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" Pour une introduction judicieuse de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux du tiers monde ", c’est le titre du document de projet réalisé par Prométra international, en partenariat avec Pnud- New york. Au cours de l’atelier de restitution tenu vendredi dernier à l’Infosec, Soury Sangaré, coordonnateur de ce projet a présenté à l’assistance les objectifs du projet. C’était en présence de nombreux dignitaires, venus de l’indonésien, du Sénégal, de la France, du Ghana, de la Suisse, de la Belgique, du Togo, des Etats-Unis, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire.
Le souci de Prometra international, organisme de recherche culturelle de pratique médicale et de diffusion scientifique selon son président, Dr Erick Gbodossou, est de revaloriser la médecine traditionnelle, les religions anciennes, les savoirs endogènes et la spiritualité universelle. L’organisation mondiale de la santé estime que 80% de la population du Sud utilise la médecine traditionnelle pour ses problèmes. Lors du sommet de l’Union africaine tenu en juillet 2001 à Lusaka en Zambie, les chefs d’Etats Africains ont approuvé une déclaration faisant de la période 2001-2010 " la décennie de la médecine traditionnelle ". Cette déclaration, selon le Docteur Erick Gbodossou, reconnaît que les Etats membres et leurs gouvernements doivent nécessairement reconnaître et mettre sur pied une base pour la connaissance des ressources traditionnelles, afin d’atteindre l’objectif : " la santé pour tous et par tous ". C’est ainsi que des actions de plaidoyer ont été déployées, en plus du Sénégal, dans quatre autres pays africains (Bénin, Côte d’Ivoire, Burkina faso, Guinée Bissau) pour une introduction judicieuse de la médecine traditionnelle dans leur système national de santé. Le staff a choisi le Bénin parmi les pays contractuels pour la publication du document. Le représentant du Msp, Régina Badet, au nom du ministre a promis œuvrer pour rompre le pont entre la médecine traditionnelle et la médecine conventionnelle. Le Msp s’investit a-t-il dit pour que le Bénin aille à la législation de la médecine traditionnelle.

L’ouvrage

Cet ouvrage de 208 pages a été conçu sur la base d’une expérience testée positive dans ces cinq pays qui selon les acteurs ont donné l’opportunité de compiler les meilleues pratiques sur le plan du plaidoyer et de la politique auprès des décideurs et pouvoirs publics ; de la formation et de l’éducation des acteurs de la santé traditionnelle ; de la collaboration entre les deux médecines ; des stratégies de protection des savoirs traditionnels puis de l’utilisation des sciences endogènes pour un développement endogène durable. Au total, 2000 guérisseurs sont prévus pour être formés en agents d’information, d’éducation et de la communication. L’œuvre a présenté la compétence thérapeutique des guérisseurs et les différents séminaires de formation organisés à leur intention.

R. A (Coll)