Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Jeudi 25 Avril 2024 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

  News
News pays
Afrique
Caraïbes
Monde
Société
Sports
Santé
Insolite
Bloc Notes
  Economie
Management
  Culture
Histoire
Médias & Société
Musique
  Hommes illustres
Success stories
Interviews
Parcours
Initiatives
  Célébrités
Quizzs
Galeries Photos
Bons Plans
Musique
  Opinions
Conseils B2B
Forum


Pour recevoir notre lettre d'information, veuillez saisir votre email



AccueilRubriquesConseil B2BArticle
Faire des affaires au pays
10/04/2003
 

Ce qu'il faut savoir
 
Par GYN
Imprimer
Envoyer à un ami
Réagir
 Publicité 
 
FAIRE DES AFFAIRES "AU PAYS" ? ce qu’il faut savoir...
La zone OHADA en sombre  
La zone OHADA en sombre
 

L’idée de pouvoir faire des affaires "un jour au pays" sommeille dans un coin en chacun d’entre nous. Pourtant, pour diverses raisons, une certaine crainte nous empêche de tenter la réalisation d’un tel projet. En effet, nombre d’entre nous pensent à tort, qu’il existe un certain archaïsme juridique empêchant la mise en place et le développement d’une affaire profitable.

La réalité est que depuis le 1er janvier 1998 , la plupart des pays d’Afrique francophone se sont dotés d’un arsenal juridique clair et surtout uniforme par le biais de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ( O.H.A.D.A ) regroupant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d’ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad, et le Togo.

Cette modernisation du cadre juridique des affaires, résulte du soucis de ces pays de non seulement de simplifier "l’entrée" sur le marché africain, mais encore de faciliter les opérations une fois installé sur ce nouveau marché.

 Publicité 
 
 
© bbc  

Ainsi la législation des pays membres de l’OHADA prévoit plusieurs manières de débuter une affaire selon bien sûr différer selon les moyens investis au départ ainsi que la structure juridique choisie.
Ainsi, il sera possible de créer les structures suivantes :

- une entreprise individuelle ;
- une société en nom collectif ;
- une société en commandite simple ( S.C.S ) ;
- une société à responsabilité limitée ( SARL ) ;
- une société anonyme ( SA ) ;
- une groupement d’intérêt économique ( GIE ).

Titre: La Création d’une entreprise individuelle
Entrepreneur-salarié: une double casquette  
Entrepreneur-salarié: une double casquette
© bet.com
 

L’entreprise individuelle comme son nom l’indique, est créée à l’initiative d’une seule personne. Elle se caractérise par l’absence de séparation entre le patrimoine de l’entreprise et celui de son propriétaire. Elle constitue la manière la moins coûteuse d’entreprendre une activité commerciale dans la mesure où elle n’engendre aucun apport particulier au départ, outre les investissements générés par l’activité envisagée. Cependant, certains pays comme le Gabon, par exemple subordonnent l’exercice de toute activité commerciale à l’obtention d’un agrément auprès du Ministère du Commerce, et donnant lieu au paiement d’une redevance.

 
© detroitblackbusiness.com  

La création d’une telle entreprise passe tout d’abord par l’acquisition du statut juridique de commerçant par son propriétaire.

En principe toute personne, à l’exception du mineur non émancipé et la femme mariée à un commerçant dans le cas ou elle n’exerce pas elle même et à titre personnel une activité de commerçante, peut acquérir la qualité de commerçant.

Le commerçant est la personne qui effectue des actes de commerce et en fait sa profession habituelle. Cette définition peut paraître étrange, mais la qualité de commerçant va en fait dépendre de l’activité exercée.

"Le pays"  
"Le pays"
 

En effet, l’acte de commerce est défini notamment comme :

·l’achat de biens, meubles ou immeubles, en vue de leur revente ;
·les opérations de banque, de bourse, de courtage, d’assurance et de transit ;
·les contrats entre commerçants pour les besoins de leurs commerce ;
·l'exploitation industrielle des mines, carrières et de tout gisement de ressources naturelles,
·les opérations de location de meubles,
·les opérations de manufacture, de transport et de télécommunication,
·les opérations des intermédiaires de commerce, telles que commission, courtages, agences, ainsi que les opérations d'intermédiaire pour l'achat, la souscription, la vente ou la location d'immeubles, de fonds de commerce, d'actions ou de parts de société commerciale ou immobilière,
·les actes effectués par les sociétés commerciales.

Une autre carte de l'OHADA, les pays membres sont en clair  
Une autre carte de l'OHADA, les pays membres sont en clair
© http://www.jurisint.org
 

Mais l’accomplissement de ces activités ne suffit pas à donner à une personne la qualité de commerçante. En effet, cette profession est soumise au minimum à des conditions d’immatriculation.

L'immatriculation au Registre du commerce et du crédit immobilier (RCCM) est en effet nécessaire à l’obtention de la qualité de commerçant. Par conséquent, toute personne désireuse d’acquérir ce statut doit dans le premier mois d'exploitation de son commerce, procéder à son immatriculation au RCCM. L’organe chargé du RCCM peut cependant différer d’un pays à l’autre. Ainsi, il pourra soit se trouver au greffe du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance ( Burkina faso ), soit être pris en charge par un autre organisme (tel est le cas par exemple au Mali où il est géré par le Centre des Formalités des Entreprises, ou encore le répertoire communal qui existe en plus du RCCM au Cameroun).

Pour en savoir plus, dans la série "Que sais-je?"  
Pour en savoir plus, dans la série "Que sais-je?"
 

Le dossier de demande d’immatriculation va comporter divers renseignements concernant tant la personne du commerçant ( identité, état civil, certificat de résidence, régime matrimonial...), que l’activité envisagée ( nature de l’activité, adresse de l’établissement...) ;

Outre l’attribution du statut de commerçant, l’immatriculation va conférer à son titulaire un numéro qui lui sera nécessaire pour ses diverses démarches ( factures, commandes, documents fiscaux...), et lui permettra d’obtenir la carte professionnelle de commerçant indispensable à son activité tant dans le pays qu’à l’étranger.

Enfin certains pays ont ajouté des formalités supplémentaires notamment pour les étrangers. En effet, alors que dans certains pays il n’existe aucune disparité de traitement entre les nationaux et les étrangers ( au Gabon et au Mali par exemple ), la plupart des Etats ont soumis l’exercice de la profession commerciale sur leur territoire à l’obtention de l’agrément du ministère en charge du commerce. Cependant, cette condition peut être contrecarrée par l’application des différentes conventions internationales signées par l’Etat concerné. Prenant le cas du Cameroun par exemple, les nationaux des pays membres de la CEMAC à la laquelle ce pays est membre, ne sont pas soumis à cette obligation d’agrément, de même que ceux des pays membres de l’OHADA.


En somme la création d’un entreprise individuelle semble le moyen le plus simple d’ouvrir une entreprise en Afrique francophone. Toutefois le recours aux formes sociétaires constituent l’option la mieux adaptée pour les investisseurs qui souhaitent notamment séparer leur patrimoine personnel de celui de la société.


Si vous avez des questions à poser à notre expert, envoyez-les à conseil@grioo.com.

       
Pour en savoir plus
 http://www.ohada.com
 
Mots-clés
afrique   benin   burkina-faso   cameroun   centrafrique   gabon   guinee bissau   guinee equatoriale   mali   senegal   tchad   togo   
 
 Donnez votre opinion ou lisez les 8 réaction(s) déjà écrites
 Version imprimable de l'article
 Envoyer l'article par mail à une connaissance


Partager sur: Partager sur Facebook Facebook   Partager sur Google Google   Partager sur Yahoo Yahoo   Partager sur Digg Digg   Partager sur Delicious Delicious  
 
 
Les dernières photos publiées sur Grioo Village
 
Les derniers articles Grioo Pour Elle

 Grioo Pour Elle, le site des femmes noires et métissées
 
Les derniers billets sur nos blogs
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
 
 
 
 
Top
 
 
 
 
 Exposition : Senghor et les arts : du 7 février 2023 au 19 novembre 2023
 Mbappe joueur le mieux payé de ligue 1 : 6 millions d'euros par mois
 Mbappe nouveau capitaine :entrée en matière réussie ?
 Gala 2016 : le club efficience annonce la création d'un fonds de la diaspora
 Les cosmétiques Soleza désormais disponibles au Cameroun
 Can 2017 : le tirage au sort a eu lieu
 Terroriste où es-tu ? : Partout et nulle part !
 Nigeria : Stephen Keshi s'en est allé
 Mohammed Ali, ''the greatest'' s'en est allé
 Décès de Papa Wemba : les hommages se multiplient
 
Afrique      Afrique Du Sud      Barack Obama      Benin      Bons Plans      Burkina-faso      Cameroun      Caraïbes      Célébrités      Congo Brazzaville      Cote D'ivoire      Diaspora Africaine      Diversité      France      Gabon      Ghana      Haïti      Livre      Mali      Nigeria      Racisme      Rdc      Senegal      Tchad      Togo     
 
 



   
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version