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Innovation:Les premières voitures fabriquées au Sénégal

 
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imhotep1
Grioonaute 1


Inscrit le: 23 Aoû 2004
Messages: 101

MessagePosté le: Ven 22 Juil 2005 22:04    Sujet du message: Innovation:Les premières voitures fabriquées au Sénégal Répondre en citant

Source : Kametrenaissance.com

La première voiture « made in Senegal » : un bilan positif.
Dans le cadre de la coopération Sud Sud avec l'Inde.

--------------------------------------------------------------------------------


Doc1. Senbus

janvier 2005 - par PASCAL AIRAULT

www.jeuneafrique.com

Au service de la collectivité
Le défi est ambitieux et difficile à relever. Pour Senbus Industries, il s'agit, ni plus ni moins, de détrôner le constructeur japonais Toyota sur le marché ouest-africain des ventes de véhicules de transport en commun. Un peu plus d'un an après l'inauguration par le chef de l'État, Abdoulaye Wade, de la première usine de montage à Thiès, Senbus Industries a sorti de sa chaîne de production quelque 46 bus. Ses premiers clients sont les Industries chimiques du Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société industrielle du Cap-Vert (Sicap). Un résultat certes modeste, mais qui prouve qu'il est possible de se lancer dans l'industrialisation pour peu que l'on dispose d'un partenaire solide.

L'entreprise est le fruit d'une coopération réussie avec la firme indienne Tata, sixième producteur mondial de véhicules commerciaux, qui fournit le châssis et les roues. Les ouvriers de Senbus Industries montent la cabine et tout l'habitacle à partir d'éléments importés ou confectionnés sur place. Environ 30 % de la valeur ajoutée est réalisée dans l'usine d'assemblage de Thiès, mais, à terme, les responsables de la société souhaitent augmenter la part des travaux effectués in situ. « Des petites et moyennes entreprises pourront s'installer à proximité de notre usine pour nous fabriquer les vitres, les sièges et d'autres pièces », indique Biram Fall, directeur général de Senbus Industries.



La production devrait connaître un nouvel élan en janvier 2005, puisque la société a reçu une commande de 600 unités dans le cadre du Programme d'amélioration de la mobilité urbaine (Pamu) financé par la Banque mondiale. Cette initiative vise à améliorer la circulation dans l'agglomération de Dakar, notamment en renouvelant le parc de transports en commun existant, composé notamment de cars rapides. Sur les trois prochaines années, la capitale devrait remplacer quelque 3 000 d'entre eux. Au total, le Sénégal compte actuellement 9 000 autobus en service, pour la plupart en fin de course. Mais les responsables de Senbus Industries visent également le marché privé et sous-régional : « Nous sommes en discussion avec plusieurs entreprises publiques et privées au Mali, au Niger, en Mauritanie et en Gambie », précise Biram Fall. Avec un argument choc : le prix, beaucoup moins élevé que celui de la concurrence. Un bus de 32 places, payé 22 millions de F CFA dans le cadre du Pamu, coûte 26 millions aux transporteurs privés. Prochainement, la société devrait débuter l'assemblage de cars d'une capacité de 42 à 60 places. Une centaine d'employés ont déjà été recrutés et la production annuelle, à en croire les responsables, permettra d'assurer 200 emplois permanents pour l'usine et 500 pour les PME sous-traitantes.



--------------------------------------------------------------------------------


Doc2. UNE BELLE ILLUSTRATION DE PARTENARIAT ET DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE SUD-SUD.
SENBUS INDUSTRIES est le résultat d'un partenariat entre des investisseurs sénégalais regroupés dans la Société d'intervention financière (SIFI) qui a également engendré Elton dans la distribution de carburant et l'Etat du Sénégal. C'est aussi un exemple de coopération Sud-Sud. Car c'est en recourant à l'expertise indienne, que le Président Directeur Général Ousmane Diop et ses partenaires sont arrivés à concrétiser l'un des grands projets du chef de l'Etat nés des idées généreuses de l'alternance survenue au mois de mars 2000. Trois ans donc après que le Président Directeur Général Ousmane Diop avait fait le pari, les premiers véhicules made in Sénégal vont pouvoir être livrés alors que plusieurs centaines d'emplois vont être créés dans la capitale du rail qui a tant souffert de l'essoufflement du chemin de fer sénégalais. L'accueil réservé aux hôtes du président Wade par une liesse populaire venue répondre à l'appel du maire de la ville et Premier ministre Idrissa Seck, est à la dimension de cet événement qui marque une première en Afrique de l'Ouest. En effet, outre le fait qu'une telle usine de montage de véhicules de transport collectif n'existe qu'en Afrique du Sud, comme l'a rappelé le chef de l'Etat sénégalais, l'idée est d'en faire un projet sous-régional. Répondant dans le même sens, Monsieur Ousmane Diop a indiqué qu'après les premiers minibus destinés au marché local, la production répondra aux besoins du marché des transports urbains et interurbains de la sous-région, avec des autobus de plus grande capacité.

L'usine de montage des véhicules qui a nécessité un investissement global de 5 milliards de francs CFA est prévue pour une capacité de production de 1000 bus par an. Les ouvriers qui s'activent à la finition des premiers modèles seront au nombre de 250 dans un premier temps.

Installée dans des hangars cédés par la Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal (SNCFS), l'usine de Senbus Industries occupe environ 13 ha. Séparée par une clôture de la SNCFS, Senbus Industries ouvre son portail sur le quartier Médina Fall. C'est dans ce cadre adéquat que Moussa Faye, le directeur de la production et ses hommes travaillent d'arrache-pied pour donner forme aux bus tant attendus par les populations. Dans des ateliers, des ouvriers expérimentés dans leur domaine respectif bénéficient de l'expertise indienne et donnent déjà beaucoup de satisfaction. L'objectif déclaré étant de produire 600 à 1.000 bus par an dont les places seront au nombre de 32 dans un premier temps. Ce nombre de places peut, au besoin, être porté à 50. Il s'agit de travailler en étroite collaboration avec les professionnels du transport au Sénégal, et dans la sous-région. Pour y arriver, Senbus comptera sur 250 agents employés directement. Avec la prestation de services attendue des Petites et Moyennes Entreprises, environ 500 emplois indirects peuvent être générés par l'activité de Senbus. Une brèche dans laquelle des cheminots, ouvriers qualifiés, qui ont fait leur preuve à la SNCFS, pourraient s'engouffrer, s'ils sont libérés par le repreneur de la société. Côté investissement, des promoteurs sénégalais réunis dans la société d'intervention et de financement détiennent 93 % du capital et l'Etat du Sénégal les 7 %, le tout dans un partenariat fécond avec Tata, une grande firme internationale. Aujourd'hui, plus de 30 spécialistes indiens sont à Thiès pour partager avec le personnel de Senbus leur savoir-faire. C'est pourquoi, le premier magistrat de la ville de Thiès, Idrissa Seck et les Thiéssois, dans un élan de générosité sincère, ont réservé au Chef de l'Etat et à ses hôtes un accueil exceptionnel.


RETOMBEES LOCALES
Le site de l'usine de Thiès a, dans sa mise en place, permis à des entreprises sénégalaises d'offrir leurs services.

Cette option ira croissant avec le développement des activités de Senbus. Pour l'instant, l'usine utilise des kits complets importés d'Inde pour le montage des minibus.

Mais, avec la maîtrise progressive des processus, on va faire davantage appel à des sous-traitants locaux pour la fourniture d'éléments entrant dans le montage et pouvant être réalisés sur place. Une activité industrielle qui devrait être préservée à Thiès pour pallier la cessation des activités industrielles des ateliers de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCFS).

Par ailleurs, l'engagement d'investisseurs sénégalais dans ce projet pourrait avoir un effet d'entraînement positif pour le secteur du transport.

Car, un secteur du transport mieux régulé, plus professionnalisé poussera les assurances, les banques, etc, à s'impliquer davantage dans le secteur. Ce qui constituerait des sources de flux financiers assez intéressantes pour accélérer le développement du secteur du transport.


TRANSFERT DE TECHNOLOGIE



Des techniciens indiens expliquent un procédé de fabrication à des participants africains, dans un atelier éthiopien.
L'usine de Thiès constitue une belle illustration de partenariat et de transfert de technologie Sud-sud. Des Sénégalais bénéficieront de l'expertise avérée de la firme indienne dans la construction de véhicules. Tata a une notoriété internationale qui le place au sixième rang mondial dans son domaine d'activités. Il exporte dans 70 pays environ. Tata vient d'ailleurs de décrocher un contrat pour fournir 150.000 véhicules à la Grande-Bretagne. Dans la perspective d'assurer totalement le fonctionnement de l'usine dans les meilleurs délais, le personnel sénégalais subit une formation assurée par les techniciens indiens. Le pouvoir d'achat des transporteurs sénégalais a été pris en compte, les minibus seront à leur portée. Tout en assurant la sécurité, le confort, la résistance et la rentabilité de l'exploitation, un minibus Tata 613 flambant neuf et comprenant 30 places assises coûtera une vingtaine de millions de francs CFA.

Une belle occasion d'aider au renouvellement progressif du parc automobile de transport collectif et public, de veiller sur la sécurité des personnes et des biens en favorisant l'utilisation de véhicules neufs. Une opération qui, à terme, mettra hors circuit les véhicules âgés, cause de maladies respiratoires dans nos centres urbains.
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Rocs
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MessagePosté le: Sam 23 Juil 2005 19:17    Sujet du message: Répondre en citant

J'espere qu'on commandera les bus senegalais au lieu des bus de marque français.
Bravo au sénégalais ça fait plaisir.
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Diali
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Messages: 550

MessagePosté le: Dim 14 Aoû 2005 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

cool ! qu'ils arrêtent d'importer les poubelles de l'Europe même si la législation est devenue plus dure à ce sujet depuis quelques années !
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Kainfri
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Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 1594

MessagePosté le: Dim 14 Aoû 2005 18:51    Sujet du message: Répondre en citant

Il faudrait que le snobisme (qui ne se retrouve pas qu'en Afrique cesse) et que les tarifs soient abordables.

Le succès pourrait être au rendez-vous.
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EMA
Grioonaute


Inscrit le: 15 Mar 2005
Messages: 18

MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 21:32    Sujet du message: LES NOVEAUX DICTATEURS Répondre en citant

Twisted Evil Désoler de plomber l'ambiance mais faut que sa sorte. Tout d'abord pour la chose en elle même elle est bonne. En effet l'arrivé de certaines technologies sur nos territoires sont bonnes. Il n'y a pas de problème la dessus. La ou le bas blesse c'est dans quelles conditions elles arrivent et surtout dans quelles conditions elles sont accueillies. J'ai lu l'article plus haut d'un jeune homme qui parlait d'une commande de 500 véhicules par la banque mondial dans un cadre quasiment humanitaire pour le parque automobile du sénégal. Voila ou je voulais en venir. Il n'y a pas de clientèle africaine pour se type de véhicule! Il n'y a pas de formation du peuple sénégalais pour aborder se genre de technologie! C'est pas les 500 petits ouvriers qui vont changer les choses. Donc d'amont en avale on voit qu'il n'y a aucune condition pour que se type d'entreprise fasse des petits. Ne vous faites pas berner c'est la technique humanitaire. On la connaît déjà. On installe une petite usine, on fait deux trois caisse. Beaucoup de pub et on parle d'industrialisation en Afrique alors que le système d'éducation en Afrique cale déjà pour apprendre à ces populations à lire. Franchement on se fout de la gueule de qui? Comment faire démarrer l'industrie en Afrique alors que le secteur primaire: Cad l’AGRICULTURE est au point mort depuis 500 ans. Pour ceux qui ne savent pas pourquoi on l'a appeler secteur primaire je vais leur donner l'explication tout de suite. Et bien c'est parce que c'est le secteur qui soutient tous les autres. Sans lui rien n'est possible. Et ici je rajouterai qu'il n'est même pas suffisant pour arriver au niveau industrielle. Il faut lui ajouter un système d'éducation du plus grand nombre extrêmement bien huilé pour avoir ne serai ce qu'un espoir d'y arriver. Et ici je n'aborde même pas une politique de santé qui a déjà fait ces preuves. Bref pour parler simplement: mêmes les peuplades africaines qui ont choisit de vivre de la manière la plus simple possible savent que rien n'est faisable si chaque sujet de leurs peuple n'a pas accès à la nourriture, l'éducation et la santé. En effet un peuple n'est rien quand ces hommes sont faibles parce qu'ils ont faim et qu'ils sont malades. Mais cela n'est pas le plus grave car la nourriture et "la santé" ne sont pas si dure à acquérir. Par contre si un peuple est bête (pour ne pas dire maintenu dans l’ignorance), il est moins que rien, tout se que voudra entreprendre se peuple sera voué à l'échec. Et l'intelligence ne s'achète pas elle s'acquiert en ANNEE de travail et de souffrance. Voila! Ici je tiens expressément à envoyer un message à ceux qui font croire aux africains que c'est en devenant une puissance économique qu'on sera sauver. En prenant l’économie comme base de la civilisation africaine. Ici je leur dit il n'y a pas de miracle économique. Il y a le mirage économique. Vous êtes les nouveaux dictateurs. Vous voulez faire rentrer en Afrique l'industrie sans vous soucier du niveau d'éducation de notre peuple, ni qu'on crève de faim ou de maladie (SIDA). Vous voulez vous enrichir en servant d'intermédiaire aux grandes puissances industrielles qui vont encore venir nous exploiter sans scrupule. Félicitation pour votre plan machiavélique; maintenant que l'Afrique à de moins en moins de ressources naturelles il lui restera toujours de la main d'oeuvre pas cher et facile à manipuler, parce qu'affamée, malade et ignorante. C’est un plan digne des plus grands esclavagistes. La seul question que j'ai envie de vous poser c'est est ce que vous pensez vraiment que vous gagnerez plus en vendant votre peuple qu'en le rendant plus fort. C’est vous les plus bête pour ne pas vous apercevoir que vous êtes dans l'erreur. D’autant plus bête encore car vous au moins avez eut le privilège d’avoir une éducation. Le Sénégal aurai dû construire une usine pour fabriquer en générique des médicaments, dont ceux de la tri thérapie sa leur aurai rapportés plus d'argent et sa aurai pu financer une véritable recherche africaine en médecine. Parlez a votre peuple d'élevage, d'agriculture, d'éducation gratuite, de santé abordable à tous et après rien ne pourra empêcher l'Afrique d'aller ou elle VEUT (sur la lune ou de rester sur terre). Elle choisira seule et consciente.
Proverbe africain: On ne construit pas une usine sur une cabane.
Pour monter à un arbre il faut que les branches soient solides..............................................................................................
Un dernier proverbe et celui la je l’adresse spécialement aux nouveaux dictateurs : celui qui monte aux arbres morts ne doit avoir peur des fourmis.
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Jamais sans ma négritude
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Nino
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MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 22:00    Sujet du message: Répondre en citant

EMA,
une chose est sure comme tu le dis, une majeure partie de la diaspora contribue largement à enfoncer l'Afrique.
Et ça risque de durer encore longtemps tant qu'on pensera que l'intelligence africaine est hors d'Afrique...
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Panafricain
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MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 23:16    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
EMA,
une chose est sure comme tu le dis, une majeure partie de la diaspora contribue largement à enfoncer l'Afrique.
Et ça risque de durer encore longtemps tant qu'on pensera que l'intelligence africaine est hors d'Afrique...


est ce faux de dire que les africains les plus qualifiés se trouvent aujourd'hui en dehors de l'Afrique ?
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Nino
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Messages: 603

MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 07:46    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
nino a écrit:
EMA,
une chose est sure comme tu le dis, une majeure partie de la diaspora contribue largement à enfoncer l'Afrique.
Et ça risque de durer encore longtemps tant qu'on pensera que l'intelligence africaine est hors d'Afrique...

est ce faux de dire que les africains les plus qualifiés se trouvent aujourd'hui en dehors de l'Afrique ?

Allons-y, enlevons les médecins,les enseignants et dénombrons quels sont ces qualifications qui seraient utiles à l'Afrique à date d'aujourd'hui et qui seraient en dehors de l'Afrique ?
Ils sont qualifiés en quoi ces personnes en dehors de l'Afrique ?

Et puis,j'ai parlé de l'intelligence (qui est innée et ne s'apprend pas sur les bancs de l'école) et toi tu parles de qualification (qui elle s'apprend à l'école sauf si on est autodidacte).
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Panafricain
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 08:23    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:

Allons-y, enlevons les médecins,les enseignants et dénombrons quels sont ces qualifications qui seraient utiles à l'Afrique à date d'aujourd'hui et qui seraient en dehors de l'Afrique ?
Ils sont qualifiés en quoi ces personnes en dehors de l'Afrique ?


Il y a des pays d'afrique où les deux tiers des medecins se trouvent à l'etranger. il me semble me souvenir qu'il y a par exemple plus de medecins béninois en dehors du Bénin qu'au Bénin même.

Citation:
Et puis,j'ai parlé de l'intelligence (qui est innée et ne s'apprend pas sur les bancs de l'école) et toi tu parles de qualification (qui elle s'apprend à l'école sauf si on est autodidacte).


Qu'inclus tu dans ton concept "d'intelligence innée" ? Et es tu sur que c'est cette "intelligence innée" qui fait avancer les choses ?
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Kamiche
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 10:25    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
EMA,
une chose est sure comme tu le dis, une majeure partie de la diaspora contribue largement à enfoncer l'Afrique.
Et ça risque de durer encore longtemps tant qu'on pensera que l'intelligence africaine est hors d'Afrique...
Tu me retires ces mots des lèvres. 100% d'accord avec toi. Il est temps que la diaspora arrête un peu avec ce "petit" peché d'orgueil.
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I long to accomplish great and noble tasks, but it is my chief duty to accomplish humble tasks as though they were great and noble.
The world is moved along, not only by the mighty shoves of its heroes, but also by the aggregate of the tiny pushes of each honest worker.


-- Helen Keller --
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Kamiche
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
nino a écrit:

Allons-y, enlevons les médecins,les enseignants et dénombrons quels sont ces qualifications qui seraient utiles à l'Afrique à date d'aujourd'hui et qui seraient en dehors de l'Afrique ?
Ils sont qualifiés en quoi ces personnes en dehors de l'Afrique ?


Il y a des pays d'afrique où les deux tiers des medecins se trouvent à l'etranger. il me semble me souvenir qu'il y a par exemple plus de medecins béninois en dehors du Bénin qu'au Bénin même
Cher Panafricain, tu oublies peut-être que les problèmes qu'on apprend à résoudre dans les universités sont ceux de la société où l'on vit.
Du coup, nombre de qualifications acquises en Europe seraient simplement inadéquates, ou pire, inutiles dans le contexte Africain, pour peu que les problèmes posés ne soient pas les mêmes.

PS: Tu prends exemple des médécins beninois alors que Nino a dit
nino a écrit:
Allons-y, enlevons les médecins,les enseignants et dénombrons quels sont ces qualifications qui seraient utiles à l'Afrique à date d'aujourd'hui et qui seraient en dehors de l'Afrique ?
Encore que même pour ces médécins et enseignants, il faudrait savoir quelles maladies ils savent soigner et quelles connaissances ils savent transmettre, avant de penser qu'ils puissent vraiment être utiles à l'Afrique.
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Nino
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 14:56    Sujet du message: Répondre en citant

Pana,
Comme je le pensais, il n'y a que le cas des médécins qui est pertinent et avec lequel je suis globalement d'accord.
Encore que dans le cas des médecins, ils apprennent beaucoup plus de maladies des climats tempérés que des maladies tropicales. Ils étudient avec des outils qui n'existent qu'à l'école,après, ils ne peuvent d'émigrer.C'est inexorable.
Mais,on va pas pas faire l'insulte aux africains de réduire les qualifiés africains aux seuls médecins quand même.

Cites-moi d'autres qualifications qui manquent (en rapport avec le taux de chomage ) et explique moi en quoi elles manquent.
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Panafricain
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 22:12    Sujet du message: Répondre en citant

kamiche a écrit:
Cher Panafricain, tu oublies peut-être que les problèmes qu'on apprend à résoudre dans les universités sont ceux de la société où l'on vit.
Du coup, nombre de qualifications acquises en Europe seraient simplement inadéquates, ou pire, inutiles dans le contexte Africain, pour peu que les problèmes posés ne soient pas les mêmes.


Tu penses à des qualifications en particulier ? parceque la medecine c est partout la même, le corps humain est le même sur tous les continents même si des maladies spécifiques existent bien evidemment en fonction des zones géographiques. Pas besoin d'être formé en Afrique pour y être opérationnel! Tu peux te spécialiser en maladies dites "tropicales" en étant formé en dehors d'Afrique. Je ne parle des ingenieurs et autres diplômés en gestion qui sont immédiatement opérationnels en Afrique...
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Panafricain
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 22:17    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
Pana,
Comme je le pensais, il n'y a que le cas des médécins qui est pertinent et avec lequel je suis globalement d'accord.
Encore que dans le cas des médecins, ils apprennent beaucoup plus de maladies des climats tempérés que des maladies tropicales. Ils étudient avec des outils qui n'existent qu'à l'école,après, ils ne peuvent d'émigrer.C'est inexorable.
Mais,on va pas pas faire l'insulte aux africains de réduire les qualifiés africains aux seuls médecins quand même.

Cites-moi d'autres qualifications qui manquent (en rapport avec le taux de chomage ) et explique moi en quoi elles manquent.


L'Afrique manque de tout, de cadres pour gérer ses entreprises (on n'arriverait pas à des aberrations du genre 10 expatriés représentent 50 % de la masse salariale d'une entreprise même si la condescendance occidentale, française en particulier explique ce genre de situations), de techniciens supérieurs, d'ingénieurs, de chercheurs hautement qualifiés...

Je ne parle des artistes, journalistes, des intellectuels qui résident à l'etranger. Leur impact n'est pas financièrement mesurable, mais leur apport et leur regard critique vis à vis de la société manquent cruellement.
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Nino
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 23:34    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis au regret de dire Panafricain, que même après relecture,je n'ai pas compris la fin de ton post .

Ma réponse en ce qui concerne la première partie est la suivante:
Il ne manque pas de gérants d'entreprise en Afrique, maintenant, s'il faut être "cadres" pour savoir gérer une entreprise ( démentie par les grands commerçants qu'on été historiquement certains peuples d'Afrique), alors OK,il nous faut des bac +5 occidentaux en Afrique...
Les expatriés sont en général employés par des multinationales étrangères et sur ce plan là, elles emploient les personnes représentant AU MIEUX leurs intérêts:soit des Noirs formés en Occident, soit directement des occidentaux.
Maintenant, si on manque de Noirs formés en Occident pour représenter les intérêts de Bolloré ou de Microsoft en Afrique, alors ce que tu dis est vrai....

L'Afrique ne souffre que de se laisser manipuler par l'Occident.[/b]
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Panafricain
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MessagePosté le: Ven 19 Aoû 2005 06:03    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
Je suis au regret de dire Panafricain, que même après relecture,je n'ai pas compris la fin de ton post .


Je veux dire que l'exil d'une partie de l'intelligentsia africaine est néfaste. je crois qu'un intellectuel comme celestin Monga a plus à apporter au Cameroun en y étant qu'en étant à la banque mondiale. Dans tous les pays du monde, il faut des intellectuels qui ont une vision de la société (dans les années 70 par exemple il était de bon ton d'être un intellectuel engagé dans les pays occidentaux). En France des mecs comme Finkielkraut (avant qu'il ne soit préoccupé que par le racisme anti blanc), bhl (même s'il est critiqué) participe à ce bouillonement intellectuel. Aux US, Noam Chomsky analyse de façon critique la société américaine. Ce que je veux dire c est qu'en Afrique, beaucoup de gens de ce type vivent en dehors d'Afrique. Je ne sais pas si tu me saisis mieux..



Citation:
Ma réponse en ce qui concerne la première partie est la suivante:
Il ne manque pas de gérants d'entreprise en Afrique, maintenant, s'il faut être "cadres" pour savoir gérer une entreprise ( démentie par les grands commerçants qu'on été historiquement certains peuples d'Afrique), alors OK,il nous faut des bac +5 occidentaux en Afrique...
Les expatriés sont en général employés par des multinationales étrangères et sur ce plan là, elles emploient les personnes représentant AU MIEUX leurs intérêts:soit des Noirs formés en Occident, soit directement des occidentaux.
Maintenant, si on manque de Noirs formés en Occident pour représenter les intérêts de Bolloré ou de Microsoft en Afrique, alors ce que tu dis est vrai....

L'Afrique ne souffre que de se laisser manipuler par l'Occident.[/b]


Justement Nino si des commerçants ou des hommes d'affaires, qui ont arrêtés leurs études au niveau du secondaire sont devenus milliardaires, c'est bien parcequ'ils ont su s'entourer de gens qualifiés (comptables, expert comptables, pro du marketing...etc). Il y a des métiers qui ne s'improvisent pas, contrairement à ce qu'on croit. On ne peut pas inventer le droit si on n'en a jamais fait, donc on a besoin d'un avocat. Je fais la difference entre un cadre et un commerçant. L'Afrique manque de cadres africains pour representer au mieux les intérêts des entreprises africaines en Afrique. Quand Microsoft s implante enFrance, la majorité de ses employés sont français non ? pourquoi en Afrique ce serait différent ? ça crée de l'emploi sur place et si des nationaux peuvent en profiter tant mieux.
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Kamiche
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MessagePosté le: Dim 21 Aoû 2005 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
kamiche a écrit:
Cher Panafricain, tu oublies peut-être que les problèmes qu'on apprend à résoudre dans les universités sont ceux de la société où l'on vit.
Du coup, nombre de qualifications acquises en Europe seraient simplement inadéquates, ou pire, inutiles dans le contexte Africain, pour peu que les problèmes posés ne soient pas les mêmes.


Tu penses à des qualifications en particulier ?

Tu poses une question et la réponse se trouve ...
panafricain a écrit:
Pas besoin d'être formé en Afrique pour y être opérationnel! Tu peux te spécialiser en maladies dites "tropicales" en étant formé en dehors d'Afrique.
... dans la suite de ton post!
Qu'en sera-t-il des médécins africains formés en Europe qui ne se seront pas spécialisés en maladies dites "tropicales"?
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais il me semble clair que si l'Afrique a grosso modo besoin des mêmes disciplines que l'Europe, elle n'a pas du tout besoin des mêmes spécialisations dans toutes ces disciplines. Simplement parce que les évolutions respectives des différentes sociétés, ainsi que les modes de vie, font que les problèmes qui se posent ne sont pas les mêmes, et quand bien même ce serait le cas, il se peut encore que les solutions optimales diffèrent.
panafricain a écrit:
Je ne parle des ingenieurs et autres diplômés en gestion qui sont immédiatement opérationnels en Afrique...
mdr
Tu me rappelles la "belle" époque post-coloniale où il suffisait à l'Africain d'avoir un diplôme, n'importe lequel, pour être balancé dans une haute fonction de l'administration, n'importe laquelle.
Si je comprends bien, pour toi, il suffit d'avoir un diplôme d'ingénieur, même en machin-truc-bidule-qu'on-fait-en-europe-et-pas-en-afrique, on arrive en Afrique, et hop, on est tout de suite opérationnel.
A mon humble avis, la réalité diffère quelque peu de cela.
panafricain a écrit:
parceque la medecine c est partout la même, le corps humain est le même sur tous les continents même si des maladies spécifiques existent bien evidemment en fonction des zones géographiques.
Bien, je vais supposer que tu t'es un peu relâché avant d'écrire ceci, et que pour une raison que j'ignore tu n'as pas relu.
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I long to accomplish great and noble tasks, but it is my chief duty to accomplish humble tasks as though they were great and noble.
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Nino
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MessagePosté le: Lun 22 Aoû 2005 01:09    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
nino a écrit:
Je suis au regret de dire Panafricain, que même après relecture,je n'ai pas compris la fin de ton post .

Je veux dire que l'exil d'une partie de l'intelligentsia africaine est néfaste. je crois qu'un intellectuel comme celestin Monga a plus à apporter au Cameroun en y étant qu'en étant à la banque mondiale. Dans tous les pays du monde, il faut des intellectuels qui ont une vision de la société (dans les années 70 par exemple il était de bon ton d'être un intellectuel engagé dans les pays occidentaux).

Moi,je pense qu'il est très bien où il est le Monga.
On sait tous qu'un papayer ne donne pas des macabos.
La banque mondiale n'a jamais aidé l'Afrique,sinon,ça se saurait.
Je ne vois pas sous quelle hypothèse plausible on peut penser qu'un produit de la BM aiderait un pays africain....
Que fera-t-il ? Libéralisme à outrance ? Dictature des marchés ? Il est le produit de ces doctrines là,et elles sont globalement néfastes à l'Afrique, même si par intermittence, on a la fausse impression que les millions de dollars de la BM pour construire 1000 puits ou un atelier de coiffure dans 14 pays africains nous sortirons de la pauvreté...Après 50 ans, on peut avoir le courage d ereconnaitre que non.
Je constate HELAS que pour toi,un intellectuel africain,c'est quelqu'un qui a, non pas seulement un diplome tout court, mais un diplome OCCIDENTAL de surcroît....
Enfin,la réalité sur le terrain prouve bien que ces diplomes occidentaux ne suffisent pas. Certains pensent que ce sont alors les africains qui sont trop bêtes et ne s'adaptent pas à la vision occidentale; moi je pense que c'est à ces soit-disants intellectuels de s'adapter.
Si ils échouent, c'est tout simplement qu'ils n'ont pas les compétences pour résoudre les problèmes qui se posent à eux dans leur pays.
J'en vois bcp qui pleurnichent qu'on leur met les batons dans les roues quand ils veulent travailler. S'ils sont intellectuels ,ils devraient pouvoir prendre ces "batons dans les roues" comme un problème supplémentaire,le résoudre au préalable et continuer à bosser, au lieu de fatiguer les gens tous les jours avec des textes de masturbation intellectuelle qui ne font plus ni chaud ni froid à la population africaine, mais émerveillent toujours les africains de la diaspora.
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MessagePosté le: Mar 23 Aoû 2005 01:14    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:

Citation:
Ma réponse en ce qui concerne la première partie est la suivante:
Il ne manque pas de gérants d'entreprise en Afrique, maintenant, s'il faut être "cadres" pour savoir gérer une entreprise ( démentie par les grands commerçants qu'on été historiquement certains peuples d'Afrique), alors OK,il nous faut des bac +5 occidentaux en Afrique...
Les expatriés sont en général employés par des multinationales étrangères et sur ce plan là, elles emploient les personnes représentant AU MIEUX leurs intérêts:soit des Noirs formés en Occident, soit directement des occidentaux.
Maintenant, si on manque de Noirs formés en Occident pour représenter les intérêts de Bolloré ou de Microsoft en Afrique, alors ce que tu dis est vrai....

L'Afrique ne souffre que de se laisser manipuler par l'Occident.[/b]


Justement Nino si des commerçants ou des hommes d'affaires, qui ont arrêtés leurs études au niveau du secondaire sont devenus milliardaires, c'est bien parcequ'ils ont su s'entourer de gens qualifiés (comptables, expert comptables, pro du marketing...etc). Il y a des métiers qui ne s'improvisent pas, contrairement à ce qu'on croit. On ne peut pas inventer le droit si on n'en a jamais fait, donc on a besoin d'un avocat. Je fais la difference entre un cadre et un commerçant. L'Afrique manque de cadres africains pour representer au mieux les intérêts des entreprises africaines en Afrique. Quand Microsoft s implante enFrance, la majorité de ses employés sont français non ? pourquoi en Afrique ce serait différent ? ça crée de l'emploi sur place et si des nationaux peuvent en profiter tant mieux.
ma remarque porte pour le moment sur la dernière partie:
tu sembles ne pas prendre en compte que la france par exemple dispose d'un poids juridique pour tirer son épingle du jeu d'un tel deal. Malgré cela, elle s'est retrouvée impuissante à se faire respecter de microsoft. Même l'union européenne n'a pas pu s'imposer et a du infliger la modique amende de 450millions d'euros (sauf que les infractions relevées en valaient en réalité bcp plus).
de plus, elle a failli se faire imposer les brevets logiciels essentiellement par cette même boite.
Où est le danger: cette boite tue l'initiative par ses pratiques et représente un réel danger à long terme. Si tu vois l'état de la recherche en Afrique, sache que c'est dû essentiellement à ces politiques qui pensaient que traiter avec un groupe pharmaceutique ou industriel important créerait des emplois et que tout irait bien.
Il s'est trouvé qu'au bout de pas bien lgtps, le secteur de la recherche s'est trouvé miné sur le plan juridique par tout un arsenal de brevets et autres législations internationales imposées d'abord par les multinationales aux institutions sur lesquelles elles pèsent et qui elles-mêmes pèsent sur l'Afrique.

Dans le domaine informatique, c'est la même. Il est inutile de courir après les contacts qu'on ne pourra pas gérer. Si aujourd'hui microsoft s'impose de la même manière que les firmes pharmaceutiques par exemple, dans 5 ans on aura un secteur info/IT complètement mort.
Après avoir applaudi on pourra s'en mordre les doigts.

si j comprends bien ce que semble vouloir dire nino, il faudrait que nous apprenions à compter sur notre propre initiative et adapter nos compétences à nos besoins réels.

Et là je dirais juste qu'il faut avant tout les définir et vraiment sur du long terme, pas juste au jour le jour.

Tu vois, total-fina-elf créent des emplois aussi. Mais on s'en sortirait mieux sans eux, et de loin. Seulement il s'est trouvé qu'ils nous ont avec leurs alliés imposé des gvt subalternes et que peu de ceux qui pourraient réagir sont réellement informés.

Le gros pb c'est surtout que qd on voit l'étiquette "financé BM ou FMI, microsoft ceci etc..." on ne se pose jamais la question du revers de la médaille, parce qu'il est svt plus gros que la face exhibée...
faute d'informations... Par ex., le gvt wade aurait gagné plus à acheter une license d'exploitation (qui inclut le montage de l'usine, le matériel la formation du personnell choisi sur place par le client) à la société MDI par ex.http://www.mdi.lu/ (voiture non polluante, peu chère à la production: peut permettre de fixer le prix de vente en-dessous de 1000€ par véhicule...)... ou chez des concurrents...
A terme, au bout de 5 ans, par ex. les adaptations sur le modèle par rapport aux besoins spécifiques révélés par un réel suivi auraient permis de poser un autre brevet africain cette fois-ci sur un modèle innovant à partir d'une autre innovation (comme toute innovation).
Le coût serait moins salé que celui à venir de cette entreprise douteuse... et les retombées bien réelles ...
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MessagePosté le: Mar 23 Aoû 2005 02:09    Sujet du message: Répondre en citant

kamiche a écrit:

Tu me rappelles la "belle" époque post-coloniale où il suffisait à l'Africain d'avoir un diplôme, n'importe lequel, pour être balancé dans une haute fonction de l'administration, n'importe laquelle.
Si je comprends bien, pour toi, il suffit d'avoir un diplôme d'ingénieur, même en machin-truc-bidule-qu'on-fait-en-europe-et-pas-en-afrique, on arrive en Afrique, et hop, on est tout de suite opérationnel
A mon humble avis, la réalité diffère quelque peu de cela..


Ce n'est pas moi qui le dit c'est la pratique qui le confirme : exemple dans le domaine de la comptabilité ; dans le systeme français et dans tous les pays d'Afrique francophone, la pratique de la comptabilité est la même.
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Panafricain
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MessagePosté le: Mar 23 Aoû 2005 02:18    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:

Moi,je pense qu'il est très bien où il est le Monga.
On sait tous qu'un papayer ne donne pas des macabos.
La banque mondiale n'a jamais aidé l'Afrique,sinon,ça se saurait.
Je ne vois pas sous quelle hypothèse plausible on peut penser qu'un produit de la BM aiderait un pays africain....


Je te rappele que Monga a dufuir le Cameroun pour avoir osé critiquer le "prince". Qu'il travaille à la Banque mondiale pour moi n'est qu'anecdotique.



Citation:
Je constate HELAS que pour toi,un intellectuel africain,c'est quelqu'un qui a, non pas seulement un diplome tout court, mais un diplome OCCIDENTAL de surcroît....


A force de vouloir réhabiliter les africains vivant en Afrique, tu tombes dans l'excès inverse. Je ne sais pas où je dis que pour être un intellectuel il faut avoir un diplôme occidental. Je dis que la majorité des intellectuels africains vivent en dehors d'Afrique, diplômés occidentaux ou pas.

Citation:
Enfin,la réalité sur le terrain prouve bien que ces diplomes occidentaux ne suffisent pas. Certains pensent que ce sont alors les africains qui sont trop bêtes et ne s'adaptent pas à la vision occidentale; moi je pense que c'est à ces soit-disants intellectuels de s'adapter.


Personne ne dit qu'un simple diplôme permet de résoudre tous les problemes.

[quote]Si ils échouent, c'est tout simplement qu'ils n'ont pas les compétences pour résoudre les problèmes qui se posent à eux dans leur pays.
J'en vois bcp qui pleurnichent qu'on leur met les batons dans les roues quand ils veulent travailler.

Citation:
S'ils sont intellectuels ,ils devraient pouvoir prendre ces "batons dans les roues" comme un problème supplémentaire,


Les problemes supplementaires sur notre continent sont toujours plus nombreux, et peuvent finir par lasser même les plus motivés.

Citation:
le résoudre au préalable et continuer à bosser, au lieu de fatiguer les gens tous les jours avec des textes de masturbation intellectuelle qui ne font plus ni chaud ni froid à la population africaine, mais émerveillent toujours les africains de la diaspora.


De quels textes de masturbation intellectuelle parles tu ?
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MessagePosté le: Mar 23 Aoû 2005 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

Salut
Je pense que c'est une très bonne chose que le sénégal a fait, et j'espère que nombre de pays africain suivront leur exemple. Mais où le problème surgit cè au niveau de la clientèle. En effet où écoulé cette bonne marchandise si nous même les africains n'en voulont pas:?: Je pense qu'il faudrait sensibiliser les populations africaines à aimer ce qui vient de chez eux, et aussi revoir les prix de vente. Very Happy
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