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Livre : les sorciers blancs, enquête sur les faux amis français de l'Afrique
23/07/2007
 

Paru en 2007, le livre de vincent Hugeux étudie de près les consultants en communication, les spécialistes du droit et les journalistes gravitant dans l'entourage des dirigeants africains
 
Par Paul Yange
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Qu’est ce qui vous a poussé à explorer ce thème ?

Dans ma couverture de l’actualité africaine pour "l’Express", j’avais été amené à croiser dans les antichambres des palais africains que je ne fréquente pourtant pas assidument des personnages un peu énigmatiques, au teint pâle dont je me demandais ce qu’ils faisaient là. J’avais fait en 2002 un dossier intitulé « le roman noir des sorciers blancs » qui était à l’époque circonscrit aux conseillers en communication (qui interviennent pour promouvoir l’image d’un chef d’Etat, l’épauler dans une campagne etc). Cette enquête avait suscité beaucoup de réactions, parfois exaspérées parfois encourageantes et ça m’a donné envie de creuser ce filon, en élargissant cette fois ma rechercher aux journalistes et aux constitutionnalistes.

Le conseiller en communication grisé par son emprise, le plumitif à l'égo tyrannique, le juriste ivre de ses pouvoirs : tous le jurent la main sur le coeur et, souvent l'autre sur le portefeuille : "J'adore l'Afrique"
Vincent Hugeux


Pourquoi ces deux corps de métiers ?

-Les journalistes parceque c’est une corporation qui donne souvent des leçons de probité à la terre entière alors qu’il y a dans l’univers des médias des comportements vis-à-vis de l’Afrique qui sont indéfendables.

-Les constitutionnalistes parceque même si c’est la caste la moins connue du grand public, elle regroupe les spécialistes du droit, elle touche à l’essence des institutions, aux constitutions etc Le baobab qui cache la forêt est bien sur le légendaire Charles Debbasch, mais au fil de mes recherches, je me suis aperçu qu’il avait des disciples et des émules.

J’ai aussi choisi ces trois tribus là car elles ont en commun le fait qu’elles sont fondées sur l’égo. L’Afrique pour elles est un endroit mythique ou magique où elles vont soigner leurs égos endoloris sous nos frimas. Ce sont trois castes qui incarnent une forme d’archaïsme dans le lien qui nous unit au continent. Mon souhait était aussi de ne pas m’adresser uniquement à un noyau dur d’africanistes amateurs ou professionnels, mais d’élargir vers un public plus généraliste. Ces trois castes permettaient de décrire des personnages romanesques, de maintenir le ton qui est le mien dans l’ouvrage, qui oscille entre le sarcastique et l’ironique.

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© imedias.biz  

Chez les communicants et conseillers en image, certains sont connus depuis fort longtemps comme Thierry Saussez ou Jacques Seguela. Diriez-vous que les communicants profitent de la "naïveté" des dirigeants africains ?

A une époque ils en ont beaucoup profité. Ils ont pour certains d’entre eux bénéficié de leurs liens avec la classe politique en France et de leurs liens avec les cercles du pouvoir. Très souvent on s’aperçoit que ce qui convainc un chef d’Etat africain de passer un contrat avec tel conseiller plutôt que tel autre ou tel consultant plutôt que tel autre, ce sont les liens réels ou supposés que ledit consultant entretient avec l’Elysée, ou le titulaire du Quai d’Orsay. C’est aussi un canal croient-ils pour faire passer des messages, en recevoir etc

Une autre forme naïveté pour moi c’est de penser qu’un expert aussi talentueux soit-il suffit à lui seul pour remporter une élection. J’observe cependant que les chefs d’Etat sont de moins en moins candides. Les contrats annuels très coûteux reconduits de manière tacites se sont transformés en contrats concernant des opérations plus ciblées. L’âge d’or est passé. Les communicants peuvent certes encore gagner pas mal d’argent pour un effort mesuré lors de certains évènements particuliers comme des élections, mais ils touchent moins le pactole qu’auparavant.

L’enjeu pour un pays peut aussi être une renégociation d’une dette, d’un moratoire avec le FMI ou la banque mondiale, une reprise de relations avec l’Union européenne, et dans ce cas là, ces chefs d’Etat peuvent recourir à des cabinets de lobbying américains par exemple, très onéreux eux aussi mais qui ont peut-être une compétence plus pointue sur ce type de créneaux.

On voit aussi poindre en Afrique des capacités autonomes, de véritables cabinets locaux, des expertises africaines qui proposent le cas échéant des services qui collent plus avec les réalités du terrain, même si on sent encore chez certains chefs d’Etat, notamment ceux de l’ancienne génération, des réticences à mettre leur sort entre les mains de gens qui leur sont trop proches ethniquement, culturellement, claniquement etc

L’espace est moins propice qu’il l’a été, mais il demeure intéressant pour des communicants bien introduits. Beaucoup de personnages qui apparaissent dans ce livre sont aussi des acteurs récurrents de la vie politique ou médiatique française. On a vu apparaître à la faveur des dernières présidentielles en France des communicants comme Thierry Saussez, Jacques Seguela...

 
© http://us-africa.tripod.com  

Vous décrivez dans votre livre une opération de communication concernant Omar Bongo, avec le livre "Blanc comme Nègre" et qui est finalement l’une des rares qui a réussi...

En effet, elle était plus subtile. On a tous reçu des livres de commande, des hagiographies de chefs d’Etat africains tellement élogieuses et pas très bien écrites…Omar Bongo dont nul ne peut nier la rouerie et l’habileté a compris qu’il était dans son intérêt de se livrer au jeu des questions réponses, mais avec un journaliste aguerri et réputé pour ses enquêtes (Airy Routier). L’opération a été montée par Jean-Noël Tassez, un des conseillers officieux de Bongo et visiteur régulier du palais du bord de mer à Libreville. Et effectivement, cela a permis d’une part de donner une impression de franchise et d’ouverture dans l’échange qui est inhabituelle dans ce type de livres. Mais cela a surtout permis quand on décrypte l’opération à Omar Bongo d’envoyer des messages subliminaux à ses partenaires français pour leur demander qu’on arrête « de l’emmerder » avec l’affaire Elf, les juges, l’affaire Smalto etc Techniquement on peut considérer que c’est une opération qui a été réussie en terme de communication.

Dans le livre, Bongo affirme par exemple qu’il y a des hommes politiques autres que Valéry Giscard d’Estaing qui ont reçu des diamants de la part de Bokassa, mais se garde bien de les citer...

Mais les intéressés eux savent bien mettre les noms derrière les allusions !

Jeune Afrique est une belle aventure de presse, mais le plus grand reproche qu'on puisse lui faire est d'avoir anéanti l’idée qu’il puisse exister une presse panafricaine indépendante et crédible
Vincent Hugeux


Vous vous intéressez aussi à la presse écrite panafricaine, notamment "Jeune Afrique", qui est le symbole d’un système où la ligne éditoriale varie en fonction des impératifs budgétaires et commerciaux.

"Jeune Afrique" est avant tout une formidable aventure de presse quand on en reprend la genèse avec là encore à sa tête un personnage éminemment romanesque (Bechir Ben Yahmed alias Sy Bechir NDLR). Ce qui m’a intéressé dans cette tentative de décrypter le système "Jeune Afrique", c’était de montrer à quel point une ligne éditoriale peut subir des volte-face ou des inflexions brutales compte tenu des impératifs commerciaux et publicitaires du journal.
Bien sur, il ne faut pas faire d’angélisme, aucun journal ne peut vivre de probité candide et de lin blanc. Mais en ce qui concerne "Jeune Afrique", quand on prend par exemple la ligne éditoriale sur le Rwanda, avant, pendant et après le génocide, ou sur la Mauritanie, vous avez des virages ébouriffants, et tant que vous ne les mettez pas en rapport avec les échéanciers de contrats publicitaires ou de communication, vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe. Tout s’éclaire à partir de là d’autant que "Jeune Afrique" a développé avec des sociétés satellites toute une gamme de services et de produits éditoriaux (cahier spécial, économie, point de vue, communiqués etc) qui peuvent sembler attrayants pour certains chefs d’Etat.

 
 

"Jeune Afrique" continue de bénéficier malgré l’érosion de sa diffusion de son antériorité, de la qualité de son réseau et du fait qu’il y a au sein de sa rédaction d’excellents journalistes. Il m’est devenu impossible comme à la plupart des initiés de lire ce journal au premier degré, mais vous y trouvez un cocktail assez insolite de papiers remarquables, irréprochables, d’une grande liberté de ton, mais en même temps des interviews ou des récits, des "Plus" (suppléments NDLR) d’une servilité atterrante.

Donc il y a un vrai débat là-dessus, y a-t-il la place pour un média panafricain crédible et économiquement viable. Toutes les expériences alternatives se sont soldées par des échecs. Le reproche que je fais à "Jeune Afrique" et à ses dirigeants est d’avoir anéanti l’idée qui puisse exister une presse panafricaine indépendante et viable. J’ai discuté avec des chefs d’Etat, des membres de leur entourage qui m’ont dit : "on sait tout ça, mais que voulez vous, on n’a pas le choix."

Dans le livre, François Soudan (pilier de "Jeune Afrique" NDLR) est qualifié de talent dévoyé...

Je n’ai pas de contentieux personnel avec François Soudan. C’est quelqu’un qui est doté d’une plume alerte, d’un grand sens de la synthèse, qui a une grande capacité de travail d’après ce que ses proches disent. Mais l’expression "talent dévoyé" est revenue plusieurs fois dans la bouche de ses collègues ou ex-collègues du fait qu’il met ses aptitudes et son savoir-faire au service d’acrobaties éditoriales et commerciales qui sont incompatibles avec l’idée qu’on a du métier de journaliste.

Notamment dans les interviews, les "plus", on voit bien sa familiarité, avec certaines éminences du continent, et sa capacité à infléchir le cours de sa plume en fonction de tel ou tel contrat qui arrive à échéance, qui doit être renouvelé, qui risque d’être dénoncé... Mon observation par d’une analyse factuelle et d’une analyse de texte dans le temps.

Charles Debbasch  
Charles Debbasch
 

Vous parlez des universitaires ou des juristes. On a l’impression que ces universitaires ou juristes à la carrière bien établie en France vont perdre leurs convictions en Afrique ou des idéaux auxquels ils ont cru...

L’Afrique à cause de tous les mythes que ce continent charrie peut avoir un effet émollient et corrosif sur les convictions morales. C’est un point commun à ces trois castes. Il y a un ministre de Giscard d’Estaing, Louis de Guiraingaud qui avait déclaré : "l’Afrique est le dernier endroit au monde où on peut infléchir le cours de l’histoire avec 500 hommes bien entraînés." Ces sorciers blancs sont un peu les cousins des mercenaires qui allaient faire des coups d’Etat pour remplacer les chefs d’Etat africains récalcitrants par d’autres plus souples d’échine.

Il faut voir ce qu’est l’univers culturel d’un professeur d’université. C’est un monde austère. Mais parceque vous avez eu un ancien élève africain qui est parvenu dans les cercles du pouvoir, vous pouvez vous retrouver tout à coup propulsé dans un monde de tapis rouge, de limousines, etc Vous sortez de ce monde d’austérité, et tout d’un coup vous voilà acteur de l’ombre et influent dans les cercles du pouvoir. Il faut une grande force morale pour résister à ces tentations là, l’hébergement dans un palace de la place ou un palais présidentiel, le bien-être, l’aller-retour en première classe…

Votre journal va mourir parceque vous tapez sur tout le monde (...) Si la crédibilité se mange, je vous souhaite bon appétit
Henri Konan Bédié à Jean-Baptiste Placca, directeur de l'Autre Afrique


En plus beaucoup d’entre eux croient dans certains cas apporter un savoir-faire qui sera utile au pays en question. Comme me l’a fait remarquer un des bons spécialistes du droit constitutionnel, tout pouvoir révise sa constitution. Ce n’est pas réviser la constitution qui est pervers. C’est quand ces experts mettent leur expertise au profit de "traquenards" anti-démocratiques, comme faire sauter un contre-pouvoir, prolonger un mandat etc

L’archétype c’est Charles Debbasch. Voilà un personnage vénéré par des générations d’étudiants, qui a fasciné des amphithéâtres entiers par sa virtuosité, ses pointes d’humour, qui a des rayons entiers de bibliothèque qui ploient sous le poids de ses ouvrages de référence et qui est allé se perdre dans le marigot africain au point de devenir l’acteur d’une mascarade dont on a été témoin il n’y a pas si longtemps à Lomé. Et j’ai trouvé intéressant de voir à quel point le facteur de la vanité (qui pèse aussi sur les journalistes et les conseillers en communication) a pu faire des ravages dans cet univers plus secret et plus austère des experts en droit public et constitutionnel.


Vous parlez également de journalistes français qui quand ils travaillent avec l’Afrique ont moins de recul, succombent plus facilement à la tentation…

Effectivement, déjà on peut constater que c’est infiniment plus facile pour un journaliste français d’accéder à un président africain que pour un journaliste africain d’accéder au président français que ce soit Jacques Chirac hier ou Nicolas Sarkozy aujourd’hui. Il y a aussi le côté argent facile, cadeau (statuette de valeur, cash, invitation, bijoux…) cachés derrière des arguments culturalistes du genre « c’est comme ça que ça se passe en Afrique » ou « c’est la tradition africaine » qui font que certains journalistes acceptent les cadeaux de présidence africaine.

Bien sur, Je m’en tiens essentiellement aux journalistes occidentaux, nantis qui acceptent des cadeaux, par soucis de maintenir un contact ou par volonté de ne pas froisser leurs interlocuteurs. Je ne parle des journalistes africains qui travaillent dans des conditions difficiles et dont l’intégrité physique est parfois menacée. Les chefs d’Etat et leur entourage sont devenus des virtuoses ce type de pratiques. Le piège me paraît personnellement un peu grossier, mais il est clair qu’il fonctionne.

Lorsque ce type de cadeaux sont fait, est ce pour acheter les journalistes ou pour obtenir une bienveillance de leur part...

Officiellement, ce n’est jamais ça, mais c’est essentiellement pour favoriser une sorte de bienveillance de la part des journalistes. Mais il n’est pas impossible que certains d’entre eux n’y voient qu’une sorte de pratique qu’ils emploient avec leur entourage, ministres, collaborateurs. ..et ne voient pas pourquoi il n’en irait pas de même avec les journalistes. Mais de toutes les façons, ce type de gratitude crée un lien de dépendance.

Jean-François Probst  
Jean-François Probst
 

Quelles ont été les réactions à votre livre ?

J’ai commencé l’année 2007 en me faisant quelques dizaines de nouveaux ennemis, et c’était bien sur le prix à payer pour faire le livre. Mais j’ai également été surpris car je m’attendais à beaucoup plus d’actions en justice, mais le livre n’a été attaqué que par une personne, sur un passage d’ailleurs totalement marginal du livre. Certains après avoir consultés leurs avocats ont décidé de ne rien faire. On peut y voir deux lectures : soit ils ont jugé que le livre n’avait pas grande importance, soit ils ont eu peur du grand déballage. Je sais que pour deux ou trois cas, et notamment dans le cas de « Jeune Afrique », la question a été posée au plus haut niveau et ils ont décidé après mûre réflexion de ne pas agir en justice.

J’avais des documents et une équipe de témoignage à ma disposition. Un grand déballage devant la 17è chambre à Paris n’aurait pas été la meilleure publicité pour leur image. Il y a aussi des gens qui ne faisaient pas partie de mes contacts qui m’ont dit au cas où on vous attaque, on peut témoigner en votre faveur.

J’ai bénéficié d’une bonne couverture presse d’après mon éditeur, assez élogieuse, voire flatteuse. Le livre n’a pas été boycotté dans les médias à l’exception de « Jeune Afrique ». Même RFI qui est égratignée ne m’a pas empêché de participer à plusieurs émissions, alors que je m’attendais à de la retenue de leur part ou du boycott passif.

Les réactions sont passionnantes, je reçois des demandes pour aller animer des conférences, j’ai été sollicité dans le cadre d’une thèse d’un étudiant africain, invité par des associations, des personnes qui ont vécu en Afrique m’ont écrit pour me dire qu’elles partageaient ma consternation. Il y a bien sur des gens qui ont manifesté du dépit. Chez les communicants certains d’entre eux y compris tel ou tel qui ont été étrillés ont souhaité qu’on se parle, pour me dire que le livre était formidable, sauf le passage qui les concernait !

Extraits

"Combien vous faut-il ? 5 millions de FCFA ? 10 millions ? Eh bien vous n’aurez rien. Vous allez mourir parceque vous tapez sur tout le monde. Regardez l’Arabe (Allusion à Béchir Ben Yahmed) Est ce qu’il s’en prend aux dictatures de l’Afrique du Nord ? Non. Car lui se tourne vers elles en cas de besoin. Si la crédibilité se mange, je vous souhaite bon appétit."

Dialogue à Abidjan en 1999 entre Henri Konan Bédié et Jean-Baptiste Placca, directeur du magazine "l’Autre Afrique"


"C'est la fable du corbeau et du renard(...) Si des gogos se font encore avoir par des communicants, c'est leur problème(...)" Laurent Gbabgo

"Alors petit-frère, tu te moques de moi dans l'Express! Tu me prends pour un gogo!" Omar Bongo à Laurent Gbagbo

       
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