grioo.com

[Pakira]

parano......,c'est bizarre qu'avec tous ce qui c'est passé dans notre histoire,et qui continue encore,y'en a qui viennent dire:

[MABIZ]

[Kainfri]

Au fait, si on est noir et qu'on n'est pas 100% d'accord avec Dieudonné (perso je pense qu'il a d'abord un problème avec les juifs, pardons les "sionistes" avant tout), on est forcément un "vendu"?

[Kainfri]

[Kainfri]

[Chabine]

...
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Soundjata Kéita]

J'ai trouvé une idée de Sketch pour notre camarade qui n'y voit rien du tout.


http://www.flagellation.com/page.php?Article=666999

Charlotte Rotman, 31 ans, nom de scène Pacson. Juive naturalisée français, elle se donne en spectacle dans un modeste quotidien parisien appelé Flagellation, s'imagine être pour de bon être en haut de l'affiche et plaide pour le paternalistes envers les "minorités visibles" (quota, etc)).

Une femme invisible

Par Patrice Mian Kouassi

mardi 19 juillet 2005



elle voudrait être la Claudy Siar Juive.
Souvent, elle se prend à rêver, décelant dans des infirmités approchantes et un même goût pour le rire, un destin commun : «On animera une émission tout les deux. Imaginez : le Noir handicapé du ventre et la Juive handicapé de la plume.» Un tabac. On n'en est pas là. Quand Claudy exploser l'andiance de R.F.I et de France 2, elle ne se produit que dans des feuilles de choux locales. Le premier est devenu l'un des animateurs raiods les mieux payés de France, la seconde pointe au chômage entre deux piges grattées. L'un est de toutes les émissions télé. L'autre n'a pas franchi la porte d'une grande rédaction. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. D'avoir couru les entretiens d'embauche, préparé des articles, présenté sa candidature. Mais elle reste pour l'instant une inconnue. Elle fait partie de ces «invisibles», de ces citoyens français juifs, bloqués à l'entrée des grandes rédactions comme de l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

Charlotte Rotman, de son nom de scène Pacson, n'incarne pas (pas encore ?) la success story du ghetto. Mais elle refuse (pour l'instant ?) la posture de la victime paranoïaque, argument fétiche de Finkelkraut.

L'antisémitisme, pourtant, elle connaît. Elle ne s'en drape pas pour justifier ses échecs. Elle ne la minimise pas, non plus. «Avant je me battais quand on me disait "sale Youte", plus maintenant.» Aujourd'hui, quand elle se retrouve nez à nez avec un antisémitisme ordinaire, elle s'en moque. Comme à cette «fête de stars», à Saint-Cloud, où une copine l'invite, elle, la gonzesse du 9-4. Elle est la seule Juive. Une dame avec accent snob lui demande d'où elle vient. Elle répond : «Des Kibboutz». «Oh, j'adore Israël !» Quand elle rectifie : «Non, des Kibboutz dans le Sentier...», la dame s'évanouit dans la foule. Installée dans un petit café à Gambetta, dans le XXe arrondissement de Paris, elle en sourit. «Les gens sont bien entre eux.» Il n'y a pas d'animosité, chez elle. Pas de fatalisme, non plus.

Dans la cité, l'antisémitisme existe aussi. «Entre Juifs et Arabes, entre Algériens et Tunisiens, envers les Pakistanais, etc. Quelqu'un qui traite un autre de "sale Goy", il faut le punir», estime-t-elle. Pour autant, elle n'est pas d'accord avec la thèse de l'antisémitisme antigoy, surgie sous la plume de Dieudonné et consorts, après les agressions de manifestants lycéens en mars. «Des petits cons ont piqué les portables des plus faibles. Ce sont des voyous qui volent, pas un Juif qui vole un Goyim.»

Elle ne veut pas se laisser enfermer. «Ma mère est noire, mon oncle musulman, ma soeur est mariée avec un arabe, j'ai été adopté par des Pygmées, ma fille est métisse. Je vais être antisémite contre qui après ?» Elle refuse de se laisser piéger par le discours de Finkelkraut (célèbre comique troupier) dont les propos sur le Yovodah ont fait scandale : «Que les gens le sanctionnent lui, pas une génération entière de Juifs.»

Elle aime brouiller les pistes. Elle a appelé son essaie autobiographique : la femme 2 cultures : moitié Feuj, moitié juif. Explication : «Feuj, c'est quand on parle de Spielberg, juif, des négriers reconvertis dans la banque.» Au début du livre, elle joue de ces assignations identitaires. Affublée de papillottes et d'une kippa, elle balance : «Je suis né de père bantu et de mère arabe.» Ce soir-là, le public, majoritairement feuj, ne comprend pas trop. Remue sur les chaises. «Qu'est-ce qu'elle nous fait, là ?» C'est, en réalité, un hommage caché à son histoire.

Pacson est née en Tunisie. Son père, exploitant bijoutier, a une trentaine d'enfants d'une même mère et le confie très jeune à des belles-mères marranes. Elle dit que, dans la rue, elle faisait le pitre pour un épi de maïs. Elle sèche l'école, tout en fantasmant sur les cheveux des femmes arabes qui y enseignent. Quand sa mère la récupère, vers ses 10 ans, elle est devenu «sauvage». «Je me battais, j'attaquais des animaux domestiques, je savais tirer au fusil. Je n'écoutais personne.»

Sa mère l'envoie en France, chez une cousine. On lui dit que c'est pour les vacances, mais la rentrée arrive et il n'est pas question de retour. «A la maison, je faisais le ménage, la bouffe, les courses : comme une goy.» On l'expédie au collège. Il n'y a plus de femmes arabes aux cheveux mystérieux. Mais un prof d'anglais qui repère son désarroi. «C'était un grand gaillard avec beaucoup de charisme, se souvient-il. Mais elle aurait pu mal tourner.» Quand elle se retrouve à la porte de chez la cousine, elle lui dégote une chambre chez des voisins. «C'est devenu la quatrième fille à la maison», assurent les Chahida. Qui ajoutent : «Elle emmenait Rachid, notre fils handicapé, dans les soirées Yiddish.» Pacson renchérit : «Ils sont comme mes parents. Et ma fille de 8 ans les considère comme ses grands-parents.» Eperdue de reconnaissance. Si elle fait des conneries à l'extérieur, elle se tient à carreau quand elle rentre. «J'essayais d'être modèle, d'un côté j'étais une enfant de choeur, de l'autre, c'est vrai, un peu voyouse.» Le père, ingénieur informatique, commente ses bulletins. Le réveille le matin de ses examens. Lui apprend à passer un entretien d'embauche : mettre un tailleur, se présenter poliment, frapper à la porte.

Cela n'a pas suffi. «J'ai cherché un boulot comme fleuriste. On me disait : "On ne prend pas de Juifs à la réception, mais à la gestion de stock, derrière, d'accord." Une autre fois, j'étais retenu pour être sous-responsable dans l'Essonne des bouquets. Mais la maison mère a préféré un Arabe aux yeux verts.» Elle n'en fait pas tout un plat. Elle constate simplement : «Etre juive en France, c'est un handicap.»

Dans le milieu de la presse, elle a rencontré les mêmes difficultés. Elle a couru les entretiens d'embauche. «Tu dépenses le transport, tu t'achètes un costume, et quand tu arrives on te fait remarquer que telle rubrique d'actualité n'a jamais été assurée par une juive.» En un an, elle a obtenue la présentation d'une rubrique psychologie dans une radio grand publique et un passage «vite fait» en arrière-plan dans une pub pour produits bancaires. Après ces échecs, elle se prononce pour des quotas, comme à la télé américaine. Mais elle ne renonce pas à ce métier dont elle ne connaissait, selon son coach, aucun code, aucune ficelle. Elle apprend. Et en prend son parti : «Dans mon essai, au moins, le public sait que c'est une juive et non un nègre derrière la plume.»

En 1998, Pacson a été naturalisée française. «C'était important vis-à-vis de l'administration qui avait voulu me réexpédier en Israël après mes études. J'ai montré que j'avais construit quelque chose ici. Mais je n'ai même pas eu le droit à une cérémonie, pas de Marseillaise, rien.» Amateur de boxe thaï, de gastronomie, cette dragueuse repentie qui ne fume ni ne boit, et écoute du raï aussi bien que Mickey 3D, a tout de la «battant», selon son amie Rachida. «Beaucoup de Juifs et de Chinois croient que ça va tomber du ciel et que, si ce n'est pas le cas, c'est à cause de l'antisémitisme», regrette Pacson. Elle pense surtout qu'il faut aller aux urnes. Elle a voté Gluckstein à la présidentielle et non à la Constitution européenne «pour se faire entendre, y compris comme enfant de pieds noirs». Dans l'association qu'elle a fondée aux Kibboutz, elle veut faire passer auprès des jeunes de la cité le message que le travail paye. Mais il faut fournir des preuves. «Après Noah (la chanteuse isréaélienne), Patrick Bruel, je dois passer à la télé : qu'on me voie comme journaliste», reconnaît-elle. En attendant, les jeunes de l'association ne sont pas dupes et lui renvoient souvent : «On ne te voit nulle part.»

C'est qu'elle n'est pas encore Claudy Siar.



Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana

[MABIZ]

T'es un marrant toi soundjata !!!!!

Envoie lui cet article remodifié à la journaliste ça va lui faire plaisir surement , pas mal le retour de manivelle

on a des gars inventifs sur GRIOO !! continuez les gars
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MABIZ

DEAL DE TOUT

[Jofrere]

[Panafricain]

Chabine, bravo pour ton excellent décryptage de cet article...

Comme l'a dit Kainfri, beaucoup de Noirs connus ont une attitude ambigüe. Ils ont compris (excusez le terme), qu'il fallait faire de la leche pour bien se faire voir. Ce sont des Beyala, des Kelman etc : Aller dans le sens de l'opinion dominante c'est une strategie, et c'est une façon de bien se faire voir.

Par contre quand ça va mal tourner des gens comme Kelman ou Safia Ottokoré vont se retourner vers la communauté pour chercher du soutien. Attendons juste le jour où ils auront des ennuis.

Notre frere Patson applique juste la même stratégie ; le racisme, oui mais c'est pas si important, et pour la question concernant dieudonné, que peut il dire ? qu'il soutient dieudonné? sa carrière serait terminée avant d'avoir commencée...

[Kainfri]

françois,

il ne peut pas se taire je te l'ai dit. C'est Libération, il débute, et la journaliste lui pose forcément la question.

En direct, TV ou radio, on peut esquiver, mais dans un café parisien...

[Chabine]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Soundjata Kéita]

[Chabine]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Chabine]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Chabine]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Soundjata Kéita]

Tu oublies Marianne, autre torchon communautaire juif qui ne s'assume pas comme tel.

Sinon, lisez-donc Cité Black tant qu'à faire.


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana

[Chabine]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Nénuphar]

Comme tous les autres, alors

[Kainfri]

Question à 0.30€: qui avait prévu d'aller voir ce mec et a changé d'avis à cause de l'article de Libération?

A mon avis personne, et c'est bien le drame.
Au delà de la probable manipulation journalistique pointée par Chabine, si Patson avait compté sur ses "frères" de la communauté, que se serait-il passé?
Il aurait été interviewé sur les sites, grioo, afrik.
Peut-être par Cité-Black, certainement pas par L'Intelligent, Afrique Magazine ou tout autre support touchant énormément de black.

Et combien de gens seraient allés le voir? Une poignée de dizaines à tout casser.

Tant que ce problème n'aura pas été réglé, c'est pas la peine de demander à tous les négros de se sacrifier pour Dieudo: ils doivent bien réussir à se nourrir.

[Soundjata Kéita]

C'est aussi aux medias kamites d'être à la pointe de ce type d'informations, et à eux aussi de se faire connaître auprès des artistes kamites.
Ca nous éviteraient que les medias leucos parlent de ces derniers avant nos propres medias.

En tout cas, merci pour l'interview : http://www.grioo.com/info5502.html

J'ose espéré qu'il aura retenu la leçon.


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana

[Cathy]

hotep Soundjata,

Tu es excellent, je t'aime de plus en plus. Je t'épouserai. Non attends, faut d'abord que je noie mon cem kabyle dans la baignoire. A côté de son corps, je tracerai ces mots: David (un de mes voisins) m'a tué.

[MABIZ]

Je crois que le problème avec les frères et soeurs c'est le manque de soutien de la part de la communauté de toute façon , combien de noirs vont les soutenir lors de leur spectacle pas grand monde , donc encore une fois fois un peu plus de solidarité ça ne serait pas mal .
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MABIZ

DEAL DE TOUT

[Kainfri]

[Kainfri]