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[Soundjata Kéita]

Portrait de l'auteur :



Autoportrait de Jack Exily

Né dans une bourgade du sud de la Martinique ; une île caribéenne, Jack à l'époque encore appelé Jean-Jacques est élevé à la Tom Sawyer. Il est entouré de végétation tropicale non loin d'une plage aux centaines de cocotiers.

Il se met à dessiner vers l'âge de 10 ans. A force de noircir des pages de cahiers, il parvient à 19 ans à éditer son propre fanzine . Puis de festivals locaux en expositions, il rencontre des auteurs de BD européens et apprend des techniques dans leurs ateliers à Paris et ailleurs.


Après quelques BD publiées en Martinique dont un livre jeunesse, il décide de s'installer sur le continent et prépare des projets de BD.

http://lereb.free.fr/page_auteur/exily.htm



pseudo : Jack Exily
nom : Jean Jacques Gabin Exilie
année de naissance : 1971
lieu de résidence : France (métropolitaine)
site perso: non
autodidacte : oui
année de réalisation de la première planche :
1989
année de publication de la première planche :
1990
formation artistique :
CNED, ateliers artistes parisiens, écriture théâtrale
activité(s) :
agent RATP



publications :
publications collectifs :
kréyon noir 1995-98
publications albums :
West Indies Blues (96) ; Karnaval Zombis (98 ) ; Agbo-Cimarron (98 ) ; Le sommeil des Dieux (98 ) ; Machann' koko (99) ; Lanmou (00)
publications le reb' :
Simon Soul # 1

influences littéraires :
Caroll, Paul Auster, Chester Himes, Walter Mosley, James Baldwin, Raphaël Confiant, Dany Laferrière
influences graphiques :
Egon Schiele, Aristophane, Aaron Douglas, Milton Caniff
autres influences :
Blutch, J.C. Denis
artiste préféré :
Coltrane John
musique préférée :
Jazz
film préféré :
"La Ruée vers l'or"
bédé préférée :
"La mauvaise tête" (Spirou). Franquin - 1956
plat préféré :
Riz, Haricots rouges, « Chatrou » - sorte de pieuvre
couleur préférée : le vert

http://lereb.free.fr/fiche_auteur/exily.htm

http://lereb.free.fr/page_auteur/exily-o.htm
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A appris la Bande Dessinée auprès d'auteurs eurpéens. il a fréquenté les ateliers de plusieurs auteurs parisiens.

En 1996; il publie "West Indies Blues".
En 1998, il revient avec "Karnaval Zombis"; il a aussi illustré le livre de coloriage de Jala (Je colorie mon carnaval) en 1995.

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Un jour, un enfant dans un coin de savane se comparera à Ossou le brave.
Pour lui, nous essaierons de pardonner, mais nous ne devrons jamais oublier :car c'est notre histoire.
Juste avant de tomber Ossou a prononcé ces paroles : " je suis fier d'avoir rendu possible la traversée de ce pont qui vous mènera vers la liberté. Chaque fois qu'un homme quelque part cherchera sa trace, dis-lui que pour lui, ton mari Ossou est tombé. Dis lui que chacun devra au moins une fois dans sa vie le traverser ; car c'est celui de l'honneur, de la dignité retrouvée et du respect. "

André LAGIER

http://www.editions-lafontaine.com/creole/livre-fiche.asp?livre=7


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana

[Soundjata Kéita]

Les contes de Simon Soul :

J'ai fini de lire les contes de Simon Soul, franchement, j'ai beaucoup aimé.
Tu n'as pas ton pareil pour faire vivre de simples histoires à travers un univers graphique aussi stylisé.
Et pour tout arranger, tu trouves le moyen de me faire rire aux éclats au détour d'une phrase ou d'un simple gag visuel.

Sans compter le fait que tout en faisant appel à des références connues du grand public (le lapin Scarolien, les polars américains), ces contes ne sauraient se départir de cette saveur antillaise, de ce supplément d'âme martiniquaise à travers laquelle je me suis aisément reconnu.

Car oui, en lisant ton recueil, ce sont toutes les odeurs, saveurs, couleurs de notre île que je me suis surpris de sentir et ressentir à nouveau.
Je me suis même surpris à entendre diverses biguines de Malavoi en fond sonore.
Il n'y a guère que des auteurs comme Tony Delscham pour arriver à réaliser pareil tour de force.

Aussi, j'apprécie ta façon très fine de montrer les relations entre les différentes classes sociales de notre pays à travers les personnages fabulistes croqués avec une rare justesse.

De plus, ton recueil est tel une mise en abîme, on dirait que tu invites volontairement le lecteur que je suis à me plonger dans ton imaginaire torturé, via le personnage de Simon Soul, à basculer dans le miroire d'Alice, à la redécouverte des bizarreries locales qui, si elle ont tendance à nous décontenancer, font malgré tout partie intégrante du charme de notre île. Et nous font dire que sans elles, nous ne la chéririons plus autant.

Oui c'est ça, Simon Soul est ton double imaginaire, un double cathartique qui trompe sa solitude et sa mélancolie, crie son amour pour son île chérie, en se perdant à l'infinie dans les recoins les plus insoupsonnés de sa pyramide interne.



Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana