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Jacob Zuma
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Il y a encore peu, on ne vendait plus cher de la peau de Jacob Zuma, vétéran de la lutte de libération, et ex-membre éminent de l’ANC. C’est que ce dernier faisait face à deux procès, l’un pour viol et l’autre pour corruption.
Mais le fait est qu’à la suite de son procès pour viol, Zuma a été acquitté et les accusations de corruption à son égard ont été annulées.
Cependant, lorsque Zuma a déclaré au cours de son procès qu’il avait eu des rapports sexuels non protégés avec une femme séropositive et qu’il avait pris une douche pour se prémunir d’une éventuelle infection, il est apparu comme quelqu’un dont le jugement et l’intégrité étaient plus que questionnables.
Cependant, Zuma compte toujours de nombreux supporters qui aimeraient le voir comme candidat de l’ANC lors des élections de 2009, année où le second et dernier mandat de Thabo Mbeki arrivera à terme.
Jacob Zuma affirme que ce n’est pas lui qui se met en avant, mais ses partisans et les médias qui font de lui un possible présidentiable. Cependant, si « l’ANC me demande d’être candidat, alors je le serai » a-t-il déclaré à des journalistes venus l’interroger sur le sujet.
L’assise populaire de Zuma s’explique par le fait qu’il est un vétéran de la lutte anti-apartheid. Elevé par sa mère qui était veuve dans les territoires Zulu, il n’a pas de véritable éducation scolaire. Il s’est lancé en politique, influencé par un membre de sa famille qui faisait partie d’un syndicat et a rejoint très tôt l’ANC à 17 ans.
Des années plus tard, il fut arrêté pour conspiration contre l’apartheid et condamné à 10 ans de prison. Il parle de cette période comme d’une période qui l’aida à rattraper l’éducation universitaire qu’il n’a pas eue au cours de son enfance. Zuma pourrait jouer un rôle crucial dans les manœuvres à venir au sein de l’ANC.
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