Posté le: Lun 11 Déc 2006 23:21 Sujet du message: Traitements naturels des maladies:
Salut à tous, un autre sujet avait été initié ailleurs, où l'on présentait des traitements naturels.
Hé bien j'aimerais demander à tous ceux qui en connaissent de préciser ici quel type de plante/composition ils utilisent et pour quels types de problèmes.
Ce serait pas mal d'avoir une ressource libre où trouver des remèdes naturels à certains maux de la vie courante au lieu de se précipiter à acheter des médicaments (aux effets jamais nuls sur la santé).
Je commence:
maux d'estomac, pb de digestion, gaz etc...: le kaolin (argile blanche) en poudre, dissoute dans un verre d'eau avant le repas aura vite fait de les atténuer voire les faire disparaitre selon la cause.
essayer aussi le charbon à base de coques de noix de coco (élimine les toxines, bactéries etc lors d'infections diverses comme les gastros, diminue l'acidité gastrique etc).
Pb de peau sèche ou cheveux fragilisés: l'huile de coco.
dysenterie ou troubles digestifs similaires: infusion à base de racines de noix de coco, formidable pour combattre ces pb et certaines intoxications alimentaires.
Voilà pour le début. Quelqu'un a d'autres soins à faire partager?
ps: j'oubliais, pr les maux de gorge fréquents dans ces pays où le froid n'est jamais loin, mélanger dans un verre autant une demi-dose de miel et une demi dose de vinaigre. En prendre jusqu'à 6 cuillères par jour, les maux de gorge devraient partir assez vite (2 à 3 jours environ). Mieux vaut ça que se taper un produit à base de corticoïdes. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Une plante médicinale est une plante dont la feuille, l’écorce ou la racine possède des vertus curatives. Depuis des générations, les populations des régions d’Outre-mer utilisent les plantes de leur environnement naturel pour prévenir et guérir certaines maladies. En Occident, ces traitements par les plantes sont connus sous le nom de « phytothérapie ». La phytothérapie se distingue de la médecine contemporaine en ce qu’elle utilise l’ensemble des composants de la plante et ne sélectionne pas uniquement les molécules de la plante qui possèdent un effet thérapeutique.
De la Guadeloupe à la Nouvelle-Calédonie, ce sont les anciens qui maîtrisent ce savoir-faire. Mais la transmission de ces connaissances aux jeunes générations se fait de plus en plus rare. La cueillette de ces plantes devient aussi délicate avec l’accroissement des zones agricoles, l’utilisation de pesticides, l’exploitation des plantes sauvages par l’industrie pharmaceutique ou, encore, l’activité humaine.
Ra’au Tahiti
Les Ra’au Tahiti sont les médicaments polynésiens. La diversité des espèces végétales de l’archipel polynésien fournit une pharmacopée très développée. Les racines du Tiapito, une variété de fougère, servent à purger. La Vainu, plante herbacée, a des propriétés cicatrisantes alors que la Niu, semblable à la menthe, permet de calmer les douleurs articulaires et les infections.
Mieux encore, certaines plantes soignent des maladies locales. Depuis des décennies, les Polynésiens sont chroniquement atteints de la "gratte" ou "ciguatera", un empoisonnement dû à la consommation de poissons tropicaux toxiques. Or, la médecine contemporaine parvient mal à endiguer cette intoxication. Pour éviter la "ciguatera", la tradition prescrit des herbes dans la cuisson du poisson afin de le « détoxifier ». On peut aussi préparer une solution à base de "fruit à pain" -Artocarpus altilis- qui immunise les bambins.
Les vertus du kava
Au Vanuatu et à Wallis-et-Futuna, le kava, boisson traditionnelle des grandes cérémonies, issue de l’arbuste Piper methysticum, est efficace pour traiter des maladies de peau, la goutte, les blennorragies et autres cystites. La médecine contemporaine a aussi découvert que les extraits de kava, les kavalactones, calment les anxieux, confirmant ainsi les prescriptions des anciens.
Nouvelle-Calédonie, archipel de la biodiversité
La Nouvelle-Calédonie bénéficie d’une biodiversité unique. L’archipel détient environ 2 000 espèces végétales différentes, dont certaines ne se retrouvent nulle part ailleurs. La tradition kanak profite de ces richesses pour soigner tous les types de maladies. La médecine contemporaine a même découvert que certains organismes marins de Nouvelle-Calédonie détiennent des substances actives anticancéreuses, antivirales ou antiparasitaires. Les éponges de type Phloeodictyon présentes dans des lagons calédoniens possèdent même des vertus antipaludiques.
Rimèd razié
En Martinique et en Guadeloupe, tous les anciens savent comment éviter le médecin quand les petits maux du quotidien se manifestent : se préparer un bon Rimèd razié, un remède aux plantes. Pour ceux qui ont perdu l’appétit, il suffit de tremper des feuilles d’absinthe dans le rhum et de boire le tout. La formule s’appelle le "décollage". Pour la mauvaise grippe, il faut se procurer des fleurs d’atoumo -à tous maux- qui en infusion, avec un filet de rhum et un peu de miel, feront tomber la fièvre. La goyave calme les diarrhées tandis que le gommier rouge, macéré avec le bois d’Inde dans le rhum, apaise les rhumatismes.
Quant au paroka ou margose, légume amer originaire d’Inde et indispensables aux rougails comme aux achards, il facilite l’élimination, notamment lors des douloureux lendemains de fête. En cas de mal de dent, appliquez de l’huile essentielle de clou de girofle. Egalement quelques clous de girofle dans une tasse de vin rouge sucré au miel, avec un morceau d’écorce d’orange, feront passer le rhume et la bronchite. Enfin, en cas de légère fatigue, des bains de jeunes feuilles de pomme cannelle vous remettront vite sur pied.
Soigner par les plantes en Guyane
La Guyane est le territoire où la diversité de la pharmacopée traditionnelle est la plus développée de l’Outre-mer. Hormis le fameux poivre de Cayenne, utilisé par tous les Guyanais pour les affections rhumatismales, les remèdes de Guyane varient en fonction des populations. Créoles, Bushinengé, Wayana, Wayasi, Palikur ou Hmong utilisent leurs propres remèdes en fonction de leur rapport au corps et à la nature.
Les Indiens de la forêt amazonienne bénéficient d’un savoir exceptionnel qui compte plusieurs centaines de plantes médicinales et autant de manière de les arranger. Dans leur pharmacopée, la feuille, le bourgeon, le fruit, la fleur, la graine, l’écorce, le bois, la racine, la sève, le latex ont une fonction précise. La plupart des préparations de ces éléments végétaux se fait par macération dans l’eau froide ou par décoction. Les feuilles peuvent également être cuites à feu doux afin d’être réduites en poudre, ou pour créer des fumées médicinales.
Traitements traditionnels contre le chikungunya
Depuis l’année 2005, les populations des îles de La Réunion et de Mayotte sont affectées par le chikungunya, « la maladie de l’homme courbé », virus qui se transmet par les piqûres de moustique. Pour prévenir l’épidémie, qui donne de fortes fièvres, auxquelles s’ajoutent d’importantes douleurs musculaires et articulaires, les populations choisissent les remèdes traditionnels.
Si de nombreux Réunionnais ont d’abord repoussé le moustique avec les fumées de citronnelle et les vapeurs d’huile, ils se sont ensuite rabattus sur un fruit rare, le noni. Originaire de Polynésie, le noni, appelé aussi malaye ou bois tortue, fruit juteux d’un arbre tropical, offre en effet quelques vertus. Cueilli suffisamment mûr et versé directement sur la peau, il apaise les douleurs articulaires.
Quant aux Mahorais, ils consomment beaucoup de citronnades qui agissent comme répulsifs, et n’hésitent pas à s’enduire le corps de jus de citron ou de noix de muscade. Les feuilles de l’arbre à quinine, déjà prisées pour lutter contre le paludisme, chauffées avec l’huile, servent aussi de remède contre le chikungunya. Enfin, le malade peut effectuer des décoctions de diverses feuilles locales, recouvert d’un drap de la tête au pied pour bien s’imprégner des vapeurs de plantes.
Sauvegarder le patrimoine
Avec la modernisation occidentale qui s’impose à l’ensemble du globe, ces savoir-faire tendent à disparaître. Afin de sauvegarder ce patrimoine, différents organismes, comme le Centre de recherches pour le développement international, aident les populations des pays du Sud à mieux connaître les usages des plantes médicinales.
En 1982, déjà, Lionel Germosen-Robineau décide d’entamer des recherches sur la médecine traditionnelle de la Caraïbe. Il crée, depuis la République dominicaine, le Traditional Medicine for the Islands (Tramil), étendu, depuis, à l’Amérique centrale. Cet organisme met les chercheurs de dix-huit pays continentaux ou insulaires en réseaux. Leur but : connaître, étudier et promouvoir les plantes médicinales. Grâce à de minutieuses enquêtes, les chercheurs redécouvrent les plantes utilisées par les familles, et en étudient les propriétés.
Une fois rassemblées ces informations, ils les communiquent aux collectivités locales afin qu’elles assurent une meilleure connaissance des bienfaits et des dangers des plantes médicinales auprès des populations de la Caraïbe. Aujourd’hui, grâce au Tramil, une pharmacopée caraïbe de plus de 150 plantes est mise à jour et popularisée auprès du plus grand nombre.
Des plantes à la Science
L’usage traditionnel des plantes médicinales intéresse de plus en plus les chercheurs des pays occidentaux. A l’initiative d’une douzaine d’entre eux, la Société française d’ethnopharmacologie voit le jour en 1986. L’ethnopharmacologie utilise les outils de la médecine contemporaine pour mettre en lumière les atouts des plantes médicinales et leurs usages.
Aujourd’hui, plus de trois cents membres répartis dans une trentaine de pays tentent de promouvoir cette discipline en réalisant des études et des recherches sur les plantes médicinales et les produits d’origine naturelle. Il s’agit, comme pour le Tramil, de sauvegarder ces savoirs, de les améliorer et de les intégrer dans les systèmes de santé.
Ces objectifs peuvent, à terme, conduire à la découverte de nouveaux médicaments et améliorer les soins parmi les populations concernées. Cette démarche permettra sans doute aux 80 % de personnes dans le monde qui utilisent encore les plantes médicinales d’améliorer leurs soins quotidiens sans recourir uniquement aux médicaments contemporains souvent très couteux.
Actuellement, environ 25 % des médicaments prescrits par les médecins des pays d’Europe et d’Amérique du Nord sont extraits de plantes provenant des forêts du Sud du globe. La quasi-totalité de ces plantes ont été découvertes grâce aux informations sur leur usage ancestral, fournies par la médecine traditionnelle.
Prenez en parties égales un grand verres de jus de carotte, oignons, navet, betterave, cresson et persil. Versez-le dans un litre de lait frais bouilli réduit aux 3/4. Ajoutez un peu de miel et une pincée de cannelle en poudre. Mélangez en remuant bien le tout.
Dose : un grand verre au cours de la journée.
Boisson reconstituante.
Coupez une pomme-goyave (maracudja) en petits morceaux. Faites-les bouillir 1/2 heure dans une casserole avec un morceau de cannelle. Sucrez selon goût. Passez le liquide dans une toile propre.
Dose : 2 verres par jour pendant quelque temps.
Pour stimuler la vésicule biliaire et empêcher "le gros foie".
Avant les repas : 1) pilules à base de sels de magnésium, 2) comprimés de fumeterre (6 dans la matinée).
Pour dissiper les maux de tête ou de migraine.
Faites trois fois des applications sur les tempes avec du rhum bien mêmé à du camphre. Buvez par petites gorgées une tasse de café noir très fort dans lequel vous avez pressé le jus d'un citron. Appliquez sur le front une pâte faite de suif (chandelle molle) de laudanum et de muscade râpée.
Pour ne pas s'enivrer.
Avant de boire, manger du chou ou absorbez deux grandes cuillerées à soupe d'huile d'olive. Buvez à jeun ou avant les repas une infusion de feuilles d'absinthe.
Dans 2 litres d'eau, faites bouillir jusqu'à réduction à un litre : 80 gr de persil, 2 écorces de citron vert, 10 grains d'anis, 2 écorces de pamplemousse. Laissez refroidir et filtrez. Boire le matin à jeun u verre à bordeaux de cette préparation.
10 minutes avant de commencer à fêter, avalez :
6 cuillerées de pommes de terre ou d'ignames blanches ou 1 cachet d'aspirine de préférence effervescent. Dans le cas de grandes libations, boire une heure avant un verre de jus de pamplemousse ou chadec fraîchement pressé mais non glacé.
Pour faire passer l'ivresse.
Buvez du miel blanc ou du suc de chou ou une tasse de café noir fort salée.
Trempez une toile dans du vinaigre et appliquez sur votre scrotum.
Mangez de la canne à sucre bien tendre. Frottez vos tempes, derrière vos oreilles avec un citron coupé en deux, au besoin buvez de l'eau citronnée.
INFUSION POUR LA DIGESTION
Cannelle.
Mettez dans une théière un morceau de cannelle. Ajoutez-y de l'eau bouillante. Couvrez et laissez infuser 10 minutes environ. Sucrez selon le goût.
Ecorce d'agrumes séchées.
Une cuillerée à café d'écorces séchées d'oranges, mandarines ou citrons cassées en petits morceaux par tasse ou infusion sont également digestives.
Feuilles de menthe fraîche.
Une tasse de quelque feuilles de menthe fraîche en infusion le matin et le soir aide à la digestion et rend le visage frais.
Nota. - Ce thé à la menthe très rafraîchissant, digestif et tonique est délicieux. Aux Antilles, on distingue deux espèces importantes : la menthe verte et la menthe poivrée. On prépare encore avec ces feuilles de menthe de nombreuses recettes de boissons alcoolisées et cocktails à base de rhum. Pendant la guerre 1939-1945 en période de restriction, l'alcool de menthe était préparé aux Antilles en faisant macérer pendant trois jours 1 kg de feuilles fraîche ou de sommités fleuries de menthe dans 3 litres d'alcool à 80° et en distillant au bain-marie.
Contre l'indigestion.
3 à 7 feuilles (jeunes) de pomme cannelle pour une tasse d'eau bouillante en infusion. Ajoutez un grain de sel de cuisine. Une tasse matin et soir pour le rétablissement fonctionnel de l'estomac.
LES PLANTES ALIMENTAIRES
ET LES LÉGUMES APHRODISIAQUES
Pistache.
Mangez des pistaches grillées le soir, et buvez ensuite, bien sucré au miel, un 1/2 verre de lait.
Orange sure.
mettez dans une bouteille, avec un grand verre de rhum blanc, un grand verre de jus de limon sûr (orange grosse peau) ou d'orange sûre. Ajoutez un grand verres de miel. Remuez bien le tout. Bouchez et laissez macérer pendant 30 jours. Prenez 3 verres à liqueur par jour (matin, midi, soir).
Ananas.
Il faut en faire une grande consommation, notamment du coeur et du prolongement de la tige qui soutien le fruit. Faites macérer dans un litre de vin blanc pendant 1 mois, le tronc et le coeur de l'ananas coupés en petits morceaux avec du miel.
Dose : 1 verre à liqueur par jour.
Poivre.
Bon aphrodisiaque, mais il faut éviter d'en prendre quand on souffre de l'estomac.
Avocat.
Mangez beaucoup d'avocat. Buvez ensuite un verre à madère de vin de graine d'avocat préparée de la façon suivante : Râpez finement la graine d'avocat et laissez macérer pendant un mois dans 1 litre de bon vin blanc.
Dose à prendre :1 verre à madère 2 à 3 fois par jour.
Racine de céleri.
Mettez dans une casserole 3 morceaux de racine de céleri. Cette racine contient des vitamines B et C et du phosphore. Verser dessus 1 litre d'eau bouillante. Couvrez la casserole et laissez macérer 1/2 heure environ. Passez dans une toile : sucrez selon la goût.
Dose : 1 verre toutes les 4 heures
woaaaa, laisses-moi le temps de noter tout ça ... merci bcp! _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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