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Les origines africaines de Jésus-Christ

 
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Mwana Ne-Kongo
Grioonaute


Inscrit le: 29 Avr 2005
Messages: 28
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Jeu 02 Mar 2006 20:12    Sujet du message: Les origines africaines de Jésus-Christ Répondre en citant

« Continuez à lire la Bible, à travers ses écrits, vous arriverez à discerner les actes de ceux qui sont venus vous apporter ce livre et les écrits aux principes moraux contenus dans ce livre. Il faut qu’un voleur soit saisi avec l’objet qu’il a volé. »

Simon Kimbangu, le 10 Septembre 1921 à Mbanza Nsanda


Depuis plusieurs siècles, au 25 décembre de chaque année, la communauté chrétienne dans le monde fête la naissance du Christ. Or, des éminents historiens affirment que l’anniversaire exact du christ étant inconnu ( note du P. Peteau sur les œuvres de l’empereur Julien, p. 87 ), ce ne sont que les Chefs de l’Eglise d’Occident qui avaient, au IVè siècle à Rome, (Preller, Roemische - Mythologie, 1ère édit. P. 756 ) pris la décision d’adopter cette date par convention. Mais pourquoi ne l’apprend-t-on pas aux catéchumènes ? Que signifie cette date et pourquoi ce choix ?
Pour comprendre le sens de cette date, il suffit, en effet, de se souvenir des rites de la fête de la renaissance du jeune Soleil tels que la célébraient les Serraci. « En entrant à minuit dans le sanctuaire souterrain apparaissait Saint-Epiphane ( Schol Gregor. Bodley., p.43, cf. Lobeck. Aglaopham, p.1227 ) et le prête criait : La vierge a enfanté, la lumière va recommencer à croître » Et, cette cérémonie avait lieu, chaque année, le 25 décembre.
Ces jours du natalis solis Invicti était célébré dans le culte oriental du Soleil implanté à Rome au IIIè siècle. C’est le même jour qu’avait lieu la fête du réveil de Melquarth ( Joseph. , Anti . Jud., VIII, 5,3 ; cf Contr. Apion., I, 18 ) à Tyr. La grande fête perse de Mithra ( S. Justin. , Cont. Trypho., 71 ; cf Eubul. Ap. Porphyr., De antr. Nymph, 6 ) né de la pierre au fond d’une grotte obscure se célébrait ce jour-là aussi. Ainsi, le désir de déraciner ces fêtes païennes essentiellement populaires, pour les regrouper, en gardant la popularité, avait conduit l’Eglise à les remplacer par la Noël.
Mais se posent tout de même quelques questions : Comment expliquer que l’anniversaire exact du Christ soit inconnu jusqu’à ce jour, même de l’intelligentsia chrétienne ? Pourquoi se contenter d’une convention s’agissant de la date de naissance du messie ? Christ historique aurait-il réellement existé ? S’il est né lors du recensement ordonné par César Auguste et organisé en Syrie par Quirinius le gouverneur ( Luc 2 : 2 ), pourquoi ne retrouve-t-on pas les traces de sa naissance dans les registres romains ? A moins que les archives ne soient perdues ou que la date exacte ne soit dissimulée, rien ne permet d’expliquer ce choix.
Un anniversaire conventionnel ? C’est curieux ! Car Dieu ne fait rien au hasard ; Les heures, jours, mois et années ont un sens, une signification liée aux événements dont ils sont porteurs. Ainsi, décider de prendre la date d’anniversaire d’une fête païenne pour l’anniversaire du Christ, c’est, en quelque sorte, considérer que la naissance du fils de Dieu s’identifie à un mythe païen, un symbole, une vue de l’esprit.
La date d’anniversaire de Jésus que les églises, - de bonne ou mauvaise fois, - situent au 25 Décembre n’est , en réalité, qu’une invention, une convention. En hiver, on ne peut garder un enfant dans une étable pas plus qu’on trouve des bergers dormant dehors sur des montagnes. !
Et, c’est à croire que tout dans le personnage de Jésus n’est que convention puisqu’on fait défiler chaque année la date de sa mort et celle de sa résurrection sur le calendrier alors qu’elle devaient être fixes ; Du reste, si Jésus mort un Vendredi à midi est ressuscité le troisième jour le matin, ce troisième jour ne peut être le Lundi mais le Dimanche. Et comme tout se réduit à des conventions à tour des bras, c’est le Lundi, quatrième jour qui fut retenu pour des motifs ecclésiales.
Dès lors, les chrétiens qui célèbrent la fête de Noël ne doivent pas ignorer cette confusion dans laquelle l’imaginaire a pris la place de la réalité. Car, identifier Christ au Soleil, à Melquarth ou à Mithra, c’est effacer le gouffre qui sépare le sacré du profane, Dieu du démon..
Or, Christ est né non pas à la date choisie par les « Conventionnalistes » ( Creuzer-Guigniault, Religions de l’Antiquité t.I. p. 364 ) mais un jour qu’il faut rechercher en décortiquant attentivement les textes bibliques.
Expliquer ces vérités de façon détaillée à l’aide des récits bibliques, passe par un détour très long à cause des nombreuses entorses que les scribes y avaient infiltrées.
Dans le calendrier juif, l’année commence en Avril du calendrier romain. Or Luc dit que Marie était enceinte au sixième mois du calendrier juif qui correspond au mois de Septembre du calendrier romain. Et comme une grossesse normale dure neuf mois alors Jésus est né en Février du calendrier juif qui correspond au mois de mai du calendrier romain.
En tout état de cause, cette vérité ne sort ni de notre imagination, ni de la cuisse de Jupiter parce qu’elle est authentique.

En 1980, lors de son voyage apostolique au Zaïre, le Pape Jean Paul II avait affirmé que « … Christ lui-même est africain – voir texte intégral en annexe - » la question que nous tenterons d’examiner dans ce qui suit est celle de savoir comment et en quoi l’est-il.
Dans son Evangile, Matthieu présente, au premier chapitre la généalogie de Jésus dont l’énumération se termine en ces termes : « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie de laquelle est né Jésus appelé Christ » ( Mtt 1 : 16 ). Dans la suite de son récit, il affirme que Marie, fiancée à Joseph avait été conçu par la vertu du Saint-Esprit (Matt. 1 : 18 ).
Ces deux affirmations mises côte à côte tendent à montrer que Jésus aurait eu deux pères à savoir : Joseph et le Saint – Esprit. Cette situation paraît confuse à moins qu’il ne s’agisse de deux noms désignant la même personne ; ou qu’il ne soit question de deux personnes, des frères puisque dans la société de type africain il est admis que « le frère de mon père est mon père » ou à considérer que Joseph et le Saint-Esprit sont les maris successifs de Marie puisque dans la même tradition, il est reconnu que « le mari » de ma mère est mon père. Rien n’exclut qu’il s’agisse d’une erreur entre deux enfants homonymes nommés Jésus, issus de ces deux personnages.
En tout état de cause, s’agissant de deux personnages différents et d’un seul enfant, comme du point de vue biologique, un enfant ne peut avoir deux pères, si la longue liste des noms répertoriés par Matthieu établit effectivement l’arbre généalogique de Joseph, elle n’a cependant pas de rapport direct avec le Saint – Esprit.
Et comme, par ailleurs, Matthieu affirma que Joseph n’avait connu sa femme, il devient évident que, biologiquement, il n’a aucun lien avec le fils de Marie. Ce qui revient à dire que le Saint-Esprit demeure l’unique géniteur de Jésus, comme - du reste – l’avait annoncé l’ange du Seigneur ( Mtt 1 : 18 ). Dès lors, la longue liste des noms répertoriés par Matthieu se situe en dehors de son propos.
Mais quel est le véritable motif qui a conduit Matthieu à replacer le fils du Saint-Esprit dans une lignée dont il ne descend pas ? C’est dans la réponse à cette question naïve d’apparence, que se situe la solution de l’énigme.

En réalité, pour rétablir les origines de Jésus, l’apôtre aurait dû retracer les généalogies de Marie « appelée l’épouse du Saint – Esprit » Robert Bachet - La Génèse : 4ème éd. Mame ; Paris 1992 p. 77 ), et du Saint-Esprit à condition de le reconnaître comme un personnage physique ( Le Saint-Esprit à l’œuvre texte rédigé par C. Emest Tahtm Edition française 1976 , cours bibliques par correspondance pp. 6 – 10 ).
Du récit biblique de la naissance nous pouvons dire qu’en ce qui le concerne, si Matthieu voulait réellement retracer les origines de Jésus, c’est vers Marie sa mère qu’il aurait dû se tourner. Or, il paraît pas porter quelque intérêt sur la généalogie de la mère du Seigneur. Pourtant, les recherches sur les racines humaines de Jésus doivent s’effectuer du côté de celle-ci, surtout que Marie et Joseph ne paraissent pas avoir d’ancêtres communs.
Et, avec l’idée qu’on se faisait du Saint-Esprit, établir la vraie généalogie de Jésus passait nécessairement par la constitution de l’arbre généalogique marial puisque le père du fils n’était qu’une puissance invisible. Connaître Jésus dans sa dimension humaine passait par la connaissance des origines de sa mère.
En tout état de cause, comme l’arbre généalogique de Marie est différent de celui de Joseph, on peut affirmer que Jésus ne descend, par conséquent pas, de la lignée historique de Jacob, mais des brebis perdues de la maison d’Israël : de la lignée d’Esaü qu ‘il était allée chercher dans la brousse en acceptant de naître dans l’étable, parmi les animaux c’est à dire, parmi le Peuple Noir qui est généralement assimilé aux bêtes dans le monde « civilisé ». Ainsi, malgré les reproches véhéments que l’apôtre des Gentils adresse à Esaü, le qualifiant de profanateur, pour avoir fait bon marché de son droit d’aînesse, Dieu, contrairement à ce que pense Paul donc, n’a pas changé sa parole. Il l’avait maintenu héritier des promesses messianiques. ( hébreux 12 : 16 – 17 ).
Par conséquent, le récit biblique sur les origines de Jésus reste à réécrire en mettant bout à bout ce qui se trouve dans la loi et les prophètes et dans les psaumes. Dieu avait confondu les sages parce que la plume mensongère des Scribes avait méprisé la parole de l’Eternel en brouillant les pistes.
Comment sinon comprendre les propos comme ceux-ci autour de l’origine de Jésus dans la bouche des Juifs : « Est-ce bien de la Galilée (Afrique) que doit venir Christ ? L’Ecriture ne dit-elle pas que c’est de la descendante de David et du village de Bethlehem d’où était David que le Christ doit venir ( Jean 7 : 42 ) » ; ou cette remarque : « serait-tu, toi aussi de la Galilée ? ……. Cherche bien et tu verras que de la Galilée (Afrique), il ne sort pas de prophètes » ( Jean 7 : 52 )
Dans notre tentative de percer l’énigme sur l’origine africaine de Jésus, les textes de Matthieu et Luc nous sont d’un grand secours puisqu’on y trouve quelques indications, traces et même des pistes pouvant nous orienter. A partir d’une analyse détaillée de ces deux récits sur la naissance de Jésus, - à travers les attitudes des visiteurs venus auprès de l’enfant et de la mère, peuvent se dégager des renseignement importants.

En effet, et d’une manière générale, en dehors des amis et des voisins, lorsqu’une femme met au monde, les visites les plus significatives (par leur importance) sont souvent celles des parents et membres des familles des époux. Et effectivement, à la naissance de l’enfant Jésus, les Evangélistes nous signalent deux visites importantes et significatives : celles des bergers et des rois mages.
Les premiers étaient des habitant du pays, les autochtones, les seconds des Etrangers venus de loin, de l’Orient. Aussi, notre analyse va tenter de répondre à la question suivante : qui de ces deux groupes de visiteurs peuvent être apparentés à Marie, la mère. Et comment les identifier ?
Dans Luc 2 : 1 – 10 est indiqué le comportement des bergers qui avaient eu l’apparition des anges (dans les champs venus) pour annoncer la nouvelle de la naissance du Messie. « Après l’épiphanie, les bergers se décidèrent d’aller à la hâte se rendre compte de ce qui leur avait été annoncé. Arrivés à l’endroit indiqué, ils avaient vu le nouveau-né dans la crèche, Marie et Joseph (Luc 2 : 16). Puis ayant vu ce qui leur avait été annoncé, ils partirent joyeux proclamant la nouvelle, louant et rendant grâce à Dieu pour ce qui était arrivé » ( Luc 2 : 17 – 18 ).
Matthieu pour sa part, indique l’attitude de trois mages venus de l’Orient, guidés par une étoile. Ils avaient effectué un arrêt auprès du roi Hérode troublé, (et toute la ville avec lui) étonné il fit vérifier l’information par les grands prêtres et les scribes du peuple. Jaloux de la naissance d’un « roi des Juifs », Hérode fit préparer un coup fourré pour faire périr l’enfant. (Matt.2 : 13 – 16).
Arrivés à Bethléem guidés par l’étoile, les mages étaient entrés dans « la maison où ils avaient vu le petit enfant et Marie puis se prosternèrent et adorèrent Jésus » avant de lui offrir des présents : or, encens et myrrhe . ( Mtt2 : 11).
Une réflexion en profondeur sur ces deux textes fait apparaître ceci :
Si Matthieu et Luc parlent du même événement, du même enfant, cependant, leurs perspectives sont différentes. Ils ne décrivent pas les mêmes visiteurs. Ceux-ci ont, du reste, des attitudes et des réactions différentes.
Le regard de Matthieu est celui des mages, des rois, des grands, néanmoins des Etrangers. Luc se met dans la peau des bergers, des humbles, des petits mais des indigènes.
Il convient aussi, de faire remarquer que ces deux auteurs parlent de l’événement avec un certain décalage dans le temps. Leurs sources d’informations sont également différentes. L’étoile conduit les rois mages. L’ange annonce la nouvelle aux bergers.
La réalité décrite (se déroulant sur la scène) ne sont pas identiques : les bergers ont vu « le nouveau – né dans la crèche, Marie et Joseph » les rois mages une maison, le petits-enfants et Marie « la mère » aussi pourrait-on, en quelque sorte, dire dans notre langage actuel, que les bergers avaient rendu visite au nouveau-né à la maternité et les mages au petits-enfants à la maison, bien longtemps après la sortie de l’hôpital.
Les attitudes de ces visiteurs à l’égard de l’événement et de la personne de l’enfant Jésus sont différentes ; les bergers ont simplement « vu » (Luc 1 : 17) comme pour tout juste vérifier l’information qui leur avait été donnée. Ils ne réalisaient pas de se trouver devant un nouveau-né exceptionnel : le Messie. Aussi, n’ont-ils pas manifesté l’attitude d’homme en face de Dieu.

Cependant, sortis de là, leur comportement changea tout à fait : ils louèrent et glorifièrent Dieu de cette nouvelle « (Lu 2 : 20). Mais de la nouvelle seulement ! Et l’événement, que n’en disaient-ils mot ? Pourquoi n’avaient-ils pas eu la même attitude devant le nouveau-né ? Ne réalisaient - ils donc pas de se trouver devant le même Dieu que celui qu’ils glorifiaient ? Pourquoi n’avoir ni salué la mère, ni honoré et vénéré le fils, le Messie, le Sauveur ?
Les mages, tous rois qu’ils étaient, se montrèrent humbles et très proches de l’événement, de la mère et de l’enfant. En effet, arrivé devant la maison, ils entrèrent , « se prosternèrent et adorèrent l’enfant puis ils offrirent des présents qu’ils avaient apportés pour honorer l’enfant » ( Mtt. 2 : 11 ) . Connaissant l’importance de l’événement, ils ne s’étaient donc pas présentés les mains vides comme l’étaient les bergers « on ne paraîtra point devant l’Eternel les mains vides » (Deut.16 : 16 ; Exode 23 : 15 ).
Ainsi, il semble clair que les mages étaient tout à fait conscients de se trouver en présence d’un enfant d’un très haut rang dépassant même le leur. Ils avaient bien réalisé de se trouver en face du « Rex Régis ).
De ces deux attitudes se dégagent deux visions opposées sur la personne de Jésus parmi les humains jusqu’à nos jours : ceux qui le prennent pour un simple enfant et ceux qui le considèrent comme le fils de Dieu ; ceux qui le considèrent comme un homme quelconque et qui attendent le Christ de la descendance de David et ceux qui ont reconnu sa personne divine à travers ses œuvres. D’où, des réactions comme celles-ci : « Des gens de la foule après avoir entendu ces paroles disaient : Celui-ci est vraiment le Prophète. D’autres disaient : Celui-ci est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de Galilée que doit venir le Christ ? (Jean 7 : 40 – 41 ) « Il eut donc, à cause de lui , division parmi les foules » ( Jean 7 : 43 ).

Et, c’est sans doute, la raison pour laquelle il a fallu que des Etrangers viennent de loin pour que les natifs, les autochtones, les habitants de Jérusalem soient « émus et troublés » par la nouvelle de la naissance de Jésus. Il a fallu la présence d’étrangers pour qu’on puisse s’apercevoir que Jésus n’était pas un enfant quelconque. Il a fallu que des étrangers viennent pour que Christ soit vénéré et honoré comme il est écrit : « … Et il publieront les louanges de l’Eternel « ( Esaie 60 : 6 ).
Mais qui sont donc ces Etrangers, ces messagers qui ont manifesté à ce point la valeur du Christ ? Quel était, au juste, le véritable motif de leur visite ? Peut-on, par leur seule attitude, déterminer les liens qui les unissent à Marie ?
La visite des bergers ne permet pas de les situer sociologiquement par rapport à la Mère du Christ. Certes, prévenus par les anges de Dieu et avertis, ils étaient des témoins privilégiés de la grande joie de l’armée céleste. Mais s’étant cantonnés dans le rôle de témoins, d’observateurs, ils n’avaient donné aucun signe indiquant véritablement qu’ils avaient appréhendé le sens profond de l’événement. Et, faute très probablement d’avoir des liens avec les parents de l’enfant et étant donné la conception qu’ils avaient de Dieu, ils étaient simplement allés « voir » Jésus en curieux, sans intérêt particulier ni pour le Messie, moins encore pour la mère et Joseph. Ils avaient glorifié Dieu le père pour l’accomplissement de la vision. Ils l’avaient glorifié en ignorant son fils, le Sauveur de l’Humanité.

En examinant les choses de plus près, on s’aperçoit que, même de nos jours, cette vision n’a pas du tout évolué. Et c’est ainsi que les Kimbanguistes sont accusés de prier un Homme en s’adressant à Papa Simon Kimbangu dont ils connaissent la personnalité spirituelle, comme si les rois mages qui avaient reconnu Dieu en la personne de Jésus avaient adoré un esprit pur sans os ni chair.
Pourtant, Jésus lui-même avait affirmé clairement que « Moi et le Père nous sommes un » ( Jean 10 : 31 ). Mais voici ce que firent les Juifs en réaction à cette parole, eux qui ne voyaient en lui qu’une personne quelconque : « Les Juifs ramassèrent des pierres pour le lapider » ( Jean 10 : 31 ) Jésus reprit la parole et dit : « Je vous ai fait voir beaucoup d’œuvres bonnes venant de mon Père. Pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous » ( Jean 10 : 32 ) Les Juifs répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous te lapidons mais pour un blasphème et parce que toi, qui est un homme, tu te fais Dieu : ( Jean 10 : 33 )
Ainsi, les bergers ne pouvaient reconnaître Dieu dans un corps physique. Cela justifie leur attitude quelconque face à Dieu – homme. Les mages par contre avaient exalté et montré la grandeur de l’enfant Jésus, Dieu dans la chair humaine. Ils avaient donc une conception de Dieu différente de celle des bergers. Mais d’où venaient-ils ? Quels liens avaient-ils avec la mère du Messie ?

Sans une étude très approfondie des Ecritures, il semble impossible de dégager des éléments susceptibles de reconstruire la généalogie de Jésus par Marie. La Bible ne parle pas de parents proches de celle-ci. Tout ce qu’on peut en tirer et que cela laisse supposer, c’est que Marie vivait seule chez elle : « Il entra chez elle et dit : Je te salue toi à qui la grâce est faite, le Seigneur est avec toi » ( Luc 1 : 26 : 28 ). Il est aussi écrit : « Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois. Puis elle retourna « chez elle » ( Luc 1 : 36 ). De là, il ressort qu’ Elisabeth avait des liens de parenté avec Marie.
D’Elisabeth , dans Luc 1 : 5, on apprend qu’elle est une descendante d’Aaron (Lévite). Ainsi, la mère de Jean-Baptiste est parente de la mère de Jésus mais rien n’indique leur degré de parenté.
En tout état de cause, il est un fait que, si les voisins et parents d’Elisabeth, apprenant que le Seigneur avait manifesté sa grande miséricorde à l’égard de celle-ci, se réjouirent avec elle ( Luc 1 : 58 ) il est curieux de constater, qu’à l’accouchement de Marie, il n’est fait allusion à aucune visite parentale ni de la part d’Elisabeth elle-même ni de ses parents. Ce constat laisserait -elle penser que leur parenté serait éloignée ?
Dans l’affirmative, peut-on considérer que Marie était seule et isolée. , Mais alors quel était son statut en Palestine ? Comme vraisemblablement elle n’avait pas de parents proches dans le pays, la question qui se pose et celle de savoir où vivaient donc ceux-ci ?
Partant de toutes ces interrogations, on a été amené à supposer que, par leur intérêt et leur attitude, les rois mages devaient avoir des liens proches avec Marie, ce qui pourrait expliquer qu’ils soient venus, de si loin, non seulement pour honorer le Roi, le Messie ( petit-fils) puisque certainement Marie, dans son pays, était d’une famille Royale – mais aussi pour rendre visite à leur fille ou nièce. Car, en effet, bien que conduits par l’étoile, ils n’étaient certainement pas venus uniquement pour honorer mais aussi adorer le Messie. Par conséquent, eux-mêmes devraient vivre en dehors de la Palestine. Mais rien ne nous indique qui étaient les rois mages et d’où ils venaient.

Matthieu rapportant les propos du prophète Esaïe dit : « de toi sortira un Chef qui fera paître Israël mon peuple » ( Matt. 2 : 6 ). Ainsi donc, comme dans certaines coutumes en Afrique en l’occurrence, se prosterner devant un chef, l’honorer par des présents n’a rien de particulièrement religieux, on peut alors être amené à penser que, c’est à un double titre (religieux et familiale ) que les mages s’étaient déplacés pour rendre visite à leur descendance qui est le Messie. De là, il apparaît logique que la reconstitution de la généalogie de Marie passe par la découverte de l’origine des rois mages.
Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Il est écrit, au sujet de la naissance de Jésus que « Les rois de SEBA et de SABA offriront des présents. Tous les rois se prosterneront devant lui » (Psaume 72 :10 –11 ) Mais qui sont ces rois de SEBA et de SABA et d’où venaient-ils ?
Voici à ce sujet quelques indications : Dans Genèse 25 : 1 – 3, il ressort que : après la mort de Sara sa femme, Abraham prit encore une femme nommée Ketura. Il lui enfanta : Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak et Schuach et Jokscham engendra SEBA ET DEDAN.
Ainsi, le roi de SEBA est de la descendance d’Abraham par sa troisième femme la cananéenne Ketura qui est complètement ignorée par l’histoire malgré le fait d’avoir donné, in extremis, six enfants au patriarche vieillard. Avec cette indication, on se trouve en face d’une piste à laquelle Marie peut être rattachée.
Par ailleurs, dans 1 Rois 10 : 1, il est écrit : « La reine de SEBA apprit la renommée que possédait Salomon à la gloire de l’Eternel et elle vint pour l’éprouver par ses énigmes. Celle-ci selon l’historien Joseph Ki-Zerbo ( Histoire de l’Afrique noire. Ed. Hattier ) avait pour nom propre Mankenda qu’on appelait la reine de SABA, comme on parle de nos jours de la reine d’Angleterre, parce qu’elle était originaire du pays de SABA. C’était une éthiopienne, une noire africaine. Grâce à cette seconde indication, le point sur la provenance des rois de SEBA, de là, de l’origine de Marie, s’éclaircit progressivement.
Si on veut se représenter la distance parcourue par ces rois, voici ce que dit (Luc 11 : 31 ) « La reine du Midi se livrera lors du jugement avec les hommes de cette génération et les condamnera parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon »
De plus pour montrer, - comme nous l ‘ avons affirmé, - que l’intérêt de la visite des rois mages ne revêtait pas uniquement un caractère religieux, voici ce que dit la reine de SEBA elle-même à Salomon : « Beni soit, l’Eternel ton Dieu, qui t’a accordé la faveur de te placer sur le trône d’Israël : C’est parce que l’Eternel aime à toujours, faveur de te placer sur le trône d’Israël ! C’est parce que l’Eternel aime à toujours, Israël qu’il t’a établie roi pour que tu fasses droit et justice » ( 1 Roi 10 : 9 ). Ainsi le Dieu des Sabéens, de la reine de SEBA, l’Edomite est aussi celui d’Israël sauf qu’il affectionne celui-ci.

Par ailleurs, sur le plan historique et généalogique, il est dit des origines des rois de SABA ce qui suit « les fils des KUSH : SABA, HAVILLA, SABTA, RAEMA, et SABTECA. Les fils de Raema sont SEBA ET DEDAN ( Gen 10 : 7 ).
Pour mieux comprendre ce qui précède, il convient de rappeler que Noé avait trois enfants. L’un d’eux, KAM le moqueur, donna naissance à CANAAN le maudit, l’enfant noir. C’est sa descendance qui a peuplé le Midi, l’Afrique ( Robert Brachet, la Genèse. Ed. Mame, Parie 1992 page 54 ). Et c’est également du fils de KAM, KUSCH que descendent les rois de SABA.
Il faut du reste faire remarquer que le peuplement du continent noir ne s’est pas effectué uniquement par les Kamites mais également par les descendants d’Abraham ( fils de Sara, fils de Haggar, fils de Ketura ) parce que, c’est là, en réalité, que se trouve le pays de Canaan, la terre promise. Pour s’en convaincre, il suffit de relire intelligemment les livres de Moïse et de Josué en s’apaisantissant sur les descriptions faites du pays en l’occurrence : « Car le pays dont tu vas entrer en possession n’est pas comme le pays d’ Egypte, d’où vous êtes sortis où tu jetais dans les champs ta semence et les arrosais avec ton pied comme un jardin potager ; le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du ciel ; c’est un pays dont l’Eternel, ton Dieu prend soin et sur lequel ton Dieu, a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l’année ( Deut 11 : 10 – 12 ).
Il est d’ailleurs curieux de constater l’existence d’une grande similitude de noms entre les Kamites et les Keturites. Comment peut-on comprendre cette coïncidence ? Cela se justifierait-il par des mariages, ou par l’appartenance raciale, ethnique ou régionale ?
En tout état de cause, si habitant des contrées lointaines, les rois de SEBA et de SABA étaient allées rendre visite à Marie et à l’enfant, c’est qu’à l’évidence, il y avait un vrai intérêt et un grand enjeu matériel ou spirituel. Or, manifestement de ce qui précède, il est apparu que les rois mages, c’est à dire les rois de SEBA et de SABA partis d’Afrique, étaient d’origine noire. Alors logiquement, rien ne nous empêche d’affirmer que Marie devrait également être leur parente d’origine africaine. Du reste, ce n’est qu’une évidence d’affirmer que Marie la mère de Dieu est noire. Car, c’est ainsi qu’elle était apparue aux petits bergers portugais de Fatima, et même dans ses nombreuses épiphanies dans d’autres endroits. Il est par conséquent fort regrettable de constater que ce fait soit considéré dans certaines confessions religieuses comme un secret. Pourtant, Marie la mère de Dieu demeure incontestablement le symbole même de l’Afrique mère, le berceau de l’Humanité.

De ce qui précède, on a tenté d’esquisser la généalogie de Jésus par sa mère. Et le Pape Jean Paul II avait raison d’affirme que : « Christ lui-même est africain » ( jeune Afrique – Economie n°136 Septembre 1990 p. 138 ) bien qu’il n’ait fait qu’articuler les paroles que l’Esprit avait mise dans sa bouche puisque les statues du Christ dans la basilique Saint Pierre au Vatican et ailleurs n’ont jamais changé de couleur ! Cela explique également pourquoi cette vérité n’a jamais été intégrée dans l’enseignement religieux catholique. Aussi, celle-ci reste inconnue de nombreuses personnes qui, pourtant, croient en Jésus , le fils de Dieu. Même si on la tait, toutefois, la réalité des faits reste celle-là. Le Saint Père ne l’avait pas affirmé pour faire plaisir aux Africains parce qu’il serait sorti de son rôle. Par conséquent, la manière dont l’on a situé le fils de Marie ne nous met pas en porte à faux avec les Ecritures.
Quand Luc 1 : 73 parle du serment « qu’il (Dieu) a juré à Abraham notre père », cette affirmation est à prendre dans son acception générale. Son application porte sur toute la descendance du père de la promesse qui, comme Noé, avait engendré trois nations avec ses trois épouses (la sémite, l’ismaélite et la cananite).
De même, la prophétie de Zacharie ( Luc 1 : 71 – 73 ) fait allusion à la descendance d’Abraham qui était haïe, et méprisée par Israël. Ce sont les enfants de Ketura, sa femme noire qui subissent ce traitement.
Quand au salut de la maison de David, le serviteur de Dieu ( Luc 1 : 69 ) il s’agit, en réalité, de cette maison issue de l’union entre le roi David et Bath-Schéba, la Héthienne ( 2 Samuel 11 : 1 – 11 ) femme d’Uri, mère du roi Salomon ( 2 Roi : 24 ) qui succéda à son père. Lui-même qui était allée éprouver sa sagesse.

Il convient aussi de dire que le Lion Juda, le grand héritier de la famille de Jacob avait une descendance cananite, lui qui avait reçu la plus grande part de la bénédiction de la part de leur père en ces termes « Juda, c’est toi que tes frères célébreront. Ta main pèsera sur la nuque de tes ennemis, et les fils de ton père se prosterneront devant toi…. Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commencement d’entre tes pieds jusqu’à ce que vienne celui auquel il appartient et à qui les peuples doivent obéissance…. Ses yeux sont plus sombres que le vin et ses dents plus blanches que le lait ( Gen 49 : 9 – 12 ). »
Après s’être séparé de ses frères, il établit des rapports amicaux avec les Cananéens qui se sont traduits par des hymens ( Gen 38 : 1 – 11 ) Juda avait pris pour femme une cananéenne du nom de Schua ( nom très proche de Schuach descendante d’Abraham par Ketura ).
De cette union naquirent trois enfants : Er, Onon et Shela. Juda vivant, choisit pour son fils aînés une cananéenne Tamar comme épouse ( Gen 39 : 6 ). Et étant mort et Onan ( d’où onanisme ) ayant refusé d’assurer une descendance à son frère, Tamar devait alors revenir à Shéla qui était encore jeune. Par une astuce bien montée par Tamar et après avoir eu des jumeaux avec elle, Juda avait fini par avouer l’obligation de lui donner son troisième fils.
De l’union incestueuse de Juda et Tamar furent nés des jumeaux PEREC ‘ le « ménano-derme » qui sera l’ancêtre lointain de Jésus « Gen 38 : 25 – 30 ) et ZERA (il faut remarquer que ces deux enfants étaient nés de la même manière qu’Esaü et Jacob ).

Dès lors, il s’avère clair qu’il existe bien des Juifs noirs, même si, ne remontant pas l’histoire, l’humanité a tendance à l’ignorer. (Maurice DORES – La beauté de Cham-Mondes juifs, mondes noirs Ed. Balland Paris 199 )
Néanmoins, si ces deux enfants de Juda sont répertoriés et retenus par l’histoire, ceux qui naîtront de l’union de Shela et Tamar ne le seront pas ; La descendance de Salomon par Mankenda n’est pas reconnue. La descendance d’Abraham par Ketura est perdue. Les rejetons d’Esaü compte pour du beurre. Toute la maison de Canaan est exclue.
Par conséquent, on est en droit d’affirmer qu’il existe bien des brebis perdues ( Mtt 18 : 24 ) de la maison d’Israël et celles-ci sont noires tel que nous venons de le montrer tout au long de ce texte.
Aussi, en laissant naître son Fils dans une étable, Dieu avait voulu que Jésus s’identifiât aux oubliés, aux insignifiants aux brebis perdues de la maison d’Israël (vers la porte de l’Orient, il fait appel aux brebis perdues de la maison d’Israël (Cantique kimbanguiste GTKI ) en vue de les ramener dans l’enclos du Père d’où elles s’étaient éloignée depuis le péché originel. C’est pourquoi Jésus le rappelle lui-même. «Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (Matt 15 : 24). Car le fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdu ? » Luc 19 : 10 ). De même, en envoyant ses disciples il leur recommandait « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Mtt. 10 : 6 ). Dès lors, pourquoi Jésus ne devrait-il pas ressembler à ses frères ayant « des cheveux comme laine (Apoc.2 : 14 ).
Enfin de compte la question qui nous vient à l’esprit consiste à nous demander si le Jésus qui est généralement enseigné et proclamé ne serait-il pas la falsification de l’authentique, le Vrai que le Souverain Pontife avait annoncé en Afrique et qu’il cache aux Occidentaux ses frères pour des raison, sans doute, propres à l’institution dont il est le garant ?. Le problème reste, néanmoins posé aux experts du Christianisme de le résoudre.



Références bibliographiques.

Annexe I. A quoi ressemblait vraiment Jésus ?

A quoi ressemblait vraiment Jésus ? – A un homme aux traits grossiers, selon la BBC. (La télévision britannique lance une série d’investigations sur le Jésus historique. A et effet, un médecin légiste a reconstitué un visage à partir d’un crâne datant du 1er sicle. Selon la BBC, il serait une des représentations les plus exactes du Christ.
Article de P. Briel – 2001-
Dieu a choisi de créer l’homme à son image. Mais il ne s’est pas contenté de contempler son œuvre à travers les âges : il s’est aussi fait homme selon la foi chrétienne. L’ennui, c’est que personne ne sait à quoi il ressemblait, puisque les évangiles ne contiennent aucune description physique de Jésus. Une situation insupportable pour les créatures de dieu, caractérisées par une imagination fébrile. Lesdites créatures, incapable de rester assises tranquillement dans leur chambre à lire la Bible, se sont donc mises en quête - « il s’agit du point de départ pour reconsidérer ce à quoi Jésus aurait pu ressembler. » - du visage du Christ, armées parfois miracles, le plus souvent de pinceaux, de pointes, de blaireaux, de burins, etc.
Le professeur Richard Neave, qui a la chance de vivre au XXIe siècle, a opté pour la science et l’informatique, ainsi que pour un crâne datant du Ier siècle de notre ère retrouvé à Jérusalem. Muni de ces modestes moyens, cet expert britannique de médecine légale a recomposé, pour une série de la BBC intitulée Son of God ( le fils de Dieu ) qui débute dimanche 1er Avril, un visage qui pourrait ressembler de très près à celui du Jésus historique. Selon une déclaration de Jean Claude Bragard, producteur de la série, dans le quotidien The Times du 27 mars, «le fait d’utiliser la science anatomique et archéologique plutôt que l’interprétation artistique, fait de ce visage l’une des représentations les plus exactes jamais crées. Ce n’est pas le visage de jésus, parce que nous n’avons pas travaillée avec son crâne, mais il s’agit du point de départ pour reconsidérer ce à quoi Jésus aurait pu ressembler. » Les esthètes habituées au christ blond et diaphane des maîtres italiens seront déçus. Jésus, selon l’évangile de la BBC ? à un visage large à peu mate, de fortes arcades sourcilières, le nez épaté et la bouche épaisse ; Le tout est entouré d’une chevelure frisée et d’une courte barbe, réalisé à partir de fresque syriennes. On imagine plus volontiers ce jésus faire la cueillette que prêcher la bonne nouvelle.
Dans tous les cas, on est loin du christ raffiné de la Renaissance, et de la représentation que les chrétiens se font généralement du fils de Dieu.
La technique de reconstruction faciale utilisée par Richard Neave est celle qui a servi à identifier le visage d’une victime de l’incendie de ing’s Cross il y a quelques année. Une méthode fiable à 70 %. Le professeur, aujourd’hui la retraite, explique dans le Times que « la reconstruction faciale est une méthode très bien acceptée pour identifier les cors. Elle est efficace parce que la force du crâne donne sa forme au visage, y compris aux sourcils, au nez et à la mâchoire. Le crâne en question appartient à un groupe de squelettes découvert dans un cimetière juif de Jérusalem. Il a été sélectionné par un archéologue israélien comme étant le plus représentatif du groupe.
Mais est-il légitime de déduire que la reconstruction faciale effectuée à partir du crâne d’un inconnu représente le visage le plus ressemblant au Christ connu à ce jour ? si la BBC n’hésite pas à franchir le pas, les spécialistes doutent. « Il s’agit uniquement de la reconstruction du visage d’un homme qui a vécu en Israël au Ier siècle, souligne Carolin Wilkinson professeur en anthropologie faciale à l’Université de Manchester. On ne peut pas en conclure que ce visage ressemble à celui de Jésus. Les déductions avancées par la BBC sont exagérées. De plus, selon Caroline Wilkinson, « le crâne peut effectivement donner des détails sur la forme du nez et des lèvres, mais il est difficile de les dessiner avec précision. La technique utilisée par Richard Neave ne peut jamais offrir un portrait exact, plutôt un portrait – robot.
Selon François – Xavier Chauvière, assistant à l’Institut de préhistoire de l’Université de Neufchâtel, les reconstitutions plastiques effectuées à partir de squelettes et de crânes dépendent en partie du concept que les chercheurs ont dans la tête. par exemple, on ne reconstitue plus aujourd’hui l’homme de Neandertal comme le faisait dans la première moiré du XXè siècle. Avant les années 80, les Néandertaliens étaient considérés comme des hommes frustrés que ne savaient même pas tailler la pierre. Aujourd’hui, on ne les représente plus comme des brutes épaisses, parce qu’on a découvert qu’ils étaient plus évolués qu’on ne pensait. Certains squelettes en pièces qui avaient été assemblés pour correspondre aux concepts des chercheurs ont alors été démontés pour recevoir une nouvelle forme.
Pas se type spécifique – La reconstruction faciale du richard Neave pourrait-elle alors représenter un type général es personne qui vivaient en Israël à cette époque ? Lorraine Heggessey, de la BBCI, avance dans le Guardian que si le visage n’es pas celui de Jésus, c’est bien celui des gens vivant à cette époque dans cette zone. Une explication douteuse pour les spécialistes. « Il y a beaucoup de variabilité à l’intérieur d’une même population, affirme Suzanne Eades, assistante en anthropologie physique à l’université de Genève ; Et Il n y a pas de type spécifique à une population. On ne peut pas dire par exemple qu’il y a un type sémite François – Xavier Chauvière renchérit : « L’homme moderne ne se distingue pas physiquement de l’homme qui vivait i y a 2 000 ans. C’est pourquoi je trouve curieux qu’on essaie de savoir à quoi ressemblait Jésus.
Ce n’est pas si curieux, lorsqu’on sait à quel point l’homme a toujours cherché à connaître le vrai visage du Christ. Force est de constater que chaque époque lui a donné des traits particuliers, qui sont sans doute très éloignés de leur modèle original. L’icône virtuelle de la BBC ne semble pas échapper à cette constatation, même si elle est sans doute plus vraisemblable que les portraits de la Renaissance.
Patricia Briel – revue Société ( 2000 ) et culture p.125 -



ANNEXE II. – Jeune Afrique Economie n°135 – Septembre 1989- ( texte intégral )


…..Cours de ses voyages. En outre, la dimension politique n’ est jamais absente de des déplacements. Partout, ses homélies traitent des situations politiques, économiques et sociales des pays traversés. Les propos tenu par un responsable du Vatican à l’égard de l’Afrique du Sud témoignent justement de ces différents niveaux de discours. Le Papa ne va pas à la rencontre des systèmes politiques ou idéologiques mais il visite des Eglise qui vivent dans ces système . explique-t-il. « Ainsi doit être comprise sa visite à la communauté catholique d’Afrique du Sud. » Cependant, si un fâcheux hasard météorologique, en septembre 1988, n’avait pas contraint son avion à se poser à Johannesburg, Jeans Paul II, qui a toujours dénoncé sans ambiguïté le régime d’apartheid, n’aurait sans doute pas encore posé le pied en Afrique du Sud.
L’importance de la communauté catholique des pays visités n’a jamais été déterminante dans les choix des itinéraires. Ainsi le pape ne s’est jamais rendu au Sénégal où l’Eglise est pourtant l’une des plus fidèles qui soit à Rome, malgré le séjour prolongé qu’y a effectué Mgr Lefèvre, archevêque dans ce pays de 1947 à 1968 et aujourd’hui chef de file des intégristes catholiques français, en rupture avec le Vatican. Mais cet « oubli ; » serait imputable au gouvernement sénégalais qui aurait demandé à Jean-Paul II de renoncer à une escale dakaroise, de peur que le chef de la confrérie tidjane n’ordonne à se disciples de se coucher sur la piste d’atterrissage pour empêcher le venu du « chef des croisés.
L’appel historique en faveur du Sahel.
Dans un texte publié en 1981, un dominicain français, Réné Luneau dressait un bilan du premier voyage de Jean-Paul II sur le continent africain. Sa Sainteté s’y présente comme « le prophète de la dignité de l’homme. » Il reprend le flambeau du non-alignement. » Sur le plan ecclésial, « Il loue les mérites de l’africanisation tout en renforçant le poids de centralisme romain. ».Il réaffirme également « le droit aux sacrements mais semble prendre son parti de communautés vivant sans l’eucharistie » . De son coté, le célèbre prêtre écrivain camerounais Jean-Marc Ela, déplorait que les tâches e l’ Evangile s’inscrivent dans une région du monde assimilée par les puissances de l’argent à une réserve d’esclaves et de main-d’œuvre à bon marché. « Pur les Eglises, la question posée par cette situation est claire : chaque jour, au nom de l’ Evangile, il faut écrire l’histoire de la libération effective des opprimés ».
La première image du pape sur le continent, à Kinshasa en 1980, résume aujourd’hui encore l’esprit des missions évangéliques et itinérantes. Un aéroport couvert d’une foule immense et colorée. Sur la plate-forme d’un DC 10 d’ Alitalia, un homme en blanc, la main tendue dans un geste de paix. Modernité de la communication et constance du message biblique. Ases côtés, quatre homme. Deux cardinaux blancs, Mgr Casroli, secrétaire d’ Etat, et Mgr Ross, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples : ce son les deux « politiques ; » du Vatican. De l’autre, deux cardinaux noirs Mgr Malula, archevêque de Kinshasa ( aujourd’hui décédé), et Mgr Gantin, béninois, président de la commission Justice et Paix : le premier représente l’Eglise catholique locale, l’autre est un proche de Jean Paul II. Résidant au Vatican, il nourrit la réflexion du Saint-Siège de sa connaissance du continent. Au pied de la passerelle, les responsables du gouvernement et, plus loin la foule. Adaptation du Vatican aux choses de ce siècle. Avec la certitude d’un apôtre, Jean-Paul II, à huit reprises, est venu en terre d’Afrique, réaffirmer sa foi et les orientations de l’Eglise qu’i représente.
Mai 1980 : Zaïre, Congo, Kenya, Ghana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire.
« Le Christ lui-même est africain, affirme Jean-Paul II, et Dieu est noir ».
Encouragent les Africains à rechercher leur authenticité, il assure que si la « ma sève de celle de l’Eglise universelle, il faut aussi que les fruits aient la saveur de l’Afrique. Bien que Jean –Paul II insiste sur le caractère « pastoral et non politique. » de son voyage, il évoque la crise mondiale, la famine, la sécheresse. « Je me fais ici la voix des sans voix. », dit-il. La voix des innocents qui sont morts parce ue l’eau et le pain leur manquaient. » et, de Ouagadougou, il lance un appel historique en faveur du Sahel. Le souverain pontife envoie également un message spécial au chef de l’ Etat libérien, le sergent Samuel Doe, pour le remercier d’avoir écouté ses appels à la clémence et d’avoir renoncé à poursuivre les exécutions des membres de l’avien gouvernement de William Tolbert.
Le voyage a été une découverte tout autant qu’une prise de contacts. Le pape a comme pris conscience que, dans plusieurs pays africains, l’Eglise est une des seules forces capables de tenir tête à des régimes dictatoriaux. A son retour à Rome, il s’engage davantage et dénonce « les privilèges de la fortune ou du pouvoir.
Texte intégral – jeune Afrique Economie n°135 Septembre 1989 – p.138.

Par le Révérand NZAKIMWENA MATONDO
CENTRE DIANGIENDA KUNTIMA ( CEDIAKU )
Collection –REFLEXION N°1
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Franc
Bon posteur


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MessagePosté le: Lun 13 Mar 2006 09:13    Sujet du message: Répondre en citant

MERCI d'avoir posté ce texte, Mwana, cela me rend la personne du Christ encore plus sympa.

Jésus, NOIR, oui, cela n'est pas une idée nouvelle, mais je ne savais pas que le pape Jean-Paul II l'avait reprise à son compte.

Peu à peu la vérité reprend ses droits.

Fraternellement, franc.
Afrique unie.
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Si tu manges le fruit d'un grand arbre, n'oublie pas de remercier le vent. (BARIBA)

« Le texte coranique est-il divin? » réponse chrétienne écrite à l’intention de ceux qui seraient tentés par l’Islam
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LES COMMENTAIRES :
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Ilan
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MessagePosté le: Lun 13 Mar 2006 17:23    Sujet du message: Répondre en citant

M'ouais, c'est à peu près tout et n'importe quoi ce texte.
La Galilée est une région de palestine, dont le nom signifie le pays des goyims donc le pays des païens rien à voir avec l'Afrique. D'où sort le nom d'Esaü (Edom frère jumeau de Jacob(Israël)) dans la généalogie ?
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MANO
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MessagePosté le: Jeu 22 Juin 2006 09:23    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour ,

Je me suis efforcé de lire tous vos textes en essayant sincerement de comprendre .....

J'ais été éduqué dans la religion chretienne , j ais fait le cathegisme , je suis allez a l eglise , j'ais fait la priere , ma premiere communion ....

J 'y croyais dur comme fer , jusqu a ce que j apprenne mon histoire , l histoire du peuple noir .

Mon incomprehension ne fait que s accroite a votre egard ( ou peut etre mon ignorance direz vous ) car je ne peux aujourdhui me reconnaitre ni dans la bible ou le coran et surtout pas acceptez ces religions .

J 'ais quelques questions auquelles j aimerais sincerement que vous m apportiez des reponses ( je suis loin d etre fermé a la discution et ne demande qu a evoluer si les arguments sont convainquant )

Combien y avaient ils de chretiens ou de musulmans en afrique noir lorsque ces esclavagistes deja convertis nous ont mis a fond de cale ?

Pourquoi nos anciens rites religieux ont ils été detruis ?

Quel religions dominait en afrique avant l arrivée des colons ?

Pourquoi l eglise a t elle affirmée que nous n etions pas des hommes ?

Pourquoi nous a ton empeché par la force de nous livrer a nos rites religieux ancestraux pour nous imposer la croix du christ ?

Aujourdhui que l esclavage physique est abolit , pourquoi croyons nous encore dur comme fer a la religion que nous a imposer le maitre a coup de fouet ? Ce maitre était il dans le vrai ? Fallait t il donc nous convertir pour le salut de notre ame ? Nos rites religieux etaint ils bel et bien satanique ? Nos ancetres étaient ils dans le "noir" jusqua l arrivé des maitres ?

Nous serons daccord sur un point je l espere : les religions sont l oeuvre des hommes , les religions ont été créé par des hommes pour des hommes , pour acceder a dieu a travers des idoles , des rituels , des modes de vie .

Ma questions sera donc simple ....pourquoi en asie boudha a un visage d asiatique , pourquoi en inde shiva a un visage d indien , pourquoi en europe le christ a un visage d europeen , pourquoi mahomet a t il un visage de magrebin ? ( bien que les idoles soient interdites pour les musulmans mais reconnaissons que c est comme cela qu il apparait dans l inconsient de tous .....l histoire des caricatures de mahomets n auraient pas choqué autant si il n y avait pas un reel attachement a ce visage barbu )

Pour finir , pourquoi n arrive ton pas a associer aujourdhui une religion et une seule au peuple noir d afrique? Les noirs n avaient donc pas de religion ? ( je ne parle evidement pas des convertis a la religion du maitre )

Je respecte bien entendu tout les religieux et toutes les religions ,
j aimerais simplement comprendre par quel miracle peuvent ils aujourdhui adherer a la religion au nom de laquelle ils furent consideré comme des sous hommes ? ......il est simple de lire les livres religieux en se les appropriant et en les tirant a son avantage mais cela est il suffisant ? dire que le christ etait noir est il suffisant ? pas pour moi en tout cas .....

D autres questions me brulent les levres et je pense etre en droit de me les poser et d attendre des reponses claires et nettes ....

Nous sommes tous fiers en tant que noirs de dire que l origine de l homme est en afrique .....nous pensons alors a "lucie".....

Selon la bible ( ancien testament ) il me semble que nous descendons tous d adam et eve n est ce pas ? sans vouloir paraitre betement pointilleux je me pose simplement la question de leur couleur de peau ? blanc , noir , jaune , rouge , metisse , adam d une couleur et eve d une autre ?

Comment deux etre a eux seuls ont ils put engendré tant de de couleurs de peau ?

Adam et eve ont eu deux enfants il me semble ? deux garçons ...sans vouloir paraitre betement pointilleux j aimerais comprendre comment ont ils eu eux meme des enfants ?

Nous sommes tous daccord sur le fait qu il y a eut sur terre des dinosaures avant les hommes .....sans vouloir paraitre betement pointilleux , j aimerais savoir dans quel passage ces dinosaures apparaissent dans la bible ou le coran ?

"LUCIE" que j evoquais tout a l heure ressemblais plus a un singe qu a un homme ....ne croyez vous donc pas en l evolution ? pensez vous reellement que les hommes sur terre ont toujours eu l apparence qu ils ont aujourdhui ? Que faites vous des hommes ayant vecu au tant de la prehistoire ? Sont ils evoqués dans vos livres religieux ?

Bref , pour ma part , je prefere m en remettre a mon cerveau a mon intelligence et ne plus croire en la religion du "maitre" ......

Cordialement ,
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