de l’homme, de la fraternité, leur presse aura beau jeu de dénoncer les actes de résistance, dont certains seront manipulés et mis en scène. Ainsi, l’ennemi du genre humain, le juif, se présentera comme sauveur de l’espèce humaine. […] Pour assurer à tout jamais son hégémonie, le système rabbinique s’appuiera sur une politique concentrationnaire jusqu’à présent inconnue dans l’histoire. […] Ce sera en enfin le règne, tant attendu par les sages de Sion, de la fraternité universelle. […] Voilà pourquoi, camarades, ouvriers, Français, nous autres révisionnistes goys ou ‘durs’, appelons à préparer l’insurrection.
‘Goys, camarades, ouvriers, Français !’, Révision, n°22, décembre 1990, p. 2
Citation:
39 -
Daniel Pipes et Lars Hedegaard ont publié dans le quotidien canadien National Post du 27 août 2002 :
‘L’extrémisme musulman : le Danemark en avait assez’
En majorité musulmans les immigrés constituent 5% de la population mais consomment jusqu’à 40% des dépenses sociales … Les musulmans ne sont que 4% des 5.4 millions d’habitants du Danemark mais représentent la majorité des violeurs emprisonnés dans le pays, une question particulièrement brûlante étant donné que pratiquement toutes les victimes féminines sont des non-musulmanes.
Citation:
40 -
Hassam Sweilem , général Egyptien à la retraite a écrit dans l’hebdomadaire égyptien OCTOBER du 17 juin 2001.
Tout au long de l’histoire, depuis l’empereur Justinien jusqu’à Hitler, les dirigeants européens ont essayé de se débarrasser des actes de violence, de la barbarie, de la corruption, des conflits nourris et autres hauts faits que les Juifs avaient et ont l’habitude d’accomplir dans les sociétés européennes […] comme, par exemple, la domination qu’ils exercent sur les systèmes monétaires, les finances publiques, les banques et les monopoles commerciaux, qui a provoqué des banqueroutes généralisées et des dégâts économiques. Ils diffusent aussi la drogue, la prostitution, le commerce des femmes en tant qu’esclaves sexuelles et l’alcool. Ils ont aussi monopolisés l’or et le commerce des pierres précieuses. Ils ont versé des pots-de-vin aux dirigeants et leur ont extorqué des fonds tout au long de l’histoire […].
Les Juifs étaient derrières les guerres et les luttes intestines, cela a conduit les dirigeants européens à les expulser et à les tuer. Par exemple, les armées des croisés, traversant la vallée du Rhin pour rejoindre l’Orient, ont massacré les Juifs et incendié leurs maisons, ce qui constituait pour eux un acte de repentir. Les Juifs ont subi le même sort en Russie […]. Ils ont été expulsés de France, d’Angleterre, d’Allemagne, de Hongrie, de Belgique, de Slovaquie, d’Autriche, de Hollande et enfin d’Espagne, après avoir comparu devant les tribunaux de l’Inquisition pour avoir organisé un complot visant à pénétrer la société chrétienne à la manière d’un cheval de Troie […]. Le complot juif pour le contrôle de l’Europe a engendré des révolutions, des guerres et des luttes intestines […]. La révolution de Cromwell a échoué en Angleterre en 1649, à la suite du complot juif visant à entraîner l’Angleterre dans plusieurs guerres en Europe […]. Puis la révolution française a éclaté : les juifs l’avaient préparée depuis la première conférence de leur rabbins et de leurs usuriers, qui avait été organisée par le premier Rothschild en 1773 afin de s’emparer de toutes les ressources du monde […]. Cette conférence adopta vingt-quatre Protocoles, au nombres desquels figurent ‘la destruction de la croyance en Dieu dans le cœur des gentils, le divertissement des peuples par la diffusion de la littérature hérétique et impure, la destruction de la famille et la destruction de toute morale …
Citation:
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Ehud Barak et Buki Ayalon
Epinglés par Israël Adam Shamir (journaliste israélien juif) qui a écrit le 24 septembre 2002 :
J’ai acheté Haaretz, notre principal quotidien de ‘’gôche’’. Il y avait une polémique entre notre chef d’Etat major, Buki Ayalon, et notre ancien Premier ministre travailliste, Ehud Barak. Ayalon comparait les Palestiniens à une tumeur cancéreuse, tandis que le vice-président de l’internationale socialiste, Barak exprimait son total désaccord : « les Palestiniens ne sont pas une tumeur. Non se serait plutôt un virus », affirmait-il doctement.
Ce racisme se répand dans les communautés juives à la manière d’un incendie de forêt. Les juifs représentant la partie prépondérante des élites américaines, et étant partie constituante, à un moindre degré, des élites européennes, ils communiquent cette maladie aux autres membres de ces élites. Leurs quotidiens et leurs studios de production cinématographique prêchent le racisme, la haine des musulmans, des Allemands, des Français et du reste, y compris les travailleurs blancs ‘’d’en bas’’ et les Noirs des Etats-Unis.
Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 238
Citation:
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Louis Darquier de Pellepoix, politicien français
L’élément de désintégration, l’élément de division, le microbe, c’est le JUIF. Le Rassemblement Antijuif pose devant tous les français de race, sans distinction de rang, de fortune ou d’opinions politiques, la question juive. Il affirme que la solution du problème juif est la condition préalable de toute rénovation française
Le Rassemblement Antijuif, l’Antijuif, n°1, 3 juin 1937
Comme le disait Wickman Stead : ‘’aucun homme, écrivain, politique ou diplomate, ne peut être considéré comme mûr tant qu’il n’a pas abordé carrément le problème juif’’.
Je ne voudrais pas que cette maturité vint à beaucoup d’entre vous à la suite des misères et des souffrances qui se produiront certainement si nous n’avons pas prévu la question.
Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 23 juin 1936, Conseil général, séance du 17 juin 1936.
Il convient que le pays sache, une fois pour toutes, si la Justice est égale pour tous ou si les Français de race, plus soucieux du service du pays que de leur propre destin, sont devenus des citoyens de seconde zone, soumis au bon plaisir d’une oligarchie autocratique, où pullulent les Français de fraîche date, les juifs internationaux, les financiers cyniques, les métèques escrocs et toute leur clique de parasites.
Une proposition de M. Darquier de Pellepoix au Conseil municipal, Le Jour, 19 février 1936
Au Commissariat Général aux Questions Juives, un Juif doit être appelé un Juif, et on ne doit pas écrire ‘’Monsieur LEVY’’ ou ‘’Monsieur DREYFUS’’, mais le ‘’juif LEVY’’ ou le ‘’juif DREYFUS’’.
Le terme ‘’Israélite ‘’ ne sera employé que du point de vue religieux, par exemple ‘’la confession israélite’’ ou ‘’le culte israélite’’.
Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ), note de service du 9 septembre 1942
Louis Darquier : Mais bien entendu ! il fallait qu’il y en ait plus !
L’express : Plus de Juifs déportés, c’est ça ?
Louis Darquier : Evidemment. Il fallait à tout prix se débarrasser de ces étrangers, de ces métèques, de ces milliers d’apatrides qui étaient à l’origine de tous nos maux. Ils avaient voulu la guerre. Ils nous l’avaient amenée. Il fallait qu’ils s’en aillent. Le plus vite possible, le plus loin possible. C’est là le deuxième but que je m’étais fixé en prenant mes fonctions : envoyer tous ces gens faire chez eux ce qu’ils essayaient de faire chez nous !
L’express :Comment ça, chez eux ? en 1942, le peuple juif n’avait pas de patrie !
Louis Darquier : Je veux dire : là-bas, je ne sais où, en Pologne. Le projet était de leur donner un territoire quelque part par-là. (…)
Louis Darquier : Je vais vous dire, moi , ce qui s’est exactement passé à Auschwitz. On a gazé. Oui, c’est vrai. Mais on a gazé les poux.
L’Express, 28 octobre 1978, entretien avec Philippe Ganier Raymond
Cité par Laurent Joly, ‘Darquier de Pellepoix et l’antisémitisme français’, ed. Berg International, Paris, 2002
Citation:
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Eliezer Dacevich-Voronel, disciple du mouvement ultra nationaliste Juif de Jabotinski.
Nous, les Elus, sommes unis par la haine que nous éprouvons à l’égard des tribus d’esclaves qui se sont soulevées, ont renversé nos ancêtres et rejeté notre Dieu.
Autrefois, vous saviez où était votre place dans le monde : ‘ Le goret doit demeurer dans sa porcherie’.
Vous vous êtes révoltés et nous avez contraints à vous servir mais, désormais, votre fin est proche. Nous sommes vos maîtres et vous êtes nos esclaves. C’est là le dessein de Dieu. Bientôt, notre soleil se lèvera de nouveau et les esclaves n’oseront pas lever les yeux vers lui. C’est alors que le Seigneur de mon Peuple apparaîtra dans les cieux tandis que nous, les douze douzaines de milliers (soit 144 000) d’Elus, nous siégerons dans le grand amphithéâtre et observerons les misérables cohortes d’âmes ramper vers leur paradis. Par la volonté de Dieu, nous appellerons cela AUSCHWITZ.
Cité par Israël Adam Shamir, ‘L’autre visage d’Israël’, ed. Al Qalam, 2004, p. 94
C'est FINI le temps du "je suis noir c'est pas ma faute je suis né ainsi".
T'ES NOIR soit FIER marche la tête haute et le torse bombé et toi personne n'essaiera de te faire tomber.
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Mar 27 Sep 2005 22:30 Sujet du message:
Bwemba Bong citant PAUW, biologiste du XVIIIe siècle :
"Quant à la science biologiste du XVIIIème siècle, elle tenait à travers des savants tels que PAUW, à maintenir sur la "race" noire, l'épouvante de la "malédiction originelle" de la mythologie biblique, sur les descendants de CHAM. Il déclarait la race noire, un groupe dégénéré de la race blanche, ce qui justifiait sa mise en esclavage :
"Leurs pouls est presque toujours vif et accéléré, et leur peau quand on la touche, paraît échauffée : aussi leurs passions sont-elles fougueuses, immodérées, excessives et n'obéissent presque à aucun frein de la raison ou de la réflexion ; et comme ils ne peuvent se gouverner eux-mêmes, ceux qui les gouvernent en font d'excellents esclaves. Les organes les plus délicats ou les plus subtils de leur cerveau ont été détruits ou oblitérés par le feu de leur climat natal et leurs facultés se sont affaiblies : ils diffèrent autant peut-être des peuples blancs, par les bornes étroites de leur mémoire et l'impuissance de leur esprit, qu'ils en sont différents du corps et l'air de la physionomie" [4]
____________________________________________________________
[4] : Recherches sur les Américains, I, P.181 in La traite des noirs au siècle des Lumières (Témoignages de négriers), Ed A.M. Métailié, Paris 1982, P.11."
In Quand l'africain était l'Or Noir de l'Europe, de Bwemba Bong, Ed. Menaibuc
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
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