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MessagePosté le: Lun 07 Fév 2011 01:44    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Societe/beaucoup-de-jeunes-ignorent-les-travaux-de-cheikh-anta-diop-historien_n_40879.html

Citation:
Beaucoup de jeunes ignorent les travaux de Cheikh Anta Diop ( historien)

L’égyptologue sénégalais Aboubacry Moussa Lam[/b] a déploré le fait que les travaux de l’historien Cheikh Anta Diop ne sont pas connus des jeunes, relevant qu’ils ne sont pas accessibles dans les centres de documentation.‘’C’est un vrai problème, parce qu’aujourd’hui beaucoup de jeunes ignorent les travaux de Cheikh Anta Diop. Quand certains les découvrent à l’occasion des cours, ils sont illuminés’’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS, en perspective de la célébration du 25éme anniversaire de la disparition du savant sénégalais.Décédé le 7 février 1986, Cheikh Anta Diop repose à Thieytou, son village natal situé dans la région de Diourbel (centre du Sénégal).D’après l’historien, ‘’les travaux de Cheikh Anta sont écrits en français et certains en anglais’’.

Mais quand bien même ses ouvrages en français sont disponibles à la Bibliothèque centrale de l’Université de Dakar, il n’est pas sûr qu’ils y existent en quantité suffisante pour une université qui compterait 70 000 étudiants.‘’Si vous avez pour chaque livre cinq exemplaires, c’est insuffisant’’, a affirmé M. Lam, disciple du savant sénégalais et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.A son avis, les livres de Cheikh Anta Diop doivent également être disponibles dans les lycées et collèges du Sénégal, afin d’aider à mieux faire connaître sa pensée aux jeunes.

Mais malheureusement, les travaux de Cheikh Anta ne sont pas disséminés’’, a regretté l’historien, estimant qu’il faut aussi que ses travaux soient traduits dans les langues nationales pour les jeunes qui n’ont pas la chance d’aller à l’école. Aboubackry Moussa Lam considère que ‘’l’appropriation des idées de Cheikh Anta Diop n’a pas eu lieu pour la bonne et simple raison que la diffusion de ses travaux reste encore à faire’’.‘’Comment voulez que quelqu’un qui n’est pas venu à l’Université, connaisse les idées de Cheikh Anta Diop par Aboubacry Moussa Lam ?’’, s’est-il interrogé.

Pour l’historien, la meilleure solution pour assurer la vulgarisation des travaux de l’égyptologue, c’est de rendre ses œuvres disponibles dans les collèges.’’J’ai des étudiants ici. Mais l’idéal, c’est que les ouvrages de Cheikh Anta soient dans les collèges. Si on prenait la décision aujourd’hui de doter tous nos collèges de bibliothèques, et de mettre les ouvrages de Cheikh Anta dans chaque bibliothèques de collège, (…) les jeunes entre la 6éme et la 3éme seraient en contact avec ses travaux’’, a-t-il affirmé.‘’Même au lycée, ils ne sont pas en contact avec ses travaux. Même ceux qui arrivent à l’Université, s’ils n’ont pas la chance de venir au département d’histoire, ils passent complètement à côté des travaux de Cheikh Anta. Tout le problème est là’’, a-t-il fait remarquer.

De l’avis de l’historien, l’appropriation des idées du chercheur passe avant tout par la connaissance de ses œuvres.‘’Nous pouvons organiser des conférences et écrire, mais ça ne suffit pas. Pour s’approprier les idées de quelqu’un, il faut lire ses travaux. Or, c’est l’accessibilité de ses travaux qui pose problème. Ses travaux sont confinés dans des zones inaccessibles pour la grande majorité des jeunes du Sénégal’’, a fustigé l’égyptologue.

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MessagePosté le: Mar 15 Fév 2011 18:10    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.museke.com/en/node/7379

African winners at the Grammy Awards 2011

By skyllie - Posted on February 15th, 2011
Tagged: african music • African musicians • awards • Diaspora • DRC • drc congo • DRCongo • grammy 2011 • group • Imagine • konono No1 • mali • oumou sangare • sa music • South Africa • South Africa

[b]Soweto Gospel Choir, Ali Farka Touré, Toumani Diabaté, Oumou Sangare & Konono No 1][/b won at the Grammys, America’s biggest music award ceremony, on February 13th. This was the 53rd edition and was held in Los Angeles.

Here are the African-related winners.

Best Instrumental Arrangement Accompanying Vocalist(s) - Baba Yetu
Christopher Tin, arranger (Christopher Tin, Soweto Gospel Choir & Royal
Philharmonic Orchestra)
Track from: Calling All Dawns
[Tin Works Publishing]
South Africa's Soweto Gospel Choir collected their latest Grammy, this time beating out the Imagine Project which featured some African musicians as well.

Best Pop Collaboration With Vocals - Imagine
Herbie Hancock, Pink, India.Arie, Seal, Konono No 1, Jeff Beck & Oumou Sangare
Track from: The Imagine Project
[Hancock Records]
Read about the Best Pop Collaboration With Vocals winner - Imagine Project. Herbie Hancock's Imagine featuring Konono No 1 from DRC Congo and Oumou Sangare from Mali beat out popular tunes like Telephone by Lady Gaga & Beyonce, Airplanes by B.o.B, Eminem & Hayley Williams, as well as California Gurls by Katy Perry and Snoop Dogg.

Best Traditional World Music Album - Ali And Toumani
Ali Farka Touré & Toumani Diabaté
[World Circuit/Nonesuch]
Mali music legend Ali Farka Touré will receive a posthumous award for his collaboration with fellow Malian Toumani Diabaté. Specially made short film for the album 'Ali and Toumani' by the great Malian duo of Ali Farka Toure & Toumani Diabate. This is their second and final recording together, and is the follow up to the GRAMMY winning 'In the Heart of the Moon' - for more info visit http://www.aliandtoumani.com

Best Improvised Jazz Solo - A Change Is Gonna Come
Herbie Hancock, soloist
Track from: The Imagine Project
[Hancock Records]

Best Contemporary World Music Album - Throw Down Your Heart , Africa Sessions Part 2: Unreleased Tracks
Béla Fleck
[Acoustic Planet Records]
Bela Fleck beat out Oyo by Angelique Kidjo of Benin. Béla Fleck went to Uganda, Tanzania, The Gambia, and Mali explore the little known African roots of the banjo.

Congrats to them all.


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MessagePosté le: Mer 16 Fév 2011 22:47    Sujet du message: Répondre en citant

Apres l'election de Mr. Barack Obama comme President, beaucoup disaient que le debat sur le racisme n'avait plus lieu d'etre!! Why? Un president noir a accede a la magistrature supreme aux USA! Not so, apparemment! (du moins pas dans le Sud).
Dans l'Etat Mississippi, the Sons of Confederate Veterans proposent une plaque d'immatriculation honorant Nathan B. Forrest, l'un des membres fondateurs du Klu Klux Klan et etait le leader lors du massacre de soldats noirs en 1864(durant la guerre civile)! Quelqu'un qui a toujours pris les noirs pour des etres inferieurs puisque selon lui, ils devaient jamais etre affranchis et devaient rester esclaves pour de bon!!

L'esclavage n'etait pas la seule cause de la guerre civile aux USA mais c'etait l'une des raisons principales. Il y'a eu secession parce que le Sud ne voulait pas que le Nord lui dise qu'ils ne pouvaient plus avoir d'esclaves! Et vu le role que ce monsieur a joue dans cette guerre et ses liens avec le KKK, je me demande comment on peut chercher a l'honorer!
Je vis dans la partie Nord de la Floride, un Etat qui n'est pas vraiment considere comme etant dans le deep south comme le Mississippi, Alabama, ou meme certaines parties de la Georgie, mais dans ma ville il y'a un lycee qui porte le nom de ce meme Nathan B. Forrest! Y'a 3 ans, le NAACP a tout fait pour que le nom de l'ecole soit change, et continue ce combat, mais le school board a vote 5-2 pour que le nom reste!

Racism is still alive and kicking, for those who were wondering!

http://www.huffingtonpost.com/2011/02/10/license-plate-kkk-mississippi_n_821218.html

Citation:
JACKSON, Miss. — A fight is brewing in Mississippi over a proposal to issue specialty license plates honoring Confederate Gen. Nathan Bedford Forrest, who was an early leader of the Ku Klux Klan.

The Mississippi Division of Sons of Confederate Veterans wants to sponsor a series of state-issued license plates to mark the 150th anniversary of the Civil War, which it calls the "War Between the States." The group proposes a different design each year between now and 2015, with Forrest slated for 2014.

"Seriously?" state NAACP president Derrick Johnson said when he was told about the Forrest plate. "Wow."

Forrest, a Tennessee native, is revered by some as a military genius and reviled by others for leading an 1864 massacre of black Union troops at Fort Pillow, Tenn. Forrest was a Klan grand wizard in Tennessee after the war.

Sons of Confederate Veterans member Greg Stewart said he believes Forrest distanced himself from the Klan later in life. It's a point many historians agree upon, though some believe it was too little, too late, because the Klan had already turned violent before Forrest left.

"If Christian redemption means anything – and we all want redemption, I think – he redeemed himself in his own time, in his own actions, in his own words," Stewart said. "We should respect that."

State Department of Revenue spokeswoman Kathy Waterbury said legislators would have to approve a series of Civil War license plates. She said if every group that has a specialty license plate wanted a redesign every year, it would take an inordinate amount of time from Department of Revenue employees who have other duties.

SCV has not decided what the Forrest license plate would look like, Stewart said. Opponents are using their imagination.

A Facebook group called "Mississippians Against The Commemoration Of Grand Wizard Nathan Forrest" features a drawing of a hooded klansman in the center of a regular Mississippi car tag.

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MessagePosté le: Sam 19 Fév 2011 05:52    Sujet du message: Répondre en citant

Aux dernieres nouvelles, il aurait rendu l'ame! Sad
C'est vraiment triste qu'ils aient a en arriver la pour faire reagir les autorites! Paix a son ame!



http://www.seneweb.com/news/Societe/palais-presidentiel-un-ancien-militaire-tente-de-s-rsquo-immoler-par-le-feu_n_41375.html

Citation:
[ VIDEO ] Palais présidentiel : un ancien militaire tente de s’immoler par le feu

Un ancien militaire a tenté de s’immoler par feu ce vendredi matin devant le palais présidentiel, à Dakar. L’homme, qui souffre de brûlures graves, a été évacué à l’hôpital par les sapeurs pompiers, qui ont tenté de le sauver. Selon le reporter de la radio Rfm, qui a recueilli des témoignages sur les lieux du drame, le nommé Bocoum appelé les autorités à s’occuper du sort des anciens militaires, avant de mettre le feu sur son tee-shirt imbibé d’essence. Les brûlures sont tellement graves que les témoins de la scène craignent pour sa vie


http://www.seneweb.com/news/Societe/les-causes-de-la-tentative-de-suicide-par-le-feu-d-omar-bocoum-devant-le-palais_n_41385.html

Citation:
Le vent de révolution qui a soufflé en Tunisie, en Egypte et qui souffle actuellement dans d'autres pays arabes serait-il en train de souffler au Sénégal. En tout cas, ça en a tout l'air. Un ancien militaire du nom d'Omar Bocoum a tenté de s'immoler par le feu devant les grilles du palais présidentiel. Il s'est aspergé d'essence et a mis le feu. Son corps a brûlé jusqu'à hauteur de 80 à 90%. Il lutte entre la vie et la mort.

La vie d'Omar Bocoum est terriblement menacée. Il s'est immolé par le feu devant le palais présidentiel. Il est soldat et fait partie des anciens militaires qui n'ont cessé de se plaindre et de réclamer de meilleures conditions de vie et d'existence. Malgré leurs marches et récurrentes récriminations, ils n'ont pas été suivis et il n'y a pas eu de solution sur leur sort.

C'est sans doute l'une des causes de la tentative de suicide par le feu de l'ancien Soldar, Omar Bocoum. Il s'est immolé aux alentours de 10h passées vers 11h. Il a été secouru par ceux qui étaient aux environs en premier les gendarmes en faction qui ont réussi à le sauver de la mort. Les sapeurs pompiers l'ont rapidement transporté aux urgences de l'hôpital Principal de Dakar. Son corps est brûlé jusqu'à hauteur de 80 à 90%.

Les alentours du palais présidentiel grouillent de forces de l'ordre qui sont venus parer au pire et éviter toute manifestation qui pourrait déboucher sur ce qui s'est passé en Tunisie ou en Egypte.

Ils avaient averti à Touba: lire le texte de walfadjri daté du 14 février

Les anciens militaires invalides, qui avaient décidé d’abréger leur vie par immolation les jours à venir, ont encore de beaux jours devant eux. Le khalife des mourides les a dissuadés de poser un tel acte après qu’une bonne volonté leur a remis, au nom du chef de l’Etat, trois ha de terrain à hauteur de Diamniadio.

Les militaires invalides avaient promis le 18 février prochain pour certains de marcher à travers les rues de Dakar et pour d’autres de s’immoler tout court, après avoir en vain couru derrière une audience avec le président de la République. Audience au cours de laquelle, les anciens militaires invalides voudraient s’expliquer avec Me Abdoulaye Wade sur leurs difficultés actuelles. En effet, soutient El Hadj Fallou Thioune, chargé de communication des anciens militaires invalides, ‘depuis notre dernière audience en 2007 avec le président de la République au cours de laquelle ce dernier avait reconnu la légitimité de leurs revendications relatives à l’application de la loi 64-42, il n’y a eu aucune avancée’. Aussi, ajoute-t-il, ‘La vie est chère et le point d’indice des pensions doit bouger au même titre que les salaires des fonctionnaires en activités’.

Reçu en audience, hier, par Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, khalife général des mourides, le bureau exécutif de l’Association nationale des anciens militaires invalides du Sénégal a décidé de surseoir à son mouvement d’humeur dans la capitale. Toutefois, ils n’ont pas manqué, face à la presse, de décrier le laxisme des ministres en charge de leurs dossiers. ’Il y a un manque de volonté d’exécution manifeste au niveau de tous les ministres en charge de nos dossiers’, soutient Ousmane Sène, chargé de l’organisation de ladite association.

Une sorte de marginalisation face à laquelle une bonne volonté de la trempe de Cheikh Ibrahima Diop, Président-directeur d’entreprise générale de commerce et de promotion immobilière a tenté de mettre un terme en octroyant à ces anciens militaires, au non du chef de l’Etat, trois ha de terrain à Diamniadio. Un geste qui semble relancer leur plan de lutte en veilleuse depuis leur dernière audience en 2007 avec le président de la République. Et, fera remarquer El Hadj Fallou Thioune, le point d’indice des pensions doit bouger au même titre que les salaires des fonctionnaires en activités du fait du contexte particulier de la vie, devenue chère.

‘Nous sommes de paisibles citoyens, des républicains qui avaient choisi la voie des armes pour servir la nation sénégalaise et qui, au cours de leur carrière, ont été invalides et laissés aujourd’hui pour compte’, se désole-t-il. Le guide des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, sensible au sort de ses hôtes du jour, leur a remis une enveloppe financière dont le montant n’a pas été révélé par les récipiendaires.


http://www.seneweb.com/news/Societe/il-y-a-d-autres-candidats-dont-deux-femmes-prets-a-s-immoler_n_41392.html

Citation:
Il y a d'autres candidats dont deux femmes prêts à s'immoler
Omar Bocoum n’est pas le seul à vouloir se tuer par le feu. D’autres anciens militaires et invalides de guerre sont aussi candidats à l’immolation et ne vont pas tarder à entrer en action. Parmi eux, il y a deux femmes. Au chevet de leurs camarades, ils n’ont pas caché leur amertume encore moins leurs intentions macabres.

Juste après avoir entendu les témoins, nous nous sommes rendus à l’hôpital Principal de Dakar, situé à quelques encablures du Palais pour nous renseigner sur l’état du brûlé. Même là, les entrées sont filtrées. Il faut être malade, ou venir rendre visite à un malade pour y accéder. Aucune information ne doit y être distillée. Mais tout à coup, un groupe de personnes sort de l’hôpital en parlant de l’individu et de l’injustice qu’ils subissent depuis quelques années. Facile alors de deviner qu’ils venaient pour Omar Bocoum, il fallait les suivre et les prendre en aparté pour avoir des informations sur ce qui s’était réellement passé. Et c’est avec joie qu’ils ont expliqué leur lien avec Omar Bocoum et ce qui l’avait poussé à faire cet acte incompréhensible. En effet ce groupe de personnes fait partie de l’association National des invalides et veuves militaires du Sénégal. Ils étaient venus au chevet de leur compagnon. Difficile de s’entendre, chacun voulait prendre la parole et expliquer. Ils n’ont pas pu voir leur compagnon parce qu’il est en réanimation, en salle d’urgence.

En outre, ils expliquent que Omar Bocoum leur avait dit, au sortir d’une réunion qu’il allait s’immoler. Pourquoi ? Parce que tout simplement, depuis des années l’Etat du Sénégal payent aux militaires invalides et aux veuves de militaires décédés sur le front, une pension dérisoire allant de 10 000 à 40 000 de francs FCFA. Et avec cette somme dérisoire, ces derniers n’arrivent pas à survivre. « Nous n’arrivons plus à payer notre loyer, ni a assurer l’éducation de nos enfants» explique Coly Faye avec colère. Selon lui toujours, « 40 militaires invalides faisant partis de l’association sont morts dans des souffrances atroces, car n’ayant pas les moyens de se soigner et de survivre ». L’association compte actuellement plus de 6000 membres et augmente de jour en jour du fait de la situation en Casamance.

Très remonté contre le gouvernement, surtout le président de la République, son Premier ministre et le ministre des finances qui disent-ils sont des juristes de formation, l’association compte amplifier le mouvement. Une marche était déjà planifiée avant l’évènement d’aujourd’hui, mais d’après Coly Faye, «c’est le grand khalife de Touba, qui nous a demandé de ne rien faire car il allait prendre la situation en main». C’est ainsi que la marche a été annulée. A la suite de cette annulation, Omar Bocoum est allé s’immoler. Cette situation semble avoir changé la donne, les membres de l’association ne comptent plus attendre, une dizaine d’entre eux est prête à suivre la voie tracée par leur camarade Omar Bocoum. « Il y en a qui ont avec eux leurs bouteilles d’essence et leurs allumettes prêts à s’immoler » nous dit Coly Faye avec un sérieux inquiétant.

Avant de quitter les membres de l’association, un groupe des veuves attire notre attention. On s’approche d’elles et celle qui attire plus les regards est Adama Goudiaby. Cette femme veuve d’un militaire décédé en guerre est amputée d’une main. C’est en Casamance qu’elle a reçu une balle près de l’épaule. En ce jour mémorable qui restera à jamais graver dans sa mémoire, elle a non seulement perdu un bras, mais aussi son fils. C’est par la suite qu’elle perd son mari. Le destin semble s’acharner contre elle, mais malgré cette douleur enfouie au plus profond de son être, malgré sa petite taille, elle est prête à se battre aux côtés de ses camarades pour que justice soit faite. Aussi nous révèle- t-elle, «parmi le groupe qui veut s’immoler, se trouve deux femmes».

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MessagePosté le: Lun 21 Fév 2011 07:45    Sujet du message: Répondre en citant

Linguere a écrit:
Aux dernieres nouvelles, il aurait rendu l'ame! Sad
C'est vraiment triste qu'ils aient a en arriver la pour faire reagir les autorites! Paix a son ame!

Un ancien militaire a tenté de s’immoler par feu ce vendredi matin devant le palais présidentiel, à Dakar. L’homme, qui souffre de brûlures graves, a été évacué à l’hôpital par les sapeurs pompiers, qui ont tenté de le sauver. Selon le reporter de la radio Rfm, qui a recueilli des témoignages sur les lieux du drame, le nommé Bocoum appelé les autorités à s’occuper du sort des anciens militaires, avant de mettre le feu sur son tee-shirt imbibé d’essence. Les brûlures sont tellement graves que les témoins de la scène craignent pour sa vie


Que l'âme de ce pauvre soldat repose en paix... Malheureusement cet auto-supplicié a mal calculé son coup (sans cynisme aucun) s'il entrevoyait une revolte contre Wade, parce qu'à la différence des homologues Tunisiens et Egyptiens de Wade, ce dernier a été élu "démocratiquement", ce qui lui confère une légitimité que nul ne peut lui contester même pas ses adversaires politiques et ses non-partisans, on a beau le detester ou l'exécrer, légalement pour faire partir Wade, il faut une élection et non une (des) immolation(s) malgré le tragique dans l'acte posé...

Un petit hors-sujet :
Avec Blaise Compaoré, Wade est pour nous Ivoiriens une peste que nous voudrions bien voir sauter et s'il met son dessein à exécution (càd se présenter n+n fois à la présidence de son pays) il restera au pouvoir assez longtemps pour que nous lui "expédions" joyeusement, dès que nous allons en finir avec la France, nos rebelles qu'il aime tant.

De fait, comme rien ne se perd et que tout se transforme, ces rebelles "Ivoiriens" qui ne savent que terroriser les populations et manier les kalachs, une fois chassés de Côte-d'Ivoire vont chercher ardemment à se trouver du "travail" ailleurs (ils avaient bien commencé en Guinée), plus précisément dans les pays alentours et vu la qualité des armées nationales qui sont autour et surtout vu l'expertise et l'armement que ces brigands ont acquis tout au long de ces années, quelques mois leur suffiront pour venir à bout des armées bledardes du coin.

Au fond, pour déstabiliser le Burkina le Mali ou le Sénégal, pas besoin d'héberger des opposants ou s'activer pour leur donner des passeports diplomatiques (c'est ridicule et pour l'instant il y a vraiment des priorités plus prégnantes ), il suffira pour ca de chasser nos rebelles du territoire Ivoirien, et en bon délinquants ils iront soit mordre les mains qui les ont nourries et soutenues contre toute logique ou faire ce qu'ils savent faire le mieux ailleurs, sans état d'âme...

Immolations ou non, Cette sous-région a encore de belles années de déstabilisations et de tragedies devant elle, nous n'en sommes qu'au début...
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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MessagePosté le: Mar 22 Fév 2011 04:59    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:

Que l'âme de ce pauvre soldat repose en paix... Malheureusement cet auto-supplicié a mal calculé son coup (sans cynisme aucun) s'il entrevoyait une revolte contre Wade, parce qu'à la différence des homologues Tunisiens et Egyptiens de Wade, ce dernier a été élu "démocratiquement", ce qui lui confère une légitimité que nul ne peut lui contester même pas ses adversaires politiques et ses non-partisans, on a beau le detester ou l'exécrer, légalement pour faire partir Wade, il faut une élection et non une (des) immolation(s) malgré le tragique dans l'acte posé...



Ben Ali et Moubarak ont ete elus "democratiquement"! Avec desfois, plus de 80% des voix! ... Bon c'est ce qui a ete declare officiellement...well never mind...
wade, je ne sais meme pas par ou commencer! C'est vrai, il a ete elu "democratiquement" en 2000! Son mandat suivant, not so much... On aura largement le temps d'en parler! Je dois beou!!

Une amie sur Montreal vient de me filer cette info:

Citation:
PROJECTION DU FILM: FRANTZ FANON, SA VIE, SES LETTRES, SON OUVRAGE

When: Thursday, February 24th 6pm to 9pm

Where: UQAM, Salle SH 3420, 200 Sherbrooke Ouest, Pavillon Sherbrookr


Frantz Fanon psychiatre martiniquais est devenu, porte parole de la révolution algérienne contre le colonialisme français. Son expérience du racisme le pousse à des politiques radicales en faveur de la révolution algérienne, par un renouveau de la psychiatrie. l’existentialisme Sartrien et la philosophie de la conscience noire »
Son livre « Peau Noire, Masque blanc »analyse le racisme et les manières dont il est internalisé par ses victimes comme par ses pratiquants.
Fanon a fondé la première clinique psychiatrique de l’Afrique et a écrit plusieurs livres influents sur la décolonisation. Ce film retrace le parcours d’une vie intense et courte d’un des plus grands penseurs du 20ème siècle.

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MessagePosté le: Mar 22 Fév 2011 20:23    Sujet du message: Répondre en citant

Angelique Kidjo aux BET Honors hier soir!
So much enegrgy! Elle se donne a fond. Si jamais vous avez l'opprtunite de la voir en concert, n'hesitez surtout pas!!! She is simply amazing! U rock Miss Kidjo!
La belle Iman faisait partie des honores!



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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2011 02:52    Sujet du message: Répondre en citant



Ce roman c'est la rencontre conflictuelle entre l'Afrique et l'Europe! Une rencontre qui nous est decrite a travers une narration retrospective de la Grande Royale! Faut-il oui ou non envoyer leurs enfants a l'ecole, se demanderent les Diallobe. "L'ecole ou je pousse nos enfants tuera en eux ce qu’aujourd’hui nous aimons et conservons avec soin, a juste titre. Peut etre notre souvenir lui-meme mourra-t-il en eux. Quand ils nous reviendrons de l’ecole, il en est qui ne nous reconnaitront pas. Ce que je propose, c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants et que les etrangers qui nous ont defait prennent en eux toute la place que nous aurons laissee libre ". L'Aventure Ambigue c'est l'aventure de Samba Diallo, qui est une lutte spirituelle et intellectuelle! Dans ce livre, Mr Kane pose le probleme de l'existence humaine et de sa finalite. On ne peut pas lire ce livre et rester insensible aux questionnements de Samba Diallo car chacun pourra y retrouver une partie de soi-meme.

Ce chef d'oeuvre de Cheikh Hamidou Kane est un de mes livres culte! Il figure parmi les 100 meilleurs livres africains du 20e siecle!
Je le recommande vivement!
Ceux qui habitent Washington, D.C. et ses environs, si vous avez l'opportunite d'aller a cette rencontre, n'hesitez surtout pas!
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MessagePosté le: Sam 19 Mar 2011 04:12    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sénégal : 19 mars sous haute tension - Plusieurs marches sont annoncées ce samedi à Dakar

Les jeunes du mouvement Y en a marre, l’opposition et le groupe de presse Walfadjri ont annoncé leur intention de manifester demain. De leur côté, les partisans d’Abdoulaye Wade ne savent pas sur quel pied danser pour célébrer l’anniversaire de son arrivée au pouvoir.

« Demain le chaos ? », s’interroge aujourd’hui en une le quotidien Kotch. La journée de samedi s’annonce en effet agitée à Dakar et nourrit autant d’espoirs que de craintes. Date symbolique, le 19 mars marque au Sénégal l’anniversaire de « l’Alternance ». L’élection d’Abdoulaye Wade en 2000 face à Abdou Diouf avait mis fin à quarante ans de régime socialiste et suscité l’enthousiasme dans le pays. Onze ans plus tard, de nombreux Sénégalais jugent que les promesses de l’Alternance n’ont pas été tenues. Chômage de masse, vie chère, délestages interminables, les Sénégalais souffrent. Et, en cette année post-électorale, les mécontents ont décidé de profiter du 19 mars pour faire entendre leurs griefs.

Vu l’ampleur de la contestation, le pouvoir s’est finalement résolu à autoriser les manifestations. Le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, a mis fin au suspens jeudi. « Le 19 mars, cette liberté de manifestation s’exercera dans sa plénitude car le président de la République a décidé qu’aucune manifestation déclarée ne sera interdite », a-t-il indiqué prévenant toutefois que les forces de l’ordre ne tolèreront « aucun dérapage, aucune violence, aucune dégradation ».

30.000 plaintes recueillies par Y en a marre

Le mouvement Y en a marre a été le premier a donné de la voix. Lancé par quelques rappeurs, les membres du mouvement sillonnent Dakar et sa banlieue depuis plusieurs semaines pour faire signer une « plainte contre le gouvernement du Sénégal » aux habitants. Ils auraient déjà recueilli plus de 30.000 signatures et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. « Même s’il y a une frange de la population qui veut s’approprier cette date, le 19 mars appartient aux Sénégalais », estime Thiat, membre du groupe de rap Keur Gui. « 50 ans après notre Indépendance, les musiciens changent mais c’est toujours la même musique. Les deniers publics sont gaspillés et les populations laissées en rade ».

Y en a marre appelle à un grand rassemblement à partir de 15h sur la place de l’Obélisque à Colobane. « Le but est de créer un nouveau type de Sénégalais, explique Fadel, l’un des initiateurs du mouvement. Les jeunes doivent être plus conscients, s’intéresser à la gestion des affaires de l’Etat, prendre leur destin en main et mettre de côté la fatalité. »

Walfadjri et l’opposition emboîtent le pas de la contestation

De son côté, Sidy Lamine Niass, le PDG du groupe de presse Walfadjri, entend également protester demain contre une décision de l’Agence nationale de régulation des postes et télécommunications (Artp) qui lui réclame 241 millions de francs CFA (environ 368.000€). Un sit-in est prévu de 10h à 13h sur la place de l’Indépendance, qu’il a rebaptisée pour l’occasion « place Tahrir », du nom de la place cairote d’où est partie la Révolution égyptienne. Sa chaîne de télévision et sa radio diffusent d’ailleurs des spots depuis plusieurs jours pour mobiliser les auditeurs. Le mot d’ordre : « Justice pour tous et équité ! ». Une trentaine de cars devraient venir de Kaolack, ville natale du patron de Walfadjri, pour le soutenir.

À côté de ces mouvements, les partis d’opposition regroupés au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal n’entendent pas être en reste. Plusieurs manifestations sont ainsi annoncées dans le pays. Dans une déclaration faite mercredi, le parti socialiste « invite le peuple sénégalais à faire du 19 mars 2011 le début du compte à rebours pour le départ d’Abdoulaye Wade ».

Cafouillage au sommet de l’Etat

Au sommet de l’Etat, c’est pour l’instant la cacophonie qui règne. Face à cette vague de protestation, les libéraux jouent profil bas. Mardi, la Présidence s’est fendue d’un communiqué pour annoncer l’annulation des festivités prévues par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et le gouvernement pour le 19 mars. Elle invoque « l’austérité » pour justifier cette interdiction. Etonnant lorsque l’on sait que les libéraux organisent quasi quotidiennement des meetings dans le pays depuis l’accession du « Vieux » au fauteuil présidentiel… Malgré cette interdiction, le comité directeur du parti et l’ Alliance « Sopi pour toujours », coalition qui regroupe les partis de la mouvance présidentielle, ont annoncé qu’ils allaient bel et bien célébrer le 19 mars.

Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, également directeur de campagne du candidat Wade pour la présidentielle de l’an prochain, invite les militants à bander les muscles. « Le 19 mars est pour nous une date symbolique, c’est pourquoi, nous devons tous nous mobiliser à Dakar devant la poste de Médina pour entreprendre une marche qui devra nous conduire devant les grilles du Palais où nous serons reçus par le président de la République, a-t-il lancé, mercredi soir à la permanence du parti. Il faut bien que les forces qui appellent à la désobéissance civile sachent que nous qui étions là pour porter Me Wade au pouvoir sommes encore présents et, nous serons là le 19 mars pour démontrer que nous sommes tous derrière lui et que nous gagnerons avec lui ! »

À la veille de ces différents rassemblements, une frange de la population semble inquiète par d’éventuels débordements. Sur les devantures de plusieurs commerces, on peut par exemple lire des affiches qui annoncent une fermeture exceptionnelle ce samedi. La France va même jusqu’à demander à ses ressortissants de ne pas sortir pendant la journée.


http://www.seneweb.com/news/Politique/decouverte-d-rsquo-un-complot-et-quot-tentative-de-coup-d-etat-quot-contre-le-regime-justice_n_42631.html

Citation:
Découverte D’un Complot Et " tentative De Coup D'etat" Contre Le Régime (justice)

Le ministre de la Justice, Cheikh Tidjane Sy, a annoncé la découverte un complot visant à renverser le régime, samedi, à l’anniversaire de l’alternance.

Le garde des Sceaux a fait part d’‘’informations précises et concordantes qui (leur) sont parvenues faisant état de différentes réunions organisées par des jeunes de Benno Siggil Senegaal, des groupements d’artistes mouvements d’artistes et leaders politiques au centre social des Parcelles-Assainies et au siège du Mouvement Tekki à Patte-d’oie’’.

Selon lui, ces réunions se sont tenues ‘’à l’effet de planifier un dispositif précis de subversion active et de déstabilisation des institutions par la violence’’.

‘’C’est ainsi qu’ils ont décidé de former des groupes de 15 personnes pour mener par des actions violentes, l’une à la Corniche, l’autre au niveau du Canal de la Gueule-Tapée derrière la Cité Claudel et la troisième au Point-E, à hauteur de la Direction des statistiques (ANSD)’’, a révélé le garde des Sceaux.

Il a ajouté que des actions de même nature seraient perpétrées dans certaines villes de l’intérieur, Bambey, Saint-Louis, Diourbel, Kaolack et ailleurs. ‘’Des quartiers de Dakar sont spécifiquement ciblés, comme les Parcelles-Assainie et le Marché Sandaga pour tenter d’entraîner avec eux les marchands ambulants’’, a-t-il poursuivi.

SAB

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MessagePosté le: Lun 28 Mar 2011 02:51    Sujet du message: Répondre en citant

Les Lions de La Terangaaaaaaa ont battu les Lions indomptables hier au stade Leopold Sedar Senghor, match comptant pour les eliminatoires de la CAN 2012! Un match tres dispute mais nos vaillants Lions en sont sortis vainqueurs!! Maintenant on sait qui est vrai Lion meme!! Laughing Les Kmers n'ont pas demerite quand meme et merci pour leur fair-play!! Eto'o comme d'habitude was phenomenal!! Ce fut difficile et laborieux, but we wooooooooon!!! Merci a nos Gaindes pour cette victoire!!! Rendez-vous le 4 Juin Insha'Allah!

http://www.seneweb.com/news/Sport/les-lions-s-rsquo-imposent-et-consolident-leur-place-de-leader-score-1-0_n_42992.html

[ VIDEOS ] Les Lions s’imposent et consolident leur place de leader - Score 1-0




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MessagePosté le: Mar 29 Mar 2011 18:08    Sujet du message: Répondre en citant

Linguere a écrit:
Maintenant on sait qui est vrai Lion meme!! Laughing

Laughing Laughing Laughing
Félicitations en tous cas et bon retour au plus haut niveau. Nous il ne nous reste qu'à essayer d'accrocher une des secondes places.
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MessagePosté le: Mar 05 Avr 2011 22:53    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere, le 4 Juin ce sera la confirmation Smile wait and see!

http://www.seneweb.com/news/Afrique/rca-deces-de-l-rsquo-ex-president-ange-felix-patasse-a-douala-au-cameroun_n_43438.html

RCA : décès de l’ex-président Ange- Félix Patassé à Douala, au Cameroun



Citation:
L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé est décédé à l'hôpital de Douala cet après-midi. C'est ce qu'on apprend de bonnes sources ce soir. Chef d'Etat de 1993 au 15 mars 2003, date du coup d'Etat du général Bozizé, Ange-Félix Patassé était alors parti en exil au Togo. L'ancien président était revenu au pays à la faveur du dialogue politique de décembre 2008. Il était arrivé en deuxième position à la présidentielle du 23 janvier dernier. Dénonçant des fraudes massives, il n'avait pas reconnu la victoire du président Bozizé dès le 1er tour. Malade, son départ de Bangui avait été empêché par le pouvoir à trois reprises. Il avait finalement pu prendre un avion la semaine dernière. Ange-Félix Patassé avait 74 ans.

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MessagePosté le: Sam 16 Avr 2011 03:24    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.huffingtonpost.com/2011/04/15/human-language-africa_n_849809.html

Citation:
Human Language Arose From Africa: Study

Human language arose in southern Africa, a new study in Science magazine claims.

Language then spread across the globe through human migration. The claim compliments fossil findings that point to southern Africa as the birthplace of modern humans.

According to the Washington Post, researcher Quentin Atkinson of the University of Auckland in New Zealand conducted the study by breaking down 504 languages into their smallest components, called phonemes. As the Post explains, the words "rip" and "lip" are separated by one phoneme, "one corresponding to the letter 'r' and the other to the letter 'l.'"

Atkinson then looked at the diversity of phonemes throughout the world and found that the farther a people would have travelled from Africa, the fewer phonemes in their language. This means that, as predicted by the study, languages in South America and the Pacific Islands had the fewest phonemes, while African languages had the most.

As groups left Africa, the number of phonemes in their language decrease. As the process was repeated, the total number of phonemes in all the languages created decreased, according to USA Today. This is the same pattern that applies to human genetics. Reports the Post:

The pattern matches that for human genetic diversity: As a general rule, the farther one gets from Africa -- widely accepted as the ancestral home of our species -- the smaller the differences between individuals within a particular population.

The study is unique because it attempts to look at language in the distant past. According to the New York Times, language is at least 50,000 years old, which corresponds with the diaspora of modern humans from Africa. However, because words evolve so quickly, linguists are skeptical of claims of language traces over 10,000 years old. Atkinson used "sophisticated statistical methods developed for constructing genetic trees based on DNA sequences" in order to draw his conclusions, according to the Times.

While viewed with suspicion by some, these new methods are leading to new insights into human language. Linguist Brian D. Joseph of the University of Ohio told the Times, "I think we ought to take this seriously, although there are some who will dismiss it out of hand."

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MessagePosté le: Lun 18 Avr 2011 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

A tous mes compatriotes!!
wade notre Gorgui national, age de plus de 90 ans, veut se representer en 2012!

Please make sur que vous vous inscriviez massivement sur les listes electorales pour pouvoir voter, ainsi nous pourrons contribuer au developpement politique et economique de notre pays! C''est un devoir et droit civique!!!

Pour les citoyens qui resident au Senegal: du 3 Decembre 2010 au 30 Juin 2011.
Pour ceux vivant a l'etranger: du 1er Fevrier au 31 Juillet 2011.
Agissons et allons nous inscrire sur les listes electorales! Contactez vos consulats, mairies, prefectures pour savoir ou et comment s'inscrire!! Please faites passer le message! Nous devons cela a notre cher pays!!!
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MessagePosté le: Mar 19 Avr 2011 19:16    Sujet du message: Répondre en citant

Overt racism at its finest!!
Voila l'Amerique des Republicains comme Sarah Palin, Donald Trump, Michele Bachmann et du Tea Party!

http://www.seneweb.com/news/People/californie-une-photo-comparant-obama-a-un-singe-cree-la-polemique_n_44059.html



Citation:
Photomontage du visage du président américain Barack Obama sur le corps d'un bébé chimpanzé, envoyépar Marilyn Davenport, membre du comité du parti républicain du comté d'Orange et du courant ultra-conservateur «Tea Party». DR


POLÉMIQUE - C'est une responsable républicaine du comté d'Orange qui a fait circuler le montage photographique...

De nombreuses voix se sont élevées lundi en Californie pour exiger la démission d'une responsable républicaine ayant fait circuler un montage photographique dans lequel le visage du président Obama est surimposé sur la photo d'un bébé chimpanzé.

Alice Huffman, présidente de la NAACP, la principale organisation de défense des droits civiques des Noirs américains, a condamné la photo et demandé la démission de son auteur, Marilyn Davenport, membre du comité du parti républicain du comté d'Orange et membre du courant ultra-conservateur «Tea Party». «Représenter le président des Etats-Unis autrement que comme un être humain ne peut qu'être considéré comme raciste», déclare-t-elle dans un communiqué.

Deux autres associations de défense des droits civiques se sont jointes aux critiques et ont appelé Marilyn Davenport à la démission. La photo, diffusée par courrier électronique, portait la légende suivante: «Maintenant, on comprend pourquoi il n'y a pas de certificat de naissance» - se faisant ainsi l'écho d'une frange de la mouvance républicaine qui met en doute la naissance du président Obama aux Etats-Unis.
Elle présente ses excuses mais ne démissionne pas

Lundi soir, Marilyn Davenport a présenté ses excuses, sans pour autant démissionner. «A tous mes concitoyens et à toutes les personnes qui ont vu mon courrier électronique et qui s'en sont offensés, je demande humblement pardon pour mon comportement imprudent.» La républicaine assure être «une chrétienne imparfaite essayant de donner le meilleur d'elle-même pour honorer le Christ» et promet de ne jamais «refaire la même erreur». Selon un de ses collègues républicains, Marilyn Davenport aurait reçu des menaces de mort après la polémique.

Le président du comité républicain du comté d'Orange, Scott Baugh, a lui aussi vivement condamné le message de sa collègue. Il a cependant averti que la loi californienne lui interdisait de la démettre de ses fonctions. «Le maximum que l'on puisse faire, c'est adopter une résolution condamnant son acte, et la pousser à présenter ses excuses et à démissionner», a-t-il dit.

Marilyn Davenport avait d'abord réagi à l'affaire dans la presse locale sur le ton de la plaisanterie. «Vous n'allez pas faire un scandale pour ça, non? Mais enfin! Tous les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas raciste. C'était une blague. J'ai des amis noirs», avait-elle assuré au journal Orange County Weekly.

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MessagePosté le: Ven 22 Avr 2011 01:45    Sujet du message: Répondre en citant

It's that time of the year again!!!

http://www.seneweb.com/news/Societe/une-senegalaise-sur-la-liste-des-100-personnes-rsquo-rsquo-les-plus-influentes-du-monde-rsquo-rsquo-du-magazine-time_n_44180.html

Une Sénégalaise sur la liste des 100 personnes ’’ les plus influentes du monde’’ du magazine Time



Citation:
Dakar, 21 avr (APS) – La fondatrice et directrice exécutive de Femmes Africa Solidarité (FAS), Binta Diop, a été nominée sur la liste annuelle 2011 ’’des personnes les plus influentes du monde’’ par le magazine américain Time, a appris l’APS.

La liste du Time, qui est à sa huitième d’édition, récompense ‘’l’activisme, les innovations et les réalisations des personnalités les plus influentes du monde’’, indique le communiqué transmis à l’APS.

Binta Diop est reconnue pour ‘’son engagement et son implication dans plusieurs initiatives en faveur de la paix en Afrique et la protection des femmes en période de conflits armés mais surtout pour leur intégration dans le processus de paix’’, selon la même source.


Après Youssou Ndour, en 2007, Binta Diop est la première femme sénégalaise à figurer sur la liste des nominés du magazine Time qui a déjà distingué de grandes personnalités comme Nelson Mandela, Bill Gates, le président Barack Obama, Hillary et Bill Clinton.

Mme Diop a dirigé des équipes d’observateurs des élections dans les pays post-conflits notamment le Liberia. Elle a facilité la participation des femmes dans les négociations de paix au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC).

‘’Son influence a été déterminante dans la décision de l’Union africaine (UA) d’appliquer le principe de la parité dans l’élection des cinq commissaires femmes parmi les dix que compte l’UA’’, mentionne le texte.

A côté d’autres femmes africaines, elle a mené le plaidoyer pour l’adoption des instruments de protection des droits des femmes, le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des femmes (Maputo) et la Déclaration solennelle sur l’égalité de genre en Afrique.

En 2001, Binta Diop a été élue avec Mary Robinson, ancienne présidente de la République d’Irlande, co-présidente du Groupe consultatif de la société civile, établi pour conseiller le panel de haut niveau mis en place pour célébrer le 10-ème anniversaire de la Résolution 1325, femmes, paix et sécurité du Conseil de sécurité des nations unies.

‘’La liste 100 du Times ne constitue pas une sélection d’hommes ou de femmes les plus puissants encore moins les plus intelligents, mais les plus influents’’, a laissé entendre le responsable d’édition du Time, précise le communiqué.

Selon Stengel, responsable d’édition du Time, ‘’ils sont scientifiques, penseurs, philosophes, leaders, figures emblématiques, artistes, visionnaires. Ce sont des personnes qui utilisent leurs idées, leurs visions, leurs actions pour transformer le monde et influencer une multitude de personnes’’.

La soirée de gala de remise des distinctions est prévue le mardi 26 avril à New York (Etats-Unis).


Sur la page de Time Magazine:

http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2066367_2066369_2066389,00.html

Meet the most influential people in the world. They are artists and activists, reformers and researchers, heads of state and captains of industry. Their ideas spark dialogue and dissent and sometimes even revolution. Welcome to this year's TIME 100

Citation:
Women are the economic drivers of Africa, on average working twice as many productive hours as men. They are also the constituency most incentivized to build peace. A gender-based approach to conflict prevention has the potential to transform the continent. And at the forefront of that approach is Bineta Diop, 61. The founder of Femmes Africa Solidarité, Diop focuses on women-led peace building in the most fragile states, including the Democratic Republic of Congo and Burundi. Her relentless campaign for gender parity is empowering women to play a leading role in African development.

Ibrahim's foundation promotes leadership, development and democracy in Africa
View the full list for "The 2011 TIME 100"


Read more: http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2066367_2066369_2066389,00.html #ixzz1KCw54DzA

http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2066367_2066369,00.html

Full list:

* Wael Ghonim la revolution Egyptienne
* Joseph Stiglitz
* Reed Hastings
* Amy Poehler
* Geoffrey Canada To me he is doing an amazing job in NY
* Mark Zuckerberg Facebook
* Peter Vesterbacka
* Angela Merkel
* Julian Assange Wikileaks
* Ron Bruder
* Lamido Sanusi
* Colin Firth
* Amy Chua
* Joe Biden
* Jennifer Egan
* Kim Clijsters
* Ahmed Shuja Pasha
* Aung San Suu Kyi
* Cory Booker Le Next Obama?
* Gabrielle Giffords
* Katsunobu Sakurai
* Michelle Obama First Lady
* Paul Ryan
* Ai Weiwei
* Rob Bell
* Fathi Terbil
* Dilma Rousseff
* Tom Ford
* Liang Guanglie
* Sue Savage-Rumbaugh
* Takeshi Kanno
* Nicolas Sarkozy ?????
* Michele Bachmann
* Saad Mohseni
* Chris Christie
* Matthew Weiner
* Lisa Jackson
* Jean-Claude Trichet
* Justin Bieber
* Prince William and Kate Middleton
* Joe Scarborough Je le trouve tres intelligent!
* Blake Lively
* Hillary Clinton
* Muqtada al-Sadr
* Anwar al-Awlaki
* Kim Jong Un
* Saif al-Islam Gaddafi
* Hassan Nasrallah
* Nathan Wolfe
* Oprah Winfrey
* Sergio Marchionne
* Mahendra Singh Dhoni
* Felisa Wolfe-Simon
* Esther Duflo
* Rain
* Larry Page
* Mia Wasikowska
* David Cameron
* John Lasseter
* Maria Bashir
* Mukesh Ambani
* Chris Colfer
* Major General Margaret Woodward
* Bruno Mars
* David and Charles Koch
* Hung Huang
* General David Petraeus
* Matt Damon and Gary White
* Cecile Richards
* George R.R. Martin
* Marine Le Pen
* Grant Achatz
* Feisal Abdul Rauf
* El Général
* Jamie Dimon
* Heidi Murkoff
* Sting
* Jonathan Franzen
* V.S. Ramachandran
* Michelle Rhee
* Mark Wahlberg
* Rebecca Eaton
* Xi Jinping
* Kathy Giusti
* Arianna Huffington Founder of the Huffingtonpost
* Barack Obama
* Lionel Messi
* Azim Premji
* Aruna Roy
* Ray Chambers
* Scott Rudin
* John Boehner Speaker of the House
* Derrick Rossi
* Hu Shuli
* Benjamin Netanyahu
* Ayman Mohyeldin
* Charles Chao
* Bineta Diop Respect for all the work! Kudosss Madame!!!!
* Dharma Master Cheng Yen
* Patti Smith


Read more: http://www.time.com/time/specials/packages/completelist/0,29569,2066367,00.html#ixzz1KCws42H6
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MessagePosté le: Jeu 23 Juin 2011 01:31    Sujet du message: Répondre en citant

Au dernier conseil des Ministres, Wade-Ubu a propose un projet de loi constitionnelle instituant un ticket pour les prochaines elections de Fevrier 2012!! Si cette loi passe, il sera possible d'etre elu avec seulement 25% des voix!!! Yepp! (ce qui supprime automatiquement un 2e tour)! Ce projet funeste a commence deja a mettre a feu et a sang notre pays!! Wade-Ubu n'a toujours pas compris pourquoi les senegalais lui avaient confie leur destin en 2000!! Il est pret a tout pour se maintenir au pouvoir!!Demain Jeudi 22 Juin, le peuple senegalais a rendez-vous avec l'histoire!!

http://www.seneweb.com/news/Reportage/video-la-rue-s-enflamme-a-dakar-des-emeutes-dans-une-bonne-partie-de-la-capitale_n_47034.html
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MessagePosté le: Ven 08 Juil 2011 01:46    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Politique/robert-bourgi-confirme-laquo-karim-wade-m-rsquo-a-bel-et-bien-appele-pour-une-intervention-de-la-france-raquo_n_47693.html

[ AUDIO ] Robert Bourgi confirme : « Karim Wade m’a bel et bien appelé pour une intervention de la France »

Citation:
L’avocat et conseiller spécial Afrique de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi soutient que Karim Wade l’a bel et bien appelé la nuit du 27 juin vers 3heures du matin robert pour demander de l’aide comme l’a soutenu le journal Français l’Express. Interrogé sur la Rfm, il dément également avoir parlé du Ticket présidentiel avec l’ancien premier ministre du Sénégal, Idrissa Seck, qui est son ami.

Sénégal: Karim Wade a demandé l'intervention de Paris le 27 juin

(AFP)

DAKAR — Le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade, a demandé l'intervention de l'armée française lors des violentes manifestations contre les coupures d'électricicité le 27 juin à Dakar, a déclaré mercredi l'avocat Robert Bourgi, réputé influent auprès de l'Elysée.

"Dans la nuit (du 27 au 28 juin), lorsque les évènements tragiques se déroulaient à Dakar, j'ai été réveillé (...) par Karim Wade qui me dit ceci: tonton, Dakar et le Sénégal sont dans une situation quasi insurrectionnelle. Les immeubles administratifs brûlent, ça brûle de tous les côtés", a dit M. Bourgi à Radio futur médias (RFM, privée).

Il y a "des milliers de manifestants" et "on ne sait jamais, des intérêts français peuvent être touchés", aurait ajouté le fils Wade, selon M. Bourgi.

"Je lui ai dit Karim, tu paniques, je voudrais que tu sois un peu plus cohérent. Il me dit on ne sait jamais, l'armée française est là pour quelque chose. Je l'ai immédiatement arrêté, je ne suis pas une autorité politique, je ne suis qu'avocat au barreau de Paris", a ajouté M. Bourgi.

En demandant une intervention, Karim Wade "pensait aux plus hauts échelons de l'Etat français", selon M. Bourgi, affirmant lui avoir répondu qu'il s'agissait "d'une affaire sénégalo-sénégalaise", refusant "de manière claire et nette ce qu'il me demandait", à savoir appeler le président Nicolas Sarkozy.

La présidence sénégalaise avait nié mercredi, peu avant ces déclarations, que Karim Wade ait demandé l'intervention de la France, comme l'avait révélé l'hebdomadaire français l'Express.

"C'est totalement faux. Il n'y a jamais eu un appel de Karim Wade pour que l'armée française intervienne. Il aurait fallu que la police, la gendarmerie et l'armée soient débordées", a affirmé à la presse Serigne Mbacké Ndiaye, ministre conseiller et porte-parole de la présidence.

"La situation était maîtrisée. On ne voit pas l'intérêt" d'une intervention de l'armée française, a-t-il ajouté.

Des habitants, excédés par les longues et fréquentes coupures de courant, avaient incendié plusieurs bâtiments publics, en particulier ceux de la Société nationale d'électricité (Sénélec) qui dépend de Karim Wade.

Ce dernier, 42 ans, occupe des postes clés dans le gouvernement: ministre d'Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie.

Le président Wade, âgé de 85 ans, au pouvoir depuis 2000 et candidat à sa propre succession à la présidentielle de février 2012, avait auparavant été confronté le 23 juin à d'autres manifestations violentes contre son projet de loi visant à faire élire en même temps à ce scrutin un président et un vice-président avec 25% des voix dès le premier tour.

Face à la pression de la rue, le projet de loi a été retiré.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dénoncé mardi devant des députés français la réforme voulue par le président Wade.

Le Sénégal "est un pays ami qui nous aide notamment dans l'affaire libyenne, le président Wade a très clairement pris position pour le départ de Kadhafi", a-t-il dit ajoutant: "je serais quand même tenté de dire qu'il faut éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets".

Selon lui, "rester au pouvoir par tous les moyens, y compris en bricolant la loi électorale, se faire élire avec 25% des voix, ne pas engager un certain nombre de réformes fondamentales pour tenir compte des aspirations de la population, malheureusement cela aboutit toujours au même résultat".
"Ce n'était pas une très bonne idée", a-t-il dit.


Quand je disais que wade est une erreur dans l'histoire du Senegal, voila!!!!!

Karim Wade n'est ni le President de la Republique, ni le Ministre de l'Interieur, et il demande a des forces etrangeres d'intervenir dans les affaires interieures du Senegal!! SMDH!
Le meme Karim qui, y'a quelques jours, avait addresse une lettre ouverte a ses "compatriotes"!!!

Si ce que le mercenaire Bourgi dit(il quitte le navite deja) est avere, then Karim est vraiment dangereux! Pour lui daal, les interets des francais sont plus importants que ceux des senegalais, dans leur propre pays! Un Super-Ministre qui ne respecte meme pas son Armee Nationale

Depuis quelques annees, la majorite des Senegalais ont eu l'impression d'etre diriges par des personnes etrangeres, dont on ne partage aucune valeur, et voila que Karim nous le confirme!!
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MessagePosté le: Sam 09 Juil 2011 01:40    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Afrique/hissene-habre-extrade-lundi-vers-son-pays_n_47799.html



Citation:
Dakar, 8 juil (APS) – L’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil au Sénégal depuis sa chute en 1990, sera extradé par vol spécial, lundi vers son pays, a annoncé vendredi la radio privée sénégalaise Sud FM.

Joint par téléphone par la radio, le ministre sénégalais de la Communication, porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, a confirmé l’information, précisant qu’il s’agit d’une ‘’décision souveraine’’ de l’Etat du Sénégal.

‘’L’Etat du Sénégal a pris la décision souveraine d’extrader l’ancien président tchadien Hissène Habré vers son pays. Il va quitter Dakar lundi 11 juillet à bord d’un vol spécial. Il sera accompagné par un représentant du président de la Conférence des chefs d’Etat et d’un représentant du président de la Commission de l’Union africaine’’, a dit M. Guirassy.

Le ministre a dit qu’en prenant cette décision, le Sénégal se conforme à une décision de l’Union africaine et respecte les conventions internationales qui lui imposent un jugement de l’ancien chef de l’Etat tchadien.

‘’Le Sénégal avait reçu un mandat de l’Union africaine de juger Hissène Habré dans les six mois. Il est important que toutes les conditions soient réunies. Comme nous ne pouvons pas le faire dans les meilleures conditions, c’est une décision logique’’, a expliqué M. Guirassy.

"Le président Abdoulaye Wade informe son ami le président Deby de sa décision de renvoyer dans son pays d’origine M. Hissène Habré le lundi 11 juillet par un vol spécial affrété par le gouvernement sénégalais", indique, de son côté, le gouvernement tchadien sur son site.

Hissène Habré vit à Dakar depuis son éviction du pouvoir en 1990 par Idriss Déby, actuel président du Tchad. Il est accusé de plusieurs milliers d’assassinats politiques et de torture systématique pendant les 8 années de sa présidence (1982 à 1990).

En juillet 2006, alors que la Belgique demandait son extradition, l’Union africaine avait donné mandat au Sénégal de le juger ‘’au nom de l’Afrique’’.

La justice sénégalaise avait inculpé Hissène Habré en 2000 de crime contre l’humanité avant de se déclarer incompétente. En 2007, l’Assemblée nationale a voté une loi qui déclare les tribunaux sénégalais compétents pour juger l’ancien chef d’Etat tchadien.


Ummmmm...on dirait que wade veut qu'on l'oublie lui et son fils for a moment... et hop on met le dossier Habre sur la table! Le Monsieur risque d'etre execute une fois qu'il touchera le sol tchadien! Poor Hissene, on t'envoie a la potence comme ca!! Etrange decision en tout cas...

J'ose esperer que Deby lui permettra d'avoir un proces equitable! Lui-meme n'est pas un saint...et son jour viendra!!!
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MessagePosté le: Dim 10 Juil 2011 22:38    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Societe/necrologie-deces-de-la-comedienne-jacqueline-lemoine_n_47859.html



Citation:
Le monde de la culture en deuil. La comédienne haïtienne, Jacqueline-Scott Lemoine n’est plus ! Selon la Rfm qui a donné l’information, la femme de Lucien Lemoine, lui aussi décédé l’année dernière, a rendu l’âme ce samedi 9 juillet 2011 des suites d’une maladie.

Née en 1923 à Port-au-Prince (Haïti).

Jacqueline Lemoine est comédienne de théâtre, de cinéma et de télévision. Elle a joué notamment dans La fête à Harlem, écrit et mis en scène par Melvin van Peebles, Les gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, mis en scène par Hervé Denis, La tragédie du roi Christophe de Césaire, mis en scène par Jean-Marie Serreau, Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Roger Blain, et dans les films Le Decaméron noir (Piero Vivarelli) et dans Amok (Souheil Ben Barka). Avec la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, elle a créé Afrique corps mémorable, un spectacle de danse et de poésie.



Elle a joué dans de nombreuses pièces au Sénégal, où elle vit depuis 1966 avec son mari, le comédien, auteur et metteur en scène Lucien Lemoine avec lequel elle a produit pendant 12 ans l'émission La voix des poètes à la Radio-télévision du Sénégal. Elle a également été régisseur général de la programmation et de l'organisation des spectacles au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar.

Jacqueline Lemoine etait rédactrice de la revue Entracte et encadre avec Lucien Lemoine un atelier de recherche et de pratiques théâtrales à la faculté de Lettres de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.

A paraître : Les nuits de Thulussia, aux éditions Présence africaine, et Civadier, ou 50 ans de feux de la rampe et autres souvenirs.


Elle et son mari se sont installes au Senegal depuis le 1er FESMAN!

RIP Mamy! Merci pour tout ce que vous avez fait pour la culture noire!
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MessagePosté le: Sam 20 Aoû 2011 23:09    Sujet du message: Répondre en citant

L'AFROBASKET est entrain de se tenir a Madagascar (du 17 Aout au 28 Aout). Pour plus d'infos allez sur FIBA.com ou senebasket.com

Citation:
Le Sénégal a battu l’Angola (78-85, mi-temps 46-44), samedi à Antananarivo, à l’issue d’un match palpitant au cours duqeul les Lions se sont réveillés au deuxième quart temps pour ne plus jamais se laisser dominer.Le Sénégal occupe la première place de la poule B de l’Afrobasket en attendant son dernier match de poule contre le Tchad, lundi.Depuis 1997, le Sénégal n’a jamais battu l’Angola qui n’avait perdu que 3 matches en 80 sorties africaines.

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MessagePosté le: Ven 02 Sep 2011 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Afrique/wade-sur-l-rsquo-intervention-etrangere-en-afrique-laquo-je-suis-pour-le-droit-d-rsquo-ingerence-raquo_n_50452.html

Citation:
Wade sur l’intervention étrangère en Afrique : «Je suis pour le droit d’ingérence»

A Paris où il se trouve pour participer à la Conférence internationale sur la Libye, le président Abdoulaye Wade s'est déclaré favorable au droit d’ingérence des pays étrangers en Afrique.

« J’ai toujours été pour le droit d’ingérence contrairement à ce que disent certains dans les pays africains. Surtout quand des droits de l’homme sont violés ou que des génocides sont commis. Ainsi des forces extérieures doivent intervenir et mettre un terme à ce processus. On dit que ce n’est pas démocratique. Je dis non puisqu’on n’arriverait pas à arrêter certaines violences exercées sur les peuples. On vote des résolutions à l’Onu pour dire qu’il faut utiliser tous les moyens alors il faut savoir ce que l’on veut. Il y a des gens élus démocratiquement par les peuples qui deviennent des dictateurs et il n’y a aucun moyen de les enlever de là », a déclaré le chef de l’Etat au cours d'une rencontre avec envoyés spéciaux de la presse sénégalaise tenue à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal en France.

Me Abdoulaye Wade, qui n’est pas d’accord avec l’Union africaine sur la légitimité du CNT libyen, pense que la reconnaissance de l'Ua arrivera tardivement. « J’ai le droit de critiquer l’Ua mais pas publiquement. Nous allons à un sommet bientôt, je dirais ce que je pense en face de tout le monde. Mais j’estime que lorsque dans une résolution elle demande encore des négociations c’est irréaliste », a déclaré Abdoulaye Wade.


Les propos de wade n'engagent que lui! Quand on veut plaire a son maitre, on raconte du n'importe quoi! Sheeesh!!
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MessagePosté le: Jeu 06 Oct 2011 01:17    Sujet du message: Répondre en citant

Steve Jobs, celui qui nous a donnes le ipod, le Mac, le ipod touch, le iphone, ipad, est decede! Un grand visionnaire qui a transforme nos vies (yes he did), il a revolutionne la facon dont on communique! This brillant mind changed the world!! May you rest in peace Mr Jobs!!

http://www.huffingtonpost.com/2011/10/05/steve-jobs-dead_n_997223.html


Steve Jobs, Apple co-founder and former CEO, has died at the age of 56.

Apple has posted this statement on its website:

Citation:
Apple has lost a visionary and creative genius, and the world has lost an amazing human being. Those of us who have been fortunate enough to know and work with Steve have lost a dear friend and an inspiring mentor. Steve leaves behind a company that only he could have built, and his spirit will forever be the foundation of Apple.
If you would like to share your thoughts, memories, and condolences, please email rememberingsteve@apple.com


Apple.com has also transformed its homepage to a tribute for its former leader.

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MessagePosté le: Mar 11 Oct 2011 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.huffingtonpost.com/arianna-huffington/le-huffington-post_b_1004326.html


Arianna est une vraie businesswoman! Always expanding! The HuffPost est tres liberal so dans un pays comme la France, je ne sais pas comment they will keep that up!

Bonjour, Paris: HuffPost and Le Monde Announce Le Huffington Post!

Citation:
PARIS -- Bonjour from Paris! It's 3 a.m. Tuesday morning here. This has been a really exciting day. Every time I come to Paris -- starting with my first trip outside Greece when I was 11 -- I love every minute here. But this trip was special, as I'm here to announce the upcoming launch of Le Huffington Post, in partnership with Le Monde and French media powerhouse Les Nouvelles Editions Indépendantes (LNEI).

The new site, which will of course be in French, will be up and running by the end of the year, combining HuffPost's signature mix of news, blogging, community, and social engagement with our partners' unmatched local expertise. Le Huffington Post will be deeply rooted in French culture and run by French journalists. It will, like France itself, have a very distinct personality -- its own way of approaching the world.

And to make that happen, we couldn't have found better partners. Though it's certainly venerable, Le Monde is actually not that old. It was founded in 1944, at the request of Charles de Gaulle, to be an independent and truly French voice that would take the place of Le Temps, which had been irreparably tainted during the German occupation. Le Monde's founding editor was the legendary Hubert Beuve-Méry, who was famously feisty, independent, incorruptible and pessimistic (for which some might say there's a pretty high bar in France). ''He was upright, exacting and constant," said President François Mitterrand when Beuve-Méry passed away in 1989. "He never betrayed himself." He was also legendary for being a fierce thorn in the side of those in power. "Journalism is contact and distance," he wrote. "Both are necessary. Sometimes there is too much contact, and not enough distance. Sometimes it's the opposite. A difficult equilibrium."

Le Monde has a unique organizational structure, in which its editors, writers and staffers have a powerful voice in management decisions. And though the paper is a French institution, it is also no stranger to the web -- having been online since 1995.

As we've worked out the details of our partnership, it's been a real pleasure getting to know Louis Dreyfus, the CEO of Le Monde (one of the few French chief executives regularly on Twitter), and Matthieu Pigasse, one of three major Le Monde shareholders, as well as the owner and Chairman of LNEI, which puts out the pop culture magazine Les Inrockuptibles. Oh, yes, he is also the European head of Lazard, an ardent fan of punk rock and videogames, and known to sleep very few hours a night (so he can expect me to be on his case about getting more sleep!). Working with Louis and Matthieu has also allowed me the chance to shake the rust off my French (and, yes, apparently I have something of a Greek accent in French, too).

This is a great moment to be entering the world of French news. Across the political spectrum, people are asking the big questions -- about the European Union, about class, about immigration, about race, about what the government's responsibility is to its people, about what the people's responsibility is to their country, about what it means to be French, about what it means to be European.

Just this weekend there was the first-ever American-style primary for the French Socialist Party. At least for the time being, the Socialists are widely believed to have a good chance of unseating President Nicolas Sarkozy in elections next year. This, and the fact that the Socialists haven't won the presidency since 1988, made the primary particularly important. The move to a primary was premised on the idea that this would result in a candidate with broader appeal for the general election. But though the primary was American-style, its other elements were thoroughly French. The winner was François Hollande, the party's former leader. But because he got under 50 percent, he'll face a runoff against Martine Aubry. In fourth place was Ségolène Royal, the candidate who lost to Sarkozy in 2007. She's also Hollande's former partner and the mother of his four children. The couple split up in 2007, after Hollande had an affair with a journalist -- though they decided to do the mature thing and remain friends Socialists ("Honey, let's not fight in front of the Party").

There's also the saga of what might be called France's Lehman Brothers -- a troubled banking giant called Dexia, which France and Germany have just decided to bail out. Apparently it was exposure to Greek bonds -- not Greeks -- that brought the bank down.

It's also intriguing watching how France, a country with a defiantly unique social personality, is putting its stamp on social media. According to a recent article by our new partner (translated here by Time.com), using Twitter to teach journalism and good writing is gaining steam in France. One teacher, Jean-Roch Masson began employing Twitter in 2010 with the slogan, "We are going to be the journalists of our own lives." Could there be a better motto for journalism in the era of social media? And as another teacher Stéphanie de Vanssay points out, Twitter can make students realize that writing is, ultimately, about communication. "Just writing a line makes no real sense," she says, "but writing it for someone does."

And we'll get the chance to cover -- up close and personal -- those there-will-always-be-a-France stories people love to share. Like this story about how the words "Twitter" and "Facebook" were banned this summer from being used on TV or radio, unless in a news story. The decision was based on a 1992 decree holding that mentioning brand names like these constitutes an unfair act of advertising. So maybe we'll get some great lines in French TV shows like, "Hey, will you select me as part of your social circle on a popular online community site, assuming we are, in fact, both members of such a site, if one were to exist?"

Even more French is the ban, or at least the constraint, on putting ketchup on french fries -- or anything else -- in French schools. The purpose of the regulation isn't health, but education -- about French culinary history and standards. Baguettes, along with ennui, are being offered without limit.

One thing we hope to have an impact on is the distinction, still being stubbornly clung to in much of French media, between online journalism and print journalism. In the U.S. that line is quickly eroding, as traditional outlets adopt the tools of digital journalists, including speed, transparency, and social engagement, and new media adopt the best practices of traditional journalism, including fact-checking, accuracy, and fairness.

But in France, blogs and online journalists are still deuxième classe. For example, last year the newspaper Le Journal du Dimanche reported rumors that both President Sarkozy and his wife, Carla Bruni-Sarkozy, were having affairs. But the report only ran on the paper's website, as if there were different standards for accuracy online and off, and their website was suitable simply for rumors and speculation ("Tartuffe in the age of Twitter" the New York Times' Steven Erlanger called it). So we hope Le Huffington Post can help bring a little egalite to the world of French digital journalism, as well as make the site a destination for real and meaningful conversation.

Also being imported from HuffPost HQ will be our commitment to breaking down another distinction -- that between right and left. This should be especially interesting, given that France is where the terms were given their political meaning. The designations date from the French Revolution, in which supporters of the king sat on the president's right side in the National Assembly and those opposed sat on the left. We like to think that there is some great meaning behind the ways we identify ourselves. But as the history of right vs. left shows, it's often arbitrary -- which is great for those of us who can't wait to get beyond the constant division of every issue into right vs. left. Sometimes right vs. left is just a seating chart.

I spoke about these and other related issues last night when I gave this year's inaugural address at the Centre de Formation des Journalistes. I was introduced by Henri Pigeat, the Centre's chairman, and the former CEO of Agence France-Presse. Pigeat is a tireless defender of press freedom, and an articulate voice on how technology can be used to improve journalism. (It goes without saying that I asked him to blog for our new site.)

As I said, we plan to launch "Le Huff" by the end of the year. So whether you find yourself in France, or just want to hang out in a virtual French café, come to Le Huffington Post and join the conversation. À bientôt!

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MessagePosté le: Mer 09 Nov 2011 02:44    Sujet du message: Répondre en citant

Heavy D Dead: Dwight Arrington Myers, Rapper, Dies At 44



Citation:
http://www.huffingtonpost.com/2011/11/08/heavy-d-is-dead-at-44_n_1082822.html


Heavy D, the rapper whose real name is Dwight Arrington Myers, is dead at the young age of 44, according to TMZ. Heavy D was the heavyset rapper and actor known for his dancing and tongue-twisting rhymes.

TMZ is reporting that a "911 call was placed from Heavy's Beverly Hills home around 11:25 AM to report an unconscious male on the walkway." He was rushed to the hospital this afternoon and pronounced dead around 1:00 p.m. The police said there are no suspicions of foul play.

Heavy D's death comes almost a month after a comeback performance at the 2011 BET Hip-Hop Awards, when he performed a medley of his best-known singles, among them "Nuttin' But Love," "Is It Good to You" and "Now That We Found Love."

On Twitter, he was known for posting affirming messages. His final tweet appeared early this morning.

Heavy D was born in Jamaica, and moved to Mt. Vernon, NY, when he was a child. Heavy D & The Boyz, the group which he fronted, was the first act signed to Uptown Records, the record company started by Andre Harrell.

"I remember getting him to work with then-choreographer Rosie Perez and him looking at me, like, 'Should we really do this?'," Harrell told Essence. "And I said, 'a big man dancing is going to be really fun for people. It's gonna make them love you.'"

The group enjoyed widespread fame in the early 1990s, and scored prominent cameos on hit songs with Michael Jackson and Janet Jackson. Heavy D also appeared on the theme song for the popular sketch comedy show "In Living Color."

But tragedy befell the group at the beginning of its commercial success. Troy Dixon, known as Trouble T Roy, died in an accident at a show. His death was the inspiration for Pete Rock & C.L. Smooth's "They Reminisce Over You (T.R.O.Y.)," which is widely considered one of the greatest hip-hop songs of all time.

This is a developing story and we will update this posts with more developments on Heavy D's reported death.

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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2011 16:18    Sujet du message: Répondre en citant

Ocampo sur le dossier de l'acien President de la Cote d'Ivoire, Mr Laurent Gbagbo! Questions tres pertinentes de la journaliste! Et of course, Ocampo a tout fait pour eviter d'y repondre!



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MessagePosté le: Jeu 15 Déc 2011 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Que la terre leur soit legere!

Citation:
Assassinats gratuits de Noirs en Occident et ailleurs: Que faire?

Épaules contre épaules mes plus que frères Sénégalais et Africains Debout!

Face aux crimes passant vite aux faits divers et se répétant de manière perpétuelle contre les Noirs d’Afrique en Europe et ailleurs, la Diaspora africaine n’a d’autre choix que de s’organiser. Soyons nos propres lumières ! Au-delà de nos différences au niveau statutaire dans nos divers pays d’accueil et au-delà de la responsabilité première qui incombe à tout Etat : la protection de ses citoyens, une organisation forte de la Communauté noire est aujourd’hui plus que jamais nécessaire.

La honte de Florence

Alors que deux Sénégalais sont à terre, voici ce que l’on peut lire : « Nous sommes seulement en présence d’un individu qui, avant de tuer des pauvres gens à coups de feu, avait déjà montré qu’il n’était pas entièrement sain d’esprit. Un fou, rien de plus », selon l’éditorialiste italien, Vittorio Feltri, dans Il Giornale (droite), quotidien de la famille Berlusconi. Cependant dans sa majorité la classe politique italienne y inclus le parti de l’extrême droite dont est membre l’assassin qui se sera suicidé avec un courage macabre, dénonce : « Une folie raciste ». Le Gouvernement du Sénégal a publié, pour sa part, un communiqué où il exprime toute son « indignation » en promettant que « la lumière sera faite ».

Douleur partagée

Je voudrais très humblement m’associer à la douleur des familles sénégalaises éplorées par le fol assassinat d’une suprême et extravagante lâcheté des leurs mardi à Florence en Italie. Les extrêmes droites européennes doivent éduquer leurs militants. Oui, il y a trop de sang noir versé dans ce vieux Continent pour la liberté du monde ! Basta ! Basta ! Basta ! A mes sœurs et frères de la Diaspora, oui, l’Heure est venue plus que jamais de pousser le Véritable Cri Nègre. Celui là qui libère et fédère. Celui là qui s’enracine dans nos hautes valeurs d’Humanisme de Tolérance et d’Ouverture. Celui là aussi qui défend la Dignité humaine depuis des siècles et des siècles immémoriaux !

A nos frères et amis d’Italie, je voudrais dire ceci, nous savons reconnaître un Mussolini, un Berlusconi d’une Maria Montessori … Vous et nous demandons que justice soit faite et engageons nous ensemble pour faire reculer les barrières de l’ignorance et de la haine qui tuent, luttons solidairement pour mettre fin à la grande barbarie : le RACISME !

Que faire ?

A cette question que me posent Maria et tant d’autres à la suite de mon billet posté sur ma page facebook sur l’assassinat, hélas; et encore de Sénégalais en Europe, je réponds qu’il nous faut chacune et chacun là où l’on se trouve s’organiser! C’est triste à dire mais il n y a pas de Communauté Africaine. Nous sommes dispersés, divisés parfois inutilement méchants les uns envers les autres. Nos Ongs forment pour la plupart des réseaux clientélistes ou sont arrimées à celles du Nord. Attendez donc la réaction de nos amis de Human Rights Watch, d’Amnesty International, de Sos Racisme, des Bureaux d’intégration etc…!

Personnellement, je crierai Haut et Fort à l’ONU le vendredi matin à l’occasion de nos briefings réguliers avec la presse internationale pour dire honte à celles et à ceux qui tolèrent que le Sang de mes Sœurs et Frères continuent à irriguer sans raison la Terre ! Ensuite, ai-je suggéré à mes amis sur internet, tournons nous vers nos gouvernements pour leur demander de faire leur boulot premier : La Protection de leurs citoyens ! Par ailleurs pour lier la parole à l’action, j’invite toutes les associations africaines, les ongs qui défendent encore l’égalité humaine à une marche des Africains devant l’ONU, au Parlement européen à Bruxelles et devant le Gouvernement italien etc… A mon avis, une grande marche de solidarité et d’unité des Africains au Palais des Nations Unies à Genève sous « la chaise cassée » aurait une vraie portée Historique. Les organisations internationales qui s’occupent des réfugiés et des migrants à l’image de l’organisation mondiale pour la migration (OIM) qui vient de publier un rapport pour susciter la positification de la perception de la migration de même que le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés) doivent redoubler d’attention et condamner publiquement de tels actes qui sont aux antipodes du Droit humanitaire international et des Conventions des Nations Unies sur les droits de l’Homme.

Cependant, faudrait-il le rappeler nous devons être nos propres Lumières mes Frères et Sœurs… ainsi, les autres, qui ne sont autres que nous, nous respecteront et ne joueront plus avec notre sang aussi rouge que le leur, comme ils n’osent plus verser un certain sang d’une certaine Communauté bien soudée.

L’Unité fait la force

Voici, par exemple, pourquoi nous devons nous organiser. Mercredi, l’artiste planétaire, Johnny Hallyday est obligé suite à l’indignation de la Communauté des homosexuels à s’excuser par écrit après avoir prononcé ces mots: « Alain Delon c’est un vrai mec de toute façon. Je ne pense pas être un pédé non plus, hein? ». Il répondait à la question de Michel Denisot : «Qui est le plus vrai mec, Johnny Hallyday ou Alain Delon?». Cette réponse ayant enflammé la communauté des gays sur internet, le chanteur français qui dit n’avoir visé personne est quand même contraint de s’excuser. Et que peut-on attendre à la suite des assassinats ou meurtres perpétrés contre les Noirs ici et là ?

Depuis, Cape Town, Afrique du Sud, Samba Alassane Thiam Président du Mouvement Jambar nous a fait parvenir un communiqué dans lequel son mouvement se dit « choqué par la recrudescence des crimes racistes en Europe et présente ses sincères condoléances aux parents et aux amis des disparus, aux compatriotes sénégalais établis à Florence, Italie ». Par ailleurs le mouvement Jambar « condamne fermement les extrémismes, et notamment les activités politiques des cercles rétrogrades légalement constitués, qui renseignent sur la vivacité de l’esprit suprématiste dans les sociétés européennes. ». Le mouvement note qu’au niveau des États, nos gouvernants se sont rendus complices du durcissement des politiques d’immigration à l’endroit des communautés africaines sans aucune mesure de réciprocité. Rapportées à la dimension humaine, la crise financière qui secoue l’Europe et la remontée de ces partis d’extrême droite, qui associent en période pré-électorale l’insécurité civile avec l’immigration, ont terminé de saboter la cohabitation et d’encourager la recrudescence des thèses politiques rétrogrades. Au-delà des excuses publiques dont on peut le moins attendre du Gouvernement italien, Samba Alassane Thiam « invite le ministère des Sénégalais de l’Extérieur à poursuivre « Casa Pound », association d’extrême droite italienne dont un membre, décoré et fêté, a assassiné nos compatriotes. »

L’absence de la presse africaine

Cet assassinat des Sénégalais ne fait pas la Une ailleurs qu’en Italie et même! Et en Afrique, combien de journaux en ont parlé? Imaginez-vous un instant si c’était un Noir d’Afrique qui avait commis un tel crime odieux ? Ou si celui qu’on a fini d’appeler un fou pour dédouaner encore une fois les racistes de leurs actes imbéciles avait tiré sur un fils de ministre, d’un Chef d’Etat africais sur un imam ou sur un jeune étudiant Juif ?

Nous devons être nos propres Lumières !!!! Je me rappellerai toujours de cette phrase que me confia six mois avant sa mort, à Genève, le Doyen des artistes africains Sembène Ousmane qui dans un entretien que j’ai publié disait aimer la musique des rappeurs. Il avait de la vision et il était un homme libre et d’actions. Ce dont nous devons méditer profondément.

El Hadji Gorgui Wade Ndoye, journaliste accrédité à l’ONU, directeur de publication du magazine panafricain en ligne www.ContinentPremier.Com

Contact/ 0041-76-203-61-62

Email/ g.ndoye@continentpremier.com

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MessagePosté le: Ven 16 Déc 2011 09:41    Sujet du message: Répondre en citant



http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2101745_2102132,00.html
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2011 20:08    Sujet du message: Répondre en citant

Thanks Wildcat for sharing!

Yamore Salif Keita Feat. Cesaria Evora
Merci pour toutes ces belles melodies! May your soul rest in peace!


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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2011 20:29    Sujet du message: Répondre en citant


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MessagePosté le: Mar 03 Jan 2012 05:10    Sujet du message: Répondre en citant

La premiere phrase me fait trop mal...

Si le Conseil Constitutionnel valide la candidature de Wade, then le Senegal ne sera plus le meme! Sad I don't care what anybody says, mais l'homme noir aime le pouvoir!!!! Voila, je l'ai dit!! Laughing

http://www.huffingtonpost.com/joe-trippi/abdoulaye-wade-election_b_1180050.html?ref=fb&src=sp&comm_ref=false#sb=327986,b=facebook

Senegal: Wade's George Washington Opportunity

It's a story we've heard before -- an African country makes huge strides before its leader decides his own tenure is more important than his country's future. He ignores or changes the constitution, while voters lose faith in their government and institutions. Progress halts. And this tale could end up as one of the most tragic yet.

In February, voters will go to the polls in Senegal -- a critical U.S. ally and, until now, a beacon of hope in the region: one of the freest systems of government in Africa, an economy growing and diversifying, and a foreign policy focused on African and Western cooperation. Now a constitutional crisis looms.

Senegalese President Abdoulaye Wade officially announced last week that he would seek a third term. His announcement came six months to the day after citizen-driven protests and riots in the streets of Dakarforced him to withdraw a plan to change the constitution that would have made it easier for him to win re-election.

The current constitution was approved in 2001 -- while Wade was president -- and it imposed a two-term limit on the nation's president. After his re-election in 2007, President Wade said he would abide by the two-term pledge. Yet, now he says that the new constitution does not apply to him because he was first elected in 2000, before the constitution officially took effect.

President Wade should respect his country's constitution and not seek a third term.

Last week, four members of Congress, including Delaware Senator Chris Coons, sent a letter to President Wade urging him to do exactly this: step aside when his current term expires in February.

The outrage is taking place within Senegal too. In the wake of the June 23rd protests, a movement called M23 was created and last Friday, more than 10,000 people gathered at the Place d'Obeslisque, in downtown Dakar, to counter President Wade's announcement. They urged the 85 year-old leader to respect their country's laws and urged fair, free elections on Feb. 26.

Voice of America has also issued this call:

We urge President Wade to adhere to the spirit of his country's constitution and to facilitate the transfer of power through free, transparent and credible elections. The voting must reflect the will of the Senegalese people and adhere to the constitution. Senegal has an opportunity to set an example for the orderly transfer of power in Africa. We call on all stakeholders to ensure that the election is free, fair and peaceful.

Last April's free and fair elections in Nigeria gave promise to the region, as did September's free and fair elections in Zambia that saw the opposition candidate win and end 20 years of one-party rule. Africa was let down by November's polls in the Democratic Republic of Congo -- tarnished by violence, rigging and intimidation. Now it's Senegal's turn to be a leader and to put African democracy back on track.

This starts with President Wade. He has an opportunity to write his own legacy -- to demonstrate that his country and the institution of democracy is greater than any one man. Decades earlier, Wade was the opposition leader, railing against abuses of power and speaking about what was best for the nation of Senegal. He needs to rediscover this leader. By stepping down from February's election he would not be tarnishing himself but, rather, passing the torch of democracy and opening the doors to a new era for Senegal. This is President Wade's George Washington opportunity. He should take it.
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MessagePosté le: Mar 03 Jan 2012 14:26    Sujet du message: Répondre en citant

Bonne et heureuse année 2012 à tous les grionautes.
Linguere bien sûr à toi aussi. Mais pour nous qui ne connaissons pas bien ton IDOL, ton MY LOVE, nous apprenons ce jour qu'il serait candidat à la présidence du Sénégal. En est-il en mesure de diriger le pays? Ne le connaissant pas, tu voudras nous expliquer les prémisses qui le feraient capable.
Puisque tu maintiens que WADE est erreur dans l'histoire du Sénégal, Youss ferait-il mieux que le Vieux?
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MessagePosté le: Mar 03 Jan 2012 14:52    Sujet du message: Répondre en citant

OK, Linguere!
C'est après avoir posté mon mot ci-haut que j'ai vu ton post dans la Rubrique ARTS ET CULTURE, prenant position sur cette candidature de ton Idol. D'accord avec le rédacteur de l'article.
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MessagePosté le: Dim 08 Jan 2012 20:34    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le nouveau livre d'Alain Mabanckou: "Le sanglot de l'homme noir"!

J'ai pas lu le livre encore donc je ne peux vraiment pas trop me prononcer mais avec certains extraits on dirait un Kelman coupled up with Axelle Kabou!!

http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=88947

Citation:
Dakar, 7 jan (APS) - L’homme noir devrait chercher à forger quotidiennement son identité via son vécu ou sa trajectoire personnelle, plutôt que de se complaire dans ‘’une certaine forme de lamentation’’, a laissé entendre Alain Mabanckou, évoquant samedi de l’esprit du nouvel essai qu’il vient de publié chez Fayard (janvier 2012) sous le titre ‘’Le Sanglot de l’homme noir’’.

S’exprimant au cours de l’émission ‘’Afrique presse’’ (RFI), Mabanckou a déploré le fait que le Noir a ‘’toujours tendance à faire l’inventaire’’ de ses malheurs liés notamment à l’esclavage, la colonisation et la discrimination.

‘’Il ne faut pas prendre cela (ces faits historiques) pour créer ton identité’’, souligne-t-il en commentant un chapitre de son nouveau livre construit comme une lettre à son propre fils.

Selon l’écrivain, l’identité résulte d’une trajectoire personnelle qui doit être construite au jour le jour. ‘’La simple fierté d’être un Noir ne suffit pas’’ à cela, a soutenu l’écrivain, prix Renaudot 2006 pour son livre ‘’Mémoires de porc-épic’’ et enseignant aux Etats-Unis.

Se déclarant opposé à ‘’une certaine forme de lamentation de l’homme noir’’, Alain Mabanckou a expliqué que ce livre constitue le résumé du regard qu’il porte par la fiction et le récit sur sa propre trajectoire.

‘’Moi je ne voulais pas écrire un livre d’histoire, un livre de démagogie’’, mais un ouvrage qui doit être pris ‘’comme une sorte de biographie intellectuelle personnelle’’, a soutenu celui qui ‘’refuse de se définir par les larmes et le ressentiment’’.

Dans un extrait de ce livre publié sur son site Internet personnel, on peut lire ceci : ‘’Je suis noir, et forcément ça se voit. Du coup les Noirs que je croise à Paris m’appellent +mon frère+. Le sommes nous vraiment ? Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais, et un Noir né dans le Xème arrondissement, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être constamment réduits ?’’.

‘’J’oublie évidemment la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation – traite négrière, colonisation, conditions de vie des immigrés... Car par-delà la peau, ce qui les réunit, ce sont leurs sanglots’’, écrit-il.

Dans des propos relayés par des médias français, il précise : ‘’Il y a une attitude de victimisation dans le monde noir. C’est un fait indéniable. Mais pour autant je ne peux pas imputer aux Noirs la responsabilité de tous leurs malheurs’’.

’’Il y a une part +blanche+, mais dois-je consacrer mon existence à m’occuper de ce que le Blanc m’a fait ou de ce que je devrais faire ici et maintenant pour préparer mon avenir ? Là est la question’’, analyse l’écrivain congolais.

Alain Mabanckou est né en 1966 à Pointe-Noire (République du Congo). Après un premier cycle de droit privé à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville, il obtient une bourse d’études et s’envole pour la France à l’âge de 22 ans.

Après un DEA de Droit à l’université de Paris-Dauphine, il travaille une dizaine d’années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l’écriture avec la parution en 1998 de son premier roman ‘’Bleu-Blanc-Rouge’’ qui lui vaut le Grand Prix Littéraire de l’Afrique noire.

Il publie ensuite ‘’Verre cassé’’, puis Mémoires de porc-épic qui lui vaut en 2006 l’obtention du Prix Renaudot. Les deux romans sont parus aux éditions du Seuil, respectivement en 2005 et en 2006.

Écrivain en résidence en 2002, il enseigna la littérature francophone à Ann Arbor pendant trois ans avant d’être remarqué par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) qui l’invite d’abord comme Visiting Professor en 2006 puis le nomme professeur titulaire (Full Professor) de littérature francophone en 2007. Il vit aujourd’hui à Santa Monica, en Californie.

BK/OID

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MessagePosté le: Dim 08 Jan 2012 20:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bonne annee a toi aussi Dilo! Meilleurs voeux!
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MessagePosté le: Lun 09 Jan 2012 22:00    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/Afrique/le-president-malam-bacai-sanah-est-mort-a-paris_n_57253.html



Le président de Guinée-Bissau, Malam Bacai Sanha, est décédé à l'âge de 64 ans à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, selon une source gouvernementale française. "Dans le coma depuis longtemps", il avait été hospitalisé juste avant Noël.
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MessagePosté le: Sam 14 Jan 2012 05:23    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2012/01/continent-or-country-a-guide-to-the-candidates-on-africa.html

Continent or Country? A Guide to the Candidates on Africa
Posted by Alexis Okeowo


It’s evident that former Republican Presidential candidate Michele Bachmann is, to be kind, bad at geography. In an October debate, Bachmann’s remarks suggested that she didn’t know Libya was a country in Africa. But where, if anywhere, are the remaining six contenders when it comes to Africa? Foreign aid and the threat of Islamist extremism rank high on a very short list of African issues that have come up during the campaign. But there are important variations, and some oddities: Are most primary voters aware that, to the extent that Newt Gingrich is actually a “historian,” he is a historian of Africa? If Americans aren’t paying attention, many Africans—in a continent of over a billion people that will figure heavily on the global economic and political scenes over the next decade—are watching and waiting. Here, then, is a guide.

Newt Gingrich

The man who would be the first President to have a Ph.D. since Woodrow Wilson if elected actually wrote his doctoral dissertation, at Tulane University, on colonial education policies in the Democratic Republic of the Congo. Congo expert Adam Rothschild writes that the result is a mess: dry and lifeless, the work features no interviews with actual Congolese and treats the country as merely a platform for studying Belgian colonialist techniques. (Though, to his credit, he did criticize the Reagan Administration’s embrace of apartheid-era South Africa while a congressman at the time.) Gingrich, who accused President Obama of having a Kenyan “anti-colonial” worldview, has blasted Mitt Romney for speaking French in a new attack ad. But learning to speak French would have served Gingrich well: it’s the official language of the Congo.

Jon Huntsman

Out of all the contenders, Huntsman appears to be the most informed about the continent—or at least to have grasped more of Africa’s political and economic complexity. In a section devoted to the continent on his campaign Web site (he is the only candidate that has such a section), Huntsman notes that most of the world’s fastest-growing economies are in Africa, and that it makes sense for the United States to form economic partnerships that allow for investment opportunities and promote trade with oil exporters like Nigeria, Angola, and, soon, Ghana and Uganda. He also suggests rebuilding neglected political relationships with a host of stable countries like South Africa, Tanzania, and Rwanda, while also reminding us of terror threats in the Horn of Africa. He talks of focussing on boosting private-sector growth on the continent to support “Africa’s renaissance.”

Ron Paul

Conservatives in favor of limited government listened with interest when Ron Paul said that famines in Africa are the result of a lack of “free market systems.” Paul went on to tell CNN, “All I know is if you look at history and if you compare good medical care and you compare famine, the countries that are more socialistic have more famines. If you look at Africa, they don’t have any free market systems and property rights and they have famines and no medical care. So the freer the system, the better the health care.” The fact that open-market economies, property rights, and health-care systems do exist in Africa didn’t deter Paul from arguing, on a separate occasion, that it was useless to send foreign aid to Africa. Instead, he said, the United States should export ideas like “free markets and sound money” to the continent so that Africans can build their own wealth. African economists like Dambisa Moyo have explored the theory of smart aid—encouraging developing countries to finance their own development—much more intelligently and clearly. In the hands of Paul, however, aid to Africa would likely simply be abandoned.

Rick Perry

There are scant signs of interest in Africa on the part of the Texas governor, other than his vote against divestment from apartheid-era South Africa while he was a (Democratic) member of the Texas State Legislature.

Mitt Romney

Aid to Africa, for Romney, would take the form of military and intelligence assistance to countries where radical Islamists are possibly emerging. Romney has spoken about his worry over nations like Nigeria, where an allegedly Al Qaeda affiliated terrorist sect has orchestrated multiple civilian attacks and bombings. The Brookings Institution says, with somewhat doubtful praise, of Romney: “Mr. Romney must be given credit for bringing sub-Saharan Africa fleetingly into the picture. There is little prospect, however, that contenders for the Republican nomination will provide more than sound-bites to show their resolve in defending American national security in Africa.”

But American national security is the least of problems for a country like Nigeria, which is currently undergoing a identity crisis of epic proportions, triggered by the government removal of fuel subsidies. The developmental priorities of African nations, beyond the United States’ immediate needs, don’t seem to matter much to Romney.

Rick Santorum

Bachmann’s gaffe distracted attention from one of Santorum’s: He said in a November debate that Africa was “a country on the brink.” Santorum was arguing, in a position opposed to Ron Paul’s, that cutting aid to Africa would backfire because the continent was a potential breeding ground for Islamist militants. As with Romney, Africa’s utility seems to lie in what the continent can do to help the United States fight its War on Terror. Uganda and Kenya, both drawn into an U.S. proxy war in Somalia, are familiar with this bloody tradeoff.

Read more http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2012/01/continent-or-country-a-guide-to-the-candidates-on-africa.html#ixzz1jK3gRSyH
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MessagePosté le: Mer 18 Jan 2012 03:37    Sujet du message: Répondre en citant

Amadou Hampate Ba, grand conservateur de la tradition orale africaine, est l'auteur de la tres celebre citation:" En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est toute une bibliotheque qui brule!"
Tres reducteur de la part du Pr. Diouf! Et il compare deux choses diametralement opposees! Du fait de la tradition orale, en Afrique, beaucoup de savoir et secrets precieux disparaissent quand une personne agee meurt! En plus venant d'un historien, tres etonnant et decevant! En tant qu'historien, il doit etre capable de contextualiser cette phrase! Dans nos societes, le vieillard a toujours joue un role tres important, il est source de savoir! Ce savoir non ecrit se meurt, d'ou la comparaison a une bibliotheque qui brule!!!!! Je pense que cette citation voulait juste mettre l'accent sur la place qu'occupe le patriarche dans la societe africaine! Les vieillards et griots etant depositaires de la tradition orale!!

Utiliser le mot "betises" est tres irrespectueux de sa part! Voici le mal de l'Afrique, nos "intellectuels"!


http://www.seneweb.com/news/Culture/l-rsquo-historien-mamadou-diouf-recadre-l-rsquo-ecrivain-amadou-hampathe-ba-laquo-la-plus-grosse-betise-qui-est-jamais-sort_n_57699.html

Citation:
L’HISTORIEN MAMADOU DIOUF RECADRE L’ECRIVAIN AMADOU HAMPATHE BA : « La plus grosse bêtise qui est jamais sortie en Afrique, c’est de dire qu’en Afrique quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle»


Le professeur et historien Mamadou Diouf a surpris son monde, en début de semaine dernière, lors d’un atelier régional de partage des résultats d’une recherche sur un projet relatif à la participation politique des jeunes femmes d’Afrique de l’ouest Francophone, initié par Afrique Créative, en s’en prenant à Amadou Hampathé Ba. Le professeur Mamadou Diouf d’histoire à l’Université de Colombia, a, en effet, souligné que la question fondamentale en l’Afrique n’est pas liée de manière exclusive aux conditions dans lesquelles les relations de genre sont organisées, car ce sont des questions culturelles. «C’est pourquoi, la plus grosse bêtise qui est jamais sortie en Afrique, c’est de dire qu’en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Parce que tout simplement, on ne peut pas compter sur le pouvoir gérontocratique pour penser le future» Shocked , a-t-il soutenu, en référence à la célèbre phrase du défunt l’écrivain et conteur Malien, Amadou Hampathé Ba. Et M. Diouf de soutenir que «si on ne change pas les mentalités en Afrique, on n’avancera pas. Si on ne règle pas nos rapports avec la tradition, on n’avancera pas. On peut faire tout ce qu’on veut, ça ne changera pas». «Pourquoi quelqu’un qui va mourir va penser à l’avenir», s’interroge-t-il, en outre, avant de soutenir que «ça se passe dans nos têtes. L’Afrique, c’est simple, c’est un continent où 75% de la population ont moins de 25 ans. Pourquoi voulez-vous penser pour ces gens, quand vous ne savez même pas comment ils pensent. Donc ça veut dire qu’au-delà de 80 ans, ce ne sont même pas 10% de la population. Quel avenir vont-ils penser ?». Et Mamadou Diouf d’aller plus loin en notant que dans toute l’histoire de l’humanité, que ça soit au plan intellectuel, moral, religieux culturel, «ce sont les jeunes qui ont toujours porté les nouvelles sciences. Ce sont eux qui ont toujours les nouvelles religions. Tous les prophètes des religions révélées étaient des jeunes. Ce sont ces derniers qui portent l’avenir, qui sont capables de se projeter dans le passé en construisant l’avenir». A l’en croire, tant que la grande révolution mentale des hommes et des femmes n’aura pas lieu, rien ne changera. Car il indique que quelques fois, la femme patriarcale est beaucoup plus forte que les hommes, contrairement à ce qu’on croit. Selon Mamadou Diouf, c’est cela qui peut chambouler l’état de la société.

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MessagePosté le: Mer 18 Jan 2012 13:33    Sujet du message: Répondre en citant

Mais, c'est ahurissant ces aneries débitées par ce prof Diouf!!!
Il est totalement passé à côté de la plaque!!!
L'allusion comparative à une bibliothèque, faite par feu Hampaté bâ, est une illustration inégalée. Dans une bibliothèque il y a du tout. Les vieillards africains dépositaires de connaissances de tout ordre ne sont pas un frein à la jeunesse, au contraire!
Ils informent sur les méfaits négatifs passés, et donc à corriger par les jeunes et aussi les choses positives à améliorer par les jeunes.
Aucune contradiction donc avec l'évolution et la performance des jeunes. Au contraire.
Ce Mamadou Diouf doit d'urgence être stoppé par les intellectuels lucides qui l'entourent ou qui le lisent.
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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2012 19:50    Sujet du message: Répondre en citant

Dilo, je pense que c'est sa lecture de la phrase de Mr Ba qui a biaisee la conclusion!
Y'a aucun probleme a refuter un argument, on le voit tous les jours dans le milieu des sciences mais moi ce qui me derange c'est la maniere avec laquelle Mamadou Diouf s'y est pris! Surtout envers quelqu'un qui est connu pour avoir bien etudie la societe africaine et ses traditions! Je trouve ca un peu trop mesquin de sa part!
Mr Ba parlait-il de la pensee stoique, dogmatique? Ou de l'heritage du vieillard africain?

Voila un texte qu'on m'a envoyee, un peu long nak but so worth reading! Peut-etre imprimer et lire a tete reposee!! Mr Ba nous y explique en profondeur l'essence de sa fameuse citation!!!

Citation:
La sagesse et la question linguistique en Afrique noire

Sylla Yoro. Question 1. Votre nom est désormais lié à une phrase que les intellectuels ont l'habitude de citer au cours de leurs conversations : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. » Voulez-vous développer, pour nos lecteurs, cette image ?

Amadou Hampaté Bâ : Lorsque je fus nommé membre du Conseil exécutif de l'Unesco, je me suis donné pour objectif de parler aux Européens de la tradition africaine en tant que culture. La chose était d'autant plus difficile que, dans la tradition occidentale, on a établi une fois pour toutes que, là où il n'y a pas d'écriture, il n'y a pas de culture ; à telle enseigne que lorsque j'ai proposé pour la première fois de tenir compte des traditions orales comme sources historiques et sources de culture, je n'ai provoqué que des sourires. D'aucuns même demandaient avec ironie quel profit l'Europe pourrait bien tirer des traditions africaines ! A un interlocuteur qui me demandait un jour : « [/b]Que pourrait donc nous apporter l'Afrique ? » je me souviens avoir répondu : « Le rire, que vous avez perdu. »[/b] Peut-être bien pourrait-on ajouter aujourd'hui : une certaine dimension humaine, que la civilisation technologique moderne est en train de faire disparaître.

Le fait de n'avoir pas d'écriture ne prive pas pour autant l'Afrique d'avoir un passé, et une connaissance. Comme le disait mon maître Tierno Bokar : « L'écriture est une chose et le savoir en est une autre. L'écriture est la photographie du savoir, mais elle n'est pas le savoir lui-même. Le savoir est une lumière qui est en l'homme. Il est l'héritage de tout ce que les ancêtres ont pu connaître et qu'ils nous ont transmis en germe, tout comme le baobab est contenu en puissance dans sa graine. »

Bien entendu, cette connaissance héritée et transmise de bouche à oreille peut soit se développer, soit s'étioler. Elle se développe là où existent des centres d'initiation et des jeunes gens pour recevoir la formation. Elle se perd partout où l'initiation disparaît.

La connaissance africaine est immense, variée, et concerne tous les aspects de la vie. Le « connaisseur » n'est jamais un « spécialiste ». C'est un généraliste. Le même vieillard, par exemple, aura des connaissances aussi bien en pharmacopée, en « science des terres » (propriétés agricoles ou médicinales des différentes sortes de terre), en « science des eaux », qu'en astronomie, en cosmogonie, en psychologie, etc. On peut parler là d'une « science de la vie », la vie étant conçue comme une unité où tout est relié, interdépendant et interagissant.

En Afrique, tout est « Histoire ». La grande Histoire de la vie comporte des sections qui seront, par exemple :

l'Histoire des terres et des eaux (la géographie)



l'Histoire des végétaux (la botanique et la pharmacopée)



l'Histoire des « fils du sein de la terre » (la minéralogie)



l'Histoire des astres (astronomie, astrologie)



l'Histoire des eaux, etc.



Ces connaissances sont toujours concrètes et donnent lieu à des utilisations pratiques.

Dans l'ordre des connaissances, on commence « par en-bas », c'est-à-dire par les êtres et les choses les moins développés ou les moins animés par rapport à l'homme, pour remonter jusqu'à l'homme.

La terre, considérée comme « nombril » du monde, est l'habitat principal des trois sortes d'êtres, ou trois modes de manifestations de la vie :

Au bas de l'échelle, on trouve les êtres inanimés, dits « muets », dont le langage est considéré comme occulte, étant incompréhensible ou inaudible pour le commun des mortels. C'est le monde de tout ce qui est contenu à la surface de la terre (sable, eau, etc.) ou en son sein (minéraux, métaux, etc.).



Viennent ensuite les êtres « animés immobiles ». Il s'agit des vivants qui ne se déplacent pas. Ce sont les végétaux, qui peuvent étendre et déployer leurs bras dans l'espace, mais dont la tige ou le tronc ne peut se mouvoir.



Enfin, les « animés mobiles », qui vont du plus minuscule des animaux jusqu'à l'homme, en passant par toutes les classes d'animaux.



Chacune de ces catégories se trouve elle-même subdivisée en trois groupes :

Parmi les inanimés muets, on trouve :



les inanimés solides



les inanimés liquides



les inanimés gazeux (littéralement : « fumants »).



Parmi les animés immobiles, on trouve



les végétaux rampants



les végétaux grimpants



les végétaux à station verticale, qui constituent la classe supérieure.



Les animés mobiles comprennent :



les animaux terriens (parmi lesquels les animaux sans os, tels que vers, etc., et les animaux avec os)



les animaux aquatiques



les animaux volants.



Ces neuf classes d'êtres constituent des périodes d'enseignement spécifiques, mais qui ne sont pas forcément successives ou progressives. L'enseignement est en effet lié à la vie et dispensé au gré des circonstances qui se présentent. Si, par exemple, un serpent jaillit tout à coup des broussailles, ce sera l'occasion, pour le vieux maître, de donner une leçon sur le serpent. Selon que son auditoire sera constitué d'enfants ou d'adultes, il orientera différemment son discours. Il pourra parler des légendes du serpent, ou des remèdes qui peuvent guérir sa morsure. S'il est entouré d'enfants, il s'étendra plus volontiers sur les méfaits du serpent, pour leur apprendre à s'en méfier.

L'étude de la terre, des eaux, de l'atmosphère et de tout ce qu'elles contiennent en tant que manifestations de vie, constitue l'ensemble des connaissances humaines, légué par la tradition. Mais la plus grande de toutes les « histoires », la plus développée, la plus signifiante, c'est l'histoire de l'homme lui-même, qui se trouve au sommet des « animés mobiles ».

C'est la connaissance de l'homme et l'application de cette connaissance dans la vie pratique qui fait de l'homme un être « supérieur » dans l'échelle des vivants. Alors seulement peut-on dire qu'il est dans l'état de « neddhaaku » (peul) ou de « maayaa » (bambara), c'est-à-dire dans l'état d'homme complet.

L'histoire de l'homme comprend, d'une part, les grands mythes de la création de l'homme et de son apparition sur la terre, avec la signification de la place qu'il occupe au sein de l'univers, le rôle qu'il doit y jouer (essentiellement un rôle axial d'équilibre) et sa relation aux forces de vie qui l'entourent et qui l'habitent , elle comprend, d'autre part, l'histoire des grands ancêtres, les innombrables contes éducatifs, initiaques ou symboliques et, enfin, l'histoire tout court, avec les grandes traditions royales, les chroniques historiques, les épopées, etc.

La tradition transmise oralement est si précise et si rigoureuse que l'on peut, avec divers recoupements, reconstituer les grands événements des siècles passés dans les moindres détails, notamment la vie des grands Empires ou des grands hommes qui ont illustré notre histoire. C'est notamment en me basant sur les diverses traditions orales que j'ai pu reconstituer l'histoire de l'Empire peul du Macina au XVIIIe siècle. Ce sont également ces recoupements des traditions orales qui ont permis à mon ami Boubou Hama, du Niger, de fournir sa volumineuse production sur l'histoire et les connaissances traditionnelles des peuples africains.

Dans les civilisations orales, la parole engage l'homme, la parole est l'homme. D'où le respect profond des récits traditionnels légués par le passé, dont il est permis d'embellir la forme ou la tournure poétique, mais dont la branche reste immuable à travers les siècles, véhiculée par une mémoire prodigieuse qui est la caractéristique même des peuples à tradition orale. Dans la civilisation moderne, le papier s'est substitué à la parole. C'est lui qui engage l'homme. Mais peut-on dire en toute certitude, dans ces conditions, que la source écrite est plus digne de confiance que la source orale, constamment contrôlée par le milieu traditionnel ?

Il n'est pas inutile de préciser ici qu'en Afrique, au côté visible et apparent des choses, correspond toujours un aspect invisible et caché qui en est comme la source ou le principe. De même que le jour sort de la nuit, toute chose comporte un aspect diurne et un aspect nocturne, une face apparente et une face cachée. A chaque science apparente correspondra donc toujours une science beaucoup plus profonde, spéculative et, peut-on dire, ésotérique, basée sur la conception fondamentale de l'unité de la vie et de l'inter-relation, au sein de cette unité, de tous les différents niveaux d'existence. Il y a là un domaine qui, pour être moins immédiatement exploitable, n'en mérite pas moins d'être approfondi et exploré avant que les derniers dépositaires de cette science ne disparaissent.

Comme nous l'avons vu, la connaissance africaine est donc une connaissance globale, une connaissance vivante, et c'est pourquoi les vieillards qui en sont les derniers dépositaires peuvent être comparés à de vastes bibliothèques dont les multiples rayons sont reliés entre eux par d'invisibles liens qui constituent précisément cette « science de l'invisible », authentifiée par les chaînes de transmission initiatique.

Jadis, cette connaissance se transmettait régulièrement de génération en génération, par les rites d'initiation et par les différentes formes d'éducation traditionnelle. Cette transmission régulière s'est trouvée interrompue du fait d'une action extérieure, extra-africaine : l'impact de la colonisation. Celle-ci, venant avec sa supériorité technologique, avec ses méthodes et son idéal de vie propres, a tout fait pour substituer sa propre façon de vivre à celle des Africains. Comme on ne sème jamais dans la jachère, les puissances coloniales ont été obligées de « défricher » la tradition africaine pour pouvoir y planter leur propre tradition.

L'école occidentale a donc d'abord commencé par combattre l'école traditionnelle africaine et à pourchasser les détenteurs des connaissances traditionnelles. C'était l'époque où tout guérisseur était jeté en prison comme « charlatan » ou pour « exercice illégal de la médecine »... C'était aussi l'époque où l'on empêchait les enfants de parler leur langue maternelle, afin de les soustraire aux influences traditionnelles. A telle enseigne qu'à l'école, l'enfant qui était surpris en train de parler sa langue maternelle se voyait affublé d'une planchette appelée « symbole » sur laquelle était dessinée une tête d'âne, et se voyait privé de déjeuner...

Les graines de cette nouvelle tradition, une fois semées, ont crû et porté des fruits. C'est pourquoi la jeune Afrique, née de l'école occidentale, a plutôt tendance à vivre et à penser à l'européenne, ce qu'on ne saurait lui reprocher, car elle ne connaît que cela. L'élève vit toujours selon les règles de son école.

A l'époque coloniale, la transmission initiatique, qui se faisait jadis au grand jour et d'une manière régulière, dut se réfugier dans une sorte de clandestinité. Petit à petit, l'éloignement des enfants de leurs familles a fait que les vieillards n'ont plus trouvé autour d'eux les jeunes gens susceptibles de recevoir leur enseignement. L'initiation sortit peu à peu des cités pour se réfugier dans la brousse. Mais le dernier coup lui fut porté par l'avènement de l'indépendance sur la base d'idées et d'idéologies exclusivement européennes. Alors que le colonialisme, en effet, suscitait des réserves et pénétrait peu en brousse, ces mêmes idées européennes, véhiculées par les partis politiques modernes, ont mobilisé les masses jusque dans le moindre recoin de brousse , de telle sorte que la transmission ne trouve presque plus de terrain où s'exercer.

A une époque où divers pays du monde, par l'intermédiaire de l'Unesco, consacrent argent et efforts pour sauver les grands monuments de Nubie menacés par les eaux du barrage d'Assouan, n'est-il pas plus urgent encore de sauver le prodigieux capital de connaissances et de culture humaine accumulé au cours des millénaires dans ces fragiles monuments que sont les hommes, et dont les derniers dépositaires sont en train de disparaître ?

De nos jours, du fait de la rupture dans la transmission traditionnelle, quand l'un de ces sages vieillards disparaît, ce sont toutes ses connaissances qui s'engloutissent avec lui dans la nuit. Et je ne souhaite cela ni pour l'Afrique, ni même pour l'humanité.

Question 2. L'un des problèmes essentiels qui se posent à l'Afrique actuelle est le problème linguistique.

Vous êtes l'un des rares écrivains du Soudan et du Sahel occidentaux à parler et à écrire parfaitement votre langue maternelle : le fulfulde. Parlez-nous un peu des problèmes concernant l'écriture de cette langue et des langues africaines en général.

On ne sait pas exactement depuis combien de temps le peul est écrit en caractères arabes. Cette écriture cependant n'était pas systématisée. Une étude linguistique, à la manière occidentale, n'avait pas été faite au préalable afin de fixer pour chaque phonème un caractère précis, de telle sorte que l'écriture variait avec chaque région, quand ce n'était pas avec chaque marabout, chacun adoptant son propre système d'alphabétisation pour certains phonèmes. Il en résultait qu'un compositeur ou écrivain n'ayant pas son texte bien en tête ne pouvait plus se au bout de six mois ! La seule exception connue est celle du Fouta Djalon où, grâce à une longue pratique de l'écriture, on arrivait à peu près à se relire, quoique avec difficulté.

Avant de commencer à servir à l'I.F.A.N., à Dakar, où j'eus à me pencher sur ces problèmes, j'avais eu des contacts avec des linguistes tels que le colonel Figaret, Gilbert Vieillard et Gaden, qui étaient de grands « foulanisants », c'est-à-dire des spécialistes de la langue peule. Mais chacun d'eux avait sa manière propre de transcrire cette langue, et les systèmes différaient encore selon que l'on avait affaire à des professeurs français ou anglais.

Dès cette époque, j'ai toujours eu à coeur d'oeuvrer de manière que toute l'Afrique disposât, pour chaque idiome donné, d'un alphabet approprié, élaboré en tenant compte des progrès linguistiques accomplis par les spécialistes européens.

La grande difficulté, pendant longtemps, tint au fait que l'éducation nationale coloniale n'était pas favorable au maintien des langues ethniques et qu'elle appliqua tous ses efforts à y substituer sa propre langue. Nous avons indiqué, dans la réponse précédente, le sort que subissaient les enfants des écoles surpris en train de parler leur langue maternelle...

Cette pratique paternaliste a finalement comporté un aspect pratique hautement bénéfique pour l'Afrique. En effet, aucune langue africaine n'aurait pu être imposée à l'ensemble des peuples africains en tant que langue unique, les rivalités tribales étant encore trop prononcées. Un Bambara, par exemple, ne saurait pour rien au monde adopter la langue peule comme langue de culture, et inversement car, pour chacun de ces peuples, ce serait abdiquer sa personnalité au profit de l'autre. Or, la langue française étant la langue du plus fort, celui-ci ne s'est pas embarrassé de ces considérations et l'a imposée d'autorité. Il en est de même pour l'anglais dans les pays anglophones.

Certes, la langue coloniale n'encourage pas et ne développe pas les originalités claniques. Par contre, elle a pu créer une unité linguistique difficilement réalisable par d'autres moyens, de telle sorte que mon ami Félix Houphouët-Boigny et moi-même pouvons communiquer par le truchement de la langue française... Si cette langue n'était pas là, nous serions aussi étrangers l'un à l'autre qu'un Russe peut l'être d'un Sénégalais !

Considérant l'unité créée par la langue française qui pourtant était une langue étrangère, mon idée dominante fut d'arriver à créer une unité linguistique des ethnies à travers l'étendue de l'Afrique. Prenons le cas des Peuls, par exemple. Toutes les tribus peules, qui se trouvent dispersées depuis la Guinée jusqu'en Afrique orientale, parlent une langue commune. L'unité culturelle de leur ethnie pourrait être accomplie s'ils disposaient d'un système de transcription unique, lequel pourrait mettre en valeur toute la richesse dialectale de la langue et même corriger les différences survenues au cours du temps avec la dispersion. La langue peule pourrait ainsi devenir l'une des langues de culture de base. Il en va de même pour le bambara, qui recouvre également de très grandes étendues, pour le haoussa, le sonraï, etc.

Ainsi, en unifiant l'écriture des principales langues de l'Afrique, pourrait-on arriver à créer de grandes unités ethniques à travers la diversité des Républiques, puisque ces ethnies sont dispersées à travers différents pays. Il y aurait une unité dans la diversité.

Je tiens cependant à bien souligner que mon intention n'est nullement d'aller à l'encontre de l'usage culturel et politique de la langue française, qui constitue pour nous un remarquable instrument d'unité linguistique et de communication avec le monde, tout en nous ouvrant des perspectives scientifiques et économiques universelles. C'est pourquoi je souhaite de tout coeur longue vie et succès à la « francophonie » !

La réhabilitation des langues africaines de base permettrait, de son côté, de mettre en valeur la tradition originale de chaque ethnie, de penser dans sa langue, de récolter les traditions dans sa langue sans en perdre la saveur ni la finesse, comme il arrive inévitablement dans les traductions qui « manquent de sel » par rapport à l'original.

C'est pourquoi j'ai demandé à l'Unesco de repenser, dans le cadre de son aide à l'Afrique et de la lutte contre l'analphabétisme, le problème de la transcription des langues africaines en uniformisant un alphabet en caractères latins, ce dernier étant davantage diffusé et plus facilement applicable aux études modernes.

Il s'agissait pour moi d'aider l'Afrique à préserver et à développer sa propre personnalité, et de lui permettre de parler d'elle-même. Il appartient en effet aux Africains de parler de l'Afrique aux étrangers, et non aux étrangers, si savants soient-ils, de parler de l'Afrique aux Africains. Comme le dit un proverbe malien : « Quand une chèvre est présente, on ne doit pas bêler à sa place ! » Trop souvent, en effet, on nous prête des intentions qui ne sont pas les nôtres, on interprète nos coutumes ou nos traditions en fonction d'une logique qui, sans cesser d'être logique, n'en est pas une chez nous. Les différences de psychologie et d'entendement faussent les interprétations nées de l'extérieur.

Citons un exemple : pour un Européen, regarder directement quelqu'un dans les yeux est un signe de franchise et de droiture, alors qu'en Afrique c'est une insolence. En signe de respect, l'Africain baisse les yeux, tandis que l'Européen regarde. Dans les deux cas, le but recherché est la politesse, mais les moyens et le comportement diffèrent. Chez nous, pour honorer, on se déchausse. Les Européens, eux, se découvrent et la dernière des impolitesses, pour eux, est de rester coiffé. Lorsque mon ami Boubou Hama se présenta pour la première fois à son commandant de cercle, en tant que premier instituteur du Niger, il se déchaussa pour l'honorer. Loin d'en être touché, le commandant de cercle lui reprocha cette manie ridicule de se déchausser, alors qu'il avait l'insolence de rester coiffé !

L'explication et l'interprétation des traditions africaines doit donc partir de l'Afrique elle-même — sans pour autant méconnaître les efforts remarquables accomplis, en ce domaine, par certains ethnologues de grande qualité.

L'abandon de nos langues nous couperait tôt ou tard de nos traditions et modifierait tôt ou tard la structure même de notre esprit. Ce serait amputer irrémédiablement l'humanité d'une de ses richesses, d'un style de vie profondément humain, fraternel et équilibré, de plus en plus rare dans l'humanité moderne.

Après avoir provoqué beaucoup de sourires et d'ironie, l'idée lancée à l'Unesco fit peu à peu son chemin et trouva son aboutissement en 1966, avec le Congrès de Bamako organisé par l'Unesco et réunissant la plupart des pays de l'Ouest africain en vue de l'uniformisation de la transcription des langues africaines. A l'heure actuelle, la plupart des Etats de l'Afrique occidentale francophone ont adopté l'alphabet conçu à Bamako et officiellement reconnu par leurs gouvernements.

Le Sénégal est allé de l'avant en décidant que les langues africaines seraient désormais enseignées à l'université. Certains linguistes africains qui ont reçu une formation scientifique occidentale, tels que Paté Diagne et Alfa Sow, pour n'en citer que deux, ont à coeur de travailler dans cette direction et ont déjà accompli d'importants travaux. De mon côté, j'ai fait publier par l'Unesco un conte initiatique peul (contenant un enseignement pratique, psychologique et ésotérique), comportant à la fois la version originale peule (dans l'alphabet uniformisé) et la traduction française.

Pourquoi écrire les langues africaines ? dira-t-on. Parce qu'elles seules peuvent permettre, en tant qu'instruments de méditation, de pénétrer l'âme réelle de l'Afrique. Quelle que soit la beauté d'une traduction, il manquera toujours ce « quelque chose » qui fait la spécificité de la langue originelle, la couleur, la configuration et le contenu de son esprit, sa conception des choses et sa manière de les rendre.

Le verbe est créateur. Il maintient l'homme dans sa nature propre. Dès que l'homme change de langage, il change d'état. Il se coule dans un autre moule.

Les Peuls ont coutume de dire que l'individu est constitué par trois choses essentielles : son aspect physique, son parler et son travail (son métier). Il peut perdre une ou deux de ces trois qualités sans cesser d'être lui-même. Mais le jour où il perd les trois, il devient « quelqu'un d'autre ». Il n'est plus de son ethnie. Les grandes capitales africaines connaissent bien ce type d'homme « hybride ».

Sur ces trois qualités cependant, la qualité essentielle est le langage. On connaît, par exemple, des Bambaras qui, en perdant leur idiome, se sont si parfaitement « foulanisés » qu'ils se sont confondus avec les Peuls, et vice versa.

Si j'ai fait porter tous mes efforts sur la sauvegarde de la langue peule en particulier et des langues africaines en général, c'est précisément pour éviter cette dépersonnalisation. Non pas par chauvinisme. mais parce que la beauté d'un tapis vient de la variété de ses couleurs. Ainsi en va-t-il de l'Humanité.

Question 3. Vous êtes, avec le vieux Boubou Hama, du Niger, l'un des fondateurs de l'Institut de tradition orale de Niamey. Voulez-vous présenter à nos lecteurs cette grande entreprise : les motifs et la date de sa création, ses réalisations et les projets qui concernent son éventuelle extension.

Au lendemain de l'indépendance du Mali, je fus chargé par le gouvernement de mon pays de réorganiser le centre « I.F.A.N. » de Koulouba-Bamako. J'en fis un « Institut des Sciences humaines », avec l'espoir que la situation géographique de Bamako permettrait à ce centre de rayonner dans toute l'ancienne Afrique occidentale et de travailler en étroite collaboration avec les centres de ces pays.

Les diverses réunions et congrès qui se tinrent a Ibadan, Lagos, Accra, Abidjan, Bamako, Niamey, Tombouctou et Ouagadougou, où participèrent la plupart des pays francophones et anglophones de l'Ouest africain, permirent de dégager des formules de travail en commun. C'est en se basant sur les résultats des travaux de ces assemblées que l'Unesco admit le principe de la prise en considération des traditions orales en tant que sources historiques pour la rédaction de l'Histoire générale de l'Afrique, rédaction actuellement en cours. En 1964, la Conférence générale de l'Unesco décida d'inclure dans son programme prioritaire l'aide aux centres nationaux de recherches sur les traditions orales.

Malheureusement, en raison de circonstances politiques et économiques, le Mali ne put, à l'époque, jouer le rôle dont j'avais rêvé pour lui. Par contre, grâce à la présence du président de l'Assemblée nationale Boubou Hama, chercheur, ancien directeur de l'I.F.A.N. de Niamey, écrivain, poète, historien, philosophe et avant tout éminent traditionaliste, grâce également à l'attitude bienveillante du président Hamani Diori et de son gouvernement, la République du Niger s'est offerte pour lancer, en plus de son propre « Centre national de Recherches et de Sciences humaines (ancien I.F.A.N.), un nouveau « Centre régional de documentation pour la Tradition orale » (C.R.D.T.O.) appelé à devenir une institution internationale africaine.

Je dois entreprendre prochainement une tournée, en partie financée par l'Unesco, auprès des gouvernements des Etats de l'Ouest africain, en vue d'obtenir leur adhésion à ce grand Centre régional, dont le siège provisoire est à Niamey.

An cours de mon dernier entretien avec mon ami, le président de la République Félix Houphouët-Boigny, en sa qualité de ministre de l'Education nationale de son pays, j'ai pu constater tout l'intérêt qu'il entend attacher désormais à la recherche et à l'exploitation des traditions, en ce qu'elles peuvent aider à la connaissance profonde de l'âme africaine et à la sauvegarde de son identité, sans pour autant, comme je l'ai toujours dit, négliger les progrès scientifiques et techniques que notre temps impose à l'humanité.

De son côté, le gouvernement du Niger, avec l'aide du F.A.C. (section des Nations unies), a entrepris la construction d'un vaste bâtiment à Niamey, de conception fonctionnelle et dans un style s'harmonisant avec le site, pour une somme de 68 millions de francs C.F.A., afin d'offrir un lieu de travail adéquat au Centre régional.

Ce Centre a pour vocation essentielle la collecte systématique et intensive, avec un personnel formé à cet effet, des traditions orales en tant que sources de culture et véhicules de pensée et de civilisation africaine, dont les dépositaires traditionnels ont commencé à disparaître.

Cette collecte doit permettre d'approfondir et de mieux faire connaître les cultures africaines, à une heure où tous les Africains éprouvent le besoin de prendre une pleine conscience de leurs origines et de leur histoire, afin de mieux situer leur évolution contemporaine. Elle doit également permettre aux rédacteurs de l'Histoire générale de l'Afrique de tenir compte de sources orales jusqu'alors non encore exploitées.

Le Centre régional (C.R.D.T.O.) a également pour objectif :

le développement de l'étude scientifique des langues africaines en vue de leur utilisation comme moyen et matière d'enseignement, avec élaboration des, ouvrages indispensables à cet effet, cette action rentrant dans le cadre du programme d'alphabétisation en langues africaines



le développement de l'emploi systématique des langues africaines à la radio, télévision, cinéma et théâtre



la diffusion de livres, revues et journaux en langues africaines, ainsi que la traduction d'oeuvres représentatives des autres cultures en langues africaines.



Depuis sa création, non seulement le Centre a organisé une réunion des directeurs des divers Centres nationaux des autres pays, afin d'uniformiser leur travail, mais il a effectué diverses réalisations parmi lesquelles : un stage de techniciens pour la prise de son, un film sur un conteur haoussa et un très grand nombre d'enregistrements sonores sur les traditions des diverses ethnies de la savane.

De nombreuses publications ont déjà été réalisées, parmi lesquelles

la Voie de l'éducation peule



la liste généalogique du Gobir



certains de mes travaux personnels



un grand nombre de recueils de traditions historiques sur des ethnies du Niger, du Mali, du Cameroun, du Nigeria, etc.



Signalons également l'octroi de bourses de recherches à différents nationaux et une aide en matériel (surtout d'enregistrement) aux centres nationaux des autres pays.

Les projets actuellement en cours s'inscrivent dans les objectifs précisés ci-dessus avec la poursuite intensive de la collecte des traditions, le projet de création d'un Institut en vue d'aider les services d'alphabétisation et de diffuser des connaissances élémentaires d'hygiène, d'agriculture et de sciences pratiques, et une action en vue de promouvoir l'emploi des langues africaines dans la vie économique et culturelle des populations.

Je crois utile de signaler que, de son côté, le président Boubou Hama, de sa propre initiative, a entrepris le sauvetage des manuscrits des auteurs africains lettrés en langue arabe. Actuellement, la collection ainsi constituée compte déjà plus de 1 200 manuscrits des plus rares, provenant de toutes les parties de l'Afrique.

Pour conclure, je formulerai le voeu que les chefs d'Etats africains réservent le meilleur accueil à ce projet de travail en commun qui leur sera soumis. L'entreprise est importante, généreuse et indispensable. Elle nous donne l'espoir de faire revivre l'Afrique, de faire sortir de la nuit son passé, ses gloires et ses valeurs, et de lui permettre, enfin, d'apporter sa quote-part dans le patrimoine culturel de l'humanité.

Question 4. Vous êtes écrivain peul et vous avez publié tout récemment dans cette langue un récit initiatique aux éditions « Classiques Africain » : Kaydara. Voulez-vous nous résumer cet ouvrage et nous en signifier la symbolique ?

La vie éducative peule comporte trois grandes phases :

l'enseignement et l'éducation de la jeunesse, allant de la naissance a vingt et un ans



l'enseignement dispensé aux adultes, pour approfondir les connaissances déjà reçues, allant de vingt et un à quarante-deux ans



enfin à partir de cet âge, l'individu devient enseignant à son tour et doit, jusqu'à soixante-trois ans, rendre ce qu'il a reçu. Après soixante-trois ans, il peut soit continuer d'enseigner, soit s'arrêter ; on considère de toute façon qu'il a dûment rempli son rôle d'homme.



Cette éducation est donc donnée par les anciens (les « vieux », terme qui est loin d'être péjoratif comme il l'est parfois en Europe). Il peut comporter une partie pratique « sur le terrain » (élevage, chasse, et même parfois agriculture, là où les Peuls n'ont pas de « rimaybhes », ou serviteurs agriculteurs). Il comporte également une très importante partie orale.

L'enseignement n'est pas donné d'une manière systématique à la manière occidentale moderne, c'est-à-dire avec un programme progressif échelonné et bien réparti dans le temps. Ici, l'enseignement élémentaire, moyen ou supérieur est donné en même temps, selon les événements et les circonstances, et constitue toujours une leçon de langage en action.

La vue d'un événement incite le maître à en tirer des leçons pour ses élèves, en fonction de leur état de compréhension. Par exemple, la vue d'une caravane de petites fourmis transportant une sauterelle lui permettra de donner tout un cours, non seulement sur la fourmi et la sauterelle, mais sur l'utilité de la solidarité et sur la grande force que constitue l'union de petites forces assemblées. Il s'agit donc ici d'un enseignement par symboles et par paraboles.

Le conte initiatique Kaydara représente précisément ce type d'enseignement par symboles. Dans ce conte, on nous présente trois héros entreprenant un voyage, ou plutôt une quête, dont le but est la réalisation plénière de l'individu parvenu à percer le mystère des choses et de la vie. L'homme, en effet, est considéré comme pouvant vivre selon trois états :

un état grossier, tout extérieur, appelé « écorce »



un état médian, déjà plus affiné, appelé « bois »



un état essentiel, central, appelé « coeur ».



Parmi les trois héros de ce conte, deux d'entre eux représentent l'un « l'écorce » et l'autre « le bois ». Ils ne termineront pas leur voyage. L'un sera jeté, comme l'écorce, l'autre brûlé, comme le bois. Seul le troisième, Hammadi, qui représente « le cœur », arrivera à bon port, ayant franchi victorieusement les subtiles épreuves semées sur son chemin. Finalement, non seulement il bénéficiera de son propre voyage, mais également de celui de ses deux compagnons, récupérant et l'écorce et le bois, reconstituant ainsi en lui l'arbre de la connaissance. Chacun de ces trois voyageurs symbolise donc un état de notre être total.

Ils entreprennent un voyage dans un monde « souterrain », c'est-à-dire le monde des significations cachées derrière l'apparence des choses, le monde des symboles, où tout est signifiant, où tout parle pour qui sait entendre. Au cours de ce voyage, ils rencontrent des événements ou des animaux dont chacun est un symbole à déchiffrer. Il y a ainsi onze étapes avant de parvenir au cœur du « pays de Kaydara », foyer d'où jaillissent les forces de la vie.

Parmi les symboles rencontrés et les enseignements dispensés sur leur chemin, il n'y a rien qui ne soit interprétable en vue de son application dans la vie courante. Prenons, par exemple, le caméléon, que rencontrent nos voyageurs au cours de leur « descente » au pays de Kaydara.

Comme tout symbole, celui-ci comporte une interprétation positive et une interprétation négative, en raison du dualisme inhérent à toute chose. Comme nous l'avons dit à l'occasion de la question n° 1, de même que la journée est composée d'une face obscure (la nuit) et d'une face lumineuse (le jour), toute chose comporte deux aspects, l'un diurne et l'autre nocturne.

Dans son aspect faste, ou diurne, le caméléon représente un être extrêmement prudent et avisé, adroit, et dont l'idéal reste fermement fixé. En effet, le caméléon ne tourne jamais sa tête pour regarder à droite ou a gauche. Personne ne peut le faire dévier de la direction qu'il a prise. Seuls ses yeux tournent pour regarder autour de lui. Les yeux représentent ici les moyens qui lui permettent, sans perdre son but, d'examiner les conditions environnantes. En outre, dans l'intérêt de son évolution, il prend la couleur de l'ambiance, c'est-à-dire qu'il s'adapte aux conditions de l'endroit qu'il traverse, de manière à ne pas heurter. Il s'agit là non d'hypocrisie, mais de sage prudence. Le caméléon ne s'empêtre pas dans des affaires incertaines. En effet, il ne pose ses pattes que tout doucement pour voir si le sol ne va pas s'enfoncer sous ses pieds. Sa queue préhensile lui permet de se « couvrir » et d'assurer ses arrières. Son corps petit en effet se balancer dans le vide tandis que sa queue reste solidement accrochée à une branche. Sa langue, qui est très longue, lui permet de tâter avant de se précipiter sur une proie, symbole de la prudence d'un homme qui n'agit pas à la légère et qui ne s'engage que lorsqu'il est sûr de gagner. Le caméléon dit : « J'envoie nia langue tâter le terrain, avec au moins la ressource de la ramener si je ne peux ramener la proie. » Cette prudence s'adresse à tout le monde, mais particulièrement aux chefs et aux rois afin qu'ils n'engagent pas imprudemment la destinée de leur peuple.

Dans son aspect nocturne, ou négatif (il s'agit du défaut de la qualité ... ), le caméléon symbolisera l'hypocrisie, le retard, l'apathie et l'entêtement, tandis que ses yeux se tournant dans toutes les directions symboliseront l'indiscrétion.

A un autre moment de leur voyage, nos héros rencontrent une outarde a une seule patte, et battant de

l'aile. Ils se précipitent sur elle, en vain, pour l'attraper, et chaque fois elle leur échappe. L'événement représente ici la lutte en vue de « gagner le monde », et l'outarde symbolise le profit matériel que l'on croit pouvoir gagner facilement. Parce qu'elle n'a qu'une patte et bat de l'aile, on imagine la proie facile. On se rue pour l'attraper, et chaque fois elle vous file entre les pieds. Ceux qui cherchent le gain ou la puissance, s'ils sont amis au départ, finissent toujours par être ennemis à l'arrivée, et par chuter. Ainsi nos trois héros se cognent-ils la tête et tombent à la renverse sur le dos. L'appétit du gain matériel les pousse à recommencer, et ils tombent ainsi trois fois de suite, car on peut rarement profiter de la leçon la première fois.

Dans le monde souterrain de Kaydara, tous les événements, animaux et symboles rencontrés sont donc comme des miroirs qui renvoient à l'homme sa propre image, sous des angles différents. Pour les Peuls, comme certainement pour beaucoup d'autres traditions africaines, ce sont les êtres mêmes de la nature qui fournissent les symboles de leur enseignement, et le monde environnant devient comme un grand livre qu'il faut apprendre à déchiffrer.

Lorsque nos trois héros atteignent le coeur dit pays de Kaydara, au-delà des onze étapes symboliques, la Force Suprême (en l'occurrence Kaydara, représentant de Geno, Dieu suprême et inconnaissable) leur dévoile certains de ses secrets et met à leur disposition, pour leur chemin de retour, de l'or, c'est-à-dire un moyen de puissance, aussi bien matérielle que spirituelle — l'interprétation pouvant jouer à différents niveaux.

Seul Hammadi, le héros victorieux, prouvera qu'avec l'or on peut faire de grandes et utiles réalisations. Ses deux compagnons apporteront la preuve qu'une fortune mal utilisée, c'est-à-dire à des fins uniquement égoïstes et personnelles, devient un instrument de perte.

Sur un autre plan, cet or, c'est aussi la connaissance, dont on peut faire un usage bon ou mauvais. C'est également la haute sagesse et la royauté de l'homme, la véritable royauté qui permet à un homme en haillons de ne pas être complexé devant un homme habillé de soie. L'or est inattaquable et l'oxyde ne petit le ronger. Ainsi en va-t-il de l'âme d'un homme arrivé à sa réalisation intérieure plénière. C'est cet homme qu'on appelle « l'homme complet », (« neddho », en peul).

En fait, le chemin du retour vers le monde habituel des hommes représente la phase la plus importante du voyage de nos trois héros. Des épreuves particulières et déterminantes les y attendent, liées à l'usage qu'ils feront de leur or. Seul Hammadi franchira les épreuves avec succès, grâce aux conseils d'un petit vieux en haillons (qui n'est autre que Kaydara déguisé) auquel il aura accepté de donner son or en échange de son enseignement. Il reviendra dans le monde des hommes, ayant récupéré non seulement son or, mais également l'or de ses deux compagnons disparus en cours de route. Ainsi, parce qu'il aura écouté les conseils d'un vieux et n'aura pas violé les interdits, Hammadi, sans l'avoir cherché, gagnera finalement la royauté convoitée par l'un de ses compagnon et la richesse convoitée par l'autre.

Comme nous l'avons dit, plusieurs niveaux d'interprétation sont possibles pour ce conte qui a la propriété de pouvoir s'appliquer à n'importe quelle circonstance de la vie pour en tirer un enseignement. Appliquant ses symboles aux problèmes qui nous préoccupent, nous pouvons dire qu'ici, accepter les conseils du vieux et ne pas violer les interdits, c'est ne pas abdiquer sa personnalité de base et ne pas faire table rase de tout au profit de coutumes exclusivement étrangères, alors que nous en avons chez nous de valables sur lesquelles peut s'édifier et notre société et notre personnalité. Selon le proverbe malien :

« Un morceau de bois a beau séjourner dans l'eau, il ne deviendra pas caïman... »

Un pays peut bien importer des plantes étrangères pour les adapter sur son sol, s'il s'y prête. Il est même de son devoir de tout faire pour mettre sa terre en valeur, afin qu'elle donne beaucoup de plantes et de bons fruits. Le danger, c'est de vouloir changer sa terre, cri mettre une autre à sa place ; c'est vouloir, par exemple, amener une terre nordique en Afrique, pour y faire pousser du mil ! Il est fort probable qu'il n'en sortira rien de bien nourrissant.

Retrouvons notre terre, elle nous nourrira ! et peut-être même offrira-t-elle ses fruits savoureux à d'autres nations qui en ont perdu le goût. Retrouvons notre personnalité africaine propre, et peut-être alors pourra-t-on parler d'unité africaine. Retrouvons-nous nous-mêmes, et peut-être alors pourrons-nous tendre à l'ami étranger non plus la main d'un mendiant, mais la main d'un frère.

Question 5. Quels conseils pratiques donnez-vous, pour terminer, aux jeunes qui envisagent de faire une carrière dans la tradition orale ?

Les traditions orales se récoltant auprès des vieux, la première chose que je conseillerai aux jeunes est d'apprendre la manière d'aborder les vieux qu'ils veulent visiter. Qu'ils se renseignent au préalable sur les coutumes locales. Tous les vieux, en effet, ne s'abordent pas de la même manière.

Avant toute chose, il faut avoir une attitude respectueuse — c'est la base commune à tous — et se présenter comme un élève et non comme un savant.

Nos jeunes doivent apprendre à faire taire leur curiosité à la manière scolaire moderne, pour écouter avec une infinie patience ce qui pourrait sembler, de prime abord, n'être que le verbiage des vieux. Ceux-ci ne se livrent pas du premier coup. Ils soupèsent et évaluent leur interlocuteur, afin d'apprécier ses qualités réelles.

Il faut écouter d'un bout à l'autre les propos du vieux, sans l'interrompre par des demandes, des questions, ou en faisant des comparaisons avec ce que l'on sait déjà par ailleurs. Il faut e mettre la logique dans sa poche », et écouter simplement. Ce n'est qu'après avoir tout enregistré qu'ils pourront, lorsque le vieux se sera tu, ou lors d'une autre entrevue, poser des questions pertinentes ou demander des explications sur les passages méritant des éclaircissements.

Il ne faut jamais oublier que les hommes peuvent atteindre un but commun sans emprunter les mêmes voies. C'est tout le symbolisme du sommet de la montagne, auquel on peut parvenir par des chemins différents. Il ne faut donc pas transformer en règle rigoureuse les signes de respect enseignés en Europe, qui n'ont pas cours ici et qui peuvent même être diamétralement opposés. Nous avons fait allusion, dans la réponse à la question 2 sur la linguistique, au fait qu'en Occident, regarder quelqu'un droit dans les yeux est un signe d'honnêteté et de franchise, alors qu'en Afrique c'est une insolence inqualifiable. Ne jamais oublier non plus qu'en Afrique, pour honorer, nous nous déchaussons, alors que les Européens se décoiffent. Je ne veux pas dire par là que nos jeunes gens devront obligatoirement se déchausser, mais du moins qu'ils doivent s'abstenir de rire s'ils voient les autres le faire.

Le rire, s'il constitue, aux heures récréatives, un comportement agréable, devient un motif de fermeture pendant l'enseignement. On ne rit pas pendant qu'un vieux est en train d'enseigner. Sinon, il se tait.

En résumé, éviter les sourires, les coups d'œil entendus, les manifestations bruyantes de surprise. Eviter de mettre en avant son propre savoir.

La véritable attitude scientifique n'est-elle pas, là comme ailleurs, celle du chercheur qui sait oublier ce qu'il sait, afin d'avoir une chance d'apprendre ce qu'il ne sait pas ?

Note

1. Questionnaire élaboré par Sylla Yoro à la demande du quotidien ivoirien Fraternité-Matin.

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