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Meilleur joueur africain CAF MTN 2004 : Samuel ETO’O Fils succède à … Samuel ETO’O Fils. |
Cela devait rester confidentiel jusqu’à l’annonce officielle mardi soir à Durban. Cependant, depuis près d’une semaine, c’est un secret de polichinelle, l’élection de l’avant-centre du FC Barcelone comme meilleur joueur africain 2004, trophée décerné par la CAF. C’est au cours d’une conférence de presse d’avant match opposant les lions indomptables du Cameroun à leurs homologues sénégalais que Samuel ETO’O a annoncé cette nouvelle. Il remporte ainsi pour la deuxième année consécutive ce titre. Toutefois, l’annonce officielle sera faite mardi soir à Durban en Afrique du Sud.
Les qualificatifs se bousculent lorsqu’il faut évoquer le talent qui caractérise l’enfant sacré de New-bell quartier de Douala. Physique, il l’est ; rapide, virevoltant et percutant, ce ne sont pas les défenseurs et les gardiens de but de la Liga qui diraient le contraire.
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Né le 10 mars 1981, Samuel ETO’O Fils est formé à la Kadji Sport Academy à Douala. Il rejoint dès l’âge de 16 ans le prestigieux Real Madrid CF. Toutefois, on ne lui accordera pas réellement sa chance et il sera prêté successivement au CD Leganès et au RCD Mallorca. C’est dans ce dernier club qu’il se révèle en inscrivant but sur but. Grâce à son talent, le club des Baléares remporte la coupe d’Espagne en 2003. Cette réussite lui ouvre les portes du FC Barcelone lors de l’inter saison 2004 et ce, pour le plus grand bonheur des dirigeants catalans puisque l’attaquant camerounais est actuellement meilleur buteur du championnat avec un total de 17 buts ( chiffres arrêtés au 13 février).
Sur le plan international, âgé de 17 ans et trois mois, il est devenu le plus jeune joueur à participer à la coupe du monde qui s’est déroulée en France en 1998. Deux ans plus tard, il est sacré champion d’Afrique et remporte la médaille d’or aux JO de Sydney avec les lions indomptables. En 2002, c’est à nouveau le sacre continental. Dans la foulée, il participe à sa deuxième coupe du monde. Néanmoins, pour 2006, ses coéquipiers et lui devront redoubler d’effort s’ils veulent se qualifier pour le mondial en Allemagne. En effet, les lions sont en ballottage défavorable dans leur groupe, devancé par la Côte d’Ivoire et la Libye.
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Ils l’ont dit… |
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Claude Le Roy au micro de notre journaliste
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grioo.com |
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Au terme du match amical opposant les Simbas de la RD Congo aux Eléphants de Côte d’Ivoire, Claude Le Roy ,l’entraîneur des Simbas s’est dit très heureux de retrouver le stade Diochon de Rouen , 37 ans après y avoir débuté sa carrière de footballeur professionnel sous les couleurs du FC Rouen. En face, se trouvait son adversaire du jour, l’entraîneur des Eléphants, Henri Michel, alors sociétaire et capitaine du FC Nantes. Il a en outre salué la solidarité de ses joueurs et se dit confiant pour la suite devant la motivation de ses poulains et l’enthousiasme particulier de ceux de la diaspora, à l’instar de Shabani Nonda , de renouer avec l’équipe nationale. Kiki Musampa et Makukula se sont également manifestés. En revanche, pour sortir d’un groupe relevé composé en outre du Ghana et de l’Afrique du Sud, l’entraîneur appelle surtout à une meilleure organisation autour de l’équipe afin de laisser peu de place à l’improvisation.
Quant à Shabani Nonda, il était satisfait du score du match ( 2-2 ). En effet, selon lui, la Côte d’Ivoire, sur le papier et au vu de l’effectif, est la meilleure équipe africaine du moment.
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Shabani Nonda au micro de notre journaliste
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grioo.com |
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Concernant les Simbas, avec lesquels il signait son retour après « une longue traversée du désert », il pense que le groupe s’est rassuré avant le match capital face au Ghana. L’équipe est en construction et trouvera ses automatismes, a déclaré en substance l’avant-centre monégasque. Il pense que la qualification pour la CAN et le mondial 2006 est toujours possible. Evoquant son avenir sous les couleurs de l’AS Monaco, le capitaine des Simbas a dit ceci : « pour le moment, je suis à Monaco pour les quatre mois qui restent et après on verra. »
Du côté ivoirien, Bonaventure Kalou s’est dit déçu et frustré par l’issue de la rencontre dominée par la Côte d’Ivoire. Il a notamment regretté le manque de réalisme dont ont fait preuve les Eléphants malgré toutes les occasions qu’ils se sont procurées. Mais, le buteur auxerrois a déclaré que pour la Côte d’Ivoire « le plus important , c’est le match du 25 mars à Abidjan » contre le Bénin. De plus, au sujet de leur statut de favoris, il a ajouté ceci : « quand on est dans la peau du favori, il faut toujours essayer de gagner et on doit avoir la gagne dans la peau ». En outre, il espère du fond du cœur que cette génération dorée ne passera pas à côté de cette occasion de participer à la coupe du monde, ce qui serait une première pour la Côte d’Ivoire.
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