M.O.P. Super Posteur
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Posté le: Jeu 07 Juil 2005 15:00 Sujet du message: une école du cinéma pour l'afrique centrale des Septembre |
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http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j07072005&idart=26649&olarch=&ph=y
CULTURE Jeudi 7 Juillet 2005
A l’école du cinéma
Alliance NYOBIA
[07/07/2005]
Un institut de formation aux métiers de l’image et du son bientôt ouvert à Yaoundé.
Dès septembre 2006, une école formant aux différents métiers de la cinématographie devrait ouvrir ses portes en terre camerounaise. La structure, connue pour l’instant sous le nom d’Institut de formation aux métiers de l’image et du son de Yaoundé (Fomis), sera un établissement à vocation régionale, préparant les étudiants venant de onze pays d’Afrique centrale (zone Ceeac) au diplôme de Brevet de l’enseignement supérieur. Il dispensera aussi, sur des périodes plus courtes que le cycle Bts, des stages de formation pratique ou de perfectionnement aux professionnels et aspirants cinéastes. Qu’ils soient déjà opérationnels, qu’ils n’aient pas le diplôme requis pour s’inscrire au Fomis (le baccalauréat), ou qu’ils n’aient pas été retenus aux tests de sélection d’entrée à l’institut.
Selon Bassek ba Kobhio, président de l’association Ecrans noirs, le projet Fomis est en quelque sorte l’aboutissement des " Classes de cinéma ", expérience conduite pendant quelque cinq ans, à côté du festival " Ecrans noirs " lui-même. Il était question de former les jeunes aux diverses branches de l’audiovisuel et du cinéma, mais sans " un programme pédagogique précis ". Pour Ismaël Ouedraogo, directeur de la Cinématographie nationale du Burkina Faso — présent au Cameroun depuis mardi dans le cadre d’un atelier lié au projet —, ce genre d’école peut beaucoup apporter aux pays africains, en ceci qu’elles " contribuent à former des spécialistes du cinéma pétris de la culture et de l’expérience de la vie quotidienne ". Ouagadougou abrite pour sa part l’Iris, l’Institut régional de l’image et du son, qui couvre l’Afrique de l’Ouest.
Dans la perspective du lancement de l’école, une rencontre pédagogique a débuté hier à Yaoundé. L’atelier, qui court jusqu’au 11 juillet, verra la participation d’experts venant de France, de Belgique, du Burkina Faso et du Cameroun. Son objectif principal est l’élaboration d’un programme d’enseignement et de formation répondant aux exigences du ministère camerounais de l’Enseignement supérieur, et aux attentes des partenaires du projet. Lequel, soutient Bassek ba Kobhio, a déjà reçu le soutien moral et des promesses de financements de la part de l’Union européenne, de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, et de nombreux sponsors locaux. Il a surtout reçu " un soutien financier concret du ministère français des Affaires étrangères ".
Pour la première année, sept pays enverront des élèves : le Cameroun, les deux Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. Selon les promoteurs, il est question d’avoir en tout vingt élèves par promotion — le Cameroun compte sept places pour l’année de lancement. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie |
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