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Misenplace chaires d'Histoires kamitiques en France et Kama

 
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Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 15:32    Sujet du message: Misenplace chaires d'Histoires kamitiques en France et Kama Répondre en citant

Le récent débat "JPO vs OPG" soulève de façon aigue la problématique de la production d'un véritable savoir kamitique ici en France et par extention en Europe occidentale, et de l'impérieuse nécessité de se débarrasser de sa tutelle intellectuelle.


Aux Etats-Unis, on aura vite régler le problème, puisque des chercheurs africains-américains auront dès le 19e s. pris sur leur d'étudier l'Histoire relatif au monde noir.
D'abords, de façon autodidactes puisqu'ils n'avaient accès aux chairs universitaires réservés aux européens-américains.
Puis plus tard, de manière académique, en mettant en place de véritables chairs universitaires intégralement contrôlés par des africains-américains, notamment sous l'impulsion d'éminents professeurs diplomés comme Molefi Kete Asante, Léonards Jeffries et bien d'autres.
Leur force, avoir su se servir des armes de leurs ennemies pour les retourner contre ses derniers.
En l'occurrence, en se pliant aux règles méthodologiques du système académique anglosaxon, reprendre entièrement les travaux de leurs prédécesseurs d'ascendance africaine, mais aussi et surtout ceux des chercheurs européens afin de le revisiter entièrement à la loupe de l'historiographie africaine autocentrée (ou afrocentrée si vous préférez).

Résultat, ils sont indéboulonnable dans leur domaine, et obligeant leurs plus acharnés adversaires à sortir leur armada de mauvaise foi, et donc à mieux les démasquer, le tout sur le stricte terrain scientifique.
Cf Van Sertima défandant ses travaux sur les relations afro-américaine depuis l'Antiquité.

Ainsi, demeurent-ils encore et toujours à la pointe de la recherche historiographique, puisque continuent de sortir chaque année outre-atlantique des essais traitant des pans jusqu'ici inexplorés de notre histoires.
Et bien entendu, ils auront très tôt pris sur eux de se servir d'internet pour distiller les grandes lignes de leurs travaux :

- www.raceandhistory.com : site officielle de l'illustre revue scientifique africaine-américaine Race and History
- http://www.cwo.com/~lucumi/runoko.html : The Global African Presence : site officiel du Professeur Runoko Rashidi.

Et bien entendu, même topo en Afrique, puisque les pays anglophones sont en relations constantes avec les africains-américains, se soutiennent mutuellement, les échanges universitaires entre African-Studies et Universités Ghannéennes et Nigériennes vont bon train.

En Europe, et plus particulièrement en France, qu'avons-nous donc.
Une système entièrement au service de l'ethnocentriste européen où seuls les africanistes racistes ont la maîtrise de l'étude du continent noir.
Héritage direct de cette période coloniale où l'étude des contrées sous dominations coloniales relevait de l'exclusivité de l'érudition des puissances coloniales.
Ainsi, tout chercheur africain devait se plier aux normes imposés par le colon pour voir ses travaux validés.
Ce fut le cas pour Cheikh Anta Diop, Obenga, Ki-Zerbo.

Mais, pas d'effet de masse, pas d'effet d'entrainement.
Ces derniers minoritaires, étaient aussi bien marginaliser par leur pairs africanistes européennes que par leur propre collègues africains et surtout par l'élite de leur propre d'origine.
Le système néo-conoliale est trop puissance, l'aliénation des masses francophones et la lâcheté et traitrise de l'élite intellectuelle africaine francophone est telle que rien n'y fera.
Leur traveaux demeureront encore largement ignorant des africains, aucune vulgarition ne fut faites de ces derniers.
Et pendant que les africains-américains découvraient les travaux de Cheikh Anta Diop, les francophones se laissen aller à une période de léthargie, comme s'il n'y a plus rien.
La réalité est que les travaux se poursuivent, mais dans la discretion, sans aucune médiatisation des travaux des uns et des autres.

Et puis là depuis quelques années, des efforts sont fait, notamment via internet, avec Africamaat, pour vulgarisation enfin tout ce savoir accumulés depuis 50 ans.

Résultats des courses : un simple chercheur autodidacte de la diaspora est à même d'expliquer son travail à un ministre africain de l'éducation en exercice sur un antenne radio.
Ou bien un grioonaute Kongo serait à même de rappeler aux élites de RDC qu'elles feraient mieux de fouiller dans leur propre passé les éléments pour fondés leur constitution aux lieu d'en faire sceller régulièrement le destin (7 constitutions depuis l'indépendance) par des géopoliticiens étrangers (français voir turque !!!), si elles souhaitent stabiliser définitivement la situation du pays.


Alors, voilà, je pose une question simple aux grioonautes qui ont fait de longues études et qui réclament que nos "chercheurs en histoire" deviennent des "Historiens diplômés", pensez-vous sincèrement que dans la situation actuel, voir même dans un avenir plus ou moins proche, il nous sera possible, pour la diaspora francophone de mettre sur pied ce que nos cousins des Amériques ont pu réaliser.

Pensez-vous qu'il est possibles de mettre sur pied nos propres chairs universitaires, en France, mais surtout en Afrique.


Pour finir je reprends ce que disait un "chercheur en histoire" l'autre jour :

"D'aucun craigne que si les noirs créent leur propres diplomes, personne ne voudra les embaucher.
Est-ce que les Chinois s'inquiètent de savoir si leurs diplomes chinois seront reconnus ? Non puisque ce seront des chinois qui les embaucheront.
Est-ce que les Pakistanais s'inquiètent de savoir si leur diplomes seront reconnus ? Non puisque ce seront des chinois qui les embauchent.
Or les noirs sont les seuls à se prostituer en allant étudier chez les autres, et qui ne sont même pas foutus de reconnaître la valeur de leur propres diplomés."

Je vous laisse d'abords répondre, je vous donnerais mon avis plus tard.



Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


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Dernière édition par Soundjata Kéita le Mer 02 Nov 2005 23:04; édité 3 fois
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Panafricain
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Messages: 1127

MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 16:30    Sujet du message: Re: Misenplace chaires d'Histoires kamitiques en France et K Répondre en citant

Pour repondre à ton sujet, je commencerai par dire que la problematique de chaires d'histoires kamitiques sont différentes selon qu'on se situe en France ou selon qu'on se situe en Afrique.

En France, c'est bien simple, il sera impossible de créer des chaires où les intervenants seraient uniquement noirs (si j'ai bien compris le sens de ton propos). Dans ce pays, un tel systeme n'a aucun sens. Aux Etats-Unis c'est possible parceque tout le monde accepte la répartition sur une base raciale. Les caucasiens, afro-américains, hispano-américains...etc ça ne choque personne que les Noirs aient des universités où il n'y a que des noirs, mais en France ce n'est pas concevable.

Concernant l'Afrique, tu vas un peu vite en besogne en rayant d'un trait tous les universitaires francophones du continent sous prétexte de collaboration avec l'ennemi. J'ai lu "l'affaire de la momie" d'Aboubacry Moussa Lam qui de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et je peux te dire que ce mec n'est certainement pas un "vendu", et il y en a beaucoup d'autres.

En Afrique, enseigner l'histoire de l'Afrique dans les universités n'est pas un probleme. Ce n'est pas la France qui fait les programmes universitaires dans les universités à ma connaissance.

Chez les anglophones, le genre de débat que nous avons à propos de la création de chaires kemitiques ne doit même pas se poser car je pense qu'ils sont beaucoup moins perméables à l'influence anglophone que les francophones à l'influence française.

Par ailleurs, je te signale que tous les gens que tu cites, Molefi K Asante, Leonard Jeffries, Ama Mazama, etc ne sont pas des autodidactes. (Et c'est qui me posait probleme avec JPO). Asante a obtenu son PHD à 26 ans, Jeffries aussi en a un, Ama Mazama a étudié dans le systeme universitaire français, ce qui ne l'empêche pas de travailler pour sa communauté. Le probleme ne se situe pas au niveau de l'endroit où on étudie, mais au niveau de ce qu'on fait des bases qu'on a acquises.

Elikia Mbokolo est une pointure, mais sa marge de manoeuvre dans le systeme français est extrêmement limité. Il est utilisé par les africanistes comme gage (cf l'exemple de sa préface sur CAD dans l'ouvrage de Fauvelle-Aymard). Il y a aussi un enjeu académique de leadership sur l'étude de l'Afrique. Les africanistes sont spécialisés dans l'étude du continent africain, et c'est de ça qu'ils vivent. Je pense qu'ils ne sont pas spécialement chauds pour laisser emerger la concurrence, et ils ont beau jeu (comme dans leur ouvrage afrocentrismes, celui qui a déclenché la colère d'Obenga) de critiquer les historiens us afrocentristes.

Je signale également pour terminer que des mecs comme Henry Louis Gates Jr, ou Kwame Antony Appiah qui font autorité aux US dans tout ce qui concerne les african & african americans studies, mais ils ne sont pas étiquettés "afrocentristes", et sont dans le systeme "classique". Là encore, ce ne sont pas des autodidactes, mais des universitaires de réputation solide.
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 16:38    Sujet du message: Re: Misenplace chaires d'Histoires kamitiques en France et K Répondre en citant

Oui pour les américains, je pensais être clair, c'est justement parce qu'ils sont diplomés qu'ils peuvent imposés leur point de vue sur le plan strictement scientifique (j'ai édité mon premier message en ce sens)
Quand je parle d'autodidactes, je te parle des pionniers qui étaient souvent fils d'esclave, voir eux-même affranchi, mais qui n'avaient alors pas accès aux universités et travaillait dans leur coin.

Voilà.

Hotep, Soundjata
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Tchoko
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 19:57    Sujet du message: Répondre en citant

Mais les gars,

vous dormez ou quoi ? On a déja nos masters d'études Africaines, avec des laboratoires à notre disposition et tout...A la sorbonne en plus.

Citation:
Etudes africaines
Spécialisation scientifique de deuxième année
du Master de Science Politique


Responsable : M. Richard Banégas

Le Master de Science politique - spécialité Etudes africaines (filière recherche) est une formation ouvrant sur le doctorat en science politique. Héritier d’un DEA pluridisciplinaire, il s’adresse à la fois aux étudiants désireux de poursuivre dans la recherche et à ceux qui veulent s’engager dans les métiers du développement, de la diplomatie, de la gestion des conflits, de l’expertise ou du journalisme. Adossé à un laboratoire d’études africaines reconnu (le Mald, UMR 8054, CNRS -Paris 1) et à l’Ecole doctorale de science politique, mais aussi associé aux activités de la revue Politique africaine, ce Master est aujourd’hui une des seules formations africanistes de science politique en France.

La formation se déroule normalement en deux ans, avec la possibilité d’intégrer le cursus en deuxième année (M2). Pour la rentrée 2005, l’effectif sera essentiellement recruté au niveau « M2 ». L’année s’organise en deux semestres de nature distincte :

- Au premier semestre, les étudiants participent aux séminaires de formation à la recherche

- Au second semestre, moment important du passage à la pratique de la recherche, ils partent faire leurs enquêtes sur le terrain pour des durées pouvant aller jusqu’à trois mois.
Semestre 3 : UE Théorique

3 séminaires à choisir :

* Cultures populaires et culture politique (D.C. Martin)

* Systèmes de guerre et conflictualité en Afrique (C. Messiant / R. Bazenguissa)

* Relations internationales en Afrique (D. Compagnon)

* L’Afrique dans la mondialisation : une approche "par le bas" (R. Marchal/D Malaquais)

* Pouvoirs et modernité en Afrique (R. Banégas)

* Politique de l’exil : Migrations forcées, réfugiés et asile ([M. Agier >http://www.ehess.fr/centres/ceaf/pages/chercheurs/agier.html] / J. Valluy)

1 séminaire à choisir parmi :

* Etat, constitution et transformation des régimes politiques en Afrique (J. Siméant)

* Sociétés, territoires et pouvoir en Afrique, XIX-XXème (P. Boilley) + La transmission de l’Etat colonial (P. Boilley/J.P. Chrétien/C. Deslaurier)

* Anthropologie politique et juridique (E. Le Roy/A. Rochegude)

Semestre 4 : UE Recherche

Tutorat de recherche et mémoire dans le prolongement de l’un des séminaires choisis par l’étudiant dans la liste des séminaires de spécialité.

Cliquez pour aller à la Source

Avec notre ami JP Chrétien en guest star... Laughing Laughing En plus, il y'a même un labo à disposition, le mald où peut voir toutes les formations :
http://mald.univ-paris1.fr/actualite/vie_labo.htm

Quand on clique ICI, on voit facilement page 14-15 pour le module "Traite des esclaves, esclavage et dépendance en Afrique" du Master 2 histoire de l'afrique, une bibliographie fort intéressante avec notre ami OPG :

Citation:
Traite des esclaves, esclavage et dépendance en Afrique
orientale (XVe-XXe siècle)


Durée/périodicité : 2h 30 / mensuel
Procédé d’évaluation : présentation orale ou écrite
Responsables : Henri Médard (maître de conférences, Paris 1),
Marie-Laure Derat (chargée de recherche, CNRS-MALD), Thomas Vernet (ATER, Paris 1)

Contrairement à la traite atlantique et à l’esclavage américain, l’esclavage en Afrique est encore insuffisamment connu. Cela est particulièrement le cas en Afrique orientale (de la vallée du Nil et de la corne de l’Afrique jusqu’au rivage de l’Océan Indien, au Zambèze et aux Grands Lacs), région pour laquelle même les réseaux de traite sont relativement sous étudiés. L’esclavage ne peut être abordé sans prendre en compte l’étude des autres formes de dépendance (la relation de clientèle par exemple ou les relations entre aînés et cadets) qui, tout comme celles-ci, sont fortement dénaturées par l’existence de la traite. Nous proposons donc à travers des études locales de mettre en lumière l’emboîtement de réseaux de traites (intérieurs comme extérieurs) et de montrer les dynamiques de relations de dépendance (esclavage compris) en Afrique orientale du XVe siècle (arrivée des Portugais dans l’Océan Indien, Ethiopie...) au XXe siècle ou se pose la question de l’héritage de l’esclavage après son abolition.

Bibliographie indicative :

C. MEILLASSOUX, 1975, L'esclavage en Afrique précoloniale, Paris.
PETRE-GRENOUILLEAU, 2004, Les traites négrières. Essai d’histoire globale. Paris.
S. MIERS, I. KOPITOFF, 1977, Slavery in Africa, Madison. 1977
F. COOPER, 1977, Plantation Slavery on the East Coast of Africa, New
Haven.
M. WRIGHT, 1993, Strategies of Slaves and Women. Life-Stories from East/Central Africa, New York.

Bref, Soundjata, la parenthèse fermée, je reviendrai répondre plus tard à ton topic.

Tchoko Cool
_________________
« En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)
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Messages: 22

MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 20:20    Sujet du message: A qui profite le Mald ?? Répondre en citant

Wja Kamaw...

Il serait intéressant de savoir qui a financé la création de ce type de strucuture ??

Par ailleurs, il est fort intéressant de préciser que la plupart des séminaires disponibles sont à fort caractère dits "moderne". Ils ne sont pas inscris dans une logique de renaissance Kmt, encore moins dans une optique de diffusion des connaissances de bases, ou de recherche scientifique sur des fondements de nos histoires.

Je pense que Sundjata est mieux armé pour un débat sur l'historiographie Kmt si il est opposé à un individu qui sort de ce moule.

Question : Quelle entreprises recherchent ce type de diplôme ? Une entreprise à conscience Kmt ??
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Mais les gars,

vous dormez ou quoi ? On a déja nos masters d'études Africaines, avec des laboratoires à notre disposition et tout...A la sorbonne en plus.

Citation:
Etudes africaines
Spécialisation scientifique de deuxième année
du Master de Science Politique


Responsable : M. Richard Banégas

Le Master de Science politique - spécialité Etudes africaines (filière recherche) est une formation ouvrant sur le doctorat en science politique. Héritier d’un DEA pluridisciplinaire, il s’adresse à la fois aux étudiants désireux de poursuivre dans la recherche et à ceux qui veulent s’engager dans les métiers du développement, de la diplomatie, de la gestion des conflits, de l’expertise ou du journalisme. Adossé à un laboratoire d’études africaines reconnu (le Mald, UMR 8054, CNRS -Paris 1) et à l’Ecole doctorale de science politique, mais aussi associé aux activités de la revue Politique africaine, ce Master est aujourd’hui une des seules formations africanistes de science politique en France.

La formation se déroule normalement en deux ans, avec la possibilité d’intégrer le cursus en deuxième année (M2). Pour la rentrée 2005, l’effectif sera essentiellement recruté au niveau « M2 ». L’année s’organise en deux semestres de nature distincte :

- Au premier semestre, les étudiants participent aux séminaires de formation à la recherche

- Au second semestre, moment important du passage à la pratique de la recherche, ils partent faire leurs enquêtes sur le terrain pour des durées pouvant aller jusqu’à trois mois.
Semestre 3 : UE Théorique

3 séminaires à choisir :

* Cultures populaires et culture politique (D.C. Martin)

* Systèmes de guerre et conflictualité en Afrique (C. Messiant / R. Bazenguissa)

* Relations internationales en Afrique (D. Compagnon)

* L’Afrique dans la mondialisation : une approche "par le bas" (R. Marchal/D Malaquais)

* Pouvoirs et modernité en Afrique (R. Banégas)

* Politique de l’exil : Migrations forcées, réfugiés et asile ([M. Agier >http://www.ehess.fr/centres/ceaf/pages/chercheurs/agier.html] / J. Valluy)

1 séminaire à choisir parmi :

* Etat, constitution et transformation des régimes politiques en Afrique (J. Siméant)

* Sociétés, territoires et pouvoir en Afrique, XIX-XXème (P. Boilley) + La transmission de l’Etat colonial (P. Boilley/J.P. Chrétien/C. Deslaurier)

* Anthropologie politique et juridique (E. Le Roy/A. Rochegude)

Semestre 4 : UE Recherche

Tutorat de recherche et mémoire dans le prolongement de l’un des séminaires choisis par l’étudiant dans la liste des séminaires de spécialité.

Cliquez pour aller à la Source

Avec notre ami JP Chrétien en guest star... Laughing Laughing En plus, il y'a même un labo à disposition, le mald où peut voir toutes les formations :
http://mald.univ-paris1.fr/actualite/vie_labo.htm

Quand on clique ICI, on voit facilement page 14-15 pour le module "Traite des esclaves, esclavage et dépendance en Afrique" du Master 2 histoire de l'afrique, une bibliographie fort intéressante avec notre ami OPG :

Citation:
Traite des esclaves, esclavage et dépendance en Afrique
orientale (XVe-XXe siècle)


Durée/périodicité : 2h 30 / mensuel
Procédé d’évaluation : présentation orale ou écrite
Responsables : Henri Médard (maître de conférences, Paris 1),
Marie-Laure Derat (chargée de recherche, CNRS-MALD), Thomas Vernet (ATER, Paris 1)

Contrairement à la traite atlantique et à l’esclavage américain, l’esclavage en Afrique est encore insuffisamment connu. Cela est particulièrement le cas en Afrique orientale (de la vallée du Nil et de la corne de l’Afrique jusqu’au rivage de l’Océan Indien, au Zambèze et aux Grands Lacs), région pour laquelle même les réseaux de traite sont relativement sous étudiés. L’esclavage ne peut être abordé sans prendre en compte l’étude des autres formes de dépendance (la relation de clientèle par exemple ou les relations entre aînés et cadets) qui, tout comme celles-ci, sont fortement dénaturées par l’existence de la traite. Nous proposons donc à travers des études locales de mettre en lumière l’emboîtement de réseaux de traites (intérieurs comme extérieurs) et de montrer les dynamiques de relations de dépendance (esclavage compris) en Afrique orientale du XVe siècle (arrivée des Portugais dans l’Océan Indien, Ethiopie...) au XXe siècle ou se pose la question de l’héritage de l’esclavage après son abolition.

Bibliographie indicative :

C. MEILLASSOUX, 1975, L'esclavage en Afrique précoloniale, Paris.
PETRE-GRENOUILLEAU, 2004, Les traites négrières. Essai d’histoire globale. Paris.
S. MIERS, I. KOPITOFF, 1977, Slavery in Africa, Madison. 1977
F. COOPER, 1977, Plantation Slavery on the East Coast of Africa, New
Haven.
M. WRIGHT, 1993, Strategies of Slaves and Women. Life-Stories from East/Central Africa, New York.

Bref, Soundjata, la parenthèse fermée, je reviendrai répondre plus tard à ton topic.

Tchoko Cool


Est-ce ce master qui produit les universitaires aptes à rédiger des amendements constitutionnels républicains permettant à un fils de succéder à son père ?
_________________
"Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)


Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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Nino
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Messages: 603

MessagePosté le: Ven 09 Sep 2005 21:35    Sujet du message: Répondre en citant

Euh,il ne faut pas juger trop vite un contenu à son contenant....
Les titres pompeux ne réflètent pas ce qu'on dit durant les cours...

Je me rappelle au début d'Africamaat (ça s'appelait encore aricagora à l'époque). ils avaient invité T.Obenga en Juillet 2003 (ou Août 2003 ) à venir entretenir ceux qui prenaient les cours d'hiéroglyphes (dire que si j'avais continué,j'écrirais aujourd'hui hiéroglyphes ! ).
Obenga nous disait alors comment il a du "fuir" la France (voire même l'Europe) tellement ce qu'il avait en cours et ce qu'il avait découvert ensuite était très différent. Il nous a même dit qu'il a fait ses cours avec les Fauvelle-Aymer ou Chrétien à l'université de Bordeuax et qu'ils se "connaissent" bien..
Les cours sur l'Afrique dans les écoles françaises sont une vaste arnaque, un attrappe-nigaud, Les professeurs connaissent l'Afrique par les livres, voire par les médias...Un professeur peut t'entretenir sur les Peuls du Cameroun sans jamais les avoir vu ou passé 2 mois avec eux !

C'est là entre autre qu'on apprend aux étudiants africains que leurs parents vivent dns la "brousse" ou la "savane" ; que leurs religions sont des "animismes", que leurs peuples sont des "tribus" et leurs langues des "patois"; et que la science qui les étudie est l "ethnologie"....et j'en passe..

Il nous disait comment ça le chagrinait de voir des étudiants prendre ses cours là ! Combien s'ouvriraient les yeux ensuite pour voir qu'on les a pas mal embobiné ?? La vérité est implacable, pas beaucoup. Pour un Obenga ou un CAD, tu as 50 autres éparpillés dans les universités européennes qui ne se rendront jamais compte de la supercherie...

Histoire Africaine dans le cadre d'un Master de Science Politique; tiens ,faudrait peut-être regarder ensuite quels sont ces gens qui travaillent pour le ministère de la Franchonie ou qui tissent les liens de la Françafrique...Je suis sûr qu'ils viennent de là et sont aidés par leurs camarades africains de cours ( qui ont été convaincus de l'apport bénéfique de la France dans la colonisation, voire même dans la traite négrière )..

Alors, ces cours d'histoire africaine à la Sorbonne, ce que j'en dis ,c'est qu'on doit se les carrer où je pense !
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Ven 09 Sep 2005 22:15    Sujet du message: Répondre en citant

Le soucis est que bcp ne comprennent pas l'enjeu de systématiser notre propre paradigme ou donner des contours académiques à ce paradigme pour nos étudiants et chercheurs, ou encore l'imposer aux normes académiques dans les domaines quinous concernent.

Je pense que plus qu'une question de races, ce que propose ici sundjata c'est le pb du paradigme.

Biensûr je serais pour imposer le paradigme africain ds les études africaines (ce que les afro-américains ont fait).
Certes, il y aura toujours des nègres francophones pour s'y opposer mais là n'est pas la question. De mmon point de vue la situation est encore plus navrante qu'aucun peuple n'est étudié d'un point de vue exclusivement eurocentré où que ce soit ds le monde sauf le notre.

Qd on parle de la civilisation chinoise, on fait appel aux sources chinoises, qd on parle des japonais, des arabes etc.... idem.

Par contre qd on parle des nègres... on fait appel aux témoignages d'aventuriers partis en safari en afrique revenus avec des tonnes d'aventure pour amuser la galerie derrière un verre au bar.

A qqes exceptions près (froebenius, malinowski etc. et encore..) la plupart des gens qui servent de réf. en la matière sont svt dotés de compétences douteuses (bittremieux, stanley, lugan, smith, etc...).

fonder une historiographie africaine afrocentrée est on ne peut plus naturel ou devrait l'être en fait... mais voilà:
pour institutionnaliser cela en france il faut du poids donc de la coordination et les nègres de france dans leur majorité n'en n'ont soit rien à foutre soit s'y opposent fermement.

de mon pt de vue je ne vois pas réellement de solution au niveau des noirs de la communauté française d'houphouët. Les initiatives comme africamaat, ankonline sont un début retardé de 50 ans mais un début qu'il faut désormais amplifier. Dans un premier temps, le débat sur la place publique (médias et publications) doit avoir lieu et le combat doit être remporté sur cette voie publique.

Diop/Obenga avaient remporté une victoire jadis, importante certes mais qui n'eut aucun echo à l'époque...

C'est là qu'il faut commencer et multiplier les débats/expos etc... Je pense que si les thèses eurocentrées sont démontées devant une masse assez importante de gens, le discours afro sur lui-même gagnera en crédibilité et pourra prendre sa place.

Parce-que c'est vrai, des "profs" qui ont fait des années d'études et un "terrain" de 15 jours en afrique et prétendent enseigner à un nègre normal (qui vit un rapport sain à sa culture) comme être un nègre, ça suffit.
_________________
----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
http://igg.me/at/vitu
A ne manquer pour rien au monde:
-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Dim 11 Sep 2005 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le point général d'une HISTORIOGRAPHIE AFROCENTRIQUE, la documentation (en français) est désormais nombreuse et de très grande qualité pour initier un enseignement même universitaire. Toutefois, il y a une difficulté majeure pour le cas de la France (et de d'autres pays) : c'est un pays qui a colonisé une bonne partie de l'Afrique, et tient une part non négligeable de son "rayonnement" international de son passé et son présent colonialistes en Afrique. Les grandes figures de l'histoire politique de la France comptent aussi parmi les plus gros négrophobes jamais attestés (Renan, Napoléon, De Gaule, etc.). Par conséquent, l'expansion de l'historiographie afrocentrique en France ébranlerait très sérieusement certains fondements socio-psychologiques de ce pays : certains Français l'ont si bien compris qu'ils craignent ce qu'ils nomment fallacieusement une autoculpabilisation abusive (encore récemment, Max Galo, Pitre La-Grenouille, Houëllebecq, etc. s'en sont inquiétés...).

Quant à une historiographie afrocentrique du Yovodah, l'essentiel du boulot reste vraiment à faire : il n'y a pas d'équivalent d'Obenga, Lam, Anselin, etc. sur cette question, avec un travail académique de haute qualité ; ce qui est fort déplorable. Espérons vivement que cette lacune sera bientôt comblée...

En tout état de cause, le plus crucial c'est que l'histoire de l'Afrique, le discours des Africains sur leur propre histoire, ne soit pas encore enseignée en Afrique même. Car un tel enseignement modifierait radicalement les mentalités et perspectives des futures générations africaines dans le sens d'une plus claire conscience de soi, et d'une plus grande confiance en soi comme maître de son propre destin. Les gouvernants actuels, ces suppôts-complices des fossoyeurs de l'Afrique, n'y ont aucun intérêt ; bien au contraire...

PS je signale ces difficultés, non pas pour décourager toute initiative, ni encore moins pour en prêcher l'impossibilité a priori, mais pour suggérer la mesure des obstacles à franchir ; lesquels en principe ne sont pas infranchissables...
Fraternellement
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Mer 28 Sep 2005 07:53    Sujet du message: Répondre en citant

Exemple avéré de la nullité congénitale des historiens africains dûment diplômés par leur maîtres leucodermes :

« Comme aspirés par une sorte de mimétisme, SEKAWE MODY CISSOKO et DJIBRIL DIONE, respectivement Inspecteur primaire, directeur de l’Enseignement du 1er degré au Sénégal et Maître assistant à la Faculté des Lettres et Sciences humaines, chef du Département d’Histoire à l’Institut fondamental d’Afrique Noire à Dakar, tous deux rédacteurs d’un Livre d’Histoire de l’Afrique [42] à l’usage des élèves africains du Cours Moyen, n’hésitent pas à écrire : « Après l’occupation allemande, l’Europe connaît mieux le prix de la liberté et prête une oreille plus attentive aux aspirations des peuples sous domination étrangère » [43]

Quant aux « mouvements politiques » africains qui engagèrent la lutte pour la libération de leur territoire, les rédacteurs, à la page 173 de leur ouvrage, les voient en le Parti Socialiste, Bloc africain du Sénégal et du Rassemblement Démocratique Africain (R.D.A.), avant d’écrire à la page 179 : « La guerre d’Algérie est la lutte la plus importante menée par une colonie africaine pour sa libération. Elle est une des causes essentielles de l’indépendance de l’Afrique Noire ».

Ces deux auteurs ne mentionnent rien, ni sur le Mouvement Démocratique de Rénovation Malgache (M.D.R.M.), par plus que sur l’Union des Populations du Cameroun (U.P.C.) au Cameroun. Or, la répression coloniale française, d’après des sources autorisées, fit 89 000 à Madagascar en 1974. Au Cameroun, où les troupes coloniales françaises sévirent du 25 Mai 195544 à 1971, elles firent 20 000 morts, dans la seule période de Décembre 1959 à Jillet 196145, et plus de 100 000, et même 450 000 morts selon les milieux bien informés. Cette répression armée qui ne cessa officiellement qu’en 1971 avec l’assassinat le 15 janvier 1971 à Bafoussam (Cameroun), d’Ernest OUANDIE, président du Comité Révolutionnaire de l’Union des Populations du Cameroun (U.P.C.), fit autant, sinon plus de victimes que la guerre d’Algérie ; pourtant, cet épisode de l’histoire coloniale française reste toujours ignoré par les opinions africaine et internationale, en raison de la censure si savamment imposée par la France « Patrie des Droits de l’Homme » et des « historiens » sous sa férule.

La cerise sur le gâteau de l’Histoire d’Afrique que les deux rédacteurs du Livre d’Histoire de l’Afrique à l’usage des élèves du Cours Moyen, offrent aux élèves africains, c’est une prise de position religieuse personnelle qui consiste à affirmer que : « Les religions révélées, développant la conscience d’une justice dans l’au-delà, ont adouci les mœurs, conduit l’homme à une vie plus morale… ». Singulière affirmation de la part d’historiens, africains de surcroît, qui semblent royalement ignorer la vérité historique incontournable sur les razzias négrières transahariennes d’une part et transatlantiques d’autre part, qui furent menées en toute conscience tranquille par l’islam et le Christiannisme qui sont répertoriées parmis les trois religions prétendument révélées. Si l’on ajoute les élucubrations du Révérend Thomas THOMSON qui écrivait en 1772, que les razzias négrières transatlantiques ont bien respecté les principes d’humanité et les lois de la religion révélée, sans oublier d’ajouter à ce répertoire de « vire morale » la brûlante actualité du conflit du Proche Orient, qui oppose de façon endémique depuis 1948 à nos jours, l’Etat d’Israël au peuple Palestinien, deux communautés dont sont issus Jésus et Mahomet, les deux prophètes des religions dites révélées, on est tenté de qualifier de surréaliste, les affirmations de ces deux historiens Africains.
_______________________________________________

42 SEKAWE MODY CISSOKO et DJIBRIL DIONE : Histoire de l’Afrique, Ed. Présence Africaine, 1973.
43 SEKAWE MODY CISSOKO et DJIBRIL DIONE : Op. Cit., P.171
44 Ce seont les conséquences de cette lutte de libération en Afrique Noire dite francophone qui ont sans aucun doute obligé le Général DE GAULLE à mettre sur pied une stratégie de contournement dans le but d’émasculer les aspirations à l’indépendance des populations de l’Afrique subsaharienne, comme il le déclarera plus tard : « Des territoires qui ne cessaient, depuis dix ans, d’aspirer à l’indépendance, la réclament aujourd’hui avec insistance. Faut-il laisser se mouvement se développer contre nous, ou, au contraire, tenter de le comprendre, de l’assimiler, de le canaliser ? »… « J’ai desserré els liens avant qu’ils ne se rompent », aurait-il dit », voir CHEIKH ANTA DIOP : Les fondements économiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique Noire, Ed. Présence Africaine, P.46. »

BWEMBA BONG in Quand l'Africain était l'Or Noir de l'Europe, Ed. Menaibuc, PP. 38 à 40


CQFD !!!

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