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[Nomade]

Voici un article qui discute de l'enseignement des langues autochtones en Bolivie comme outil a une revalorisation de la culture et a une decolonisation de la pensee. Ce genre de programme existe dans certains pays africains, mais pas d'en d'autres, souvent des pays des anciennes colonies francaise. Il a bien sur des differences entre la Bolivie et l'Afrique, par exemple, certains boliviens s'indentifient fondamentalement avec les espagnols (du au mixage) ce n'est pas le cas avec les africains qui s'identifient rarement aux europeens.

Voici quelques points que je releves dans un contexte Africain et globale:

1) Action pro-active du gouvernement pour faire la promotion effective (travail, ecole, hopital, gouvernement) des langues autochtones.

2) L'enseignement est dispense a des citadins qui connaisse peu la langue et parfois sont refractaire (d'apres le washington post).

3) Presences de plusieurs langues autochtones qui sont utilise de maniere complementaires.

4) Ancienne vision negative face aux langues autochtones qui se resorbe apres plusieurs annees de combat, face a une renaissance de l'interet pour les peuple et cultures autochtones en generale.

5) Lien avec la renaissance culturelle.

Certains gourvernement devrait prendre note de ces initiatives effectues a travers le monde (y compris en Afrique) pour les implementer dans leur regions.

Voici une traduction de l'article du Washington post, plutos hostile au gouvernement Bolivien et a ses poliques:

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traduction rapide.

LA PAZ, Bolivie -- Andrea Mamani se tenait devant ses eleves l'autre jour et a commencer sa lecon en pointant sa tete.

Les 22 eleves, aspirant professionnel de la sante habille en sarreau blanc, ont repondu en unison: "P'iri."

Elle pointe son bras. "Ampara," ont-il repondu.

Manami leur enseignait le Aymara, une langue autochtone principalement parler dans les milieux rural des hautes terres de la Bolivie et du Peru. Les etudiants de sa classe, la plupart des citadins, avaient une connaissance limite de la langue. Cependant, ils sont des pioniers dans ce programme d entrainement qu'Evo Morales -- le premier president autochtone du pays -- espere va devenir standard pour pour tout les employes du gouvernement.

Le gouvernement Bolivien estime que 37 pourcent de la population parle une langue autochtone qui devance l'arrivee des colonisateur espagnol du 16ieme siecle. Les officiel espere que ce programme dans les ecoles publique et les bureaus gouvernementaux augmentera ce pourcentage -- mais pas seulement comme matiere scholaire. Dans les mots du pamplet d'information du ministre de l'education distribuer a La Paz ce mois, la promotion de ces langues fait partie d'un effort elargie pour "Decolonise la pensee de l'etat Bolivien".

Pour Morales, cette tentative d'elever des langues tel que l'Aymara et le Quechua est emblematique de l'agenda social autochtone de son gouvernement: C'est enormement ambitieux, maree de conflit et difficile a implementer. (dixit le washington post)

Apres avoir annonce l'annee derniere que les employes du gouvernement devront participer a un cour en langue autochtone, l'administration de Morales cherche a rependre cette obligation pour toutes les ecoles publique, peut importe ou. La proposition a rallier plusieur partie de la Bolivie qui ont peu de connection avec la communaute autochtone, des region comme les basses terres de l'est, ou les mot en Quechua et Aymara sont souvent entendu comme des menaces au style de vie.

"Evo veut faire du Quechua et l'Aymara une langues officielle en Bolivie, au lieu de l'Espagnol," dit Fernando Suarez, 43, conducteur de taxi a Santa Cruz, se faisant l'echo d'une peur commune dans une region qui recherche une plus grande independance du gouvernement Morales:"Ceci peut etre correcte pour les hautes terres ou ils parlent effectivement cette langues, mais pas ici."

Les fonctionnaires du gourvernement disent qu'ils ne tentent pas de remplacer l'espagnol. Mais ils argumentent qu'en faisant la promotion du Quechua, Aymara, Guarani et autre langues autochtones devrait etre une priorite dans un pays ou plus de la moitie de la population s'identifie comme autochtone dans le plus recent recensemment.

"Ces langues etaient auparavent etudier dans le milieux rurale seulement, mais maintenant ils sont introduit dans un contexte urbain, a travers tout le systeme d'education, du primaire a l'universite," dit Juan Jose Quiroz, un officiel au ministere de l'education qui surveille l'application du programme d'enseignement des langues autochtones.

La promotion de cette agenda par le gourvernement a parfois ete tumultueux. Felix Patzi, un ancien ministre de l'education et de la culture, l'annee derniere et categorise les Boliviens qui ne parlaient pas une langues autochtone comme "un embarras". Il a envoye des lettre indiquant au administrateur des ecoles que le gouvernement en reconnaitrait pas leur institutions s'ils ne garantissaient pas l'instruction en langue autochtones pour cette annee academique. Il a aussi propose de remplacer les cours de Catholique Romain dans les ecoles publiques en un controverse cours de "l'histoire des religions" qui devrait mettre plus d'emphase sur les croyances traditionnelle autochtones.

Apres avoir initialement supporte Patzi, Morales a reculer sur le nouveau cour de religion. Il semble aussi avoir relaxer ses insistances sur le besoin de connaisance des langues autochtones, un officille a dit la semaine derniere que l'entrainement ne serait pas obligatoire pour les etudiants cette annee.

[...]

L'annee derniere, un etudiant de l'universite catholique de Pablo en Bolivie a ecrit sa these en Aymara -- le premier a le faire au pays. Ces professeurs on conduit leur questionnaire orale en langue Aymara durant la ceremonie sur les cote du Lac Titicaca.

Un officiel du gouvernement a dit que le reermergence des langues autochtones de la Bolivie fait partie d'un mouvement regionale. L'interet pour les communautes autochtones et les traditions a augmenter dans les derniere 20 ans a travers l'amerique du Sud.

"En les annees 80, personne ne voulait parle Quechua ou Aymara,"declare Adian Montalvo, qui a aider initialiser la politique d'education des langues autochtones. "Ces langues etaient limites seulement a la sphere familiale et communale, et c'etait considerer honteux de les parler ailleurs. Maintenant les gens les parlent d'une maniere bien plus librement."

Donato Gomez Bacarreza, un expert des langues Andeennes et chef du programme des langues a l'universite San Andres a La Paz, dit que les enseignant ont recemment commencer a donner des cours, a la demande du gouvernement, au membre du congres nationale. Il a aussi dit que les gens de la communaute d'affaire, incluant les banquiers et des executifs japonais du secteur automobile, se sont inscrit pour des cours d'Aymara et de Quechua pour faire une meilleur connection avec le peuple Bolivien. Lui et d'autre linguiste on travailler difficilement depuis des decennies pour faire ressucite ces langues, et il a dit que maintenant ils voient que cela finit payer.

"Ce quoi nous nous battons est notre identite culturelle," declare-t-il.


http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/01/29/AR2007012901665.html