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temoignage de metis
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kunta kinté
Grioonaute


Inscrit le: 03 Juil 2006
Messages: 2
Localisation: France

MessagePosté le: Ven 28 Juil 2006 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

Oui si pour les blancs les métis sont noirs je ne vois pas en quoi alors le metissage est une menace pour les noirs et d'autre part un individu ne se découpe pas en quart en huitième ou en dixième de sang noir ou blanc. Tout ca c'est de la foutaise. Un métis si il est noir pour les blancs sera également un blanc pour les noirs d'Afrique. La vérité est qu'un metis est avant tout un être humain et c'est en tant que tel que tu dois l'aborder ni en tant que noir ni en tant que blanc mais en tant que noir et blanc et surtout un être humain à part entière qui fait partie de ceux qui marchent debout
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Kassy
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Nénuphar
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Messages: 967
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MessagePosté le: Lun 31 Juil 2006 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Occulter quoi??? Bien que blanche ma famille vient de la Réunion. Je n'occulte rien du tout, ce sont des descendants d'esclaves et de réfugiés et des prisonniers en exil... Me sentir proche de l'Europe est impossible. Me sentir proche des Blancs européens est impossible. Je n'ai rien à voir avec eux. Je ne les déteste pas, on est différent. Very Happy
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godless
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Inscrit le: 21 Avr 2006
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MessagePosté le: Lun 31 Juil 2006 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Martin.R.Delany a écrit:
Htp,

Je voudrais juste rappeller que "theoriquement" un metis est aussi "blanc" que "noir"
Il n'y a rien de théorique là-dedans. Sauf à dire qu'il n'est ni blanc, ni noir, il est aussi blanc que noir... Wink

Martin.R.Delany a écrit:
mais que dans la pratique un metis est généralement un "blanc".
Ach so? Tu parles des métis arabo-européens? Laughing

Martin.R.Delany a écrit:
En effet, on oublie trop souvent de dire que les metis ne sont pas souvent née par amour ou d'un amour d'égal a égal mais par calcul généalogique: une ou un Afro veut eclaircir sa descendance pour une raison x ou y!
On n'oublie pas de dire, simplement ce genre de constat se faisant au cas par cas, je ne connais personne (même pas toi, malgré le talent que tu sembles nous dévoiler là!) qui soit capable de connaitre la proportion des métis fruits d'un amour ou fruits de "calcul généalogique"...
(Au passage, il faudrait qu'on m'explique en quoi "eclaircir sa descendance", ça éclaircit le géniteur, j'ai lu ça quelque part... Laughing )
En outre, vu le nombre astronomique de filles-mères ici dehors (je prends le cas du Cameroun), tu auras du mal à montrer que tous ces enfants pas métis sont nés par amour... Wink
Et enfin, ton gosse, une fois qu'il nait, qu'il soit le résultat "d'amour d'égal à égal" (notion bizarre au demeurant) ou de calcul, tu l'aimes, qu'il soit noir, vert, bleu ou (oh malheur!) métis... Very Happy

Martin.R.Delany a écrit:
Je précise que je parle des metis Afro-leuco souvent de premiere génération. Il est sur qu'il y a des exeptions mais celles-ci confirment souvent la regle.
Permets-moi de mettre en doute la représentativité de ton échantillon... Ne fréquenterais-tu pas par hasard rien que des métis ayant grandi et habitant en Europe? Avec des yeux inquisiteurs cherchant la petite bête? (Du genre: il ne bouffe que des spaghettis et pas de bâtons de manioc, c'est un blanc... Wink )
Car sur "l'échantillon" que je connais, les exceptions sont inversées! Wink

Comme quoi, la règle... Wink

Martin.R.Delany a écrit:
Concernant le phenomene qui est traité plus haut a propos des femmes Camerounaises. On remarquera que c gens ne veulent que de mari "Blanc" et non pas Francais car sauf si on m'aurait menti, il y a egalement des Afros avec des papiers francais. Dans l'interview de Mme Uribe, elle rappelle quelque chose qui explique pkoi certains Afro de nos jours sont tjrs avec des leucos!
La mode du mari blanc... Si une petite étude était faite sur ces femmes camerounaises qui sont à la recherche du "mari blanc", tu aurais des surprises. Le gros de la troupe (évidemment pas toutes!!!) cherchent à quitter "la rue" ici en attrapant un européen qu'elles auront "ébloui" (malgré parfois leur 4, 5 ou 6 gosses!). Difficile d'éblouir ses frères Camers et Africains, qui savent d'où elles viennent, ce qu'elles cherchent, ce qu'elles font...
Tu crois que si elles trouvaient un type "local" qui les acceptent et les épousent, bien sous tous rapport (c-à-d riche et bien assis... Wink ), elles refuseraient? Elles sont souvent déjà cataloguées ici, c'est tout. Et "le blanc", c'est le type censé être riche, qui va les sortir de là, et qu'elles pourront virer sans états d'âme une fois papiers en poche et moyens de subsistance acquis...

En quoi ça en fait une généralité qui devrait s'appliquer à des filles qui peuvent s'en sortir seules dans la vie, et qui choisissent un blanc parce que "le coeur a ses raisons que etc, etc."?

Martin.R.Delany a écrit:
Pour finir, je fais ce rappel juste parce que l'on oublie souvent que l'Histoire nous permet souvent de comprendre le présent: Nos habitudes d'aujourd'hui sont souvent le fruit des idées d'hier...
En tout cas, le raisonnement que tu tiens semble singulièrement être impreigné des complexes d'hier.

C'est quand même terrible. Cheick Anta Diop, complexé au point d'épouser une blanche! Et de lui faire 4 marmots métis par dessus le marché! Wink

Et si justement, une fois que tu as réussi à te débarrasser de ces complexes-là, tu arrivais justement à regarder les autres, tous les autres, comme des êtres égaux, à trier chez ces autres ceux qui te considèrent comme un égal? Si quelqu'un en est capable, s'il se lie à une personne, qu'elle soit blanche, noire ou jaune, c'est simplement qu'il s'accorde avec. Faut pas forcément chercher midi à 14 heures...

Et tout ça, ça nous fait de beaux petits métis mignons tout plein!!! Laughing
_________________
On est bien peu de chose...
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Franceàfrique
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MessagePosté le: Sam 22 Mar 2008 11:18    Sujet du message: Répondre en citant

L'identité (métis en l'occurrence) est la reconnaissance de ce que l'on est, par SOI-MEME et non pas par les autres.

Bonjour a tous.
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There's only two things in life that are constant that's change and change.


Dernière édition par Franceàfrique le Lun 01 Juin 2009 10:42; édité 2 fois
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Felicita
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MessagePosté le: Lun 24 Mar 2008 09:29    Sujet du message: Répondre en citant

olimapiju a écrit:
Bonjour,

Oui les blancs aiment bien les enfants à la peau dorée qui ne sont pas trop noir et qui ajoutent un peu d’exotisme à leur quotidien. et encore ça n’a pas toujours été le cas
Mais quand on creuse un peu on se rend compte que les blancs t’acceptent comme « mélange » mais souvent « squizzent » le papa ou la maman noir.
C’est juste pour l’esthétisme, après tout ils prennent un malin plaisir se démener pour bronzer tout l’été il serait mal venu de se contredire.
Et maintenant la mode est au black clair et ce qui était souvent innocent il y a quelques années voir accidentel devient prémédité
De nos jours c’est la mode d’avoir un gosse métis avec des cheveux bouclé et parfois de beaux yeux clairs, ça plait.
Il n’y a qu’a voir les pub, les chanteurs les acteurs ou les sportifs du style Noémie Lenoir, Tony Parker ou autre même Yannick Noah ou Sonia Rolland pour confirmer mes dires.
Une fois un femme me disait trouver mon fils mignon et me disaient qu’elle aimerait bien en avoir un comme ça , je rétorquait en lui disant que pour que ça lui arrive il fallait que son mari soit noir .Sa réponse fut : ha oui ….. mais je sentais que ça voulait dire « un noir comme mari , a non ça alors » .
Ca ressemble plus au choix d’une voiture qu’au désir d’avoir un enfant , c’est un peu comme faire son marché.
EN fait ce qui plait c’est juste le teint, mais pas les coutumes , les dialectes, les vêtements, le mode de vie .


hmm... C'est intéressant Laughing mais je ne me retrouve pas dans cette description et je ne crois pas être une exception .
je crois que il faut simplement éviter les personnes superficielles
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Felicita
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Messages: 28
Localisation: Naples (Italie)

MessagePosté le: Lun 24 Mar 2008 10:17    Sujet du message: Re: POURKOI J'AI CHOISI D'ETRE NOIR ET NON "METIS" Répondre en citant

Enyegue Nyegue a écrit:
N'en deplaise aux defenseurs de la stupide theorie "le metissage est l'avenir du monde", je suis moi-meme metis et je suis contre le metissage? Pourkoi?
A l'heure actuelle, je suis localise en Angleterre ou il semble le "metissage" a bon train, parlant de Londres.. Je jurerait meme k'il y a plus de metis ke de noirs!! si au debut, ca me faisait sourire ("Ah! ke c'est joli le metissage..."), j'ai tres vite change d'avis: J'ai l'impression ke le metissage est plus une mode k'une reelle evolution "vers l'avenir du monde"...
-combien de fois ai-je entendu la meme histoire: une femme blanche ki aimerait avoir un enfant metis et lui faire telle coupe afro, tels dreadlocks, lui donner tel style, comme si elles parlaient d'une vulgaire poupee!! Ca ca me gonfle.. Et une fois la mode passee, la "poupee", elle va a la poubelle ou koi??
-combien de fois j'ai entendu cette autre histoire: telle femme blanche sortait avec un homme noir, et une fois k'elle a eu "son enfant metis", Monsieur le geniteur etait foutu a la porte??
-Combien de fois ai-je lu dans la presse ke 52% des enfants dans des maisons d'adoptions sont des metis dont la mere s'est debarasse, et le pere (noir, dans la tres grande majorite) s'est lachement enfui abandonnant la mere a elle-meme? et apres, ces "enfants-avenir-du-monde", ils vivent comment?? Instabilite psychologike, cellule familiale brisee, chomagee, vagabondage.. Il est vraiment beau l'avenir de ce putain de monde!!
Ah, anedocte: Miss Katie Holmes, athlete metisse ki a rapporte deux medailles d'ors a l'Angleterre a ete elevee par sa mere (blanche) seule dans les durs quartiers de l'Est de Londres.. Et il ya kelkes jours, Papa Holmes (son pere noir) k'elle a vu 3 FOIS dans sa jeunesse ramene sa face devant les medias et declare "si elle a fait tout ca, c'est pour moi, je le sais... Elle est ma fille adoree!!".. Ah bon?? Bizzarrement, kelkes jours avant, la meme "fille adoree" a declaree k'elle ne voulait plus revoir son pere de toute sa vie...Ah. "le metissage est l'avenir du monde", hein?
-Combien de fois je me suis fais traiter de "raciste" parce ke je ne sais kelle logike (peut etre vous la connaissez mieux ke moi?) veut ke tous les metis sortent avec des blanches, kand moi je ne sort k'avec des filles noires (ce n'est pas par racisme, j'ai grandi en Afrike, donc j'ai une attirance quasi-naturelle pour les filles noires!!).. Il y'en a ki m'ont meme dit ke j'etais un noir "light skinned", et je mentais sur mon metissage!!
Moi j'ai choisi d'etre noir, et non metis, ki est une appellation purement politike, mais ki pour moi, ne veut rie dire..
1) Je suis ne en Afrike, j'ai grandis en Afrike, j'ai fait mon ecole en Afrike, ma mere est africaine: Je suis donc africain, de sang et de culture
2) J'en ai marre de l'eurocentrisme dans lekel le monde actuel est plonge: "l'homme civilise" doit porter un costume, ecouter Britney Spears, manger des hamburgers, mater "Friends" et se "metisser" (ah, surtout s'il est noir!!).. Pourkoi?? Ok, moi j'ecoute mon ndombolo, mange mes beignets-haricots le matin, porte mon boubou, et meme mes propres "freres" camerounais me regardent comme un martien!! Je suis "villageois", "je souille les metis", je suis "un paysan, un broussard"...
3) Le metissage est suppose etre un melange a 50/50 de deux mondes n'est ce pas?? et bien, dites moi combien de metis vous connaissez ki vous parlerons aussi bien le francais ke le wolof ou l'ewondo, mangerons aussi bien les quenelles ou le Foie Gras ke le "Kpem" ou le tchiebou djiene, porterons aussi bien leur ensemble lacoste ke leur Boubou, ecouterons aussi bien du makossa ou le mbalax ke garou ou celine dion.. Oui, ils existenet, mais croyez moi, ils ne representent meme pas 10% de la population metis a mon avis... Pourkoi? parce k'ils se font litteralement "happer" par la culture occidentale: Pour moi le metissage est une forme de genocide et d'ethnocide:
.....On sait tous ke si le fils de Yannick Noah epouse une blanche, les arrieres petit fils du Sieur Zacharie Noah seront preske blancs.. eh bien, c'est ca ke les blancs ki defendent la theorie "le-metissage-est-l'avenir-du-monde" veulent: Faire disparaitre "les negres", generations apres generations, grace au metissage: Ou sont passes les Maures d'Espagne ou du Sud de la France du XVe siecle?? Recherchez des familles au nom se terminant en "-ard": Mollard, Godard.. Eh ben, vous n'y verrez ke des blancs a mon avis, plus une seule trace de negritude...
Plus, il y'aura de metis, moins il y'aura de noir, moins il y'aura de culture noire, et, generations apres generations, les metis se marieront avec des blancs et.. vous avez le tableau!!
C'est pourkoi moi je refuse de m'integrer au tableau: Ma mere m'a inculke une education africaine, le gout pour la culture africaine, une belle langue (l'ewondo), elements ke je vais faire survivre comme je peux...
Commentaires?? Je suis ouvert a toutes vos questions et je vous y repondrais si je peux....
Et oui, c'est ca, "Dans La Peau D'un Metis"... Ca bout la frustration!!

je suis d'accord avec toi : le metissage n'est pas l'avvenir du monde!, mais la motivation ne réside pas dans l'èliminitation des noirs, car les blancs aussi n'existeront plus
Il devrait être le fruit d'un amour, mais malheureusement il est utilisé pour autres buts : d'un côté les papiers et l'argeant , de l'autre côté la facilité à rencontrer une personne pour former une couple.
Donc l'union entre un (une) blanc (he) et un (une noir(e) est souvent le resultat de deux personnes qui sont faibles , qui se cherchent pour un besoin et ceci a des répercussion sur la formation de la personnalité de l'énfant
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sugar
Grioonaute


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MessagePosté le: Ven 06 Juin 2008 01:15    Sujet du message: Répondre en citant

Ok si les gens s'aiment, je ne vois même plus le métissage... Noir, Blanc, Violet Rougeâtre, tant qu'ils s'aiment...

NON si c'est pour trimballer sa blanche à Châtelet ou avoir testé un Nègre qui fait du rap.

Le métissage doit aller de soi, doit être une normalité, ne doit pas être motivé par une idéologie ou une mode mais uniquement par l'amour qu'on porte à son partenaire (et pas à son ethnie, l'amour universel, c'est une idéologie.)
Le métissage n'est pas plus beau qu'une autre union ... et les enfants qui en découlent ne sont pas toujours des bombes publicitaires (hé oui, vous n'aurez pas forcément un petit couleur caramel aux traits fins avec des yeux vert et des boucle châtains dorés), l'enfant sera beau parce qu'il sera le vôtre. Point...

Il faut arrêter cette idée de valorisation du métissage ! On a jamais vu plus dérangé sur leurs origines que les métis : rejet d'une part de leur origine ou revendication d'une nouvelle "race". Tchip.

Moi je suis métisse et la vie a fait que je me sens plus concernée par les problèmes du monde afro (Afrique + Diaspora) que par les problèmes européens.
Je dirais sans exagérer que les métis ne sont pas enviables, tiraillé entre des origines diverses.. Qu'on me cite les avantages, si l'on se base sur l'idée qu'appartenir à un peuple à des avantages et des inconvénients (hé oui c'est le monde dans lequel on vit), d'être métis.
Moi j'ai pas les yeux verts, ok j'ai les chivé coolie comme on dit et je suis claire de peau, bon et ? J'ai pas eu de job étudiant (et c'est pas faute d'avoir cherché) avant mes 21 ans (et avec piston!). J'ai eu droit au sempiternel "(...) oui mais vous les Noirs (...) " suivi de "mais bon toi t'es pas tout à fait Noir hein !".
J'essaie tant bien que mal d'apprendre le (vrai, pas le remix) créole dans un pays où encore récemment certains parents interdisaient à leurs enfants de le parler ! Pays dans lequel je suis "adulée" pour ma peau clair et mes cheveux aux boucles anglaises (ils vont être décus en voyant les locks Laughing ).
Voilà une des réalités du métissage, un méli-mélo de rejet et d'adoration. Et une personne au milieu qui n'a pas demandé à être là mais qui l'est et qui doit vivre tant bien que mal.
Qui a parlé d'avenir de l'humanité. Tchiiippp la bonne blague..

S'il s'avère que suite à la mondialisation, nous serons amenés à plus nous mélanger, rien ne dit qu'on est obligé de sauter dans les bras des autres peuples par "amour universel". Le monde n'est pas prêt pour un métissage "sain". Tant qu'il y aura une hiérarchie entre les "grands" peuples (on ne parle pas d'un mélange France/Suède) comment peut-on espérer un résultat probant ? Sur quoi il se base ceux qui mettent en avant cette idéologie ?

"L’émotion est nègre, comme la raison hellène" disait Senghor ( Rolling Eyes ) et quoi, le métis c’est l’être parfait ? La réunion des deux, c’est la perfection ? Moi j’ai vu des métis loiiiin d’être parfait, y a que sur moi que l’idée à fonctionné et on sait qu’en science pour qu’une expérience soit validée faut que le même résultat se répète à chaque fois qu’on refait cette expérience Laughing (humour... je vous vois déjà faire craquer vos doigts pour me descendre à coup de phrases assassines.)

En tout cas...
_________________
Parce que l'Art, Peint, Ecrit, Chanté ou Sculpté, démontre par sa présence la bonne santé intellectuelle d'un peuple et par extension, la preuve de sa liberté !

Blackartfree
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pandios
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MessagePosté le: Mer 11 Juin 2008 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'imaginait pas que ce sujet susciterait autant d'attention. Ben cependant il ne faut pas occulter la souffrance de certains métis étant obligé de choisir entre 2 cultures .
Parce que nous vivons dans une société de l'uniforme , ou nous sommes constamment contraint de faire des choix . Par ailleurs je reprends un argument cité plus haut , celui du phénomene de mode . Avoir un petit enfant à la peau dorée pour mettre un peu d'exotisme dans la vie Sad , ou bien de l'autre coté pouvoir se dire naîvement que le gosse ne passera pas dans la même galére qu'on a vécu .
Et pour vous dire franchement , je comprend les métis qui font le choix d'embrasser leur côté occidental , cela ne fait que prouver qu' être noir dans cette société reste un statut peu enviable . Sans vouloir entrez dans un délire paranoîque , on aurait tendance à croire qu'on voudrais effacer le noir d'ebene au profit noir clair ou " noir évolué " mieux acceptable .
Aprés demeure la question de dignité de l'homme noir par rapport à lui même , je pense qu'en dépit du monde merveilleux mixte ou tout le monde aimeras tout le monde Laughing il y a des noirs qui restent attirés par de belles femmes noires et leur en vouloir au nom de la lutte contre le racisme est ridicule .
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bahamadia
Grioonaute 1


Inscrit le: 24 Mai 2009
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MessagePosté le: Dim 18 Oct 2009 13:05    Sujet du message: Répondre en citant

Ah parce qu'un(e) noir(e) avec un blanc(he) lutterait contre le racisme Laughing? Houcine de la Star Ac qui dit beurk les femmes noires lutte contre le racisme ?
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bahamadia
Grioonaute 1


Inscrit le: 24 Mai 2009
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MessagePosté le: Sam 19 Juin 2010 03:25    Sujet du message: Répondre en citant

Un texte intéressant à lire :


La nouvelle occupation du Noir


..En France, et surtout en région parisienne, le métissage est en vogue. On pourrait presque parler d’un boom. La chose s’expose, se transpose et devient une véritable marque déposée de l’air du temps. Le métissage, c’est lorsque deux personnes de races différentes s’unissent pour donner naissance à une troisième qui tient des deux. Ceux qui aiment couper le cheveu en quatre disent que la notion de race n’est pas fondée en science. Mais tout le monde voit bien ce qu’on veut dire par race, et on ne peut pas nier que la notion ne soit pas fondée dans l’histoire et dans l’imaginaire des hommes. Ce qui est largement suffisant pour notre propos.
A priori, nous basant sur cette définition, on était en droit de s’attendre à un métissage multiforme. Mais dans l’imaginaire, pour beaucoup de gens, métis signifie un mélange café au lait : quelqu’un dont l’un des parents est Noir et l’autre Blanc. Cette perception collective n’est pas sans fondement. En France et en Région parisienne, le métissage est beaucoup plus café au lait qu’autre chose : le phénomène saute aux yeux. Pour autant qu’ils sont une communauté, les Noirs ne constituent pas le groupe d’origine étrangère le plus important de France. Avant eux, il y a au moins les Arabes. L’Arabe suit un code endogamique à caractère culturel, religieux et idéologique. Le Noir est à lui tout seul un métier à métisser. Traduit en terme chromatique, on pourrait penser que les couleurs les plus extrêmes ont tendance à s’attirer. Magnétisme de l’amour ?
Malheureusement, comme tout ce qui touche à l’amour, les motivations de ce croisement sont plus concrètes et réalistes qu’il n’y paraît. Il y a d’abord la lâcheté des liens communautaristes qui caractérisent le Noir et qui fait de lui une espèce anarchique d’électron libre. Mais la liberté individuelle se fait surtout sur le dos des intérêts à plus ou moins long terme d’une communauté. Quand on s’abaisse à regarder le phénomène du métissage d’un œil un tantinet vicieux – il faut bien un vice pour en déconstruire un autre – on constate que le couple métis Noir/Blanc offre souvent le spectacle esthétiquement désolant de l’attelage boiteux. Dans un couple mixte, si l’homme est un Noir, il est souvent beau, jeune et vigoureux, et d’une santé de fer. Quant à sa compagne on ne peut pas en dire autant. D’une esthétique approximative, en marge des canons appréciés par la gent mâle locale, ses atouts et ses qualités loin de sauter aux yeux, relèvent d’un mystère dont seul son compagnon possède les clés. Mystère de l’Amour ? La disparité est du même genre lorsque l’homme est blanc et la femme noire : un homme sans qualité esthétique qui souvent n’a pour lui que d’être Blanc pavanant aux côtés d’une diva Noire racée, belle et d’un charme à faire pâlir le soleil le plus tropical. Dans les deux cas, tout se passe comme si cette disparité esthétique en faveur du Blanc est le prix à payer par le Noir pour son infériorité historique.
L’usage galopant de l’Internet ayant dopé les techniques de recherche de partenaires amoureux, l’Afrique est devenue pour les Européens un terrain de chasse érotique où règne en maître l’espèce sonnante et trébuchante. Ce phénomène contribue à la recrudescence d’un nouvel aspect de l’attelage boiteux du couple mixte Noir/Blanc, à savoir la différence d’âge entre les partenaires. Au nom de l’amour, il n’est pas rare de voir dans les rues, les jardins ou les parcs publics un blanc vieillard égrotant aux bras d’une jeune Noire, belle et fraîchement débarquée, avec laquelle notre amoureux renaissant taquine le démon du midi. Pédophilie déguisée sous les dehors d’un libre consentement avec une femme qui bien que sentant le fumet de l’adolescence a la prétention douteuse d’être majeure.
Tels sont les dessous vicieux du métissage Noir/Blanc en France et en Région parisienne. Pourquoi le Noir qui est beau ne va-t-il pas directement épouser sa congénère qui est belle ? Et pourquoi l’un et l’autre se laissent-ils écarteler par le Blanc esthétiquement douteux – virago sans charme ou gringalet vétuste et au bout du rouleau ? Est-ce une forme érotique de la haine de soi ? Au-delà du brouillard mythique de l’amour, on voit bien que des raisons concrètement sociologiques président à ces croisements boiteux. Pour le Noir Africain en quête d’insertion, la femme blanche a ses atouts. « Monsieur, vos papiers, s’il vous plaît ! » …Pour la femme antillaise toute occasion de « sauver sa peau », comme les gens aiment à le dire dans la pays de Frantz Fanon est bonne à prendre. Traumatisme et séquelles d’un autre temps : « Peau noire, masque blanc »…
Mais pour la communauté, pour autant qu’on puisse encore au sujet des Noirs utiliser ce mot, le métissage n’a pas que des intérêts. Si pour le Blanc il est tout bénef, le métissage, dans les conditions sociologiques qui y président, à terme conduit le Noir aux portes funestes de l’enfer de l’eugénisme. Car ce phénomène est une forme subreptice et invisible de sélection darwinienne qui malheureusement ne se fait pas dans l’intérêt du Noir. Depuis des siècles que le Noir a été mis en face du Blanc, il a toujours été occupé à faire quelque chose ou à être d’une certaine utilité pour le Blanc. Sa première occupation a été d’être esclave pour le Blanc ; sa deuxième occupation fut ensuite d’être colonisé par le Blanc. Sous le rapport subtil qui, à travers les siècles, mêle la violence ambiguë des corps à l’ordre politique, on peut se demander si le métissage n’est pas la nouvelle occupation du Noir.
« Toc, toc !
– C’est qui ?
– C’est moi, tu fais quoi ?
– Suis occupé
– A faire quoi ?
– Je fais des Métis !
– Ah, ce n’est pas croyable ! Il y a quatre siècles, quand j’ai frappé à cette même porte, tu étais occupé à faire l’esclave ; il y a un siècle tu faisais le colonisé et maintenant, tu me dis que tu fais des Métis ! Eh ben, mon vieux, quand est-ce que tu t’occuperas enfin de toi-même ?
– Hé, fiche-moi la paix, je suis libre, je fais ce que je veux…
– Je te laisse à tes sueurs, vieux zombi.
– Zombi toi-même ! [1] »
Au-delà du discours progressiste de l’unité de l’homme et de la réconciliation des races sous lequel se donne à penser ou à voir le phénomène, il y a lieu de s’interroger aussi sur la face cachée du métissage.

Aminou Balogoun.

http://blaisap.typepad.fr/mon_weblog/2007/04/la_face_cache_d.html
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gngues
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MessagePosté le: Mar 21 Juin 2011 08:37    Sujet du message: Echanger des regards mais ôter les taboos. Répondre en citant

Le premier message sur le forum m'a vraiment interpellé. Je suis métis (bourguignon et ivoirien). J'ai cette chance de ne pas souffir souvent de racisme. En revanche, dans bien d'autres situations, c'est assez compliqué.
Difficile de rencontrer l'âme soeur, difficile de faire valoir son intelligence, ses compétences car celles-ci sont souvent mises en parrallèle avec les habitudes culturelles africaines ou antillaises voire des clichés.
En effet, j'ai tendance à croire que la base d'une bonne éducation et de la réussite sociale pour un noir, passe par le droit ou la politique, rarement par l'enseignement ou les affaires (c'est sans doute un apriori).
Autre phénomène culturel, certains pensent que les métis (comme moi) ne sont pas capables d'être avec une femme qui puisse lui ressembler, le comprendre et l'encourager.
Relativement au premier message, j'ai été en accord total sur l'idée que l'échange de regard, le bonjour avec un africain ou un antillais (et aussi les métis !!) nous rend fiers et heureux d'appartenir à une communauté de gens, c'est un acte très solidaire.
Le problème est qu'on doit toujours, dans mon cas, issu et résident dans une région rurale mais industrialisée, être obligé de cacher sa véritable identité car les analogies, les complicités sont trop difficiles à trouver pour un français "blanc" et même pour les maghrébins qui nous prennent pour maghrébins à leur tour, pour les français qui voyagent qui font des références à Madagascar, la Réunion, les antilles en général. Bref, la confusion est la plus totale, c'est le mélange des genres.
Mon identité est très difficile à défendre dans mon environnement. D'ailleurs mes parents eux-même ne comprenent pas mes points de vue qui sont souvent pertinents, pragmatiques et raisonnés. Il y a comme un décalage.
A la différence de beaucoup de métis, j'ai mes deux parents, une famille stable et aussi une famille élargie.
Du côté amoureux, tout se complique car lorsqu'on fait la connaissance d'une personne de couleur, cette personne éprouve, à certains degrés, une forme de complexe à mon égard.
Cela s'apparente en ce qui me concerne à une sorte de taboo, me dénoter et me faire remarquer sans pour autant dire qui je suis, engendre des problèmes difficiles à gérer dans un environnement tel que le mien.
En tout cas, je suis bien français, je suis même du type métis "blanc" pour référence au type métis "noir". Je suis fier de mes origines mais ma philanthropie passe très largement les frontières et je me sens très proche des antilles et même des Caraïbes, mon besoin d'exotisme en serait sans doute une des causes.
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olimapijulo
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MessagePosté le: Mer 08 Fév 2012 16:38    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

c'est moi qui ai créé le premier message .

j'hallucine complètement en constatant que ce post a survécu sept ans et surtout qu'il dépasse largement tous les autres sujets en terme de nombre de lecture et de réponses ( j'ai d'ailleurs du recreer un compte pour me connecter car depuis le temps je l'avais oublié) .Bref, je n'ai pas tout lu et j'ai quand même vu des commentaires choquant et extrème. je vais me pencher dessus et faire ma propre analyse. La conclusion que l'on peut faire c'est qu'au bout du compte ce sujet suscite de vives réactions ... On n'est au moins d'accord sur le fait que la situation des métisses (et du métissage en général) n'est pas si simple qu'elle apparait .
Merci a vous pour vos témoignages, je n'en demandais pas tant.
je ne souhaitais pas mettre d'huile sur le feu , juste avoir des témoignages
Bonne continuation.
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bahamadia
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MessagePosté le: Dim 26 Fév 2012 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

"Métissons nous !!! : http://www.grioo.com/info4566.html


Quand le cliché devient une réalité
© respectmag.net


Voilà encore un domaine où les Noirs déjouent toutes les théories sur la psychologie des peuples, dont la première caractéristique serait l’instinct de conservation. D’après la dernière édition de la Francoscopie 2005, publiée chez Larousse, les nationalités africaines représentent plus de 40% des mariages mixtes, soit plus que les mariages mixtes entre nationalités européennes. Et ce n’est pas juste une tendance ou un phénomène de mode, puisqu’en 1999 déjà la nationalité africaine représentait 42% des mariages mixtes ou étrangers, contre 37% pour la nationalité européenne. Bien entendu, les Noirs antillais ne sont pas compris dans ces statistiques, puisque de nationalité française, et les unions libres non plus. Mais ces chiffres sont suffisants pour avancer que les deux tiers des relations interraciales en France se nouent entre Noirs et Blancs.

Que signifie cette "soif de blancheur" si propre à la population noire ? Revanche raciale ? Complexe d’infériorité ? Passeport pour l’intégration ? Amour ? Même si on retient cette dernière hypothèse, et en admettant au préalable l’idée que l’amour est un concept totalement inconnu des communautés asiatiques et indiennes, aux pratiques matrimoniales endogames, c’est-à-dire intra-communautaires, en admettant cette idée donc, le résultat reste le même : les Noirs ont une propension toute particulière à aimer des partenaires, Blancs de préférence, en dehors de leur groupe ethnique. Au-delà des discours sur la « fierté noire », les faits, leur ampleur et leurs " signifiants " sur le plan symbolique et socioculturel, sont bien plus révélateurs. A l’image de ce cher Léopold Sedar Senghor, magnifier la beauté de la femme noire, est une chose, en épouser une, en est une autre.

La mixité est l’idéal, la voie royale vers l’intégration pour une grande majorité de Noirs vivant en France. Apologie, au plutôt dictat du métissage sous les habits de la tolérance, qui est aussi bien véhiculé dans les médias français que dans les médias communautaires. Quelque soit l’interprétation qu’on lui donne, c’est peu de dire que cette frénésie de métissage est incompatible avec la notion même de communauté. Le choix d’un partenaire n’est jamais anodin, le mariage est un rituel central de toute vie communautaire, car il permet de réaffirmer son appartenance à la communauté et à ses valeurs, à travers le jeu des alliances et la transmission générationnelle de son identité. Toujours d’après le Francoscopie 2005 , 16% des naissances en France en 2001, concernaient des couples mixtes. Une proportion très supérieure à celle des étrangers dans la population totale, qui n’est que de 6%. Si on prend en compte la bonne place qu’occupe les Africains sur le total de ces unions mixtes par exemple, on peut dire qu’au moins la moitié des enfants d’immigrés de la seconde génération ne sont déjà plus Noirs.

Alors pour l’endogamie… l’endoga quoi ??????"
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bahamadia
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Sam 03 Mar 2012 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

"Je suis noir et je pourrais pas sortir avec une black" : http://www.blingcool.fr/2011/09/je-suis-noir-et-je-ne-pourrais-pas-avec.html
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Malcom X
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MessagePosté le: Ven 17 Aoû 2012 14:40    Sujet du message: Répondre en citant

bahamadia a écrit:
"Métissons nous !!! : http://www.grioo.com/info4566.html


Quand le cliché devient une réalité
© respectmag.net


Voilà encore un domaine où les Noirs déjouent toutes les théories sur la psychologie des peuples, dont la première caractéristique serait l’instinct de conservation. D’après la dernière édition de la Francoscopie 2005, publiée chez Larousse, les nationalités africaines représentent plus de 40% des mariages mixtes, soit plus que les mariages mixtes entre nationalités européennes. Et ce n’est pas juste une tendance ou un phénomène de mode, puisqu’en 1999 déjà la nationalité africaine représentait 42% des mariages mixtes ou étrangers, contre 37% pour la nationalité européenne. Bien entendu, les Noirs antillais ne sont pas compris dans ces statistiques, puisque de nationalité française, et les unions libres non plus. Mais ces chiffres sont suffisants pour avancer que les deux tiers des relations interraciales en France se nouent entre Noirs et Blancs.

Que signifie cette "soif de blancheur" si propre à la population noire ? Revanche raciale ? Complexe d’infériorité ? Passeport pour l’intégration ? Amour ? Même si on retient cette dernière hypothèse, et en admettant au préalable l’idée que l’amour est un concept totalement inconnu des communautés asiatiques et indiennes, aux pratiques matrimoniales endogames, c’est-à-dire intra-communautaires, en admettant cette idée donc, le résultat reste le même : les Noirs ont une propension toute particulière à aimer des partenaires, Blancs de préférence, en dehors de leur groupe ethnique. Au-delà des discours sur la « fierté noire », les faits, leur ampleur et leurs " signifiants " sur le plan symbolique et socioculturel, sont bien plus révélateurs. A l’image de ce cher Léopold Sedar Senghor, magnifier la beauté de la femme noire, est une chose, en épouser une, en est une autre.

La mixité est l’idéal, la voie royale vers l’intégration pour une grande majorité de Noirs vivant en France. Apologie, au plutôt dictat du métissage sous les habits de la tolérance, qui est aussi bien véhiculé dans les médias français que dans les médias communautaires. Quelque soit l’interprétation qu’on lui donne, c’est peu de dire que cette frénésie de métissage est incompatible avec la notion même de communauté. Le choix d’un partenaire n’est jamais anodin, le mariage est un rituel central de toute vie communautaire, car il permet de réaffirmer son appartenance à la communauté et à ses valeurs, à travers le jeu des alliances et la transmission générationnelle de son identité. Toujours d’après le Francoscopie 2005 , 16% des naissances en France en 2001, concernaient des couples mixtes. Une proportion très supérieure à celle des étrangers dans la population totale, qui n’est que de 6%. Si on prend en compte la bonne place qu’occupe les Africains sur le total de ces unions mixtes par exemple, on peut dire qu’au moins la moitié des enfants d’immigrés de la seconde génération ne sont déjà plus Noirs.

Alors pour l’endogamie… l’endoga quoi ??????"


Je ne suis guére étonné.
Le probléme principal vient de certains de nos parents, puisque c'est à eux d'y mettent leurs vetos à ces unions contre nature
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Annia
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MessagePosté le: Ven 12 Avr 2013 23:11    Sujet du message: Je commence à en avoir assez des problèmes de définition... Répondre en citant

Je passe mon temps à expliquer à mes interlocuteurs noirs comme blancs que je suis une femme 100% noire, et 100 % blanche.
Je ne suis pas à moitié quelque chose, ni donc la moitié d'un noir ou la moitié d'un blanc. Je refuse d'être "un demi" de qui que ce soit.

Il arrive que parfois qu'un homme de couleur finissent par m'insulter parce que je ne réponds pas à ses avances : Ouais vas y dégage tu es trop blanche. Il arrive que l'on me demande d'envisager un fond de teint plus clair pour le poste que j'espère.
Il arrive parfois que l'on me demande de retourner de là où je viens, ou que l'on me chante dans la rue la chanson de "Angela" de Saian supa crew...
Durant toutes mes études et maintenant encore, j 'ai été la seule personne de couleur, et certains ont osé me dire en me félicitant que j'étais un exemple. (traduction : Si tous les noirs faisaient des études comme moi ... )

Je suis fière de ce que je suis et je n'ai pas de problèmes d'identité ou de double culture. Cependant je refuse de subir les pensées limitées des autres gratuitement et plus je grandis et plus je réalise qu'il y a des mécanismes implicites discriminatoires et que tout est fait finalement pour que l'on rêve d'être blancs. Je ne supporte pas les réflexions racistes que ce soient les blancs envers les noirs, où les noirs avec les blancs cela m'agresse et me concerne autant. Et comme d'autres l'ont dit avant sur ce forum nous n'avons pas à nous justifier, ni à choisir un coté.

Avec la montée du racisme, et la crise qui pousse les gens à avoir peur j'ai pris le parti de montrer que je suis française et noire. Alors je gonfle mon afro et je porte des couleurs et des tissus africains histoire de montrer que je suis prête à rentrer dans le vif du sujet et que je peux porter un boubou, avoir plus de classe et leur tenir tête. Et que le visage du citoyens français n'a pas uniquement la peau blanche, des bretelles et un béret...
...il est temps de s'actualiser...



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Annia
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MessagePosté le: Ven 12 Avr 2013 23:13    Sujet du message: Je commence à en avoir assez des problèmes de définition... Répondre en citant

Je passe mon temps à expliquer à mes interlocuteurs noirs comme blancs que je suis une femme 100% noire, et 100 % blanche.
Je ne suis pas à moitié quelque chose, ni donc la moitié d'un noir ou la moitié d'un blanc. Je refuse d'être "un demi" de qui que ce soit.

Il arrive que parfois qu'un homme de couleur finissent par m'insulter parce que je ne réponds pas à ses avances : Ouais vas y dégage tu es trop blanche. Il arrive que l'on me demande d'envisager un fond de teint plus clair pour le poste que j'espère.
Il arrive parfois que l'on me demande de retourner de là où je viens, ou que l'on me chante dans la rue la chanson de "Angela" de Saian supa crew...
Durant toutes mes études et maintenant encore, j 'ai été la seule personne de couleur, et certains ont osé me dire en me félicitant que j'étais un exemple. (traduction : Si tous les noirs faisaient des études comme moi ... )

Je suis fière de ce que je suis et je n'ai pas de problèmes d'identité ou de double culture. Cependant je refuse de subir les pensées limitées des autres gratuitement et plus je grandis et plus je réalise qu'il y a des mécanismes implicites discriminatoires et que tout est fait finalement pour que l'on rêve d'être blancs. Je ne supporte pas les réflexions racistes que ce soient les blancs envers les noirs, où les noirs avec les blancs cela m'agresse et me concerne autant. Et comme d'autres l'ont dit avant sur ce forum nous n'avons pas à nous justifier, ni à choisir un coté.

Avec la montée du racisme, et la crise qui pousse les gens à avoir peur j'ai pris le parti de montrer que je suis française et noire. Alors je gonfle mon afro et je porte des couleurs et des tissus africains histoire de montrer que je suis prête à rentrer dans le vif du sujet et que je peux porter un boubou, avoir plus de classe et leur tenir tête. Et que le visage du citoyens français n'a pas uniquement la peau blanche, des bretelles et un béret...
...il est temps de s'actualiser...



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bahamadia
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MessagePosté le: Ven 26 Juin 2015 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

"« Le Métis » et le Pouvoir Blanc" :

Parmi les étendards du Pouvoir Blanc et de ses déclinaisons « antiracistes », il en est un qui ne souffre aucune remise en question: celui des « mariages mixtes », et son corollaire, le métissage. Cette question est la frontière ultime entre les gens du progrès et ceux de la régression. « L’amour » triomphant de « la Haine », détruisant les frontières raciales, existe-t-il plus belle image, plus beau remède à toutes les dominations? Cette belle image, il faut pourtant la piétiner, n’en déplaise à Serge Halimi[1]. Celui qui ose le faire ne peut être, à coup sûr, qu’un ennemi de l’humanité vraie, un partisan du « séparatisme racial », un raciste, un vrai.

Les Blancs aiment « l’Amour », tout comme ils aiment « la Paix », avec des majuscules et un silence de cathédrale tout autour. Notre silence. Car qui mieux que les non-blancs pour connaitre le véritable visage du sauveur blanc? Derrière sa générosité, derrière son amour, derrière ses lois et sa paix universelle, nous connaissons son vrai visage, celui de la domination. Les relations intimes, les corps, les identités, n’échappent pas à la violence des rapports sociaux de race. Le « mariage mixte » et son produit, « le métis », sont le théâtre de cette violence. Et on n’échappe pas d’un rapport de force, on y prend position.

« Le métissage » sert aujourd’hui d’argument pour contrer l’antiracisme matérialiste, une injonction sacrée, une stratégie de défense du pouvoir blanc. Car c’est ce qu’est d’abord le métissage, une stratégie, à double tranchant.

C’est sur cette stratégie qu’il va s’agir ici de se pencher. Et en forme de préambule, il va me falloir introduire mon « je », car cette stratégie me concerne à plus d’un titre. J’aborderai donc ce texte en prenant cette précaution, en forme de concession à nos adversaires : je suis ce qu’ils appellent un métis[2].



Le monstre à deux faces



En tant que métis, le Pouvoir blanc me donne deux visages. À l’image des siens : celui du raciste assumé et celui du blanc universaliste.

Pour le suprématiste blanc assumé, celui que presque plus aucun raciste ne prétend être, celui que les blancs de gauche prétendent encore combattre, je suis, nous sommes la réalisation de la menace sur sa race et sa civilisation. Nous salissons son sang, nous en sommes les preuves vivantes. Nous sommes les éclaireurs d’une armée de bâtards qui va bientôt le submerger, et ouvrir la porte à l’invasion définitive. Quand il nous voit, il pense au rapport qui nous a engendrés, à la femme blanche souillée qui hante ses fantasmes. Face à notre existence, rares sont pourtant les racistes assumés qui sont prêts à encore considérer sérieusement la solution radicale choisie par leurs prédécesseurs des siècles passés, l’interdiction pure et simple des unions interraciales. Ils optent alors pour un discours et une stratégie plus souple, l’arrêt de l’invasion et notre disparition graduelle, à travers l’assimilation et son corollaire nécessaire, le métissage. Ce qui les rapproche, malgré leurs évidentes dénégations à une telle affirmation, de l’autre visage du pouvoir blanc, celui exprimé par les blancs de gauche et leur multiculturalisme de façade.

Pour l’autre visage du pouvoir blanc, son visage dominant aujourd’hui, celui que le blanc de gauche affectionne particulièrement, le discours semble en apparence tout autre. Il aime les étrangers, lui, ils sont ses invités. Mais ce qu’il préfère encore plus ce sont les métis, qu’il aime d’un amour particulier. Nous sommes témoins qu’il aime les étrangers, et que les étrangers l’aiment. Nous sommes la preuve vivante qu’il n’est pas raciste.

Nous sommes ses alliés, et il nous donne une mission. Il nous dit que le métissage est la seule voie vers la disparition du racisme, qu’il est la seule voie vers la réalisation d’une Humanité une et entière. Avec lui, bien sûr. Le métis est l’ « avenir de l’Humanité », « nous serons tous des métis », d’ailleurs « nous sommes tous des métis », n’est-ce pas?

A cette affirmation du blanc, il nous faut d’abord répondre: « Nous ne serons pas tes métis ». Mais ce n’est qu’un point de départ. Voici pourquoi.



Nous sommes des armes



« Le métis » est une catégorie, une arme du pouvoir blanc. C’est lui qui nous définit ainsi, lui qui structure les catégories raciales qui nous font exister en tant que « métis ». Il y a métissage parce qu’il y a races.

Le métissage est un invariant du pouvoir colonial. Partout où il a conquis et pillé, il a jeté ses hommes sur nos mères et tué nos pères. Nous avons été conçus, nous métis, comme les étapes nécessaires vers la totale dissolution des peuples colonisés[3]. Le Pouvoir Blanc a jalonné toutes les étapes de ce processus par des catégories, que nos frères et soeurs noirs connaissent mieux que tous, à travers les catégories du système du colorisme : une infinité de déclinaisons, une échelle hiérarchique écrasante, une course à la blancheur dont le Blanc a défini les règles.

La stratégie coloniale du métissage est également profondément sexualisée. Le colon voyait le métis de père blanc comme la preuve de son pouvoir sur le corps de la femme indigène. Il voulait l’éduquer, lui donner son nom, en faire « quelqu’un », inférieur bien sur, mais quelqu’un. Il voyait au contraire le métis de mère blanche comme une menace, une insulte, un péché. Sur lui planait l’ombre de l’homme indigène. L’homme indigène était l’ennemi, le premier voué à la disparition, l’asservissement, la castration. Dans la plupart des systèmes mis progressivement en place par le colon, la règle était que l’épouse adoptait le statut juridique du mari. Les législations coloniales se présentaient comme un projet d’émancipation des femmes indigènes contre les coutumes de leurs peuples, marquant ainsi dans les pratiques et les imaginaires cette figure des « homme blancs sauvant les femmes brunes des hommes bruns »[4]. Le métissage ne devait se faire que par le haut, vers le blanc, à travers l’homme blanc. L’émancipation passait par sa blancheur à lui, à lui seul. L’inverse n’était pas envisageable au temps de la conquête armée, puis est devenu une menace et un tabou avec l’installation des communautés blanches.

Le métissage, comme tout produit du pouvoir colonial est un phénomène dialectique. Notre existence posait en droit des questions qui ont fait exister un véritable « problème métis », qui a participé à la solidification des catégories juridiques de la race [5]. En même temps que croissait son pouvoir dans les pays conquis, que se multipliaient les fruits de ses unions avec les femmes indigènes, le colon se sentait menacé. Et si les règles que l’homme blanc avait patiemment mises en place n’étaient plus respectées ? Si sa femme, ses filles lui échappaient? Si l’homme indigène, asservi au fond de ses mines, prenait sa revanche ? Et si ces femmes indigènes, si dociles, détournaient ses enfants de sa blancheur ? Cette crainte a commencé à se graver dans son esprit et à peupler son imaginaire le plus sombre.

Alors le colon s’est barricadé. Dans son camp retranché en terre conquise, pour commencer. Il en vint en plusieurs endroits à créer des barrières sociales et juridiques pour empêcher l’union entre un homme indigène et une femme européenne[6], voire toute forme d’union interraciale[7]. Il en venait à douter de sa supériorité virile, à ne plus croire à son propre discours. Il se demandait si ces populations qu’il avait créées n’allaient pas le faire disparaître, lui. Et c’est ce qui se produisait. Ses « enfants » retrouvaient leurs peuples, détournaient ses ressources et ses armes dans la lutte contre le colonisateur. Le métis tuait le père blanc.

Le colon rentra donc chez lui, dans ses frontières, après cette humiliante défaite. Et le Pouvoir Blanc changea de visage, de discours et de méthode, ouvrant cette nouvelle ère désignée trop vite comme « post-coloniale », l’ère de la contre-révolution coloniale. Car la lutte de la puissance indigène continuait, tout comme celle du pouvoir blanc pour le maintien de sa domination. Il mit en place alors de nouveaux mécanismes de domination à l’extérieur, et de nouvelles barrières à l’intérieur. Il rendit tabou le mot « race » qu’il avait inventé, invoqua des sociétés multiculturelles à l’intérieur de ses frontières. A nouveau, il voulut faire de nous, métis, les modèles de son projet pour l’ensemble des indigènes, celui de leur assimilation, de leur dissolution dans son modèle de « civilisation ».



Le Début de leur Fin

Le Blanc veut toujours faire de nous ses premières lignes. Il nous veut près de lui et à son service. Contre les nôtres, nous sommes les meilleurs de ses « évolués ». Parmi les siens, nous sommes les pires de ses bâtards. Il nous donne des privilèges sur nos peuples, nous cite en exemple, nous donne de bonnes notes. Mais ce privilège est conditionné à deux choses, se démarquer des nôtres, et ne pas prendre sa place à lui.

Il nous préfère, nous répète que nous sommes différents. Il dit que nous sommes ses pupilles, que nous sommes des orphelins de nos peuples, qu’il nous protègera de la violence qu’il leur attribue. Combien de fois ne nous répète-t-il pas que nous sommes menacés par « l’essentialisme » des luttes des nôtres ? Quand la puissance indigène lui oppose son « Nous », quand elle dit « race », le Blanc répond « le métis ». Il veut faire de nous des traîtres à la race. Nous sommes l’argument ultime et le bouclier humain qu’il oppose à la puissance indigène.

Le métissage est une violence continuelle. Le dictionnaire de l’homme blanc nous dit que nous sommes deux moitiés égales. Ses philosophes et ses laquais nous serinent de nous accepter « tels que nous sommes », d’être des individus singulier, c’est à dire seuls. Nos corps et nos esprits sont le lieu d’un combat intérieur, d’un apartheid qui traverse nos corps et nos esprits de part en part. Nous n’avons pas « le choix » entre deux parts égales que nous devrions accorder. En nous se confrontent un dominant et un dominé, qui sont le moteur de notre devenir identitaire. Mais nous ne sommes pas singuliers, pas distincts des nôtres, nous sommes au centre d’un rapport de force racial dont nous ne sommes pas les seuls sujets. Nous sommes simplement aux avant-postes d’une lutte que tous les indigènes vivent, la lutte des races sociales.

Cette lutte est en nous. Mais nous ne sommes pas seuls. L’assimilation à laquelle le pouvoir blanc veut contraindre tous les indigènes, nous la connaissons intimement. Nous ne sommes pas métis, c’est le Pouvoir Blanc qui nous fait, c’est l’ordre racial qui nous fait exister en tant que tels. Du plus « visiblement » métissé au plus « white passing »[8], nous sommes des Indigènes, nous sommes des non-blancs. Cette identité métisse construite par le blanc ne peut être statique, elle est un rapport de force entre les deux pôles de la lutte pour le pouvoir. Le Pouvoir blanc nous impose le devenir blanc, nous impose notre propre dissolution. Il est la seule source de ce que ses philosophes appellent notre « crise identitaire ». Oui, nous devons être nous-mêmes, nous ne sommes pas des potentialités. Dire ce que nous sommes, c’est dire « Je suis Noir », c’est dire « Je suis Arabe », dire « Je suis Indigène ». C’est prendre le parti de nous-mêmes. La Puissance Indigène est l’expression de ce que nous sommes, de notre lutte pour être ce que nous sommes. Il faut rejeter cette séparation de l’être et du devenir. L’être est un devenir continuel. C’est dans le seul rapport de force racial, dans la seule confrontation avec le Pouvoir Blanc, que nous pourrons réellement devenir ce que nous sommes déjà, le début de sa fin.

« Entre le Blanc et moi, il y a irrémédiablement un rapport de transcendance. Mais on a oublié la constance de mon amour. Je me définis comme tension absolue d’ouverture. Et je prends cette négritude et, les larmes aux yeux, j’en reconstitue le mécanisme. Ce qui avait été mis en pièces est par mes mains, lianes intuitives, rebâti, édifié. Plus violente retentit ma clameur : je suis un nègre, je suis un nègre, je suis un nègre… » Frantz Fanon, « Peau noire, masque blanc »



Azzedine Benabdellah, membre du PIR



Notes

[1] Dans son article publié dans le Monde Diplomatique de mai 2015, Serge Halimi accuse le PIR d’œuvrer à « la division permanente des catégories populaires », au « séparatisme racial ou religieux », et au « choc des civilisations », en se basant sur une version tronquée des réponses de Houria Bouteldja à une série de questions sur les mariages mixtes. Voir « Comment échapper à la confusion politique« , Le Monde Diplomatique, mai 2015

[2] Au plus fort de la période coloniale, « métis » désignait un type spécifique de métissage, parmi d’autres, avec de fortes variations selon les contextes, les époques et les empires. Aujourd’hui ce terme est devenu le terme générique pour nous désigner, et c’est dans ce sens qu’il est employé ici.

[3] Selon les contextes et les époques, cette stratégie est allée de la pure et simple disparition des peuples à l’encadrement des sociétés coloniales par les « évolués ».

[4] Selon la formule exprimée par Gayatri SPIVAK, « Can the Subaltern speak?« , 1988

[5] Le droit colonial face aux enfants métis

[6] Des projets de loi en ce sens furent déposés pour de nombreuses colonies, à l’instar de Madagascar

[7] Comme ce fut le cas en Afrique du Sud à partir de 1949

[8] Un indigène pouvant « passer pour blanc ». Voir l’excellent article de Dante Ibrahim Matta : « Peau claire et conscience noire. Pour une décolonisation de la race«

Source : http://indigenes-republique.fr/le-metis-et-le-pouvoir-blanc/
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