la rébellion rejette l`élection présidentielle du 30 octobre
AFP - 8/25/2005 8:48:48 PM
Estimant que les conditions d'un scrutin "libre et transparent ne sont plus réunies", la rébellion ivoirienne a rejeté jeudi l'hypothèse d'une élection présidentielle à la date du 30 octobre et exigé une "transition politique" qui exclut le président Laurent Gbagbo.
A l'issue d'un séminaire d'une semaine à Bouaké (centre) où se sont retrouvés leurs principaux responsables politiques et militaires, les Forces Nouvelles (FN, qui contrôlent la moitié nord du pays) ont estimé que "les élections ne pourront se tenir à la date du 30 octobre".
"Les conditions d'une élection libre, démocratique, transparente, sécurisée et incontestée ne sont plus réunies pour cette date. Les Forces Nouvelles ne cautionneront aucune élection à cette date", indiquent les résolutions finales de la rencontre de Bouaké.
Les FN "posent la nécessité d'une transition politique après octobre qui doit aboutir à des élections démocratiques et transparentes", et soulignent que les "termes de cette transition doivent être maintenant définis".
"En tout état de cause, le 30 octobre marque la fin du régime de Laurent Gbagbo à la tête des institutions" affirme la rébellion, selon laquelle, "à cette date, l'actuel chef d'Etat ne saurait être maintenu à la tête des institutions pour une quelconque transition".
"Si le président Gbagbo (...) espérait d'une partie de la communauté internationale, son maintien en toute illégalité et en toute illégitimité à la tête de l'Etat, il se trompe", assurent les FN, qui "prendront leur responsabilité le 30 octobre à minuit".
Les élections "doivent s'organiser dans des conditions de réconciliation et de paix qui passent nécessairement par l'application intégrale et sans équivoque des accords de paix librement signés, dans le strict respect des différentes étapes", selon la rébellion.
Le mandat du président Laurent Gbagbo arrive à terme en octobre prochain et l'élection présidentielle est prévue le 30 octobre, selon les délais constitutionnels. Les retards du processus de paix mettent en cause cette échéance. Des législatives et des municipales doivent suivre la présidentielle.
Le président Gbagbo a réaffirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines sa volonté que la présidentielle se déroule le 30 octobre.
La rébellion, selon les résolutions de Bouaké, accepte "le principe" de sa participation à la Commission électorale indépendante (CEI, en charge d'organiser le processus), comme le leur avait demandé le Haut représentant de l'ONU pour les élections en Côte d'Ivoire, Antonio Monteiro.
Mais elle pose plusieurs conditions à cette participation, notamment la modification d'une décision sur la CEI adoptée le 15 juillet par le président Gbagbo, et exige "l'exclusion de l'Institut national de la statistique (INS, en charge des listes d'électeurs).
Les FN expliquent avoir élaboré leur propre "schéma d'un bon processus électoral", qui prévoit notamment une "identification générale" des Ivoiriens, en préalable à l'élaboration des listes électorales.
Enfin, les dirigeants du mouvement ont réaffirmé leur défiance vis-à-vis du médiateur de la crise, Thabo Mbeki, dont ils ont constaté "l'échec", comme pour toutes les autres médiations de la crise ivoirienne.
Le président sud-africain "a été décrié et désavoué" par les participants au séminaire, qui lui reprochent des "velléités d'expansionnisme économique, sa partialité dans les jugements rendus et des informations de ventes d'armes au régime de Laurent Gbagbo".
"Pour la poursuite de la médiation" de M. Mbeki, la rébellion affirme, sans autre explication, s'en remettre à son secrétaire général, Guillaume Soro, qui s'était pourtant rendu la semaine dernière en Afrique du sud pour "exposer ses griefs" au président sud-africain.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Depuis quelques jours, des informations diffusées sur Internet font état de probables mesures, qui tendraient à restreindre très prochainement la liberté de circulation et d’action des populations.
L’unique et puéril but d’une telle manœuvre d’individus encagoulés n’est d’autre que d’instaurer un climat de peur, mais bien plus de créer une atmosphère d’insécurité aux fins de porter un préjudice principalement à l’activité professionnelle et économique.
Face à toutes ces gesticulations, qui relèvent d’une hypothétique guerre psychologique que les ennemis de la Côte d’Ivoire affectionnent ces temps-ci, au point d’user abondamment d’un espace d’information comme Internet, les FDS-CI, informées :
1 – demandent aux populations, sans exclusive, de continuer à faire confiance à l’Armée, à la Gendarmerie Nationale, à la Police Nationale, aux Douanes, aux Eaux et Forêts pour leur sécurité ;
2 – rassurent une de fois plus sur l’inflexible détermination des FDS à assurer la protection des personnes et de leurs biens quoi qu’il en coûte ;
3 – invitent enfin les vaillantes populations de Côte d’Ivoire à vaquer calmement et sereinement à leurs activités quotidiennes, tout en restant vigilantes.
Au demeurant, les FDS-CI savent toujours pouvoir compter sur la franche et sincère collaboration des populations.
Fait à Abidjan, le 25 août 2005
Lieutenant-Colonel Babri GOHOUROU
Porte-Parole des FDS-CI
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Opération “trois jours noirs sur abidjan”: Tout sur le coup d’Etat que préparent Doué et la France
Notre Voie - 8/25/2005 1:05:11 AM
Pourquoi le général Doué a fait maintenant sa déclaration sur RFI ? que prépare-t-il ? qui sont ses soutiens ? quand l’opération se tiendra-t-elle ? Toutes ces interrogations trouvent des réponses claires dans ce document que “Notre Voie” vous invite à lire. Il s’agit des révélations d’une importante source militaire proche du général Doué et présente actuellement au cœur de ce que préparent les commanditaires de la rébellion armée contre la Côte d’Ivoire.
La préparation
de l'opération
Après l'échec de l'Opération Dignité en novembre 2004, le Général Doué a été de nouveau relancé (en décembre 2004) par les Français et Ouattara du RDR en vue de fomenter un putsch pour prendre le pouvoir, puis organiser une transition. Le Général Doué n'a jamais rompu les ponts avec les militaires français.
Le fils d'un dirigeant du PDCI, qui travaille dans une institution américaine, a établi le contact entre le Général Doué et le “G7”. Plusieurs ministres (PDCI), RDR et du MFA sont, également, associés au projet de
déstabilisation. Ils rencontrent ou communiquent quasi quotidiennement avec les autres acteurs de l'opération. lls servent de courroie de transmission entre les commanditaires de l'opération et la base.
En janvier 2005, le Général Doué a envoyé en mission une équipe en vue de rencontrer les responsables de la Défense en France, en particulier Mme Michèle Alliot-Marie pour planifier les derniers détails de l'opération de déstabilisation. “S'il faut dépenser la moitié du budget de la France pour chasser Gbagbo du pouvoir, nous le ferons”, a dit notamment Alliot-Marie
Les envoyés spéciaux du Général Doué ont pu ainsi rencontrer le Général Tonier, qui était à l'époque adjoint du Général Poncet de la Force Licorne en Côte d'lvoire. On lui a recommandé de travailler sur l'opération avec le Lieutenant Christophe Bayern du 43ème BIMA à Abidjan. Pour la France et le “G7”, le président Gbagbo doit partir du pouvoir. Ils ne veulent pas des élections. Le Général Doué est chargé de mettre à exécution cette volonté.
A cette fin, les français ont aidé le Général Doué à quitter le pays, alors qu'il se “reposait” dans la région de Dabou dans une église située à Toukouzou-Hozalem. Il y est resté jusqu'à février 2005.
Suite à une perquisition des lieux par des gendarmes ivoiriens, le Général Doué, sentant venir le danger, a alerté les forces françaises qui l'ont aussitôt exfiltré en hélicoptère du pays via Bouaké, d'où il a emprunté un vol privé pour le Burkina, puis gagné l'Europe (Suisse). Le Général Doué veut rentrer en Côte d'lvoire, mais son retour passe par le succès de cette opération. II a besoin d'aide, notamment d'hommes sur le terrain, car les financements sont déjà mobilisés.
Le Général Doué a entamé une tournée avec le lieutenant Colonel Yao Yao. Celui-ci a été hébergé par le lieutenant Christophe Bayern du 43ème BIMA à Abidjan, dont il a partagé l'appartement avant son exfiltration du pays.
La motivation
du Général Doué
Bien avant son limogeage, le Général Doué a rencontré plusieurs diplomates de chancelleries occidentales: France, Allemagne, Belgique, notamment. Tous soutiennent son projet.
Le Général Doué est maintenant prêt pour la bataille, ce qui explique ses déclarations dans la presse. II est déterminé et confiant quant au succès de son opération. Un agent de la DGSE basé à Abidjan et des officiers et sous-officiers ivoiriens, ainsi que ses différents agents de renseignements lui en ont donné l'assurance. Tout est prêt. C'est le moment propice pour agir. Le Général Doué compte notamment sur des ralliements au sein de l'armée. La tenue des élections le 30 octobre qui consacrera la défaite du “G7”, ainsi que les récentes augmentations du prix du carburant et des denrées de première nécessité l'ont convaincu d'agir, avec le soutien de la France.
Le financement
de l'opération
La France et Ouattara sont les financiers exclusifs de l'opération. Environ 675 supplétifs fournis par la rébellion ivoirienne ont suivi une formation à cette fin. La prime s'élève à 1 500 000 F CFA. Une avance de 500 000 F CFA est prévue. Le solde étant versé après le succès de l'opération.
Outre plusieurs centaines de Légionnaires (entre 500 et 600), la France apporte, également, toute la logistique militaire et humaine: armements, tenues militaires, équipements de télécommunications, mercenaires puisés dans le contingent des Légionnaires français. Hors coût de l'armement et de la logistique, environ 600 millions FCFA ont été déjà investis depuis le lancement de l'opération
Le déroulement
de l'opération
L'opération est baptisée “Trois jours noirs sur Abidjan”, programmée sur trois jours d'affilée, en particulier : vendredi, samedi et dimanche (VSD).
Il s'agit de neutraliser tous les commandements des grands services de l'armée : Forces terrestres, Armée de l'air, Gendarmerie, Marine, le chef d'état-major, etc. Les 675 supplétifs rebelles venus de Bouaké ont pour mission de neutraliser les jeunes patriotes avec l'aide des Légionnaires Français et de la Licorne.
Les complicités au sein
de l'armée ivoirienne
L'opération est coordonnée par quelques officiers proches du Général Doué. lls sont les pilotes de cette opération et sont en contact avec les éléments de l'armée, en particulier des officiers supérieurs et des sous-officiers. Leurs noms sont connus.
Tentative d'implication des officiers originaires de l'Ouest
Plusieurs officiers originaires de l'Ouest, et occupant des postes stratégiques au sein de l'armée ont adressé un message à l'épouse du Général Doué. Ils affirment attendre le top départ pour entrer en action. Leurs noms sont connus.
Le rôle de la Force
Licorne
La France a fait venir du matériel actuellement entreposé au 43ème BIMA, essentiellement de l'armement. Ce matériel est clairement identifié comme provenant de la dotation des forces françaises. Ce qui signifie que ce matériel peut être tracé. D'où la décision de débarrasser les fusils et autres kalachnikov de toutes inscriptions susceptibles de révéler au grand jour l'implication de la France dans l'opération.
La distribution des armes se fera ensuite selon des secteurs géographiques d'Abidjan aux supplétifs de la force Licorne et des Légionnaires français. Des armes seront ainsi prépositionnées à Abobo, Anyama, Bassam, Adjamé, Port-Bouët, Attécoubé, Cocody, Yopougon. Ces armes seront remises à des éléments venus de Bouaké, puis aux militaires infiltrés au sein de l'armée pour faire le coup d'Etat. C'est un armement lourd qui sera mis à la disposition des assaillants : kalachnikovs, obus, véhicules militaires, munitions, etc.
La neutralisation
des patriotes
Pour tenter de dissimuler son implication dans le putsch, la Force Licorne demandera à assurer la sécurité des biens et des personnes, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
En réalité, elle devrait empêcher que îles combattants pro-Doué et la population s'affrontent. Les Français sont conscients de l'immense popularité du président Gbagbo. Donc, ils redoutent qu'un coup contre le chef de l'Etat provoque une déflagration sans limite avec de nombreuses manifestations populaires. La Licorne conjuguera répression et prévention. Les patriotes sont sa ligne de mire.
Elle tentera de jouer un rôle tampon entre les soldats pro-Doué et la population en colère. Mais, comme elle l'a déjà fait en novembre 2004, l’armée française tuera systématiquement tous ceux qui tenteront de se rassembler dans la rue pour protester contre le putsch ou le mettre en échec.
Le résultat étant le départ coûte que coûte du président Gbagbo. Selon le Lieutenant Christophe Bayern, “s'il faut tuer tous les ivoiriens pour y parvenir, la Force Licorne est prête à le faire”.
Les sites stratégiques visés
C'est une opération massive qui se prépare sur Abidjan. La ville sera bouclée et nettoyée pendant trois jours par les hommes du Général Doué, appuyés par la Force Licorne.
A - Les différents commandements et sites militaires
B. Les lieux du pouvoir et les domiciles des personnalités
• Le Palais de la Présidence de la République au Plateau : envahissement des lieux par des militants du “G7” de façon symbolique.
• La Résidence du chef de l'Etat à Cocody : une opération spéciale est programmée.
La Force Licorne va y héliporter une trentaine de Légionnaires par la voie des airs. Leur unique objectif : neutraliser le couple présidentiel. Une vingtaine d'autres Légionnaires devraient avoir accès au périmètre de la Résidence par voie lagunaire (pinasse)
• La résidence du chef de l'Etat à Yamoussoukro
Les domiciles des présidents d'institutions, des ministres, des collaborateurs du président Gbagbo, des leaders des mouvements patriotiques sont repérés en vue d'une vaste opération de liquidation physique. L'objectif est d'en éliminer un maximum.
C - Autres sites
stratégiques
Le Pont Houphouet-Boigny (empêcher la circulation entre le Sud et le nord de la ville et tout renfort de troupe)
. Le Pont De Gaulle (empêcher la circulation entre le Sud et le nord de la ville et tout renfort de troupe)
• L'aéroport de Port-Bouët (l’accès devrait être interdit aux FDS)
• L'aéroport de Yamoussoukro (la Force Licorne devrait y exercer un contrôle total)
• Le secteur de l'Hôtel Sebroko à Attécoubé, afin d'empêcher tous mouvements des patriotes et des loyalistes entre Yopougon et le Plateau
• Les différents corridors permettant l'accès à la ville d'Abidjan seront attaqués
D - L'attaque de la zone sous contrôle gouvernemental
C'est une attaque simultanée et généralisée de plusieurs fronts par des éléments du Général Doué (en réalité de la rébellion) bénéficiant d'appuis aériens et terrestres des Légionnaires français.
L'objectif est clair : empêcher les soldats FDS de venir en renfort à Abidjan.
• Le front de Bondoukou
• Le front de Tiébissou
• Le front de Daloa
• Le front de San Pedro
• Le front de M'Bahiakro
E. La RTI et
ses émetteurs
Une fois l'opération enclenchée, des éléments des forces dites impartiales, en réalité des soldats français, devraient, également, arriver en renfort pour empêcher la reprise de la télévision et de la radio par les patriotes. Le Centre émetteur d'Abobo fait, également, partie des sites à occuper dès les premières
minutes de l'opération. Ce qui permettrait un entier contrôle de l'espace hertzien. RFI devrait être rétablie dès le déclenchement de l'opération pour diffuser les mots des combattants de Doué et du Lieutenant-colonel Yao Yao.
Le sort des tenants
du pouvoir
La suite logique de l'opération est l'arrestation systématique des proches du pouvoir actuel. Les ministres, conseillers, les députés proches du FPI seront arrêtés et emprisonnés à Séguéla. Tous ceux qui tenteront de résister seront abattus. Le Général Philippe Mangou figure sur la liste des personnes à éliminer. Les militaires seront détenus dans les casernes et autres prisons militaires. Ils devraient être enfermés jusqu'à la fin de la transition, soit au moins un an.
La date de l'opération
et le retour des “exilés”
L'annonce du retour des “exilés” n'est pas fortuite et fait partie du plan. Le Général Doué collabore avec l'ensemble du “G7”. Mais le RDR est le plus actif de cette coalition puisque c'est Ouattara qui finance l'opération.
L'Opération doit se dérouler d'ici au 20 septembre 2005 maxi, selon le planning établi par Général Doué lui-même et les Français. Le Général Doué devrait regagner le pays dans les 24 heures, une fois le succès de l'opération avéré. Le Lieutenant-colonel Yao Yao occupera le petit écran jusqu'au retour du Général Doué, distillant des discours pour tenter d'apaiser les populations.
Il est prévu d'instaurer un couvre-feu d'une durée de une à deux semaines.
La gestion politique
post-coup d'Etat
La transition sera assurée par le Général Doué. Il discutera avec la communauté internationale des questions suivantes : durée de la transition, nouvelle date des élections présidentielles, négociations avec la rébellion, etc. Mais le Général Doué a convenu avec les Français de remettre le pouvoir à Ouattara. Cela a été décidé lors de deux réunions à Paris. Toute perspective de retour au pouvoir de Bédié est exclue par les Français et les propres partisans de Bédié.
La France et Ouattara étant les financiers exclusifs de l'opération, en retour, le Général Doué devra remettre le pouvoir à Ouattara à l'issue d'une transition prévue pour durer un an.
Selon le schéma convenu avec la France, Doué s'empare du pouvoir par la force, puis ouvre des négociations avec la rébellion et les partis politiques du “G7”. L'idée centrale est que le désarmement, la réunification ne seront effectifs qu'avec l'assurance d'installer Ouattara au pouvoir à l'issue de la transition. L'élection présidentielle, pour laquelle toutes les candidatures seront acceptées, étant une pure formalité. Puisque c'est Ouattara qui assurera la succession du Général Doué après une parodie de scrutin.
Bédié est exclu de ce schéma. La France a décidé de le tenir à l'écart du bénéfice politique de l'opération. Des négociations se poursuivent entre des cadres du PDCI, la France et Ouattara pour obtenir des postes ministériels et des postes dans la haute administration. Selon les promesses du Général Bakayoko (chef d'état-major de la rébellion), la rébellion pourrait entamer le processus de désarmement effectif bien avant même la tenue de l'élection, à la condition que soient intégrés dans l'armée nationale de Côte d'lvoire tous les éléments rebelles qu'elle proposera. Le Général Doué et la France s'inscrivent donc dans ce schéma.
Le double jeu de Paris
Les révélations importantes faites par cette source militaire proche du général Mathias Doué et consignées dans le document que vous venez de lire plus haut confortent une fois encore la large majorité des ivoiriens dans la conviction selon laquelle la France chiraquienne n'a pas encore renoncé à renverser le régime du président Laurent Gbagbo. Un chef d'Etat qui refuse d'intégrer la Françafrique pour contribuer au triomphe des intérêts français au détriment du bien-être des peuples africains. Des peuples dont la vie ne représente rien aux yeux de la France. Tous ceux qui tenteront en Afrique de faire passer les intérêts des peuples noirs avant ceux de la France sur le continent seront toujours considérés par la France comme des ennemis. Et “il n'y a pas de négociation avec les ennemis de la patrie. La seule négociation, c'est la guerre”, disait l'ancien président français, François Mitterrand, à l'époque ministre de l'intérieur du Premier ministre Mendes France. Mitterrand réagissait ainsi contre les Algériens qui affichaient une farouche volonté d'émancipation. De Gaulle, avant François Mitterrand, soutenait qu'“un pays n'a pas d'amis, mais des intérêts”. Qu'ils soient donc de gauche ou de droite, les dirigeants français ne font pas de quartier à tous ceux qui veulent annihiler leur mainmise sur les richesses de l'Afrique. C'est tout le sens de la guerre faite à Gbagbo et aux ivoiriens. Dans cette guerre, le but de Paris n'a jamais changé. Mais la stratégie s'adapte aux circonstances et à l'adversaire. Face à un Laurent Gbagbo, “véritable bête politique”, et aux ivoiriens nationalistes et hyper motivés, la France chiraquienne avance avec un double visage : négociation et solution finale. Pendant qu'elle dépêche Roland Dumas et Martin Bouygues pour négocier avec Laurent Gbagbo, la France soutient activement la rébellion armée et échafaude des plans pour “dégommer” ce président africain “gênant pour la survie de l'empire en Afrique”. Pour atteindre son objectif, Paris s'appuie sur l'opposition politique au sein de laquelle, il a déjà identifié son cheval : Alassane Ouattara. Le schéma français se résume en ces propos tenus à propos de la crise ivoirienne, par un politologue sénégalais récemment interrogé par BBC : “la France ménage l’opposition, endort le pouvoir et soutient les putschistes”.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
En prévision du coup d’Etat annoncé de Doué: Les médias français envahissent Abidjan
Une horde suspecte de médias français a envahi Abidjan depuis quelques jours. Et ce, sous le prétexte de couvrir la cérémonie marquant le démarrage du processus de démantèlement des groupes d’autodéfense de l’Ouest, qui a eu lieu, hier, après-midi à Guiglo. Presque tous les grands médias français ont dépêché leurs envoyés spéciaux au bord de la lagune Ebrié. On peut citer pêle-mêle “Le Figaro”, “RFI”, “TV5”, “l’AFP”… Il y a une dizaine de journalistes. Ils sont partis, hier, à Guiglo à bord d’un car de l’ONUCI.
Cette mobilisation de la presse française pour venir en Côte d’Ivoire et aller à Guiglo surprend, d’autant plus qu’il s’agit d’une simple cérémonie marquant le début du processus de démantèlement des groupes d’autodéfense. Une cérémonie de la même nature a eu lieu, il y a quelques mois, à Guiglo, en présence du chef d’État-major des armées, Philippe Mangou. Mais elle n’avait pas attiré autant de reporters français. Cette mobilisation subite des médias hexagonaux pour débarquer à Abidjan suscite donc des interrogations légitimes et met la puce à l’oreille. C’est dans la foulée de la déclaration tonitruante du général déserteur Doué Mathias que ces confrères européens se retrouvent en Côte d’Ivoire. Une coïncidence bien troublante quand on sait que Jacques Chirac et la plupart des médias français soutiennent la rébellion qui sévit en Côte d’Ivoire.
Ces mêmes journalistes français s’étaient retrouvés aussi nombreux (curieusement) en septembre 2002 à Bouaké pour couvrir la Coupe UFOA qui s’y déroulait. Une compétition sous-régionale qui n’a jamais véritablement intéressé la presse occidentale. On connaît la suite. La Côte d’Ivoire a été attaquée.
En réalité, les journalistes européens, qui étaient déjà informés de ce qui allait se passer en Côte d’Ivoire, ont pris la Coupe UFOA comme prétexte pour s’installer à Bouaké.Certains y sont encore trois ans après le déclenchement de la guerre. C’est le même scénario que l’on constate aujourd’hui. Il y a des signes qui ne trompent pas. Alors…
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le témoignage exclusif d’un ex-garde de corps du général Doué
Interview – L’armée ivoirienne est déçue, et ses éléments ont choisi de briser le silence. Dans cette interview inédite, un ex-garde du corps du général Doué le décrit dans les moindres détails et prophétise qu’il trahira le G7.
Vous êtes un des anciens gardes du corps du général Doué. Après plusieurs mois d’exil, il a annoncé qu’il reviendrait prendre le pouvoir et a lancé de nombreux appels à l’insurrection. Vous êtes militaire. Son appel sera-t-il entendu ?
Tout ce que le général Doué raconte n’implique que lui. Personne ne le suivra dans les bêtises qu’il prépare. Ce n’est pas la première fois qu’il parle de coup d’Etat : c’est son travail. Il a plusieurs fois trahi. C’est une question d’habitude pour lui. Ses dernières déclarations ne m’étonnent pas. Surtout que j’ai déjà travaillé avec lui et je sais comment il est. Ceux qui d’aventure le suivraient se mettraient dans des problèmes.
Cette opinion est-elle partagée dans les casernes ?
Oui. Quand il a été nommé chef d’état-major, au début tout le monde l’appelait «le traître». Tout le monde savait déjà qui il était. Il a fallu beaucoup d’effort pour qu’il amène les gens à l’aimer à nouveau. Aujourd’hui, ce qui le trompe, c’est l’affection qu’il y avait pour lui avant ses différentes trahisons.
Je tiens à souligner en plus que même si on le laisse faire, il va tromper le G7 qui le soutient actuellement, la France, ADO et Bédié.
Doué a déjà échoué dans son coup. La première fois, en décembre 1999, les militaires se sont ralliés et le coup est vite parti, parce que Bédié avait des comportements indignes d’un président de la République. Or, Gbagbo n’a jamais fait du tort à quelqu’un. Même ceux qui s’agitent et demandent le départ du chef de l’Etat, si on leur demande ce qu’il leur a fait, ils seront confus.
Tout le monde sait que le général Doué est un trouillard. Il va livrer la vie des éléments, il va leur dire d’attaquer. Et après, il va fuir. Au dernier moment, ils vont lui dire «viens», il ne viendra pas.
Que recherche-t-il à votre avis ?
Le problème du général Doué et de ses complices est simple : ils avaient déjà vendu le pays. Et au moment de la livraison, les Ivoiriens se sont réveillés. Ils ont maintenant la pression de leurs clients comme la France et le Burkina. Ils n’arrivent pas à livrer la marchandise. En plus, pour monter une telle opération, il faut de l’argent, beaucoup d’argent. Il faut acheter des gens qui ne savent même pas pourquoi on les prend pour aller combattre. C’est sans doute ce financement, dont il a bénéficié, qui l’intéressait. Aujourd’hui, je suis sûr que le peu d’argent avec lequel il était parti est fini. Cette nouvelle opération va donc le relancer financièrement. Il va pouvoir se nourrir. Il prendra l’argent de ses financiers, il le dépensera, mais il ne pourra rien faire pour eux. L’armée est mobilisée, et la population est debout. Nous riposterons contre toute attaque.
Vous connaissez le caractère du général Doué. Face à la mobilisation de l’armée et du peuple, peut-il faire faux bond une fois de plus à ses commanditaires ?
Cela n’est plus notre problème. L’essentiel pour nous, c’est de faire bloc, l’armée avec la population, pour qu’il ne réussisse pas son coup. S’il n’a pas pu faire le coup, ou s’il a échoué, il va rendre compte à ses patrons à qui il a pris de l’argent.
Y a-t-il encore beaucoup d’officiers ou d’hommes du rang qui croient encore dans le général Doué ?
Presque toute l’armée est déçue par le général Doué. Quelques officiers sont sans doute encore avec lui. C’est entre eux et lui. Mais nous, les vrais militaires patriotes sommes déçus. Je me dis que c’est parce qu’il a eu honte de ne pas pouvoir libérer le pays qu’aujourd’hui il va jusqu’à se rallier aux rebelles. C’est quand même une honte ! Que Doué laisse le jeune Mangou qui vient d’arriver faire son travail. Nous, on soutient Mangou, c’est notre seul patron. Nous avons des chefs de corps qui sont prêts à contrecarrer toute tentative d’attaque. Souvenons-nous de l’attaque d’Agboville et d’Anyama. En trente minutes de combats, les FDS ont repris le dessus. Si le général Doué était encore aux commandes, Agboville serait encore aux mains des rebelles. On sait comment il était : il ne pouvait ni prendre de décision, ni prendre ses responsabilités. Nos chefs actuels, de la Garde républicaine, du Premier bataillon, de l’escadron blindé, de la BASA, du BCP, de la gendarmerie et de la police sont tous décidés à libérer le pays. Nos chefs de corps sont jeunes, ils ne dépensent pas les «haut-les-cœurs» de leurs éléments. Ils ne radient pas les éléments en catimini pour prendre leurs soldes. Sous le commandement de ceux qui se réclament sains aujourd’hui, on a souffert de toutes ces pratiques. Souvenons-nous ! Je tenais à dire que tous les militaires, policiers, gendarmes, douaniers ou Eaux et Forêts doivent être mobilisés pour pouvoir riposter contre toute attaque. Si les rebelles étaient vraiment venus travailler dans le pays, ils n’allaient pas détruire des villages, casser des maisons, tuer des femmes et des enfants… anéantir le pays ! S’ils sont venus, c’est pour leur propre intérêt. Chacun de nous a perdu quelqu’un dans cette sale guerre. Notre problème, c’est de libérer notre pays et d’être fier d’être militaire ivoirien. Qu’on laisse le président Gbagbo travailler ! Que le général Doué arrête les menaces. Cette guerre a formé le militaire ivoirien. Nous sommes habitués aux combats, prêts à riposter à tout type d’attaque. Rien ne nous fait peur. Nous avons les armes pour pouvoir nous défendre. Nous sommes maintenant à l’heure des élections. Que le général Doué et ses patrons, les chefs rebelles, les laissent avoir lieu !
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le ministre Alphonse Douati a rompu, hier, le silence dans l’affaire qui l'oppose à l'ONUCI suite à l'espionnage de son domicile par un colonel de la gendarmerie française travaillant pour le compte de la force onusienne. Dans un point de presse qu'il a fait hier à son cabinet, le ministre Douati a décidé de porter plainte contre l'ONUCI. Voici le discours liminaire qu'il a prononcé devant la presse.
INTRODUCTION
Mesdames et Messieurs de la presse (écrite et audiovisuelle), je vous remercie sincèrement d'avoir répondu si nombreux à mon invitation. Comme vous le savez, je ne suis pas un amoureux des points de presse. Mais si je me décide à le faire aujourd'hui, c'est en raison d'une situation que j'estime préoccupante à double titre : d'abord au regard de l'environnement sociopolitique de notre pays et, ensuite, au regard des acteurs en cause.
Le thème de la rencontre porte sur les manœuvres suspectes perpétrées à ma résidence par des officiers de la force ONUCI.
Pour ce faire, j'adopte la démarche suivante :
I. LES FAITS
II. MES ANALYSES ET MES CONSTATS
III. LES MESURES URGENTES QUE J'ENVISAGE
I. LES FAITS
Le dimanche 21 août 2005, aux environs de 18 heures, des officiers de l'ONUCI, au nombre de trois (3), dont deux (2) Colonels Agbogbli Théodore et le colonel Daniel Ferdant de la gendarmerie française se sont déportés à ma résidence. Le gendarme français devançait de quelque 10 mn les autres Officiers.
Après 2 tours de l'îlot où se trouve ma résidence, l'officier français s'est arrêté face à ma résidence et s'est mis à photographier le bâtiment et le portail. Surpris par les agents de police assurant ma sécurité et des membres de ma famille, l'officier français a tenté de fuir, mais fit bloqué par les agents de police et les jeunes. Il s'en est suivi des échanges très houleux.
Dans un premier temps, l'auteur a nié les faits. Ensuite, il a avoué avoir pris les photos, mais qu'il était en mission selon lui, le colonel Ahouma de la Présidence est informé de cette mission. Informations prises, il n'en était rien: aucune autorité ivoirienne n'était au courant de cette mission.
Le Colonel Daniel Ferdant affirme avoir tenu auparavant une réunion dans la cour voisine à ma résidence et que sa mission s'inscrivait dans la préparation de l'arrivée du Président Bédié. Il a même tenté de recueillir des informations sur ma personne auprès d'un témoin : le portefeuille que j'occupe et mon parti politique. Selon le témoin bien localisé, ce colonel a tenu des propos politiques selon lesquels les "élections n'auront pas lieu en 2005, car les ivoiriens aiment les palabres".
Devant tous ces faits, j'ai téléphoné au ministre de la Sécurité pensant qu'il assurait l'intérim du ministre de la Défense. Sur ses instructions, le colonel Ehoussou Aka (chargé de la sécurité des ministres), le commissaire Toé du District de Cocody, un commandant de la gendarmerie et un officier du CECOS se sont rendus sur les lieux avec leurs collaborateurs respectifs.
Entre-temps, les agents de ma sécurité avaient confisqué l'appareil photo que l'officier français leur a remis après s'être enfermé dans sa voiture pendant 30 minutes et après avoir endommagé les pellicules ou transféré les films à qui de droit. J'ai reçu les officiers ivoiriens et l'officier de l'ONUCI à ma résidence.
Après plusieurs échanges, il a été retenu ce qui suit :
- l'ONUCI a agi sans aucune information des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire ;
- l'officier de l'ONUCI, le colonel Agbogbli, a reconnu qu'il y a faute ;
- la mission qui devait avoir lieu ne concernait ni ma résidence, ni le quartier et n'était nullement programmée ce dimanche 21 août 2005 ;
- chaque participant devait rendre compte à sa hiérarchie;
le film saisi devait être visionné par les FDS sous l'autorité du colonel Ehoussou Aka qui a souhaité la présence d'un représentant du ministre. j'ai refusé cette proposition, estimant que l'essentiel est de savoir les motifs de l'acte;
j'ai enjoins au colonel Ehoussou Aka de me fournir un rapport détaillé avant le jeudi 25 août 2005, ce qui n'a pas encore été fait au moment où je vous parle. J'ai alors saisi officiellement Monsieur le ministre de la Défense de ce que les éléments de l'ONUCI (dont le colonel Ehoussou est supposé disposer l'identité) ont violé ma résidence et l'ai prié instamment de bien vouloir engager toute procédure appropriée pour clarifier les mobiles de cet acte et prendre les mesures d'accompagnement nécessaires.
Il me revient que les personnes incriminées disent s'être méprises et qu'elles auraient été trompées par l'un de leurs collaborateurs, un lieutenant travaillant pour l'ONUCI. Par ailleurs, le Général Fall m'a fait parvenir son numéro de téléphone, me demandant de l'appeler sans juger nécessaire de venir à moi. A ce jour, je n'ai reçu aucune réaction de la hiérarchie militaire de l'ONUCI, en dehors de l'affirmation de méprise dite devant le ministre de la Défense.
Voici donc les faits que l'on peut résumer ainsi : un colonel de la gendarmerie française membre de "l'ONUCI", sous prétexte d'une méprise, s'est rendu coupable d'un délit de violation de domicile d'une autorité ivoirienne sans aucune réaction de réprobation de sa hiérarchie.
II - CONSTATS ET ANALYSES
1. Le général Fall, commandant en chef des Forces de l'ONUCI, me lançant un appel de pied, démontre à tout point l'indifférence totale qu'il manifeste vis-à-vis des actes posés par ses collaborateurs à l'endroit d'une autorité de ce pays.
2. Le prétexte d'une méprise évoquée par le gendarme français membre de la force ONUCI ne peut, en aucun cas, être retenu pour les raisons suivantes :
• Comment une armée aussi structurée que les forces ONUCI peut-elle entreprendre une opération de sécurisation du domicile d'un ancien chef d'Etat sans avoir pris la précaution minimale de situer le site de l'opération sur une carte ?
• Comment peut-il y avoir une méprise sur l'identité de deux (2) personnalités publiques que tout différencie : les patronymes et les prénoms, les fonctions, l'idéologie et l'appartenance politique, la situation géographique des domiciles ?
• Si, comme l'affirme le gendarme français, il a été guidé sur les lieux par un lieutenant de l'ONUCI qui l'aurait trompé, pourquoi son véhicule où il était seul à bord a-t-il précédé celui à bord duquel se trouvait le lieutenant supposé le guider ?
• Au demeurant, I'ONUCI ne peut prendre prétexte d'une incompétence en son sein pour excuser les bavures dont je fus victime de la part de ses officiers.
Si réellement il y avait méprise, pourquoi le gendarme français a-t-il cherché à fuir et surtout pourquoi a-t-il de lui-même détruit le film après s'être enfermé dans sa voiture pendant 30 minutes communiquant avec des correspondants ?
• Les informations qu'il a tenté de recueillir sur ma personne, notamment le poste ministériel et mon appartenance politique, laissent de convaincre qu'il n'y avait aucune méprise, mais bien un acte délibéré, car la communauté internationale sait, et cela est notoire, que Monsieur Henri Konan Bédié ne peut occuper un poste ministériel et que, de surcroît, il est président du PDCI-RDA.
• Les propos politiques tenus devant un témoin bien localisé selon lesquels les Ivoiriens aimant beaucoup les palabres, les élections ne pourront se tenir en 2005, montrent que sa mission n'avait rien à voir avec la sécurisation de la résidence du Président Bédié ; mais avait plutôt des visées politiques.
• La qualité de l'auteur et de son corps d'origine, c'est-à-dire un colonel (officier supérieur, donc de commandement) de la gendarmerie française (corps d'élite) ne permet pas d'accepter une telle méprise. Pire, c'est un spécialiste mandaté par l'Etat français auprès de l'ONUCI pour compétence avérée. Vous comprenez que je ne puisse me satisfaire de cette réponse.
• Il est incompréhensible que les forces de défense et de sécurité ivoiriennes ne soient pas informées d'une si importante mission qui a eu lieu un dimanche en fin de soirée.
Au total, l'acte posé par le colonel de la gendarmerie française me paraît suffisamment grave du point de vue des droits de l'Homme. Cette violation de mon domicile, lieu de résidence permanente dénote d'une volonté manifeste d'espionnage laissant planer une réelle menace sur ma personne, voire ma famille et par référence à ses allégations sur tous ceux du même bord politique que moi. C'est pourquoi, retenant les actes et les dires du colonel Daniel Ferdant, je ne peux accepter de conclure le dossier à ce stade, car il est tout de même curieux d'observer que les forces impartiales prennent cette bonne habitude de se tromper de sites chaque fois qu'elles sont en mission.
III. MESURES D'URGENCE
Au regard de ce qui précède et vu l'extrême gravité de l'acte posé, je prends les mesures suivantes :
• J'élève de façon solennelle et formelle une vive protestation et une indignation marquée face à tous ces actes répréhensibles ;
• Je saisis à l'instant le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Monsieur Pierre Schori, à effet de prendre à l'encontre du colonel Daniel Ferdant les mesures qui me rassurent.
• J'engage formellement la responsabilité des forces de l'ONUCI, et en particulier celle du Général Fall, du Colonel Agbogbli Théodore et du Colonel Daniel Ferdant, tous membres de l'Etat-major de l'ONUCI, de ce qui adviendrait pour moi-même, ma famille et mes amis politiques.
• Je me réserve le droit d'engager auprès des autorités civiles, diplomatiques et militaires de ce pays une procédure judiciaire pour violation de mon domicile et pour tentative d'atteinte à mon intégrité morale et physique.
• Je prends à témoin la communauté nationale et internationale sur les agissements graves, provocateurs et confligènes des officiers de l'ONUCI et, en particulier, du colonel Daniel Ferdant, officier de la gendarmerie française détaché auprès de l'ONUCI.
• J'exige, enfin, une enquête paritaire entre autorités de l'ONUCI et autorités ivoiriennes.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Les soldats français positionnent des chars à Zouan-Hounien
La tournée de prise de contact que le sous-préfet militaire de Zouan-Hounien, le lieutenant Allah Kouakou, devrait entreprendre le 16 août auprès de ses administrés vivant dans la zone de confiance n'a pu avoir lieu. Les soldats français, qui taxent le nouvel administrateur de chef de guerre, l'ont voulu ainsi.
Informés du programme de tournée du sous-préfet militaire, les militaires français ont installé, le 15 août, des chars qui font des patrouilles dans les villages. A Natta-Nord, Yeleu Gouakatouo, ils ont placé leur dispositif et leur arsenal de guerre. Les véhicules avant-blindés (VAB), les véhicules blindés légers (VBL), convoyés de Man (zone rebelle), ont pris position partout dans les villages.
Dans la zone de confiance où nous nous sommes rendus le 23 août dernier, nous avons pu apercevoir un char des soldats français au corridor de l'ONUCI à Yaopleu, village situé à 500 mètres seulement sur l'axe Zouan-Hounien-Danané. Alors que, selon le sous-préfet militaire rencontré à Zouan-Hounien, seul le contingent bengladeshi de l'ONUCI est habilité à faire des patrouilles et gérer la zone de confiance conformément aux nouvelles règles. “La Licorne est regroupée à Man et elle ne doit venir ici que lorsque les soldats bengladeshi sont en difficulté, ce qui n'est pas le cas pour le moment. C'est de la provocation. Mais j'irai faire cette tournée là-bas quoi qu'il advienne et même si mon sang doit couler”, a martelé le lieutenant Allah.
Avant sa tournée dans la zone de confiance, le sous-préfet a même invité les soldats français et bengladeshi à Zouan-Hounien pour définir ensemble les modalités pratiques de cette visite. “Comme c'est en zone de confiance, est-ce qu'on peut faire venir les rebelles pour cette tournée ?”, a interrogé le commandant Crusel, l'officier de liaison de la force Licorne basée à Man. La réaction du lieutenant ne s'est pas fait attendre. “Venez avec une dizaine de rebelles. Ils vont même prendre place à bord de mon véhicule”, a-t-il répondu au commandant français. Toutefois, le lieutenant a pris soin d'informer le préfet de région du Moyen-Cavally qui n'y a trouvé aucun inconvénient.
Selon le préfet de région, cette tournée avec les rebelles participe même de la réconciliation.
Malgré les assurances et le feu vert du préfet de région donnés aux soldats français, ceux-ci ont préféré empêcher la tournée du sous-préfet en bloquant les voies d'accès des villages.
Quant à l'ONUCI, elle a demandé au sous-préfet militaire de surseoir à sa tournée. “Vu que la zone de confiance est une zone extrêmement sensible et objet de plusieurs restrictions dont vous avez assurément connaissance, notre hiérarchie a décidé, au nom de l'ONUCI, que la compagnie des casques bleus de Yaopleu ne donne aucune escorte à Monsieur le sous-préfet ; que si le sous-préfet devrait se rendre dans la zone de confiance, qu'il y aille en tenue exclusivement civile et sans aucune escorte ni même de ses hommes ; que, dans de telles conditions, l'ONUCI déclinerait toute responsabilité. Qu'en définitive, nous sommes vraiment désolés de conseiller à notre ami et frère le lieutenant Allah de ne pas effectuer sa tournée dans la zone de confiance et ce, pour la cause de la paix pour tous en Côte d'Ivoire”, écrit le capitaine Mamun dans une correspondance en date du 15 août 2005 à Yaopleu.
Vincent Deh (envoyé spécial)
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Voici le cerveau français du coup d’Etat à Abidjan
Révélations – Le 43e BIMA n’est pas le seul centre de déstabilisation dont dispose la France en Côte d’Ivoire. Dans le cadre l’opération «Trois jours noirs sur Abidjan», le système français repose également sur un homme dont nous vous livrons aujourd’hui l’identité
L’information émane de nos sources au cœur de la base militaire française en Côte d’Ivoire, mais également de sources proches du Général Mathias Yéhamun Doué. Le cerveau de l’opération «Trois jours noirs sur Abidjan» de la France ici même à Abidjan se nomme Claude Roy, un Français. C’est lui qui pilote de mains de mettre depuis plusieurs semaines toutes les actions de la France sur le terrain. Il est Médecin principal dans un centre de santé de la capitale économique ivoirienne, le Centre Médico-Chirurgical France-Ivoire de Biétry. C’est dans cette clinique que le Général Mathias Doué, au lendemain de son limogeage et de la tentative de renversement du régime du président Laurent Gbagbo en novembre 2004, s’était réfugié. C’est de là que sont parties les folles rumeurs faisant état de l’arrestation par le pouvoir du Général Doué. En réalité, Claude Roy se cache derrière cette profession de médecin. Car nos sources au cœur des «Grandes oreilles» nous livrent sa véritable identité : c’est une barbouze de la France, un pion essentiel du système de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), les services de renseignements français. Sa clinique qui passe inaperçu aux yeux des Abidjanais, est le lieu où se déroulent d’importants trafics et transactions mafieuses. Dans l’opération «Trois jours noirs sur Abidjan», c’est lui qui est la courroie de transmission entre les militaires favorables au putsch annoncé par le Général Doué le 19 août dernier, certains responsables du G7, le Général Doué et même la force Licorne. Dans le mois de novembre 2004, lorsqu’il avait été découvert que le Général Mathias Doué s’était fait interner dans sa clinique, Claude Roy a refusé de révéler la nature de la maladie dont souffrait l’ex-chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne. «Je suis médecin de profession, je suis tenu par le secret professionnel qui est le premier serment. Le secret professionnel m’interdit de dévoiler la santé de mes patients. Ainsi donc, je ne peux infirmer ou infirmer si le Général Doué souffre d’hypertension», avait-il répondu face aux nombreuses sollicitations des Ivoiriens, qui voulaient savoir de quoi souffrait réellement le nouvel allié des rebelles.
A la vérité, le Général Doué ne souffrait d’aucune maladie, cela entrait dans la droite ligne de la gestation de l’opération «Trois jours noirs sur Abidjan», puisque cet internement au Centre Médico-Chirurgical France-Ivoire de Bétry précédera son exfiltration de la Côte d’Ivoire par les réseaux français, et l’annonce de son coup d’Etat.
Déjà en 2000, Claude Roy qui se faisait passer pour un docteur en médecine a été appréhendé par la Brigade de recherche de la Gendarmerie nationale. Il était accusé d’exercice illégal de la médecine, mais aussi de corruption d’abus de confiance et de trafic d’influence. La clinique qu’il dirige aujourd’hui constitue une couverture de sa mission d’espionnage. Le cerveau de l’opération entretien de fortes relations avec l’ancien ministre de la santé de Henri Konan Bédié, Maurice Kacou Guikahué. Mais aussi, avec le ministre Alphonse Djédjé Mady aujourd’hui président du G7. Ce sont de très bons amis. Dans le cadre de sa mission, il a élargi le cercle de ses amis aux autres partis politiques du bloc rebelle : Le RDR, l’UDPCI et le MFA. Au sein de ces partis, en effet, plusieurs responsables politiques ivoiriens travaillent de concert avec les services spéciaux français. Il s’agit entre autres de Ouassénan Koné, Kobénan Adoumani, Koné Kafana, Cissé Bacongo, Mabri Toikeusse et Anaky Kobénan. Depuis sa clinique où il reçoit beaucoup, Claude Roy est chargé de relayer les instructions des commanditaires de l’opération « Trois jours noirs sur Abidjan».
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Implication du Burkina Faso dans la crise ivoirienne : Des hommes politiques burkinabè exigent une commission d’enquête internationale
Avant son départ pour l’intérieur du pays à la rencontre des populations burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, la délégation du groupe politique « Alternance 2005 », conduite par le Professeur Issa Tiendrebeogo, a reçu hier vendredi dans la matinée le ministre de la Réconciliation Nationale, Dano Djédjé, et l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, SEM Emile Ilboudo. En fin d’après-midi, ce fut au tour du président Fologo du Conseil Economique et Social, et du ministre de l’Intégration Mel Théodore de recevoir la délégation burkinabé.
Pour le Professeur Issa Tiendrebeogo, il s’agit au cours de cette visite de travail et d’amitié, de faire passer à la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire un message de paix afin qu’elle s’implique effectivement dans la recherche de solutions pour une sortie heureuse de la crise qui secoue depuis trois ans la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, la délégation a bien voulu présenter le groupe « Alternance 2005 », qui nourrit l’ambition de prendre et d’exercer le pouvoir politique au « pays des hommes intègres ». C’est pourquoi le chef de cette délégation a réclamé vivement le vote des burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. Rechercher la paix, contribuer à la réunification de la Côte d’Ivoire et aider au resserrement des liens de fraternité et d’amitié entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est généralement au centre des préoccupations des parlementaires burkinabè qui sont en Côte d’Ivoire à l’invitation du président de l’assemblée nationale. « Nous pensons qu’il est de notre devoir de travailler à l’unité de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous allons exhorter nos compatriotes vivant ici à appuyer tout ce qui va vers le pays d’accueil. Parce que nous estimons qu’il faut faire progresser les choses et que notre pays vive en paix, en bonne entente avec les voisins et surtout la Côte d’Ivoire ». Evitant de s’immiscer dans les affaires internes d’autres pays, toute chose qu’ils reprochent aux autres, Me Hermann Yaméogo et le Professeur Issa Tiendrebeogo ont souhaité que pour plus de transparence dans la résolution de la crise ivoirienne, une commission d’enquête internationale puisse statuer sur l’implication du Burkina Faso dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire.
« Que les Ivoiriens sachent qu’il y a des gens qui souffrent au Burkina Faso du malheur qui frappe la Côte d’Ivoire. Depuis le déclenchement de cette crise en septembre 2002, tout le monde a évité d’aborder la question de la responsabilité. Il est maintenant temps qu’une commission d’enquête internationale statue par rapport aux ingérences imputées au Burkina Faso dans la crise ivoirienne. Il faut que cette commission puisse situer tout le monde sur les accusations d’ingérences répétitives de notre pays dans le malheur qui frappe la Côte d’Ivoire ».
Pour terminer, la délégation qui va mieux s’imprégner de la réalité de cette crise à travers les contacts directs qu’elle aura avec la forte communauté burkinabé de l’intérieur du pays, a invité solennellement le président français Jacques Chirac, « fils d’Houphouët Boigny » à travailler franchement à l’unité de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes tous, y compris Jacques Chirac, tous des enfants d’Houphouët Boigny. Nous devons par conséquent contribuer à construire la paix si chère à notre père à tous. C’est pourquoi nous invitons Chirac à tout faire pour réunifier la Côte d’Ivoire et à travailler essentiellement à l’unité du pays de feu Houphouët Boigny », a tranché Me Hermann Yaméogo. En ce qui concerne le contact direct avec les populations burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, c’est demain dimanche que la délégation se rendra successivement à San Pedro, Soubré, Méagui, Bouaflé et Yamoussoukro pour échanger avec leurs compatriotes venus faire fortune en Côte d’Ivoire.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Des milliers de jeunes baoulé communient avec Gbagbo
Une gigantesque marée humaine du Mouvement de la jeunesse du V baoulé pour la victoire de Laurent Gbagbo, conduit par Tantie Oussou, PCA du Burida, était, hier, au Palais présidentiel. C'est pour marquer son attachement au président Laurent Gbagbo que cette jeunesse a effectué massivement le déplacement.
Les quelque 10 000 jeunes du V baoulé qui ont échangé, hier, avec le chef de l'Etat au Palais présidentiel sont répartis satisfaits. Du moins si l'on s'en tient aux applaudissements nourris qui ont accompagné les mots rassurants que Laurent Gbagbo leur a lancés. “Le temps, c'est un autre nom de Dieu. Alors je vous demande de rester sereins, car le problème est de savoir qui va amener les Ivoiriens devant pour que ceux-ci soient heureux. Je ne veux pas devenir roi des cimetières. Car, il est aberrant de vouloir gouverner des gens et, de surcroît, vouloir leur mort. Soyez sereins et vous les Baoulé, vous savez qu'un pouvoir n'est jamais simple. Il entraîne toujours des batailles et souvent des guerres”, a évoqué le chef de l'Etat, qui pense qu'on a trop menti en Côte d'Ivoire pour le salir dans les régions baoulé. Il a souhaité, désormais que ce “peuple vaillant comprenne qu'il y a une seule Côte d'Ivoire”. C'est pourquoi il a rendu hommage au chef nanan Kouassi Konan de Didiévi, qui a indiqué, s'adressant au chef de l'Etat, que “les Baoulé ont compris le sens de votre combat”. “Nous les Baoulé, nous n'accepterons pas votre mort, même si on nous a toujours menti en disant que si Gbagbo est élu, il chassera les Baoulé des zones forestières. Excellence, les Baoulé ont changé et ils attendent le 30 octobre pour vous le démontrer. Nous n'accepterons donc pas que les rebelles donnent la Côte d'Ivoire au Burkina Faso ou à la France”, a soutenu le chef Kouassi Konan, déclenchant un tonnerre d'applaudissements.
A sa suite, le jeune Kouadio Yao Joseph alias St. T., président du mouvement de la jeunesse du V baoulé pour la victoire de Laurent Gbagbo, parrainé par tantie Oussou PCA du Burida. Celui-ci a traduit ouvertement que les jeunes baoulé qu'ils sont ont manifesté la volonté de rencontrer le chef de l'Etat pour “d'une part vous affirmer notre solidarité en vous disant “yako” pour, toutes les injustices que vous ne cessez d'endurer depuis votre accession au pouvoir et, d'autre part, vous assurer, de vive voix, de notre soutien sans faille à la présidentielle d'octobre 2005”.
Pour lui, dans l'imagerie populaire, le V Baoulé demeure le bastion du PDCI-RDA, mais les choses ont largement changé. “Si cela était vrai autrefois, les choses sont aujourd'hui différentes car, depuis le 19 septembre 2002, date du déclenchement de la rébellion en Côte d'Ivoire, on assiste à une configuration nouvelle du paysage politique ivoirien. Cela se traduit par une saignée des militants du PDCI vers le FPI. Tout simplement parce que ces militants du PDCI-RDA ont été trahis par les dirigeants actuels de ce parti”, a-t-il indiqué. En outre, il a soutenu que la confiance des jeunes baoulé en Laurent Gbagbo est tangible. Et que toutes les tergiversations provoquées par les ennemis de la Nation ne sauraient émousser leur volonté d'exprimer librement leur choix en la personne du chef de l'Etat, dont ils soutiendront la candidature. “Notre décision de soutenir votre candidature va bien au-delà des griefs que nous avons contre le PDCI. En effet, vous avez su séduire et forcer notre estime par votre intrépidité, alors que les autres avaient abandonné le peuple qu'ils prétendent vouloir gouverner pour s'exiler dès les premiers crépitements de pistolets. Et puis, vous, Monsieur le président, vous avez conquis notre confiance par votre ambitieux programme de gouvernement qui accorde une place de choix à la jeunesse”, a-t-il reconnu.
Le président Gbagbo, en appelant à la sérénité, a aussi invité tous les jeunes de Côte d'Ivoire à s'inscrire sur les listes électorales et surtout à rester sereins face aux provocations d'où qu'elles viennent. “Tranquillisez-vous”, a-t-il avancé à l'endroit de cette jeunesse patriotique, tout en rendant hommage à Watchard Kédjébo, Djué Eugène, César Etou (Étienne Souanga) tantie Oussou et surtout la chanteuse traditionnelle Allah Thérèse, dont, dira-t-il, la présence en ce lieu est “tout un symbole et tout un discours”.
Pour le président Gbagbo, tous ceux qu'il vient de citer ont travaillé pour l'ordre démocratique et les prochaines élections. “Je voudrais dire à la jeunesse de Côte d'Ivoire de ne pas gâter sa raison. Je vous demande de laisser travailler les forces impartiales pour ne pas qu'on nous donne tort. Aujourd'hui, c'est la communauté internationale, c'est l'ONU qui va trancher. Si les rebelles sont venus avec des armes lourdes (canons et autres fusils) et n'ont pas pu m'enlever, ce n'est pas eux qui le réussiront”. Et le président Gbagbo de dire vivement que son seul leitmotiv actuellement, c'est d'aller à la paix, car, pour lui, celui qui est sûr de lui ne prend pas les armes. “Aujourd'hui, construisons la paix. Dès lundi prochain, je ferai une campagne pour la paix face à ceux qui ont créé la guerre. Dans la paix, je trouve votre victoire et celle de la Côte d'Ivoire. J'en appelle à la paix et à la réconciliation”, a conclu le président Gbagbo devant des jeunes heureux d'avoir communié avec lui.
Au cours de cette fête de retrouvailles, d'allégresse et de soutien, des artistes tels que Allah Thérèse, les garagistes et bien d'autres encore ont ajouté une note de gaieté à la fête.
Par ailleurs, le chef de l'Etat a été fait chef traditionnel baoulé par le doyen nanan Kouassi Konan de Didiévi en présence de tous ses notables.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le démantèlement des groupes d'autodéfense débute aujourd'hui à Duékoué
Malgré les déclarations de guerre et les menaces de renversement du régime du président Laurent Gbagbo par les rebelles et leurs alliés, les mouvements de résistance du Grand-Ouest sont décidés à aller à la paix et au désarmement. Grâce au gouverneur militaire de la région du Moyen-Cavally, le colonel Guié Globo, et à la médiation du commandant Katet Gnatoa sous-préfet central de Duékoué, le FLGO, l'AP-WE, l'UPERGO et le MILOCI qui avaient décidé de ne pas désarmer après les décisions des rebelles, sont revenus sur leur décision. Réunis hier à Guiglo, de 9h à 19h, les chefs Maho Glofiéi, Yahi Octave, pasteur Gammi ont décidé de poursuivre le processus de désarmement, conformément aux dates fixées par l’accord de Pretoria.
Aujourd'hui, ils se retrouvent tous à Duékoué pour le démantèlement des groupes d'autodéfense de ce département.
Au cours de leur réunion qui s'est tenue toute la journée d'hier, les quatre mouvements de résistance de l'Ouest ont indiqué que tous les points d'ombre ont été levés et sont rassurés par rapport à toutes leurs inquiétudes. Ils ont réaffirmé leur soutien aux Forces de défense et de sécurité et ont invité le peuple wê et leurs combattants à se tenir mobilisés pour faire échec à l'imposture.
Le démantèlement des groupes d'autodéfense de Toulepleu, Bloléquin et Guiglo est prévu les 28, 29 et 30 août 2005.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Avant le lancement de l'Opération “3 jours noirs sur Abidjan”: L'appel d'urgence de la France à ses ressortissants
L'opération “Trois jours noirs sur Abidjan”, orchestrée par la France et destinée à renverser le régime du président démocratiquement élu, Laurent Gbagbo, est entrée dans la dernière ligne droite. Outre les déclarations de guerre des relais ivoiriens que sont le lieutenant-colonel Yao Yao Jules et le général Mathias Doué, les autorités françaises ont fait parvenir, depuis mercredi nuit, à 22 heures, un message sans équivoque à tous leurs ressortissants en Côte d'Ivoire.
“Faire les provisions (aliments et gaz)… Se préparer en cas d'évacuation… l'opération va durer une semaine”, est ainsi libellé cet appel que nous ont révélé des ressortissants français.
Ces derniers nous ont demandé de faire attention aux mouvements des ambassadeurs de France et d'Allemagne à leur résidence ces temps-ci. Car, selon eux, quand une attaque doit être perpétrée à Abidjan, ces deux diplomates, comme par enchantement disparaissent toujours de leur domicile, quelques jours ou quelques heures avant. Un scénario qui pointe donc à l'horizon avec l'opération “Trois jours noirs sur Abidjan”. Jacques Chirac, qui appréhende la réaction de la population ivoirienne, s'il met à exécution son projet funeste, cherche les voies et moyens pour protéger ses nombreux ressortissants qui vivent ici. Et cet appel d'urgence depuis Paris fait partie de la stratégie de Jacques Chirac et son ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. “S'il faut dépenser la moitié du budget de la France pour chasser Gbagbo du pouvoir, nous le ferons”, ne cesse-t-elle d'ailleurs de répéter.
La bande à Chirac veut coûte que coûte avoir la peau du président Laurent Gbagbo. “S'il faut tuer tous les Ivoiriens pour y parvenir, la Force Licorne est prête à le faire”, affirme le lieutenant français Christophe Bayern dans le document secret de l'opération “Trois jours noirs sur Abidjan” publié dans “Notre Voie” n° 2170 du jeudi dernier. Les ivoiriens sont donc prévenus de ce que la France prépare encore en Côte d'Ivoire dans les tout prochains jours.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Diplomatie – Les regards des observateurs de la crise ivoirienne sont tournés vers la Maison de Verre, siège de l’ONU. Le président Mbeki s’y rend pour faire légitimer ses prochaines décisions. Il songe, notamment, à imposer des sanctions à ceux qui empêchent le désarmement et les élections. Suivez son regard…
Après l’espace aérien de différents pays africains, dans lesquels s’est déployée la semaine dernière la conjuration bavarde du général Mathias Doué, l’attention de la Côte d’Ivoire va-t-elle se porter sur les lambris dorés de la Maison de Verre à New-York ? Visiblement, oui.
Le dossier Côte d’Ivoire figure en effet en tête de ceux qui requérront l’attention des membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies. Si la journée de lundi sera essentiellement consacrée au Timor Oriental et celle de mardi à des consultations sur le Burundi et le Soudan, la journée de mercredi sera «spéciale Côte d’Ivoire.» L’agenda du Conseil de sécurité prévoit en effet un «private meeting» («réunion confidentielle») sur la Côte d’Ivoire ce 31 août.
Derrière ce froid intitulé, se cache une rencontre de la première importance pour la paix en Côte d’Ivoire et les différents pays s’intéressant particulièrement à la crise ivoirienne. Ainsi, un des «grands masques» du conflit a-t-il décidé de venir jusqu’au siège des Nations Unies : Thabo Mbeki, qui gère également (avec bonheur) la crise burundaise, laquelle est en train de se résoudre durablement par la voie électorale, sera lui-même à New-York. Il regardera dans les yeux les différents ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, en particulier le Français Jean-Marc De La Sablière, qui rédige traditionnellement (et dans l’unique intérêt de son pays) toutes les résolutions sur la Côte d’Ivoire. Si le président sud-africain a choisi de se déplacer lui-même, c’est parce qu’il veut obtenir du Conseil de sécurité son blanc-seing pour obtenir les deux choses qui peuvent sauver sa mission du désastre annoncé par la rébellion : la mise en œuvre des sanctions onusiennes, mais également le désarmement forcé des combattants. «Le temps des sanctions, si longtemps différées et suspendues à la manière d'une épée de Damoclès, approche à grands pas. Le président sud-africain Thabo Mbeki, en charge de la médiation sur le dossier ivoirien, s'était jusqu'ici opposé à leur mise en oeuvre. Il serait en train de changer d'état d'esprit. Confronté selon le mot d'un haut responsable de l'ONU à la mauvaise foi d'acteurs ivoiriens préférant rester cloîtrés «dans leurs boudoirs» d'où ils multiplient appels enflammés et déclarations visant à saper toute avancée, le président sud-africain pourrait être prêt maintenant à franchir le Rubicon (…) En ligne de mire, selon Pierre Schori qui vient de rencontrer Laurent Gbagbo, les rebelles des Forces nouvelles à qui il revient de faire «le premier pas pour le regroupement» et le «démantèlement des milices»», écrit par exemple le quotidien français Le Figaro.
Les différents acteurs ivoiriens préparent donc chacun de leur côté la réunion de mercredi. Côté opposition politico-militaire, la surenchère est à la mesure du désespoir et de la hargne que suscite la médiation Mbeki. Les rebelles, qui jouent leur va-tout et servent d’instrument de négociation à l’opposition politique, adoptent une position on ne peut plus suicidaire. «Non à la médiation Mbeki ! Non à des élections ! Oui à un coup d’Etat de Doué ou de quelqu’un d’autre !» : ainsi peut-on résumer la position des hommes de Soro. Au RDR, on baisse d’un ton et on met en doute la médiation Mbeki sans la dénoncer. Au PDCI, on s’interroge lourdement sur la faisabilité de l’élection dans les délais et on chante timidement la chansonnette de la «transition de deux ans». Au fond, Henri Konan Bédié est prêt pour les deux schémas : élection ou transition, processus de paix ou coup d’Etat. Les deux camps dans la ligne de mire du médiateur, ce sont les rebelles et le RDR. Mais le RDR se débrouillera, dans ses discours et ses actions, pour faire porter le gros de l’action de déstabilisation du processus de paix au camp rebelle. Ce dernier espérant, quant à lui, que Paris déploiera des trésors d’imagination pour le sauver. On n’est pas membre permanent du Conseil de sécurité, avec droit de veto, pour rien !
Dans le camp présidentiel, on est serein. Le médiateur Thabo Mbeki a déjà décerné son satisfecit au président Gbagbo sur la question des lois. Pour montrer sa plus grande disponibilité à aller à la paix par les élections (schéma qui l’arrange, puisqu’il est quasiment assuré de les remporter), le chef de l’Etat n’hésite pas à donner des gages. La campagne pour la paix qu’il lance dès aujourd’hui dans les journaux fait partie du message qu’il veut faire passer aux Ivoiriens et à la communauté internationale : la fin des hostilités n’est pas négociable, les Ivoiriens n’ont que trop souffert.
Le seul dossier sur lequel ses adversaires comptent le titiller est celui du démantèlement des groupes d’autodéfense. En effet, si le processus a commencé à Abidjan, si les chefs des différents groupes à l’Ouest sont pour la plupart disposés à déposer les armes, les incongruités du PNDDR (rattaché à Seydou Diarra) retardent le processus. L’ONUCI, en tout cas, a pris acte de la volonté des leaders des groupes armés sur la question. D’ici le 31, tout l’art du camp présidentiel sera de rassurer au maximum les différentes entités combattant à l’Ouest, qui ont pris les armes pour leur survie et non parce qu’elles avaient été mandatées par une armée qui, longtemps, a été rendue inefficace par les atermoiements du général Mathias Doué.
Que va faire la France ? On imagine bien qu’elle n’a pas l’intention de parachever le travail du président Thabo Mbeki, sinon elle n’aurait pas «organisé» le dernier «one-man-show» de l’ex-chef d’état-major des FDS. Une chose est sûre : à moins d’un cataclysme, sa diplomatie n’attaquera pas directement Thabo Mbeki. En revanche, elle ne s’abstiendra pas de chercher, avec le plus de raffinement possible, des «poux» dans la tête du camp présidentiel, afin de faire passer un message minimal : en Côte d’Ivoire, tout le monde est mauvais ; mieux vaut sanctionner tout le monde ou ne sanctionner personne. On rappellera que les patriotes entravent l’action de l’ONUCI et de la Licorne. On parlera des «journaux bleus» qui «incitent à la haine». Tous ces griefs plus ou moins imaginaires arriveront-ils à peser, dans la balance des autres membres du Conseil, aussi lourd que le refus forcené de faire droit au désarmement et aux élections, clés de voûte de Marcoussis et de Pretoria ?
La partie est difficile à jouer. L’arme préférée du bloc franco-rebelle dès aujourd’hui sera donc l’intox maximale. Ainsi, le site du MPCI annonce-t-il déjà que «Laurent Gbagbo prépare une autre attaque en zone gouvernementale» pour accabler Soro et ses hommes. Traduction : on se prépare une nouvelle fois à une attaque sporadique pour faire diversion et on compte bien entendu sur nos petits amis de Licorne et de l’ONUCI pour attribuer, comme d’habitude, notre dernière «virée» au président Gbagbo si elle échoue. De toute évidence, la semaine qui commence sera pleine d’intrigues de sérail. A moins que le général Doué se décide enfin à frapper…
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Impopularité – La rébellion ivoirienne sait désormais qu’elle s’effrite à l’Ouest, eu égard à une trop grande propension à la désertion de ses éléments dans cette partie de la Côte d’Ivoire qu’elle occupe depuis novembre 2002.
Après plusieurs tentatives vaines de rejoindre la République, avec des centaines de combattants rebelles repentis à l’Ouest, le chef rebelle Kondo a réussi en début de mois d’août dernier à mettre les pieds à l’état-major des FANCI. Cette volte-face qui a suscité un intérêt médiatique et bénéficié de l’attention du général Philippe Mangou – le chef d’Etat-major a réservé un traitement humain aux tueurs de ses hommes sur les fronts – a fait des émules auprès d’autres combattants de l’Ouest. Estimés à environ deux mille combattants, originaires de l’Ouest ivoirien – en majorité d’ethnies Dan et Wê – selon des sources sur place, les hommes des chefs rebelles Losséni Fofana de la zone de Man, et de Danané Eddie Médie ont baissé la garde. Mieux, une sensibilisation commencée depuis plusieurs mois au sein des populations autochtones pour se démarquer de la rigidité de Soro qui ne veut pas du retour de la paix a trouvé un écho favorable. Après les ex-combattants accueillis à l’état-major des FANCI, d’autres ont amorcé des tentatives de sortie des zones aux mains de la rébellion. Mais la difficulté résiderait au niveau des Forces impartiales, notamment la Force Licorne qui, d’après plusieurs témoignages, serait à la base du blocage du flux des combattants de Guillaume Soro qui veulent rallier la République. Pressés par les mouvements de ces combattants, les militaires français auraient alerté l’état-major de la rébellion. Dans une correspondance adressée à Soumaïla Bakayoko, les hommes du colonel De Larmina basés à Man ont mis en exergue le «risque que court la rébellion en étant passive sur la ruée de ses hommes vers la zone dite gouvernementale.» La Force Licorne qui a pris fait et cause pour la rébellion, avec la bénédiction de Chirac, est allée plus loin en relevant le coup psychologique que le départ des bras valides de la rébellion pourrait causer à l’ensemble des troupes de Soro : «L’exploitation médiatique qu’en fait le pouvoir joue indéniablement sur la détermination des combattants restés loyaux aux idéaux de la rébellion», ont-ils noté. Il n’en faut pas plus pour que Soro mette ses chiens de garde à la trousse des récalcitrants et «kôhôbala» qui ont entrepris de saboter le blocage du processus de paix. Une traque sournoise est donc menée à Man et Danané où l’on note des arrestations et interrogatoires musclés. Des combattants reconnus autrefois proches du chef rebelle Kondo, actuellement en observation à l’IIAO de Grand Bassam, sont systématiquement mis aux arrêts. C’est à une chasse à l’homme que les hommes de Losséni Fofana s’adonnent. Selon nos informateurs, les villageois de Blapleu Gotongouiné, Kpangouin, Zélé et Sangouiné ont enregistré des descentes musclées de rebelles venus de Korhogo pour l’opération «empêcher le ralliement de la zone gouvernementale.»
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
"Même avec l’aide de la France, Doué ne pourra jamais prendre le pouvoir"
Opinion - Dans cette déclaration relative à la situation socio-politique, le Syndicat national de la Recherche et de l’Enseignement supérieur dénonce les manœuvres déstabilisatrices de la France. Qui, selon le SYNARES, utilise des mercenaires et certains officiers ivoiriens indignes et «vendus» pour faire un coup d’Etat en Côte d’Ivoire.
Les faits
Depuis quelque temps, tous les organes de presse se font le relais de déclarations de la part de deux officiers supérieurs de notre armée nationale, le colonel Yao Yao Jules, ancien porte-parole des Fanci, et le général de brigade Doué Mathias, ancien chef d’Etat-major des armées.
Le Colonel Yao Yao Jules reprend à son compte, comme par hasard, les idées émises, depuis quelque temps, par quelques responsables de partis politiques relatives à l’institution d’une transition en Côte d’Ivoire comme solution possible à la crise ivoirienne. Coïncidence plus troublante, il indique notamment que le président de la République devrait accepter de démissionner pour que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de Guéi Robert, l’artiste H et autres qui auraient été victimes des escadrons de la mort (on se croirait en face d’Alassane N’Diaye avant le congrès de l’UDPCI ou d’un Anaky Kobenan à la tête d’un parti inexistant).
Le général Doué, quant à lui, parle d’exactions, de terreur instituée du fait des escadrons de la mort qui justifieraient qu’il vienne mettre fin aux souffrances des Ivoiriens en venant prendre le pouvoir.
Les deux hommes ont occupé de hauts postes de responsabilité dans notre système de défense et de sécurité et reprennent aujourd’hui, curieusement, les thèses de ceux-là qu’ils étaient sensés combattre.
Notre analyse
La France a financé et organisé un coup d’Etat le 19 septembre 2002 pour modifier les paradigmes de gouvernance en Côte d’Ivoire. Après son échec, le coup d’Etat s’est mué en rébellion armée. Cynique, la France s’est organisée pour faire de ses rebelles des acteurs politiques fréquentables en organisant la table ronde de Marcoussis pour espérer obtenir par l’accord qui en résulterait la chute du régime.
Malheureusement pour la France, la société civile a pris ses responsabilités et la Côte d’Ivoire est restée debout et mobilisée contre la forfaiture. La côte de popularité du président de la République s’est renforcée. La France sait aujourd’hui qu’un processus électoral ne peut aboutir qu’à un renforcement du pouvoir actuel. Le sachant, la France a tenté, en vain, de faire accréditer l’idée d’une transition politique en utilisant les responsables des partis politiques périphériques qui ont intérêt aux transitions.
Après la défaite diplomatique des rebelles dans le cadre de la médiation du Président Mbeki, la France revient à la situation d’avant le 19 septembre 2002.
Elle relance l’idée d’un coup d’Etat classique en passant par des mercenaires, mais auquel il faut donner une couleur locale, d’où le recours aux officiers comme Yao Yao Jules et Doué qui, de toute évidence, ont joué leur carte dans l’ombre. Sinon comment comprendre que le Colonel Yao Yao puisse, en tant qu’officier, demander des comptes au Président de la République sur les circonstances de l’assassinat de Guéi Robert le 19 septembre 2002 sans évoquer l’assassinat du ministre Boga Doudou Emile et ses frères d’armes qui ont perdu la vie ce jour-là par centaines, ainsi que l’artiste Marcellin Yacé ?
Oui, pour eux, les seuls obstacles à la paix en Côte d’Ivoire ne sont pas ceux qui ont pris les armes pour tuer les Ivoiriens mais ceux qui ont été attaqués, c’est-à-dire le camp présidentiel.
En ce qui concerne le général Doué, c’est peut-être les escadrons de la mort qui l’ont obligé à faire le mort dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 au moment où on avait besoin de lui pour prendre le commandement de ses troupes !
Il faut reconnaître que le mal est profond. Nous comprenons mieux aujourd’hui dans quelles conditions l’armée alors démunie de Côte d’Ivoire s’est retirée de Bouaké la première fois, après avoir reçu un mot d’ordre mystérieux. Nous comprenons encore comment, après avoir repris la ville de Man à l’issue d’un combat qui a fait plus de 600 morts du côté des rebelles, nos vaillants soldats n’ont obtenu aucun renfort en munitions jusqu'à abandonner la ville conquise.
Et croyez-nous, la liste des interrogations est longue, même très longue. Le jour viendra où chacun aura à rendre compte de ses actes devant l’Histoire.
Conclusion
Nous tenons à indiquer à nos officiers en rébellion qu’ils pourront peut-être tuer le président Gbagbo, ils pourront peut-être prendre le contrôle des lieux stratégiques, mais ils ne pourront pas prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire. Nous nous bornerons à rappeler au général Doué de se souvenir des conditions dans lesquelles le général Guéi est parti du pouvoir le 25 octobre 2000. Les objectifs de ces agitations sont simples :
• Effrayer Bédié pour qu’il n’arrive pas, car cela briserait définitivement l’alliance du G7 (nous rappelons que Bédié a indiqué à ADO qu’il s’en tenait à l’arbitrage de Mbeki et rentrerait à Abidjan pour préparer les élections), son arrivée sonnerait la fin de l’alliance des Houphouétistes.
• Faire en sorte qu’on n’aille pas aux élections, pour espérer arriver au 30 octobre et engager la bataille pour disqualifier Gbagbo.
Ils avouent ainsi leur impuissance à terrasser cet homme.
Du reste, les attitudes de Yao Yao et Doué soulèvent les questions suivantes :
Les accords de Marcoussis et de Pretoria prévoient-ils l’irruption de Yao Yao et Doué pour prendre le pouvoir par les armes ? Que disent les signataires de ces accords de toutes ces déclarations ?
Le peuple ivoirien attend leurs réactions.
Peuple de Côte d’Ivoire, nous assistons aux dernières tentatives de la France coloniale de mettre en place une direction d’Etat pour gérer notre pays par procuration.
Oh, que la France est petite, qu’elle fait pitié ! Restons sereins et mobilisés, nous vaincrons.
Secrétaire général du SYNARES (pour le Bureau Exécutif National)
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Assoa Adou : “Les rebelles refusent de désarmer parce qu’ils sont manipulés par la France”
Assoa Adou, ministre des Eaux et Forêts, également secrétaire national chargé des fédérations FPI du Moyen-Comoé, et Ettien Amoakon, le secrétaire fédéral, ont co-parrainé, récemment, la rentrée politique de la section FPI de Sankadiokro (sous-préfecture d’Abengourou).
Intervenant le premier, le ministre Assoa Adou a remobilisé les militants de son parti réunis nombreux sur la place publique dudit village.
“Camarades militants, laissez-moi le temps de rendre un hommage à M. Ehouman Germain que j’ai rencontré en 1958 à Adzopé lorsqu’il revenait du Liberia. Aux premières heures du multipartisme, il a pris fait et cause pour FPI et ce jusqu’à présent, malgré son âge très avancé. Aussi je rends hommage aux pionnières et pionniers. Je leur demande de résister, car nous vaincrons le mal”, a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que c’est à cause du programme de gouvernement du FPI que les ennemis de la Côte d’Ivoire tentent, depuis trois ans, de renverser le président Gbagbo. parce que, dira-t-il, Gbagbo est un homme de développement. “Il veut engager la Côte d’Ivoire sur la voie du développement économique et social pour que le pays soit un Etat modèle, moderne et développé”.
Parlant du refus des rebelles de déposer les armes, le ministre Adou a indexé Chirac et son régime. “La France ne veut pas que la Côte d’Ivoire se développe, et c’est pour cela qu’elle manipule le “G7” et sa bande armée pour ne pas déposer les armes. Et cela pour rester dans leur logique de vide constitutionnel”, a-t-il fait remarquer.
Ettien Amoakon a, quant à lui, saisi cette occasion pour remercier les organisateurs de ladite manifestation. Il a aussi rendu un hommage aux pionniers du FPI de la région qui ont, très tôt, compris que la page du PDCI est tournée.
“Tellement vous avez compris le message du FPI et le sens de son combat que vous vous êtes mis aux côtés du FPI et ce, malgré les menaces et les humiliations à l’époque”, a-t-il affirmé.
Ettien Amoakon a, par ailleurs, demandé aux militants de rester vigilants parce que la guerre n’est pas encore terminée.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Zouan-Hounien (Ouest du pays): FDS et soldats français au bord de l’affrontement
Alors qu'ils sont regroupés à Man, les soldats français tentent, depuis quelque temps, d'entrer à Zouan-Hounien. Cette attitude est jugée provocatrice par les Forces de défense et de sécurité basées dans la zone.
Depuis quelques jours, les soldats français tentent le tout pour le tout pour entrer par Zouan-Hounien et aller à Bin-Houyé et Toulepleu. Tantôt, ils disent vouloir se rendre dans ces localités pour assister à la relève du contingent bengladeshi basé à Toulepleu, tantôt ils disent aller pour y effectuer des patrouilles. Mais, chaque fois, les militaires français qui viennent de Man et Danané se heurtent à l'opposition des Forces de défense et de sécurité basées à Zouan-Hounien.
La dernière tentative des soldats français de faire aboutir leur objectif par tous les moyens a failli tourner au pire. Partis récemment de leur base de regroupement, ceux-ci ont traversé le corridor du contingent bangladeshi de l'ONUCI situé à Yaopleu (500 mètres à l'entrée de Zouna-Hounien) et qui y gère la zone de confiance. Mais les soldats français ont été stoppés à l'entrée de Zouan-Hounien par les Forces de défense et de sécurité (FDS). Estimant que les militaires français ne doivent faire les patrouilles qu'avec le contingent bengladeshi qui gère la zone, les FDS ont refusé de les laisser passer. Les militaires français répondent que les Forces de défense et de sécurité s'opposent à leur passage parce qu'elles préparent des attaques en zones rebelles. Ils précisent même qu'ils ont reçu les ordres de leur hiérarchie et qu’ils peuvent travailler sans l'ONUCI, circuler désormais sans l'ONUCI parce que les ordres ont changé. A ces révélations, le lieutenant Amani exige la vérification de ses nouvelles mesures et l'autorisation qui leur permet de circuler tranquillement. Les préoccupations du lieutenant ivoirien ne trouvent pas de réponse. Les militaires français estiment qu'il s'agit là d'un acte de défiance. Ils donnent cinq minutes aux Forces de défense et de sécurité pour qu'elles lèvent leurs barrages, faute de quoi ils feront sauter le corridor de force avec tous les moyens dont ils disposent. Après de chaudes discussions, le lieutenant Amani, qui a pris soin d'informer ses supérieurs hiérarchiques, autorise, en fin de compte, les soldats français à traverser le barrage.
N'étant pas rassuré, le commandant de Licorne exige des garanties de sécurité avant de circuler. Le lieutenant lui répond qu'il n'a pas de garantie. Sur ce, les soldats français rebroussent chemin et rejoignent leurs bases. Quelques instants plus tard, ils se serviront de deux hélicoptères pour survoler Zouan-Hounien, Toulepleu et Bin-Houyé.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
La médiation sud-africaine sur la Côte d`Ivoire est terminée
AFP - 8/30/2005 10:19:24 AM
La médiation sud-africaine sur la Côte d`Ivoire est "terminée", a annoncé mardi à Pretoria le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad.
"La médiation a terminé son travail, le Conseil de sécurité de l`Onu doit désormais prendre le relais", a déclaré M. Pahad lors d`un point de presse à Pretoria, à la veille de la présentation devant le Conseil de sécurité d`un rapport de la médiation de l`Afrique du Sud par le ministre de la Défense de ce pays, Mosuioa Lekota.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Quand vous affirmez que vous allez faire partir Laurent Gbagbo par tous les moyens, ne faites-vous pas tout simplement l’annonce d’un coup d’Etat militaire ?
Non, je n’annonce pas un coup d’Etat militaire. Vous conviendrez avec moi qu’un coup d’Etat en préparation ne s’annonce pas. Je ne fais qu’attirer l’attention de la communauté internationale et des autorités ivoiriennes sur le feu qui couve et je suggère une approche pragmatique qui préservera le pays du chaos.
En renonçant délibérément à l’effet de surprise, ne craignez-vous pas de réduire vos chances de réussite ?
Je ne rechercher pas « d’effet de surprise ». Je ne raisonne pas en termes de « chances de réussite ». J’en appelle au réalisme de la communauté internationale et à la sagesse des autorités politiques de mon pays.
Vous préparez donc moins une action militaire de déstabilisation de l’armée ivoirienne ?
Si cette action peut aboutir par le seul effet de sa nature psychologique, ce sera une belle victoire imputable à tous. En tout état de cause, il ne s’agit pas, en ce qui me concerne, de déstabiliser l’armée ivoirienne.
Le pouvoir affirme que vous êtes un général sans troupes. Aujourd’hui, on ne vous connaît qu’un seul partisan chez les officiers ivoiriens, le lieutenant colonel Jules Yao Yao. En avez-vous d’autres ?
Une telle affirmation est la preuve que le pouvoir n’a pas une lecture exacte de la réalité sociale du pays qu’il gouverne. Est-ce parce qu’il en est déconnecté ? Est-ce parce que ses conseillers lui en font une lecture délibérément erronée ? Dans un cas comme dans l’autre, ce serait grave, voire dangereux, tout aussi bien pour un pouvoir confronté à des populations agitées par un mécontentement profond que pour le pays, dont on empêche le prince d’avoir une claire vision du monde et de gouverner sainement. Et c’est dans un tel contexte que le ciel tombe sur la tête de certains dirigeants. Distribuer de l’argent est la pire des solutions et le prince doit se garder de l’adopter. Dresser une partie de la population contre une autre serait suicidaire.
L’armée est-elle contrôlée par la présidence ou est-elle divisée ?
L’armée ivoirienne est effroyablement divisée parce qu’elle a été politisée de façon outrancière par le régime actuel. Un pouvoir ne doit pas avoir ses gens et les dresser contre d’autres dans une même armée nationale. Diviser l’armée est une des erreurs qui pourraient être fatales au pouvoir du président Gbagbo, sans qu’il soit nécessaire de perpétrer un coup d’Etat. Le mode de gestion des Forces de défense et de sécurité (FDS) en a brisé la cohésion et a fait disparaître l’esprit militaire. C’est une réalité qui se vit au quotidien, de manière dramatique. Dans l’armée, la gendarmerie et la police, les conditions de vie et de travail se sont sérieusement dégradées. Les conditions d’avancement suscitent des mécontentements à cause des injustices dont souffre la masse.
Pascal Affi N’guessan, le président du parti de Laurent Gbagbo, affirme : « Ce qui anime Mathias Doué et Jules Yao Yao, c’est un sentiment de vengeance. Ils n’acceptent pas d’avoir été révoqués pour incompétence. » Que répondez-vous à cela ?
Pascal Affi N’gussan ne l’a pas dit méchamment. Il sait ce que nous avons fait pour empêcher la liquidation de l’Etat. Aucune ambassade n’a fermé. Le pays n’a pas été placé sous tutelle onusienne. Aucune partie du pays n’a fait sécession. Nous avons permis à l’Etat de gérer la crise de telle sorte que le président Gbagbo soit reconnu comme chef suprême des armées. Le 4 juillet 2003, les FDS et les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) ont déclaré qu’elles se plaçaient sous l’autorité du président Gbagbo, à qui nous avons ramené les rebelles d’hier. Imaginez en Afrique des rebelles qui déjeunent avec le chef de l’Etat qu’ils ont reçu pour mission de renverser !
Lorsqu’il a été question de réagir par les armes aux attaques de la rébellion, les FDS ont donné le meilleur d’elles-mêmes. Puis, à la suite des rencontres de Lomé, de Marcoussis et de Kara, un contexte de paix s’est ouvert. Dans leur déclaration conjointe du 4 juillet
2003, les deux parties ont mis définitivement fin à la guerre en Côte d’ivoire. Depuis cette date, il n’y pas eu de reprise de la guerre à proprement parler. Au niveau de l’état-major, nous avons donc procédé à une rupture de stratégie et soumis à l’autorité politique un schéma en quatre phases qui devait affaiblir progressivement le caractère nocif de la rébellion et rétablir la suprématie de l’autorité de l’Etat. Ce plan devait conduire aux élections d’octobre 2005 dans un contexte de réconciliation nationale. Ce schéma a été agréé par l’autorité politique. Nous avons donc commencé à le mettre en œuvre. Et l’exécution de notre feuille de route nous a rapprochés de la position du ministre d’Etat Aboudramane Sangaré (ndlr : l’un des chefs de file du Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo), qui parlait d’un « retour à la paix par la négociation politique ». Car il s’agit avant tout d’une querelle entre frères. Malheureusement, dès octobre 2003, les milliaires ont pris une bonne longueur d’avance sur les politiques dans la réalisation de ce programme. L’entourage du président n’a pas procédé au changement stratégique que commandait l’évolution de la situation. Il a enfermé le président dans sa logique de guerre. Pourtant, le président Gbagbo avait bien compris le mécanisme, tout comme Affi N’guessan qui, au demeurant, a joué honnêtement sa partition.
Bref, nous ne réagissons pas par vengeance. Nous venger de qui ou de quoi ? A l’état-major, nous avons géré ce conflit avec le souci d’éviter à notre pays une crise qui pourrait durer des années. Inutilement. A moins que des personnes ne tirent profit de cette situation de « ni guerre ni paix ». Le peuple ivoirien ne mérite-t-il pas qu’on lui offre enfin la paix ? C’est notre préoccupation majeure.
Vous avez été révoqué en novembre 2004. N’auriez-vous pas mieux fait de démissionner ? Pourquoi n’êtes-vous pas allé au bout de vos intentions les trois fois où vous avez proposé votre démission et où celle-ci a été refusée ?
Il faut savoir comment fonctionne le système dans lequel nous évoluons. Insister sur ma démission et réagir sur un coup de tête aurait mis en péril la vie des miens, celle de mes collaborateurs et de certains de mes amis. C’est une réalité que j’ai prise en considération, pesée et soupesée.
Avec Jules Yao Yao, vous dénoncez aujourd’hui les escadrons de la mort. Pourquoi ne l’avez-vous pas fait dès 2002 ?
Nous en avions parlé très souvent avec les autorités du palais présidentiel. J’ai personnellement convoqué à l’état-major certains des membres des escadrons de la mort. J’ai envoyé des gens vers des personnalités qui pouvaient neutraliser l’influence de ce phénomène, dont la solution relève en réalité du pouvoir.
Quand vous dites que le départ de Laurent Gbagbo est la condition unique pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, vous prenez le contre-pied de la médiation de l’Union africaine conduire par Thabo Mbeki. Ne craignez-vous pas d’être très isolé sur la scène internationale ?
Pour le commun des mortels, la communauté internationale est une grosse machine, lourde à mouvoir, qui n’entend rien, ne voit rien, ne sait rien. En réalité, elle fonctionne de façon rationnelle avec des personnes compétentes et expérimentées. Il serait invraisemblable, et donc très surprenant, que la communauté internationale ne dispose pas, à ce stade, des pièces à conviction qui lui permettent de boucler le dossier Côte d’Ivoire.
Deux jour après votre déclaration du 20 août sur RFI, la France a invité « chacun à respecter les engagements » pris en avril dernière à Pretoria. Ne vous êtes-vous pas senti désavoué ?
Pas du tout. Refaites une lecture des différentes réactions des instances diverses qui se sont prononcées et vous verrez à quel point la subtilité qui caractérise leurs déclarations en rend les termes pertinents.
En dehors des Force nouvelles, aucun parti et aucun Etat ne semble soutenir votre démarche. Etes-vous seul ? Avez-vous des contacts avec des chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest ou avec d’autres présidents africains ?
Je ne suis pas Jean-Baptiste qui crie dans le désert. Regardez et vous verrez.
Avez-vous adhéré aux Forces nouvelles ou allez-vous le faire ?
Le 4 juillet 2003, les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire et les Forces armées des Forces nouvelles ont affirmé leur subordination au président de la République et au gouvernement de réconciliation nationale. Les Forces nouvelles ont donc soutenu le retour à l’unité et à la concorde nationale. Ce jour-là, quand la rébellion a fait une telle déclaration au palais présidentiel devant le chef suprême des armées, je n’ai pas pu m’empêcher de dire avec la plus grande sincérité au président Gbagbo, en le regardant droit dans les yeux : « Monsieur le président, vous êtes un homme chanceux. Alors qu’ailleurs, sur cette terre africaine, des sociétés sont liquidées après des décennies d’aberrations tragiques, vous en sortez grandi. Offrez la paix à votre peuple pour la fin de l’année et tout sera accompli. » Pour toute réponse à cette adhésion historique à son destin, que nous a dit le président, ce 4 juillet 2003 ? « Je considérerai la guerre finie quand j’en déclarerai moi-même la fin. » Vous voyez la suite ?
Nous la vivons.
Le 20 août dernier, vous avez dit que vous étiez en train de faire vos bagages pour rentrer au pays. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Je suis sur le contient, en partance pour la sous-région.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Mathias Doué : les incohérences d’un général apeuré
Analyse – La volte-face du général Doué, qui nie désormais vouloir faire un coup d’Etat, s’explique par plusieurs raisons qui tiennent toutes de son caractère pusillanime.
Votre quotidien préféré n’a pas eu tort de le surnommer «Général-Sans-Courage». Dix jours après avoir annoncé, à grand fracas, qu’il ferait partir le président Laurent Gbagbo «par tous les moyens», et mis en garde tous les militaires qui ne se rallieraient pas à lui, Mathias Doué, comme apeuré par ce que ses maîtres ont mis dans sa bouche, se rebiffe. Dans une interview à Jeune Afrique L’Intelligent, il s’enferre dans ses contradictions. Voulant à la fois lisser son image (sans doute la chose à laquelle il tient tout), et apparaître comme un danger, il affirme qu’il ne prépare aucun coup d’Etat, tout en disant qu’il est dans un pays d’Afrique sur la route qui va le mener à Abidjan, où il arrivera bientôt «mettre de l’ordre» (selon l’expression de sa lettre sur Internet). Doué se montre, dans l’interview qu’il donne à JAI, tel qu’en lui-même : un homme double qui cache sa nature profonde dans des concepts compliqués et creux.
Il ne veut pas faire de coup d’Etat, mais juste alerter la communauté internationale. Il est juste un observateur, un chroniqueur qui passait par là et donne son avis au cas où cela intéresserait quelqu’un. Ce qui ne l’empêche pas de se gargariser en disant qu’à la différence de Jean-Baptiste qui criait dans le désert, il a des hommes et se rapproche lui-même de la Côte d’Ivoire. Pour faire quoi donc ? Venir prendre le thé avec Gbagbo et en profiter pour approfondir son plaidoyer larmoyant d’héros incompris de la paix, de colombe frustrée par les méchants faucons de l’entourage présidentiel ?
Mathias Doué jure qu’il ne veut pas déstabiliser l’armée, mais se réjouit de l’avoir déstabilisé «psychologiquement». Sans doute faut-il avoir fait Saint-Cyr ou être initié à la kabbale pour comprendre les subtilités du discours du général !
Une chose est sûre : son interview marque une reculade. Mathias Doué a peur que l’on dise qu’il prépare un coup d’Etat.
Pourquoi donc ? Déjà parce que l’absence de «mouvements» plusieurs jours après son «ultimatum» équivaudrait à signifier son impuissance, son incompétence à «renverser Gbagbo». Une absence de suites après ses menaces montrerait que l’armée est plus soudée qu’il ne le dit, ou du moins que son verbe n’a pas le pouvoir déstructurant qu’il a vendu à ses différents bailleurs de fonds. Il faut donc, dans un exercice rhétorique assez inédit, relativiser les menaces…
Le général baisse également le ton en prévision de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui a lieu demain mercredi, et où sera personnellement présent le président sud-africain Thabo Mbeki. C’est qu’il fait partie de la secte de ceux qui croient en un Dieu qui s’appelle la communauté internationale. Les mises en garde de l’ONUCI l’ont refroidi et le silence du médiateur l’inquiète, d’autant plus que de nombreuses preuves existent quant à son nouveau statut de «vagabond de la guerre». Par ailleurs, les différents chefs d’Etat qui l’ont abrité ou qui l’abritent pourraient être mis en cause s’il se définit lui-même comme un putschiste, les conventions de l’Union africaine, de la CEDEAO et de l’UEMOA interdisant à tout Etat d’abriter des personnes se préparant à déstabiliser un autre pays membre.
Ceci dit, le général Doué ne s’est pas transformé en agneau. Il fait baisser la pression autour de lui, mais travaille toujours (avec les moyens qu’il peut trouver) au renversement du régime. Mais il ne veut plus que l’action soit signée forcément de lui. Il espère qu’elle apparaisse comme le résultat logique du délitement de la Grande Muette. C’est pour cela qu’il revient sur la prétendue division de l’armée, dans une interview faite par Christophe Boisbouvier, de RFI. C’est le même journaliste qui avait fait une «enquête» pleine de contrevérités où il affirmait que l’armée ivoirienne était «bétéisée», entre autres accusations infâmantes. Désormais, on connaît qui est son (fort peu crédible) informateur…
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le ministre Alphonse Douati, en charge des Relations avec l’Assemblée nationale et les autres institutions, avait indiqué qu’il porterait plainte contre les soldats de l’onuci qui avaient photographié son domicile sans son autorisation. C’était au cours du point de presse qu’il avait animé à ce sujet, à son cabinet, le 25 août dernier.
Depuis hier lundi 29 août, c’est chose faite. Le ministre Douati a effectivement porté plainte contre la force onusienne devant le tribunal civil d’Abidjan-Plateau. Et, pour éviter toute surprise, il a, également, saisi le commissaire du gouvernement.
Dans cette action qu’il a décidé de mener pour préserver sa sécurité, le ministre Douati bénéficie du soutien de ses parents de Man qui, dimanche dernier, étaient à sa résidence pour lui signifier leur appui.
Les propos du ministre Oulaï Siéné, conseiller spécial du président de la République chargé des Affaires juridiques, qui conduisait la délégation, traduisent éloquemment la détermination des fils de Man de ne point laisser tomber leur frère face au danger que l’onuci fait peser sur sa vie. “Nous te soutenons de toutes nos forces dans l'action que tu vas engager. Peut-être que ça n’ira pas loin. Mais, au plan international, ce sont des actes qui portent. Il faut souvent secouer le cocotier. Ce ne sont pas toujours des noix de coco qui tombent. Il y a aussi des serpents qui tombent. En tout état de cause, nous tes parents sommes derrière toi. Ce ne sont pas des menaces que nous proférons, mais nous confions ta vie à l’onuci”, a souligné le ministre Siéné.
C’est M. Vêh Loua, président de la coordination FPI Man-Sangouiné, qui a donné les nouvelles. Pour lui, c’est désormais une tradition qu’à la veille du scrutin présidentiel, les adversaires qui veulent atteindre le président Gbagbo s’attaquent au ministre Douati. Pour illustrer ses propos, il a rappelé l’arrestation d'Alphonse Douati par le général Guéi à la veille de la présidentielle de 2000. Aussi a-t-il expliqué que leur action avait pour but de soutenir le ministre Douati et de le féliciter pour sa loyauté envers le président Gbagbo et pour son dévouement pour la cause de la Nation.
On a noté la présence de personnalités, dont le docteur Cossa, conseiller spécial du chef de l'Etat, Chairman Guéhi, PCA. de la SODEMI, et le secrétaire fédéral FPI de Man.
Il convient de rappeler que, le dimanche 21 août dernier, un officier de la gendarmerie française, le colonel Daniel Ferdand, avait été surpris en train de photographier la résidence du ministre Douati. Il avait tenté de s’enfuir. Mais, très vite, il avait été maîtrisé par les agents de sécurité du ministre. Interrogé par le ministre Assoa Adou assurant l’intérim du ministre de la défense, l’officier français avait affirmé s’être trompé de domicile et que sa mission avait pour but de repérer le domicile du président Bédié pour en assurer la sécurité. Le ministre Douati, qui estime que ces raisons ne sont pas convaincantes, avait décidé de porter plainte.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le conseil de sécurité des nations unies se réunit demain mercredi 31 août , à New York. Au centre des débats, le rapport du président sud-africain Thabo Mbeki sur sa médiation dans la crise ivoirienne.
La journée de demain mercredi 31 août 2005 va marquer un tournant décisif dans l'histoire de la crise que traverse la Côte d'Ivoire. C'est en effet ce jour-là que le président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur dans la crise ivoirienne, va présenter le rapport de sa médiation.
Selon des sources diplomatiques, le rapport du médiateur sud-africain se trouve déjà sur le bureau du Conseil de sécurité de l'ONU. Selon les mêmes sources, le président Thabo Mbeki demande deux choses.
Premièrement, il demande au Conseil de sécurité de lui donner les moyens de contraindre les rebelles à désarmer en vue de l'organisation des élections aux dates constitutionnelles.
Deuxièmement, le président Mbeki demande au Conseil de sécurité de faire sienne la date du 30 octobre pour la tenue de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire.
Selon les sources diplomatiques, le président Mbeki est convaincu que seules les élections aux dates constitutionnelles permettront à la Côte d'Ivoire de retrouver sa sérénité, contrairement à ce que disent depuis peu les rebelles et leurs alliés de l'opposition politique.
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que le président sud-africain a déjà clairement situé les responsabilités dans le blocage du processus de paix.
Dans un courrier adressé aux rebelles il y a quelques semaines, il indiquait que le temps était venu de passer au désarmement, préalable à la tenue des élections aux dates annoncées.
“Les lois prises par le président Gbagbo par ordonnance sont bel et bien conformes aux accords de Marcoussis. Vos récriminations sont donc injustifiées et vous devez, par conséquent, vous inscrire dans le processus de désarmement”, avait-il clairement indiqué.
Cette position du président Thabo Mbeki n'est pas fantaisiste. C'est-à-dire qu'elle n'a pas pour but de faire plaisir au président Gbagbo. Elle est la conséquence logique de tous les sacrifices faits par le président démocratiquement élu des ivoiriens sous la pression de la communauté internationale pour le retour de la paix dans son pays. Certains de ces sacrifices frisaient même l'humiliation. En revanche, le bloc rebelle n'a jamais voulu faire le moindre pas allant dans le sens du retour de la paix.
En effet, du Togo en Afrique du Sud, en passant par la France (Marcoussis) et le Ghana, le président Gbagbo est le seul à avoir appliqué tous les accords signés. Le camp de la rébellion a toujours fait de la surenchère sans jamais montrer une volonté d'aller à la paix. Pour les rebelles, l'objectif de départ demeure : obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens. Qu'il applique les accords ou pas. Ce qui n'est pas l'avis du médiateur qui estime que chaque acteur de la scène doit exécuter sa part des accords librement signés et ne s'en tenir qu'à cela.
Le Conseil de sécurité ne peut que le suivre dans ses conclusions et lui donner les moyens qu'il réclame.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Mbeki Passe Le Relais À L’ONU - Conseil De Sécurité Sur La Côte D’ivoire
Fraternité Matin - 8/30/2005 10:22:41 PM
Le médiateur demande aux Nations Unies de faire en sorte que la rébellion et l’opposition remplissent leur part d’engagement.
Le médiateur de l’Union africaine sera aujourd’hui face au Conseil de sécurité pour présenter son rapport.
La médiation de Thabo Mbeki a officiellement pris fin depuis hier. Après neuf mois d’intense travail dans la recherche de solution pour la sortie de crise, il passe, aujourd’hui, le relais au Conseil de sécurité de l’ONU devant lequel il dresse, ce jour, le bilan de la mission à lui assignée par l’Union africaine, en novembre dernier.
L’opposition politique et armée aura tort de se frotter les mains.
Elle a certes fait feu de tout bois ces derniers temps en accusant le Président sud-africain de partialité et de velléités expansionnistes pour le récuser; mais elle serait très mal inspirée de croire que c’est sous sa pression que le médiateur sud-africain a jeté l’éponge. Thabo Mbeki a joué le rôle qui lui était dévolu, en obtenant un accord sur les problèmes clés de la crise armée, notamment la candidature exceptionnelle d’Alassane Ouattara à la prochaine présidentielle.
En se retirant, le Président sud-africain, mandataire, confie le dossier au Conseil de sécurité afin qu’il prenne les décisions qui s’imposent pour que la paix revienne en Côte d’Ivoire. En prévision de cette donne, tous les acteurs ont abattu leurs cartes et les débats battent leur plein pour emporter l’adhésion de la communauté internationale. Le Chef de l’Etat et ses partisans sont en campagne politique pour préparer l’échéance du 30 octobre prochain, date du premier tour de la présidentielle. Le FPI a désigné ses 70 directeurs départementaux et communaux de campagne pour la réélection de Laurent Gbagbo qui sont en pré-campagne. Le camp présidentiel a, au plan politique, glané de bons points ces derniers temps: Thabo Mbeki, en accord avec les textes pris par le Président ivoirien, a soutenu que toutes les décisions de son homologue ivoirien sont conformes aux accords de paix.
Pour cette raison, l’opposition politique et armée est entrée en dissidence pour croiser le fer avec le Président sud-africain avant de se démarquer de sa médiation. Car, son arbitrage qui est venu mettre fin à une querelle de clocher engagée par les opposants, signifiait la mise en œuvre du chronogramme DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion) qui devait commencer le 31 juillet dernier par le pré-regroupement des combattants et la présidentielle à la date constitutionnelle, après le désarmement des rebelles.
L’opposition a donc commencé à ruer dans les brancards, surtout qu’après sa saisine, le médiateur de l’Union africaine est resté ferme sur ses positions. Ainsi, après avoir suscité nombre de campagnes de dénigrement du Président sud-africain, la rébellion armée s’est opposée formellement à l’organisation de la présidentielle à la date constitutionnelle, au motif que “les conditions d’une élection libre, transparente, sécurisée et incontestée ne sont plus réunies pour cette date”. Faisant le constat d’un vide constitutionnel, elle pense que doit s’ouvrir une transition politique.
Les alliés objectifs des mouvements issus de la rébellion armée ont pris position, pour chanter à l’unisson. Par la voix d’Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du PDCI-RDA, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a rejeté le scrutin présidentiel parce qu’il “apparaît, de toute évidence, qu’il sera impossible, matériellement et techniquement, d’organiser l’élection présidentielle au mois d’octobre 2005”. Aussi, milite-t-elle pour une transition politique, qui mettra Laurent Gbagbo à la touche.
Les opposants ivoiriens, s’ils accusent Laurent Gbagbo de double langage, se sont, eux, spécialisés dans la roublardise depuis le déclenchement de la rébellion armée. Leur “Oui” est en réalité leur “Non”. Après Linas-Marcoussis, ils étaient parfaitement d’accord pour l’organisation du référendum pour l’amendement de l’article 35 de la Constitution. Mais ils se sont ravisés quand s’étant aperçus que le peuple ne les suivrait pas, ils ont fait machine arrière, avec en tête Albert Tévoédjré, président du Comité international de suivi dudit accord.
Ainsi, le 6 avril dernier à Tshwane (ex-Pretoria), les participants ont exprimé “leur volonté quant à la nécessité d’organiser l’élection présidentielle en octobre2005”. A l’issue de la réunion d’évaluation de cet accord, ils “ont souligné que la tenue d’élections est au cœur du processus devant ramener la Côte d’Ivoire à la normale”. “C’est pourquoi, lit-on dans le communiqué final, ils ont réaffirmé l’importance de supprimer rapidement tous les obstacles à la tenue d’élections présidentielles en octobre 2005”.
Alassane Ouattara, président du RDR, a même voulu partager sa détermination avec tous les participants. “Je rappelle aux gens que les élections ont eu lieu en Irak. Bien sûr que la Côte d’Ivoire n’est pas l’Irak mais il y a eu des violences, des crises beaucoup plus graves. Et si ceci a été fait, tous les Ivoiriens, nous devrions nous organiser pour que les élections aient lieu en bonne date”, a-t-il soutenu.
Autant mercredi dernier, Bédié a refusé d’honorer son engagement de rentrer au pays, quelles que soient les conditions de sécurité, autant Ouattara, Soro et le président du PDCI ne veulent tenir parole et respecter leurs engagements. C’est comme si les accords de paix ne valent que parce qu’ils leur permettent de prendre le dessus sur Laurent Gbagbo et d’atteindre leurs objectifs inavoués. Pour ces raisons, le processus est à nouveau paralysé, au moment où Thabo Mbeki se retire de la scène pour vaquer à d’autres occupations.
La balle est donc dans le camp du Conseil de sécurité. Il décidera de l’issue à donner à cette crise armée dans laquelle personne, au fond, ne joue franc jeu. Le volet 2 de la Résolution 1572 du 15 novembre 2004 qui prévoit des sanctions individuelles n’a jamais été appliqué, de sorte que les réfractaires continuent de violer les accords. Peut-être que le Conseil de sécurité va sortir de l’attentisme pour passer à la vitesse supérieure. Aussi, tous les acteurs retiennent-ils leur souffle.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Mbeki met l'ONU et la France face à leurs responsabilités
C'est aujourd'hui que le Conseil de Sécurité de l'ONU prendra la plus importante décision pour la résolution de la crise ivoirienne. Du coup, l'organisation planétaire qui a toujours fait droit au désir de la France chiraquienne de déstabiliser le pays de Laurent Gbagbo joue, ce jour mercredi 31 août 2005, sa crédibilité. La France aussi d'ailleurs.
Petite information, gros effet. Hier, M. Aziz Pahad, vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, a confié lors d'un point de presse, que “la médiation sud-africaine sur la Côte d'Ivoire est terminée”. Car, selon lui, “la médiation a terminé son travail, le Conseil de Sécurité de l'ONU doit désormais prendre le relais”. Aziz Pahad a fait cette déclaration au moment même où M. Mosuioa Lekota, ministre sud-africain de la Défense (envoyé par Thabo Mbeki, fin juillet dernier, pour annoncer au bloc rebelle ivoirien que le président Gbagbo a bel et bien fait son travail dans l'application des accords de Marcoussis et de Pretoria), s'apprêtait à présenter le rapport de Thabo Mbeki sur la crise ivoirienne à l'ONU.
Spécialité : intoxication
Comme il fallait s'y attendre, la déclaration a produit les effets les plus pervers au sein du bloc rebelle et de ses parrains. Le premier signe de la panique s'est manifesté, en France, sur le site internet de Radio France internationale, l'incorrigible RFI. Dans un article digne des grandes officines d'intoxication dont RFI détient le raciste secret sur le continent africain, Didier Samson conclut à la hâte que, dans la crise ivoirienne, « l'Afrique du Sud jette l'éponge » D'après ce journaliste qui, il le lui concéder, n'a vraiment rien compris, les déclarations d'Aziz Pahad « expriment bien le désengagement de l'Afrique du Sud et un certain désenchantement des médiateurs impliqués dans la recherche d' une solution négociée dans la crise ivoirienne ». Pour Didier Samson, Thabo Mbeki abdique parce qu'il serait contesté par les rebelles et que la coopérative de l'opposition politique et armée (G7) réclamerait une transition sans le président ivoirien, Laurent Gbagbo, lui-même menacé d'un médiatique coup d'Etat du trouillard Mathias Doué. « Ce cocktail détonnant, écrit le nouvel éclairé de RFI, a fait renoncer l'Afrique du Sud à la mission que lui avait confiée l'Union africaine en novembre 2004 ». Pauvre Samson !
A Abidjan, les supporters du bloc rebelle qui ont lu cette pitoyable analyse ont inondé la ville de messages les plus saugrenus. Certains ont téléphoné à leurs connaissances pour annoncer « la démission du ministre ivoirien de la Défense, René Amani ». D'autres ont envoyé des messages SMS sur des portables pour annoncer que “le coup d'Etat de Doué” allait se réaliser la nuit dernière. Enfin, certains officiels du G7 en fête ont demandé à leurs parents et amis de sortir des bureaux hier “pour faire leurs provisions en nourritures pour plusieurs jours”, en prévision de la chute de Laurent Gbagbo et des remous qui s'en suivront. Or, voilà, on est mercredi et la Côte d'Ivoire est là, debout et fière...
Mbeki toujours
au boulot
En vérité, les rebelles et leurs parrains prennent leur lugubre désir pour la réalité. Car, au moment où ils faisaient véhiculer ces messages, Thabo Mbéki continuait tranquillement de travailler. La preuve, hier, les états-majors des partis et mouvements signataires des différends accords ont été saisis par le médiateurs pour leur réclame en urgence la liste de leurs membres cooptés pour siéger au bureau central de la Commission électorale indépendante (CEI). Question : Comment un médiateur qui a jeté l'éponge peut-il demander aux parties en conflit de s'organiser pour aller aux élections ?
En lisant la déclaration du ministre Aziz Pahad, nous avons compris les raisons de la panique des rebelles et de leurs parrains. En effet, le président sud-africain n'a pas changé d'un iota. Chargé par l'Union africaine d'intervenir en Côte d'Ivoire en son nom, l'homme et sa médiation ont bénéficié de la caution suprême de l'ONU. Conséquence : Jacques Chirac qui en avait piqué une raciste crise d'urticaire a dû se raviser pour se ranger à la décision onusienne de laisser Mbeki travailler. Et depuis, les responsables de l'UA, de l'ONU et de la France n'ont cessé de déclarer haut et fort qu'ils font “entièrement confiance” au dernier médiateur dans la crise ivoirienne. C'est donc fort de ces soutiens que Mbeki a arraché toutes les concessions à Laurent Gbagbo. C'est aussi au nom de toutes ces autorités planétaires qu'il a fait signer, librement, par les acteurs ivoiriens en conflits, le 29juin 2005 à Pretoria, un communiqué où il est écrit noir sur blanc que les réfractaires à l'application des accords signés se soumettent aux sanctions que proposera le médiateur.
La France et ...
l'ONU coincées
Le jour de vérité est donc arrivé. Aujourd'hui, mercredi 31 août 2005, la Côte d'Ivoire sera au centre des débats au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Sur rapport du président sud africain Thabo Mbeki, les membres de la plus haute instance de l'ONU vont décider de la prise ou non de sanctions contre “ceux qui font obstacle au processus de paix en Côte d'Ivoire”. Or, Mbeki le leur a déjà signifié, ce sont les rebelles qui, aujourd'hui, font obstacle à la paix en refusant de désarmer. Aussi, en déposant son rapport et en demandant au Conseil de Sécurité de “prendre le relais”, Mbeki met-il d'abord l'ONU face à ses responsabilités devant des rebelles qui n'ont de respect pour personne. Ici l'institution planétaire, jusque-là manipulée par la France, est parfaitement éclairée. Elle joue désormais sa crédibilité.
Mais, il y a plus tragique. Car, le président sud-africain vient de mettre la France chiraquienne dos au mur. Ayant cru, pendant longtemps, que Gbagbo n'obéirait jamais aux injonctions (des fois à la limite de l'humiliation) de Thabo Mbeki, Jacques Chirac se retrouve, avec sur les bras, ses rebelles et autres manipulés en flagrant délit de blocage du processus de paix. Ironie du sort, comme c'est la France qui propose toutes les résolutions sur la Côte d'Ivoire, Chirac est dans l'obligation de présenter les sanctions contre ses propres poulains, en mission de déstabilisation de la Côte d'Ivoire pour les intérêts...français ! Avouons que cela s'appelle couper sa propre langue et la mâcher en faisant croire qu'il s'agit d'un excellent morceau de viande. En tout cas, le président français s'est essayé à la bravoure avant-hier, pour ne pas rater le train Mbeki et avoir honte à l'ONU, en déclarant que, contrairement au désir de ses obligés de rebelles qui réclament “une transition sans Gbagbo”, il faut absolument des élections pour mettre définitivement fin à la sale guerre en Côte d'Ivoire.
A la dernière rencontre d'évaluation des accords de paix de Linas Marcoussis et d'Accra, à Pretoria les 28 et 29 juin, les acteurs de la crise en Côte d'Ivoire ont pris d'importantes décisions : Le président Gbagbo devrait actionner l'article 48 de la constitution pour prendre une ordonnance autorisant la candidature de tous les signataires de Marcoussis à l'élection présidentielle d'octobre 2005. Pour cela, il a été convenu de tout faire pour que l'élection présidentielle ait effectivement lieu le 30 octobre 2005. Les rebelles devraient donc aussitôt s'engager dans le processus de désarmement et leurs ministres devraient immédiatement reprendre leurs places au conseil des ministres du gouvernement de réconciliation nationale. Alors, le président Gbagbo devrait reprendre les textes de loi contestés par la rébellion pour les rendre conformes aux accords de Marcoussis. Enfin tous étaient tombés d'accord que des sanctions soient prises à l'encontre de ceux qui feraient obstacle à l'application des recommandations ainsi librement consenties.
Aujourd'hui, c'est l'heure du bilan. On sait qui a fait quoi. Selon Mbeki, le président Gbagbo a respecté tous les termes de l'accord en faisant tout ce qui lui a été demandé. En revanche, le bloc rebelle n'a exécuté aucun point des accords. A l'ONU, la tâche du Conseil de Sécurité ne s'en trouve que facilitée. La rébellion ivoirienne pourrait connaître le sort de toutes les organisations de hors-la-loi : finir en queue de poisson.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Enquêtes du Juge Renaud sur les événements de Novembre 2004 : Les déclarations de Doué ouvrent de nouvelles pistes
L’enquête ouverte par le commissaire du Gouvernement ivoirien sur les événements de novembre 2004 se poursuit. Depuis lundi dernier, et ce jusqu’à aujourd’hui 31 août, le magistrat militaire ivoirien reçoit le colonel Brigitte Renaud, le juge d’instruction militaire français, en charge elle aussi du dossier en ce qui concerne la partie française. Après s’être entretenus sur la procédure d’enquête à faire à Bouaké et les moyens nécessaires permettant de lever les blocages, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de rechercher la vérité. D’ailleurs, les dernières déclarations de l’ancien Chef d’état-major des FANCI – qui a parlé d’une opération dont l’échec était prévisible – ont conduit les deux magistrats à relancer le débat sur le caractère intentionnel des bombardements. «Si le bombardement était délibéré, qui a alors donné l’ordre de larguer les bombes ?», se sont interrogées, entre autres, les deux parties. A défaut de la boîte noire introuvable sur l’aéronef qui a opéré, Anges Kessy n’a qu’une seule solution : interroger les pilotes et tous les chefs qui ont mené l’opération «Dignité», y compris ceux qui «ne sont plus aux affaires», dont certainement Mathias Doué lui-même, pour élucider leurs rôles dans ce bombardement. Lentement mais sûrement, cette enquête livrera ses secrets.
Le magistrat-colonel Brigitte Renaud a aussi bouclé son enquête sur l’assassinat du petit Eric par un soldat français à Bocanda. Elle a, au cours de sa deuxième séance de travail avec Anges Kessy, demandé à ce dernier de lui transmettre les dernières pièces de la commission rogatoire, en vue de préparer le procès contre le militaire qui a tué le jeune garçon. Ce procès, il est important de le rappeler, aura lieu dans les prochains jours en France, en présence des parents de la victime invités à Paris pour l’audience. Les discussions ont également porté sur les événements de novembre devant l’hôtel Ivoire où plusieurs jeunes Ivoiriens sont tombés sous les balles assassines des soldats français. Notons que la visite du magistrat français prend fin ce jour, après une énième séance de travail qui a réuni hier, au Tribunal militaire, le commissaire du Gouvernement, le Procureur de la République d’Abidjan ainsi que les juges d’instruction militaire et civil ivoiriens en charge du dossier des événements de novembre 2004.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
CRISE IVOIRIENNE : LA CHINE FAIT UN PRÊT DE PLUS D’UN MILLIARDS DE FCFA AU GOUVERNEMENT
"cela est nécessaire en cette période"
La République populaire de Chine vient d’octroyer un prêt d'un montant de 1,5 milliard de Fcfa, soit (20 millions de Yen Chinois) à la Côte d'Ivoire. L’information a été donnée hier en fin de journée par l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, M. Ma Zixhué.
’Le gouvernement Chinois accorde un nouveau prêt sans intérêt au gouvernement ivoirien’’ a relevé mardi, l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire à sa sortie d'audience avec le président Laurent Gbagbo. Pour le diplomate Chinois, son pays entend manifester sa volonté d'aider la Côte d'Ivoire dans son développement économique. Surtout en saison de crise. "Cela est nécessaire en cette période", a-t-il ajouté .
M. Ma Zixhué a indiqué aussi qu’il a discuté de la résolution de la crise ivoirienne avec le président Laurent Gbagbo. C’est pourquoi il a affirmé que la tenue des élections présidentielles le 30 octobre reste avant tout l'affaire des Ivoiriens.
Cependant " la communauté internationale apporte son soutien pour la tenue effective de ces élections à la date constitutionnelle, comme prévu. Alors, il faut que tous les acteurs politiques ivoiriens travaillent pour aboutir à leur organisation", a fait remarquer le diplomate chinois. Avant de souligner que son pays souhaite sincèrement que la "paix revienne en Côte d'Ivoire et qu'il faut donc que tout le monde y travaille en manifestant une volonté ferme à ramener la paix dans ce pays".
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
L`Afrique du Sud poursuit ses efforts en vue des élections en Côte d`Ivoire
AFP - 8/31/2005 1:50:03 PM
L'Afrique du Sud a informé mercredi le Conseil de sécurité des Nations unies de son intention de poursuivre sa médiation en Côte d'Ivoire, notamment ses efforts pour assurer la tenue des élections, a indiqué le président du Conseil, Kenzo Oshima.
L'ambassadeur du Japon à l'Onu a donné cette information dans une déclaration à la presse, à l'issue de consultations à huis clos lors desquelles le Conseil a entendu un exposé sur la situation en Côte d'Ivoire par le ministre sud-africain de la Défense, Mosuioa Lekota, et le représentant de l'Onu dans ce pays, Pierre Schori.
"La médiation sud-africaine a indiqué qu'elle poursuivra ses efforts, avec l'appui des Nations unies et de l'Union africaine (UA), pour assurer la tenue en Côte d'Ivoire d'élections libres, justes et transparentes, seule issue à la crise", a dit M. Oshima.
Le gouvernement sud-africain avait annoncé mardi qu'il mettait fin à sa médiation, avant de se rétracter mercredi.
La médiation du président sud-africain Thabo Mbeki avait débuté en novembre 2004 à la demande de l'Union Africaine (UA). Pendant neuf mois, M. Mbeki et plusieurs de ses ministres, dont M. Lekota, ont travaillé à tenter de rapprocher les points de vue entre le président ivoirien Laurent Gbagbo et ses adversaires.
Ses rencontres avaient abouti aux accords de sortie de crise dits "Pretoria I" et "Pretoria II", qui n'ont jamais été intégralement appliqués.
La médiation sud-africaine "a également souligné que le temps était aujourd'hui à la mise en oeuvre de bonne foi et sans délais des accords signés par toutes les parties ivoiriennes", a ajouté M. Oshima.
Les membres du Conseil "réitèrent leur entière disposition à prendre toutes les mesures qu'ile estimeront nécessaires, y compris l'imposition de sanctions individuelles, en vue d'assurer le respect des résolutions du Conseil", a encore dit M. Oshima.
M. Lekota a confirmé devant la presse que Pretoria poursuivait sa médiation. "Ce qui est critique maintenant pour la Côte d'Ivoire, c'est aller à toute vapeur vers la mise en oeuvre des accords de paix", a-t-il dit.
Ps:Comme quoi il faut se fier à l'info à la source,quand l'Afp dit"Le gouvernement sud-africain avait annoncé mardi qu'il mettait fin à sa médiation, avant de se rétracter mercredi",ceci est faus démontré dans les articles venant de Côte d'Ivoire,plus haut, l'info à la source même est plus importante que celle de l'étranger.... _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
La rébellion ivoirienne "récuse" la médiation du président Mbeki
AFP - 8/31/2005 1:49:25 PM
La rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles"récuse systématiquement à compter de ce jour la médiation" du président sud-africain Thabo Mbeki dans la crise en Côte d'Ivoire, indique un communiqué des FN transmis mercredi à l'AFP.
"A compter de ce jour, les Forces Nouvelles récusent systématiquement la médiation sud-africaine en Côte d'Ivoire", affirme ce communiqué, signé du porte-parole de la rébellion, Sidiki Konaté.
La rébellion appelle le président nigérian Olusegun Obsanjo, président en exercice de l'Union africaine (UA), "mandant de la médiation sud-africaine, à prendre toutes ses responsabilités en vue de la poursuite du processus de paix en Côte d'Ivoire".
Les FN "s'insurgent contre les déclarations diffamantes et outrancières du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, à l'endroit des dirigeants" de la rébellion.
Mardi, le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères Aziz Pahad, avait annoncé que la médiation avait "terminé son travail" et que le Conseil de sécurité de l'Onu devait désormais "prendre le relais".
Le ministère est revenu sur ces propos mercredi matin, pour affirmer que seul "le rapport sur la phase actuelle de la médiation" est fini.
M. Pahad s'était dit par ailleurs convaincu que le président Gbagbo avait "rempli ses obligations" prévues par l'accord de Pretoria II (signé fin juin par les différentes parties sous les auspices de M. Mbeki).
Il avait au contraire stigmatisé les dernières annonces de la rébellion, reprises depuis lors par l'opposition politique, sur sa non participation à la présidentielle prévue le 30 octobre et la mise en place d'une "période de transition" excluant le président Gbagbo.
"En déclarant que les FN constituent un blocage au processus de paix, M. Pahad démontre aux yeux de l'opinion nationale et internationale, le parti pris manifeste de la médiation pour Laurent Gbagbo", affirme le communiqué.
"A cet effet, les Forces Nouvelles avaient déjà dénoncé depuis quelques semaines cette attitude partisane de la médiation", poursuit le texte, qui constate que "malgré les neuf mois de gestion" du dossier, les Sud-Africains "n'ont pas compris les enjeux de la crise ivoirienne".
La rébellion "réaffirme que le plus urgent est de résoudre la question de l'identité devant permettre aux populations et aux combattants des FN, qui sont des sans-papiers, de jouir de leur nationalité ivoirienne".
Elle réitère ses accusations "d'expansionnisme économique" et "se réserve le droit de porter plainte contre l'Afrique du sud pour les ventes d'armes de guerre et de fournitures militaires au régime de M. Gbagbo".
La médiation du président sud-africain Thabo Mbeki avait débuté en novembre 2004 à la demande de l'Union africaine (UA).
Pendant neuf mois, Thabo Mbeki et plusieurs de ses ministres ont tenté de rapprocher les points de vue entre le président Gbagbo et ses adversaires.
Après s'être rendu en Côte d'Ivoire à deux reprises fin 2004, le président sud-africain avait ensuite réussi à réunir à Pretoria l'ensemble des protagonistes de la crise ivoirienne en avril et en juin 2005. Ces rencontres avaient abouti aux accords de sortie de crise dits "Pretoria I" et "Pretoria II", qui n'ont jamais été intégralement appliqués.
La crise de confiance entre la médiation et la rébellion durait depuis plusieurs semaine, avec les accusations répétées des FN contre la "partialité" de M. Mbeki, son "clientélisme économique" ou encore des allégations de "ventes d'armes" au régime Gbagbo.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Franchement Pakira que penses-tu de ces informations?S'agit-il d'une propagande du gouvernement en place pour unir les populations autour?
Je suis assez inquieté par ce qui se passe en Côte d'Ivoire,je suis un partisan de Gbagbo dans cette histoire,je sais que la France lui en veut et je pense qu'elle prépare peut-être un mauvais coup comme elle l'a souvent fait sournoisement.Ce qui me gène,c'est ce foisonnement d'informations précises et supposément justes.Je sais bien que dans "un kilo de mensonge il y a dix grammes de vérité",mais là ceux qui révèlent ces infos ont l'air très bien informés,trop bien informés même,et ça ça me fait peur.
Je comprends par ailleurs bien le fait qu'il faille quelques fois utiliser les armes de nos ennemis pour les vaincre(là en l'occurence la propagande),mais je pense quand même que beaucoup de personnes ne sont pas dupes sur les agissements sombres de la France en Afrique et surtout dans la crise Ivoirienne et sauront soutenir le gouvernement sans être bourrés d'informations de propagande.
NB:Ce que j'ai dit n'a pas de valeur si ces informations sont justes à 100%. VIVE L'AFRIQUE. _________________ youngsoldier's back
Franchement Pakira que penses-tu de ces informations?S'agit-il d'une propagande du gouvernement en place pour unir les populations autour?
Je suis assez inquieté par ce qui se passe en Côte d'Ivoire,je suis un partisan de Gbagbo dans cette histoire,je sais que la France lui en veut et je pense qu'elle prépare peut-être un mauvais coup comme elle l'a souvent fait sournoisement.Ce qui me gène,c'est ce foisonnement d'informations précises et supposément justes.Je sais bien que dans "un kilo de mensonge il y a dix grammes de vérité",mais là ceux qui révèlent ces infos ont l'air très bien informés,trop bien informés même,et ça ça me fait peur.
Je comprends par ailleurs bien le fait qu'il faille quelques fois utiliser les armes de nos ennemis pour les vaincre(là en l'occurence la propagande),mais je pense quand même que beaucoup de personnes ne sont pas dupes sur les agissements sombres de la France en Afrique et surtout dans la crise Ivoirienne et sauront soutenir le gouvernement sans être bourrés d'informations de propagande.
NB:Ce que j'ai dit n'a pas de valeur si ces informations sont justes à 100%. VIVE L'AFRIQUE.
Je sais pas,sûrement...Ils sont en guerre,et en guerre la propagande est reine.Certaines des infos sont vraiment exagérés ,d'autre en l'air sérieuse,comme tu l'as dit il faut utiliser les armes des ennemies.Quoiqu'il en soit, force est de constater que Gbagbo a respecté ses engagements,contrairement aux rebelles.
Au passage,ce topic est libre,ce qui veulent mettre des infos-anti-Gbagbo,libre à eux,moi j'ai choisit de mettre cela pour donné une autre vision paternaliste que les médias français donnent... _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Diplomatie – La médiation sud-africaine engrange une victoire : le Conseil de sécurité lui maintient sa confiance. Lui donnera-t-il les moyens de travailler, à travers la machine des sanctions et une résolution sur la Côte d’Ivoire ? Paris, qui a engagé une guerre médiatique hargneuse contre Thabo Mbeki, n’a pas dit son dernier mot et s’apprête à des actions de sabotage.
La journée a commencé par un malentendu savamment entretenu par une partie de la presse internationale : l’Afrique du Sud avait-elle, oui ou non, «jeté l’éponge» face à la complexité du dossier ivoirien ? Tout est parti d’une mauvaise interprétation consciente des propos du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, affirmant, lors d’une conférence de presse à Pretoria, que son pays «avait fini son travail» (c’est-à-dire «fait sa part», selon l’expression chère au président Laurent Gbagbo) à ce stade de la crise ivoirienne et qu’il revenait au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre le relais afin de booster le processus. La Française AFP, suivie par la Britannique Reuters, choisit de «détourer» un bout de phrase sortie de son contexte et de crier victorieusement à l’échec en rase campagne de l’initiative de Thabo Mbeki. Bien entendu, pas question de reculer devant les invraisemblances. Les bureaux de la médiation sont toujours à Abidjan, les experts militaires sud-africains également. Aucun signe de cataclysme diplomatique n’apparaît. Aziz Pahad ne prononce guère une oraison funèbre, mais multiplie les effets d’annonce au sujet des sanctions que la médiation compte bien demander contre ceux qui bloquent le processus de paix.
Il est de toute façon difficile de soutenir la thèse de l’incompréhension. En effet, dès que les dépêches sur la conférence de presse tombent sur les téléscripteurs, le porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères Ronnie Mamoepa, fait le tour des rédactions et des agences internationales pour préciser le fond de la pensée de son supérieur hiérarchique.
Reuters prend acte et corrige sa dépêche dans la soirée d’avant-hier, quatre heures après sa «méprise» sur le sens des propos du vice-ministre sud-africain. BBC fait de même. L’AFP, contactée, attend le lendemain matin (hier) pour clarifier les choses, en affirmant que la médiation s’est «rétractée». Avant cela, elle fait monter la mayonnaise à l’usage des journaux hexagonaux, dépendants de ses dépêches. Elle rédige l’oraison funèbre de la médiation sud-africaine. Tout en se gardant de reprendre largement tous les griefs exprimés par Aziz Pahad contre l’opposition et la rébellion.
Campagne de presse tous azimuts
Ce mercredi, jour capital pour la Côte d’Ivoire, une campagne hargneuse d’intox est lancée par la presse française aux ordres, avec en tête RFI et Le Monde.
Pour créer une polémique inutile, RFI monte en épingle de prétendues contradictions sud-africaines. Bruno Minas, ex-correspondant à Abidjan et actuel correspondant à Johannesburg, estime que Thabo Mbeki «est à bout d’imagination» sur la crise ivoirienne. Il entonne le refrain de la médiation partisane dans un article sur le site de RFI. «Aziz Pahad est allé trop loin en annonçant la fin de la médiation, mais son dérapage a mis en lumière l’opinion des médiateurs sud-africains sur les acteurs ivoiriens. Leur préférence va ouvertement vers le président Gbagbo «qui a rempli ses engagements». Ces éléments sont maintenant examinés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Si d’aventure la médiation sud-africaine venait à être relancée, la difficulté sera grande pour le président Mbeki de regagner la confiance des opposants et des rebelles ivoiriens.» RFI accorde quasiment libre antenne aux rebelles ivoiriens pour déverser leur bile sur Mbeki. Mais la rébellion n’est pas à une contradiction près. Un coup, l’on entend Guillaume Soro, larmoyant, s’interroger sur le lâchage de Mbeki, et Maurice Kacou Guikahué se plaindre de ce qu’en principe le président sud-africain devait conduire le processus jusqu’aux élections. Un autre coup, on entend Sidiki Konaté hurler que la rébellion récuse le président Thabo Mbeki. Il faut le critiquer, de toute façon, d’être à la barre ou… de ne plus l’être.
Dans son éditorial, Le Monde va plus loin et accuse ouvertement le président sud-africain. «Alors qu'un accord a été trouvé sur l'identité des candidats susceptibles de se présenter à une élection présidentielle "l'ivoirité" était une notion hautement controversée , le point d'achoppement concerne maintenant "l'identification des électeurs". La rébellion souhaitait que les lois électorales soient modifiées. Bien que le président Gbagbo n'ait pas obtempéré à la demande relayée par les médiateurs sud-africains, Thabo Mbeki a donné un satisfecit à son collègue ivoirien. Le geste a provoqué une crise de confiance entre la médiation sud-africaine et l'opposition ivoirienne». La décision du président ivoirien faisant passer le nombre de représentants des rebelles au sein de la CEI à six est passée par pertes et profits. Le Français de base n’y voit que du feu… Un autre article traduit l’état d’esprit revanchard des autorités françaises. «Reste, à Paris, le sentiment que le médiateur sud-africain n'a finalement pas fait mieux que Dominique de Villepin lorsque ce dernier, alors ministre des affaires étrangères, croyait avoir trouvé en janvier 2003 une issue au conflit. "Les Sud-Africains avaient commencé par nous narguer, par "nationalisme" africain, parce que nous sommes l'ancienne puissance coloniale, raconte un négociateur français. Ces dernières semaines, ils sont revenus vers nous, dépités... Personne ne trouvera seul la clef du conflit ivoirien."». La menace est claire, et le désir de reprendre la main, coûte que coûte, dans l’ancienne vitrine de son pré carré ressort dans un bout de phrase de l’éditorial du journal : «La France, dont les efforts pour résoudre le conflit ivoirien ont été vains après le fiasco des accords de Marcoussis de janvier 2003, n'a aucune raison de se réjouir de l'échec sud-africain. Sans doute va-t-elle retrouver un rôle diplomatique plus actif avec le transfert du dossier au Conseil de sécurité de l'ONU, mais en tant qu'ancienne puissance coloniale elle n'a aucun intérêt à revenir au premier plan.» En résumé, Paris prône activement l’échec de la médiation sud-africaine, parce que Pretoria a refusé de la suivre dans sa ligne systématiquement anti-Gbagbo en dépit d’une lecture scientifique de l’application des accords. Elle espère récupérer directement le dossier sous couvert du Conseil de sécurité (puisque l’Afrique du Sud n’y est pas représentée et qu’elle écrit systématiquement toutes les résolutions) sans apparaître au premier plan. Ou alors continuer, à travers l’instrumentalisation des rebelles dans un objectif de blocage général, une démonstration dont la conclusion est traduite dans le titre d’un article de Le Monde : «A Paris, les diplomates jugent le conflit inextricable.» C’est dans cet état d’esprit que s’ouvre la réunion du Conseil de sécurité, qu’on pourrait également appeler le duel Lekota (ministre sud-africain de la Défense) contre De La Sablière (ambassadeur de France à l’ONU).
Le Conseil de sécurité maintient sa confiance dans l’Afrique du Sud
Le huis clos est tendu, les arrière-pensées nombreuses. L’ambassadeur français ne veut pas créer l’incident mais semer le doute dans l’esprit des autres membres permanents du Conseil de sécurité. De nombreuses questions sont posées au ministre sud-africain de la Défense, qui y répond sans ciller. Puis, la «fumée blanche» sort. Le Président du Conseil de sécurité, le Japonais Kenzo Oshima, prend la parole : «Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé de M. Lekota, Ministre de la défense de la République sud-africaine, de M. Aminu Wali, Représentant permanent du Nigeria et de M. Schori, Représentant spécial du Secrétaire général, sur la situation en Côte d’Ivoire. La médiation sud-africaine a indiqué qu’elle poursuivra ses efforts, avec l’appui des Nations Unies et de l’Union africaine, pour assurer la tenue en Côte d’Ivoire d’élections libres, justes, transparentes dans les délais prévus, seule issue à la crise. La médiation sud-africaine a également souligné que le temps était aujourd’hui à la mise en oeuvre de bonne foi et sans délais des accords signés par toutes les parties ivoiriennes. Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur entière disposition à prendre toutes les mesures qu’ils estimeront nécessaires, y compris l’imposition de sanctions individuelles, en vue d’assurer le respect des résolutions du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil de sécurité ont également apporté leur plein soutien à l’action de la médiation sud-africaine, du Représentant spécial du Secrétaire général et du Haut Représentant pour les élections.» Satisfecit donc pour Mbeki, Schori et Monteiro. Caution donnée à la vision «rationnelle», dépouillée de haines personnelles, du conflit.
Le ministre sud-africain de la Défense, Mosioua Lekota, sonne la cadence : «Ce qui est critique maintenant pour la Côte d'Ivoire, c'est aller à toute vapeur vers la mise en oeuvre des accords de paix», explique-t-il, estimant que les incidents récents ont été «exagérés compte tenu du contexte» et «ne sont pas de nature à empêcher les élections». «Notre point de vue est que la Côte d'Ivoire est prête et devrait aller aux élections, même si ce n'est pas le 30 octobre (...)», poursuit-il.
Schori confirme cette vision des choses, et évacue l’idée d’une négociation d’une quelconque transition. «Si les élections devaient être reportées, cela ne devrait pas être un report politique mais technique. Nous devons éviter une crise constitutionnelle», dit-il.
Fermez le ban ! Le débat ne sera pas conclu, cette fois-ci, par une résolution du Conseil de sécurité. Les sanctions ne prendront pas effet non plus immédiatement. Si Mbeki gagne une victoire symbolique, il doit la transformer en véritable victoire diplomatique face à un adversaire qui ne se cache même plus : la France.
Et maintenant ?
De toute évidence, Paris va jouer le pourrissement. C’est pour cela que la Chiraquie fait hurler de manière totalement folle ses poulains rebelles. L’Afrique du Sud dit-elle que les derniers incidents ont été «exagérés» ? Chiche. Il est urgent d’entretenir la sédition, entre les menaces de Doué et la violence verbale des rebelles.
Mbeki, quant à lui, est pressé. Dans les prochaines semaines, il doit démontrer qu’il est capable de pousser à une présidentielle crédible. L’arme des sanctions pour l’instant n’est pas actionnée. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui la maîtrise. Il existe un Comité de sanctions travaillant directement sous les ordres du Conseil de sécurité. Selon Le Monde, ce Comité de sanctions se réunit le 7 septembre, c’est-à-dire dans une semaine. «Au sein de cet organe, la Chine, la Russie et l'Algérie sont opposées à l'adoption de sanctions. Mais ces trois délégations ont voté la résolution 1572 créant le dispositif, et en l'absence d'alibi diplomatique, il leur sera difficile de bloquer la mise en oeuvre de sanctions brandies par le Conseil de sécurité depuis plus de neuf mois», explique le journal. De toute façon, ces pays sont opposés à des sanctions contre des Etats, et non contre des groupes informels (rébellion) ou des individus (opposition). Mais qui sera le donneur d’ordre ? L’Afrique du Sud ou la France ? Déjà, Le Monde donne dans l’intox, qui présage de ce que Paris va faire dans les prochains mois. Tenter, de toutes les manières possibles, d’introduire des noms de proches du président Gbagbo dans la liste. Histoire de provoquer le président Mbeki et de le pousser à la faute. «A la demande de la médiation sud-africaine, qui voulait préserver sa marge de manoeuvre diplomatique, aucun pays n'a pour l'heure officiellement réclamé de sanctions nominatives. Mais certains responsables onusiens s'impatientent face aux agissements de ceux qui, dans les deux camps, appellent à la haine et violent les droits de l'homme. Ces dernières semaines, le nom de Charles Blé Goudé le chef des jeunes patriotes, accusé d'avoir prononcé des déclarations incendiaires a circulé au cours de réunions informelles du comité des sanctions. Plusieurs pays ont toutefois exprimé leurs réticences à aller de l'avant sans feu vert de l'Union africaine. Le comité onusien a également en sa possession une liste secrète de 95 Ivoiriens soupçonnés par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme d'avoir commis des crimes graves. Parmi les personnalités les plus connues figurent Guillaume Soro, chef de file des rebelles, Simone Gbagbo, l'épouse du président, Kadet Bertin, le conseiller présidentiel en matière de défense, et Charles Blé Goudé», écrit Le Monde. Paris va donc tenter de tout mélanger pour affaiblir considérablement l’envie du monde entier de recourir aux sanctions (si c’est compliqué, mieux vaut renoncer, n’est-ce pas ?).
La résolution onusienne devant pousser les rebelles à désarmer de gré ou de force doit elle aussi être rédigée par… la France. Sauf si la vieille tradition qui fait d’elle la propriétaire de toutes les initiatives sur la Côte d’Ivoire est brisée.
Les prochains jours nous situeront sur la manière dont Thabo Mbeki compte, dans cette guerre froide qui ne dit pas son nom, contraindre l’ennemi (Jacques Chirac) à baisser pavillon sans combattre. Chaudes batailles en perspectives !
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
L'artivle si-dessus est assez révélateur de la position française _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
La police française traque les jeunes patriotes à Paris
Bohui Otilé, conseiller de Damana Pickas, président de la Fédération des étudiants et de la jeunesse ivoirienne de France (FEJIF), et Olloy D., membre de ladite structure estudiantine, ont été interrogés, il y a quelques jours, pendant 12h, par des agents de la DST française, dans les locaux d'un commissariat à Paris.
Les policiers français reprochaient aux jeunes patriotes ivoiriens résidant en France d'avoir distribué dans le métro, le RER, les bus et les trains parisiens, des tracts hostiles à la politique de Jacques Chirac en Afrique et principalement son soutien à la rébellion armée qui endeuille le peuple ivoirien depuis le 19 septembre 2002. La police française continue de traquer activement les jeunes patriotes ivoiriens de France pour les empêcher de livrer aux français ce que Chirac et Alliot-Marie leur cachent sur la réalité de la mission des soldats français de la Licorne en Côte d'Ivoire. “Françaises et Français ! Chirac veut un second Rwanda en Côte d'Ivoire”, tel est l'intitulé du texte que distribue le Collectif des étudiants ivoiriens de France aux citoyens français dans les rues de Paris.
Cette campagne des jeunes patriotes en France gêne Chirac et la Françafrique qui ont bâti leur action en Côte d'Ivoire sur le mensonge.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Je ne suis pas ivoirien,mais je suis un anti_gbagbo .Comment pourrais je soutenir ce dictateur ce super raciste ce grand défenseur de l'ivoirité qui a fait refaire toute les cartes d'identité avec des couleurs différentes selon les ethnies pour garder son pouvoir de tyran en Côte d'Ivoire.A cause de cet africain anti_noir il y'a eu une guerre ethnique.A cause de lui j'ai perdu des membres de ma famille qui vivaient pourtant tranquillement dans ce pays,j'ai même des cousins qui y sont nés.Ils ont du tous retourné dans leur pays d'origine pour fuir les lynchages des défenseurs de l'ivoirité.
T'inquiéte gbagbo ,un jour tu paieras pour tous les crimes que tu as commis .
Je crois que tu laisse tes sentiments personnel,prendre le dessus... _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Voici le discours historique qui a convaincu le Conseil de sécurité
Document – «Le Courrier d’Abidjan» a pu se procurer l’intégralité du discours du ministre sud-africain de la Défense sur la situation en Côte d’Ivoire, prononcé avant-hier à New York. C’est ce discours, où il dit que tout est accompli et qu’il ne reste plus que le désarmement et les élections, qui lui a permis d’obtenir la confiance du Conseil de sécurité des Nations Unies.
M. le président,
Permettez-nous tout d’abord de vous remercier pour l’opportunité que vous nous offrez de vous exposer ce bilan à mi-parcours des efforts de paix en Côte d’Ivoire, conduits par la médiation Sud-africaine, au nom de l’Union Africaine. Nous voudrions ici féliciter le Japon pour le travail qu’il abat en ce moment à la présidence – mensuelle et tournante – à la tête du Conseil de sécurité.
M. le président,
C’est en novembre 2004, au moment où le processus de paix en Côte d’Ivoire connaissait des sérieux blocages, que le président de l’Union Africaine, SEM. le président Olusegun Obasanjo a mandaté, le président Thabo Mbeki pour conduire une médiation devant aboutir à une paix durable en Côte d’Ivoire.
Nous avons à cet effet soumis des rapports réguliers, aussi bien à l’Union Africaine qu’au Conseil de sécurité, en ce qui concerne le travail du médiateur. Et nous nous attèlerons au cours du présent rapport, à faire un bilan de ce qui a été fait, de ce qui n’a pas été et de ce qu’il faudra faire pour que les choses avancent dans le sens souhaité par tous.
M. Le président,
Le seul mandat donné au président Mbeki a consisté à assister les différents protagonistes Ivoiriens à donner corps à une plate-forme convenable pour tous et tenant compte des Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III. C’est dans ce cadre bien précis que le médiateur a fait son travail.
Au moment où cette médiation, mandatée par l’Union Africaine, prenait fonction, plusieurs structures impliquées dans la résolution de la crise étaient déjà au travail. Pendant nos efforts de médiation, ces structures, notamment le Gouvernement de réconciliation nationale, l’Opération des Nations Unis en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les différents comités de suivi, ont travaillé avec nous dans le strict respect de leurs prérogatives et mandats respectifs.
Ces structures continuent d’ailleurs d’assumer leurs responsabilités premières en ce qui concerne la mise en application des accords de paix.
Bénéficiant de cette expertise initiale, la médiation s’est tout de suite mise à rechercher les éléments de blocage du processus, à travailler avec les protagonistes ivoiriens et à rechercher les voies permettant de lever les obstacles.
En l’espèce, il est juste de dire, et nous l’assumons, que les protagonistes de la crise ivoirienne se sont tous engagés à mettre en pratique les accords qu’ils ont librement signés. Nous comprenons que certains problèmes aient surgi. Cela n’est pas le fait que les protagonistes aient délibérément choisi de torpiller le processus. Mais plutôt, consécutif à ce qu’en tout processus de ce genre, il y a des incompréhensions exacerbées par le climat politique qui l’environne.
L’un des points essentiels à la normalité en Côte d’Ivoire, c’est d’assister le peuple de Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections libres, transparentes et incontestables à la date constitutionnellement prévue du 30 octobre 2005. Les engagements pris par les différents protagonistes ivoiriens spécifient clairement les étapes à suivre pour atteindre un tel objectif
Plusieurs interlocuteurs ont apporté leur soutien aux leaders politiques ivoiriens dans le but de lever les obstacles à la paix. A cet effet, nous reconnaissons le rôle positif joué par l’Union Africaine, le Conseil de sécurité, la CEDEAO ainsi que par quelques personnes physiques appartenant à ces organisations. Nous saluons aussi le rôle de premier plan joué par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan et par son équipe basée en Côte d’Ivoire.
M. le président,
Au moment où la médiation Mbeki prenait fonction, les différents protagonistes ivoiriens n’avaient encore posé aucun acte allant dans le sens du respect des délais fixés par les accords d’Accra III relativement à l’adoption des lois et au DDR. La situation sécuritaire était au plus bas et le Gouvernement de réconciliation nationale ne fonctionnait pas de façon optimale.
En conséquence, la médiation a travaillé à identifier ces éléments de blocage. Elle les a classés en 5 catégories, comme suit :
1- La situation sécuritaire générale.
2- La mise en marche efficiente du Gouvernement de réconciliation nationale.
3- Le démantèlement et le désarmement des milices.
4- L’adoption des lois.
5- Le DDR.
6- Le redéploiement de l’Administration sur l’ensemble du territoire ivoirien.
1- La situation sécuritaire générale
A propos de la situation sécuritaire générale, il a été demandé à la médiation de jouer un premier rôle qui consistait à amener les Jeunes Patriotes à quitter les rues et spécialement les alentours de la RTI à Abidjan. Cela a été fait.
L’ONUCI et les forces impartiales continuent de réguler la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire. A cet effet, la médiation condamne sans réserve les attaques sporadiques perpétrées contre les forces onusiennes à l’occasion de leurs déplacements à l’intérieur du pays et dans l’exercice de leur fonction.
La médiation est allée même plus loin en apportant son soutien aux différents acteurs dans la mise en place de plans de sécurité. Cette tâche a été aussi accomplie. Il appartient maintenant aux responsables de ces schémas de sécurité de continuer la pratique pour qu’ils soient toujours convenables à tous.
2- La mise en marche efficiente du Gouvernement de réconciliation nationale
La médiation a, de concert avec le président Gbagbo et le Premier ministre Seydou Diarra, identifié les obstacles qui enfreignent le bon fonctionnement du Gouvernement de réconciliation nationale.
Trois contraintes majeures étaient identifiées, le sentiment d’insécurité de la part de certains ministres, l’insuffisante interaction entre le président et le Premier ministre et le comportement de certains ministres.
A cet effet, la médiation, travaillant en collaboration avec les forces impartiales, a développé des plans de sécurité détaillés pour chacun des ministres concernés. La médiation est allée plus loin et a participé à la formation de gardes de corps (protection rapprochée) sortis des rangs des Forces nouvelles. Ces personnes entraînées, 134 au total, sont toutes retournées en Côte d’Ivoire pour assumer leurs devoirs.
Nous devons mentionner que nous avons toujours convenu avec les parties ivoiriennes que le plan de sécurité accepté par les forces impartiales répond suffisamment à leurs besoins.
Au regard de cela, ce problème est résolu. Ce qui demeure, c’est la mise en œuvre des plans.
Au sujet des interactions entre le président et le Premier ministre, la médiation a facilité plusieurs sessions privées durant lesquelles les deux leaders ont eu l’opportunité de résoudre tous les problèmes ayant pu germer entre eux. Nous avons la ferme conviction qu’à ce stade, cela ne peut plus être une préoccupation.
Les autres préoccupations concernaient la question des ministres qui se comportaient comme des représentants de leur parti dans leur département. Cela avait des impacts négatifs dans le fonctionnement de leurs cabinets et du Conseil des ministres en tant que collectif et dans la mise en œuvre des programmes gouvernementaux. Le médiateur a évoqué ces problèmes lors du Conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro en janvier 2005.
3. Désarmement et démantèlement des milices
Au début du processus de médiation, il n’y avait aucun progrès à ce sujet. Quelques mois plus tard, le processus de désarmement et de démantèlement des milices a commencé lentement.
Avec la collaboration de l’ONUCI, des forces impartiales, des FANCI, du gouvernement de réconciliation nationale et de la médiation, certains groupes non armés ont été démantelés. L’attention se dirige désormais sur l’Ouest du pays où 2000 miliciens armés sont dans le processus pour être désarmés et démantelés. Le processus doit être parachevé en même temps que des problèmes logistiques pris en charge par le Premier ministre. Nous sommes fermement d’avis que ce processus est maintenant sur les rails. Ce qui manque est la mise en œuvre de ce programme de travail validé.
4. Adoption des lois nécessaires
Ce problème figurait parmi ceux qui se trouvaient au centre de la crise ivoirienne. Le premier défi était de trouver une route légale à travers laquelle certains candidats à la présidentielle ne seraient pas exclus de la participation à la prochaine présidentielle. Les leaders ivoiriens ont discuté du problème de long en large lors de leur réunion du 6 avril 2005 à Pretoria. A la suite de cette réunion, le président Gbagbo, sur instruction du médiateur, a agi positivement pour résoudre ce problème.
Le second défi était de trouver des voies et moyens par lesquelles le reste des lois serait adopté, après avoir pris acte du fonctionnement non optimal du Gouvernement de réconciliation nationale. L’Assemblée nationale était également affectée par la polarisation générale des forces politiques ivoiriennes.
Une fois de plus les leaders ivoiriens ont discuté de la question avec le Médiateur, à la suite de quoi le président Gbagbo, sur instruction du médiateur, a adopté les amendements nécessaires aux lois le 15 juillet 2005.
Quelques membres de l’opposition, ainsi que les Forces Nouvelles (en français dans le texte), ont soulevé quelques remarques au sujet de la formulation de certaines lois, affirmant que les brouillons pouvaient ne pas être conformes aux Accords. Le médiateur a demandé au président Gbagbo de clarifier toutes les ambiguïtés dans le texte final, et cela a été fait.
A cet effet, la médiation voudrait remercier le président du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, et l’ancien président du Burundi, Son Excellence D. Ndayizeye pour leur assistance, en ce qu’ils ont tout de suite rendu disponibles deux experts en droit pour assister la médiation. Le juge Pascal Barandagiye et M. Idi Gaparayi ont eu un apport inestimable dans le travail de la médiation.
Au regard de tout cela, la médiation est d’avis que l’architecture légale nécessaire pour la tenue des élections existe. Nous remercions le Conseil de sécurité pour avoir désigné le Haut Représentant pour les élections en Côte d’Ivoire, en la personne de l’Ambassadeur Monteiro. Nous sommes absolument certains qu’il est la bonne personne pour garantir que le peuple ivoirien ira vers des élections libres et équitables sans délai.
5. DDR
Le mouvement des forces vers les sites du DDR n’a pas commencé. Tous les accords nécessaires pour garantir le début du processus DDR sont en place. L’ONUCI et les forces impartiales, travaillant en collaboration avec la médiation et le gouvernement de réconciliation nationale, a mis en place un programme approprié à cet effet.
Une partie de ce programme a entraîné la formation de 537 membres des Forces nouvelles pour assurer des tâches policières dans le nord pendant la période du cantonnement. Cet entraînement se déroule bien. Beaucoup de temps et d’énergie ont été mis en jeu pour répondre aux préoccupations, largement politiques, de certaines organisations et pour faire disparaître certains des obstacles à la mise en place du programme. La médiation est d’avis qu’il est à présent temps de commencer le processus DDR.
Nous remercions le Conseil de sécurité d’avoir accepté d’augmenter le niveau des forces de l’ONUCI, une intervention qui facilitera le bon déroulement du processus DDR.
6. Extension des services dans le reste du pays
C’est une partie du programme de réunification du pays et de préparation des élections : le gouvernement a engagé un programme d’extension des services dans le reste du pays. Des plans élaborés ont été développés pour cela.
Plus de 4000 fonctionnaires des départements de l’éducation et de la santé ont été déployés dans le Nord. 6000 autres ont été déployés dans l’Ouest. Des plans ont également été mis sur pied pour garantir l’extension de la couverture de la RTI au reste du pays, comme envisagé dans l’Accord de Pretoria. La majeure partie des départements ministériels, assistés par la communauté internationale, sont engagés dans le processus de déploiement de leur personnel dans le Nord pour garantir la fourniture des services appropriés aux populations. Nous voulons, à cet effet, reconnaître le travail fait par des organisations comme l’OMS, le PNUD et bien d’autres.
Le plus grand challenge est de garantir la sécurité des personnels déployés et de leurs opérations. La communauté internationale en Côte d’Ivoire, particulièrement l’ONUCI, fait face à ce problème.
Les ressources financières sont également un facteur limitant.
M. le Président,
La médiation est d’avis que tous les accords nécessaires pour lever les obstacles à l’application des Accords ont été finalisés.
Le cadre légal accepté est en place. Le plan de sécurité pour les ministres est en place, qui va donner la possibilité, aux ministres des Forces nouvelles en particulier, d’accomplir leurs devoirs dans le Gouvernement de réconciliation nationale. Le programme de désarmement et de démantèlement des milices est accepté et le processus est en marche. Les services du gouvernement ont été étendus à toutes les parties du pays, le plan DDR est finalisé et les sites sont prêts à accueillir les combattants.
Nous avons fait quelques observations que nous voulons partager avec les Honorables membres du Conseil de sécurité.
Premièrement, le manque de confiance entre les leaders Ivoiriens continue d’affecter leur manière d’interagir. Le médiateur est sensible à la base historique d’un tel manque de confiance, mais pense que les leaders ivoiriens, comme d’autres avant eux, doivent assumer la responsabilité principale de travailler au rétablissement de la confiance entre eux.
Deuxièmement, la médiation comprend que certaines parties vont commencer à se sentir un peu troublées plus l’on approchera de la fin de la période de transition en Côte d’Ivoire.
Plusieurs décisions doivent être prises pendant cette période. Par exemple, les Forces Nouvelles (en français dans le texte) doivent décider lesquels de leurs membres, s’il y en a, devraient se présenter aux prochaines élections ou intégrer les forces de sécurité de Côte d’Ivoire. Certains de leurs membres doivent être démobilisés. Les partis politiques doivent prendre des décisions sur des questions telles que les candidats aux élections, les possibles alliances et autres problèmes liés.
Des facteurs comme ceux-ci pourraient déboucher sur des dissensions internes et des niveaux élevés du sentiment d’insécurité, et provoquer une augmentation des échanges virulents.
Troisièmement, le Gouvernement de réconciliation nationale, conduit par le Premier ministre, porte la responsabilité principale de l’application de ces Accords. Au regard de cela, le cabinet du Premier ministre joue un rôle critique dans le processus de paix. Nous sommes d’avis que les capacités du cabinet du Premier ministre doivent être renforcées considérablement pour l’aider à s’acquitter de son mandat.
Quatrièmement, nous comprenons que, quand bien même de nombreuses personnes dans la communauté internationale se sont interrogées sur la posture adoptée par le président Gbagbo dans le passé, notre propre expérience nous montre qu’il a adopté maintenant une posture recherchant à se concentrer sur la recherche de solutions aux problèmes qui assaillent son pays.
Cinquièmement, nous supportons les décisions prises par le Conseil de sécurité selon lesquelles toute personne qui fait obstruction à l’application des Accords doit être l’objet de sanctions. Nous reconnaissons et respectons l’autorité du Conseil de sécurité pour agir, comme il l’a toujours fait, d’une manière qui n’affecte pas négativement le processus de paix en Côte d’Ivoire.
A cet effet, nous voudrions presser le président du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de considérer urgemment une visite en Côte d’Ivoire pour se faire une meilleure idée de l’impact que pourraient avoir les sanctions sur le processus de paix.
Au final, nous avons été interrogés plusieurs fois au sujet de notre analyse sur la possibilité de tenir des élections à la fin d’octobre 2005. Le Haut représentant du secrétaire général sur les élections est la personne habilitée à donner une réponse appropriée à ce problème. Notre propre point de vue est que le cadre existe pour que de telles élections aient lieu. Une bonne coopération de la part des leaders politiques ivoiriens déterminera si les élections se tiendront à la fin d’octobre 2005 ou peu après.
Je voudrais remercier les membres du Conseil de sécurité de nous avoir invités pour vous briefer sur ce problème. Nous plaidons auprès de vous pour que vous fassiez tout ce qui est possible pour aider à apporter la paix à la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie, Monsieur le président.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Après la dernière réunion du Conseil de Sécurité : la rébellion aux abois
Processus de paix – Au lendemain de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, les rebelles ivoiriens viennent de pondre un autre communiqué qui récuse la médiation Mbeki. Guillaume Soro et ses hommes ont perdu toute sérénité.
Les campagnes de communication assorties d’intox menées par le bloc rebelle à la veille de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies n’ont rien pu changer. La réunion a eu lieu sans que les rêves de la rébellion – fin de la médiation du président Thabo Mbeki, mise en place d’un gouvernement de transition, etc. – soient réalisés. Le Président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur dans la crise ivoirienne, est encore à la barre jusqu’aux prochaines élections. De plus, il a obtenu le soutien du Conseil de sécurité et a en outre, appelé à la tenue des élections en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, au lendemain de la réunion du Conseil de sécurité à New-York, les rebelles reviennent à la charge. Dans un communiqué rendu public dans la matinée d’hier, ils ont réaffirmé que «la médiation sud-africaine s’est totalement discréditée et disqualifiée dans la gestion de la crise ivoirienne par ses prises de positions partisanes». Les rebelles entendent donc rejeter la médiation du Président Mbeki, malgré l’annonce faite par le ministre sud-africain de la défense, Mosuioa Lekota, et le feu vert du conseil de sécurité des Nations unies.
Par conséquent, les rebelles ne se reconnaîtront, désormais, dans aucun acte de médiation engagé par l'Afrique du Sud, ce sur tous les plans.
Les rebelles, toutefois, "réitèrent ce jeudi leur demande faite à la communauté internationale et au président de l'UA, le président nigérian Olusegun Obasanjo, mandant de la médiation sud-africaine, de prendre en compte cette donne et de trouver de nouveaux schémas de médiation dans la crise ivoirienne".
Il est clair que, loin de défier le Président sud-africain, Guillaume Soro se met à dos cette communauté internationale qu’il entend rallier à sa cause. A la vérité, la rébellion est aux abois et ne peut plus contourner le désarmement – le point essentiel du dénouement de la crise ivoirienne - qu’elle a depuis toujours évité. Par cet autre communiqué, Guillaume Soro ouvre la voie au comité de sanction de l’Onu qui se réunit ce lundi et qui n’hésitera certainement pas à le frapper, puisque c’est une preuve visible d’obstacle au processus de paix. Kenzo Oshima, le président du Conseil de sécurité, a réitéré à l’issue de sa dernière réunion la disposition de ses membres à prendre toutes les mesures qu’ils estimeront nécessaires, y compris l’imposition de sanctions individuelles, en vue d’assurer « le respect des résolutions du Conseil ». Le Représentant spécial de Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies, à Abidjan, Pierre Schori a, en effet, reconnu que même si la tenue des élections devrait être retardée, ce ne serait pas pour des raisons politiques, mais plutôt techniques : "Si les élections devaient être reportées, cela ne devrait pas être un report politique mais technique". "Nous devons éviter une crise constitutionnelle», a-t-il dit. Cela résume clairement la lecture de la crise ivoirienne faite par la communauté internationale. Le silence du parrain français de la rébellion justifie également le désarroi dans le camp de la rébellion ivoirienne. La France a épuisé toutes ses cartes dans le cadre du règlement de cette crise en sa faveur. A qui pensent les rebelles, lorsqu’ils exigent un autre médiateur d’autant plus que tous les pions de Chirac ont déjà échoué en Côte d’Ivoire ? C’est assurément le chant du cygne.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
http://news.abidjan.net/article/?n=145469
Ainsi, ce qui n’était que des bruits des couloirs diplomatiques vient d’être confirmé par le célèbre bimensuel panafricain “La Lettre du Continent ” dans sa livraison n°476 du 25 août 2005. Cette délocalisation se fera en direction du Tchad où cette base ira absorber le dispositif militaire français “Epervier ” mis en place là-bas en 1983 par le gouvernement du défunt Président François Mitterrand pour protéger cette ancienne colonie française contre les velléités de son puissant voisin libyen. Mais ce départ annoncé du 43è BIMA doit-il être perçu comme le signal d’un retrait, ou d’un désengagement de la France dans la gestion de ses anciennes colonies dont elle est censée assurer la sécurité dans le cadre des Accords de Défense qui la lie à ces pays-là ? Ou doit-il être vu comme la victoire des “patriotes ivoiriens ” sur la France chiraquienne, eux qui estimaient que la présence de l’armée française sur le sol ivoirien, à commencer par la base du 43è BIMA, était perçue comme une insulte à la souveraineté de leur pays ? Une seule certitude : le transfert du 43è Bima s’explique par deux raisons. Premièrement, à un niveau strictement économique, sinon budgétaire pour la France. Déjà fin 2004, la ministre française de la Défense, Mme Michèle Alliot-Marie, avait été vertement critiquée, pour ne pas dire tancée par les députés de son propre bord, c’est-à-dire l’UMP, sur les dépenses militaires de la France. Faut-il le préciser, l’Afrique à elle seule absorbe plus de “50% des militaires français ” en opération extérieure. En plus des coopérants militaires, l’effectif des troupes françaises déployées dans le monde était évalué à 11 350 hommes dont 6029 hommes pour l’Afrique uniquement. Dans la répartition, cela donne plus de 5200 hommes pour la Côte d’Ivoire, 1083 au Tchad, 214 marins dans le Golf de Guinée, 213 en République centrafricaine, 50 au Cameroun et 14 en République Démocratique du Congo (RDC). Mme Michèle Alliot-Marie avait été pratiquement sommée par le député UMP Bruno Bourg-Broc de corriger cela. Or, le transfert du 43è BIMA au Tchad et l’absorption du dispositif “Epervier ” par celle-ci tournera autour de 600 hommes. Une économie réussie en hommes, en matériel et en moyens financiers. Ce départ est à interpréter aussi à un deuxième niveau strictement politique. Depuis les événements de novembre 2004 et le revers subi par la diplomatie française, Paris est sur une ligne de départ du continent pour ne pas apparaître comme une “puissance occupatrice ” en plus de ce qu’elle gaspille de son argent En l’espèce, la Côte d’Ivoire, de sa position de vitrine du pré-carré, est devenue la vitrine de la contestation française, faisant même des émules dans les autres pays de l’obédience comme le Togo. Ce départ sera un signal politico-diplomatique très fort. Mais pour le moment, la date de ce retrait français n’est pas annoncée. Certaines sources évoquent janvier 2006, quand d’autres parlent de situation intérieure stable. Une époque tire véritablement à sa fin.
par JMK AHOUSSOU
Cette analyse me fait une impression mi figue mi raisin, notamment par la trop grande importance accordée à l'argument des "économies budgétaires" au détriment de la réalité d'un redéploiement stratégique de la présence colonialiste française en Afrique. En effet, le choix du Tchad n'est assurément pas anodin ; il est lié au butin des ressources pétrolières fort prometteuses de ce pays.
En outre, le dispositif épervier n'a jamais eu vocation à protéger les tchadiens contre les Libyens, mais à imposer par la force les affidés de la France au pouvoir au Tchad, tout en mettant une pression militaire sur la Jamahira libyenne qui était la bête nopire des Occidentaux en Afrique pendant la décennie 1980. On se souvient encore de l'attentat perpétré par les Américains sur Khadafi...
J'ai trouvé dommage que ces considérations aient été éludées dans cet article (par ailleurs intéressant), empêchant ses lecteurs d'avoir une plus claire conscience des fourberies françaises en Afrique : ce n'est pas encore la toute fin d'une époque ; mais c'est une tentative parisienne de conserver qlqs cartes dans son jeu de dupes...
Toutefois, la fin est bel et bien inéluctable, voire imminente. Seulement la France conserve encore tout son pouvoir de nuisance en Afrique. Elle envisage d'ailleurs de dégager Gbagbo et les souverainistes ivoiriens pour placer un pion façon Alassane OUATTARA (ou à un moindre degré HK Bédié) avant de tirer sa révérence d'un pays dont elle s'est tant repue des ressources naturelles, économiques... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7Suivante
Page 1 sur 7
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum