Africamaat se décide enfin à nous proposer un article en ligne après en avoir déjà publié un dans le magazine Afric@raïbes n°3 :
La première Dame de France, la Dame de Brassempouy, est une femme africaine !
UN TÉMOIGNAGE PRÉHISTORIQUE D’UNE VALEUR INESTIMABLE MET EN ÉVIDENCE L’HISTOIRE ANCESTRALE DE LA COIFFURE TRESSÉE.
27 juin 2005
par Jean-Philippe OMOTUNDE
Un témoignage préhistorique d’une valeur inestimable met en évidence l’histoire ancestrale de la coiffure tressée.
1- La Dame de Brassempouy
La plus ancienne représentation féminine trouvée en France est une petite forme sculptée dans de l’ivoire et surnommée : La Dame de Brassempouy !
LA DAME DE BRASSEMPOUY
Visible aujourd’hui au musée de la préhistoire de St Germain en Laye (Musée des Antiquités Nationales), La Dame de Brassempouy est donc le nom donné à cette petite statuette d’ivoire de 3,65 cm, trouvée en 1894 dans un village des Landes (dans le Sud-Ouest) nommé « Brassempouy » (d’où le nom de la statuette) et datée d’environ 23 000 avant JC. Celle-ci daterait donc du Gravettien (Paléolithique supérieur).
La beauté du visage et la finesse du travail accompli par l’artiste font de cette œuvre sculptée, le plus beau témoignage de la préhistoire connu à l’heure actuelle. Cependant, l’interprétation scientifique de cette œuvre fait planer un mystère que nous nous devons d’éclaircir sur ce site.
Cette statuette est aussi étrangement surnommée « la Dame à la capuche ». Pourquoi ? Les spécialistes, ayant pris conscience que le type de chevelure représenté étant fort éloigné du type classique européen, ont élaboré la thèse du bonnet ou de la capuche, pour éluder la question de l’origine ethinique de cette femme.
Personne n’ose dire en effet, dans quelle matière aurait-été fabriqué ce bonnet ? à partir de quel savoir faire ? quelle en serait sa fonction ? et pourquoi aurait-il cette forme ?
2- L’Analyse d’africamaat
En examinant de près cette statuette, nous constatons tout de suite que cette femme porte tout simplement des tresses africaines. Si une collaboration nationale entre chercheurs blancs et noirs avaient été mise sur pied pour analyser cette découverte, la thèse de l’origine africaine de cette femme serait aujourd’hui évidente.
VUE DE DOS
Hervé Marie Catta dit lui même sur son site que “plus probalement, il s’agit d’une chevelure coiffée”. On le voit bien, la thèse du bonnet ne convaint personne. On effectue juste deux pas en avant en reconnaissant la non solidité de la thèse du bonnet et celle d’une chevelure coiffée.
Mais, il s’agit ici de façon formelle, non pas d’une chevelure coiffée mais d’une chevelure tressée. Si on admet que le premier homme moderne est né en Afrique noire vers 160 000 avant JC [1], on peut justement affirmer que la première texture de cheveux ayant jamais existé était de nature crépue (spécifique au type africain, dit « cheveux laineux »). La question de la beauté, de l’entretien et de l’agencement de cette chevelure particulièrement dense, s’est donc posée, depuis la préhistoire.
Et c’est très probablement en cherchant à valoriser leur beauté et à faciliter le traitement et les soins de leurs cheveux, que les femmes africaines de l’époque préhistorique, eurent l’idée de recourir aux tresses. Par la suite, la perte progressive de la kératine, lors du processus de différenciation physiologique de l’humanité en raison l’acclimatation des premiers Homo Sapiens Sapiens Africanus au climat froid du nord, a fait naître le cheveux du type européen (dit « cheveux de soie »), qui reste fort inadapté pour les petites tresses du type de celles de la Dame de Brassempouy. Cette statuette est donc importante pour le monde noir car elle nous révèle l’existence des tresses africaines à l’époque la préhistoire.
L’artiste sculpteur a donc réalisé une femme, portant des cheveux longs tressés. Pour symboliser les tresses africaines, il a fait comme d’habitude, c’est à dire qu’il a symbolisé la chevelure tressée par de petits cubes réguliers partant du sommet du crâne jusqu’au-dessus des épaules. Horizontalement, les cubes sont alignés en forme d’arc de cercle autour du crâne, laissant apparaître un magnifique visage féminin dont les traits sont typiquement africains.
Comment être sûr qu’il s’agit de tresses africaines ?
Petite démonstration par A + B
Prenons le temps d’apprécier la chevelure tressée de la reine pharaonique Ahmès Néfertari, dite « Ahmôsis Néfertary ». Elle fut la fondatrice de la XVIIIe dynasite pharaonique et reçu le titre suprême d’Epouse Divine de Dieu (Amon) ce qui démontre la position élévée qu’elle occupa au sein du clergé. Aucune femme en dehors de l’Afrique noire, n’a pu occuper une telle position dans l’antiquité.
TRESSES D’AHMES NEFERTARI MOMIE DE LA REINE
Si on regarde maintenant de près, la sculpture que l’artiste à fait d’elle, on constate qu’il a choisit lui aussi de représenter sa chevelure tressée par le biais de cubes alignés.
STATUETTE D’AHMES NEFERTARI
Ceux qui ont eu la chance d’assister à ma conférence lors de la journée “Boucles d’ébènes” doivent aussi se rappeler que même les grecs réprésentaient ainsi les cheveux tressés des femmes noires.
Ainsi, la tresse ou entrelacement harmonieux de trois mèches de cheveu crépu répondait donc à une fonction pratique (soin et durée), esthétique (la beauté du visage) et culturelle (indication du statut social) dans la société africaine.
Posté le: Mar 28 Juin 2005 14:24 Sujet du message:
Ce genre d'article me manquait sur africamaat _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Inscrit le: 25 Mar 2005 Messages: 145 Localisation: Reims , France
Posté le: Jeu 07 Juil 2005 23:34 Sujet du message:
Salut à tous, je sne suis pas tres convaincu par ces explications, en quoi les tresses ne serait qu'africaines ? Ne serait-ce pas plutôt la coiffure la plus simple a realiser ? _________________ Fred, le "toubab" du Sénégal
Un noir à l'exterieur mais blanc à l'interieur c'est un bounty, et un blanc, noir à l'interieur c'est quoi ? Un pain au chocolat ?
Posté le: Jeu 07 Juil 2005 23:40 Sujet du message:
"toubab" a écrit:
Salut à tous, je sne suis pas tres convaincu par ces explications, en quoi les tresses ne serait qu'africaines ? Ne serait-ce pas plutôt la coiffure la plus simple a realiser ?
Pour qui ?
Connais tu d'autres peuples aujourd'hui ou les tresses sont une coiffure naturelle ?
Parce que faire des tresses a des blanches n'est pas chose facile m'etais je fait dire par ma soeur qui l'a fait un certain temps afin financer ses etudes.
Les tresses ne tiennent pas longtemps sur de telles tetes et pour cause... _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Dernière édition par M.O.P. le Jeu 07 Juil 2005 23:46; édité 1 fois
Posté le: Ven 08 Juil 2005 00:26 Sujet du message: tresses africaines
La vérité penche tout de même pour l'africanité de cette coiffure car il faut une certaine rugosité pour que des cheveux tiennent de cette façon. Quand c'est trop lisse, il faut ajouter des produits, sinon il n'y a plus de forces de frottements.
(exactement comme un véhicule sur une pente: Quand la réaction du sol est nulle y a plus d'équilibre. Le véhicule bouge. C'est pour cela que le sky offre une très faible réaction à la neige, justement pour pouvoir glisser et quand on veut qu'une voiture ne glisse pas sur la neige, on ajoute des éléments, ici des chaînes pour rendre existantes les forces de frottements. Même topo pour les bottes de neiges qui ont des clous et demandez aux sprinters de courir sans pointes et vous verrez le résultat!)
Et si vous emettez la thèse de l'existence d'un objet style "capuche", alors il faut déterminer ses origines, sa matière pour que l'on soit déjà sûr de son existence à l'époque considérée. Les tenants de cette thèse ont ils apporté des éclaircissements?
Pour finir Omotunde devrait apprendre un peut plus d'humilité!!!!!!!!
Citation:
Ceux qui ont eu la chance d’assister à ma conférence lors de la journée “Boucles d’ébènes”...
Qu'il présente plutôt les images de grecs au lieu de jouer à l'indispensable, comme ci on ne pouvait disposer de cette information que par lui.
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Ven 08 Juil 2005 01:23 Sujet du message:
Pour JPO : on lui a volé son PC, or sur ce dernier il y avait accumuler des centaines de documents iconographiques et certainement les documents concernant ces fameuses statues grecques. S'il avait pu proposer les images en question, il l'aurait fait, tu penses bien, sinon il ne se serait pas contenter d'en rappeller aux souvenirs de ceuses qui auront pu en témoigner en sa présence lors de sa dernière conférence ayant traité du sujet.
Alors certe non il n'est nullement indispensable, mais c'est bien là le problème, combien de personne sont à même de faire ce qu'Africamaat nous apporte aujourd'hui, aussi bien dans l'espace francophone, que dans le monde entier.
Tu connais combien de site qui traite de façon aussi large des humanités classiques africaines ?
Le nombre de personnes qui avouent avoir vu leur vie changée voir complètement tranformée suite à la découvert d'Africamaat ?
Tu connais combien d'association de chercheurs bénévoles capables de réunir la crême des chercheurs panafricains internationaux pour organiser des colloques sur le rôle que doit tenir la famille kamite dans la transmission de notre patrimoine historico-culturelle à nos enfants ?
Ils sont pour l'instants les rares à combler un immense vide, pour ne pas dire un abysse touchant à notre méconnassance manifeste de notre propre histoire.
Au point telle que beaucoup d'entre nous en étions réduits à passer par un site internet pour y pallier.
Voilà la situation des kamites de nos jours, surtout pour ceux de la diaspora s'étant tapés une scolarité quasi-exclusivement eurocentrée.
Alors, certes, je rèverais de ce jour où Africamaat et ses animateurs vedettes seront effectivement totalement dispensables. Mais ce n'est pas pour demain, tant l'alternative se limite au quasi-néant.
Les cheveux sont crépus parce que la section du cheveu africain est de type ovoïde, pour ne pas dire presque plate. Donc ça ondule sévère et du coup ça s'accroche sans arrêt du fait de l'électricité statique. D'aucun save ce que signifie en chier son cuir chevelu avec les peignes "européens" quand nos cheveux dépassent les 5cm.
Les cheveux européens sont des sections ovale presque ronde, donc il n'ondule pas, et comme ils sont au pire ondulé et au mieux totalement lisses, ben aucun frottement électrostatique sans avoir recourt à des produits qui justement vont produire des cassures des liaisons naturelles, tu arranges tes cheveux comme tu le souhaites le temps que ça sèche, et une fois "sec", les cheveux tiennent sur les nouvelles liaisons créées.
Aussi ne fait-on que rarement de tresses sur des cheveux européens, mais plutôt de bonnes grosses nattes, parce qu'effectivement, ça ne tient ensemble qu'à coup de grosses mèches de cheveux.
Les cheveux asiatiques sont ronds, donc totalement lissent, et là tu peux toujours courrir pour tresser quoiquesoit à main nues sur cheveux sec.
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
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