Posté le: Mer 04 Juin 2008 00:04 Sujet du message: Le Pharaon juif
Salut tout le monde,
Je voulais juste savoir si quelqu'un connaissait ce livre et si quelqu'un l'avait déjà lu. Je l'ai vu à la fnac récemment.
Voici la présentation de l'éditeur (qui intéressera beaucoup de grioonautes j'en suis sûr) :
Citation:
L'origine du peuple juif, esclave en Egypte, conduit en Terre promise par Moïse, chargé de diffuser le message d'un Dieu unique, reste une énigme. Roger Sabhah a trouvé la clé de l'énigme au plus profond de la Kabbale, le livre secret de la tradition juive : la " sortie d'Egypte " des Hébreux, le passage de la mer Rouge, le veau d'or, la grande scénographie du mont Sinaï et des Dix Commandements - ainsi que tous les épisodes relatés dans la Bible - sont des événements symboliques annoncés et décrits depuis des millénaires dans les tombeaux des pharaons. Il faut cesser de les prendre " au pied de la lettre " et rétablir leur véritable signification. L'auteur a identifié les noms des dieux de l'ancienne Egypte dans la Kabbale. Une découverte qui fait remonter les origines de la Kabbale et de l'Ancien Testament à l'Antiquité pharaonique. Cette nouvelle lecture fait des juifs les descendants - en ligne directe - des anciens Egyptiens. Roger Sabhah accumule les preuves archéologiques, littéraires, sémantiques. Sa démonstration va bouleverser les idées reçues sur les religions monothéistes et apporter des lanières nouvelles sur les fondements de notre civilisation. et. par conséquent. sur les conflits qui menacent notre planète. Une réflexion sur les sources de notre pensée. Et sur nous-mêmes.
"Le Pharaon Juif" de Roger Sabbah, éditions JC Lattès _________________ Ndolo Ku Nkamba Muna Zola Kwa Tata Nzambi a Mpungu Tulendo, Mfumu Yisu Mwana Nzambi Ye Tata Kimbangu Mwanda Velela !!!
Posté le: Mer 04 Juin 2008 02:32 Sujet du message:
Il semble que ce livre aie suscité l'indifférence des milieux universitaires, scientifiques et linguistes, malgré son thème pour le moins polémique.
ça veut tout dire pour moi.
Il est vraiment dommage que la technique d'enregistrement de la pensée et des paroles soit sortie des lieux de sagesse : "les gens écrivent tout et n'importe quoi !!!"
Il est vraiment dommage que la technique d'enregistrement de la pensée et des paroles soit sortie des lieux de sagesse : "les gens écrivent tout et n'importe quoi !!!"
Je ne pense pas qu'il faille dire cela de ce livre et de l'auteur.
Ce livre est en réalité une suite argumentaire (qui ne quémande q'une critique scientifique et non des jugements à priori) de la thèse fondamentale que soutiennent tous les Afrocentriques, de l'origine égyptienne des religions dite révélés et en occurrence ici de cette religion appelée "Judaïsme".
En effet, le "Judaïsme" entant que tel n'est qu'une émanation ("imparfaite") de la religion de Kama Antique (Kama, que d'aucuns écrivent Km.t) épurée, simplifiée, lors du glorieux règne de "Amon, dieu régent d'Iounou est satisfait", le premier nom de Sa-Râ, du Fari 3ḫ n Jtn (habituellement transcrit en Akhénaton = l'éclat d'Aton).
Iounou est le nom africain d'Héliopolis (terme grécisé). Il urge que nos Égyptologues (école égyptologique africaine) finissent rapidement (cela fait vraiment longtemps que ça traîne ) leur travail de retranscription de tous les noms/termes égyptiens douloureusement grécisés ou sémitisés, dans leur paradigme naturel négro-africain.
Cette thèse en question, avait déjà été visitée en 1939 par un certain Sigmund Freud dans son livre : L'Homme Moïse et la religion monothéiste, aujourd'hui disponible chez Gallimard. Elle fut par la suite développée par l'éminent Égyptologue Jan Assmann (un des rares Égyptologues occidentaux de bonne foie) [Cf : Moïse l'Egyptien : Un essai d'histoire de la mémoire]
En ce qui me concerne, ce sont deux auteurs qui m'ont réellement convaincu : Roger Sabbah dans son précédent ouvrage : Les Secrets de l'Exode : L'Origine égyptienne des Hébreux et bien évidemment Pierre Nillon [Cf : Moise l'Africain et la Véritable bible de Moïse].
Ce dernier ouvrage, "Le Pharaon Juif"de l'Égyptologue Roger Sabbah se veut réellement heuristique et exégétique. Et n'attend qu'une critique constructive. Il faut rappeler qu'aucune critique digne de ce nom n'est venu infirmer sa thèse centrale de "Les Secrets de l'Exode".
Il est important de noter que Roger Sabbah, ne postule pas que les Anciens égyptiens étaient des Nègres. Il dit simplement que le "Judaïsme" entant que religion, vient d'Égypte c'est-à-dire d'Afrique. Mais pour nous qui savons que les Pharaons étaient des Nègres, et que les Nègres sont les premiers Hommes de l'humanité, cela n'est qu'une évidence.
En effet (et c'est la science elle-même qui le dit), ce sont les Nègres Africains qui ont la plus grande expérience humaine, donc spirituelle.110.000 ans au moins [200.000 – 90.000 ans] séparent l'expérience humaine négro-africaine de celle des Hommes du moyen orient [le premier Homme au moyen orient est lui aussi un Nègre daté de 90.000 ans]. Et 180.000 ans au moins séparent l'expérience humaine négro-africaine de celle des leucodermes (Blancs).
Or qui dit expérience humaine, doit y comprendre, tout ce qui à trait à la vie en générale : organisation sociale, politique, économique, spirituelle. En clair, c'est en Afrique que l'on devrait rechercher les fondements même de la civilisation. Puisque c'est là-bas que l'on a des chances de trouver des civilisations les plus évoluées de l'humanité. En acceptant bien entendu au préalable, l'idée que la "perfection civilisationnelle" s'acquiert de l'expérience et ne peut être une génération spontanée, comme nous veulent le faire croire les idéologues d'un soi-disant "miracle grec".
De la même manière, l'ivoirien que je suis, n'a jamais cru au "miracle ivoirien", jamais je ne pourrai croire au "miracle européen". La civilisation dite européenne, n'est qu'un fiasco à tous les niveaux, révélateur de la supercherie de ce "miracle grec", l'essence même de cette civilisation décadente.
Robert Sabbah a écrit:
Affirmer que les pharaons de la vallée du Nil, dont le souvenir habite nos mémoires, furent les premiers juifs de l'histoire, les premiers rois d'Israël, les vrais figures historiques de la Torah, et par conséquent les inspirateurs des trois grandes religions monothéistes, constitue un véritable défi à la science et à l'humanité.
[…]
Démontrer, preuves archéologiques et épigraphiques à l'appui, avec l'aide de la Kabbale et des découvertes récentes, que les symboles, les livres sacrés, les mythes fondateurs des juifs, des chrétiens et des musulmans sont directement issus de la civilisation des pharaons, peut inspirer de la méfiance.
Le Phararon Juif, P. 13
Malgré un titre, pour le moins accrocheur, provocateur, voir choquant pour certains, Je ne crois pas qu'on puisse taxer ce livre de sémitocentriste au regard de ce qui est écrit ci-dessus.
Robert Sabbah a écrit:
Les Pharaons, qui ont fait la grandeur de la civilisation du Nil, étaient des juifs avant la lettre. Ont leur doit bien des fondements des religions occidentales.
Le Pharaon Juif, P. 14
Ici l'auteur veut souligner le fait que les Juifs tirent leur religion d'une étroite relation depuis l'antiquité entre les Nègres du croissant fertile (tous descendants des anciens Égyptiens, eux-mêmes descendant des Nègres de la région des Grands-Lacs africains) et les anciens peuplades nomades ou semi-nomades du proche orient devenus les "Hébreux".
Robert Sabbah a écrit:
En vérité, l'existence de cette filiation mystérieuse a été souvent évoquée dans le passé. Jean-François Champollion, en décryptant les hiéroglyphes, avait été frappé par les similitudes existant entre les écritures hébraïques et égyptiennes, et signalé une relation intime, secrète, plusieurs fois millénaire entre le peuple de l'ancienne Égypte et celui de la Bible.
Jean-François Champollion a écrit:
La connaissance réelle de l'Égypte ancienne importe également aux études bibliques, et la critique sacrée doit en retirer de nombreux éclaircissements.
Grammaire égyptienne de Champollion, Éditions Solin, 1997, P XIX
Le Pharaon Juif, P.14
La thèse de l'auteur, présenté dans les Secrets de l'Exode est celle-ci :
Après la chute du Fari Akhenaton au 14e siècle av. J.C., suivit de la restauration du "culte amonien" et la destruction de la ville appelé l'Horizon d'Aton, (Akhet Aton, aujourd'hui désigné sous le nom Arabe de Tell el-Amarna ), les prêtres du clergé d'Aton, fidèles au pharaon déchu, ont dû s'exiler au Proche Orient, notamment à Djahi (Canaan), une province égyptienne à l'époque.
La très haute sagesse de ses prêtres, leur très haut niveau de piété, la densité de leur culture ancestrale (traduisant des dizaines de milliers d'années d'expérience humaine), a facilité l'adhésion des peuplades nomades et semi-nomades de cette région au dieu d'Égypte (le dieu Nègre par excellence), qui deviendra par la suite le dieu des Juifs. _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
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) leur travail de retranscription de tous les noms/termes égyptiens douloureusement grécisés ou sémitisés, dans leur paradigme naturel négro-africain.
