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Désinformation, paludisme et DDT, les pays africains victime

 
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maxine
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2005
Messages: 119

MessagePosté le: Ven 14 Avr 2006 16:15    Sujet du message: Désinformation, paludisme et DDT, les pays africains victime Répondre en citant

Attention, l'article est long, très long. mais il démontre comment le DDT qui est, pour l'instant la seule solution eprtinente de lutte contre la palu a été interdit, pourquoi les techniques efficaces de pulvérisation dans les maisons qui constitueraient la seule solution viable pour els pays africains, sont interdites de fait. On y découvre la chantage qu'a subi l'Ouganda qui voulait relancer ce type de pulvérisations...

C'est un article extrait d'un site scientifique traitant de sujets divers.

http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=497

Je ne le met pas en entier, trop long, mais voilà la fin

Citation:

Et maintenant !
Provisoirement, la possibilité de poursuivre a minima la lutte antipaludéenne a été préservée. Ne nous faisons pas d’illusions, les pressions des pays riches et celles des grandes multinationales écologistes se poursuivent. Ces pressions seront directes, comme lors des grandes conférences internationales, mais elles peuvent aussi prendre des formes bien plus insidieuses, comme le montre l’exemple de l’Ouganda.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Yoweri Museveni - un ancien guérillero -, l’Ouganda affiche une croissance économique de l’ordre de 6 % par an, la paix semble en passe de l’emporter et le mode de vie qui s’installe progressivement est un modèle pour beaucoup d’Africains [29].
Les droits des femmes, par exemple, sont exemplaires : « La constitution ougandaise est considérée comme l’une des plus favorables aux femmes dans la sous-région [...] Le parlement ougandais compte 288 membres dont 51 femmes, alors que 17 des 62 membres du gouvernement sont des femmes. Au niveau du gouvernement, la loi stipule que les femmes doivent représenter le tiers des membres et occuper des postes de direction dans les commissions constitutionnelles ». [30]
Même chose sur le plan de la santé : « L’Ouganda, l’un des premiers pays d’Afrique sub-saharienne touchés par le Sida, a su réagir avec rapidité face à l’extension de la maladie. On note en effet une diminution de la séroprévalence du VIH au niveau national ; de 30 % en 1992, elle est passée à 10 % en 1998 en se stabilisant [31]”.
Le pays est, hélas, miné par une épidémie ancestrale : le paludisme ! Cette maladie coûte 347 millions de dollars chaque année et représente 40 % des dépenses de santé. En 2002, 80.000 personnes en sont mortes, pour moitié des enfants de moins de cinq ans [32].
En décembre 2002 à une convention de santé tenue à Kampala, Jim Muhwezi, ministre de la santé a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de traitement utilisant le DDT, s’appuyant sur le fait que c’était une arme efficace et bon marché pour les pays pauvres et que, en Afrique du Sud, la réintroduction récente de pulvérisation intradomiciliaire de DDT avait réduit les taux de malaria de 75 % en deux ans.
Jim Muhwezi a immédiatement rencontré l’opposition d’Andrew Sisson, un fonctionnaire de l’AID américaine qui assistait à la convention de Kampala. A la suite de quoi, un membre du parlement de l’Ouganda a averti Muhwezi que l’Europe et les Etats-Unis pourraient interdire les importations de poissons et celle des produits agricoles de l’Ouganda. Du fait de l’opposition de l’AID, l’Ouganda à donc peu de chance d’obtenir de l’aide internationale pour ce projet. A quoi Muhwezi a répondu : « nous espérons qu’elle viendra, sinon nous le ferons seuls [33] ». Ce sera probablement le seul moyen car, si la liberté d’utilisation du DDT est, en principe, admise, en pratique tout est fait pour dissuader les pays qui désirent se rallier à cette solution.
Seuls 22 pays utilisent encore officiellement le DDT et seulement 8 pays africains ont demandé aux Nations Unies l’autorisation de l’utiliser. L’Afrique du Sud, qui devant la recrudescence de l’épidémie et le développement de résistance aux pyréthroïdes a repris les pulvérisations de DDT en 2001, est confrontée à de graves difficultés de financement et surtout d’approvisionnement et est obligée d’importer l’insecticide de Chine et du Brésil.
A Madagascar en 1986-88 la recrudescence du paludisme a tué 100.000 personnes. Devant cette épidémie, les autorités ont repris les traitements intradomicilaires et en deux cycles annuels de pulvérisation, l’incidence de la malaria à diminué de 90 % [34].
Au lieu d’encourager ce type d’initiative, tout est fait pour montrer que la lutte antipaludéenne peut se passer du DDT. Ainsi l’accord de la Commission nord-américaine pour la coopération environnementale (CCE) a imposé au Mexique de cesser de produire et employer le DDT. Cet accord à un double effet pervers : il prive les autres pays d’Amérique du Sud d’une source d’approvisionnement et il permet aux partisans de l’élimination du DDT de proclamer que le Mexique fait la preuve qu’on peut lutter contre le paludisme sans le DDT, faisant semblant d’ignorer que ce qui est valable pour le Mexique (pays développé le plus riche des pays impaludés) n’est pas vrai pour les pays pauvres [35].
En fait de nombreux autres pays seraient prêts à reprendre ces campagnes de traitement, s’ils avaient l’aval de la communauté internationale, si on acceptait de les financer et si on leur fournissait les moyens pratiques de les réaliser.


Le coût
Terrasser le paludisme reviendrait en fait à soulager d’un énorme poids les économies des pays pauvres. Plutôt que d’idéaliser une aide à court terme aux effets souvent pervers et qui ne gratifie que ceux qui la donnent, ne serait-il pas préférable de fournir à ces populations le moyen de prendre en main leur propre santé et d’enclencher ainsi un cycle vertueux qui leur donnerait une chance d’accéder au développement économique et de voir s’élever leur niveau de vie ?
« La perte commerciale subie chaque année par l’Afrique du fait du paludisme est de l’ordre de 1,8 milliards de dollars et on estime qu’un simple accès de malaria à un coût équivalent à 10 à 20 jours ouvrables en Inde et en Afrique » écrit la Malaria Foundation International [36].
La charge des soins médicaux n’est pas seule en cause. Les investissements étrangers sont faibles dans les régions impaludées et le tourisme y est fortement perturbé. La forte mortalité infantile incite aussi les parents à mettre au monde de nombreux enfants, ce qui constitue encore une cause d’appauvrissement.
Les chercheurs J.-L. Gallup et J.-D. Sachs écrivent [37] : « Les pays qui ont éliminé la malaria au cours du dernier demi-siècle ont tous été subtropicaux ou insulaires. La croissance économique de ces pays dans les cinq années qui ont suivi l’élimination de la malaria a habituellement été sensiblement plus haute que la croissance des pays voisins.
Les analyses employant des données transnationales pour la période 1965-90 confirment le rapport entre la malaria et la croissance économique. Tenant compte de la pauvreté initiale, de la politique économique, de la situation tropicale, et de l’espérance de vie entre d’autres facteurs, les pays où la malaria est intensive ont crû 1,3 % de moins par personne par an, et une réduction de 10 % de malaria a été associée à 0,3 % de croissances en plus. »
Alors ! Pourquoi pareil acharnement à refuser une méthode à l’efficacité éprouvée et aux inconvénients mineurs ?


Et s’il y avait d’autres raisons !
Le souci de protection de l’environnement est tout à fait respectable, pourtant, dans ce cas, il semble étonnamment excessif. Voilà qui amène à se demander s’il ne constitue pas la tunique honorable à des motivations inavouées, parce qu’inavouables. Si on se munit d’une feuille de papier, sur laquelle on trace deux colonnes, afin d’y inscrire, sans réticence ni fausse pudeur, ceux qui gagnent, ou risquent de gagner, et ceux qui perdent à l’interdiction du DDT, on s’aperçoit très vite que les deux colonnes sont très inégalement remplies. Seuls les pays pauvres, en voie de développement, sont perdants dans cette perspective. L’autre colonne est bien garnie. On y trouve :
Les intégristes de l’écologie, dont on ne peut que partager les objectifs à long terme, mais qui, obsédés par une préservation absolue de l’environnement, semblent parfois oublier toute compassion pour la souffrance des êtres humains.
L’industrie chimique, que la fabrication du DDT n’intéresse pas, car il n’est pas couvert par des brevets, il est très facile à produire et il a un prix de revient insignifiant. Par contre, les produits de remplacement sont pour elle une source de revenus importants et on estime que la réintroduction du DDT ou son expansion dans les pays en voie de développement coûterait à certaines compagnies des dizaines de millions de dollars [38]. La recherche de produits nouveaux est aussi un champ prometteur et l’industriel qui trouvera un nouvel insecticide « écologiquement correct » n’aura plus de soucis à se faire pour ses fins de mois.
L’industrie pharmaceutique, qui fournit les médicaments antipaludéens et travaille fébrilement à la mise au point d’un vaccin qui constituerait pour le laboratoire découvreur le jackpot du siècle. Notons au passage que ces industries se contentent actuellement de produire des molécules connues et, pour une bonne part, inactives, par suite du développement de résistances. En 1997, aucune société pharmaceutique occidentale ne disposait de laboratoire de recherche sur les médicaments antimalaria » [39]. Il est improbable que les choses aient radicalement changé depuis. Pourquoi un pareil désintérêt ? Tout simplement parce que les pays en voie de développement ne sont pas solvables et qu’ils ne pourraient pas payer, au prix fort, la distribution massive d’une nouvelle molécule. Croit-on vraiment que la recherche contre le sida aurait fait, en si peu de temps, de tels progrès, si cette maladie n’avait pas été, à son début, le fait de populations riches, blanches et instruites ?
Les malthusianistes. Plus personne aujourd’hui n’oserait dire et encore moins écrire qu’il compte sur l’absence de soins ou d’hygiène pour une régulation « naturelle » de la population mondiale. Pourtant, dans un passé pas si lointain, certains ne se gênaient pas pour l’écrire. Le Dr Alexander King, bien qu’il fût de ceux qui avaient participé à étendre l’utilisation du DDT, écrivait : « le principal reproche que je fais au DDT, est, que, après coup, je constate qu’il a grandement contribué au problème de surpopulation [40] ». De même, un fonctionnaire de l’AID déclarait « mieux vaut qu’ils meurent plutôt qu’ils ne se reproduisent de façon anarchique » [41]. Beaucoup de ces gens comptaient sur les moyens contraceptifs pour suppléer à la diminution de la mortalité infantile. L’échec de ces méthodes dans les pays pauvres n’amène-t-il pas certains d’entre eux à compter, sans bien sûr oser l’avouer, sur l’aide du sida et du paludisme ?


Une désinformation [42] meurtrière
D’après l’OMS, « La malaria tue un enfant africain toutes les 30 secondes ». Beaucoup de ceux qui survivent à un épisode de paludisme grave peuvent souffrir de dommages au cerveau.Les femmes enceintes et leurs enfants à naître sont également particulièrement vulnérables à la maladie, qui est une cause importante de mortalité périnatale, de faible poids de naissance et d’anémie maternelle. En moyenne, pendant le temps que vous avez mis à lire cet article, environ 1500 personnes sont mortes dans le monde des suites du paludisme. Elles sont mortes victimes de l’union implicite d’industriels intéressés, de malthusianistes cyniques et d’intégristes de l’écologie. Elles sont surtout victimes du fait qu’une désinformation scientifique, pourtant désavouée par les spécialistes, continue à passer pour une vérité dans l’esprit d’un large public.
Les risques sanitaires et écologiques insignifiants des habitants des pays riches doivent-ils prendre le pas sur la tragédie meurtrière que vivent chaque jour les citoyens des pays pauvres ?
Nous devons tous prendre conscience que nous sommes complices de laisser périr chaque année 2,7 millions d’hommes, de femmes et surtout d’enfants, par notre refus d’utiliser un produit, dont la seule action néfaste avérée est de diminuer l’épaisseur de la coquille des œufs de certains rapaces.




Jean Brissonnet


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maxine
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MessagePosté le: Ven 14 Avr 2006 16:32    Sujet du message: Répondre en citant

Je remet un extrait d'article sur le palu, en fait que je découvre dans un dossier sur les para sciences et les impostures scientifiques. C'est édifiant :

"C’est le cas bien sûr des "para-sciences ", qui sont une véritable escroquerie en ce qu’elles revêtent extérieurement l’aspect de disciplines scientifiques sans respecter les exigences de la recherche scientifique. Certes, la seule conséquence des parasciences est l’exploitation de la crédulité humaine, et il n’est pas prouvé qu’elles soient nuisibles socialement ou au niveau de l’individu. I1 n’en est pas toujours ainsi : L’interdiction du DDT au début des années 70, suite à la parution en 1962 du livre de Rachel Carson, "silent Spring ", qui accuse l’insecticide de provoquer de nombreux maux pour Les humains et pour les animaux, et malgré les protestations des biologistes et de l’OMS, n’a pas peu contribué au "massacre silencieux " dénoncé par L’UNICEF : le paludisme, qui tuait 3 millions de personnes par an en 1955, et qui grâce au DDT, était en voie d’éradication à la fin des années 60, touchait de nouveau 800 millions de malades et faisait 8 millions de victimes en 1976."
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