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L'armee malienne a la reconquete de Kidal

 
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Auteur Message
samuel
Grioonaute régulier


Inscrit le: 28 Jan 2005
Messages: 459

MessagePosté le: Mer 05 Juin 2013 16:58    Sujet du message: L'armee malienne a la reconquete de Kidal Répondre en citant

Sous la pression populaire grandissante les autorites politiques maliennes ont enfin pris la decison de ''reconquerir Kidal'' malgre les manoeuvres dilatoires de la France qui s'est trompee d'epoque et a cru qu'elle pouvait faire de cette ville un ''protectorat'' a ses ordres grace au groupuscule terroriste du MNLA qu'elle a specialement cree pour cela. La ville d'Anefis, aux mains du MNLA, vient d'etre reconquise par l'armee malienne qui marche maintenant sur Kidal. La prise de celle-ci n'est plus qu'une question de jours, voire d'heures puisqu'on apprend que ''les combattants'' du MNLA viennent de prendre la fuite. C'est la seule bonne nouvelle que nous avons eue depuis le debut de ces evenements.

Face a la volonte manifeste des Maliens de ne plus reculer sous les injonctions de la France, Laurent Fabius, sentant la partie perdue, la mort dans l'ame et toute honte bue, vient de faire une declaration plus que tardive, affirmant que l'armee malienne devait se deployer sur tout le territoire malien et que le drapeau malien devait ''flotter sur Kidal'', alors que jusqu'a present, il ne concedait cela, du bout des levres, qu'a l'administration malienne. On se demande pourquoi une telle declaration ne vient qu'aujourd'hui.

En fait, pour n'avoir pas su ecouter les gens qui, comme Laurent Bigot, connaissaient mieux l'Afrique et les aspirations de sa jeunesse actuelle, Francois Hollande et la France viennent ainsi de perdre le peu de capital de sympathie que leur operation de ''liberation du Mali'' leur avait acquis: L'ensemble des partis politiques maliens ont recemment denonce l'occupation de Kidal et les manoeuvres de la France. Quant aux organisations de la societe civile, elles ont appele a une gigantesque manifestation ''anti-francaise'' pour le samedi. Il est donc devenu impossible de faire semblant de ne pas entendre les voix de la jeunesse malienne sur les reseaux sociaux jointes a celles de la societe civile excedee et des plus hauts responsables des partis politiques, y compris des anciens premiers ministres, qui n'hesitent plus a pointer des doights accusateurs. Bien entendu a Paris, on ne semble pas se rendre de ce que cela represente comme changement dans les attitudes des populations africaines dominees et exploitees; car c'est bien la premiere fois qu'une manifestation de cette envergure et des denonciations explicites de la France, venant de partis politiques importants, seraient survenus en Afrique dite francophone depuis les independances nominales.

''L'Afrique change. Le monde change. Tout change. Sauf l'attitude de la France a l'egard de l'afrique'', me disait recemment quelqu'un. Laissons-la s'enfoncer dans sa cecite et son orgueil demesure en esperant que quand elle se reveillera il sera trop tard.

Citation:
L’imposture de Hollande
5 juin 2013

Le ressentiment des populations, à l’égard de la « politique française » à Kidal, a atteint un point de non retour.

Le 30 mai dernier, les habitants da Gao ont bravé l’état d’urgence pour se rassembler à la place centrale. Objectif : dénoncer la complaisance de la France, vis-à-vis des groupes armés. Notamment, le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad). Avec, à la clé, des banderoles sur lesquelles on peut lire : « Président Hollande, merci pour la liberté, maintenant justice ». Ou « Nos pensées vont aux victimes et non aux bourreaux ».

Pour les populations, celles du nord comme du sud, le refus de l’autorité de l’Etat à Kidal, par le MNLA et son refus d’y voir l’armée malienne sont le fait de la France. Dont la complaisance, à l’égard de ce mouvement politico-militaire, est patente.

Après avoir conquis, coup sur coup, Konna, Diabali, Douentza, Tombouctou et Gao-avec le soutien de l’armée malienne-, les troupes françaises sont entrées, seules, à Kidal. Avant d’y accueillir, à la surprise générale, les combattants du MNLA, chassés du nord du Mali, depuis le 12juillet 2012, par leurs ex-alliés jihadistes : Aqmi, Mujao, Ansar dine et Boko-haram. Repliés sur leur base-arrière de Ménaka, les combattants du MNLA- ou du moins ce qui en reste- avaient été repoussés à la frontière burkinabo-malienne qu’ils écumaient jusqu’à l’arrivée des troupes françaises à Kidal. La suite, on la connaît.

Dès le lendemain, les médias français annoncent, à grands renforts de publicité, que Kidal est sous le contrôle du MNLA.

Arrivée, à deux reprises aux portes de Kidal, l’armée malienne a été contrainte de se replier sur Gao. Car, dit-on, elle n’a pas reçu l’ordre d’y entrer. Ordre de qui ? Suivez notre regard ! Officiellement, Paris dit vouloir éviter un affrontement, entre combattants du MNLA et soldats maliens. Mais au fil du temps, les populations maliennes ont fini par comprendre le manège de la France dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas : remettre le MNLA en selle et contraindre les autorités de la transition à négocier avec lui. Chose impossible pour les populations du nord, comme celles du sud. Surtout, après les exactions commises à Gao, Ménaka, Tombouctou et Kidal, par les combattants du MNLA. S’y ajoutent les viols des femmes, la destruction des édifices publics construits à coup de milliards ; mais aussi, l’exécution d’une centaine de soldats maliens désarmés. Soit, égorgés ; soit achevés d’une balle dans la tête. C’était en janvier 2012 à Aguelhoc.

Pour l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la puissante centrale syndicale, la société civile et les partis politiques- au premier rang desquels la CNAS-Faso Hérè de Soumana Sacko, pas question de négocier avec ceux qui ont pillé, volé et tué des centaines, voire des milliers de Maliens. En toute impunité. Mieux, ajoutent-ils, pas d’élection présidentielle sans la présence de l’armée malienne à Kidal.

La belle histoire d’amour, qui a si bien débuté le 11 janvier 2013 à Konna avec « l’opération Serval » risque fort de finir en eau de boudin. Du moins, tant que Paris n’aura pas compris qu’on ne peut « être, à la fois, avec Dieu et le diable ».

« A contre-courant de l’histoire, les propos anachroniques du président Hollande dénotent un certain paternalisme, voire une certaine velléité de transformation de Kidal, partie intégrante du Mali, en un protectorat français », conclut le CNAS-Faso Hérè.

Dans une plateforme qu’ils ont signée, vendredi dernier, 24 partis politiques exigent la présence de l’armée malienne à Kidal. Comme préalable à leur participation à l’élection présidentielle, dont le premier tour est annoncé pour le 28 juillet prochain

Pour manifester leur désapprobation, vis-à-vis de la « politique de deux proies, deux mesures » de la France à Kidal, les Maliens envisagent d’organiser, à partir du 6juin prochain, date de la fin de l’état d’urgence, des manifestations sur toute l’étendue du territoire national, pour dénoncer l’imposture de François Hollande à Kidal.
Oumar Babi


Update: Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mali : après des combats, l'armée malienne reprend Anefis au MNLA

Citation:
Mali : après des combats, l'armée malienne reprend Anefis au MNLA
Mali(1626)

Des soldats de l'armée malienne, le 25 février 2013 près de Gao. Des soldats de l'armée malienne, le 25 février 2013 près de Gao. © AFP
L'armée malienne est entrée mercredi 5 juin dans la localité d'Anefis, jusque-là contrôlée par le MNLA et située à une centaine de kilomètres au sud de Kidal. Peu avant, des échanges de tirs à l'arme lourde ont opposé les soldats maliens aux rebelles touaregs.
Mis à jour à 16h00.

L'armée malienne, partie à la reconquête de Kidal, a remporté une première victoire face au Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Mercredi matin, vers 9h00, environ 300 véhicules, dont 80 blindés, sont entrés dans la localité d'Anefis, jusqu'à présent aux mains d'environ 400 combattants touaregs du MNLA.

« Les échanges de tirs à l’arme lourde ont commencé à 6 h30, à 15 km à l’Ouest de Anéfis », témoigne Izga Ag Sidi, le maire de la ville. « Un convoi de l’armée malienne de plus de 300 véhicules avec des BRDM a fait mouvement vers Anefis hier soir, nous avons ordonné à nos hommes de quitter la ville et de mener le combat en dehors pour épargner la vie de nos populations civiles », a expliqué Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, un des leaders du MNLA

Du côté de l’armée malienne, le Lt-colonel Souleymane Maïga, chef de la Direction d’information et de relation publique des armées (Dirpa), affirmait que « les bandits armés [du MNLA, NDLR] ont subi beaucoup de pertes en véhicules et en hommes », et que « l’armée malienne a déjà pris la ville d'Anefis, pour rétablir l’ordre républicain. » Mais au même moment, le maire de la ville nuançait cette affirmation. « L’armée malienne n’est pas encore entrée effectivement dans la ville ».
Ag Gamou à la manoeuvre ?

Il s’agit du premier accrochage entre l’armée malienne et les combattants du MNLA depuis avril 2012, quand les rebelles touaregs et les islamistes liés à Al-Qaïda s’étaient emparés des villes du Nord-Mali. Tout porte à croire qu’Anefis est la première ville à avoir été reprise sans l’intervention militaire de la France, qui avait aidé à libérer en janvier les régions de Tombouctou et Gao.

« Ce n'est pas une défaite ni une retraite, assure Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, responsable du MNLA. À chaque fois, nous faisons tout pour éviter les combats dans les villes afin que les habitants ne soient pas touchés ». D'après lui, les soldats maliens qui sont entrés dans la ville sont dirigés par le colonel Ag Gamou.

« Nous avons deux morts et deux blessés, une voiture calcinée », a ajouté en milieu de journée Mossa Ag Acharatoumane, un membre du MNLA basé à Paris. De son côté M. Maïga précisait : « Nous avons dénombré dix morts et avons fait 28 prisonniers. De notre côté, on n'a déploré aucun mort ». Sur la télévision publique ORTM, le colonel Didier Dacko, chef des opérations militaires de l'armée malienne dans le Nord, affirmait quant à lui que l'armée « a enregistré deux blessés », dont un touché au cou par balle.
___
Baba Ahmed, à Bamako, et Benjamin Roger
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