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Attaque sur Dollar: le Yuan veut devenir Monnaie de réserve

 
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 04 Mar 2011 04:54    Sujet du message: Attaque sur Dollar: le Yuan veut devenir Monnaie de réserve Répondre en citant

La chine semble en avoir assez de la politique monnaitaire suicidaire des USA, la chine detiendrait a ce jour environ 1160 Milliards de reserves en dollar americain, ce qui devient intenable, parce que les USA continue d'imprimer des dollars, les USA ont une dette qui a deja depasse la marque des 14290(14 mille 290) Milliards de dollars et un deficit annuel de 1400 Milliards de dollars.
La chine a donc decide au dernier G20 d'internationaliser sa Monnaie le Yuan et de n'utiliser dans ses echanges avec les autres pays que le Yuan, ce qui automatiquement en fera la monnaie reserve numero 1, si la chine continue a etre premier exportateur mondiale.

En dessous un article qui en parle, mais ne vous laissez pas tromper par son ton biaise en faveur du dollar, si vous avez des reserves en dollar, debarassez vous en !

Comment la Chine entend "internationaliser" le yuan



Pékin souhaite réduire sa dépendance par rapport au dollar et ouvrir sa monnaie aux échanges internationaux. Toutefois, les autorités mèneront cette politique avec beaucoup de prudence. Elles pourraient dupliquer dans d'autres pays l'exemple de Hong Kong.

La réunion du G20 Finance à Paris s'est une fois de plus focalisée sur la relation entre les États-Unis et la Chine. Ces deux pays désapprouvent leurs politiques économiques respectives : les États-Unis demandent une réévaluation plus rapide de la devise chinoise et la Chine dénonce la politique monétaire américaine laxiste qui affaiblit le dollar. Elle conteste surtout le privilège exorbitant du dollar qui bénéficie, en tant que monnaie de réserve internationale, d'une demande captive de la part des banques centrales. Ce qui exonère les États-Unis de toute contrainte monétaire et budgétaire.

Le FMI et la France, qui préside le G20, tentent de rapprocher les deux parties. À cette fin, ils ont suggéré d'intégrer le yuan au sein des droits de tirage spéciaux (DTS). Ces instruments financiers sont une « monnaie de réserve » émise par le FMI et basée sur un panier de quatre devises, le dollar, l'euro, la livre sterling et le yen. Cette intégration serait une reconnaissance de la puissance de la Chine, devenue la deuxième économie mondiale. Mais elle ne l'aiderait pas forcément à réaliser son objectif « d'internationaliser » sa monnaie pour réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar. Les DTS ne représentent que 3 % des réserves de change internationales et ils ne sont pas acceptés comme moyen de paiement international, ni échangés sur les marchés de capitaux.

Les actifs en dollars de Pékin équivalent à 1.000 dollars par Chinois

La contrainte dollar pèse de plus en plus sur la Chine, dont la majorité des réserves en devises et ses investissements à l'étranger sont libellés dans la monnaie américaine. Ainsi, les actifs financiers en dollars du gouvernement chinois s'élèvent à plus de 1.000 dollars par citoyen chinois ! Par contre, les investissements étrangers en Chine sont libellés dans la devise chinoise. Au total, la Chine possède une position longue en dollars et une position courte dans sa propre monnaie. La Chine aurait donc avantage à pouvoir faire des crédits en yuans aux étrangers, au lieu d'investir dans les bons du Trésor américain.

« L'internationalisation » du yuan a, en fait, déjà commencé... à Hong Kong, où un marché du yuan se développe rapidement. Depuis août 2010, date de la première émission obligataire en yuans par une entreprise étrangère, banques, sociétés et gouvernements ont émis l'équivalent de 1 milliard de dollars. La Chine a assoupli ses contrôles des échanges de capitaux avec la péninsule, ce qui a permis aux banques locales d'accroître leurs dépôts en yuans, de désigner une banque de compensation et de soutenir un marché obligataire, déjà très actif, libellé en yuans. Mais la Chine reste aux commandes pour éviter toute surchauffe. La préoccupation première des dirigeants chinois est d'assurer la stabilité financière et c'est ce qui dictera probablement le rythme de « l'internationalisation » du yuan.

Une libéralisation trop rapide serait dangereuse

Pour cela, la Chine maintient de nombreux règlements qui freinent les flux de capitaux transfrontaliers. Par exemple, le commerce offshore du yuan n'est pas permis en dehors de Hong Kong. Ces règlements restent une barrière majeure à « l'internationalisation » du yuan mais ils sont encore jugés nécessaires par les autorités. L'histoire montre en effet que la plupart des crises financières récentes dans les pays émergents ont été provoquées par une libéralisation trop hâtive des flux de capitaux. D'où la politique des petits pas de la Chine, qui ouvre ses frontières aux capitaux que très progressivement, en fonction du niveau de développement de son secteur financier et de sa capacité à gérer les risques.

Le processus vers une convertibilité totale ou partielle se fera donc lentement. La banque centrale chinoise a déjà conclu des accords de contrats d'échanges à long terme afin de fournir des yuans aux banques centrales de Hong Kong, de Corée, d'Indonésie, de Malaisie, d'Argentine et de Biélorussie. Ces accords pourraient être étendus à d'autres pays et servir de fondations pour une « internationalisation » plus poussée du yuan.

Parallèlement, la Chine pourrait dupliquer l'exemple de Hong Kong, c'est-à-dire développer des marchés financiers en yuans, dans les pays avec lesquels elle entretient des relations commerciales étroites. Rappelons que les partenaires de la Chine, hors Union européenne et États-Unis, sont le Japon, la Corée, Taïwan, l'Australie, l'Inde et Singapour. Au Japon, en Australie, à Taïwan et en Corée, la part de la Chine dans le commerce extérieur de ces pays est plus de deux fois supérieure à celle des États-Unis ou de l'Union européenne. Si le Japon, en compétition avec la Chine pour dominer la finance asiatique, ne soutiendra probablement pas l'essor du marché japonais du yuan, la Corée, l'Australie et Taïwan pourraient en revanche être séduites.

Taïwan pourrait même suivre les traces de Hong Kong plus rapidement que prévu. L'île, qui réalise déjà plus d'un tiers de son commerce extérieur avec le continent, a déjà signé un accord de coopération économique avec la Chine. Et il est tout à fait envisageable qu'une coopération plus étroite se dessine entre les deux frères « ennemis », avec notamment une libération des échanges de capitaux.

Pas plus que l'euro, le yuan n'éclipsera le roi dollar

Dans les années 1960, les Européens n'étaient pas en mesure de limiter le privilège exorbitant des États-Unis. Depuis, ils ont lancé l'euro, mais la monnaie européenne n'a que légèrement affecté la part du dollar dans les réserves de change internationales. Le yuan ne risque pas non plus d'éclipser le dollar comme monnaie de référence avant longtemps. Le secteur financier et les marchés financiers chinois ne sont pas suffisamment développés et les contrôles resteront encore longtemps trop contraignants. Il ne faut donc pas s'attendre à une convertibilité du yuan à moyen terme. En revanche, la politique chinoise d'internationalisation du yuan pourrait permettre à la monnaie chinoise d'émerger en tant que devise de réserve mineure, au même titre que le yen, le franc suisse ou encore la livre sterling.

Dominique Dwor-Frécaut, stratégiste marchés émergents, Royal Bank of Scotland (Singapour) - 26/02/2011, 06:21
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 04 Mar 2011 05:06    Sujet du message: Répondre en citant

Le plus gros détenteur de la dette américaine n'est plus la Chine, c'est la banque centrale americaine

L'analyse de l'ex-trader Marc Fiorentino sur l'"arnaque américaine" de 2011. Découvrez qui a supplanté la Chine et le Japon pour le rachat de la dette des Etats-Unis. Stupéfiant !

Madoff était finalement un petit joueur. Avec ses 50 ou 60 milliards de dollars détournés, il n'a pas exploité toutes les possibilités de la fameuse chaîne de Ponzi... Face au tandem Geithner-Bernanke, nos nouveaux Robert Redford et Paul Newman dans ce remake de « l'Arnaque », il faut dire que la concurrence est rude. Décortiquons cette fraude massive car le montage est d'une subtilité perverse et d'une perversité subtile.

Commençons tout d'abord par un petit rappel : le Trésor américain et la Fed sont deux poches différentes du même argent... Même si la banque centrale américaine est indépendante, ses moyens sont les mêmes que ceux du Trésor américain. Quand la Fed perd de l'argent, et elle va perdre une fortune sur ses achats massifs d'obligations d'État avec la remontée des taux d'intérêt qui s'amorce, cette perte va directement, chaque année, s'imputer au déficit budgétaire américain, un déficit qui est déjà en lambeaux.

Que s'est-il passé en 2010 ? L'État américain, déjà en faillite virtuelle, a fait de la relance. Il a injecté des centaines de milliards de dollars dans l'économie qu'il n'avait pas. Ces centaines de milliards, le Trésor américain a dû les emprunter. Le problème, c'est que les Chinois ne veulent plus de ces nouveaux subprimes, ni les Japonais ni les pays du Golfe... Les ménages américains ont absorbé une partie de ces déchets napolitains pour placer une épargne récemment reconstituée. Mais cela ne suffisait pas. Dès lors, la Fed est venue prêter au Trésor américain... Mais la Fed et le Trésor, c'est pareil ! C'est de l'argent qui sort d'une poche pour entrer dans l'autre, avec deux poches qui, aujourd'hui, sont percées. On a appris cette semaine, sans surprise, mais tout de même avec effroi, que la Fed était passée devant la Chine et était devenue le plus gros détenteur d'emprunts d'État américains ! Fascinant, non ? L'administration Obama, qui voulait réformer les pratiques bancaires, fait ce qu'aucune banque, ni aucun escroc de haut vol, n'a jamais tenté. Il faut dire qu'ils n'en sont plus à une contradiction près : les vingt plus grosses banques américaines vont verser pour 2010 un montant record de rémunérations : 135 milliards de dollars alors qu'Obama devait briser Wall Street, l'appât du gain et les bonus. Michael Douglas a raison de dire en 2010 : « Greed is not just good, it's legal. » Passons.

Le problème de ce tour de prestidigitation, ô combien impressionnant, est qu'il ne pourra plus être utilisé en 2011. Vous allez comprendre pourquoi. Les taux montent. La Fed perd donc tous les jours de l'argent sur les 1.100 milliards d'emprunts d'État qu'elle a avalés. Elle va sûrement encore jouer la fuite en avant avec un QE3 ou un QE4 mais elle ne pourra pas continuer à absorber intégralement les besoins d'emprunt de ses collègues du Trésor. Madoff avait besoin que les marchés continuent à monter pour que son arnaque tienne. La crise de Lehman a mis sa belle pyramide à terre. Geithner et Bernanke ont besoin que les taux d'intérêt baissent pour qu'ils puissent continuer à faire voltiger les dollars sans que les spectateurs s'aperçoivent de la supercherie. Oui, mais voilà. Avec des matières premières en folie, du fait entre autres de ce « quantitative easing », des valeurs d'actifs qui montent sous l'effet de la spéculation, des banques qui reprennent leurs plus mauvaises habitudes, les taux grimpent. Doucement mais sûrement. Et il suffit que cette hausse s'accélère pour qu'on découvre que tout cela n'est qu'une gigantesque arnaque.

Mais alors, me direz-vous, si c'était aussi simple que cela, que fait la police ? La police, c'est-à-dire les agences de notation ou la SEC, est à peu près aussi sévère avec le Trésor américain et la Fed que la police tunisienne l'était avec la belle-famille de Ben Ali ! Notre duo d'équilibristes est aujourd'hui dans une fuite en avant qui ne peut que mener les États-Unis dans un mur. Bravo les artistes !
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Nomade
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Messages: 415

MessagePosté le: Ven 04 Mar 2011 23:45    Sujet du message: Re: Attaque sur Dollar: le Yuan veut devenir Monnaie de rése Répondre en citant

M.O.P. a écrit:


Le FMI et la France, qui préside le G20, tentent de rapprocher les deux parties. À cette fin, ils ont suggéré d'intégrer le yuan au sein des droits de tirage spéciaux (DTS). Ces instruments financiers sont une « monnaie de réserve » émise par le FMI et basée sur un panier de quatre devises, le dollar, l'euro, la livre sterling et le yen. Cette intégration serait une reconnaissance de la puissance de la Chine, devenue la deuxième économie mondiale. Mais elle ne l'aiderait pas forcément à réaliser son objectif « d'internationaliser » sa monnaie pour réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar. Les DTS ne représentent que 3 % des réserves de change internationales et ils ne sont pas acceptés comme moyen de paiement international, ni échangés sur les marchés de capitaux.

Voici plus sur les DTS (SDR en anglais) qui peut être une monnaie reserve et est composé d'un ensemble de monnaie internationale (dollar, euro, yen, livres):

http://www.lescarnetsdeclarisse.fr/2009/03/nouvelles-dici-et-dailleurs/lor-papier-dts-sdr-prochaine-monnaie-universelle/

http://online.wsj.com/article/BT-CO-20110304-707779.html

On voit qu'il y a toujours un jeu d'influence des nations les plus puissante économiquement dans la gestion de la monnaie réserve DTS (par exemple dans la composition du panier). Connaissant comment que le monde roule, cela pourrait favorisé sont essor (car les Etats Unis et la Chine pourront continuer ou augmenter leur influence au détriment des monnaie moins puissantes)...


Cependant le Yuan ne fait pas encore parti du panier de monnaie inclus dans les DTS du FMI. Et les états unis est le seul pays avec ont un droit de veto au FMI...
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M.O.P.
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MessagePosté le: Sam 05 Mar 2011 04:21    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Nomade,

Nomade a écrit:
Cependant le Yuan ne fait pas encore parti du panier de monnaie inclus dans les DTS du FMI. Et les états unis est le seul pays avec ont un droit de veto au FMI...


Citation:
Les DTS ne représentent que 3 % des réserves de change internationales et ils ne sont pas acceptés comme moyen de paiement international, ni échangés sur les marchés de capitaux.


Les USA n'ont pas impose le dollar a la place de la livre anglaise comme monnaie de réserve grace aux DTS!

La Chine n'en n'a pas besoin pour imposer le Yuan comme premiere monnaie de réserve, elle y arrivera grace a sa puissance economique et parce qu'elle est la 1ere puissance exportatrice de biens manufactures et 1ere importatrice de matiere premiere du monde.
La chine a decide de n'utiliser plus que le Yuan dans ses echanges commerciaux et si la majorite des echanges ont la chine comme partie, le yuan s'etablira comme monnaie de reserve.

Les americains peuvent avoir tous les vetos qu'ils veulent aux fmi, pour les desseins de la chine, ca ne vaut que du pipo.
La chine ne passe pas par le fmi pour son expansion economique, elle a ses propres mecanismes financiers.
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OGOTEMMELI
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Messages: 1498

MessagePosté le: Sam 05 Mar 2011 06:44    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Les USA n'ont pas impose le dollar a la place de la livre anglaise comme monnaie de réserve grace aux DTS!

La Chine n'en n'a pas besoin pour imposer le Yuan comme premiere monnaie de réserve, elle y arrivera grace a sa puissance economique et parce qu'elle est la 1ere puissance exportatrice de biens manufactures et 1ere importatrice de matiere premiere du monde.
La chine a decide de n'utiliser plus que le Yuan dans ses echanges commerciaux et si la majorite des echanges ont la chine comme partie, le yuan s'etablira comme monnaie de reserve.

Les americains peuvent avoir tous les vetos qu'ils veulent aux fmi, pour les desseins de la chine, ca ne vaut que du pipo.
La chine ne passe pas par le fmi pour son expansion economique, elle a ses propres mecanismes financiers.

Voici des infos toutes chaudes qui devraient intéresser au plus haut point les autorités ivoiriennes qui parlent de créer leur propre monnaie : mais comme, visiblement, elles semblent n'avoir que Nicolas Agbohou comme grand expert en monnaie, cela risque d'être très très compliqué...

En tout cas, la Chine vient encore de rappeler que la parité externe d'une monnaie dépend plus étroitement de la structure du commerce extérieur du pays émetteur...

Principal importateur de matières premières :
Si la monnaie chinoise devenait une monnaie de réserve, les Chinois pourraient acheter nos ressources naturelles à n'importe quel prix (à la hausse!) libellé en yuan, puisqu'il leur suffirait pour cela d'opérer des "quantitative easing" (en fait de la création monétaire publique sans contrepartie réelle : motifs de transaction et de spéculation)...

Principal exportateur mondial de biens et services :
Avec notre panier de réserves de devises essentiellement constitué de yuan, nous ne serions pas pénalisés, puisque cela nous permettrait de commander à l'économie chinoise les biens d'équipement dont nous avons besoin à court terme pour créer un appareil de production industrielle performant à moyen terme...

En fait, dans le cadre du Groupe des 77, il faudrait idéalement envisager un autre Droit de tirages spéciaux composé des devises des BRIC+Vénézuela+Iran+Afrique du Sud (et plus tard Turquie, Algérie et Egypte), afin d'élaborer un sous-système monétaire international préservé du "madoffianisme américain" et de la sénilité arrogante de l'économie européenne...

La compensation de ce sous système ne serait pas laissée aux délinquants de CLEARSTREAM et consorts. Elle serait plutôt réalisée par une chambre alternative de compensation exclusivement composée de financiers G77...avec des règles et pratiques de fonctionnement rigoureusement transparentes, une institution contrôlée par le board des directeurs du Trésor public des pays membres...

Bref, j'aurais vivement conseillé aux autorités ivoiriennes de regarder très attentivement du côté de la Chine et l'Iran pour mieux apprécier les enjeux internationaux d'une nouvelle monnaie...

Plus généralement, la question de la refondation du système monétaire international devrait être mise à l'agenda des pays capables/désireux de s'affranchir du désordre monétaire-dollar savamment orchestré par ses bénéficiaires décadents...


P.S.

Détérioration des termes de l'échange
Comme les Blancs se désindustrialisent (depuis les années 1980) au profit d'une délocalisation de leur production - et d'une hypertrophie des activités tertiaires et financières - leur monopole du négoce de nos matières premières n'a plus pour objectif principal d'approvisionner leurs industries en voie de disparition. Ce monopole vise seulement à tirer un profit maximum de la spéculation sur nos "commodities" ; ce qui explique la baisse tendancielle du prix auquel ils nous achètent ce qu'ils revendent ensuite après avoir rémunéré plusieurs intermédiaires inutiles...

Or, les pays dits "émergents" ont eux réellement besoin de nos MP pour soutenir leur industrie : s'ils pouvaient nous les acheter directement - sans intermédiation spéculative des Blancs - et de surcroît dans un panier de devises composé de leurs propres monnaies, alors la hausse amorcée des prix des MP pourrait se maintenir encore longtemps, voire à une rythme plus soutenu. Il faut savoir, en effet, que selon Thcundjang Pouémi déjà dans les années 70 les blancs payaient nos MP 4 à 5 fois moins que leur véritable valeur marchande (estimée à l'aune de leur potentiel de création de valeur ajoutée). Donc, les prix ont encore de la marge pour monter, étant donné qu'ils ont sérieusement baissé au cours des décennies 80/90...
_________________
http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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