Siméon Noa, Le Dg de Saf Solair Afric est un spécialiste de la production d'énergie électrique.
Eugène Dipanda
De sa petite entreprise, il parle presque avec le cœur. Le signe d'une satisfaction certaine, mais également celui d'une ferme conviction pour des lendemains meilleurs. Depuis bientôt six ans, il n'a pas arrêté de gravir les marches dans un secteur quasiment en friche : celui de l'exploitation de l'énergie solaire. Et pourtant, que d'écueils à ses débuts ! C'est, en effet, dans le climat glacial de Clausthal que le projet de Siméon Noa prend corps. Inscrit à l'Université technologique de cette ville située au Nord de l'Allemagne grâce à une bourse d'étude obtenue au début des années 90, l'ancien étudiant en Mathématiques et informatique de l'Université de Yaoundé s'initie, pendant sept ans, en électromécanique et génie électrique, lorsque naît son idée.
Le thème de son mémoire de fin d'études est consacré à la production de l'énergie solaire, sa spécialisation. "A cette époque, l'actualité battait son plein autour des énergies renouvelables. Et j'ai pensé qu'un transfert de technologie serait utile pour mon pays, où la ressource (le soleil, Ndlr) est abondante et gratuite…", indique-t-il, pour justifier son choix. Au-delà de la simple formation académique, il était donc question pour Siméon Noa, de répondre à un important besoin : introduire et vulgariser la technologie au Cameroun. C'est ce qu'il tente d'ailleurs de faire fin 1999, lorsqu'il arrive à Yaoundé.
En guise d'alternative au crucial problème énergétique dont souffre alors le Cameroun, il présente son projet au ministère de l'Energie. Qui ne lui donnera malheureusement aucune suite. Dépité par ce manque d'enthousiasme du gouvernement, Siméon Noa retourne en Allemagne où il engage une grande campagne de sensibilisation sur le bien-fondé de l'utilisation de l'énergie solaire pour l'Afrique toute entière. But visé, convaincre quelques bailleurs de fonds afin de monter effectivement son projet. Certaines personnes y croient. Plusieurs Ong allemandes s'engagent à soutenir le désormais chargé de travaux pratiques à l'Université technologique de Clausthal.
Développement
En 2000, Siméon Noa revient donc au Cameroun pour l'installation de sa Pme qu'il nomme Saf Solair Afric. D'abord, il procède à la formation des jeunes à la production de lampes solaires rechargeables. A travers le pays, il poursuivra par la sensibilisation des populations sur les avantages de l'énergie solaire. Résultat : l'alimentation de la résidence des sœurs d'Atta dans l'Adamaoua lui est confiée. Plusieurs particuliers requièrent son expertise. Sa notoriété commence à se construire. Dans la foulée l'Agence d'électrification rurale (Aer) développe un partenariat avec Saf Solair Afric pour l'électrification de certains villages. Plusieurs organismes internationaux, à l'instar de la Banque mondiale et du Pnud sollicitent le savoir-faire de Siméon Noa pour des études de développement diverses. Les collectivités locales et les entreprises de télécommunication également, pour le pompage d'eau, l'éclairage public etc.
A propos du coût et de la capacité de ses installations, le jeune DG explique rassure. "Le coût d'investissement est élevé selon les besoins. Mais, à long terme, on est gagnant, étant donné qu'une bonne installation solaire peut durer environ trente ans ! ", indique Siméon Noa, qui se satisfait par ailleurs de sa technologie qui, de l'avis de cet ancien élève du collège Bullier de Sa'a et du lycée d'Obala, "permet de préserver la nature". Aujourd'hui, la petite entreprise qu'il a créée est composée d'une quinzaine personnes, dont cinq techniciens. Et, quoique limitée dans ses moyens comme le déclare son DG, l'ambition de Saf Solair Afric reste de "faire davantage connaître l'énergie solaire au Cameroun". Pour cela, Siméon Noa rêve d'implanter des représentations de sa société dans chacune des dix provinces du Cameroun et, plus tard, dans la sous région Afrique centrale. Depuis l'année 2004, Saf Solair Afric est devenue une Sarl, avec 10% des parts détenues par des partenaires allemands. Le DG y voit-là, le signe d'un véritable envol…
-------------------------------------------------------------------------------- _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Siméon Noa, Le Dg de Saf Solair Afric est un spécialiste de la production d'énergie électrique.
Eugène Dipanda
De sa petite entreprise, il parle presque avec le cœur. Le signe d'une satisfaction certaine, mais également celui d'une ferme conviction pour des lendemains meilleurs. Depuis bientôt six ans, il n'a pas arrêté de gravir les marches dans un secteur quasiment en friche : celui de l'exploitation de l'énergie solaire. Et pourtant, que d'écueils à ses débuts ! C'est, en effet, dans le climat glacial de Clausthal que le projet de Siméon Noa prend corps. Inscrit à l'Université technologique de cette ville située au Nord de l'Allemagne grâce à une bourse d'étude obtenue au début des années 90, l'ancien étudiant en Mathématiques et informatique de l'Université de Yaoundé s'initie, pendant sept ans, en électromécanique et génie électrique, lorsque naît son idée.
Le thème de son mémoire de fin d'études est consacré à la production de l'énergie solaire, sa spécialisation. "A cette époque, l'actualité battait son plein autour des énergies renouvelables. Et j'ai pensé qu'un transfert de technologie serait utile pour mon pays, où la ressource (le soleil, Ndlr) est abondante et gratuite…", indique-t-il, pour justifier son choix. Au-delà de la simple formation académique, il était donc question pour Siméon Noa, de répondre à un important besoin : introduire et vulgariser la technologie au Cameroun. C'est ce qu'il tente d'ailleurs de faire fin 1999, lorsqu'il arrive à Yaoundé.
En guise d'alternative au crucial problème énergétique dont souffre alors le Cameroun, il présente son projet au ministère de l'Energie. Qui ne lui donnera malheureusement aucune suite. Dépité par ce manque d'enthousiasme du gouvernement, Siméon Noa retourne en Allemagne où il engage une grande campagne de sensibilisation sur le bien-fondé de l'utilisation de l'énergie solaire pour l'Afrique toute entière. But visé, convaincre quelques bailleurs de fonds afin de monter effectivement son projet. Certaines personnes y croient. Plusieurs Ong allemandes s'engagent à soutenir le désormais chargé de travaux pratiques à l'Université technologique de Clausthal.
Développement
En 2000, Siméon Noa revient donc au Cameroun pour l'installation de sa Pme qu'il nomme Saf Solair Afric. D'abord, il procède à la formation des jeunes à la production de lampes solaires rechargeables. A travers le pays, il poursuivra par la sensibilisation des populations sur les avantages de l'énergie solaire. Résultat : l'alimentation de la résidence des sœurs d'Atta dans l'Adamaoua lui est confiée. Plusieurs particuliers requièrent son expertise. Sa notoriété commence à se construire. Dans la foulée l'Agence d'électrification rurale (Aer) développe un partenariat avec Saf Solair Afric pour l'électrification de certains villages. Plusieurs organismes internationaux, à l'instar de la Banque mondiale et du Pnud sollicitent le savoir-faire de Siméon Noa pour des études de développement diverses. Les collectivités locales et les entreprises de télécommunication également, pour le pompage d'eau, l'éclairage public etc.
A propos du coût et de la capacité de ses installations, le jeune DG explique rassure. "Le coût d'investissement est élevé selon les besoins. Mais, à long terme, on est gagnant, étant donné qu'une bonne installation solaire peut durer environ trente ans ! ", indique Siméon Noa, qui se satisfait par ailleurs de sa technologie qui, de l'avis de cet ancien élève du collège Bullier de Sa'a et du lycée d'Obala, "permet de préserver la nature". Aujourd'hui, la petite entreprise qu'il a créée est composée d'une quinzaine personnes, dont cinq techniciens. Et, quoique limitée dans ses moyens comme le déclare son DG, l'ambition de Saf Solair Afric reste de "faire davantage connaître l'énergie solaire au Cameroun". Pour cela, Siméon Noa rêve d'implanter des représentations de sa société dans chacune des dix provinces du Cameroun et, plus tard, dans la sous région Afrique centrale. Depuis l'année 2004, Saf Solair Afric est devenue une Sarl, avec 10% des parts détenues par des partenaires allemands. Le DG y voit-là, le signe d'un véritable envol…
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Htp !
tout simplement Puissant .
Aux redacteur de grioo.com: c'est ce genre de personnages que nous avons besoin a la rubrique Parcour. _________________ ...
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