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Entreprise:Le savoir faire Africain s'impose dans le monde

 
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M.O.P.
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MessagePosté le: Mer 14 Déc 2005 02:53    Sujet du message: Entreprise:Le savoir faire Africain s'impose dans le monde Répondre en citant

Développement : Sitrafer sur la voie de Madagascar
L’entreprise camerounaise exporte désormais ses services.
Par Christophe Bobiokono


http://www.quotidienmutations.net/mutations/1134535981.php



Quatre années après sa création, la Société internationale des Travaux ferroviaires (Sitrafer), partenaire de Camrail dans l’entretien et la maintenance du réseau national des chemins de fer du Cameroun, vient de s’offrir une fenêtre en dehors des frontières nationales. Depuis quelques semaines, en effet, Sitrafer est en relation d’affaires avec Madagascar, où elle a décroché un contrat. Pour les deux prochaines années, cette entreprise assurera l’assistance technique de Railways, l’entreprise malgache chargée de la réfection de la voie ferrée de ce pays. Un marché de 30 millions de dollars (plus de 15 milliards de Fcfa) et pour lequel la prestation de Sitrafer est estimée à 7 millions d’euros, l’équivalent d’un peu plus de 4,5 milliards de Fcfa. L’entreprise camerounaise bénéficie d’un second contrat, dit de " travaux récurrents ", à savoir l’entretien de la voie ferrée, signé avec Railways, la société malgache de transport ferroviaire, pour un mandat de cinq ans renouvelable. Ce dernier marché lui permettra d’empocher environ 1,5 milliard de Fcfa par an.

Jeudi dernier, au cours d’un point de presse donné à l’hôtel Hilton de Yaoundé, en marge du Salon de l’entreprise, le directeur général de Sitrafer a estimé que la percée de son entreprise en terre malgache était la traduction de la reconnaissance internationale de son savoir-faire. Jacques Bimaï s’est dit d’autant convaincu de cette reconnaissance que les travaux de réhabilitation du réseau ferroviaire malgache sont financés par la Banque mondiale, qui jouit, dit-il, d’une réputation d’institution rigoureuse en matière de passation de marché. Et le patron de Sitrafer a réaffirmé son ambition de conquérir de nouveaux marchés dans d’autres pays d’Afrique d’ailleurs. Pour répondre à ses nouveaux engagements contractuels à Madagascar, Sitrafer a mis sur pied, sur place là-bas, une société de droit malgache, Madrail, dont elle contrôle le capital social. Cette entreprise sera dirigée par Célestin Banimba, jusque-là directeur des installations fixes à Sitrafer, pendant que l’Administrateur directeur général de Sitrafer présidera le conseil d’administration. Ce dernier a annoncé qu’une vingtaine d’autres agents et cadres de Sitrafer allaient faire le déplacement de Madagascar…

Si Jacques Bimaï est fier que Sitrafer exporte son expérience à l’étranger, il n’a pas manqué d’exiger du gouvernement qu’il mette en place un environnement plus propice à la création des richesses : "Il faut un cadre macroéconomique favorable au développement des affaires ", a-t-il martelé. Avant d’ajouter : " le contexte actuel est un contexte de mondialisation ; les enjeux ne sont plus politiques, mais économiques. L’Etat doit faire comme les autres : lorsque Jacques Chirac bouge, c’est avec les hommes d’affaires ", a-t-il argué dans une critique à peine voilée.
Créée en décembre 2001, Sitrafer affiche à ce jour un capital social de 100 millions Fcfa. Selon les chiffres rendus publics par l’entreprise, au novembre 2005, Sitrafer avait déjà investi un peu plus de 1,6 milliards de Fcfa au Cameroun. Elle dit avoir cotisé plus de 262 milliards de Fcfa d’obligations sociales à la Cnps, versé 2,15 milliards de salaires et payé 901 millions d’impôts à l’Etat. Elle emploie 282 personnes de façon permanente.

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Dernière édition par M.O.P. le Jeu 15 Déc 2005 14:14; édité 1 fois
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M.O.P.
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MessagePosté le: Mer 14 Déc 2005 03:15    Sujet du message: Répondre en citant

Distinctions: L’excellence à l’africaine
(Le Messager 30/07/2004)


http://www.africatime.com/burundi/nouv_pana.asp?no_nouvelle=133530&no_categorie=


Malgré les déraillements aux incidences économiques avérées, Sitrafer, l’entreprise en charge de l’entretien de la voie ferrée est honorée.

Le siège de la Société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer) en face de la gare de Bassa à Douala a connu une ambiance particulière samedi 24 juillet 2004. Le personnel administratif et de la production de Doaula, Edéa, Eséka ; les consultants et les fournisseurs fêtaient les lauriers remportés récemment par leur administrateur directeur général. En effet, les 12 juin et 10 juillet de cette année, Jacques Bimaï a reçu tour à tour le « Diplôme de Manager des Managers » et l’ « Oscar du Manager africain de l’année », distinctions respectivement décernées par le Comité de l’Excellence africaine et le Conseil international des managers africains de l’Excellence et du Leadership. Pour l’Adg Jacques Bimaï, l’honneur revient plutôt à l’ensemble du personnel de Sitrafer qui chaque jour se donne à fond pour une voie ferrée plus fiable au Cameroun. « Je ne suis qu’un intermédiaire entre vous et ceux qui ont délivré ces distinctions qui, en réalité, vous sont décernées. Car au lieu d’écrire Jacques Bimaï à la place du bénéficiaire de ces diplômes, il fallait écrire Sitrafer », a-t-il dit à son personnel. Et de poursuivre : « continuez à vous impliquer comme vous le faîtes maintenant ; préservez les acquis visibles et nous bâtirons une entreprise prospère au Cameroun, en Afrique et dans le monde ».
Le personnel, le corps dans la fête, le regard sur les distinctions exposées au milieu de la salle a voulu être davantage rassuré. « Ces prix que la communauté internationale vient de vous décerner sont des armes qu’elle vous a données. Il s’agit donc de faire de Sitrafer une entreprise de renom où il fait bon vivre », a déclaré le délégué du personnel, M. Mbock Mbock dont la plus grosse revendication reste les recyclages et le perfectionnement des employés. Conscient qu’atteindre le sommet est plus facile que s’y maintenir ou encore aller au-delà, le président du conseil d’administration de Sitrafer, Jean Mbida a été formel. « L’année 2004 qui a si bien commencé avec des distinctions doit continuer avec la mise sur pied du centre de formation .» Une ambition à la mesure des défis qui interpellent la Sitrafer. « Nous avons pour objectif : déraillement zéro », a juré le Pca, la main sur le cœur.

Créée en 2002, la Sitrafer a en charge l’entretien et la maintenance de la voie ferrée. Un secteur extrêmement pointu, nécessitant une grande technicité et de gros moyens, réservé habituellement aux entreprises occidentales. Mais avec la concession de la Régifercam en 2001, l’Etat qui devrait s’occuper de la voie ne le faisant plus, près de 12 entreprises s’y sont essayés avec des résultats approximatifs. Les déraillements se sont multipliés, entraînant d’énormes incidences économiques. Mais l’Adg de Sitrafer en partenariat avec Sotrafer (Société tunisienne de transport ferroviaire) veut nuancer l’origine des déraillements. « Les déraillements ne sont toujours pas dus au manque d’entretien et de maintenance des rails. Il faut reconnaître que c’est à 80% à cause du matériel roulant vieillissant », a révélé Jacques Bimaï qui a promis engager de grands travaux sur le Transcam 1 et 2, dès septembre prochain. Ces travaux, à en croire l’Adg de Sitrafer, vont consister en la réhabilitation, le renouvellement et le confortement des rails. Si ces travaux venaient à être effectués, ce serait pour le bonheur non seulement des voyageurs par train qui jusqu’ici, cahin cahan, empruntent ce parcours du combattant, mais aussi de Camrail qui devrait dépasser le cap de 4 ou 5 milliards que ce repreneur de la Régifercam engrangerait chaque mois.



Par Noé Ndjebet Massoussi





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MessagePosté le: Jeu 15 Déc 2005 14:13    Sujet du message: Répondre en citant



http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/4360050.stm

MTN 'in Iran mobile network deal'

Iran needs another mobile network
South Africa's MTN phone company says it is to take a 49% stake in the new Irancell mobile network in Iran.
MTN has also given a 300m euro ($358.4m ; £203m) payment guarantee towards a GSM licence, it said.


The firm said the opportunity to run Iran's second mobile licence matched its hopes of becoming the leading service provider for emerging markets.

In 2004 Turkish firm Turkcell won a deal to be Irancell's partner, and is now taking Tehran authorities to court.

Iran's telecommunications ministry said on Thursday that no final announcement on MTN could be made until a court rules on a Turkcell's complaint.

One network

MTN, Africa's biggest mobile phone network operator by customers, said the Middle East is a natural development onwards from its existing strong presence in Africa.

"It (the Irancell deal) has been on and off but the market believes it may add value in the future," said one analyst in Johannesburg.

Iran currently has only one heavily congested mobile network, with long waiting lists for new subscribers.

The contract to act as foreign operator in the Irancell consortium was originally won by Turkey's Turkcell a year ago, beating MTN in the process.

Iran's telecommunications ministry and the domestic Irancell partners then got into a dispute with Turkcell over payment of a licence fee and re-started talks with MTN.

Court case

Earlier this year the Turkcell deal was put in further doubt after criticism from Tehran of alleged business links between Turkey and Israel.

An Iranian parliamentary commission ruled that Turkcell's proposed 70% controlling stake was too high, and that Turkcell was a security risk because of alleged business ties with Israel.

Turkcell began court action on 16 October to try and win back its original Irancell stake.
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Ciiman
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MessagePosté le: Jeu 15 Déc 2005 15:19    Sujet du message: Répondre en citant

MTN GROUP MANAGEMENT SERVICES
http://www.boursica.com/?depeches/lire1.php1/news/1299781.xml

Boursica.com le 24-11-2005 à 20h02
Dépêche de la société MTN GROUP MANAGEMENT SERVICES
MTN affiche des résultats intérimaires robustes avec plus de 20 millions d'abonnés

JOHANNESBURG, November 24 /PRNewswire/ --

Résultats Saillants

- Abonnés du groupe 20,6 millions (hausse de 32 %)

- Hausse de 25,2 % des recettes, soit 17,2 milliards de rands

- Hausse de l'excédent brut d'exploitation de 27,6 %, soit 7,2 milliards de rands

- Augmentation de la marge de l'excédent brut d'exploitation de 41,7 %

- Profits après impôts en hausse de 31,2 %, soit 4,5 milliards de rands

- Gains ajustés par action en hausse de 30,8 % à 222,5 cents

- Nouveaux investissements en Côte d'Ivoire (51 %), Zambie (100 %) et Botswana (44 %)

Le MTN Group est heureux d'afficher une série de résultats robustes pour les six mois clos le 30 septembre 2005.

Les gains affichés ajustés par action (EPS) ont augmenté de 30,8 % à 222,5 cents (30 septembre 2004 : 170,1 cents après redressement). Les recettes ont augmenté de 25,2 % à 17,2 milliards de rands (30 septembre 2004 : 13,7 milliards de rands). En excluant les recettes provenant des nouvelles acquisitions, les recettes ont augmenté de 22,3 %. Les résultats bruts d'exploitation (EBITDA) ont atteint 7,2 milliards de rands (30 septembre 2004 : 5,6 milliards de rands après redressement) et les profits après impôts (PAT) 4,2 milliards de rands (30 septembre 2004 : 3,2 milliards de rands après redressement). Ces résultats enregistrés reflètent une hausse de 27,6 % pour l'EBITDA et de 30,8 % pour le PAT, comparé aux six mois clos le 30 septembre 2004.

Selon Phuthuma Nhleko, le PDG du MTN Group : << Nous sommes satisfaits de notre performance pendant la période rapportée. Le MTN Group est entré dans une nouvelle phase de croissance, ayant maintenu la valeur de ses actions après trois nouvelles acquisitions. >>

Pendant la période rapportée, le MTN Group a clôturé avec succès des acquisitions en Côte d'Ivoire (51 %), en Zambie (100 %) et au Botswana (44 %) en ligne avec sa stratégie de renforcement de sa position de leader des services télécoms dans les marchés émergents. Les investissements dans Mascom au Botswana sont actuellement comptabilisés en tant que société affiliée et, en tant que telle, les abonnés ont été repris dans le nombre des abonnés du Groupe.

Au 30 septembre 2005, les activités nouvelles (Botswana compris) ont ajouté 1 468 000 abonnés, soit 7 % des 20,6 millions d'abonnés du Groupe. L'impact financier complet n'est pas reflété, car les acquisitions ne sont pas prises en compte pendant toute la durée de la période rapportée.

Dans l'ensemble, la contribution des sociétés autres que l'Afrique du Sud a augmenté et représente 43 % des bénéfices, 55 % de l'excédent brut d'exploitation et 112,8 cents des gains ajustés affichés par action. Du fait qu'une importante proportion des bénéfices et profits du Groupe est générée en dehors de l'Afrique du Sud, les fluctuations des devises de fonctionnement de nos sociétés internationales par rapport au rand continuent à impacter les résultats consolidés du Groupe.

Le naira du Nigeria joue à cet égard un rôle des plus importants, car il est resté relativement stable par rapport au rand pendant les six mois de la période rapportée comparé à la moyenne des taux pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Alors que le marché arrive à maturité, MTN Afrique du Sud continue à enregistrer une bonne croissance avec des bénéfices en hausse de 19,2 % à 9,8 milliards de rands. MTN Nigeria a réalisé une hausse de bénéfices de 28,7 %, soit 5,9 milliards de rands malgré l'impact négatif d'un environnement tarifaire hautement concurrentiel.

L'EBITDA a augmenté de 27,6 % à 7,2 milliards de rands et, suite à la contribution accrue des sociétés internationales, la marge EBITDA du Groupe est passée de 40,1 % à 41,7 %. MTN Afrique du Sud maintient une marge EBITDA de 32,7 %, ce qui équivaut à celle de la période correspondante de l'exercice financier précédent. MTN Nigeria continue à afficher une marge EBITDA solide de 52,2 %, tandis que pour les autres sociétés internationales, hormis les nouvelles acquisitions, les marges EBITDA se situent entre 46 % et 54 %.

La société MTN Afrique du Sud continue de voir son nombre d'abonnés augmenter tant dans le segment postpayé que prépayé, avec un total de 8 961 000 abonnés au 30 septembre 2005. Le segment prépayé de cette base a augmenté de 12 % (811 000 connexions nettes) au cours des six derniers mois et compte 7 421 000 abonnés, ce qui représente 82,8 % (31 mars 2005 : 82,6 %) de la totalité de la base des abonnés. Le segment postpayé a enregistré une hausse solide de 11 % depuis le 31 mars 2005 et compte 1 540 000 abonnés.

Comme prévu, les recettes moyennes combinées (RMC) de cette période de six mois ont diminué de 9 % à 168 rands. Tant les RMC postpayées que prépayées ont diminué pour se situer, respectivement à 544 rands (mars 2005 : 576 rand) et à 90 rands (mars 2004 : 97 rands). Ces diminutions des RMC résultent d'une pénétration constante dans des segments de moindre utilisation. Parmi les abonnés postpayés sont repris les 247 000 abonnés du service My Choice Top-Up et ces derniers génèrent un RMC nettement moindre que la moyenne des abonnés postpayés.

MTN Afrique du Sud a lancé des services haut débit (3G et EDGE) en juin 2005. Actuellement, le service 3G est accessible dans des centres métropolitains clés tandis que 31 % du réseau sud-africain est adapté à EDGE. Ceci permet aux abonnés d'accéder à l'offre données de MTN Afrique du Sud ainsi qu'aux services vidéo.

La contribution des services données aux bénéfices du Groupe, hormis les bénéfices des combinés, a été de 6,3 % (2004 : 5,5 %). Comme prévu, à cause de l'adoption plus lente des nouveaux services, la majorité des bénéfices données est générée par les envois de messages courts (SMS).

En août 2005, MTN Banking, une coentreprise créée avec Standard Bank, a été lancée en Afrique du Sud pour tirer parti des opportunités stratégiques offertes par les services bancaires mobiles.

Le Groupe a acquis le 40 % restant de MTN Network Solutions, un fournisseur de services Internet de premier niveau, dans le but de mieux se positionner à 100 % dans un environnement télécoms en convergence. Cet investissement est pris en compte en tant que société filiale.

La base de MTN Nigeria a atteint 7 667 000 abonnés, une hausse de 38 % depuis mars 2005. Cette forte augmentation du nombre des abonnés est alimentée par une forte demande de services télécoms et des frais de connexion avantageux. L'environnement tarifaire est resté très compétitif, particulièrement dans le marché de la revente. Comme prévu le RMC est descendu jusqu'à 23 dollars US, avec des niveaux de RMC marginal aux alentours de 16 dollars US.

Avec un pourcentage que l'on estime être de 47 %, MTN Nigeria continue à détenir la plus large part du marché. La société continue à se concentrer sur les standards de qualité du réseau tout en élargissant sa couverture dans un marché en expansion rapide.

Le déploiement du réseau de MTN Nigeria se poursuit comme prévu avec la mise en service de 335 nouveaux sites cellulaires et de deux nouveaux commutateurs au cours des six mois. Le total des dépenses en immobilisations pour la période s'est élevé à 2,2 milliards de rands. Tous les bénéfices générés par l'activité ont été réinvestis dans la société au Nigeria.

La base de MTN Cameroun a atteint 1 129 000 abonnés, une hausse de 23 % depuis mars 2005. Le RMC par utilisateur est descendu à 17 dollars US à cause des connexions d'abonnés à moindre utilisation et de la baisse du franc CFA par rapport au dollar US. MTN Cameroun maintient sa position dominante dans un marché très compétitif et sa part de marché est estimée à 54 %.

MTN Côte d'Ivoire, sous la marque Telecel Côte d'Ivoire, a enregistré au 30 septembre 2005 932 000 abonnés et détient une part de marché estimée à 47 %. Le RMC pour le trimestre clos le 30 septembre 2005 était de 19 dollars US. L'acquisition par le Groupe de 51 % de part majoritaire de Telecel Cote d'Ivoire pour 398 milliards de rands a pris effet le 1er juillet 2005.

MTN Ouganda a maintenu sa position dominante sur le marché. Sa base d'abonnés mobiles a atteint 895 000 unités, une hausse de 14 % par rapport au 31 mars 2005. Le RMS est descendu à 15 dollars US.

La base de MTN Rwanda a atteint 256 000 abonnés, une hausse de 22% par rapport au 31 mars 2005. Un RMC de 17 dollars US a été enregistré. Suite à la privatisation de Rwandatel, qui comportait une offre d'achat de seconde licence mobile, on s'attend à de la concurrence.

La base de MTN Swaziland a atteint 192 000 abonnés, une hausse de 23 % par rapport au 31 mars 2005. Le RMC par utilisateur a atteint 149 rands.

MTN Zambie a enregistré 91 000 abonnés au 30 septembre 2005 et un RMC de 24 dollars US. L'acquisition du 100 % des parts pour 311 millions de rands a pris effet le 10 août 2005, 10 % de ces parts ont été affectés comme investissement dans le marché régional.

Mascom Wireless Botswana Limited a enregistré environ 445 000 abonnés au 30 septembre 2005 et un RMC de 22 dollars US. L'acquisition de 44 % des parts pour 837 millions de rands a pris effet le 29 septembre 2005. L'investissement a été comptabilisé en tant que société affiliée.

Depuis le 1er avril 2005, tous les abonnés rapportés dans les statistiques sont des abonnés actifs (ayant placé ou reçu un appel générateur de bénéfice dans les derniers 90 jours).

Le 21 novembre 2005, MTN a acquis 49 % des parts de la société IranCell. Une redevance sur licence initiale de 300 millions d'euros a déjà été versée au ministère iranien des Communications et des Technologies de l'information.

Selon M. Nhleko : << Notre implantation au Moyen-Orient ne serait pas possible sans notre forte présence en Afrique qui soutient notre expansion à l'extérieur du continent. Notre intérêt dans IranCell représente un important potentiel de croissance, car on estime qu'actuellement seulement 11 % des Iraniens sont abonnés aux services mobiles. >>

Pour renforcer sa position sur le continent et pour diversifier son portefeuille d'investissements en dehors du continent, le Groupe va continuer à explorer les opportunités valorisantes d'expansion internationale en Afrique ainsi qu'au Moyen-Orient. Il va aussi rechercher les opportunités d'affaires qui découlent des activités principales de téléphonie mobile.

Compte tenu des tendances actuelles du marché, MTN est sûr que ses activités vont continuer à enregistrer une solide croissance du nombre des abonnés et que les parts de marchés de toutes ses sociétés vont se renforcer malgré une concurrence qui s'intensifie. On s'attend à ce que les programmes d'expansion du capital déployés au Nigeria et en Afrique du Sud génèrent une nouvelle croissance du nombre d'abonnés et des bénéfices.

Remarques destinées aux rédacteurs

Les normes internationales de reporting financier

Le Groupe applique pour la première fois en publiant ses résultats financiers les normes internationales de reporting financier (<< IFRS >>). Les résultats de la période correspondante de l'exercice financier précédent et de la clôture d'exercice au 31 mars 2005 ont été redressés. L'adoption des IFRS n'a eu qu'un impact limité sur les résultats du Groupe. Les gains affichés ajustés par action publiés le 30 septembre 2004 ont augmenté de 4,3 cents à 170,1 cents. La conversion aux IFRS a changé la devise de fonctionnement de MTN Maurice du dollar US au rand. En conséquence, les profits et pertes en taux de change résultant de ce changement seront dorénavant inscrits dans la déclaration de revenus et prendront en compte la conversion des prêts des actionnaires en dollars US remis aux sociétés d'exploitation. Par ailleurs, les conversions des actifs et passifs de MTN Maurice en devises étrangères sont également inscrites dans la déclaration de revenus au lieu de la réserve de conversion de devise étrangère (FCTR pour Foreign Currency Translation Reserve). Suite à ce changement, les gains affichés ajustés par action ont augmenté de 3,5 cents pour les six mois clos le 30 septembre 2004. Auparavant ces opérations étaient reflétées dans les FCTR.

MTN Group Limited

Lancé en 1994, le MTN Group célèbre plus de dix années en tant que fournisseur principal de services de communications et cellulaires en Afrique. Il est coté à la bourse de Johannesburg en Afrique du Sud, sous le code d'actions << MTN >>. Au 30 septembre 2005, le MTN Group comptait plus de 20 millions d'abonnés répartis dans neuf pays africains : Afrique du Sud, Swaziland, Rwanda, Ouganda, Cameroun, Nigeria, Côte d'Ivoire, Zambie et Botswana. Le MTN Group a récemment signé un accord avec les actionnaires régionaux de IranCell et est devenu l'actionnaire à 49 % de la société IranCell d'Iran. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : www.mtn.co.za.
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MessagePosté le: Mer 21 Déc 2005 10:01    Sujet du message: Répondre en citant

Jacob Abdoulantang : Architecte et entrepreneur

http://www.quotidienmutations.net/mutations/1135134652.php

Le groupe Cbec qu’il a créé et dirige depuis 10 ans annonce 100 logements haut-standing à Yaoundé.
Par Junior Binyam


Il semble déjà habitué à la surprise que manifestent ses interlocuteurs quand il donne son âge. Un sourire en coin, il répète : "j’aurai 40 ans l’année prochaine". En effet, avec sa silhouette filiforme, son visage émacié et le soin qu’il met à réprimer le moindre poil sur son menton et sa lèvre supérieure, Jacob Abdoulantang ne fait pas son âge. Pourtant, cet architecte formé en Chine entre 1988 et 1994 justifie déjà d’une expérience considérable. Après son retour au Cameroun en 1995, il se met en affaires avec un confrère. Parallèlement, il s’investit dans un travail d’adaptation de l’architecture traditionnelle du Grand-Nord en milieu urbain et rural. Il espère d’ici trois ans, sous la forme d’un ouvrage, mettre ses travaux à la disposition du public.

Jacob Abdoulantang décide en 1996, un an avant son inscription au tableau de l’ordre national des architectes du Cameroun (Onac), de se mettre à son propre compte. Il crée le Groupe Cbec, basé au quartier Elig-Essono à Yaoundé et spécialisé en "architecture, arts et études urbanistiques". En 1998, il associe deux autres architectes à l’entreprise. André Palou, son camarade au lycée de Maroua, formé à l’Université de Mons en Belgique et qui, désœuvré depuis son retour au Cameroun en 1996, s’était résolu à retourner à la terre dans son Extrême-Nord natal. Dandjouma Ibrahima, quant à lui, a étudié l’architecture au Nigeria et en Arabie saoudite. Sur la conciliation des influences qui résultent de leurs formations dans des pays différents, Jacob Abdoulantang reconnaît que : "il y a des lignes architecturales qui ne sont pas toujours les mêmes, mais on parvient à trouver le compromis".

Projet
Le Groupe Cbec accompagne ses clients dans le suivi et l’obtention du permis de bâtir, le devis, les plans et même la construction. Dans ce dernier cas, il faut offrir des prix attractifs. "Avant la hausse des prix des matériaux de construction, pour un logement social, nous facturions la réalisation du gros œuvre à 90.000 Fcfa le mètre carré. Ce prix unitaire pouvait aller jusqu’à 240.000 Fcfa pour une maison de standing moyen. En ce moment, nous faisons des ajustements en fonction des fluctuations sur le marché", explique ce chrétien adventiste du 7e jour, que la modestie amène à dédaigner l’appellation de Dg.

Ces trois dernières années, il se réjouit d’une embellie dans le secteur qui est le sien, bien que l’Etat qui, partout ailleurs, est la locomotive dans les investissements dans le secteur du bâtiment, soit encore à la traîne. Malgré la modestie de son entreprise, qu’il n’a de cesse de clamer, il arrive parfois que le groupe Cbec, qui était présent à Promote 2005, à travers l’ingénieur chargé de l’exécution des travaux, emploie plus de 100 personnes. Une main-d’œuvre qui va décupler avec le lancement, dans les prochaines semaines, de la construction de 100 logements haut-standing à Yaoundé. Le Dg du Groupe Cbec se montre néanmoins très peu disert sur ce projet, l’identité du site qui va l’accueillir et ses partenaires.

Pour justifier sa réticence, il évoque une expérience précédente dans laquelle il était partie prenante. Il s’agit d’un projet américano-camerounais de construction de 1000 logements sociaux à Nyom, à la sortie ouest de Yaoundé, et qui s’est heurté aux écueils constitués, selon lui, par le Crédit foncier et l’aval du gouvernement pour la sécurisation du site. Pour Jacob Abdoulantang, en effet, "les privés ne pourront pas s’investir dans le logement social sans un appui et des facilités offertes par l’Etat".
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MessagePosté le: Mer 28 Déc 2005 12:29    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.net/mutations/50.php?subaction=showfull&id=1135744280&archive=&start_from=&ucat=50&

Baba Karno : Une notoriété imbibée de lait
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En trois ans, son nom est devenu la griffe d’un yaourt local appelé "Kossam".
Jean-Bruno Tagne

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Dans les boulangeries et autres magasins de la ville de Yaoundé, le pot de yaourt coûte au moins 250 Fcfa. A côté de ce yaourt classique, un autre s’est développé. C’est un yaourt de fabrication artisanale, communément appelé "Kossam". A partir de 50 Fcfa, dans les cours de récréation et même dans les boutiques, on peut acheter ce yaourt tout aussi onctueux et sucré que les autres. L’un des principaux distributeurs de Kossam dans la ville de Yaoundé est Baba. Cet homme d’une quarantaine d’années a donné son nom à ce produit. "Le Kossam de Baba" est devenu une véritable marque, au point où, pour attirer la clientèle, certains dépositaires de ce produit à travers la ville de Yaoundé écrivent au fronton de leurs boutiques : "Le Kossam de Baba en vente ici".

Tout commence en 2002, lorsque Baba Karno fabrique une petite quantité de Kossam. Juste de quoi alimenter sa boutique au quartier Bonamoussadi à Yaoundé. C’est un succès. Les clients en redemandent. L’activité évolue et Baba, aujourd’hui, produit plus de 5.500 litres de yaourt par mois. Il emploie 24 jeunes gens, pour la plupart diplômés de l’Université. C’est le cas de son responsable commercial, Ferdinand Tcheben, titulaire d’une maîtrise en sociologie.
Dans ce qui lui tient lieu d’usine au quartier Bonamoussadi, en dehors de la matière première qui est le lait en poudre, le sucre, etc., Baba a également de nombreux récipients, ainsi que douze congélateurs de 600 litres chacun, qui lui permettent de conserver le produit dont le prix varie entre 50 Fcfa pour les petits sachets et 800 Fcfa pour les bouteilles de 1,5 litre.

Concurrence
Les tâches de ses employés, dont le salaire varie entre 25 et 50.000 Fcfa, sont multiples. Il y a des "attacheurs" (ceux qui ensachent le produit), des livreurs, des vendeurs et ceux qui préparent le produit. Lequel est distribué dans toute la ville de Yaoundé et même au delà, notamment à Mbalmayo. Pour ce faire, Baba a trois motos...
Inutile de demander à cet homme quel est son chiffre d’affaires ou sa recette journalière. Le sourire en coin, il ne dit rien et son responsable commercial se contente juste de confier que "ça va". Ce que reconnaît Baba, qui ajoute que des concurrents l’ont plagié il y a quelque temps. "Dans les boutiques, on mettait Kossam de Baba en vente ici, alors que ce n’était pas le mien. Pour nous dérouter, ils écrivaient Baba avec deux ou trois A", révèle-t-il. Pour faire face à cette "concurrence déloyale", il a demandé à ses dépositaires de n’accepter que des livreurs vêtus d’une blouse blanche et d’un chapeau portant son effigie.

S’agissant des conditions d’hygiène dans lesquelles est produit le Kossam, Baba nous fait visiter ses installations, où la propreté semble de rigueur. Pour travailler ici, dit-il, "chacun a un certificat médical. Nous sommes conscients que les produits laitiers sont de grands vecteurs de bactéries. C’est pourquoi nous faisons très attention et écoulons rapidement le produit, parce que lorsqu’il reste, il fermente et devient toxique. En plus, quand on a pris du mauvais yaourt, la diarrhée c’est tout de suite. Et comme nous pensons être corrects, nos numéros de téléphone sont marqués sur les sachets de Kossam pour des plaintes éventuelles..." Avec le retour de la saison sèche, Baba affirme que son Kossam se vendra mieux et sera, comme toujours, le breuvage qui accompagne les sandwichs et autres beignets dans les boutiques, "tournes-dos" et restaurants de la ville de Yaoundé. Son ambition, confie-t-il, est d’acheter des machines pour sortir du cadre rudimentaire.
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