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amyth

Il faut beaucoup de foi pour être athée

Où allons-nous ?

Notre monde est à la fois un paradis et un enfer...

Cette terre est si belle. Le miracle du printemps, l'incroyable beauté des Alpes, le coeur d'une jeune fille amoureuse, la naissance d'un enfant et mille choses encore... Tout cela nous bouleverse et nous laisse ébahis devant le grand mystère de... notre existence.
Et pourtant ! Ce monde fait peur : nous vivons la plupart du temps dans l'incertitude; à chaque instant nous nous trouvons confrontés au problème du mal sous mille formes et en particulier celles de la méchanceté, de la souffrance et de la mort.

La torture, que la génération d'avant-guerre croyait bannie, reléguée à l'oubli du moyen âge, est redevenue une pratique horriblement actuelle et de plus en plus répandue. Au fond de sa pensée, chacun de nous est hanté par le spectre d'une guerre folle et diabolique. Des sommes incalculables sont dépensées pour l'armement et pour toutes sortes de choses inutiles et même néfastes, alors que la famine a pris des proportions tellement vastes qu'elle nous laisse insensibles, en nous réduisant à l'impuissance. L'explosion démographique ne fait qu'accentuer ce problème d'année en année; la situation est telle que tout espoir d'envisager une solution nous est progressivement enlevé.

On accepte l'inévitable. Les gens s'habituent, non seulement à la pollution de notre atmosphère, des cours d'eau, de l'océan même, mais – ce qui est infiniment plus dangereux – à la pollution morale qui pénètre de plus en plus dans les mœurs, jusque chez les enfants les plus jeunes.
Le cauchemar d'un terrorisme qui devient de plus en plus difficile à contrôler risque fort de nous précipiter bientôt dans un système totalitaire universel capable finalement de nous dépersonnaliser.

Les crises internationales qui se succèdent sans arrêt, l'incapacité des gouvernements à nous apporter la paix et la stabilité... Tout cela n'est qu'un amas de symptômes, les indices d'un mal beaucoup plus profond qui paraît irrémédiable. On dirait un arbre vénéneux qui pousse dans tous les sens et se moque de nos efforts pour le maîtriser. De nos jours, rien que d'écouter, regarder, et lire les actualités rend malade.

N'y a-t-il aucune réponse à ce vaste problème humain ? Si ! La réponse existe pour ceux qui veulent à tout prix la connaître.

Pourquoi ne pas remonter à la source ?
Il est évident que l'homme, par lui-même, ne sait pas sortir de l'impasse dans laquelle il s'enfonce. Avec toutes ses connaissances, avec tous ses progrès techniques, il ne fait que renforcer les murs de la prison qu'il s'est construite. Sans une aide venant de l'extérieur, comment peut-il espérer une délivrance ? Mais où trouver cette aide ?
En fin de compte, l'homme n'a qu'une seule ressource : regarder vers celui qui l'a créé. Il a profondément besoin de retrouver ses origines. On a dit, on a cru tant d'absurdités et de faussetés sur «Dieu» que l'homme d'aujourd'hui ne veut pas même y penser. Et pourtant ! D'où vient la structure mathématique de l'énergie universelle qui constitue le cosmos ? Les lois de la physique et de la chimie ne peuvent pas être la conséquence du hasard. Il serait inconcevable que notre cerveau et notre système nerveux soient sortis du néant... comme par accident ! Mais d'où nous vient le profond besoin d'aimer et d'être aimé ? De plus, comment expliquer le miracle de la beauté ?

Le fait que ces choses existent n'est-il pas déjà la preuve que leur point d'origine est né d'une intelligence insondable et d'une puissance incalculable ? L'arbre n'existe que par sa racine. Une rivière ne peut pas remonter plus haut que sa source. Parce que l'homme est un être personnel, il est évident que la «source» d'où il tire son existence ne peut être moins personnelle que lui; elle doit l'être encore plus que toutes les personnalités existantes.

Qu'on appelle «X» ou «Y» ou «Dieu» la source d'où provient l'énergie du cosmos entier, cette source existe, qu'on le veuille ou non. Et dans ce cas, l'action la plus intelligente que l'homme puisse entreprendre consiste à rechercher cette «source», à entamer un dialogue avec cette «personnalité» infinie et lui poser directement la question : «Qui es-tu ? Si tu existes, parle-moi, daigne te révéler à moi !»
Cette action, je l'ai faite et j'ai reçu une réponse qui a bouleversé ma vie. Je ne suis pas le seul; d'autres personnes de ma connaissance ont fait une expérience semblable. Je suis convaincu que tous ceux qui acceptent de chercher sincèrement et de tout leur cœur, trouvent la réponse. Jésus-Christ n'a-t-il pas dit : «Cherchez et vous trouverez» ? Vous aussi, vous pouvez pénétrer dans le plus grand de tous les secrets.

Mais comment faire ?
Chercher... mais dans quelle direction ? On ne trouve pas les Caraïbes en allant vers le Groenland ! Pour trouver le vrai «Dieu», il faut chercher dans la bonne direction. Il est vrai que ce «Dieu» est partout, mais il y a également partout des esprits séducteurs, des voix confuses et contradictoires. Celui qui cherche un programme à la radio sur les ondes courtes est inondé d'émissions, de craquements, de bruits qui confondent les sens. Alors comment trouver la bonne longueur d'onde ? Comment découvrir et être sûr d'entendre la voix de notre créateur ? N'est-ce pas une audace que de nous supposer capables de la discerner ?
Eh bien, non ! ce n'est pas une audace, pourvu que nous cherchions avec respect, avec intégrité, avec un cœur humble et assoiffé de vérité. Celui qui nous a donné une langue, serait-il lui-même incapable de parler, de communiquer sa pensée ? Celui qui a créé l'oreille, n'entendrait-il pas le cri de notre cœur ? Serait-il indifférent à notre plus profond besoin ?
Regardez les hirondelles ! Qui a inscrit dans leur petite tête fragile le secret qui les pousse à traverser la mer et les déserts pour aller chaque hiver en Afrique centrale et revenir en Europe dès le printemps, chacune à son nid de l'année précédente ? Les fourmis, ainsi que les abeilles dont certaines, me dit-on, ne vivent que trois semaines, savent s'approvisionner de manière à assurer la survie de leur espèce pendant l'hiver qu'elles n'ont jamais vu. Qui leur a donné cette sagesse ? Les plantes même possèdent, inscrits dans leurs chromosomes, les «réflexes» qui leur permettent de germer, de croître, de se reproduire.

Quel que soit le nom que l'on désirerait donner à l'intelligence qui produit de tels miracles, ces myriades de miracles qui caractérisent les différentes formes de la vie, on ne peut pas nier que cette intelligence existe ! On ne peut pas l'appeler «le néant» : ce serait pire que la folie, ce serait un véritable sacrilège. Acceptons le fait qu'elle est là, à l'origine de la nature, à la base même de tout ce qui existe. Approchons-nous avec respect et confiance de celui à qui nous devons notre propre cerveau, notre cœur, nos aspirations... et demandons-lui de se révéler à nous.
Si le Créateur donne aux plantes et aux animaux des champs le savoir nécessaire pour vivre, le refusera-t-il à sa créature principale, à son chef-d'œuvre sur cette planète qu'est l'homme ? Ne lui accordera-t-il pas la lumière indispensable pour trouver son vrai chemin ? Nous savons chérir et éduquer nos propres enfants : Dieu serait-il moins bon, moins capable que nous ? Serait-il indifférent à notre sort, ou impuissant devant notre angoisse ?

Voici une bonne nouvelle : Dieu, le vrai Dieu, celui qui vous a fait, a parlé. Heureux celui qui l'écoute !

Source: http://www.bible-ouverte.ch/livres/foi_table.htm
Auteur: Ralph Shallis
Titre: Il faut beaucoup de foi pour être athée [/b]
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