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Extraction Matieres 1eres: Implication de la societe civile

 
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M.O.P.
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Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Dim 31 Déc 2006 07:44    Sujet du message: Extraction Matieres 1eres: Implication de la societe civile Répondre en citant

Exploitation pétrolière : Le Cameroun publie ses chiffres

Le premier rapport de l’initiative de transparence dans les industries extractives est bouclé.
Brice R. Mbodiam

En fait de rapport, c’est à un résumé succinct du document original réalisé par le comité de suivi de la mise en œuvre de l’initiative de transparence dans les industries extractives (Etie), que les invités ont eu droit. Un résumé qui n’a laissé transparaître aucun chiffre sur les volumes de pétrole produit par le Cameroun et les recettes générées au cours de la période 2001-2004, concerné par ledit rapport. Mais, aussi bien les représentants de la société civile membres du comité -généralement très critiques sur les questions de transparence en matière de production pétrolière- que le ministre de l’Economie et des Finances, ont tenu à rassurer les journalistes accourus hier à la cérémonie de présentation, de ce que le rapport complet existe bel et bien. Et comporte tous les chiffres sur l’exploitation pétrolière au Cameroun, durant toute la période sus citée.

"Je suis moi-même surpris qu’on ait pas pu avoir une copie du rapport. Cette situation est dû au fait que le conciliateur devait y apporter quelques corrections. Certainement, il ne l’a pas rendu à temps pour qu’on puisse l’avoir avant la cérémonie", affirme Dupleix Kouenzop, coordonnateur du Service œcuménique pour la paix (Sep), une organisation non gouvernementale. "Le document sera publié sur le site [internet] du gouvernement [le rapport n’y était pas toujours disponible jusqu’à hier au moment où nous mettions sous presse]. Et tous les Camerounais pourront le consulter. C’est une preuve que la gestion de l’information dans ce domaine [secteur pétrolier] n’est plus opaque, ni un sujet tabou", a rassuré Polycarpe Abah Abah, le ministre de l’Economie et des Finances.
Une déclaration que tend à confirmer le site internet de la Société nationale des hydrocarbures (Snh), véritable cheville ouvrière de la gestion du secteur pétrolier au Cameroun. En effet, une recherche sur ce site internet permet d’avoir des statistiques sur les quantités produites et les recettes générées par le pétrole camerounais au cours des années 2004, 2005 et 2006 (sauf le dernier trimestre).

Démystification
On peut ainsi apprendre qu’au cours de l’année 2004, le Cameroun, avec la collaboration des sociétés Total, Perenco et Pecten, a produit 32,6 millions de barils de pétrole brut. La production a été vendue à 608 milliards Fcfa, dont 273 milliards Fcfa versés au Trésor public, et 25 milliards dépensés. Le site reste cependant muet sur la destination du reliquat. En 2005, la production globale a été de 30 milliards de barils, lesquels ont été vendus à 790 milliards Fcfa, dont 16,4 milliards Fcfa de dépenses et 380 milliards Fcfa reversés au Trésor public. Ces mêmes statistiques existent pour les quatre premiers trimestres de l’année 2006. Selon la Snh, le Cameroun a produit au cours de cette période 23,9 millions de barils, qui ont été vendu à 777,3 milliards de FCfa.

Pour ce qui est du rapport de la période 2001-2004, les chiffres mis à disposition par la Snh ont été confrontés à ceux des sociétés pétrolières citées, ainsi qu’à ceux des directions générales du Trésor et des Impôts, puis à ceux de la direction des Mines de l’ex-ministère des Mines. Et selon le comité, les écarts entre les différentes déclarations "ne sont pas significatifs". En attendant la publication de ce rapport sur lequel Mutations reviendra, certains membres de la société civile révèlent, par exemple, que si le rapport démystifie avec satisfaction les informations liées à la production ou à la vente des produits issus de ces industries extractives, il ne dit mot de l’utilisation qui a été faite des retombées de la manne pétrolière camerounaise, et ne contient aucune justification des intervenants du secteur pétrolier (administration et sociétés pétrolières) sur ces "écarts non significatifs" entre leurs différentes déclarations.
Cependant, affirme Dupleix Kuenzop, représentant de la société civile au sein du comité, ce premier rapport incite à être optimiste sur la volonté de l’Etat du Cameroun de se plier aux règles de l’Itie. Une satisfaction que ne peuvent pas partager, par exemple, certains membres de la société civile congolaise (Brazzaville), qui, actuellement, sont aux portes de la prison pour leur activisme visant à imposer au gouvernement la publication de chiffres en matière d’exploitation pétrolière.

Arrow Source

Arrow [url=http://www.spm.gov.cm/documents/art428_Rapport_EITI_2001_à_2004_version_française_061229.pdf]Rapport du Gouvernement Camerounais, document en pdf[/url]
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M.O.P.
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MessagePosté le: Sam 13 Jan 2007 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

Hydrocarbures : Les recettes pétrolières du Cameroun s’affichent



Le rapport des volumes de production et de vente du pétrole local entre 2001 et 2004 vient d’être publié.
Pascal E. Dang

Le consortium Mazars Cameroun et Hart Group qui était chargé de la réalisation de la réconciliation des chiffres et des volumes entre les compagnies pétrolières et l’Etat au cours des années 2001, 2002, 2003 et 2004, ainsi que ses démembrements, a rendu sa copie depuis quelques jours. Son rapport a été remis au Comité de suivi et de mise en œuvre de l’initiative de transparence dans les industries extractives (Itie) au Cameroun, commanditaire de cette enquête. Une démarche dictée par l’engagement pour les pays, à la transparence dans la gestion et l’obligation de rendre compte de la vie publique et auquel le Cameroun adhère en 2005.

Selon ce rapport, c’est en 1977 que le Cameroun devient effectivement producteur de pétrole. Et de 1980 à 1986, la production atteint les pics les plus importants avec 182 mille barils par jour. Puis la crise pétrolière internationale va affecter de manière assez significative les activités, et la production nationale du brut va connaître un déclin estimé à 3% par an, entre 1986 et 1990. Le rapport indique qu’après les premières découvertes, les réserves prouvées de pétrole ont rapidement atteint un niveau estimé à plus de 1.000 millions de barils.

Mais l’importante cadence de l’exploitation des gisements va ramener la production de 36 millions de barils en 2003, à 33 millions de barils à la fin de l’exercice 2004. " Malgré des découvertes de nouveaux gisements annoncées par Total et Pecten, la politique active de promotion des bassins camerounais ne s’est pas encore, pour l’instant, traduite par un inversement de la tendance baissière de la production nationale ", constatent les experts de Mazars Cameroun et de Hart Group. Ils ajoutent au terme de leur étude, qu’actuellement, un volume journalier d’environ 90 mille barils est extrait des bassins camerounais. Soit près de 33 millions de barils par an.

compagnies pétrolières

Crying Freeman a écrit:
Je trouve ce passage particulierement scandaleux, comment le cameroun peut produire 33 millions de barils par an et ne recevoir que 1,8 Millions comme part ? Shocked

Qu'en est il des 31,2 millions de barils restant ?

S'il ya quelqu'un s'y connaissant dans le domaine et qui pourrait nous eclairer

Parce que si c'est vraiment tout ce que nous recevons de notre petrole, mieux vaut le garder dans notre sous-sol pour les generations futures. qui sauront peut etre eux meme le transformer.
Ca c'est une arnaque incroyable, c'est alors comprehensible qu'une societe comme total fasse un benefice en 2005 de 18 milliards d'euro, je dis bien benefice et non chiffre d'affaire
http://www.votreargent.fr/bourse/articles/actusociete.asp?id=138407&p=7



La Société nationale des hydrocarbures (Snh), mandatée par l’Etat pour assurer la vente et l’achat du pétrole brut sur les marchés internationaux, commercialise quelque 1,8 million de barils par an. Quantité composée des quatre types de pétrole brut tirés du sous-sol camerounais, et qui correspond à la part de la production nationale qui revient à l’Etat du Cameroun. Le rapport indique aussi que le cours officiel moyen des quatre types de pétrole brut est passé d’environ 12.650 F Cfa en 2001, à un peu plus de 20.000 FCfa en 2004. Les recettes que les compagnies pétrolières assurent avoir versées à l’Etat sont estimées dans ce rapport à près de 95 milliards de F Cfa en 2004.

Sur le terrain, précise le rapport, les études qui couvrent la période allant de 2001 à 2004, sont restées confinées au seul secteur des activités pétrolières, unique ressource du sous-sol exploitée de manière moderne. D’autres réserves nationales en hydrocarbure, notamment le gaz naturel, dont les réserves sont estimées à 157 milliards de m3 pour un potentiel de 270 à 300 m3, ne sont pas concernées par l’enquête. De plus, sur la douzaine de compagnies pétrolières qui exploitent régulièrement le sous-sol camerounais, cinq d’entre elles seulement ont été prises en compte dans les données fournies par le consortium ayant réalisé ce travail. "Notre intervention ne constitue ni un audit, ni un examen limité des revenus pétroliers", précisent-ils. Pour eux, il ne s’agissait pas de déceler des erreurs et des irrégularités, ni de vérifier l’exhaustivité des sources de revenus des compagnies pétrolières et l’Etat, y compris ses démembrements.

L’initiative de transparence dans les industries extractives telle qu’esquissée dans le rapport, vise à l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des revenus issus du secteur extractif et à maximiser les effets positifs dudit secteur sur la croissance afin de relever le niveau de vie des populations. L’Itie, dans cette perspective, s’appuie sur la conviction selon laquelle l’usage prudent des richesses en ressources naturelles peut potentiellement servir de fondement à la croissance et au développement économique durable.

Source
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MessagePosté le: Sam 30 Mai 2009 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

A l'heure où l'on reparle de la loi Tobin sur les transactions financières pour "aider" les pays en voie de développement, il est bon de lire l'article ci-dessous qui dit ce que nous savons tous : l'Afrique possède largement les moyens de financer son développement pour peu que ses dirigeants arrêtent de brader ses matières premières

http://www.lesafriques.com/actualite/l-arnaque-des-juniors-minieres-en-afrique.html?Itemid=89?article=16588

Citation:
La valeur financière des gisements africains de matières premières, connus à ce jour, s’élève à 46 200 milliards de dollars ! Pourquoi l’Afrique ne parvient-elle pas à valoriser une telle richesse qui équivaut à 13 fois le revenu annuel de la Chine ? Un patrimoine largement suffisant pour faire de ce continent une des premières puissances mondiales.


http://www.lesafriques.com/l-arnaque-des-juniors-minieres-en-afrique/avec-12-de-cette-richesse-l-afrique-pourrait-financer-des-d-infrastructures-du-niveau-europe.html?Itemid=342

Citation:
Largement ! Lorsqu’on dit que l’Afrique est riche, ce n’est pas un vain mot. Selon nos calculs, la valeur financière des gisements de matières premières du continent peut être estimée à 46 200 milliards $ ! Il suffirait de 12% de cette valeur totale pour doter tout le continent d’infrastructures du même niveau que celles des pays développés. Avec une telle richesse sous nos pieds, allons-nous encore longtemps nous comporter comme un continent pauvre ?
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