On ne demande pas a tous les negres de la terre d'etudier les pharaons, l'esclavage et la colonisation, c'est pas oblige.
Mais l'elite intellectuelle africaine partout dans le monde doit travailler dans ce sens la.
c'est pas tous les chinois qui lisent confucius dans le vieux chinois, mais l'elite chinoise qui pousse la chine vers l'avenir qui le fait.
L'elite americaine, francaise, anglaise, etc qui dirige l'europe et les Us qui pousse ces pays vers l'avenir, lit Homer.
Si l'elite d'un pays demissione, ce pays est dans une situation pire que l'esclavage d'une maniere ou une autre.
Tu attends que des enfants francais aillent a la sorbone apres toi et etudient l'ethnologie de ton peuple et viennent apres te l'expliquer.
C'est ridicule.
L'etre humain est complexe, il faut tout faire pour essayer de comprendre.
Il n'ya rien de bizarre de connaitre sa memoire sa genealogie, il n y a que les gens malades psychologiquement pas sur d'eux, qui paniquent, qui ont un tel comportement
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Question de confiance en soi
Pour Henri BERGSON (1859-1941), philosophe français, la confiance en soi fut le principe fondamental de la vie des Grecs. Les Grecs, en effet, affirme BERGSON dans l’Evolution créatrice [1], avaient confiance dans la nature, confiance dans l’esprit, la raison, le logos, confiance dans le langage. C’est-à-dire que les Grecs avaient grande confiance en eux-mêmes, en leurs idées, en leurs habitudes intellectuelles, en leur langue, en leur culture, en leur identité ou personnalité.
Avoir confiance, c’est se fier à soi-même, ne pas permettre à autrui de prendre soin de vos problèmes personnels ou communautaires. La confiance en soi est une espèce de sentiment de sécurité. Le manque de sécurité expose à tous les dangers, tous les risques d’agression physique ou psychologique, à tous les inconvénients, à tous les périls. Les individus ou les peuples qui n’ont pas grande confiance en eux-mêmes sont souvent assez fragiles, vulnérables, donnant facilement prise à des attaques, des agressions, des assauts. La conquête des esprits, des mentalités des individus ou des peuples qui ont perdu toute confiance en eux-mêmes est facile.
Pour BERGSON, si les Grecs ont tant créé, c’est parce qu’ils avaient au préalable assuré leur sécurité mentale, leur protection psychologique, leur confiance en eux-mêmes, c’est-à-dire qu’ils n’avaient pas perdu le sens de leur vie, ni leur responsabilité, leur liberté de penser, de faire, de créer, d’imaginer, d’inventer, d’assumer la totalité de leur vie sociale, économique, politique, intellectuelle, spirituelle.
La philosophie grecque, la littérature grecque, notamment la tragédie, l’historiographie grecque, la religion grecque, la démocratie grecque, la science grecque, la cité grecque, autant d’acquis grandioses devenus positifs de l’humanité, sont, au regard réflexif de BERGSON, des productions de la confiance des Grecs en eux-mêmes.
Cet axiome de BERGSON : "Les Grecs ont tant produit parce qu’ils avaient confiance en eux-mêmes", est de même importance que cet autre axiome : "Les peuples qui n’ont pas confiance en eux-mêmes vivent dans l’insignifiant et croient nécessaire de confier leur vie aux soins d’Autrui".
Ces deux axiomes, vérifiés à l’équerre, ne sont pas pourtant des "éléments équivalents" comme disent les mathématiciens. Les solutions ne sont pas en effet équivalentes : avoir confiance procure sécurité, détermination, enthousiasme, tandis que manquer de confiance cause sentiment d’insécurité, soif de subordination, peur de se déterminer et de prendre des risques calculés, évalués, assumés.
Le statu quo, c’est-à-dire l’état dans lequel se trouvent les choses à partir de l’instant présent, devient la norme pour les individus et les peuples qui n’ont plus confiance en eux-mêmes. Excuses faciles, abandons rapides, peurs chroniques, compromissions par lâcheté ou par intérêt font partie de ce qu’on appelle souvent le statu quo.
Peut-être ce qui caractérise psychologiquement le manque de confiance le plus, c’est le sentiment de forte inquiétude : la peur. La peur de soi, la peur de l’Autre, la peur de sa propre pensée, la peur du réel, la peur du monde, la peur de lutter, de travailler, d’espérer. Souvent le poltron se réfugie dans l’imitation servile, la grandiloquence stérile, l’engagement impétueux dans le futile.
Cette question de confiance en soi est capitale, d’autant que l’africanisme, colonial ou postcolonial, a une logique singulière et ne vise qu’un but ’ : baisser continuellement, par l’écrit, l’audiovisuel, la presse, le film, l’image, le taux de confiance des peuples africains en eux-mêmes, atteindre et paralyser leurs élites, cultiver les réflexes de subordination, d’infériorité, proposer le dégoût, la Nausée, aurait dit Jean-Paul SARTRE (1905-1980).
Comprenons donc bien ce qu’est l’africanisme, sa psychologie profonde, ses méthodes, ses principes idéologiques, ses ruses dialecticiennes, ses finalités politiques. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
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L’africaniste est un chercheur, spécialiste non-Africain des langues, des civilisations et de l’histoire africaines. Il n’est pas interdit aux Non-Africains d’étudier l’Afrique et les peuples africains. Cela doit être clair.
Ce qui est grave et insupportable, c’est que les africanistes, de génération en génération, depuis bien des siècles, et tous sans grande exception, étudient les civilisations africaines selon des critères exclusivement européens. En ce sens, les africanistes sont tous des africanistes eurocentristes.
Tout ce qui est africain est jugé, évalué, compris, selon des appréciations purement européennes : les spiritualités africaines sont des "fétichismes" et des "animismes", les philosophies africaines sont des "systèmes de pensée", les peuples et nations africains sont des "tribus" et des "ethnies", les arts africains sont des "arts nègres", "sauvages", "primitifs", les langues africaines sont des "langues inférieures, semi-bantoues, chamito-sémitiques, afro-asiatiques", etc..
Des objets ont été inventés de toute pièce : "peuples paléonigritiques", "peuples hamites", "peuples hottentots", "sociétés acéphales", "peuples sans histoire", etc. Les africanistes sont non seulement eurocentristes mais encore, et surtout, racistes, c’est-à-dire que les africanistes européens, tous sans exception, croient qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races", sur le plan social, politique, intellectuel et affectif. Les "races" sont inégales et la "race noire" est inférieure à la "race blanche".
Les africanistes eurocentristes et racistes, tous sans exception, n’ont jamais sérieusement critiqué
1.-au plan scientifique
le dogmatisme fixiste de Carl Von LINNE (1707-1778), naturaliste suédois, qui a placé, de propos délibéré, au bas de l’échelle, la "race noire", dans son Système de la Nature ;
les différentes espèces vivantes de "Nègres" que BUFFON(1707-1788), naturaliste français, avait distinguées en Afrique noire : "vrais Nègres", "faux Nègres", "Nègres non véritablement nègres", etc. Ce qui donnera, de nos jours, les "Hamites" de Leo FROBENIUS (1873-1938), ethnologue allemand, les "langues hamitiques" de Cari MEINHOF, linguiste allemand, et les "langues semi-bantoues" de Malcolm GUTHRIE(1903-1972), linguiste anglais ;
le sexisme de CUVIER(1769-1832), zoologiste et paléontologiste français, qui dépeça les organes génitaux de la fameuse "Venus Hottentote" pour voir si cette femme sud-africaine avait un "sexe de crapaud", c’est-à-dire un sexe rembourré, évasé et bas, excroissant, espèce de lourde et trapue verrue : l’africanisme eurocentriste et raciste est toujours réceptif aux vues sexistes de CUVIER concernant les "Nègres" et les "Négresses" ;
l’anthropologie physique, avec ses mesures aléatoires, ses indices arbitraires, ses descriptions approximatives et ses classifications qui font preuve de racisme, n’est pas, en fin de compte, une "science" c’est-à-dire un ensemble cohérent de connaissances obéissant à des lois véritables par les méthodes expérimentales : l’anthropologie physique doit disparaître au cours de ce XXIème siècle.
2.-au plan juridique, religieux et philosophique
les affirmations dogmatiques de MONTESQUIEU (1689-1755), juriste, écrivain et philosophe français qui, dans De l’esprit des Lois (1748), établit que l’Africain, noir de la tête aux pieds, n’est pas une créature digne de Dieu, et que la couleur de la peau relève de l’essence même de l’humanité. C’est à peine si le Noir Africain peut avoir une "âme" aussi bonne que celle des Chrétiens d’Europe, auquel cas les Chrétiens d’Europe ne seraient pas eux-mêmes des Chrétiens ; c’est-à-dire que Dieu qui est si bon ne peut pas se tromper en mettant une "bonne âme" dans des corps entièrement noirs. En tout état de cause, MONTESQUIEU conclut péremptoirement que le Noir Africain n’a ni raison ni sens commun. MONTESQUIEU nie tout chez le Noir Africain : le corps, l’âme, la raison. Ce qui donnera les piliers mêmes de l’africanisme : le Nègre, noir de la tête aux pieds, avec un physique corporel hideux, vilain, affreux, horrible, ignoble, diabolique ; le paganisme, l’animisme, les religions primitives ; la mentalité prélogique qui ignore la contradiction, la marche déductive du raisonnement humain, les systèmes de pensée africains, toujours en dessous de la philosophie, donc de l’ethnophilosophie. Ainsi, tous les dogmes racistes de l’africanisme eurocentriste ont été mis au point dans la première moitié du XVIIIème siècle par MONTESQUIEU ;
la philosophie de David HUME (1711-1776), philosophe et historien britannique, qui décréta que le Noir est inférieur par nature, et qu’il n’a jamais été responsable d’aucune civilisation. HUME affirme que même les nations européennes les plus barbares sont encore supérieures aux peuplades nègres. Science, art, industrie, littérature, tout cela, dit HUME, n’existe pas chez les Noirs. Ce qui donnera, chez les africanistes eurocentristes et racistes, le dogme de l’infériorité congénitale, naturelle du Noir, c’est-à-dire conforme à l’ordre normal des choses, au bon sens, à la raison. Au naturel, le Noir, c’est le néant ;
L’historiographie de HEGEL (1770-1831), philosophe allemand, qui a théorisé ainsi :
le climat africain, torride, caniculaire, excessivement chaud, ne convient guère au séjour de l’Esprit qui s’actualise dans le temps et dans l’espace comme Histoire ;
de ce fait, l’Afrique proprement dite, c’est-à-dire l’Afrique noire n’a pas d’histoire, de civilisation, d’art, de loi, de philosophie, à l’exception du caprice, caractéristique de l’immédiateté ;
en conséquence, l’Egypte pharaonique n’appartient pas à l’esprit africain l’Egypte pharaonique appartient au monde méditerranéen oriental ;
et l’esclavage des Noirs Africains, quoique contre la liberté, est néanmoins bénéfique, car c’est une forme d’éducation pour les Africains, au contact avec les Européens, les seuls êtres humains civilisés.
L’historiographie hégélienne, toujours en vigueur, donnera l’anthropologie culturelle, l’ethnologie, l’africanisme eurocentriste et raciste, l’apartheid,
la mentalité primitive de nature mystique et prélogique de Lucien LEVY-BRUHL (1857-1939), philosophe français ; l’esprit de l’Homme primitif de Franz BOAS (1858-1942), anthropologue américain ; les modes de pensée classificatoire de Claude LEVI-STRAUSS (né en 1908 à Bruxelles), auteur de la Pensée sauvage(1962).
L’africanisme eurocentriste et raciste ne permettra jamais d’envisager l’Egypte pharaonique comme une civilisation africaine et nègre, car le dogme hégélien est toujours puissant : "L’Egypte ne fait pas partie de l’Afrique proprement dite. L’Egypte n’appartient pas à l’esprit africain".
Voilà
ce qu’est l’africanisme, ses racines historiques, culturelles, philosophiques, juridiques, idéologiques, épistémologiques. Voilà les paradigmes intellectuels de l’africanisme depuis le XVIIIème siècle. Le travail africaniste consiste à enlever aux peuples africains toute confiance en eux-mêmes pour imposer des aides superficielles et des micro-crédits dont on est sûr qu’ils ne changeront en rien la situation globale et les misérables conditions sociales de la vie africaine.
L’africanisme a soutenu la colonisation, l’apartheid. Il a théorisé sur le "sous-développement", engendré par la traite négrière atlantique, l’exploitation coloniale, les échanges commerciaux injustes au plan international. L’Occident a introduit en Afrique des maladies comme le syphilis, la tuberculose, le sida, l’ebola, de même que la corruption politicofinancière : le tout de façon très délibérée.
L’africanisme a des laboratoires, des centres de recherche, des instituts bien équipés, avec des spécialistes qui ont la vie gaie. Les "vacataires" africains qui collaborent avec eux ne sont jamais que de gagne-petit. Les africanistes écrivent et se citent entre eux, se procurent une sorte de bonheur scientifique. Jamais un africaniste ne procède à une analyse critique de l’oeuvre d’un autre africaniste. Les africanistes établissent leurs bibliographies sans mentionner les ouvrages écrits par des Africains, surtout si les questions traitées sont cruciales pour le passé, le présent et l’avenir des peuples africains. Au fond, qu’est-ce qu’un africaniste ? Pourquoi l’africaniste travaille-t-il pour maintenir l’aliénation culturelle chez les Africains ? _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
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Qu'est ce que la mauvaise foi, cette culture de l'africaniste ?
L’Africaniste : un être humain de mauvaise foi, un être-aumonde lui-même aliéné
Jean-Paul SARTRE (1905-1980) sur la mauvaise foi:
Dans son ouvrage L’Etre et le néant. Essai d’ontologie phénoménologique(Paris, Gallimard, 1943, 1948, 1964), Jean-Paul SARTRE (1905-1980) traite de la "mauvaise foi" dans la première partie du chapitre II, pp. 85-111. C’est une excellente analyse, fort éclairante. L’être humain de "mauvaise foi" est celui qui prend une attitude négative vis-à-vis de lui-même. C’est-à-dire qu’il fait semblant d’ignorer la vérité qu’il n’ignore pourtant pas.
En cachant la vérité qu’il n’ignore pas, l’être humain de "mauvaise foi" ment. C’est-à-dire qu’il se constitue comme un NON dans le monde. Il ment perpétuellement. Dans son mensonge, il donne à croire qu’il dit vrai tout en sachant qu’il n’est qu’un gros menteur.
L’être humain de "mauvaise foi" est un Crétois, c’est-à-dire un menteur conscient de mentir et d’en tirer un certain sérieux. Pour bien faire le Crétois, c’est-à-dire pour bien mentir, l’être humain de "mauvaise foi", au dire de SARTRE, utilise l’IRONIE comme une modalité de sa conscience. Ce qui est cruel.
Le mot ironie vient du latin ironia, qui dérive du grec eirôneia, c’est-à-dire "interrogation". L’être humain de "mauvaise foi" se ment à lui-même et ment à l’Autre, de façon crue, en utilisant la raillerie, le persiflage, - une manière d’interroger qui manifeste la raillerie, l’ironie. On ne ment pas sur ce qu’on ne sait pas. On ne ment pas sur ce qu’on ignore. Le Crétois est un menteur qui use de l’ironie et qui cache volontairement la vérité.
Jean-Paul SARTRE précise : "L’essence du mensonge implique, en effet, que le menteur soit complètement au fait de la vérité qu’il déguise." [1]. Tous les Africanistes sont des Crétois, c’est-à-dire des menteurs qui sont complètement au fait de la vérité en matière de civilisations africaines, mais ils déguisent la vérité, la caricaturent, tout en ironisant sur les travaux des Africains, surtout si ces Africains disent la vérité. Ainsi, les Africanistes, tous des Crétois, hommes et femmes de "mauvaise foi", persifleurs et ironiques, se constituent eux-mêmes comme des NON dans le monde :
non à l’Egypte pharaonique africaine et nègre, même quand un témoin oculaire comme HERODOTE (vers 484-vers 420 av. notre ère) déclare que les Egyptiens ont la peau noire et les cheveux crépus ;
non à l’unité culturelle de l’Afrique noire, en trouvant plus rassurant l’émiettement de la conscience africaine en mille tribus éparses, et en imaginant des "HAMITES", "HUTU" et "TUTSI" interlacustres ;
non à la parenté linguistique génétique de l’égyptien ancien, du copte et des autres langues négro-africaines modernes, en créant de toute pièce la famille "chamito-sémitique" ou "afro-asiatique" qui est un véritable mensonge scientifique.
Incapables d’atteindre Cheikh Anta DIOP sur le fond, puisqu’il dit vrai, les Crétois africanistes eurocentristes et racistes ont tour à tour déclaré:
- que Cheikh Anta DIOP écrivait pour doper les peuples africains, c’est-à-dire que son oeuvre n’était qu’un stimulant dans l’épreuve de la décolonisation ; il n’était qu’un polémiste bientôt ex-colonisé ;
- que Cheikh Anta DIOP n’était qu’une sentinelle de plus de la "Négritude", même s’il n’appartenait pas au mouvement littéraire de ce nom ;
- que Cheikh Anta DIOP, irréductible, éloigné de toute compromission, pratiquait un "racisme à rebours", c’est-à-dire à l’inverse des Crétois qui, eux, pratiquent un racisme décent, convenable, direct, n’allant pas à l’encontre du bon sens ;
- que Cheikh Anta DIOP, enfin, dernière trouvaille, est le "père" de l’afrocentrisme, de l’idéologie afrocentriste.
Ces assauts violents contre Cheikh Anta DIOP ont fait peur à certains d’entre nous. Les Crétois font tout ce qu’ils peuvent pour faire prendre aux Africains une attitude négative vis-à-vis des travaux de Cheikh Anta DIOP.
Mais que sait faire d’autre un Crétois ou une Crétoise, sinon mentir, c’est-à-dire nier ce qu’il ou ce qu’elle sait être vrai ? _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
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MOP, je vois un certain nombre d'amalgames et de contre-vérités dans ton article, qui nuisent beaucoup à ce que tu veux dire et que je partage en grande partie.
Tu écris au présent et cites des africanistes du XVIIIe. Certes, il faut le dire que les africanistes sont restés dans une perspective eurocentriste et ont effectivement trop tendance à perpétuer sans prendre de distances les sciences nées au XVIIIe et au XIXe avec l'idéologie raciste, l'anthropologie, l'ethnologie, la lingusitique, etc. Mais du chemin a été parcouru tout de même.
Citation:
Des objets ont été inventés de toute pièce : "peuples paléonigritiques", "peuples hamites", "peuples hottentots", "sociétés acéphales", "peuples sans histoire", etc. Les africanistes sont non seulement eurocentristes mais encore, et surtout, racistes, c’est-à-dire que les africanistes européens, tous sans exception, croient qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races", sur le plan social, politique, intellectuel et affectif. Les "races" sont inégales et la "race noire" est inférieure à la "race blanche".
Les africanistes eurocentristes et racistes, tous sans exception, n’ont jamais sérieusement critiqué
Aujourd'hui l'idéologie dominante chez les scientifiques, penseurs européens c'est qu'il n'y a pas de race. Personne de bien sérieux (les africanistes seraient-ils majoritairement "pas sérieux") aujourd'hui ne soutient les idées de Linné et de Buffon.
Citation:
(1873-1938), ethnologue allemand, les "langues hamitiques" de Cari MEINHOF, linguiste allemand, et les "langues semi-bantoues" de Malcolm GUTHRIE(1903-1972), linguiste anglais ;
Le terme de "hamite" n'est revendiqué aujourd'hui par aucun africaniste. C'est justement la raison pour laquelle les linguistes ont abandonné "hamito-sémitique" pour "afro-asiatique". Quant à "semi-bantu", je ne vois pas le problème. On dit "semi" parce que ces langues partagent certaines caractéristiques des langues bantu, mais pas d'autres, c'est le cas des langues bamiléké par exemple. Mais le terme n'est plus vraiment utilisé aujourd'hui par les linguistes africanistes (qui préfèrent parler de "bantoide", qui inclue le groupe "bantu").
Citation:
2.-au plan juridique, religieux et philosophique
les affirmations dogmatiques de MONTESQUIEU (1689-1755),
Ça commence à être fatigant cette citation de Montesquieu. Le citer hors de son contexte n'est pas suffisant, il faudrait commencer par réfuter ce que pensent tous les spécialistes de son oeuvre, à savoir qu'il s'agit d'ironie. Je l'ai relu récemment ça me parait toujours évident.
Tu diras que Montesquieu était "crétois", pourquoi pas, mais ne lui reproche pas alors de faire des affirmations dogmatiques.
Salut Yom,
heureux que tu trouves l'expose interessant bien qu'en tant qu'europeen, tu ne sois pas de ceux vers qui cet expose se dirige en premier.
Yom a écrit:
je vois un certain nombre d'amalgames et de contre-vérités dans ton article,
Cela est vite dit comme ca, surtout que parler de contreverites (mensonges) est une accusation assez grave qu'on devrait se garder de faire si l'on ne dit pas tout de suite en argumentant, en quoi.
Yom a écrit:
Tu écris au présent et cites des africanistes du XVIIIe.
Comme je l'ai dit plus haut, l'expose est du prof. Obenga.
Cependant je te fais remarquer que ces ecrits n'ont pas ete mis a l'index, donc continuent a etre lus et etudies, servant a la formation de generations d'africanistes contemporains et continueront a le faire, tant qu'ils ne seront pas retires, ce qui n'est pas pres d'etre le cas.
Alors parler d'amalgame et de mensonges en s'appuyant sur cette seule argumentation est malvenu et de mauvaise foi.
Deja que mon propos, tu le confirmes toi-meme plus en-dessous.
Yom a écrit:
Certes, il faut le dire que les africanistes sont restés dans une perspective eurocentriste et ont effectivement trop tendance à perpétuer sans prendre de distances les sciences nées au XVIIIe et au XIXe avec l'idéologie raciste, l'anthropologie, l'ethnologie, la lingusitique, etc.
Alors affirmer Occasionnellement en passant comme tu le fais qu'il yaurait eu du chemin accompli depuis lors, sans dire en quoi ou tout du moins sans etayer un tant soit peu ton propos, est tout de meme assez leger de ta part, vue tes accusations du depart.
Yom a écrit:
Aujourd'hui l'idéologie dominante chez les scientifiques, penseurs européens c'est qu'il n'y a pas de race.
Est une affirmation qui n'a ni queue ni tete.
Pourquoi:
- On n'a jamais eu besoin de sciences, et par la de scientifique compris comme tel, pour definir le concept des races, applique aux humains.
- Ce concept est une subdivision traduisant un besoin de regroupement selon certains criteres, ici phenotypiques.
- Alors pretendre que les races n'existent pas voudrait dire affirmer la non-existence de differences phenotypiques bien reelles chez les humains.
Alors quel scientifique, compris comme tel pourrait bien l'avoir affirme sans precise a quoi il se referait comme par exemple la genetique ?
Car dire: "genetiquement parlant, il n y a pas de race" est different de "Il n y a pas de race" tout court.
En fait les amalgames et contreverites, se retrouvent plutot dans ta reponse !
- Par exemple entre Race et Racisme, car il s'agit bien du racisme qu'Obenga denonce chez les africanistes.
Racisme: Croire en la hierarchisation des races, placant la "race noire" au bas de l'echelle.
Yom a écrit:
Personne de bien sérieux (les africanistes seraient-ils majoritairement "pas sérieux") aujourd'hui ne soutient les idées de Linné et de Buffon.
Plus besoin de les soutenir Yom, ces idees.
On l'a assez fait des siecles durant, cette etape est depassee.
Aujourd'hui il s'agit pour les societes occidentales de le vivre ce racisme et de l'appliquer (comme notre vecu nous le montre a tout instant), comme tout autre element culturel. Le racisme etant par sa pratique assidue des siecles durant, devenu un element de la culture occidentale.
Vouloir atteindre le contraire c.a.d. bannir le racisme de vos moeurs, necessiterait autre chose que des voeux pieux comme les tiens.
Yom a écrit:
Le terme de "hamite" n'est revendiqué aujourd'hui par aucun africaniste. C'est justement la raison pour laquelle les linguistes ont abandonné "hamito-sémitique" pour "afro-asiatique".
Tu ne dis rien de nouveau et pas du tout en contradiction avec le propos d''obenga. L'afro-asiatique n'etant pas plus comestible.
Lire l'expose OGOTEMMELI sur le sujet que tu connais deja , puisque c'est precisemment a toi qu'il s'adressait.
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