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Cameroun : les cybercafés au bord de l'essouflement

 
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Tchoko
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Fév 2004
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Localisation: Bafang

MessagePosté le: Jeu 26 Aoû 2004 11:34    Sujet du message: Cameroun : les cybercafés au bord de l'essouflement Répondre en citant

L'exploitation commerciale de la toile Internet semble avoir atteint son niveau de saturation au Cameroun. Entre le prix encore élevé de la connexion, les pratiques anticoncurrentielles de certains fournisseurs d'accès et les tracasseries administratives, les exploitants de cybercafés et les clients s'entendent difficilement.

Les cybercafés au bord de l'essoufflement

Six années après l'introduction d'Internet dans les circuits commerciaux du Cameroun, la bulle semble sur le point de crever. Paradoxalement. Alors qu'au fils des mois, le nombre des web-cafés et les services offerts dans ces espaces est allé croissant, l'intérêt des opérateurs économiques pour l'activité s'est dégradé. On est aujourd'hui très loin des bénéfices que réalisaient les promoteurs de " WEB-CAFE ", le premier cybercafé du Cameroun créé en septembre 1997 par Pascal Junior Monkam, un ingénieur camerounais basé aux Etats-unis. " Nous étions en situation de monopole et les gens venaient de tous les coins du Cameroun pour envoyer des e-mail chez nous " soulignait déjà dans les colonnes du site Internet de Rfi en janvier 2001, Modeste Ngueuko, le patron du Web-café de Douala.


Utilisateur dans un cybercafé

Ce quasi-monopole n'a été que de courte durée car au fur et à mesure que les camerounais manifestaient leur intérêt pour l'outil Internet, d'autres opérateurs économiques y investissaient. Ce fut le cas dès mars 1999 lorsque Jean Adolphe Ngangue Nseke, le patron de cyberbao, décida de transformer son espace d'informations vocales en un cybercafé. Suivront quelques mois plus tard, Iccnet, Wagne-Internet ... L'intérêt croissant des utilisateurs et les plus-values tirées de l'opération a non seulement permis à ces pionniers d'Internet d'ouvrir d'autres cybercafés à Yaoundé, la capitale politique, mais également d'augmenter leur capacité d'accueil. D'une dizaine d'ordinateurs au départ, Cyberbao est passé à plus de 60 ordinateurs deux années plus tard. Idem pour Iccnet et le Web-café de Douala qui avait entre temps investit Bonanjo, le quartier administratif de la capitale économique camerounaise.

Suivisme engorgeur

D'autres villes à l'instar de Buea dans la province du Sud-ouest et Bafoussam ont également été connecté sur la toile grâce aux investisseurs en quête de marché. Même si comme l'explique Jean Adolphe Ngangue Nseke, le premier opérateur à s'être installé à Buéa, les pesanteurs de l'administration et l'incurie de certains responsables des télécommunications n'ont pas rendu la tâche facile aux opérateurs.

Les rumeurs sur la rentabilité de ces espaces commerciaux ont provoqué une ruée des camerounais vers ce secteur. Avec les mois, les cybercafés ont poussé comme les bistrots dans les quartiers de la capitale économique. Davantage par suivisme que par conviction. Pour certains opérateurs économiques ayant mis leurs billes dans l'activité, " elle permettait au moins d'investir dans un secteur où le risque de disparition des éléments essentiel de l'activité était réduit " . En fait éléments nécessaires pour ouvrir un cybercafé, les promoteurs doivent nécessaires disposer des ordinateurs performants, des locaux appropriés, mais également une connexion Internet avec ou sans ligne téléphonique. Cette connexion leur est d'ailleurs fournie par les fournisseurs d'accès - providers - qui doivent préalablement au début de leur activité verser auprès de la Cameroon Télécommunication - Camtel -, le gestionnaire du point cm, une caution de 1 360 000 Fcfa, une avance sur consommation de même montant et des frais d'établissement de liaison fixés à 420 000 Fcfa.

Jusqu'en 2000, les principaux providers - Camnet (service public), Wagne-Internet, Suptélécom (le fournisseur de Cyberbao), Iccnet et Jc - obtenaient pratiquement tous leur connexion de Camtel, même s'il existait déjà des expérimentations des liaisons satellitaires. Mais c'est surtout avec l'entrée d'un fils de ministre dans le secteur marqué par le lancement de Newtech, un cybercafé monstre dans la ville de Yaoundé ainsi que le déploiement de Cyberix, Globalnet d'autres cybercafés mis sur pied par des ingénieurs sortis de l'école nationale Polytechnique ont contribué à révolutionner le système tarifaire et le mode de connexion. Les connexions se font désormais par Vsat sur haut débit et les prix ont chuté jusqu'à 500 Fcfa l'heure dans certains cybercafés désireux de s'attirer la clientèle dans un marché très concurrentiel.

Les avatars du Net

L'envolée du nombre de clients des cybercafés a été appuyée par la diversification des services offerts. Alors qu'au début, Internet servait uniquement à envoyer et recevoir des courriers électroniques, il est devenu un instrument privilégié pour la recherche des mariages, d'informations stratégiques et un tremplin pour l'émigration vers l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Mieux encore, Internet et les cybercafés sont devenus au Cameroun, le moyen par excellence pour faire du commerce. A travers des sites, des courriers électroniques, de plus en plus d'entrepreneurs cherchent des partenaires commerciaux, vendent et achètent des marchandises en ligne. En l'absence de statistiques définitifs sur la question, le ministère des postes et télécommunications évalue à quelques 2000, le nombre de cybercafés en fonctionnement dans les villes de Douala, Yaoundé, Buéa et Bafoussam, pour une moyenne journalière de fréquentation de 150 000 internautes.

Pour le cas particulier du Cameroun, le développement du commerce électronique tout comme celui d'Internet et des cybercafés coincent sur un problème d'infrastructures et de prix. Aucun moyen ne permet encore aux utilisateurs de la toile de se faire payer directement en ligne. Les modes de connexion coûtent encore très cher aux gestionnaires de cybercafés et l'utilisation de la fibre optique récemment installée au Cameroun n'est pas encore démocratisée. Les propriétaires de cybercafés se plaignent du diktat des fournisseurs d'accès qui leurs fixent des prix très prohibitifs. " La vente aux entreprises est plus rentable que celle faites aux cybercafés. Et nous ne serons nullement gênés que les cybercafés arrêtent d'embouteiller nos lignes " explique un provider qui a requis l'anonymat pour des besoins de sécurité.

Cette situation, ajoutée aux tracasseries fiscales et aux coûts élevés des dépenses de fonctionnement ont provoqué le retrait progressif de certains opérateurs économiques du secteur. Les providers qui disposaient dans le passé des salles de surf géantes se concentrent davantage sur les activités de vente de connexion aux entreprises, confinant les anciens cybercafés aux simple rôle de vitrine. Les promoteurs de cybercafés du quartier, menacent quant à eux de fermer boutique si les tarifs de connexion n'étaient pas revus à la hausse pour leurs clients et les moyens de connexion améliorés. Cette situation a récemment été à l'origine d'un projet de création d'un syndicat pour la défense des droits des propriétaires de cybercafés. Preuve s'il en fallait encore que la situation n'est pas reluisante chez ces opérateurs qui croyaient avoir conquis l'eldorado et que la bulle qui avait suffisamment enflé au Cameroun, risque crever.

Source: www.gitech.info/fr/info/dossier0.htm
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BM
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MessagePosté le: Ven 27 Aoû 2004 11:50    Sujet du message: Répondre en citant

Salut, Tchoko

C'est très interessant, ce truc, même si je n'aime pas trop l'esprit dans lequel ça a été ecrit.
C'est comme si c'est une mauvaise chose que l'utilisation du net se democratise.

Je sais qu'un operateur qui decouvre un creneau nouveau aimerait bien en garder le monopole à vie et se sucrer indefiniment, mais je pense qu'il n'est pas compliqué de comprendre que l'intérêt de cet operateur est incompatible avec celui du pays !!!

Il faut que nous comprenions une chose: Un pays se construit avec des pionniers qui créent des marchés nouveaux, y bossent pendant quelque temps et puis changent avec la creation d'un autre marché.

Des gens comme ça sont très rares, il y en a rarement plus d'un pour 1000 habitants, mais sans eux point de progrès.
Imagine un gars comme Nana Payong, avec son idée de la bourse du Livre: aujourd'hui, des millions de camers profitent de son idée (à la fois ceux qui achètent à bas prix et ceux qui omnt créé d'autres bourses du livres) !!!
Et le gars, après avoir "bu sa part" dans ce marché, a tiré dsa reverence et a cherché ailleurs !
Imagine le nombre d'emplois (informels) que a créé, les economies generées, le chiffre d'affaire qu'il a reussi à faire tourner grâce à une simple idée.

Donc, je me sens un peu mal à l'aise lorsque quelqu'un se plaint du fait que les autres s'engouffrent dans un creneau porteur.
Moi je trouve ça sain pour l'économie.


Autre point: A Yaoundé, les coins oú on peut naviguer à 200 francs l'heure ne sont plus rares, notament chez ceux qui utilisent les Vsats. Les prix baisent et c'est très bien.
Mais l'une des plus grandes deceptions est l'utilisation que les gens font du net: une minorité d'etudiants l'utilisent pour des raisons académiques, une grande partie pour juste communiquer par e-mail avec des connaissances, et enfin la majorité pour chercher des relations pas très catholiques avec des gens qui le sont encore moins.

Un autre problème est celui de l'implication de l'Etat dans la promotion des TIC: l'investissement en infrastructures est nul, les pesanteurs administratives et la corruption généralisée sont incompatibles avec l'economie de marché.
Je me souviens d'une reunion au ministère des telecoms oú justement les gerants de cybers se plaigaient du fait que camtel voulait être l'intermediaire obligatoire pour la transmission des signaux. En effet, la vague des Vsats permettait à un gars de signer un contrat à Singapour ou ailleurs avec une entreprise de telecoms de la bas, obtenir un accès à leur satellite, s'acheter un Vsat et le pointer vers ledit satellite, et en juste 2 ou 3 jours vous pouviez déjà faitre tourner votre cyber (à bas prix, en plus).
Alors qu'avec Camtel, c'était faire une "demande timbrée", "tchoko" (Laughing) dans tous les bureaux ou passaient le dossier, pour obtenir après 3 mois (comme si c'était une faveur) une connexion de merde.
Et comme camtel a vu s'echapper "le gombo", il ont fait pression sur le ministère pour qu'on ne puisse pas légalement les contourner.

C'est ça, le grand problème de l'Afrique: les uns mettent leur génie pour trouver des solutions aux vrais problèmes des gens (democratisation du net grace aux Vsats, bas prix et connexion de bonne qualité), tandis que les autres se transforment en apôtres de "l'inertie" (on se comprend).
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 27 Aoû 2004 14:18    Sujet du message: Répondre en citant

BMW a écrit:

C'est ça, le grand problème de l'Afrique: les uns mettent leur génie pour trouver des solutions aux vrais problèmes des gens (democratisation du net grace aux Vsats, bas prix et connexion de bonne qualité), tandis que les autres se transforment en apôtres de "l'inertie" (on se comprend).


Tu ne crois pas si bien dire BMW !
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Panafricain
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MessagePosté le: Mar 31 Aoû 2004 11:32    Sujet du message: Répondre en citant

quel rôle ont joué les étudiants de l'ecole polytechnique de Yaoundé dans la démocratisation du net au cameroun ? j'ai l'impression qu'ils sont très forts et qu'il y a un excellent vivier d'ingénieurs dans cette école. Bien exploité, ils pourraient trouver pas mal de solutions aux problèmes locaux...
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Nino
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MessagePosté le: Mar 31 Aoû 2004 23:06    Sujet du message: Répondre en citant

Peut-être était-ce un modèle économique non viable ?

La viabilité des commerces doit être étudié aussi en fonction de données sociologiques, économiques, politiques..

Une fois l'engouement de l'Internet passé, le camerounais type se demande:"ai-je vraiment besoin d'Internet dans ma vie"?
La réponse est non pour l'instant, hélas...
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Nino
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MessagePosté le: Mer 01 Sep 2004 18:55    Sujet du message: Répondre en citant

bjl, ce que je dis, c'est que ce besoin passe par des préalables évients...

Juste comme ça, le camerounais en a besoin pour faire quoi de SERIEUX (j'insiste sur le sérieux)??

Tout comme "bouger ne signifie pas toujours avancer", "avoir Internet n'est pas forcément un signe de développement".
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Nino
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MessagePosté le: Mer 01 Sep 2004 22:09    Sujet du message: Répondre en citant

LOL,
quand on a "découvert" la TV en Afrique, on s'est dit que c emoyen de communication ferait BEACUOUP de bien à l'Afrique....

Aujourd'hui, on n'en est plus si sûr...Qu'on vu les africains à la TV ?
Les films X?Le mythe de l'Occident comme "terre promise" ?Un appel à l'acculturation, voire à l'aliénation ?

Comme disait l'autre:"ce que tu gagnes vaut-il ce que tu perdras ?"

Je ne parlais pas du portable car c'est du C2C je dirais..c'est de personnes à personnes, de particuliers à particuliers (en général).
Internet , c'est un vecteur de communication de personne à la masse.Tu écris une connerie, 1 million de personnes le lisent...

Quel a été l'utilisation première d'Internet dans pas mal de pays? Trouver des maris pour les filles et des femmes pour les hommes...
Ah là là, Internet, ses promesses et ses vices !
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Kamiche
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 01:30    Sujet du message: Re: Cameroun : les cybercafés au bord de l'essouflement Répondre en citant

Tchoko a écrit:
L'exploitation commerciale de la toile Internet semble avoir atteint son niveau de saturation au Cameroun.

En général l'exploitation commerciale d'une technique atteint son niveau de saturation lorsque la dite technique a été poussée dans ses derniers retranchements, lorsqu'elle n'a plus rien d'innovant à offrir, et que les opérateurs se partagent un marché qui stagne.

Qu'en est-il de l'internet au Cameroun?
Ce que je sais de la chose me laisse croire que le Cameroun n'a même pas exploité les 1% des capacités d'internet. Normal dans ce cas de saturer avant même d'avoir commencé.

1. Aucun opérateur n'a un réseau digne de ce nom. Même s'ils ont des VSAT, le réseau urbain offre la même architecture en étoile, qui est la plus "pauvre".

2. Le rapport des débits entre la connexion satellitaire et le réseau urbain est de l'ordre de 1/15 à 1/10. Ce qui signifie qu'un utilisateur lambda n'utilise en moyenne que 1/100 de la capacité du lien vers la base de l'opérateur. Encore ce chiffre est optimiste.

3. Aucun opérateur ne produit de contenu d'aucune sorte. Donc tous les accès se font vers l'extérieur, et par conséquent saturent la liaison satelittaire (qui est la portion du réseau où le trafic coute plus cher), et ne donnent pas la possibilité d'exploiter les 99% de ressources non utilisées.

4. Vous vous souvenez aux premiers jours du téléphone, Yaoundé - Douala passait par Paris. Eh bien avec Internet c'est encore pire. Lorsqu'un camerounais xxx@yahoo.com fait un mail à son voisin yyy@hotmail.com, ça passe d'abord par les USA. Idem si j'entre dans Cyberbao et je tchatche avec un mec qui est à Iccnet (de l'autre coté de la route), ça passe d'abord par la France!!! Et accessoirement par les deux satellites!!!

Comment peut-on raisonnablement saturer un marché qu'on est archi-loin d'avoir maitrisé??
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M.O.P.
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 07:02    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
bjl, ce que je dis, c'est que ce besoin passe par des préalables évients...

Juste comme ça, le camerounais en a besoin pour faire quoi de SERIEUX (j'insiste sur le sérieux)??

Tout comme "bouger ne signifie pas toujours avancer", "avoir Internet n'est pas forcément un signe de développement".


Bruh,
quelle est cette theorie que tu veux developper la ?

Internet est un outil pas plus ni moins, l'africain en a besoin autant que tout etre humain sur cette planete.

L'usage qu'on en fait est un autre sujet.

"avoir Internet n'est" peut etre "pas forcément un signe de développement", mais l'un des plus importants facteur a celui ci.

Man !!!
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Nino
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Inscrit le: 05 Mar 2004
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 10:22    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
nino a écrit:
bjl, ce que je dis, c'est que ce besoin passe par des préalables évients...

Juste comme ça, le camerounais en a besoin pour faire quoi de SERIEUX (j'insiste sur le sérieux)??
Tout comme "bouger ne signifie pas toujours avancer", "avoir Internet n'est pas forcément un signe de développement".

Bruh,
quelle est cette theorie que tu veux developper la ?


Aucune, j'attends des REPONSES aux questions dites EVIDENTES...
Et à vrai dire,je nen ai JAMAIS reçu...Beaucoup de contentent d'invoquer l'évidence du besoin d'Internet en Afrique, sans hélas pouvoir le jusifier...

On avait dit que la téléphonie fixe et la télévision étaient des besoins en Afrique...Aujourd'hui,j'aimerais le regard rétrospectif pour qu'on me dise ce que l'Afrique a tiré de tout ça...


M.O.P a écrit:
L'usage qu'on en fait est un autre sujet.


Justement non.C'est l'usage que tu en fais qui détermine si ça t'est utile ou pas.
On a intrèquement besoin de rien, on a besoin de quelque chose uniquement par rapport à ce qu'on va en faire.
Si on n'en fait rien, ou qu'on ne sait pas quoi en faire, alors on n'en a pas besoin.

Ce que je veux dire, c'est par exemple que:"Si tu n'as pas de cours d'eau dans ton pays, alors tu n'as pas besoin de bateaux!" Evident non?
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 13:46    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
M.O.P. a écrit:
nino a écrit:
bjl, ce que je dis, c'est que ce besoin passe par des préalables évients...

Juste comme ça, le camerounais en a besoin pour faire quoi de SERIEUX (j'insiste sur le sérieux)??
Tout comme "bouger ne signifie pas toujours avancer", "avoir Internet n'est pas forcément un signe de développement".

Bruh,
quelle est cette theorie que tu veux developper la ?


Aucune, j'attends des REPONSES aux questions dites EVIDENTES...
Et à vrai dire,je nen ai JAMAIS reçu...Beaucoup de contentent d'invoquer l'évidence du besoin d'Internet en Afrique, sans hélas pouvoir le jusifier...

On avait dit que la téléphonie fixe et la télévision étaient des besoins en Afrique...Aujourd'hui,j'aimerais le regard rétrospectif pour qu'on me dise ce que l'Afrique a tiré de tout ça...


M.O.P a écrit:
L'usage qu'on en fait est un autre sujet.


Justement non.C'est l'usage que tu en fais qui détermine si ça t'est utile ou pas.
On a intrèquement besoin de rien, on a besoin de quelque chose uniquement par rapport à ce qu'on va en faire.
Si on n'en fait rien, ou qu'on ne sait pas quoi en faire, alors on n'en a pas besoin.

Ce que je veux dire, c'est par exemple que:"Si tu n'as pas de cours d'eau dans ton pays, alors tu n'as pas besoin de bateaux!" Evident non?


Je n'ai pas très bien compris ta position.
Voudrais tu dire que l'Africain n'a pas besoin du réseau Internet ?
Si telle est ta position, dis le, et donnes nous deux raisons objectives.
Et nous qui pensons que c'est un outil incontournable, que c'est un outil qui a déjà un impact sur l'afrique, impact à bilan positif, on pourra te fournir nos arguments.
Et je pense, comme te le faisait remarquer Kamiche, que d'ailleurs le manque d'une réelle infrastructure Internet et techno connexes dans certains pays comme le Cameroun freine énormément cet impact positif.
Le simple mail, le travail collaboratif, les forums comme celui ci (où il y a circulation de bonnes pratiques, bonnes idées, connaissances, etc), le lien de la diaspora avec le bercail à moindre coût, etc ont un effet locomoteur sur l'Afrique.
Pour ton information, plus de 90% du traffic internet est dû au spam et aux sites porno; plus de 20% des travailleurs aux us consultent des sites prono sur leur lieu de travail; le réseau IP facilite aujourd'hui les activités des groupes criminels. Mais pas pour celà que les gouvernements occidentaux, les stés occidentales, etc. pourraient décréter la mort du net.

Comme le disait MOP je crois, il y a l'outil, et il y a l'usage qu'on en fait. Et dans le cas du Cameroun, sans le net, il y a un bon nombre d'actions positives qui ne seraient tout simplement pas possibles.
Merci.
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serge
Grioonaute


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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

Comment justifier le besoin d'Internet en Afrique...
Une grande application de l'internet, c'est la voix sur IP ou VoIP. C'est de l'internet, mais sans le browser (Internet Explorer ou Mozilla). Combien de compagnie qui font les appels internationnaux ne passent ils pas par Internet de nos jours. Meme les operateurs historique nationnaux s'y mettent. le besoin de communiquer, pour les entreprises africaine et les particuliers existent, et pour avoir aide des firmes etrangeres a mettre en place leurs reseau de VoIP, je peus vous dire que cela est sans doute apres le mobile, le secteur le plus rentable actuellement en Afrique. Le seul probleme, le manque d'information des autorites de telecom de nos pays qui voient dans la voix sur IP un danger pour leur monopoles et bloque son implementation. Une fois on a un bon reseau de communication, on peu alors penser a d'autres applications comme les call center et autres.

L'Internet est une opportunite egalement pour les entrepreneurs africain travaillant dans les NTIC. Et le meilleur dans tout cela est que leurs client n'ont pas besoin d'etre les africains pour faire tourner leur business.
Des informaticiens camerounais peuvent se mettre ensemble et postuler pour des contrats sur les nombreux sites de freelances, cela les pakistanais, les indiens et les gens de l'Europe de l'est le reussisse parfaitement. Cela peut aller de la programmation, au devellopement web etc.. Nos informaticiens, avec de bon artistes plasticiens du pays peuvent mettre en place des sites Internet, oriente vers le marche local (avec une rentabilite un peu difficile) ou le marche Internationnal, et leurs clients n'ont pas besoin de savoir d'ou ils viennent. Savez vous combien rapporte les sites d'online dating, les forums, les portals, les sites de real estate, lorsqu'ils sont bien fait et marche? Les talentueux en informatiques ou en online marketing ont des opportunites sur Internet, et cela qu'ils vivent en chine, aux USA ou en Afrique.

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Nino
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je n'ai pas très bien compris ta position.
Voudrais tu dire que l'Africain n'a pas besoin du réseau Internet ?


Je n'ai jamais dit ça....
Je demande pourquoi il en a besoin.
L'impression de suiveur que donne l'Afrique (est-ce juste une impression) me dérange. Surfer sur la vague c'est bien, mais il faut savoir où va cette vague et quand est-ce qu'on arrête de surfer.

Citation:
Et nous qui pensons que c'est un outil incontournable, que c'est un outil qui a déjà un impact sur l'afrique, impact à bilan positif, on pourra te fournir nos arguments.


En fait, c'est unqiuement ces arguments que je demande.
Hélas, Internet peut être utile pour l'Afrique, MAIS m'est d'avis qu'il est mal utilisé...

Sans être pessimiste, la voIP nécessite au préalable des ordinateurs, des résaux interconnectés, des infrastructures fiables et surtout des compétences en la matière.
Il ne s'agit pas d'avoir besoin d'une toiture quand on n'a pas construit la maison.
Sans maison, on n'a pas besoin de toiture (enfin,je crois).
L'Afrique aimerait tout embrasser au même moment ( téléphonie mobile, Internet, système éducatif, agriculture, lutte contre le SIDA) et à totu vouloir embrasser, qu'a-t-on embrasser à la fin ?
Un peu de tout et surtout , un peu de rien.


Citation:
Comme le disait MOP je crois, il y a l'outil, et il y a l'usage qu'on en fait.


Moi pas. Je pense qu'on n'a pas besoin de téléphone portable(outil),on n'en a besoin que si on veut appeler ou recevoir (usage qu'on en fait).
Je ne parle que des choses dont on a le choix (pas les médicaments par exemple..).
Je pense qu'il y'a l'outil, mais que le besoin qu'on en a dépend de ce qu'on veut en faire.


Citation:
Et dans le cas du Cameroun, sans le net, il y a un bon nombre d'actions positives qui ne seraient tout simplement pas possibles.


En fait,je m'interroge sur ces actions là..
Quelles sont ces actions que le net a rendu possible?
Et quel a été l'impact de leur réalisation sur le Cameroun ?

Je ne suis pas l'avocat du diable ou pessimiste volontaire, je veux simplement des réponses aux qustions que je me pose ; je sais que c'est évident pour bcp ici, alors répondez moi .
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Nino
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Inscrit le: 05 Mar 2004
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

serge a écrit:
More to come....


J'attends , car j'avoue ne pas croire en la transposition de l'Occident en Afrique.
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Tchoko
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MessagePosté le: Jeu 02 Sep 2004 23:07    Sujet du message: Répondre en citant

Ce que dit Nino est assez clair je pense. Ca a l'air choquant mais c'est la triste réalité.
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Panafricain
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MessagePosté le: Ven 03 Sep 2004 01:08    Sujet du message: Répondre en citant

Nino je suis au Cameroun et je veux postuler en MBA à l'Université de Stanford.
Sans Internet, il me faut écrire par courrier à Stanford, attendre la réponse, recevoir un éventuel dossier (sachant que plus rien ne se fait sur papier dans les processus d'admission)...

Avec Internet, je me connecte sur le site de Stanford, je trouve toutes les infos disponibles, je remplis le formulaire en ligne...bref j'ai une très grande souplesse.

Avec Internet, je recherche facilement des informations qu'il m'aurait fallu des mois pour trouver quand on connaît l'état des bibliothèques dans les pays africains, y compris le Cameroun...

je communique via msn gratuitement et en temps reel avec mon pere qui se trouve au cameroun. il y a 10 ans la minute telephonique coutait 2 euros....
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Tchoko
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MessagePosté le: Ven 03 Sep 2004 11:48    Sujet du message: Re: mon cher tchoko , doucement !!! Répondre en citant

bjl a écrit:
Ce que dit nino est peut-être assez clair pour toi , mais pas du tout pour nous : tu vois la différence ?Même avec toutes les explications du monde , nino ne comprendra pas ou ne voudra pas comprendre : toi aussi je pense


En fait, Nino pense qu'Internet n'est pas fondamentalement nécessaire dans la mesure ou il suppose que ça nous a fait (et que ça nous fait toujours) plus de mal que de bien.

Ce que Nino considère comme étant le mal, c'est la prétendue utilisation que font les Camerounais d'Internet. J'insiste sur le mot "prétendue" dans la mesure ou les médias ont reussi à nous faire croire que les Camerounais n'allaient sur Internet que pour se divertir dans le mauvais sens du terme. Maintenant, perso et c'est là où Nino pourrait se fourvoyer, c'est de savoir comment il quantifie l'apport positif et l'apport négatif et ce qui lui permet de conclure qu'Internet est plus nuisible qu'autre chose.

Pour ce qui est de l'exemple de Panafricain, il n'a fait qu'expliquer à quoi pourrait servir Internet aux Camerounais et pourtant Nino lui dit que : "Entre ce que Internet pourrait nous permettre de faire et ce qu'on en fait vraiment, il y'a un grand fossé." Et c'est là ou il y'a débat !

Quelle est l'activité (majeure) des Camerounais (du Cameroun) lorsqu'ils vont sur Internet ?

Et je pense que c'est là le débat, si on reussit à démontrer que les Camerounais vont seulement se pervertir sur le net en grande majorité alors on peut conclure comme Nino, que dans l'état actuel des choses, le net ne sert à rien.

Si dans le cas contraire, les Camers s'attellent à des activités similaires à celles qu'a décrites Panafricain, alors on pourra dire que le net est utile.

Je pense que c'est plus clair pour tout le monde.

Bien à tous,

Tchoko Cool
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Oxygene
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MessagePosté le: Lun 06 Sep 2004 13:06    Sujet du message: Je suis au Cameroun et.... Répondre en citant

Après m'être fait volé la totalité de mon matos je suis dans l'obligation de me logguer dans un cyber.

Constat : En règle général, l'usage des messager est intensif, que ce soit Yahoo, Hotmail, ou autre. Mais il y as beaucoup de personnes qui cherchent des emplois, des informations sur de nouvelles techniques, etc...

De plus, je n'y vois pas de différence avec les cybers Français.

Etant expatrié français, j'ai besoin du net pour communiquer avec ma famille, bien sur, mais aussi pour rester en contact avec le monde de la programmation (Mon job). Et pour le camerounais ?

J'installe des connexions internet par satellite en free, parfois. Le coût d'installation est élevé, mais ça deviens très vite rentable car les coûts d'utilisations, fixes, sont de plus en plus bas. Les entreprises clientes utilisent énormément les mails, tout simplement parce que la poste camerounaise est d'une innefficacité incroyable. ( Les receveurs ouvrent la totalité du courrier dans l'espoir de tomber sur des billets... Le courrier passe parfois 1 MOIS sur son bureau...).

Le téléphone ? Les mobiles ? C'est très CHER !!! Un véritable luxe, ici. Vive la téléphonie ip !

Les camerounais ont-ils BESOIN du net ?

Je dirais que les ENTREPRISES Camerounaises ne peuvent tout simplement pas s'en passer, car c'est le seul moyen de communication EFFICACE ! Et que grâce au Net, elles peuvent enfin travailler dans de bonnes conditions.

Et les PARTICULIERS, qui vivent dans un pays qui ne laisse pas une grande part au rêve, en ont besoin également pour s'échapper un peu de leur quotidien.

Il y a des personnes ici qui vivent, avec un ou plusieurs enfants, en gagnant la somme fabuleuse de 10.000 Fcfa par mois. Combien ça fait en euro ? Un peu moins de 15 euro. Et combiens d'heures travaillent ces personnes ? environ 10 heures/jours, 6 jours par semaine !!! N'oubliez pas le Paludisme, qui est endémique. La Tsé-tsé ( De plus en plus rare, heureusement !!!). Et surtout, les maladies dues aux mauvaises conditions d'hygiène.

Dans ces conditions, vous n'aimeriez pas aussi avoir votre petite part de rêve ?

Oxy, Expatrié au Cameroun, Marié à une Bakoko, et qui adore les Crevettes au Folon et sa petite maison de Kribi ! Smile
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Nino
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MessagePosté le: Lun 06 Sep 2004 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, voilà qui est mieux déjà ...

Un début de réponse avec Oxygène,je commence à comprendre ce qui motive les gens (envois de mails, dialogue moins chers)...Rien de bien sérieux quoi.

Ceci dit, vous comprendrez quand je dis que l'explication des avantages du net dans un pays ne sauraient tenir en une dizaine de lignes...

Il en faut BEAUCOUP plus pour pousser les pouvoirs publics à investir dans les NTIC.

Mais Oxygène, quand la téléphonie mobile arrivait, on la décrivait aussi comme le messie en terme de communication (pareil pour la téléphonie fixe).
Leur résussite a duré le temps d'une inspiration humaine.
Aujourd'hui, tu le dis toi même, c'est trop cher et de toutes façons, les compétences n'ont jamais été développés pour ces secteurs.

Qui dit qu'Internet n'accouchera pas d'une souris aussi ?

Téléphonie sur IP ? Smile Smile
On a du mal à avoir des gens formés à la maintenance des installations électriques qui datent des indépendances (voir la SONEL)...
Qui va s'occuper de la téléphonie sur IP please ? Je parle sérieusement, il ne s'agit pas de dire qu'on a un cousin qui s'y connait en voIP...ça ne suffit pas !
Vous avez les écoles qui forment à ce stechnologies ?De grâce ,ne me dites pas l'IAI..Il y'a le matériel ? Il y'a la volonté ?
Il ne s'agit pas de prendre un avion (pour les bienfaits de l'avion) si on sait qu'il n'y a pas de pilote...on va droit à la mort (alors qu'un avion en lui-même est très bien.)
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Oxygene
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MessagePosté le: Mer 08 Sep 2004 18:50    Sujet du message: Mouaip, mais... Répondre en citant

Concernant le téléphone Mobile, son avantage est le "relatif" faible coût de mise en exploitation. Il est énormément plus facile de placer un relai qui arrose une région que d'installer des systèmes pour des postes fixes, lesquels sont fréquements piratés par le voisinnage immédiat...

Personnellement, je n'ai jamais aimé les téléphones mobiles, de vraies plaies pour celui qui aime sa liberté. Mais dans un pays comme le cameroun, quand on est dans une zone de couverture, ça peut sauver une vie. Je sais, je sais... quand on parle pourcentages, la grande majorité des appels sur mobiles sont d'une niaiserie incroyable. Mais en quoi l'afrique est-elle différente en cela de la france ? Vous vous souvenez du terminal public de l'avenir qu'on appelait Minitel ? Bon. Passons.

Tu parles de la Sonel. Ok. Perso, j'ai deux très grosses batteries au plombs chargées par panneau solaire et par un chargeur sur le secteur. Je peux comsommer 1kw pendant 8h. J'ai en projet d'acheter une petite éolienne en supplément. (Je sais, ç'est un peu onéreux, mais tellement pratique !!!)

Je connaît la Sonel, qui à fait de bon progrès même s'il reste encore beaucoup d'efforts a faire. Il y a trois ans, c'était une catastrophe.

Quoi qu'il en soit, ne pas dénigrer leurs efforts. Ils essayent, c'est déjà ça.

En te lisant, j'ai l'impression que tu crois qu'il n'y as pas de bon spécialistes au cameroun. Je t'assure que j'ai été proprement stupéfié par le professionnalisme et le savoir faire de certains informaticiens camerounais. Les problèmes réels viendrons dans quelques années, quand le résultat d'une éducation au rabais frappera.
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Nino
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MessagePosté le: Mer 08 Sep 2004 22:42    Sujet du message: Re: Mouaip, mais... Répondre en citant

Oxygene a écrit:
En te lisant, j'ai l'impression que tu crois qu'il n'y as pas de bon spécialistes au cameroun. Je t'assure que j'ai été proprement stupéfié par le professionnalisme et le savoir faire de certains informaticiens camerounais


Loin de moi l'idée de penser qu'il n'existe pas de spécialistes au Cameroun....

Il existe aussi des médecins au Cameroun...
La question est:est-ce suffisant ?
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