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La Côte d'Ivoire attend un nouveau premier ministre

 
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Auteur Message
Grioo
Grioonaute 1


Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 155

MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 08:19    Sujet du message: La Côte d'Ivoire attend un nouveau premier ministre Répondre en citant

Ce topic a été créé automatiquement, à partir des réactions postées à l'article: http://www.grioo.com/info5646.html
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sergedocteur
Invité





MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 08:36    Sujet du message: COURAGE A LA COTE D IVOIRE Répondre en citant

COURAGE MES FRERES NE VOUS LAISSEZ PAS ABATTRE! TOUS LES AFRICAINS PRIENT POUR LA FIN DE VOTRE TOURMENT ET LE DEBUT D UNE ERE NOUVELLE POUR VOS ENFANTS;
www.sergedocteur.com
constructeur africain de tv et de plasma
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XIVOITOUX
Invité





MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 11:59    Sujet du message: Le MAGICIEN ! Répondre en citant

Depuis le début de la crise le monde a pu s' apercevoir que le plus GRAND politicien actuel dans ce pays m est bel et bien Laurent koudou Gbagbo , et ce n' en deplaise a ses detracteur qui doivent se reconvertir.

Gagbo est comme un magicien .

Il est TROP fort tt simplement.
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Invité






MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 13:39    Sujet du message: Répondre en citant

A la redaction de grioo
pour une fois on est loin de vos articles puerilement partisan.Vous vous etes contente de raconter les faits comme quoi...
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Invité






MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

la femme et lentourage de gbagbo font du mal et le mr est cioncé dans la merde qu il se debarrasse de ses gens la
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le fracivoirien
Invité





MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 18:34    Sujet du message: ALLIOT MARIE CONTINUE SON CIRQUE Répondre en citant

Un ministre de la défence qui parle de rumeur de coup d'Etat comme un vulgaire animateur de radio -corbeau. Si elle a des sources qu'elle les donne sinon qu'elle l'a ferme. Essaye-t-elle de nous préparer à une nouvelle opération FOCCART pour renverser le président ivoirien?
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Gbagbo
Invité





MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 22:03    Sujet du message: ECOUTEZ ! ! Répondre en citant

MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE (Article 38 de la Constitution)

Ivoiriens Ivoiriennes, mes chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire,

Nous sommes aujourd'hui le dimanche 30 octobre 2005. Comme chacun de nous le sait, l'année 2005 est une année d'élections générales en Côte d'Ivoire. Pour respecter les échéances électorales prévues par nos lois, j'ai, depuis le Conseil des ministres du 28 avril 2005 et sur la proposition du Premier Ministre du Gouvernement de Réconciliation Nationale, fixé la date de l’élection à la Présidence de la République à ce jour du 30 octobre 2005...

Cette échéance n'a pu être tenue du fait de la guerre dans laquelle notre pays est plongé depuis le 19 septembre 2002, et de l'occupation qui en est résultée, d'une partie du pays par des bandes armées échappant au contrôle des Autorités légitimes et légales de la Côte d’Ivoire.



Depuis la Conférence de Kléber du 26 janvier 2003 jusqu~à ce jour, le Peuple de Côte d'Ivoire et moi-même avons fait tous les sacrifices:; même les plus inimaginables~ pour obtenir de la rébellion qu'elle désarme afin que nous allions à la paix :

Le Peuple, par l’adoption d'une loi d'amnistie votée par les députés le 6 août.
2003, a pardonné aux rebelles les crimes qu'ils ont froidement commis, afin que, ne craignant plus aucune poursuite, ils puissent revenir dans la République ;

Le même peuple, toujours par ses députés, a modifié les lois, toutes les lois dont certaines dispositions prétendument sources de conflit, avaient été présentées, après coup, comme les raisons de 1’agression de notre pays.



Mais les rebelles et les partis politiques qui se sont alliés à eux ont jugé que ces lois ne les satisfaisaient pas.
J'ai donc, usant des pouvoirs exceptionnels que me confère l'article 48 de notre Constitution en pareilles circonstances et à la demande du Président Thabo MBEKI, Médiateur de l'Union Africaine, apporté à ces lois, les corrections souhaitées.



J'ai également, sans modifier la Constitution de notre pays pour la défense de laquelle beaucoup de nos sœurs et de nos frères ont fait le sacrifice de leur vie, et toujours à la demande du Médiateur, autorisé, exceptionnellement, les parties signataires de l'Accord de Linas Marcoussis, à présenter des candidats à l'élection à la Présidence de la République sans que ceux-ci aient à remplir les conditions exigées par la Constitution et par les lois électorales.



Tout ce que nous attendions en retour des sacrifices ainsi consentis et à quoi les rebelles et leurs alliés s'étaient engagés envers moi et envers la communauté internationale, c’était le désarmement et la réunification du pays en vue des élections, seules à même d’apporter une paix définitive et durable à notre Nation.



Au lieu de cela, les rebelles et leurs alliés politiques se sont installés dans le dilatoire, jouant le pourrissement : de la situation espérant ainsi une prolongation dans le temps du processus de paix de façon à atteindre la fin de mon mandat.
Pour eux dès la fin du mandat du Président de la République, et devant l’impossibilité d'organiser normalement les élections, l'on s'installerait dans un « vide juridique » qui leur permettrait d'accéder à la tête de l'Etat sans aucune élection, c’est-à-dire sans l’accord du Peuple de Côte d'Ivoire.
Mais les trois dernières années que nous venons de vivre ont montré à chacun de nous que ce Peuple ne veut pas de chefs parvenus au pouvoir par des voies autres que celles déterminées par nos lois.



Notre peuple a suffisamment montré sa maturité au cours de cette guerre.
Il n'acceptera de chef qui exercera sur lui un pouvoir légitime, que parce qu’il aura été élu et donc choisi par lui.
C'est ce que les Ivoiriens ont voulu et ils l'ont consigné dans notre Constitution.



Je tiens au respect de cette Constitution adoptée par plus de 86% des ivoiriens pour deux raisons:

Premièrement, la Constitution de la Côte d'Ivoire, en son article 34, confie au Président de la République, Chef de l'Etat, les charges de veiller à son respect et d'assurer la continuité de l'Etat.


Deuxièmement, et ce à titre personnel, je suis pour le respect des lois.
Le respect de lois connues de tous et applicables à tous est, selon moi, le gage d'une vie paisible en société, le ciment de la démocratie et de la liberté.
C'est pourquoi, je m'opposerai toujours à la prise du pouvoir par des voies autres que constitutionnelles.
C'est pourquoi également, je n'accepterai jamais la décapitation de l'Etat de Côte d'Ivoire.



C'est pour garantir la mise en œuvre du principe de la continuité de l'Etat, lorsque le déroulement normal des élections est rendu impossible, notamment en cas d'atteinte à l'intégrité du territoire national, que notre Constitution charge le Président de la République de demeurer en fonction.



Le Conseil Constitutionnel que j'ai interrogé le 26 novembre 2003 sur la question de savoir si l'occupation toujours actuelle par la rébellion d'une partie du territoire constituait un cas d'atteinte à l'intégrité du territoire, m'a répondu par l' affirmative, dans son avis en date du 17 décembre 2003.



Au total, l'impossibilité dans laquelle nous nous trouvons d'organiser les élections est imputable à la rébellion et à tous les partis qui l'ont soutenue dans son refus de désarmer malgré les engagements pris et malgré tous les efforts que nous avons consentis.



Aussi, lorsqu'en pareil cas, les élections ne peuvent pas se tenir, la Constitution charge le Président de la Commission Electorale Indépendante de saisir le Conseil Constitutionnel aux fins de constater officiellement les circonstances qui rendent impossible le déroulement normal des élections.



Mais la Commission Electorale Indépendante est actuellement inopérante; les membres de sa nouvelle Commission centrale ont déjà prêté serment de sorte que les anciens ne peuvent plus agir que pour gérer les affaires courantes et effectuer la passation des charges en vue de la mise en place du nouveau bureau.
Le nouveau bureau qui n'a pas été non plus installé ne peut agir puisque aucune passation de charges n'a été effectuée.



C'est pourquoi, vu l'extrême urgence, j'ai, usant de l'article 48 de la Constitution et suppléant en cela la carence du Président de la Commission Electorale Indépendante, saisi, avant-hier 28 octobre 2005, le Conseil Constitutionnel aux fins de constater les circonstances rendant impossible la tenue des élections.



Cette Haute juridiction a rendu, hier, 29 octobre 2005, une décision par laquelle il constate qu'il Y a atteinte à l'intégrité du territoire et que l'élection à la Présidence de la République n'ayant pu se tenir, il me charge, en ma qualité de Président de la République en fonction, d'assurer la continuité à la tête de l'Etat en demeurant dans lesdites fonctions.



Le Conseil Constitutionnel est seul habilité, en vertu de la Constitution, à constater la cessation des événements rendant impossible l'organisation des élections, c'est-à-dire à constater la réunification du pays et à ordonner la tenue de l'élection à la Présidence de la République.



C'est encore au Conseil Constitutionnel qu'il appartiendra, lorsque les résultats de cette élection seront connus, de les annoncer et de faire prêter serment au vainqueur de ce scrutin.



C'est à ce moment-là, lorsque le vainqueur de la prochaine élection aura prêté serment, et à ce moment-là seulement, que le Président actuel cessera ses fonctions.



Mais la Communauté Internationale nous enjoint d'achever ce processus dans douze mois au plus tard.


Je souhaite pour ma part que les élections aient lieu bien avant ces douze mois et c'est la mission que je confierai au nouveau Premier Ministre que nous désignerons dans quelques jours.


J'exercerai mes fonctions avec la même détermination que j'ai eue ces trois dernières années pour défendre notre pays et ses institutions.



Chers compatriotes,

Je saisis l'occasion de ce message pour remercier la Communauté Internationale.


Je remercie tout d'abord la CEDEAO et son Président Mamadou TANDJA, Président de la République du Niger;

Je remercie l'Union Africaine et son Président OLUSEGUN OBASANJO, Président de la République Fédérale du Nigeria;

Je remercie enfin le Conseil de Sécurité de l'ONU et les grandes puissances de ce monde, membres permanents dudit Conseil dont l'implication, aujourd'hui très nette dans la résolution de la crise, et la saine appréciation de la situation ivoirienne se sont traduites par le communiqué d’Addis-Abeba du 6 octobre 2005 et la résolution 1633 du Conseil de Sécurité.



Je réserve au nom du Peuple de Côte d'Ivoire des remerciements spéciaux au Médiateur que l'Union Africaine a choisi pour nous aider à obtenir la paix.
En votre nom à tous, je salue le Président Thabo MBEKI, qui restera dans la mémoire des ivoiriens comme un homme de bien et un grand leader africain.



Je saisis également l'occasion de ce message pour réaffirmer que la Côte d'Ivoire étant membre de l'Union Africaine et de l'Organisation des Nations Unies, les décisions que ces organisations viennent de prendre seront appliquées.
Nous continuerons de les appliquer avec d'autant plus de détermination et d'engagement qu'elles sont conformes à notre Constitution: le Président de la République continuera d'assurer la continuité de l'Etat et demeurera à la tête de celui-ci jusqu'à ce que l'élection à la Présidence de la République ait lieu.



Telle est la volonté des Ivoiriens exprimée dans notre Constitution votée par plus de 86% d'entre nous, le 23 juillet 2000, à l'occasion de son adoption par référendum.



Tel est également le sens du Communiqué de l'Union Africaine et de la Résolution 1633 du Conseil de Sécurité.


Les décisions de ces organisations ne sont pas rendues au profit de ma personne.
Elles sont rendues au profit de la Côte d'Ivoire et de ses populations qui souffrent depuis plus de trois ans.
Elles constituent donc pour nous un ensemble de moyens pour nous aider à bâtir nous-mêmes la paix pour notre pays.



C'est pourquoi, je demande à ceux qui ont peur de la paix de prendre courage et de ne pas avoir peur du lendemain.
Il ne leur arrivera rien.
Je les assure de la protection de la loi.



Je demande également à ceux qui sont mus par leurs intérêts individuels ou partisans, de dépasser leur personne pour ne penser qu'à l'intérêt de notre pays.



Saisissons donc ces leviers que nous offre la communauté internationale à laquelle nous avons volontairement fait appel pour bâtir une paix définitive pour notre pays.



La mission qui vient de m'être confiée est constitutionnellement normale en ce qu'elle préserve notre pays des incertitudes.
Je m'en réjouis pour cela.
Mais ma conviction profonde est que notre pays.
Ne sortira de la crise que par les élections.
Il nous faut donc aller aux élections.
Tous les mécanismes sont aujourd'hui mis en place, notamment avec la présence du Haut Représentant de l'ONU chargé des élections pour que celles-ci soient transparentes.


Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire !

Laurent GBAGBO
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Sniper
Invité





MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 13:37    Sujet du message: Afroman, xivoi"rien" Répondre en citant

Arrêtez vos délires vous êtes loind 'être crédible.
C'est à force de soutenir des vauriens comme Bagbo que la CI sombre. Vous êtes là à soutenir qq'un qui n'a qu'une seule ambition: rester au pouvoir et rien d'autres. S'il était l'homme que vous croyez il aurait organisé les élections comme demandés par toutes les parties mais il s'est efforcé de gagner du temps en espérant qu'il allait être en sa faveur. En ce jour du 31 octobre Bagbo n'est plus le président des Ivoiriens mais un simple dictateur fasciste et xénophobe. Vivement qu'il soit délogé manu militari.
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gnata
Invité





MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

Sniper si tu lisais un peu tu saurais qu'organiser des élections quand des brigands tiennent 40% de ton territoire est impossible .

En novembre 2004 , quand Gbagbo a décidé de desarmer les rebelles de forces pour préparer les élections ,la France et son armée est intervenue en détruisant une partie de la flotte aérienne Ivoirienne ( aucun pays Africain n'a condamné la France , ils l'ont plutôt appaludi ) , cette armée francaise avait tué près d'une centaine d' Ivoiriens , on n'a entendu personne , on a plutôt jeter l'opprobe sur Gbagbo , ...le ridicule et la médiocrité ne tuent pas.

On a alors pensé que l'Onu allait désarmer les rebelles pour que se faasse les élections ( puisque elle et la france s'oppose à ce qu'on desarme les rebelles ) , pour toute reponse L'Onu dit qu'elle n'a jamais eu le mandat de desarmer qui que ce soit , quant à la France , elle dit qu,elle n'est pas là pour ca !

Qui alors a le devoir de désarmer ces brigands ?

La C.I est un pays pays voilà pkoi on se joue d'elle de la sorte , et quand je vois des petits africains comme toi qui ne savent pas de quoi il est question et qui tire sur ceux qui se défendent , j'ai pitié pour nous-mêmes .

Quand les désinformés , ceux qui ne savent pas lire et réflechir donnent des points de vues , voilà où on se retrouve !

Pauvres Afrique , on n'est pas sorti de l'auberge .
Quant à celui qui dit que la C.I n'aura pas de compassion de sa part , je lui dit qu'elle n'en a pas besoin venant de lui , cette crise nous a montré vraiment la médiocrité de certainspetites âmes Africaines , cette crise touche à sa fin , et malgré les malédictions de certains , nous nous en sortirons .
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Invité






MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 15:21    Sujet du message: Répondre en citant

gnata merci pour cette explication!!! Cè la preuve ke l'afrik s'en sortira meme s'il existe encore des brebis égarés tels que sniper!!!
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Kolosse
Invité





MessagePosté le: Mar 01 Nov 2005 01:14    Sujet du message: Mes frères Répondre en citant

laissez sniper baver , on n' a que faire des délires des NON IVOIRIENS comme lui.Gagbo veut se maintenir au pouvoir de force ? il est lá bel et bien LA ,il n'est pas comme ses poussièreux et ses vendus qui collaborent avec la race de sniper au détriment de sa population , encore heureux......c un président que tu n' aura JAMAIS ,sniper......

Les bountys non pas leur place chez nous.

VIVE KUDU L.Gabgbo !
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Invité






MessagePosté le: Mar 01 Nov 2005 16:44    Sujet du message: Répondre en citant

Vous avez le sens de la caricature a defaut d'avoir une réel connaissance de la société civile ivoirienne, vos reproche se font peut être à l'égard d'une partie des élites africaines et certainement pas qu'ivoirienne, mais n'oubliez pas le respect dû aux ppulation qui elles se gardent bien dans leur trés grande majorité d'avoir des attitudes de mouton de panurge.
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BOUNTYKILLER
Invité





MessagePosté le: Mer 02 Nov 2005 00:32    Sujet du message: Hihihihihihihi Répondre en citant

Ils sont perdu les pauvres, plus de place au maroc ou en algerie , en tunisie ce n' est même pas la peine , en lybie khadafi n' en veux plus , et la RCI doit s' occuper de sa propre population.Le pauvre il agonise et ne lui reste plus que les banlieus ou il se font griller , hooooooo kel vie !

VIVE LAURENT GAGBO !
VIVE LA COTE D' IVOIRE !

ABBAT les BOUNTYS !
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Afroman
Invité





MessagePosté le: Mer 02 Nov 2005 00:42    Sujet du message: Côte d’Ivoire is BACK ! Répondre en citant

Côte d’Ivoire is back : Plus de 20.000 patriotes célèbrent les Eléphants
Meeting - Les patriotes ivoiriens ont relevé le défi de la mobilisation en se rendant massivement au stade Robert Champroux pour célébrer les Eléphants et la Côte d’Ivoire qui renaît de ses cendres après l’apocalypse qui avait été prédit.


Les ennemis de la Côte d’Ivoire avaient prédit le chaos pour le 30 octobre 2005. Mais rien n’y fit. Au contraire, ce sont eux-mêmes qui ont manqué de lyncher leurs leaders au Parc des sports de Treichville le dimanche dernier. Le Dieu Tout Puissant avait sa main sur le pays de Laurent Gbagbo et les oiseaux de mauvais augure ont chanté en vain. Hier mardi 1er novembre, les Ivoiriens ont pris d’assaut le stade Robert Champroux pour braver tous les malheurs que les ennemis croyaient pouvoir lancer à la Côte d’Ivoire libre et souveraine, sous le gouvernail de Laurent Gbagbo. Combien étaient-ils ? 20, 30, 40 mille ou plus ? On ne peut pas dénombrer exactement les milliers de patriotes qui ont fait le déplacement du stade Robert Champroux hier mardi pour participer au meeting organisé par l’alliance de la jeunesse patriotique avec à sa tête le « Général » Charles Blé Goudé. Très tôt le matin déjà, ces milliers de patriotes acquis à la cause du Président Laurent Gbagbo ont commencé à converger vers Marcory pour témoigner une fois de plus leur adhésion à la cause de celui que la rébellion s’efforce de présenter comme la cause du blocage du processus de paix en Côte d’Ivoire. Dans la discipline, ils ont envahi le stade Champroux qui a refusé du monde au-delà de 16 heures. Et c’est dans cette ambiance surchauffée que le leader de la jeunesse patriotique, Charles Blé Goudé, a fait son entrée sous le coup de 15h 20 dans une ambiance indescriptible. Communiant parfaitement avec son peuple qui l’attendait depuis la matinée, le leader charismatique de la résistance patriotique ne se fera pas prier pour délivrer un message important à ses partisans. Tout d’abord, il a voulu se pencher sur le vide constitutionnel qui était devenu le chou gras du bloc rebelle. Et de se vouloir on ne peut plus clair. « Ceux qui ont pensé que le Président Gbagbo était déchu de tous ses pouvoirs doivent se ressaisir parce que le vide juridique s’est déplacé de la Présidence à la Primature », a-t-il souligné avec force avant de rappeler les raisons de la rencontre du jour. « Nous sommes venus célébrer la résolution 1633 des Nations Unies qui est une victoire en ce sens qu’elle maintient le Président Laurent Gbagbo dans son fauteuil et prolonge son mandat encore de 365 jours et puis montrer à ceux qui pensent que nous sommes étouffés qu’ils se trompent lourdement. Nous sommes donc venus saluer la résistance et célébrer les Eléphants », a-t-il dit pour situer les uns et les autres sur les raisons de cette mobilisation qui a rassemblé plus de 100 000 patriotes. Poursuivant, Blé Goudé a salué les nombreux députés issus des rangs du PDCI-RDA qui ont bien voulu accompagner le Président Fologo. Il en a profité pour signifier à tous que l’apocalypse prédite par le bloc rebelle n’a pas eu lieu. « Les gens parlent, ils parlent mais il n’y a pas eu la catastrophe le 30 octobre. Et après le 30 octobre, il n’y aura rien », a-t-il martelé avant de se féliciter du rassemblement extraordinaire de ce jour et de la discipline qui l’a accompagné. Intervenant à son tour, le Professeur Mamadou Koulibaly, qui a donné un cachet spécial à cette fête par sa présence, s’est étonné de ce que le 30 octobre soit passé sans que le ciel ne tombe sur la Côte d’Ivoire. « Je ne suis pas convaincu que le 30 octobre soit passé et que la Côte d’Ivoire soit toujours à sa place. Je tiens à vous remercier parce que vous avez démontré ce qu’est un Etat et une République et surtout l’amour pour sa patrie », a-t-il dit avec force, avant d’inviter chacun à un devoir. « Maintenant, allez chez chaque leader du G7 pour lui expliquer que nous voulons aller aux élections avant les 12 mois que nous donne la communauté internationale pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens et à la chienlit qui s’est installée ». «Le pouvoir ne s’obtient pas par la force », a relevé le Président de l’Assemblée nationale, s’insurgeant contre les Ivoiriens qui souhaitent l’apocalypse pour préserver leurs vieux jours. Terminant la série des allocutions, le père du sursaut national, le Président Laurent Dona Fologo qui a reçu un véritable standing ovation s’est dit fier et heureux d’être le parrain de cette cérémonie et a rappelé que le Président Laurent Gbagbo peut être fier de dire que la jeunesse ivoirienne est sa raison de vivre. « Vous êtes la force et l’avenir du pays. Nous sommes fiers de vous. Comportez vous de sorte que la communauté internationale ne se trompe pas sur l’essentiel en continuant d’aider la Côte d’Ivoire et ses dirigeants », a fini le Président Fologo qui a tenu à marquer de sa présence effective ce meeting de la célébration de la Côte d’Ivoire mondialiste et qui gagne.

Nazaire Séry
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XIVOITOUX
Invité





MessagePosté le: Mer 02 Nov 2005 00:52    Sujet du message: A lire aussi ! Répondre en citant

Analyse – Le bloc rebelle paie, après l’échec cuisant de la «stratégie du 30 octobre», le prix de son incapacité à saisir les signes des temps et à jauger les rapports de force populaires ou militaires. Il paie également pour n’avoir pas compris que ses donneurs d’ordre d’hier ne sont plus tout-puissants…


Lamentable échec en rase campagne. Tous les analystes sérieux sont unanimes : l’opposition politico-militaire ivoirienne vient d’enregistrer un fiasco mémorable. Son opération «faire partir Gbagbo le 30 octobre» s’est soldée de la manière la plus ridicule : un pugilat entre des militants fanatisés, donc jusqu’au-boutistes, et une direction inconsistante qui a reculé au dernier moment, consciente sur le tard d’un rapport de force populaire et militaire ne lui permettant pas d’espérer une «contre-révolution d’octobre», c’est-à-dire un remake, en sens inverse, du grand mouvement historique qui a chassé du pouvoir, en octobre 2000, un Robert Gueï déjà vaincu sur le terrain électoral.
La déconvenue du G7 est d’autant plus grave pour lui que le raffut d’enfer qu’il a créé avant la «date fatidique» a attiré en Côte d’Ivoire une masse assez importante de journalistes français, toujours compréhensifs – comme l’exécutif de leur pays – envers le bloc rebelle. Devant ses alliés internationaux, l’opposition ivoirienne a étalé de manière flagrante ses carences, son manque de vision, sa propension au verbiage sans consistance. De toutes les conséquences de cette berezina politico-médiatique, c’est la dernière du 30 octobre qui aura le plus de résonances dans la durée. Le bloc rebelle vient peut-être de s’aliéner le dernier carré de ceux qui, dans l’Hexagone, avaient encore la naïveté de croire à sa capacité à s’organiser pour retourner les situations à son profit sur le terrain ivoirien, sans le concours de soutiens extérieurs. Ainsi, Libération, le journal français le plus empressé à charger le président Gbagbo et à sanctifier ses adversaires, a été obligé de reconnaître que «l’opposition faiblit en Côte d’Ivoire», quand Le Figaro, quotidien plus mesuré sur la crise ivoirienne, a vu une «opposition désemparée face à Gbagbo».
Comment cela a-t-il pu arriver ? Les militants du G7 se posent cette question et insultent copieusement des chefs politiques qu’ils estiment pusillanimes, - ils avaient répété mille fois que, le 31 octobre, Gbagbo serait à Mama tandis qu’eux seraient au Palais- et qui ont disparu ou se sont débinés à l’heure du «Grand Soir». En réalité, les critiques des militants les plus extrémistes de la coalition politico-militaire rebelle ne sont pas tout à fait fondées. Ils devraient, si leur intelligence n’était pas obscurcie par trois années de fanatisation outrancière, plutôt reprocher à leurs chefs de leur avoir menti sur leur marge de manœuvre réelle, et de leur avoir fait miroiter un objectif inatteignable. Ils devraient reprocher à leurs directions respectives leur incapacité à saisir les signes des temps et à connaître aujourd’hui, en l’état actuel des choses, ce qu’ils sont en droit d’espérer.
«Qui t’a fait roi ?» : cette question a toujours été fondamentale en politique et le G7 ne peut l’ignorer. Plus qu’une adversité militaire qui, en quelques mois, s’est réduite comme peau de chagrin pour devenir dérisoire avec le renforcement des capacités de l’armée ivoirienne, dû lui-même à un rapport de forces économique en faveur des autorités légitimes de Côte d’Ivoire, c’est plutôt la communauté internationale qui a sanctifié la rébellion, socle de la coalition qui regroupe PDCI, RDR, UDPCI, MFA et mouvements insurrectionnels. C’est le «groupe de contact de la CEDEAO», cornaqué par Paris, qui a arraché la signature d’un cessez-le-feu entre armée ivoirienne et prétendus mutins ; un cessez-le-feu gelant les positions et transformant des territoires faciles à arracher en rentes de situation territoriales. C’est la France qui a obtenu l’accord de Marcoussis, sans lequel l’ONU n’avait pas de marge de manœuvre juridique pour reconnaître politiquement la rébellion. C’est encore elle, cette France, qui a créé la situation de ni paix ni guerre en rendant impossible, par son interposition, toute victoire militaire de l’armée ivoirienne. L’agenda du bloc rebelle ne peut donc pas être dissocié de celui de la communauté internationale. Contrairement à Gbagbo, Soro ne peut pas tenir tête à la communauté internationale, ou refuser de s’insérer dans le canevas qu’elle a dressé. C’est le refus de tenir compte de cette donnée objective qui est la principale cause de l’échec de la «stratégie du 30 octobre».
C’est que le G7 souffre terriblement du syndrome de l’enfant gâté. Tout lui a été donné de tout temps et il a tendance à croire qu’il a tout conquis. L’opposition ivoirienne n’a jamais eu de stratégie propre, mais a toujours été l’instrument docile du «grand organisateur», la France de Jacques Chirac, laquelle poursuit des objectifs pouvant, à tout moment, se dissocier de ceux de ses alliés «indigènes». Or la France de septembre 2002 n’est pas celle d’octobre 2005. Elle a été prodigieusement affaiblie par les événements de novembre 2004, qui l’ont obligée à montrer son vrai visage de force belligérante. A court terme, les conséquences de cette aventure n’ont pas été bien mesurées. Aujourd’hui, il est évident que la Force Licorne ne peut plus s’associer, la fleur au fusil, aux manœuvres de déstabilisation de l’opposition. Le bloc rebelle a-t-il perçu les ravages de l’affaire Poncet sur l’armée française ? Pense-t-il que le général Elrick Irastorza prendra des risques pour ses beaux yeux, alors que son prédécesseur est humilié pour avoir tenté – sans succès – de réaliser le rêve ultime du président Chirac sur la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire le renversement du président Gbagbo ? S’est-il rendu compte de la difficulté avec laquelle Paris obtient désormais le blanc-seing du Conseil de sécurité pour faire passer ses résolutions ? A-t-il vu que De Villepin, Tévoédjré, Mazeaud et Diarra – les comploteurs de Linas-Marcoussis – ne sont plus impliqués dans le dossier ivoirien ?
L’opposition ivoirienne paie le prix de son caractère erratique. Elle ne se rend pas compte qu’à ce stade du développement de la crise ivoirienne, la France ne peut plus, à elle seule, faire l’Histoire. Le plus que la Chiraquie peut faire, c’est de défendre au maximum les intérêts électoraux de ses poulains dans le cadre de la résolution 1633. Mais ces derniers ne veulent pas prendre acte des nouveaux rapports de force, encore moins se préparer à quitter le terrain militaro-diplomatique pour celui des élections. Alors, ils insultent tour à tour Thabo Mbeki et Pierre Schori – des horribles socialistes comme Gbagbo – sans se rendre compte qu’en le faisant, ils irritent lourdement ceux qu’ils tiennent pour leurs défenseurs inconditionnels. Ils se lancent dans des actes de défiance inouïs sans se rendre compte qu’une grande partie de leur base est épuisée et ne croit plus en leur capacité à renverser Gbagbo. Pis, certains parmi eux finissent par découvrir, au fur et à mesure que le temps passe, les tenants et aboutissants de la crise ivoirienne et s’allient à la position objective républicaine. Les dirigeants, eux, se transforment, à la grande joie du camp présidentiel, en guignols prétentieux sans envergure. La politique est sans doute chose trop sérieuse pour être laissée à des maquisards.

Théophile Kouamouo
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Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
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MessagePosté le: Jeu 03 Nov 2005 23:58    Sujet du message: Répondre en citant

Nomination d’un militant PDCI à la Primature : Bédié lâché par des barons sur le cas Bombet


La saignée va-t-elle continuer au PDCI, après le RDR, l’UDCY, le PURCI, à cause des intérêts égoïstes et mesquins ? Tout porte à le croire, car depuis l’annonce de la nomination d’un Premier ministre «acceptable par tous» pour conduire la Côte d’Ivoire vers la paix, des crocs en jambes et autres intrigues apparaissent au grand jour. Au sein du plus vieux parti, la liste proposée par la médiation et l’UA ne rencontre pas l’adhésion du président Bédié. Pis, le choix du ministre Emile Constant Bombet comme Premier ministrable donne du tournis à N’Zuéba. A telle enseigne qu’il constitue l’obstacle à la nomination de celui-ci. C’est que Bédié n’est pas convaincu que Bombet ferait son affaire. Qu’à cela ne tienne. Au PDCI, l’attitude du sphinx de Daoukro irrite déjà certains de ses hommes de mains. Des sources proches de la direction du parti indiquent que si Bédié persiste dans son combat personnel, il risque de fissurer une fois de plus le parti. Le ministre Emile Constant Bombet, quant à lui, continuerait de recevoir certaines pontes de son parti, notamment certains du Mouvement pour la défense des institutions républicaines (MDIR), qui lui sont favorables. Au niveau de la jeunesse du parti, indique-t-on, c’est le rappel des troupes pour désavouer la «non clairvoyance politique» du leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). La motivation des soutiens de certaines têtes fortes du vieux parti au ministre Bombet est d’abord liée à l’appartenance de celui-ci au parti cinquantenaire et, ensuite à une éventuelle cohésion qui pourrait être retrouvée.
Les jeunes qui ne voudraient pas rester en marge des décisions qui engagent leur parti, selon nos informations, manoeuvrent déjà auprès de leurs parrains respectifs pour «montrer le bon chemin à suivre.» Le Mouvement de la jeunesse active du PDCI-RDA (MJA) de Souleymane Bamba vient de monter au créneau pour pondre une déclaration. Selon lui, c’est le ministre Emile Constant Bombet qui incarne les valeurs propices à la réunification de la Côte d’Ivoire. «L'homme a une position modérée bien qu'étant vice-président du PDCI. Nous demandons à la Direction de notre parti de parrainer le choix de Bombet pour l’intérêt suprême de la nation et d'éviter tout calcul politique», a déclaré Souleymane Bamba.

Saint-Claver Oula

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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Pakira
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MessagePosté le: Ven 04 Nov 2005 00:06    Sujet du message: Répondre en citant

Autoproclamation des Forces nouvelles pour la Primature Soro Guillaume réussit un exploit politique

L'intelligent d'abidjan 5:27 am
Etre le premier ministre d’un chef d’Etat, d’un président de la république qu’on ne reconnaît pas,voilà le grand exploit politique que veut réaliser Guillaume Soro à travers l’auto proclamation qu’il a jetée à la face du monde.

Cela n’arrive pas tous les jours dans le monde car les rébellions qui entrent dans la République comme au Soudan avec John Garang ou en RDC ne mettent pas en cause la légitimité du régime qui les accueille. Le style et la stratégie de Guillaume Soro devraient figurer dans le livre Guinness des records, lui qui avait déjà réussi à rester le ministre d’Etat, ministre de la communication d’un pouvoir et d’un gouvernement dont il n’a aucun respect pour l’autorité ni la légitimité.

Ainsi donc Guillaume Soro qui contrôle une partie du territoire échappant au pouvoir établi à Abidjan, (ce qui en vérité fonde l’adhésion des FDS à une loyauté totale à Laurent Gbagbo en dépit de ce qu’ils pouvaient lui reprocher si on était en temps de paix) veut être premier ministre pour imposer sa loi aux hommes d’Abidjan et du Sud sans déposer les armes au préalable. Sans que ses concitoyens puissent circuler librement du Nord au Sud et vice versa ! On comprend donc que Soumaïla Bakayoko, après l’annonce du passage en force ait signé un communiqué pour annoncer le désarmement immédiat de la rébellion !

Déjà président à Bouaké, pour ne pas dire premier ministre incontesté de Bouaké, Guillaume Soro veut étendre son pouvoir sur le territoire loyaliste. Pourtant c’est bel et bien à Marcoussis et Kléber que la rébellion pouvait obtenir la primature.

A Kléber, le chef de l’Etat était un homme affaibli avec une armée démunie. Malgré cela il n’a pas tout cédé.

Certes , Laurent Gbagbo a beaucoup cédé mais il n’a pas tout cédé. Par exemple il a récusé Henriette Diabaté et Guillaume Soro lui-même déjà à la primature. Ensuite après avoir cédé la Défense et la Sécurité à la rébellion en s’assurant de conserver les ressources financières, Laurent Gbagbo et ses partisans se sont rétractés pour confier à la société civile, les deux postes. A cette époque, le camp présidentiel ivoirien était fragile. Mais d’où vient-il que trois ans après Guillaume Soro pense pouvoir enfin avoir raison de Laurent Gbagbo pour le contraindre à le nommer, lui, Premier ministre?

D’ou vient-il que le leader des Forces nouvelles croit que les patriotes vont concéder maintenant ce qu’ils lui ont refusé il y a trois ans ? Est-ce exact qu’il s’agit d’une simple surenchère pour garantir le maintien de Seydou Diarra ?

A coup sûr, le leader des forces nouvelles n’a pas intérêt à croire un seul instant que les partisans de Laurent Gbagbo sont fatigués et que de ce fait ils vont tout abandonner en acceptant par exemple qu’il soit premier ministre.

La force de la proclamation de Guillaume Soro tire sa source dans une lecture fort opportuniste de la constitution : la fin du mandat présidentiel et l’illégitimité de Laurent Gbagbo. Malheureusement, une telle réalité n’est pas suffisante pour faire maintenant de Guillaume Soro, un premier ministre acceptable par pour tous, même si au fond quelques esprits tordus peuvent souhaiter que cela se fasse pour que par le PDCI et Bédié qui ont suivi le RDR et les autres alliés de la rébellion, se rendent compte enfin de la réalité de la menace qui pèse sur le pays et répondent à la question de savoir si c’est cet avenir qu’ils veulent. L’auto-proclamation de Soro, de ce point de vue est un signal fort adressé à Bédié et au PDCI sur ce qui les guette lors du prochain partage du gâteau en cas de chute éventuelle de Gbagbo.

Que diront par exemple Bédié et tous les barons du vieux parti lorsque les forces nouvelles affirmeront ceci après la victoire et le succès de la révolution orange version Eburnie: “c’est vous qui avez foutu la merde dans le pays avec l’exclusion et l’ivoirité et vous avez fui après le coup d’Etat; nous on n’est pas venu pour s’amuser, vous n’avez rien à réclamer, à revendiquer. Sans nous Gbagbo serait encore au pouvoir, allez-y créer votre rébellion”.

Un tel discours, non inclusif et radical peut certes faire craindre d’autres rébellions contre un régime incarné par les Forces nouvelles en cas de victoire finale, mais il a le mérite de ne pas du tout relever de l’imposture s’il est tenu à l’égard de Bédié et du PDCI.

La seule imposture à l’heure actuelle réside dans la perspective de la désignation de Guillaume Soro à la Primature. Cette imposture nous ramène à près de trois ans en arrière pour comprendre et admettre que si le 19 Septembre 2002, la révolution avait réussi c’est le duo IB et Soro pas encore en bisbille, qui aurait été à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire, l’un à la présidence de la République et l’autre à la Primature.

A défaut d’avoir renversé Laurent Gbagbo et suite à la mise à l’écart d’IB, Soro accomplit et parachève sa part de mission.

A travers son auto proclamation, (il s’agit bel et bien d’une auto proclamation même s’il a laissé le soin à son porte-parole de donner la nouvelle. De toutes les façons, dans plusieurs interviews, le leader des Forces nouvelles avait déjà revendiqué le poste de premier ministre) Guillaume Soro montre que tout était possible en Septembre 2002, et que tout doit ou peut encore être possible désormais en Côte d’Ivoire. Pourtant, l’argumentaire sur la fin du mandat de Laurent Gbagbo ne saurait prospérer pour au moins deux raisons : d’abord ce n’est pas le chef de l’Etat qui s’est auto attaqué et qui par des manœuvres volontaires et dilatoires a retardé ou empêché les élections. Ensuite, les rebelles n’ont pas attendu le 30 Octobre 2005 pour ne pas reconnaître Laurent Gbagbo comme président de la République. Dès les 26 et 27 Octobre en 2000, ils ont commencé à le contester et cela a pris de nombreuses formes, dont la tentative de coup d’Etat muée en rébellion en Septembre 2002.Ceux qui ont agi ainsi ont violé de façon flagrante la constitution et sont donc bien peu fondés à revendiquer la même constitution et à s’en prévaloir. Le passage en force que vente le leader des Forces nouvelles est un défi au monde entier et en particulier à la résolution 1633 qui designe le mode du choix du Premier ministre et n’entrevoit pas une proclamation unilatérale telle que faite par les forces nouvelles.

Assé Alafé

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=3449
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MessagePosté le: Sam 05 Nov 2005 21:37    Sujet du message: Répondre en citant

Nomination à la Primature - Le Président Obasanjo met fin au rêve de Soro : "Vous êtes mal parti pour être Premier ministre"



Le Temps - 11/4/2005 7:51:32 PM

Le Président de l'Union africaine a fait le point de sa visite de travail à la presse avant de regagner son pays.

Au terme de sa visite de travail en Côte d'Ivoire hier, le Président de l'Union africaine, SEM. Olusegun Obasanjo, a animé une conférence de presse au pavillon d'honneur de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Il y a abordé tous les aspects de la crise ivoirienne. D'entrée de jeu, il a indiqué que sa visite se situe dans le cadre de l'examen de la Résolution 1633 du Conseil de Sécurité des Nations unies, qui demande en son paragraphe 5 aux Présidents de l'UA, de la CEDEAO et au Médiateur de l'Union africaine de consulter toutes les parties ivoiriennes afin de définir dans les meilleurs délais, un nouveau Premier ministre. Ce sont donc ces consultations qu'il a entamées, hier. Il s'en est réjoui puisqu'à l'en croire, elles constituent une avancée, remarquable. Car les parties ivoiriennes approchées ont manifesté un intérêt à l'aider dans sa tâche. Se prononçant sur l'auto proclamation de Guillaume Soro en tant que Premier ministre, le Président Obasanjo s'est voulu ferme et sans ambiguïté "quel que soit votre degré d'intelligence, vous ne pouvez pas vous déclarer roi. Alors, je pense que si M. Soro a bien lu la Résolution 1633, il devrait comprendre le critère du choix du nouveau Premier ministre. Mais je peux vous assurer qu'il n'est pas parti pour être Premier ministre". Mettant ainsi fin au rêve du petit gros. En outre, le Président Obasanjo a fait savoir que les propositions de noms, faites par les différentes parties, notamment par le Président de la République, le G7, la chefferie traditionnelle et les Forces nouvelles feront l'objet, après consultation des deux autres personnalités impliquées dans ce dossier, d'un examen par ordre alphabétique, de ces noms. Toutes choses qui se feront, selon lui, dans les 24 heures qui suivent, pour désigner le nouveau Premier ministre ivoirien. Pour ce qui est de ses pouvoirs, le Président de l'UA a indiqué que la Résolution 1633 les détermine. Il a, en outre, félicité les " parties ivoiriennes qui ont réussi à maintenir une relative paix en Côte d'Ivoire " parce que, a-t-il poursuivi "les nouvelles qui nous parvenaient de l'extérieur par rapport à la date du 31 octobre, étaient effrayantes. On a entendu dire que la ville d'Abidjan allait devenir ingouvernable”. Abordant la question du désarmement, le Président Obasanjo a fait observer que le désarmement par la force n'est pas à envisager maintenant même s'il peut intervenir en dernier ressort. Il a donc demandé aux parties ivoiriennes de s'engager résolument dans le processus du DDR. A l'issue de son entretien avec la presse, il a lancé un appel aux pays voisins de la Côte d'Ivoire pour leur demander de se comporter en bon voisin et de faire en sorte que ce pays connaisse la paix, la stabilité, la sécurité. Cela pour le bien de toute la sous-région, et partant pour l'Afrique et le monde.
Anne-Marie N.


http://news.abidjan.net/h/157136.html
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MessagePosté le: Sam 05 Nov 2005 21:40    Sujet du message: Répondre en citant

Le G7 explose devant Obasanjo

En application de la Résolution 1633 du Conseil de sécurité de l'ONU, le président Olusegun Obasanjo du Nigeria a séjourné, de 8h30 à 19h34, à Abidjan, hier. Venu aider les Ivoiriens à trouver un nouveau Premier ministre, c'est plutôt à un ballet ridicule qui a vu le bloc rebelle voler en éclats que le président en exercice de l'Union africaine a été invité. Récit d'une harassante journée de travail.
Sur le coup de 17h30, hier, dans la cour de la résidence de l'ambassadeur du Nigeria en Côte d'Ivoire, à Cocody-Riviera Golf, Konaté Sidiki n'a pu s'empêcher d'exploser d'amertume et de colère : “Je viens de vous dire que pas plus tard qu'hier 3 novembre, le “G7” était d'accord pour soutenir la candidature de Guillaume Soro au poste de Premier ministre. Aujourd'hui, force est de constater que presque chaque composante du “G7” a présenté un candidat, si bien que nous avons six (6) candidats. C'est l'histoire et les populations qui jugeront !”, a crié le porte-parole de la rébellion. les responsables civils (Konaté Sidiki et Dakoury-Tabley notamment) venaient de rencontrer, pour la seconde fois en cette journée, le président nigérian Olusegun Obasanjo. La colère de Sidiki Konaté est justifiée. Quelque 120 secondes avant lui, le président du PDCI-RDA, accouru en catastrophe à cette rencontre à laquelle il n'était jusque-là pas annoncé, venait lui aussi de crier, haut et fort, dans les microphones, la poitrine bombée, devant les journalistes, : “Nous avons proposé des noms !” Lesquels ? Motus et bouche cousue. Mais, grâce à Konaté Sidiki, on saura plus tard que la coalition politico-armée (PDCI-RDA, RDR, UDPCI version Mabri, MFA, MPCI, MPIGO et MJP) rassemblée au sein du “G7” venait de proposer, pour l'ensemble des sept (7) organisations, six (6) candidats au poste de Premier ministre de Côte d'Ivoire. Au nombre de ces candidats, figurent, selon les révélations du porte-parole des rebelles, Mabri Toikeusse (UDPCI), Anaky Kobenan (MFA), Ouassénan Koné, PDCI-RDA), Guillaume Soro Kigbafori (Rébellion) et “deux autres”. Qui sont-ils ces deux candidats non cités ? Appartiendraient-ils au RDR d'Alassane Dramane Ouattara ? Gros silence de Sidiki sur ces deux questions. Mais très vite, on apprendra que ces candidats sont Seydou Diarra, proposé en même temps que Ouassenan par le PDCI et Tiémoko Coulibaly Yadé proposé par le RDR. C’est fini, le constat, lui, est clair : devant le président en exercice de l'Union africaine, Olusegun Obasanjo, le “G7” a fini par exploser littéralement. les appétits égoïstes et mesquins (cachés derrière l'écran de fumée de l'exclusionisme, de la xénophobie et du déficit de démocratie brandi pour financer la rébellion, la soutenir ou en tirer profit) ont fini par éclater au grand jour. En même temps que le “G7” qui vole ainsi en petits morceaux.
Quelque trente minutes avant ces éclats de voix révélateurs du malaise au sein de la “coopération criminelle” (le terme est d'Affi N'Guessan, président du FPI, au pouvoir), Olusegun Obasanjo avait été obligé de frapper du poing sur la table pour voir les égoïstes ambitions s'exprimer.
Après plus de deux heures d'échanges houleux avec les responsables (militaires et civils) des mouvements rebelles (MPCI, MJP, MPIGO), le présiden t nigérian a crié son exaspération : “Ecoutez, je suis fatigué. Fatigué de vos interminables querelles. On ne sait pas ce que vous voulez exactement. Moi, je suis fatigué. Faites-moi des propositions concrètes et rapides.Je veux rentrer chez moi !”. Exprimé dans un français approximatif, l'avertissement a produit ses effets sur la seconde délégation du “G7” qui s'installait devant l'envoyé de l'Union africaine, délégation comprenant cette fois Henri Konan Bédié. Le résultat est connu et le président Obasanjo, après avoir fait le point avec l'équipe de médiation dans la crise ivoirienne, a quitté la résidence du Nigeria en compagnie de son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, venu le chercher en ces lieux pour le raccompagner à l'aéroport. C'est d'ailleurs à bord du même véhicule de commandement que les deux chefs d'Etat ont effectué le parcours de Cocody-Riviera Golf à l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan Port-Bouët.
Au cours du point de presse qu'il a animé, sur le coup de 18h45, avant de prendre son vol retour sur le Nigeria, Olusegun Obasanjo a dégagé de nouvelles perspectives. Certes, il n'a pu aider, hier, à la désignation du Premier ministre, mais, a-t-il dit, il a pris acte de la multiplicité des candidats au poste de remplaçant de Seydou Elimane Diarra. Il ira consulter le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, Thabo Mbeki, et le président en exercice de la CEDEAO, Mamadou Tanja. Dans 24 ou 48h, il fera parvenir, aux groupes et organisations consultés hier, la liste par ordre alphabétique des candidats enregistrés. Chaque organisation aura alors à cocher le nom de la personne qu'elle trouve la plus consensuelle sur cette liste. Puis, en contact permanent avec le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, les présidents en exercice de l'UA et de la CEDEAO trancheront en fonction des noms qui se signalent plusieurs fois. La délibération pourrait être obtenue dans une semaine au plus. Et le président Gbagbo pourra nommer le nouveau Premier ministre ainsi dégagé. Dans une semaine au plus tard…
En attendant cet “examen” de type particulier pour désigner un nouveau Premier ministre en Côte d'Ivoire, Olusegun Obasanjo a tenu à faire deux précisions. La première est que l'ancien Premier ministre issu de “Kléber”, Seydou Elimane Diarra, n'est pas limogé. “Certes, a soutenu le conférencier, chez nous, le proverbe dit que quand vous avez une nouvelle eau, il vous faut de nouveaux poissons. Or, en Côte d'Ivoire, nous avons effectivement une nouvelle situation, donc une nouvelle eau. C'est pourquoi nous cherchons un nouveau poisson. Cependant, en attendant le nouveau Premier ministre, l'ancien reste en fonction”, a dit Obasanjo.
La seconde précision est que le chef-rebelle Guillaume Soro Kigbafori doit arrêter de rêver : “Je puis vous assurer que mon jeune
frère Soro n'est pas du tout parti pour être le Premier ministre de la Côte d'Ivoire”, a fermement tranché, d'une voix pleine d'humour, le président nigérian.
Certes, parce que la visite qu'il devait effectuer à Bouaké n'a pas eu lieu du fait de l'absence de Soro dans cette ville hier, Obasanjo affirme avoir accédé à la demande du petit chef- rebelle de le rencontrer à Bonn, en Allemagne, où le président de l'UA sera demain dimanche. Mais il ne s'agira point d'aller se faire investir comme Premier ministre. “Voyez-vous, l'adage dit que quelle que soit votre intelligence, vous ne pouvez vous proclamer vous-même roi !”, a conclu Obasanjo, donnant ainsi son point de vue sur l’auto proclamation de Soro au poste de Premier ministre alors que la Résolution 1633 de l'ONU engageait l'Afrique à la consultation pour le faire en Côte d'Ivoire.
C'est à 8h30 que le président en exercice de l'UA a été accueilli hier à l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët par son homologue ivoirien entouré de nombreuses autorités de l'Etat.
En application du point 5 de la Résolution 1633, Olusegun Obasanjo est arrivé en Côte d'Ivoire pour “consulter toutes les parties ivoiriennes en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre acceptable pour toutes les parties ivoiriennes signataires de l'accord de Linas-Marcoussis”. Pour accomplir cette tâche, en son nom propre et au nom du président en exercice de la CEDEAO, Obasanjo a bénéficié de l'assistance de Charles Nqakula, ministre sud-africain de la Sécurité, représentant Thabo Mbeki, médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne.
Au pas de charge et avec une ponctualité d'horloger, le président nigérian et ses collaborateurs ont successivement écouté la médiation conduite par Pierre Schori, le Premier ministre Seydou Diarra, la première équipe du “G7” conduite par Djédjé Mady (sans Bédié), le président Gbagbo (avec qui ils ont déjeuné),les chefs traditionnels, le FPI, l'UDCY et le PIT, avant de se faire coïncer, de 14h30 à 16h30, par les rebelles (directions civile et militaire confondues). Jusque-là, les entrevues avec chaque groupe duraient 15 à 30 minutes. Selon toute vraisemblance, c'est par les rebelles que les dissensions au sein du “G7” ont commencé. Et ce qui devait arriver arriva : alors que la branche militaire (Shérif Ousmane, Bakayoko et consorts) criait sa colère contre la branche civile en partant des lieux, le “G7”, reconstitué avec la présence d'Henri Konan Bédié, regagnait la salle à nouveau pour signer son éclatement, avec fracas, autour du poste de Premier ministre. Chaque composante du “G7” était gonflée à l'excès, depuis belle lurette, par son vorace appétit pour le poste de Seydou Diarra. Qu'en aurait-il été de ce combat feutré mené, jusqu'ici, couteaux dissimulés sous le manteau, au sein du “G7” si l'enjeu avait été le fauteuil présidentiel ? Dieu garde la Côte d'Ivoire.


cesaetou2002@yahoo.fr

César Etou

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