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Spiritualités Ancestrales des Amériques

 
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Chabine
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Inscrit le: 02 Mar 2005
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 23:04    Sujet du message: Spiritualités Ancestrales des Amériques Répondre en citant

Puisqu'on disserte à longueur de journée dans ce forum de religions monothéistes qui n'ont, originellement, rien à voir avec l'Afrique, je me permets de partager avec vous des textes d'une grande beauté, issus de la spiritualité ancestrale des Natifs d'Amérique (comme tout le monde sait, Christophe Colomb s'est trompé, il n'y a donc pas de raison de les appeler "Indiens"). Ce sont les derniers messages spirituels lancés au monde par des peuples au bord de l'extermination.

J'aimerais savoir s'il y a en Afrique des correspondances avec cette spiritualité, rattachée au chamanisme, et que l'on retrouve du Nord au Sud du continent Américain. Si vous avez des textes de référence, traditionnels ou pas, à nous faire partager. Merci.

http://inouvel.free.fr/seattle.htm


Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et promettait une "réserve" pour le Peuple indien.


Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? L'idée nous paraît étrange.

Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge.
Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos soeurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères.

Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme - tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand Chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc votre offre d'acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.

Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres.
Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoés, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.

Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos moeurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Je ne sais pas. Nos moeurs sont différentes des vôtres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y-a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle - la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle. L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.

Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre. Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition : l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre. J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ?

Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme. Toutes choses se tiennent.

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme ; l'homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 23:10    Sujet du message: Le message prémonitoire des Indiens d'Amérique Répondre en citant

http://perso.wanadoo.fr/metasystems/MessageIndiens.html


Le message prémonitoire des Indiens d'Amérique


Le destin des Indiens d'Amérique annonçait celui de l'ensemble des habitants de la planète qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la confiscation de leur espace et de leurs ressources.

Le message des Indiens est aussi une source de sagesse, fondée sur le respect de la nature et la compréhension de "l'Esprit qui est en toute chose"...


"Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges... Ici était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."

Black Hawk, chef indien


"Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur."

Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796


"Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.

L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."

Seattle, chef indien Suquamish


"Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l'âge. (...) C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.

Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."

Standing Bear, chef Lakota (Sioux)


"Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans l'obscurité.

Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."

Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)


"Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)


"Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."

Hehaka Sapa, grand chef Sioux


"Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.

Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.

Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l'énergie se meut."

Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)


"La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu'il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies mures.

L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui."

Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas


"Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et brutales."

Standing Bear, chef Lakota (Sioux)


"Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient pas."

Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)


"Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."

Smohalla, chef indien Sokulls


"Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."

Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas


"Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d'homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...

En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N'est-ce pas vrai ?"

Kondiarionk, chef Huron, s'adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve


"Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion mais nous découvrîmes vite qu'il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Ils les gardait à portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les étrangers."

Pachgantschilhilas, chef des Delawares


"Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire... La misère et l'oppression, tel est le lot qui nous échoit... Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?

A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l'avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme les feuilles d'automne par le vent."

Tecumseh, chef Shawnee, en 1812


"Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à vapeur) sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages Pâles s'avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des Cheyennes. J'ai dit !"

Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s'adressant au général Palmer en 1866 dans le Kansas



"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre.

Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."

Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux


"Frère, notre territoire était grand et le vôtre était petit. Vous êtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l'espace pour étendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

Frère, continue à écouter. Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le culte au Grand Esprit d'une manière qui lui soit agréable. Et tu prétends que si nous n'adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prêchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis être dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles? (...)

Frère, tu dis qu'il n'y a qu'une seule façon d'adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n'y a qu'une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi n'êtes-vous pas tous d'accord, si vous pouvez tous lire le livre?

Frère, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a été donnée à tes ancêtres, et s'est transmise de père en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancêtres ont reçue et nous ont transmise, à nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette manière. Il nous apprend à être reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les uns les autres et à être unis. Nous ne nous querellons jamais à propos de religion parce que c'est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit."

Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca (Iroquois) et grand orateur des Six Nations


"J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.

Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."

O-no'-sa, chef indien


"Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?

La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."

Standing Bear, chef indien Lakota


"Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous.

Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde."

Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux


"Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

Chiyesa, écrivain indien contemporain


"Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.

Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie."

Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)



"L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.

Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.

Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.

Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre, beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.

Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."

Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970



Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus sur la terre sacrée", une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord.
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

http://inouvel.free.fr/arvol.htm

Message d'Arvol Looking Horse
Chef indien des nations Dakota, Lakota et Nakota
Appel en faveur de la Paix et du Sauvetage de la planète.


Cet appel fut transmis le 15 septembre 2001, 4 jours après l'attaque du World's Trade Center.


"Moi, Arvol Looking Horse, Chef des Nations Lakota, Dakota et Nakota, je vous demande d'écouter le point de vue d'un Indien, suite à ce qui vient de se passer en Amérique, à Manhattan, que notre peuple appelle "l'île de la Tortue".


Au cours des six dernières années, mon travail s'est concentré sur l'unification de la communauté mondiale. Un message reçu durant l'une de nos cérémonies sacrées, m'amène à vous demander d'établir une Journée mondiale de Paix et de Prière le 21 juin, pour unir spirituellement nos propres manières de croire en notre Créateur. Nous avions été avertis de ce qui vient de se passer par les messages qui nous ont été transmis depuis les Anciennes Prophéties jusqu'à nos jours. Un nouveau message vient de nous être donné, pour que nous puissions apporter un espoir et une lumière en ces temps épouvantables.


Comprendre la profondeur de ce message implique la reconnaissance de l'importance des sites sacrés. Il est indispensable que vous réalisiez comment fonctionne le lien entre ce qui se passe aujourd'hui et les massacres qui se produisent continuellement sur nos Amériques comme sur les autres terres.


J'ai pris conscience de l'importance des sites sacrés à l'âge de 12 ans, lorsque Bison Blanc m'a remis son calumet et transmis ses enseignements. Notre peuple s'efforce de protéger les sites sacrés depuis l'origine des temps. Il est nécessaire de bien comprendre leur utilité; cela va bien au-delà d'une question de monuments construits par des hommes. Notre peuple a construit jadis des objets et des sanctuaires pour identifier les sites sacrés et se lier à leurs pouvoirs. Nous savons depuis bien longtemps que ce qui est important se trouve à l'intérieur des sites, dessous.


Ces endroits sacrés ont été profanés au cours des siècles, puis détruits pendant les décennies passées, ce qui nous a amenés aujourd'hui à cette situation catastrophique. Regardez autour de vous! Notre Mère la Terre est vraiment malade de ces viols répétés, et nous sommes sur le point de détruire les conditions de survie de nos enfants et des futurs enfants de nos enfants.


Nous avons notre propre sanctuaire dans les collines sacrées du Sud Dakota. Son nom est "Cœur de tout ce qui est". Nos ancêtres ont essayé de le protéger comme ils ont pu de ces viols continuels. Il leur était impossible de voir ce site depuis un satellite dans le ciel, mais maintenant que la technologie moderne permet d'obtenir des images, nous voyons qu'il a la forme d'un cœur, et lorsque les images sont rapidement transmises, il ressemble à un cœur qui bat.


De même, les Dineh ont toujours essayé de protéger Big Mountain, l'appelant "le Foie", et nous souffrons des extractions de charbon qui épuisent ce site et des procédés toxiques utilisés pour s'approprier son énergie.


Les Aborigènes, eux aussi, ont prévenu de l'effet désastreux du réchauffement climatique sur Corral Reefs, qu'ils considèrent comme l'épurateur du sang de la Terre. Or, on est en train d'empoisonner ce sang.


Quant aux Indiens d'Amazonie, ils nous expliquent depuis toujours que leur forêt est le poumon de la planète et qu'elle a besoin d'une protection. Mais nous voyons le gouvernement brésilien continuer à approuver la destruction massive de cette forêt.


Le peuple Gwich'in, lui, avait baptisé les plaines côtières de l'Arctic National Wild Life Refuge : "Là où commence la Vie" ; or les Gwich'in subissent les effets dévastateurs d'un forage pétrolier au beau milieu de ce sanctuaire. Ces plaines côtières sont le lieu d'où proviennent de nombreuses nations animales. Et le sort des Gwich'in est lié à celui de ces nations animales.


Comme ces destructions se poursuivent à travers le monde entier, et que l'humanité s'avère incapable de comprendre la nécessité de l'équilibre de la vie, nous allons inévitablement subir un grand choc en retour.


Les Messagers de nos peuples préviennent que ces destructions causeront un désastre mondial. Nos peuples connaissent l'importance des sites sacrés pour notre Mère la Terre. Ce sont ses chakras. Ils savent que leur préservation est indispensable à la survie des générations futures. C'est la subsistance même de nos peuples qui est en train d'être détruite.


Jusqu'à ce que nous acceptions de nous tourner vers d'autres formes d'énergie sans danger pour les nations qui vivent sur la Terre, les malheurs continueront à nous accabler.


Nos ancêtres avaient prédit qu'un jour, l'eau serait à vendre. À l'époque, cela était difficile à croire, car l'eau était encore abondante, pure, pleine d'énergie, de vitalité et d'esprit. Aujourd'hui, nous devons acheter l'eau, une eau dont tous les nutriments les plus précieux ont été enlevés. C'est une eau vide ! Un jour, l'eau deviendra comme l'or, trop chère pour nous l'offrir. Il deviendra impossible de trouver une eau saine.


Attaquer les nations, utiliser leurs ressources et mettre en œuvre cette destruction au nom de la paix n'est pas la bonne réponse ! Cette réponse a été donnée, comme une suite logique au programme de colonisation de nos terres, de notre eau et de notre nourriture. Les conséquences de ce programme affectent maintenant la façon de penser de l'ensemble de l'humanité. Une "maladie de l'esprit" s'est peu à peu mise en place ; elle touche la plupart des leaders mondiaux et de nombreux membres de notre communauté mondiale, et leur fait penser qu'une solution de représailles et la destruction de certains peuples ramènera la paix sur la Terre.


Dans nos Prophéties, il est dit que nous sommes maintenant à la croisée des chemins : soit nous nous unissons d'une manière spirituelle en tant que Peuple de la Terre, soit nous ferons face au chaos, aux désastres, aux maladies et nous verrons des larmes couler dans les yeux de nos enfants.


Il est triste de constater qu'il aura fallu attendre un désastre comme celui que nous venons de subir pour nous unir spirituellement, mais nous ne devrions pas entacher cette unité de colère ni de soif de représailles.
Nous sommes la seule espèce habitant cette planète qui continue à détruire sa propre source de subsistance. Par soif de pouvoir et de domination, nous sommes prêts à utiliser les armes les plus abominables et à déclencher de nouvelles guerres, mais les dommages provoqués par cette attitude sont devenus irréversibles, au point que notre Mère, la Terre, est tellement fatiguée qu'elle ne pourra plus supporter d'autres impacts de guerre.


Je vous demande de vous joindre à notre effort. Notre objectif est que les peuples de tous les continents - peu importe leurs croyances - se réunissent sur leurs sites sacrés en ce moment béni qu'est le solstice d'été, le 21 juin, pour prier, méditer et communier les uns avec les autres, afin de favoriser une levée d'énergie pour soigner notre Mère, la Terre, et atteindre une conscience universelle, car ce n'est qu'ainsi que la Paix peut revenir.


Chaque jour qui passe nous amène inexorablement au grand Jour de la Réconciliation. Je demande à tous les peuples de la Terre de commencer un effort, et je demande que chacun d'entre nous fasse un effort quotidien, pour se réveiller dans la gratitude du nouveau jour qui nous est accordé et remercier pour la nourriture sacrée que notre Mère, la Terre, continue à nous offrir, au prix d'un terrible sacrifice, afin que l'énergie de guérison puisse être guidée et toucher nos âmes et nos esprits.


Le nouveau millénaire qui vient de commencer amènera soit une Ère d'harmonie soit la fin de la vie telle que nous la connaissons aujourd'hui.


Famines, guerres et déchets toxiques ont été le lot du progrès et du développement qui ont accompagné le dernier millénaire. En tant que gardiens de la Terre Mère, il nous incombe maintenant la responsabilité de renverser cet ordre de destruction.

Nous en sommes arrivés au point de l'extrême urgence. La destinée des futures générations est entre nos mains. Nous restons libres de choisir l'une des deux voies qui se présentent devant nous : la voie positive ou la voie négative, la voie spirituelle ou la voie matérialiste. C'est notre propre choix, à nous tous et à chacun d'entre nous.



Vous êtes celui qui doit choisir. Vous seul, et seulement vous, êtes en mesure de faire ce choix. Le choix que vous ferez sera celui de marcher avec honneur ou de déshonorer vos ancêtres. Vous ne pouvez plus échapper aux conséquences de votre propre décision. De votre décision dépend le destin du monde entier.


Vous devez choisir. Vous ne pouvez l'éviter. Chacun d'entre nous a été placé ici et maintenant pour décider personnellement de l'avenir de l'humanité.


Pensez-vous que le Créateur ait pu créer des personnes superflues dans une période où existe un danger aussi terrible ? Sachez que vous-même êtes essentiel à ce monde. Vous devez le croire ! Comprenez la bénédiction en même temps que le poids que cela implique.


Vous êtes vous-même désespérément nécessaire pour sauver l'âme de ce monde. Pensez-vous être ici pour une autre raison ? Dans le cercle sacré de la vie, il n'y a ni commencement ni fin, et nous y sommes tous reliés ! "



Chef Arvol-Cheval-qui-observe
19ème Génération des Gardiens du Calumet du Petit Bison Blanc


Adaptation française : Olivier de Rouvroy
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 23:26    Sujet du message: Répondre en citant

http://inouvel.free.fr/hopis.htm


Lettre des Anciens Hopis

Oraibi, Arizona
Mercredi 26 juin 2002

Vous avez transmis à tous que c'est la 11ème heure
Maintenant vous devez retourner leur dire que c'est l'Heure
Des choses sont à considérer :
Où habitez-vous ?
Que faites-vous ?
Quelles sont vos relations ?
Etes-vous dans la relation juste ?
Où est votre eau ?
Connaissez votre jardin
Il est temps de dire votre vérité
De créer votre communauté
Soyez bons les uns avec les autres
Ne recherchez pas le leader à l'extérieur de vous
Ce moment peut être agréable
La rivière coule vite maintenant
C'est si grandiose et si rapide que certains en seront effrayés
Ils se sentiront déchirés et ils souffriront grandement
Sachez que la rivière a une destination
Les Anciens nous recommandent de laisser la rive, d'aller au milieu de la rivière,
de garder les yeux ouverts et la tête hors de l'eau
Regardez qui est là avec vous et célébrez
En ces temps-ci de l'histoire, nous ne devons pas prendre sur un plan personnel ce qui arrive ou nous arrive.
Au moment où nous le faisons, notre croissance spirituelle et notre voyage arrivent à une halte.
Le temps du loup solitaire est terminé.
Rassemblez-vous - bannissez le mot" lutte" de votre attitude et de votre vocabulaire.
Tout ce que nous faisons maintenant doit se faire d'une manière sacrée et dans la célébration.


Nous sommes ceux que nous attendions.


Les Anciens


Transmis par Eann Baldwin
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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