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L'actualité camerounaise en quelques brèves
12/10/2006
 

Prévention des catastrophes, maladies mentales, conflits ethniques
 
Par PANAPRESS
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Le Cameroun célèbre la Journée de prévention des catastrophes

Le Cameroun a célébré mercredi la Journée internationale de la prévention des catastrophes à travers plusieurs manifestations à Yaoundé autour du thème: "la réduction des risques de catastrophe commence à l'école".

Des démonstrations de secourisme sont ainsi menées dans les établissements scolaires sur la base d'une fiche élaborée par la Direction de la protection civile (DPC) et comprenant une dizaine de gestes qui peuvent aider un élève à porter les premiers secours en attendant l'intervention des services d'urgence.

Selon le directeur de la Protection civile, Jean-Pierre Nana, les catastrophes naturelles sont une réalité au Cameroun où les inondations, glissements de terrain, incendies, accidents de la route, épidémies et tremblements de terre ont souvent nécessité l'intervention de la DPC.

Le Cameroun s'est doté d'un Programme national de prévention et de gestion des catastrophes (PNGC), élaboré avec l'aide du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Fédération nationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge, en vue de réduire la vulnérabilité des populations aux catastrophes.

Le corps national des Sapeurs-pompiers et le Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) sont aussi mis à contribution pour lutter contre les catastrophes qui peuvent survenir dans le pays.

Dans certains établissements scolaires, les élèves peuvent s'inscrire gratuitement aux cours de secourisme dispensés par les agents de la Croix-rouge camerounaise. Des clubs "Santé" se créent également dans les écoles pour permettre aux élèves de se former en secourisme.

Par ailleurs, la réflexion est ouverte pour intégrer la prévention des catastrophes dans les programmes scolaires du Cameroun.

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Plus de 7 milliards de FCFA de l'UE au Cameroun

Le Cameroun et l'Union européenne ont signé mardi une convention de financement d'un montant de 7,8 milliards de FCFA pour l'amélioration de la gestion des services, a constaté la PANA.

Les fonds, qui seront mis à la disposition du Cameroun au cours des trois prochaines années, rentrent dans le cadre du 8ème Fonds européen de développement (FED), a-t-on précisé.

Ils serviront au financement des programmes du gouvernement, notamment la seconde phase du Programme national de gouvernance (PNG) et d'autres programmes en rapport avec la transparence dans la gestion des Finances publiques au Cameroun.

Pour le chef de la délégation de l'UE au Cameroun, Javier Puyol, l'amélioration de la gestion des Finances publiques est indispensable dans la lutte pour la réduction de la pauvreté que mènent les pays en développement.

Selon lui, une meilleure gestion des Finances publiques suppose que l'argent collecté au titre des impôts et autres taxes en vigueur serve surtout à renforcer les services de base en rapport avec l'accès à l'éducation, à l'eau potable, à la santé et aux voies de communication.

Pour sa part, le ministre camerounais de l'Economie et des Finances, Polycarpe Abah Abah, a réaffirmé sa détermination à assainir les Finances publiques.

"La réforme des Finances publiques est l'un des éléments essentiels de la bonne gouvernance prescrite par le président Paul Biya et les fonds reçus de l'UE vont propulser les efforts du gouvernement dans ce sens", a ajouté M. Abah Abah.

Les jeunes plus exposés aux maladies mentales au Cameroun

Le nombre de malades mentaux prend des proportions considérables au fil des années au Cameroun, le phénomène touchant les jeunes en majorité, a appris la PANA, à l'occasion de la célébration mardi de la journée mondiale de la santé mentale.

Selon le Dr Christophe Ayissi, directeur de l'hôpital Jamot, spécialisé dans la prise en charge des malades mentaux, le nombre de malades enregistrés dans sa formation est passé de 25 en 2005 à 74 à septembre 2006, soit une augmentation d'environ 75% en une année.

Par ailleurs, selon les statistiques du ministère de la Santé publique, 20% des consultations dans les hôpitaux du pays sont liés aux maladies mentales. Les chiffres peuvent être revus à la hausse puisqu'ils ne tiennent pas compte des malades qui arpentent les rues ou restent confinés dans les domiciles sans faire appel aux services compétents.

Selon le Dr Félicien Ntoné, vice-président Afrique de l'Organisation mondiale de santé mentale, tous les individus s'exposent à des dépressions mentales et les jeunes sont souvent plus touchés parce qu'ils ont tendance à se recroqueviller pour vivre leurs calvaires seuls et surtout, considèrent les aînés comme ceux qui sont la cause de leurs souffrances.

Ainsi d'après les spécialistes, les jeunes peuvent représenter plus de 70% des cas de maladies mentales.

Pour le sous-directeur de la santé préventive, le Dr Dipoko Dibotto, la jeunesse est aujourd'hui l'une des couches les plus vulnérables de notre société qui encaisse les conséquences de toutes les déviances causées par les autres.

Les jeunes, explique-t-il, attendent des parents une éducation qu'ils ne reçoivent souvent pas parce que ces derniers privilégient autre chose, l'argent, le pouvoir ou les plaisirs mondains, notamment.

Par ailleurs, reconnaît-il, la pauvreté rampante et les conflits armés coupent souvent l'enfant de ses racines et le poussent à passer de l'adolescence à l'âge adulte sans une vraie transition.

Pour lui, un tel enfant ne peut pas se retrouver dans la société et ressemble à une maison bâtie sans socle.

Le Dr Félicien Ntoné, vice-président pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de santé mentale, estime pour sa part, que plusieurs facteurs entrent en ligne dans la prolifération de cas de malades mentaux au Cameroun.

La principale cause est, selon lui, la pauvreté ambiante, le VIH/SIDA qui prend de proportions énormes, l'exode rural et la réorganisation péjorative de la cellule familiale.

Cependant, l'homme de la rue voit d'autres causes à la dépression mentale des jeunes au Cameroun.

Paul E, par exemple, constate que beaucoup de jeunes veulent à tous les prix s'enrichir et n'hésitent pas prendre des raccourcis en entrant dans des sectes, des groupes secrets où ils se retrouvent coincés et perdent leurs repaires.

Selon lui, les parents doivent inculquer à l'enfant certaines valeurs comme le travail et le mérite, seuls gage du succès.

Le Dr Félicien Ntoné abonde dans le même sens, estimant que la cellule familiale doit être considérée et invitant les parents à "aimer plus que ce qu'ils ont reçu".

Le Cameroun n'est pas à l'abri des conflits inter-ethniques

Le Service oecuménique pour la paix (SEP) du Cameroun a tiré la sonnette d'alarme sur les risques de conflits inter-ethniques dans le pays, au cours d'une réunion consacrée à son projet sur la transformation pacifique des conflits inter-ethniques tenu lundi à Yaoundé.

Certes, le Cameroun, qui compte environ 350 groupes ethniques différents, n'est pas le Rwanda ou le Burundi, mais ce pays n'en connaît pas moins des conflits inter-ethniques souvent négligés ou non médiatisés, selon le SEP qui, citant une étude, indique que le pays comptait pas moins de 20 sites de conflits potentiels localisés dans quatre grandes zones : le centre-sud-est, le littoral-sud-ouest, le grand nord et l'ouest-nord-ouest.

Dans la plupart des cas, les problèmes de terres sont à l'origine des conflits, mais parfois également il y a la quête de considération, comme entre Foulbé et non Foulbé dans le nord.

Pour Jacques B, chef traditionnel dans l'un des sites de conflit dans le centre, il y a constamment un problème de marquage de terrain entre les allogènes et les autochtones.

Selon lui, ce problème intervient généralement lorsque les allogènes, très dynamiques, réussissent, après un dur labeur, à dompter les difficultés du relief et font pousser de grandes exploitations. Les autochtones leur en veulent et finissent par créer un problème qui oppose les deux ethnies concernées.

Cependant, selon un expert en agro-industrie, la vraie raison des conflit est la recherche de la survie et au Cameroun, la croissance des conflits inter-ethnique témoigne de la pauvreté extrême des populations.

Aussi, préconise-t-il l'amélioration des conditions de vie des populations rurales, à travers la création des champs communautaires inter-ethniques qui vont permettre le rapprochement entre les belligérants.

Pour le SEP, la solution aux conflits inter-ethniques réside dans le développement d'une culture de la paix qui est l'objet d'un programme en train d'être soumis à l'Eglise évangélique.

Choc après la mort de deux journalistes camerounais

La disparition brutale lundi de deux journalistes camerounais, David Ndachi Tagne et Mathieu Kisito Ngalamou, a provoqué un grand choc parmi leurs confrères.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) et le Syndicat des journalistes employés du Cameroun (SJEC) ont publié mardi un communiqué pour exprimer leur douleur.

Les deux syndicats ont notamment appelé leurs membres à rendre aux disparus les hommages qu'ils méritent en s'impliquant dans l'organisation de leurs obsèques dont la date n'a pas été précisée.

Correspondant de RFI et de l'AFP, chef de service au quotidien gouvernemental "Cameroon Tribune" et collaborateur de plusieurs autres publications, David Ndachi Tagne, 48 ans, a succombé lundi matin à son domicile à une attaque cardiovasculaire.

Quant à Mathieu Kisito Ngalamou, 28 ans, il a trouvé la mort dans un accident de la circulation sur l'axe Yaoundé-Bafoussam. Il était le correspondant à Bafoussam (ouest) du quotidien "La Nouvelle Expression", ainsi que du journal en ligne camfoot.com et Secrétaire général de l'antenne du SNJC de la province de l'Ouest.

Grève dans une société de transports urbains au Cameroun

Quelque 300 employés de la Société camerounaise des transports urbains (SOCATUR) opérant dans la ville de Douala depuis 2001, observent une grève depuis lundi, réclamant le paiement de trois mois de salaires et protestant contre la surexploitation, les licenciements abusifs et le non-reversement de leurs retenues de cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).

"Nous travaillons 17 heures par jour et nos heures supplémentaires ne sont pas payées. En plus, il y a des rubriques bizarres inscrites dans nos bulletins de paie comme 'Autres retenues' qui varient selon la tête de l'employé", fulminent les manifestants qui brandissaient des pancartes.

Le directeur général de la SOCATUR, Jean Ngale Bibehe, juge cette grève illégale, n'ayant pas reçu de préavis.

Pour justifier les arriérés de salaires, il invoque la mauvaise santé des activités ces derniers temps".

"Le prix du carburant a doublé, passant de 300 à 595 FCFA. En plus, l'état de la voirie municipale est déplorable et ne facilite pas la circulation des bus. L'ouverture du pont sur le Wouri à d'autres modes de transport nous est aussi préjudiciable", explique le directeur général de la SOCATUR, qui a bénéficié du monopole du transport sur le pont sur le Wouri pendant deux ans.

Créée en 2001, la SOCATUR a hérité des installations et d'une partie du matériel roulant de la défunte Société de transport urbain du Cameroun (SOTUC).

Les Camerounais préoccupés par le suicide

Le suicide constitue un problème préoccupant au Cameroun où il touche essentiellement des adolescents, a-t-on appris lors de manifestations organisées lundi à Douala à la veille de la célébration, ce mardi, de la Journée mondiale de la maladie mentale.

Le service de psychiatrie de l'hôpital Laquintinie de la capitale économique camerounaise a organisé une journée portes ouvertes au cours de laquelle des spécialistes ont confirmé que le Cameroun n'était pas épargné par la nette augmentation des suicides constatée à travers le monde.

Selon le docteur Jean-Louis Jon, neuropsychiatre dans cet établissement hospitalier, la vie qui devient difficile, l'échec scolaire, les problèmes conjugaux, les deuils brutaux, peuvent conduire une personne psychologiquement instable, à se donner la mort.

"Derrière chaque suicide, il y a une dépression, une névrose, un trouble mental. Chaque suicide est un constat d'échec pour la société entière", ajoute-t-il.

Cependant, souligne-t-il, cela ne justifie en rien le tabou qui entoure le suicide au Cameroun, où, selon lui, "dans certaines régions, c'est à peine si on ne se débarrasse pas tout simplement du suicidé".

En l'absence de statistiques élaborées, les spécialistes en psychiatrie, -le Cameroun n'en compte que six-, estiment que la moitié des personnes qui se suicident souffrent au moins d'une maladie mentale souvent non diagnostiquée, d'autres étant alcooliques ou toxicomanes.

A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale dont le thème est "Sensibiliser pour limiter les risques: maladie mentale et suicide", l'accent a été mis au Cameroun sur la sensibilisation.

"Il est important d'attirer l'attention de la population sur les signes d'alerte de suicide ainsi que les comportements suicidaires", selon le président de l'Association camerounaise d'hygiène mentale, Jean-Louis Mbock.

De nombreuses activités dont des conférences sur le suicide, une exposition-vente des objets réalisés par les patients de l'ergothérapie de divers centres de Santé de Douala, une projection cinématographique sur le suicide et ses conséquences sociales afin de favoriser une prise de conscience au sein de la population, sont prévues au cours de cette Journée mondiale de la santé mentale.

L'hôpital Laquintinie de Douala abritera l'essentiel de ces manifestations.

       
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