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Ene Oloja, une actrice nigériane à Hollywood
07/01/2008
 

Ene Oloja est arrivée à New York en 1991 laissant derrière elle une très belle carrière dans son pays où elle a commencé le métier d’actrice à l’âge de 5 ans et reçu son premier award à seulement 22 ans. Ce qui devait être temporaire devint permanent, il fallait donc faire de son mieux pour s’adapter au système américain. Même si elle a du repartir de zéro et n’eut son premier rôle qu’après 17 ans, elle ne regrette rien. Maintenant qu’Hollywood lui a ouvert les bras pour jouer dans Brave One aux côtés de Jodie Foster et de Terrence Howard, elle espère que les rôles vont continuer à affluer pour que dorénavant elle puisse exercer à temps plein sa passion d’actrice.
 
Par Isseu Diouf
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Bonjour Ene. Vous semblez être tellement passionnée !

J’en ai bavé à cause de ma passion pour la comédie. C’est ma profession, c’est ma vie et c’est ce que j’aime faire. J’étais une élève très brillante et tout le monde dans ma famille pensait que j’allais être docteur ou avocate mais j’ai opté pour le théâtre. C’est là que les problèmes ont commencé avec mes parents parce qu’en mon temps, la comédie c’était pour les gens qui n’étaient pas doués pour les études ou ceux qui vraiment n’avaient pas d’autre option. Tout le monde pensait que je perdais mon temps et que je foutais ma vie en l’air.

Parfois, je crevais même de faim juste parce que mon père m’avait coupé les vivres et que je n’avais pas de bourse alors je mangeais des mangues pour survivre parce que c’était ce que je voulais faire, c’était ma passion et je ne voulais pour rien au monde y renoncer. Mon père ne m’a pardonné qu’à mon deuxième film, quand il est allé à la banque encaisser un chèque et que la dame du guichet lui a demandé s’il avait des liens de parenté avec la Oloja qu’on voyait à la télévision. Et comme par magie, il était tout d’un coup devenu le papa très fier donnant des détails et expliquant même que j’étais sa fille aînée. J’en ai vu de toutes les couleurs à cause de ma passion, prendre la décision de venir dans ce pays a été aussi très dur.

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Qu’est ce que cela fait de jouer auprès de Jodie Foster ?

C’est mon premier rôle au cinéma ici aux Etats-Unis et c’est avec Jodie Foster qui est une actrice que j’admire vraiment. J’ai regardé plusieurs de ces films, je l’aime beaucoup et je pense qu’elle a fait un travail remarquable dans ce film. Elle était en mesure d’embrasser ce rôle à tel point que tu avais de la sympathie pour le personnage. Pour moi, faire ce film avec elle c’était simplement impressionnant. J’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. J’étais sur le tournage pendant peu de jours mais c’était vraiment une belle expérience.

C'est parfois difficile pour les africains car les directeurs de casting ne vous appellent jamais pour des rôles "normaux", mais quand il y a une scène écrite pour un africain
Ene Oloja


Comment avez-vous eu ce rôle ?

D’après ce que j’ai cru comprendre beaucoup de gens avaient passé une audition pour ce rôle mais le directeur de casting ne les aimait pas. Une dame qui travaille dans mon agence à Staten Island a suggéré mon nom. Ils voulaient quelqu’un qui avec de l’expérience et elle connaissait mon travail au Nigéria. Un jour, elle m’a appelé en me laissant un millier de messages sur mon répondeur. Je l’ai rappelée, elle est passée à la maison récupérer quelques articles et photos à envoyer au directeur de casting et quelques semaines plus tard ils m’ont programmée pour une audition. J’ai fait l’audition et puis je suis passée à autre chose. Trois semaines plus tard, ils m’appellaient pour auditionner devant le réalisateur, j’ai fait ce qu’ils m’ont demandé et tout ce que je sais, c’est qu’ils m’ont par la suite envoyé le script à la maison.

 
 

C’est drôle parce que malgré le fait que vous étiez une très grande actrice au Nigéria, il vous a fallu attendre tout de même 17 ans pour décrocher votre premier rôle ici!

C’est parfois difficile pour les africains parce que les directeurs de casting ne vont jamais vous appeler pour un rôle normal. Ils vont t’appeler s’il y a une scène particulière écrite pour un africain. Je sais qu’ils sont en train de faire des efforts pour les artistes non traditionnels de ce pays, mais New-York est très cosmopolite et vous avez tellement de talents qui ne sont pas pris en considération. Si Hollywood ne fait pas l’effort d’aller vers ces gens, ils vont perdre pas mal d’argent.

Sinon, qu’avez-vous appris de toutes ces expériences bonnes ou mauvaises ici ?

Ce que j’aime dans ce film c’est que tu te demandes qu’est-ce qui fait que le genre humain dépasse la ligne. Vous ne connaissez pas l’histoire des gens, vous ne savez pas ce qui peut les faire basculer. Cette femme a été entraînée dans une situation bien particulière et elle n’y peut absolument rien. Vous apprenez à ne pas juger les gens parce que vous ne connaissez pas leur passé.


Je pense que j’ai aussi appris à mettre ma vie dans les mains de Dieu. Et vous savez quoi ? Dieu a parfois un drôle de sens de l’humour. Si je regarde ma vie, je peux voir très clairement sa main ; je vais être en train de courir après quelque chose et il va juste me mettre ailleurs comme pour me dire c’est ici que tu as besoin d’être. Je suis une personne très réaliste mais Dieu m’a montré tellement de choses. Je me suis focalisée pendant toutes ces années sur mon fils en essayant de bâtir quelque chose pour nous deux, maintenant qu’il a grandi, il est temps pour moi de retourner à ma passion qui est la comédie.

       
Mots-clés
hollywood   niger   nigeria   
 
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