Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

L’explosion du mobile dans la Cedeao

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Sciences & Technologies
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Lun 05 Sep 2005 23:26    Sujet du message: L’explosion du mobile dans la Cedeao Répondre en citant

Premier clic Téléphone :L’explosion du mobile dans la Cedeao

L'utilisation des téléphones portables a connu en Afrique de l'Ouest une croissance exponentielle depuis la fin du siècle dernier. Si dans les pays développés le taux d'équipement est proche de son maximum, il demeure faible dans la région avec 8 millions de souscripteurs en 2003 soit 3 appareils pour 100 habitants contre 55 en Europe. Même si la croissance du taux d'équipement au cours des dernières années est plus forte en Afrique de l'Ouest que partout ailleurs dans le monde, les perspectives sont difficiles à cerner. D'une part, une frange très importante de la population régionale ne dispose pas de revenus suffisants pour accéder à cette technologie. D'autre part, l'achat d'un téléphone portable est, pour un nombre croissant d'Africains de l'Ouest, un investissement indispensable auquel on consent même s'il représente une part importante du revenu. Le commerce à partir d'une certaine échelle est une activité dans laquelle la possession d'un téléphone portable est un facteur de compétitivité indispensable (travail en réseau, connaissance des marchés). Une frange certes encore marginale des artisans y accède également car l'artisanat ouest africain fonctionne lui aussi beaucoup en réseaux. Enfin, si jusqu'à présent le marché ouest-africain de téléphones portables était principalement entre les mains de firmes européennes, des produits asiatiques beaucoup moins coûteux pourraient modifier la donne. Selon les professionnels, il est probable que ce secteur continuera de croître fortement même si les limites de cette croissance sont incertaines. Quoi qu'il en soit, les opérateurs économiques de ce secteur considèrent que le marché ouest-africain est porteur comme en témoigne le fait que toutes les zones densément peuplées sont désormais couvertes par des émetteurs. Quant au téléphone fixe, "il suppose un paiement mensuel obligatoire, quel que soit le niveau d'usage. Le mobile prépayé, une fois acquis, peut supporter une très forte variabilité de la consommation. Or, dans le contexte africain des petits consommateurs, où le revenu n'est jamais totalement ni assuré, ni stable, la possibilité de supprimer les coûts fixes forme un avantage substantiel, même si on doit payer légèrement plus cher les communications"11. L'avenir du téléphone fixe pour le grand public semble donc compromis à moyen terme, au moins en ce qui concerne son usage individuel fortement concurrencé par les télé-centres. Il demeure cependant une condition importante de l'accès à Internet. INTERNET : LA NOUVELLE DONNE DU CÂBLE12 Aux espaces réels s'ajoute et se superpose désormais le cyberespace tout à la fois impalpable et très concret puisqu'il repose sur l'existence de satellites, de câbles, de relais, de systèmes électriques, etc. Le développement du réseau Internet en Afrique de l'Ouest a été particulièrement rapide. Totalement absente en 1994, la "toile mondiale" avait atteint l'ensemble des pays de la CEDEAO en 1998, soit par le biais de satellites, soit par celui des câbles sous-marins. Entre ces deux vecteurs, les gouvernants africains doivent faire des choix en tenant compte des changements technologiques rapides, de la faiblesse de leurs budgets, de la globalisation. Ces choix ne peuvent s'opérer au seul niveau national. Ils passent par des concertations au plan régional, voir continental. Virtuellement, les systèmes satellitaires Intelsat, Panamsat et New Skies sont accessibles de n'importe quel point d'Afrique de l'Ouest. En pratique, les zones desservies dépendent de la volonté ou de la capacité d'un opérateur (fournisseur d'accès) d'utiliser et de rentabiliser l'accès au satellite. L'exigence de rentabilité, qui est le corollaire de la privatisation des services internationaux et de la concurrence croissante, n'est pas un facteur bénéfique pour la desserte de l'Afrique. Si les tarifs de la liaison satellite ont tendance à décroître rapidement, les zones de solvabilité restent toujours faibles et concentrées sur les agglomérations urbaines. La dépendance des pays africains envers quelques entreprises a conduit à développer le projet RASCOM13 qui devrait amener une meilleure appropriation du système. Mais ce projet entrera en compétition avec des systèmes satellitaires toujours plus nombreux. Au niveau mondial, les câbles optiques sous-marins véhiculent 80 % des communications vocales, fax et internet. Moins souples que le satellite, ils offrent des capacités plus importantes en terme de débit. En 1999, le câble Atlantis 2 relie le Sénégal et le Cap-Vert à l'Amérique du Sud et à l'Europe. Cette liaison de 12 000 km est connectée aux câbles Unisur (Brésil, Argentine, Uruguay) et Columbus-2 (Italie, Espagne, Portugal, Mexique, États-Unis) déjà existants. Inauguré en 2002, le câble SAT-3/WASC14 relie quant à lui le Portugal à l'Afrique du Sud en passant par les pays côtiers ouest-africains qui en sont copropriétaires : Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Bénin et Nigeria. Grâce au câble SAT-3/WASC, le débit global en direction de la région augmente sensiblement. Il permet également à l'Afrique de l'Ouest d'accéder au système mondial des câbles sous-marins et d'être ainsi reliés aux autres continents, opportunité dont seuls le Sénégal et le Cap-Vert bénéficiaient auparavant. Les usages réels qui seront développés à partir de ces potentialités dépendront en grande partie de la stratégie mise en place par les opérateurs du câble. La connectivité Internet sera-t-elle réellement augmentée ou bien d'autres services vont-ils être favorisés (téléphonie, télévision…) ? Selon certaines analyses, près de 80 % des revenus générés par les télécommunications africaines s'échappent actuellement du continent, car le trafic entre deux pays africains passe quasi nécessairement par des nœuds internationaux gérés à l'étranger. En établissant des routes directement entre les pays africains, le câble SAT-3/WASC permet d'éviter l'intermédiation d'opérateurs extérieurs au continent. Si l'on se place au niveau de l'utilisateur final, il est envisageable que cela se traduira par une diminution des tarifs des services proposés (qu'il s'agisse de connectivité Internet ou de téléphonie) et potentiellement par une diversification de l'offre. L'Organisation Régionale Africaine de Communication par Satellite (RASCOM) a été créée en 1992 afin de mettre en place des services de télécommunications, notamment par satellite, pouvant couvrir les zones rurales aussi bien que les zones urbaines. Son objectif est également d'assurer le développement des communications interurbaines au sein de chaque pays ainsi que les communications internationales entre pays africains. L'organisation comporte 44 pays dont l'ensemble des pays de l'Afrique de l'Ouest. source : oecd

Auteur: Théodore kouadio

http://www.fratmat.net/content/detail.php?cid=U5XLdBO7A7r
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Sciences & Technologies Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group