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Sur la Négritude et les Americains Noirs

 
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DumbTwentysummat
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MessagePosté le: Mar 07 Nov 2006 05:29    Sujet du message: Sur la Négritude et les Americains Noirs Répondre en citant

Je suis un Franco-Américain (blanc) étudiant à Liverpool. J'étudie l'histoire de l'Afrique colonial, la France entre autre, et je suis fasciné par les réactions diverses des hommes et femmes noirs contre le racisme (qu'il se manifeste sous forme de colonialisme en Afrique Française ou ségrégations aux États-Unis).

En rencontrant le concepte de Négritude, j'avoue, je le trouve complètement incompréhensible. Ou plutot, je comprend pourquoi se soit les Noirs francophone qui l'ont inventé. Les Noirs de l'Empire Français sont les seules pour qui (du moins officiellement) la couleur de leur peau soit considérer comme négligeable en tant que qualité humaine. Alors que les Anglais ne nié jamais la Négritude de leurs sujet Africains, alors que leur Négritude fut la justification pour l'oppression des Americains Noirs, cette aspect de l'existence des Français Noirs était en parti nié par la pensée Française.

Alors que je puis comprendre les origines de la Négritude, et pourquoi les francophones l'on inventé, la Négritude elle-même me parait tout simplement raciste. Quand Senghor parle de "l'emotion Nègre, la raison Hellenique", ou les differents modes de pensée entre Noirs et Blancs, ou même le supposer "rythme" que partage tous Noirs dans le monde; tout cela me semble être une version supposer positive des préjugé traditionels sur les Noirs.

Ainsi, pour les Noirs Américains (African-Americans), on trouve un grand trouble lorsqu'il rencontre la pensée de Senghor et Césaire. Pour l'écrivain Richard Wright (après avoir écouter un discours de Senghor sur la "Culture Negro-Africaine"):
Richard Wright a écrit:
Je me demande où est ma place à moi, nègre Américain, conditionné par la rude force industrielle, abstraite, du monde occidental, où est ma place par rapport à cette culture?


Pour le sociologue St Clair Drake la Négritude c'est bien pire:
St Clair Drake a écrit:
Le concepte de Négritude élaboré par Senghor évoque des mémoires désagréables d'orateurs du Sud avertissant contre la puissance du sang Nègre. [La Négritude] confond race et culture, cause et effet, d'une façon que [les Noirs Américains] ont appris à éviter. ... Mais avant tout, la plupart des intellectuelles Nègres [Américains] rejette le concepte de Négritude pas seulement parce-qu'il le considère indésirable, mais parce-que ils pensent qu'il substitue le mysticisme pour la science et ignore la réalité.


Alors je ne comprend pas. Je comprend pas comment la Négritude peut être légitime comme je le vois. J'aimerais voir un aspect plus positif. La Négritude a un role legitime lorsqu'il est comparable au slogan "Black is Beautiful" (c'est à dire, un affirmation purement physique, une négation du racisme) et ce qui semble être le racialisme de Senghor (des similarités psychologiques entres Noirs ne provenant ni d'une culture partagé, ni de la lutte contre le racisme partagé, mais seulement il semble de "l'ame Nègre", "la personalité Africaine", c'est à dire pour un matérialiste comme moi, de la biologie. Je ne suis pas fan du mysticisme).

Aidez moi à comprendre. La Négritude est censé être un "racisme anti-raciste", pourtant elle diverge tellement avec la pensée anti-raciste Noir Americaine à être en contradiction totale avec elle.
_________________

Frantz Fanon: Politiser les masses, c’est s’acharner avec rage à faire comprendre aux masses que tout dépend d’elles.
Colonel Mathieu: Nous sommes des soldats et nous avons le devoir de vaincre. Alors, pour être précis, à mon tour maintenant de poser la question: la France doit-elle rester en Algérie? Si vous répondez encore 'oui', vous devez accepter toute les conséquences nécéssaires.


Dernière édition par DumbTwentysummat le Mar 07 Nov 2006 07:27; édité 1 fois
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mar 07 Nov 2006 07:21    Sujet du message: Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit

Code:
Aidez moi à comprendre. La Négritude est censé être un "racisme anti-raciste", pourtant elle diverge tellement avec la pensée anti-raciste Noir Americaine à être en contadiction totale avec elle.

Ton questionnement est intéressant, malheureusement je ne suis pas le mien lotis dans ce domaine sur ce forum. Parlons un peu philosophie, il ne faut pas que toi aussi tu confondes l'être en temps que métaphysique (Descartes, Senghor), l'individu en temps que production ou exploitation du prolétariat ( Marx, Richard Wright ), et l'homme en temps que "transformation sociétale", "Cheick Anta Diop).

Bon courage dans tes recherches et à bientôt, je n'étais que de passage...
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mer 08 Nov 2006 18:27    Sujet du message: Répondre en citant

Les feuilles d'un arbre tombent, qu'est-ce qui provoque le vent ?

Plus exactement comment déterminer la causalité première ?


L'arbre perd ses feuilles, que deviendront les fruits ?

Et s'il fallait en rire ?

Mais quel rire ? Celui des fruits ?

Dilemme...
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mer 08 Nov 2006 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Rire d'un arbre qui perd ses feuilles fera rire ses fruits...
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Kennedy
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MessagePosté le: Mer 08 Nov 2006 20:28    Sujet du message: Re: Sur la Négritude et les Americains Noirs Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:
Je suis un Franco-Américain (blanc) étudiant à Liverpool. J'étudie l'histoire de l'Afrique colonial, la France entre autre, et je suis fasciné par les réactions diverses des hommes et femmes noirs contre le racisme (qu'il se manifeste sous forme de colonialisme en Afrique Française ou ségrégations aux États-Unis).

En rencontrant le concepte de Négritude, j'avoue, je le trouve complètement incompréhensible. Ou plutot, je comprend pourquoi se soit les Noirs francophone qui l'ont inventé. Les Noirs de l'Empire Français sont les seules pour qui (du moins officiellement) la couleur de leur peau soit considérer comme négligeable en tant que qualité humaine. Alors que les Anglais ne nié jamais la Négritude de leurs sujet Africains, alors que leur Négritude fut la justification pour l'oppression des Americains Noirs, cette aspect de l'existence des Français Noirs était en parti nié par la pensée Française.

Alors que je puis comprendre les origines de la Négritude, et pourquoi les francophones l'on inventé, la Négritude elle-même me parait tout simplement raciste. Quand Senghor parle de "l'emotion Nègre, la raison Hellenique", ou les differents modes de pensée entre Noirs et Blancs, ou même le supposer "rythme" que partage tous Noirs dans le monde; tout cela me semble être une version supposer positive des préjugé traditionels sur les Noirs.

Ainsi, pour les Noirs Américains (African-Americans), on trouve un grand trouble lorsqu'il rencontre la pensée de Senghor et Césaire. Pour l'écrivain Richard Wright (après avoir écouter un discours de Senghor sur la "Culture Negro-Africaine"):
Richard Wright a écrit:
Je me demande où est ma place à moi, nègre Américain, conditionné par la rude force industrielle, abstraite, du monde occidental, où est ma place par rapport à cette culture?


Pour le sociologue St Clair Drake la Négritude c'est bien pire:
St Clair Drake a écrit:
Le concepte de Négritude élaboré par Senghor évoque des mémoires désagréables d'orateurs du Sud avertissant contre la puissance du sang Nègre. [La Négritude] confond race et culture, cause et effet, d'une façon que [les Noirs Américains] ont appris à éviter. ... Mais avant tout, la plupart des intellectuelles Nègres [Américains] rejette le concepte de Négritude pas seulement parce-qu'il le considère indésirable, mais parce-que ils pensent qu'il substitue le mysticisme pour la science et ignore la réalité.


Alors je ne comprend pas. Je comprend pas comment la Négritude peut être légitime comme je le vois. J'aimerais voir un aspect plus positif. La Négritude a un role legitime lorsqu'il est comparable au slogan "Black is Beautiful" (c'est à dire, un affirmation purement physique, une négation du racisme) et ce qui semble être le racialisme de Senghor (des similarités psychologiques entres Noirs ne provenant ni d'une culture partagé, ni de la lutte contre le racisme partagé, mais seulement il semble de "l'ame Nègre", "la personalité Africaine", c'est à dire pour un matérialiste comme moi, de la biologie. Je ne suis pas fan du mysticisme).

Aidez moi à comprendre. La Négritude est censé être un "racisme anti-raciste", pourtant elle diverge tellement avec la pensée anti-raciste Noir Americaine à être en contradiction totale avec elle.


cherche pas a comprendre c'est un truc de noir
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DumbTwentysummat
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MessagePosté le: Ven 10 Nov 2006 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
cherche pas a comprendre c'est un truc de noir

Je suis déçu. Il ya peut etre 10 livres sur Senghor et la Négritude dans la bibliothèque de l'université de Liverpool. Ces idées là doivent bien avoir un certain interet... à moins que non.
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Kiné Lam
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MessagePosté le: Ven 10 Nov 2006 13:24    Sujet du message: Re: Sur la Négritude et les Americains Noirs Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:
La Négritude a un role legitime lorsqu'il est comparable au slogan "Black is Beautiful" (c'est à dire, un affirmation purement physique, une négation du racisme)


Pourquoi la Négritude devrait-elle en rester à une exaltation exclusivement physique pour jouir d'une quelconque légitimité? Si tu permets, ta déclaration me semble si peu conséquente, et naive même. Je suis certain qu'en t'aidant des différentes contributions dans les espaces "réligions...", "Cultures..." et "histoire.." de ce forum, tu trouveras des réponses à tes questions, mais aussi de quoi t'affranchir de certaines maladresses. La Négritude, si ce n'est pas un concept obsolète, se doit d'être redéfini et repensé. Si elle était hier une opposition à la négrophobie, il serait utile aujourd'hui qu'elle se limite à une confrontation perpétuelle aux nègres, qui sont ces Noirs aliénés. Les exemples en sont:

- Les matérialistes occidentaux comme:
Richard Wright a écrit:
Je me demande où est ma place à moi, nègre Américain, conditionné par la rude force industrielle, abstraite, du monde occidental, où est ma place par rapport à cette culture?


- Les assimilationistes qui savent plus quelle raison invoquer pour se trouver une excuse:
St Clair Drake a écrit:
Le concepte de Négritude élaboré par Senghor évoque des mémoires désagréables d'orateurs du Sud avertissant contre la puissance du sang Nègre. [La Négritude] confond race et culture, cause et effet, d'une façon que [les Noirs Américains] ont appris à éviter. ... Mais avant tout, la plupart des intellectuelles Nègres [Américains] rejette le concepte de Négritude pas seulement parce-qu'il le considère indésirable, mais parce-que ils pensent qu'il substitue le mysticisme pour la science et ignore la réalité.


- Les ignorants de leur propre culture et histoire qui s'autorisent des énormités::
Sédar Senghor a écrit:
L'émotion est nègre, la raison est hellène.
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MessagePosté le: Ven 10 Nov 2006 14:34    Sujet du message: Re: Sur la Négritude et les Americains Noirs Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:
les réactions diverses des hommes et femmes noirs contre le racisme (qu'il se manifeste sous forme de colonialisme en Afrique Française ou ségrégations aux États-Unis).


La negritude en est une deja, une reation !

DumbTwentysummat a écrit:

Alors que les Anglais ne nié jamais la Négritude de leurs sujet Africains, alors que leur Négritude fut la justification pour l'oppression des Americains Noirs, cette aspect de l'existence des Français Noirs était en parti nié par la pensée Française.


N'oublions pas que le code noir est bien francais, et le "noir" de ce code renvoit surement a la negritude de ceux dont il regissait, la courte existence.

DumbTwentysummat a écrit:

Alors que je puis comprendre les origines de la Négritude, et pourquoi les francophones l'on inventé, la Négritude elle-même me parait tout simplement raciste.

Elle est bien sur raciste sur cet aspect, mais je crois pas que senghor l'ait voulu raciste, cela revele plutot, comme l'a dit quelqu'un plus haut, son manque de connaissance de l'histoire multimillenaire des noirs.

DumbTwentysummat a écrit:

Quand Senghor parle de "l'emotion Nègre, la raison Hellenique", ou les differents modes de pensée entre Noirs et Blancs, ou même le supposer "rythme" que partage tous Noirs dans le monde; tout cela me semble être une version supposer positive des préjugé traditionels sur les Noirs.


Senghor comme la majorite des noirs de son epoque, connaissait tres peu l'histoire des noirs.

N'oublions pas qu'on avait fait du noir au courant des siecles derniers une bete de somme et on essayait de l'y reduire et l'y maintenir.

Senghor selon moi etait un homme de lettre, la langue francaise etait en fait ce qui focalisa son attention.

Et sa negritude n'est qu'une sublimation de l'image que le colon avait etabli du noir, et que lui reprenait tout simplement et essayait de positiver, la langue etant ce qui l'interessait, moins le contenu.

Faire de belles phrases etait je crois beaucoup plus important pour le bonhomme, quitte a raconter du n'importe quoi.

Senghor comme cesaire n'ont jamais fait des recherches pour essayer de savoir si vraiment, comme le disait Aime Cesaire, les noirs etaient.
Citation:
Ceux qui n'ont inventé ni la poudre ni la boussole
Ceux qui n'ont jamais su dompter la vapeur ni l'électricité
ceux qui n'ont exploré ni les mers ni le ciel
[...]


Parce qu'il leur aurait suffit de consulter les declarations de brevets aux USA depuis plus d'un siecle deja, ou beaucoup de noirs etaient repertories, bien qu'etant esclave pour certains.

Citation:
Ce qui semble être le racialisme de Senghor (des similarités psychologiques entres Noirs ne provenant ni d'une culture partagé, ni de la lutte contre le racisme partagé, mais seulement il semble de "l'ame Nègre", "la personalité Africaine", c'est à dire pour un matérialiste comme moi, de la biologie. Je ne suis pas fan du mysticisme).


Le racialisme n'est pas de senghor.

On n'est pas noir a cause de la biologie, la biologie n'est que l'outils, le support, l'expression.

On est noir africain parce que son type fut facone en afrique, pas a cause de la biologie, mais a cause de l'environnement, qui se sert de la biologie pour faire de nous des noirs, parce qu'il nous faut etre noir pour survivre dans ces latitudes.

Donc le mysticisme, c'est l'idee que toi tu te fais de ce que vous vous appelez race.

Quand les noirs parlent de l'ame negre, c'est a l'ame africaine qu'il se refere, pas a la noirceur des etres.
La noirceur ne permet que de les identifier, comme ayant des origines commnunes, ce qui suppose une culture de base commune, cette fameuse ame.
En premier lieu.

Parce que dans plusieurs milliers d'annee, meme s'ils ne se melangeaient pas, la diaspora negre cessera d'etre noire, un jour ou l'autre.

Mais alors cesseront ils d'etre des negres ?
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DumbTwentysummat
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MessagePosté le: Ven 17 Nov 2006 19:38    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je suis certain qu'en t'aidant des différentes contributions dans les espaces "réligions...", "Cultures..." et "histoire.." de ce forum, tu trouveras des réponses à tes questions, mais aussi de quoi t'affranchir de certaines maladresses. La Négritude, si ce n'est pas un concept obsolète, se doit d'être redéfini et repensé. Si elle était hier une opposition à la négrophobie, il serait utile aujourd'hui qu'elle se limite à une confrontation perpétuelle aux nègres, qui sont ces Noirs aliénés.

C'est a dire, je ne voit pas d'unite dans le monde noir au niveau culturel ou historique... Les seules choses qui unissent le monde noir sont le combat contre le racisme et la couleur de la peau (et encore, c'est pas sur etant donner le metissage d'Afro-Americains). A moins que, justement, tu veut dire que la Negritude est a concept qui s'applique seulement au noirs profondement touche par le monde occidentale.

Citation:
N'oublions pas que le code noir est bien francais, et le "noir" de ce code renvoit surement a la negritude de ceux dont il regissait, la courte existence.

En effet, je pense surtout a apres la Revolution, ou l'on trouve cette particularite Francaise pour le principe (mais rarement la pratique) de l'universalisme humaniste.



Citation:
Et sa negritude n'est qu'une sublimation de l'image que le colon avait etabli du noir, et que lui reprenait tout simplement et essayait de positiver, la langue etant ce qui l'interessait, moins le contenu.

Alors la Negritude serait plus une volonte esthetique qu'une affirmation concrete (mise a part la beaute d'etre noir)?

Citation:
Quand les noirs parlent de l'ame negre, c'est a l'ame africaine qu'il se refere, pas a la noirceur des etres.

Lorsqu'on parle "d'Africains" dans le contexte de la Negritude, cela est toujours un euphemisme pour "noirs". Il me semble claire que Senghor ne penser pas que les Arabes d'Afrique du nord, ou les Blancs d'Afrique du Sud, partager cette "ame africaine". Ils etaient pourtant (du moins les Arabes), tout aussi "africain" que les noirs.

Citation:
Parce que dans plusieurs milliers d'annee, meme s'ils ne se melangeaient pas, la diaspora negre cessera d'etre noire, un jour ou l'autre.

Mais alors cesseront ils d'etre des negres ?

J'avoue ne pas comprendre... si la societe, et les noirs entre eux, arreter de les reconnaitre en tant que negres, je pense en effet qu'ils ne seraient plus des negres.

(je m'excuse pour le manque d'accents, j'utilise un clavier Anglais)
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MessagePosté le: Ven 17 Nov 2006 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:

Lorsqu'on parle "d'Africains" dans le contexte de la Negritude, cela est toujours un euphemisme pour "noirs". Il me semble claire que Senghor ne penser pas que les Arabes d'Afrique du nord, ou les Blancs d'Afrique du Sud, partager cette "ame africaine". Ils etaient pourtant (du moins les Arabes), tout aussi "africain" que les noirs.


Un arabe n'est pas un africain d'origine, mais un asiatique d'origine.
Les arabes sont arrive en afrique vers le 7e siecle apres jesus christ.

Les blancs d'afrique du sud sont des europeens d'origine, qui sont arrives en afrique aux environs du 19e siecle.

Je me demande pourquoi on discute sur des verites niaises comme celle ci Shocked

Un indien peut etre noir mais ils ne sont pas concerne par la negritude pourquoi selon toi ?

Un aborigene peut etre noir mais ils ne sont pas concerne par la negritude, pourquoi selon toi ?

Africain jusqu'ici defini une origine pas une nationalite.

Un blanc americain n'est pas un americain d'origine (native) mais un europeen d'origine un caucasoid.

C'est la meme chose avec negre, ca ne definit pas un noir, mais un noir d'origine africaine.
Meme s'il est de nationalite francaise comme les antillais ou americaine comme les african-americain.
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DumbTwentysummat
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MessagePosté le: Ven 17 Nov 2006 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

Lorsque l'on parle "d'origine continental", le sujet est toujours absurde. De toute facon nos some tous d'origine Africaine. Si les Arabes/Juifs/Berbers sont aller en Asie avant de retourner en Afrique... je ne sait pas. En tout cas, essayer de monopoliser l'identite d'un continent de facon racial me parait absurde.

"L'Afrique", comme "l'Europe" or "l'Asie", sont des simplifications mentales, des mots qui servent de point de depart. Par contre, ils n'ont pas de realite objective sauf en tant que entite geographique definit plus ou moins arbitrairement. Lorsqu'on essaye de donner a ces mots des valeurs politiques ou culturelles au dela de la geographie, on entre dans un domaine beaucoup mois sur. "L'Asie" n'a aucun sens culturel ou racial (sauf, eventuellement, dans les propos ignorant Europeens sur "l'Orient"). De meme, l'Afrique est un continent ou la diversite reigne. L'Europe, du fait de sa petite taille (et de toute facon n'est pas un reel continent, mais une partie de l'Eurasie) echappe legerement a cette contradiction. Mais il faut ajouter que "l'Europe" culturelle ou politique ne coincide pas parfaitement avec l'Europe geographique.
_________________

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MessagePosté le: Ven 17 Nov 2006 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:
Lorsque l'on parle "d'origine continental", le sujet est toujours absurde. De toute facon nos some tous d'origine Africaine. Si les Arabes/Juifs/Berbers sont aller en Asie avant de retourner en Afrique... je ne sait pas. En tout cas, essayer de monopoliser l'identite d'un continent de facon racial me parait absurde.


Et tu n'es pas atteint de fou-rire pour un "Americain" vivant dans un pays d'"amer-indiens" ou ils ont mis des "Noir-Americains" en esclavage ?
Laughing Laughing Laughing

DumbTwentysummat a écrit:

"L'Asie" n'a aucun sens culturel ou racial (sauf, eventuellement, dans les propos ignorant Europeens sur "l'Orient").


Vas le dire a un chinois.

Pourquoi un chinois ressemble t il a un chinois selon toi ?

parce que "Dieu" aurait decide d'avoir des hommes a la peau jaune et les yeux brides ?

Si pour toi le continent asiatique n'explique pas qu'un chinois ressemble a un chinois, comment expliques tu alors toi qu'un chinois ressemble a un chinois ?

DumbTwentysummat a écrit:

De meme, l'Afrique est un continent ou la diversite reigne. L'Europe, du fait de sa petite taille (et de toute facon n'est pas un reel continent, mais une partie de l'Eurasie) echappe legerement a cette contradiction. Mais il faut ajouter que "l'Europe" culturelle ou politique ne coincide pas parfaitement avec l'Europe geographique.


Bien sur l'europe est a part, les autres continents pas, tu racontes du n'importe quoi. Rolling Eyes

La diversite qui regne aujourd'hui en afrique est le resultat de migrations rescentes.

Avant l'arrivee de peuples leucodermes en grand nombre vers 1400 ans BC l'afrique n'etait peuple que de negres.

En outre un italien/francais/grecque est tres different d'un scandinave, germain ou d'un wasp anglais, donc l'europe n'est pas plus ou moins divers que l'afrique a ce point.

Les races sont l'oeuvre des differents environnement.
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MessagePosté le: Sam 18 Nov 2006 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Si pour toi le continent asiatique n'explique pas qu'un chinois ressemble a un chinois, comment expliques tu alors toi qu'un chinois ressemble a un chinois ?

Parcque tous le continent Asiatique est remplis de Chinois? Et les Indiens? Les Arabes? Malays? Perses?

Là tu me perds complètement.

Citation:
Les races sont l'oeuvre des differents environnement.

Ça je veut bien, un environement n'englobe pas nécéssairement tout un continent. Si c'est l'Afrique sub-Saharienne qui a créé les Noirs, c'est pas toute l'Afrique, tout comme la multitudes d'environements asiatiques à mener au Arabes, Perses, Indiens et Chinois.

On ne parle pas d'esprits "continentaux", donc pas d'esprit "Africains", pas plus qu'il n'y a d'esprit "Asiatique".
_________________

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MessagePosté le: Sam 18 Nov 2006 15:14    Sujet du message: Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:

On ne parle pas d'esprits "continentaux", donc pas d'esprit "Africains", pas plus qu'il n'y a d'esprit "Asiatique".


Qui on ?

Nous africain parlons d'esprits africain et ca suffit.
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MessagePosté le: Mar 28 Nov 2006 18:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Nous africain parlons d'esprits africain et ca suffit.

Je ne pense pas que ce soit bien positif. "L'Europe" est une construction de l'imagination Europeene, "l'Afrique" l'est autant (cela ce voit que meme le mot pour "Afrique" dans beaucoup de langue Africaine est d'origine Europeene). Etant donnee cela, la Negritude en parlant "d'ame Africaine" ou meme de Negres, est simplement l'integration de prejuge Europeen.

(Je m'excuse encore pour le manque d'accents)

J'ai finit d'ecrire et j'ai rendu mon essai sur le sujet (specifiquement l'education dans l'Empire). Je vous l'invite a lire si cela vous interesse (2,500 mots). La perspective d'Africains francophone est quelquechose dont je ne peux pas avoir facilement acces (surtout a Liverpool).

‘It was not an educational system designed to give young people confidence and pride as members of African societies, but one which sought to instil a sense of deference towards all that was European and capitalist.’ (Walter Rodney)

In view of the above claim, were Africans misguided in regarding the education provided by missions and colonial governments as progressive?

France has always been home to contradictions. It is the birthplace of both universal human rights and modern ‘scientific’ racism epitomized by the writings of the Count Arthur de Gobineau. French Republican colonialism nominally justified its repression and discrimination on cultural, but not racial, grounds. Education in the French Empire was unique in that its stated goal was not merely to “enlighten” Africans, but also to imbue them with French culture so that they could one day be Black Frenchmen. The end result, supposedly, was that France’s colonies would enjoy the same rights and representation of any département (this eventually did occur for Martinique, Guadeloupe and Reunion). This goal was obviously absurd lest France’s parliament be overwhelmed by overseas deputies. Nonetheless, assimilation did mean that any African who managed to acquire an education (and this was no easy task) could hope to work for the French State, represent his colony in the national assembly, participate in Paris’s lively cultural scene and be recognised as a French citizen. Africans, because assimilation was presented as a possibility, made demands familiar to any American civil rights activist: access to education and equal representation. Thus, if taken on terms familiar to African-Americans, French education was clearly the most progressive, there simply was not enough of it. However, there is a tension, one which progressive thought has never been able to fully reconcile, between racial equality and cultural relativism. Nowhere is this tension clearer than in French assimilation policy as

French assimilation is based on the revolutionary doctrine of the equality of man and at the same time on the assumption of the superiority of European, and in particular French, civilisation. Thus the French, when confronted with people they considered barbarians, believed it their mission to convert them into Frenchmen. This implied a fundamental acceptance of their potential human equality, but a total dismissal of African culture as of any value. [emphasis added]

Taken on Walter Rodney’s terms, French education was clearly the most regressive. It denied any value in African culture and recognised equality only insofar as the African was no longer African. French-educated Africans did not, as in other colonies, merely defer to the colonizer’s scientific knowledge and technical skill, but openly aspired to be Black Frenchmen. This is a study of the consequences of French colonial education. Black French Africa was the home of over 20 million people and yet only 100,000 pupils attended French-built schools as late as 1938. The focus is then, by necessity, on elites and elite movements.

France’s assimilation policy was never pursued with any enthusiasm or, indeed, much honesty. In Senegal, where assimilation went furthest, 12,000 Africans in the Quatre Communes (France’s original colonial strongholds) were given the full rights of French citizens including the right to elect a deputy to the French National Assembly. This was essentially as far as political assimilation would go, not until 1946 would France’s other African colonies be granted token representation in parliament. Francophone African elites did not condemn assimilation but, on the contrary, asserted it should be pursued more thoroughly. They acquired many European attitudes and prejudices. They had contempt for Islam when their countries were on the whole Islamic. This exacerbated religious tensions and meant that in independent francophone Africa these elites would continue the colonial policy of marginalizing Islamic regions. It would be too much to attribute all of former French Africa’s civil wars to colonial education but it has clearly contributed to the current conflict in Cote d’Ivoire. France’s official commitment to assimilation meant that francophone African elites would not even begin to conceive of the possibility of independence until the 1940s. Independence would only be accepted by francophone African elites in the late 1950s after much heated debate and the examples of British Africa and the Maghreb.

It may be legitimately asked if elites whose highest aspiration had been until very recently to make their countries French could competently govern newly independent African states. Needless to say their leaders felt enormous kinship with France and could not conceive of independence without association with her. French education meant, for good or ill, that France could maintain an enormous military, economic and cultural presence in her Black African former colonies. France maintained military bases and intervened militarily throughout Francophone Africa. Cultural and political ties were promoted through la Francophonie, yearly Franco-African summits and an enormous number of French teachers in Africa (it would reach one eighth of France’s teaching corps in the 1980s ). Former French African states even pegged their currencies to the French Franc. Independent Francophone Africa could hardly be called “postcolonial”. Francophone African leaders like Félix Houphouet-Boigny of Cote d’Ivoire praised association with France as “la France-Afrique” and profusely thanked the former colonizer with what amounted to neo-colonial discourse. Only with the death of the first generation of francophone African rulers, epitomized by Houphouet-Boigny, would something resembling a postcolonial francophone Africa emerge.

The picture thus far is bleak but incomplete. Colonial education was a vehicle for colonial propaganda, but this did not mean that Africans and Antilleans were passive recipients who accepted its tenets uncritically. The infinitesimal minority who went to French universities were not only enormously empowered by their education, but became leading voices in challenging colonial discourse. These intellectuals and statesmen, including Léopold Senghor, Cheikh Anta Diop, Frantz Fanon and Félix Éboué, had spent the formative years of their lives in the Antilles or France and were, for all intents and purposes, Black Frenchmen. They were so imbued with French culture that in many cases they apologized for, or even willingly served, the colonial order and acquired stereotypes on race and Africa. This made them unlikely challengers of colonial discourse, but their predicament pushed them in that direction. As Senghor would say in 1961 at a speech at Oxford University:

They had taught us at the Lycée that we didn’t have any civilization, having not been invited to the Banquet of the Universal; that we were a tabula rasa, or better, a soft wax to your fingers of demi-urges. You would offer to us the only way of safety, which was to allow us to assimilate.

Their position was absurd: Black Africans assimilated into a racist civilization which at best fetishized and, more often, denied African culture. They incarnated the contradictions inherent in French colonial discourse and, consequently, were existentially committed to overcoming those contradictions. The attempts to overcome these contradictions, to formulate a positive identity, directly led to a plethora of responses from reinterpretation of African history to glorification of Blackness, and from revolutionary anti-colonialism to zealous servitude of the colonial order.

Disgust with French education’s unambiguous denial of African history and culture compelled French-educated Blacks to redeem that history. The Senegalese Anta Diop took it upon himself to prove ancient Egypt was a “Negro civilization” and, as Western civilization acknowledged its cultural debt to ancient Egypt, the West’s debt to Black Africa. His works, including Nations nègres et cultures and L’Afrique noire précoloniale, are mired by all the problems one would expect from books whose motivations are basically therapeutic. Diop showed not only a self-proclaimed Afrocentric counter-prejudice but, by speculatively suggesting that the ancient Egyptians spoke Wolof, failed to even hide his Senegalo-centrism. Nonetheless, the Afrocentrism French-educated Africans founded can be credited for daring to imagine a history denied out of hand by mainstream scholarship.

French culture and media tended to portray Blacks negatively, as savages, overgrown children or even communist subversives. French-educated Blacks such as Léopold Senghor, Aimé Césaire and Léon Damas responded by founding the literary movement known as Negritude (literally “Negroness” or “Blackness”). These writers sought to reclaim their Blackness, defined their identity positively on their own terms and called for the cultural autonomy of Black Africa. However, Negritude was not merely a French version of “Black is Beautiful”, but went much further. Essentially ignorant of Africa, they could not overcome either romantic idealizations or racialist statements on the common personality and soul of “Negro-Africans”. Césaire seems to take pride in the supposed inherent primitivism of

Those who invented neither gunpowder nor compass
Those who never learned to conquer steam or electricity
Those who never explored the seas or the skies
But they know the farthest corners of the land of anguish

Senghor goes further saying that “[e]motion is completely Negro as reason is Hellenic.” Needless to say, this talk horrified many African-Americans and others who, after struggling for years against racial stereotypes, saw francophone poets glorifying them. The sociologist St. Clair Drake would comment saying “[t]he concept of negritude elaborated by Senghor… evokes unpleasant memories of Southern orators warning against the powerfulness of Negro blood that ‘always tells’… It confuses race and culture, cause and effect, in a fashion [Black Americans] have learned to avoid.” If the more negative aspects of Negritude can be overlooked, and Senghor later disowned the more egregious racialism of youth, then it had many positive aspects. It was an aesthetic achievement, defined Blackness positively and challenged colonial discourse by calling for the cultural autonomy of Black Africa. Senghor’s eloquence eventually led to his membership in the Académie Française and thus, an African came to be part of the highest authority on the French language.

If colonial education was propaganda for the colonial order, nowhere did it fail more spectacularly than in the case of Frantz Fanon of Martinique. His medical education allowed him to analyse the psychopathologies surrounding racism and colonialism. In Black Skin White Masks he denounced the desire for “whitening” as self-hatred, and racism as a pathology induced by sexual anxiety. In The Wretched of the Earth he showed the link between colonialism and mental illness, and established a theory of revolutionary anti-colonialism. He was one of the most eloquent defenders of the Algerian Revolution when it was at its height and The Wretched of the Earth became the handbook for anti-colonial revolutionary movements everywhere.

The French-Guianan Félix Éboué would serve as colonial governor in Guadeloupe, Martinique, Chad and French Equatorial Africa. He was a zealous servant of the colonial order but also a reformist who extended education and increased the power of Africans in colonial institutions. In the Second World War he rallied Chad, and then French Equatorial Africa, to General de Gaulle and made possible Leclerc’s legendary assaults across the Sahara. In so doing Éboué crucially boosted de Gaulle’s prestige and credibility when all he commanded was his London office, consequently substantially affecting postwar French history. In November 1941 he created a nouvelle politique indigène defending African traditional culture, a policy which would be remembered at the 1944 Brazzaville conference’s debate on assimilation. Though Éboué’s education disparaged African tradition, it would give him the opportunity to defend it from a position of unparalleled power and prestige. His achievements were a source of pride for Blacks and would be recognised by France with his interment in the Panthéon in 1949.


The predicament of these men as Black Frenchmen inevitably riddled them contradictions. They were clearly empowered by their education, allowing them to achieve fame and recognition, but they cannot be shoe-boxed as “progressive” or “regressive”. Éboué’s career exemplifies this problem. He challenged colonial discourse and became a symbol of integration, achievement and power by becoming a colonizer. He would remain for many African and Caribbean nationalists a glorified Uncle Tom. Senghor attained recognition and challenged colonial discourse, not by disowning racial stereotypes, but by giving them a positive spin. Afrocentrists challenged racist scholarship by becoming obsessed over the anachronistic question of Ancient Egyptian melanin. Even Fanon is not immune to contradiction as his devastating critiques of racism and colonialism would have been impossible with the psychiatric training provided by the colonizer. The dichotomy between progress and “colonized minds” breaks down completely: empowerment, recognition and critique of colonialism were themselves contingent on colonial education and the acquirement of European prejudices.

French education could mean being heard in Paris, one of the world’s greatest cultural capitals, and consequently French-educated Blacks have critically influenced world debates about culture, Africa, race and colonialism. Afrocentrism’s origins may have been clumsy, but it has inspired constant reinterpretation of African history, particularly in North America. Negritude may have been somewhat mystical, but it meant Blacks took charge of their own identity. Fanon’s theories have influenced psychoanalysis and inspired revolutionary movements from Cuba to South Africa. Éboué may have served the colonial order, but became a symbol of Black achievement and the reality that Western institutions, even colonial ones, should be exploited as far as possible for progressive ends. In pursuit of a positive identity and emancipation, these men wrote in equal and opposite reaction to the tenets of their education. Where African history was denied, it was redeemed. Where Blackness was disparaged, it was glorified. Where colonialism was justified, it was attacked as the worst form of psychological destruction. French education, despite its content, meant Blacks would challenge colonial discourse and wrestle with its contradictions, assert their own identity and influence the world.

French colonial education had a progressive effect if for no other reason that it gave the ability to challenge colonialism and colonial discourse. This can be contrasted with education in the Belgian Congo. Upon independence in 1960, there were only 16 university graduates in the Democratic Republic of the Congo. The lack of higher education or assimilation meant there was no Afrocentrism, no Negritude, no revolutionary theory and no Éboué. The Congolese have not been able to articulate their own identity or challenge colonial discourse. The Congo remains defined as it was in colonial days: at best it is the unknowable “Heart of Darkness”, at worst, it is a child-nation needing the paternal hand of authoritarianism.

French education’s hollow goal of assimilation had a pernicious effect on African societies, often creating elites contemptuous of their Islamic countrymen and incapable of conceiving of life without France. It exacerbated religious conflicts and postponed a postcolonial order for a generation. However, French colonial education, for all its negative content, led to incalculable gain for progressive movements and thought. In 1938 almost half of pupils in francophone Africa attended Islamic schools , some may have been outstanding thinkers, but, the fact is, they do not exist as far as the wider world is concerned. They have been singularly unsuccessful in challenging colonial discourse. The point is not just to study the world, but to change it. To fight one’s enemy, one must know him intimately and none became more intimate with the colonizer than French-educated Blacks: those who may have thought of themselves as French and as colonizers. No other Africans had to deal to that extent with the dilemma between becoming a citizen like any other, the prerequisite for removing all justifications for racialism, and assimilating into a culture which has contempt for oneself. The sharpness of that dilemma, its rawness, led French-educated Blacks to act and think with unparalleled passion. Their responses were diverse, mutually and inherently contradictory, but led the way in reclaiming African history, formulating a positive Black identity, theorizing revolutionary anti-colonialism and exploiting Western institutions for their own ends. Their thoughts and actions remain of outstanding relevance as globalization and immigration have led to the re-emergence of the fundamental dilemma of intercourse between “the West and the Wretched”.

Bibliography


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Bancel, N. and Blanchard, P., De l’indigène à l’immigré, Gallimard (Paris 1998)

Crowder, M., Senegal: A Study in French Assimilation Policy, Oxford University Press (London 1962)

Diop, C. A., Nations nègres et cultures, Fourth Edition, Présence africaine (Paris 2000)

Diop, C. A., L’Afrique noire précoloniale, Second Edition, Présence africaine (Paris 2000)

Dunn, K., Imagining the Congo: the International Relations of Identity, Palgrave Macmillan (New York 2003)

Fanon, F. (translated by C. Markmann), Black Skin White Masks, Paladin (London 1970)

Fanon, F. (translated by C. Farrington), The Wretched of the Earth, Penguin Books (London 2001)

Feuser, W., ‘Afro-American Literature and Negritude’, Comparative Literature, Vol. 28, No. 4. (Autumn, 1976), pp. 289-308

Gann, L. and Duignan, P. (ed.), African Proconsuls: European Governors in Africa, Collier Macmillan Publishers (London 1978)

Hoskins, L., ‘Eurocentrism vs. Afrocentrism: A Geopolitical Linkage Analysis’, Journal of Black Studies, Vol. 23, No. 2. Special Issue: The Image of Africa in German Society. (Dec. 1992), pp. 247-257

Loomba, A., Colonialism/Postcolonialism, Routledge (New York 1998)

Markovitz, I., Léopold Sédar Senghor and the Politics of Negritude, Atheneum (New York 1969)

Rodney, W., How Europe Underdeveloped Africa, TPH (Dar-Es-Salaam 1971)

Verschave, F., La Françafrique, Stock (Paris 1998)
_________________

Frantz Fanon: Politiser les masses, c’est s’acharner avec rage à faire comprendre aux masses que tout dépend d’elles.
Colonel Mathieu: Nous sommes des soldats et nous avons le devoir de vaincre. Alors, pour être précis, à mon tour maintenant de poser la question: la France doit-elle rester en Algérie? Si vous répondez encore 'oui', vous devez accepter toute les conséquences nécéssaires.
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MessagePosté le: Lun 04 Déc 2006 09:07    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais pas fait attention a ces quelques passages.

DumbTwentysummat a écrit:
Citation:
Si pour toi le continent asiatique n'explique pas qu'un chinois ressemble a un chinois, comment expliques tu alors toi qu'un chinois ressemble a un chinois ?

Parcque tous le continent Asiatique est remplis de Chinois? Et les Indiens? Les Arabes? Malays? Perses?

Là tu me perds complètement.
...............
c'est l'Afrique sub-Saharienne qui a créé les Noirs, c'est pas toute l'Afrique


Foutaises et les soudanais pour toi c'est quoi, si c'est pas les noirs les plus noirs qui existent ?
L'homo sapiens est apparu dans la vallee des grands lacs, et puis a migre le long du nil et s'est adapte au fure et a mesure.
Et c'etait deja un negro-africain et il l'est jusqu'a ce jour.

Et les europeens ou ont il ete cree: En scandinavie, en france, en italie, en grece ?

Cites moi un peuple autochtone de l'afrique et qui n'est pas negro-africain.

Ne me parles pas des berberes, parce que ce sujet a deja ete debattu ici sur ce forum t'as qu'a chercher et le faire revivre.

Les arabes sont arrive vers le 7e siecle, les leucodermes indo-europeens les premieres vagues importantes dans la region c'est vers 1400 BC, les peuples de la mer.

DumbTwentysummat a écrit:

tout comme la multitudes d'environements asiatiques à mener au Arabes, Perses, Indiens et Chinois.


Tu melanges tout, les arabes et les perses sont une peuplade nee d'un melange Indoeuropeens (arrives dans cette region apres 1400 BC environ) et noirs, c'est des metisses pour la majorite, mais sont plus consideres leucodermes.

C'est un peu comme la majorite de la population sud-americaine aujourd'hui qui n'est pas une population autochtone mais nee de melanges.

Ce que je veux dire c'est que tu fait un amalgame entre phenotypes faconne par l'environnement (Negro-Africains, Leuco-Europeen, Native-American, Jaune-Asiatique) et le phenotype ne de melange (Arabes, Perses, une bonne partie des indiens, etc.)

Ton dernier texte j'y repond quand j'ai du temps.
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MessagePosté le: Jeu 07 Déc 2006 00:15    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
si j'etais ton prof, je te foutrais un zero pointe, comme on dit. CAD n'a jamais dit que les Pharaons parlais Wolof mais plutot que le 2 langues faisaient de la meme famille.

Ce n'est qu'un detail. Le point a souligne c'est que c'etait de la speculation pure et sans fondement dans l'etude linguistique serieuse (si il avait dit le meme groupe qu'une langue Afro-Asiatique, que l'Amharique Ethiopien par exemple, ca aurait etait plus plausible).

Le reste de l'essai n'est pas interessant? C'est une critique un peut abrupte et minimaliste. J'explore les contradictions entre les differents courants d'anti-racisme noir francophone, si ce n'est pour trouver le bon chemin, la bonne strategie.
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MessagePosté le: Jeu 07 Déc 2006 05:15    Sujet du message: Répondre en citant

DumbTwentysummat a écrit:
The Senegalese Anta Diop took it upon himself to prove ancient Egypt was a “Negro civilization”


Ce qui est faux, CAD demontra que les leucodermes falsifiaient l'histoire en essayant de faire passer la Civilisation egyptienne comme etant une civilisation leucoderme.
Le fait que l'eypte etait une civilisation negro-africaine fut atteste tout au courant de l'histoire, puisque tous les auteurs anciens qui furent en contact avec l'egypte et les egyptiens, etaient tous unanimes sur ce point que la civilisation egyptienne etait une civilisation negre.
Donc c'etait plus a prouver.

Ce n'est que les auteurs a la naissance de l'egyptologie moderne, imbibes d'ideologie comme ils l'etaient qui essayerent de taire ces faits relates jusque la par les anciens et se mirent a falsifier l'histoire.

A vrai dire ton texte en anglais c'est du n'importe quoi Shocked

Citation:
but, by speculatively suggesting that the ancient Egyptians spoke Wolof, failed to even hide his Senegalo-centrism


Quel ramassis de salades.
CAD et le senegalo-centrisme a se tordre de rire Laughing Laughing Laughing

Si Diop a utilise le Wolof comme langue comparative, c'est parce que c'est la langue qu'il maitrisait le mieux et elle etait africaine.
Parce que justement il encourage dans ces bouquins les linguistes de tous les autres pays africains d'en faire autant en suivant ses methodes.

Certains l'ont deja fait, par exemple avec les langues bantu comme le duala et d'autres
Arrow http://www.ankhonline.com/egypte1.htm

DumbTwentysummat a écrit:

Ce n'est qu'un detail. Le point a souligne c'est que c'etait de la speculation pure et sans fondement dans l'etude linguistique serieuse (si il avait dit le meme groupe qu'une langue Afro-Asiatique, que l'Amharique Ethiopien par exemple, ca aurait etait plus plausible).


Sais tu seulement de quoi tu parles ?

Arrow Par rapport au sujet je te renvoie sur ces liens

- Le kmtique est une langue négro-africaine

- Similitudes linguistiques entre Soninké et KMT

- RESUME DE LA THEORIE GENERALE DE CHEIKH ANTA DIOP
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