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Les Rwandais grands demandeurs d'asile politique en Belgique |
Les Rwandais ont été, parmi les Africains, les demandeurs d'asile les plus nombreux à obtenir le statut de réfugiés politiques en Belgique durant l'année 2007, a-t-on appris vendredi de source officielle à Bruxelles.
Selon un rapport du Commissariat général aux réfugiés, un organe de l'Etat belge, dont la PANA a pris connaissance, les Rwandais viennent en deuxième position après les Tchétchènes qui représentent le groupe le plus important de demandeurs d'asile de toutes origines en Belgique, qui a accordé le statut de réfugiés politiques à 2.122 requérants en 2007. Depuis l'année 2005, le nombre de Rwandais demandeurs d'asile a dépassé celui de Congolais, qui détenaient jusque-là ce record. En effet depuis la signature de l'Accord global et inclusif inter congolais, Bruxelles a décidé de ne plus accorder le statut de réfugié politique aux Congolais arrivés en Belgique.
Selon une étude statistique de l'Université de Liège, la communauté congolaise de Belgique compte actuellement 100.000 individus parmi lesquels 40.000 ont opté pour la nationalité belge, 20.000 ont gardé le passeport congolais, tandis que 40.000 autres Congolais vivent sans-papiers sur le territoire belge.
Ceux-ci sont toujours dans l'attente d'une décision de régularisation de leur séjour par l'Etat belge. Selon un accord gouvernemental dont l'application a été mise en veilleuse en attendant l'installation d'un gouvernement définitif, les sans- papiers hommes ayant séjourné 4 ans en Belgique et pouvant prouver avoir travaillé dans le pays seront régularisés. Il en sera de même pour les femmes avec enfants ayant séjourné trois ans sans discontinué en Belgique.
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Mali: La formation politique CNID au bord de l'implosion |
Le Congrès national d'initiative démocratique (CNID) du Mali est en bute à une scission, dans la mesure où son Comité directeur est convoité par ses deux principaux leaders, Me Mountaga Tall, le président et N'Diaye Bah, Secrétaire général et non moins ministre de l'Artisanat et du Tourisme, a constaté la PANA sur place.
La crise qui sécoue le parti dit du "Soleil levant" fait suite au soutien de cette formation politique à la candidature du président Amadou Toumani Touré, réelu en mai dernier, au détriment de M. Tall. "Tout est parti de l'élection présidentielle. Le président Tall voulait se présenter à ce scrutin. Nous l'avons contraint à soutenir ATT en lui montrant, à travers notre analyse, que l'intérêt de notre parti est d'accompagner le chef de l'Etat sortant", a déclaré le Secrétaire général du CNID.
"A cela, est venu s'ajouter le cas de la Commune VI où, il est vrai, nombreux sont des militants et responsables qui n'ont pas soutenu le candidat du parti, Mme Raïs (belle-mère de Me Tall) aux législatives. Ceux-ci ont préféré soutenir Me Demba Traoré, inscrit sur la liste d'un autre parti", a-t-il ajouté. Dénonçant des manoeuvres programmées par le président du CNID pour sanctionner ses supposés détracteurs, le ministre du Tourisme a déclaré être la cible principale de son amertume.
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"Me Tall et un groupuscule d'individus attendent que je parte à Gao pour le lancement de la saison touristique pour dire que je suis suspendu", a affirmé le Secrétaire général du CNID. Sonnant alors la charge, N'Diaye Bah et ses partisans, dont notamment la présidente des femmes du parti, viennent aussi d'annoncer la suspension de Me Mountaga Tall du Comité directoire de la formation.
"Me Mountaga Tall pense que le parti est sa propriété privée. Malheureusement pour lui, le parti ne lui appartient pas. Il appartient à tous les militants de Kayes à Kidal", a martelé M. Bah. Mais, dans un communiqué rendu public vendredi, les partisans de Me Tall contestent à leur tour cette mesure.
"N'Diaye Bah et des membres de son cabinet se sont réunis dans un hôtel. Il s'agit de Oumar Soumaré, son chef de cabinet, Harouna Kéita et Mme Tall Haoua Touré, chargés de mission dans ledit cabinet, d'Issa Rafan Sidibé, gestionnaire de la Maison des artisans et de quatre autres personnes nouvellement venues au parti. C'est ce petit groupe qui a pris cette décision".
Le communiqué invite, à son tour, le ministre N'Diaye Bah "à garder son sang-froid et à éviter à l'avenir ce genre d'enfantillage". Signalons que les crises sont devenues séquentielles au CNID; une crise au sein de cette formation politique, en 1995, ayant abouti à la création du Parti pour la renaissance nationale (PARENA).
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