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« Pascal Sevran a tort d’avoir raison », c’est ainsi qu’un certain François Bimogo, journaliste camerounais, commence son article publié sur le site Agoravox
Selon lui, Pascal Sevran pose de « façon impertinente le problème de la natalité et de la pression démographique dans des milieux pauvres ou arides en Afrique particulièrement ».
Citant l’exemple de la Chine François Bimogo affirme qu’elle a « adopté une politique draconienne de planning familial afin de contrôler les effets d’un baby-boom orchestré bien sûr par une « bite » incontrôlée. » et le journaliste d’affirmer que « le planning familial »était une formule très à la mode dans les pays africains dans les années 90
François Bimogo voit dans l’avalanche de protestations reçues de la part de la communauté noire, africaine, antillaise du « racisme comme réponse au racisme » (Tient les propos de Sevran seraient donc racistes ?) : « Dans cette escalade de réactions véhémentes, bien souvent, des propos racistes sont tenus à l’endroit de l’animateur de France 2 qui a présenté ses « excuses » sur RFO (Radio France outre-mer) en déclarant « rien en moi n’est raciste », « j’aime l’Afrique du Nord, j’y ai été beaucoup, l’Afrique noire également. Ce n’est vraiment pas sérieux. ».
Comme d’habitude il suffit de se déclarer « ami des Noirs » pour se voir dédouaner (On connaît les excuses du type je ne suis pas raciste car ma femme est Noire ou je n’aime pas les Arabes, mais toi tu es différent, tu n’es pas comme les autres !)
Le journaliste camerounais compare le tollé soulevé par les propos de Sevran à ceux causés par les propos du pape Benoît XVI sur l’islam médiéval, ou ceux déclenchés par les caricatures de Mahomet publiés dans des journaux occidentaux.
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Et continue à trouver des excuses à Pascal Sevran en déclarant que « Pascal Sevran a tort en fait d’être Pascal Sevran, et de dire une vérité impertinente dont médias et politiques se sont exagéré l’importance en se formalisant comme si on avait prédit un holocauste noir en plein XXIe siècle. »
Le clou de l’argumentation de François Bimogo : « En fait, si un présentateur télé vedette de couleur ou d’origine noire avait déclaré sur un média français : La bite des Blancs est responsable du vieillissement des populations européennes, de tels propos auraient fait sourire l’opinion européenne plus occupée actuellement à des problèmes de croissance, de politique commune et de défense... »
Malheureusement, tout le problème c’est qu’un présentateur Noir n’a jamais fait de telles déclarations d’une part, et qu’il n’est guère sur que l’opinion « européenne » n’ aurait prêté aucune attention à de tels propos (Il paraît que le racisme anti-blanc se développe en France selon les « analystes »).
François Bimogo voit donc au final le tollé soulevé par les propos de Pascal Sevran comme une résurgence du « politiquement correct » et la promotion de « la langue de bois ». Comme souvent, on retrouve là un travers bien africain, qui est la tendance à l’autoflagellation et cette incroyable capacité de tendre la joue droite quand la joue gauche a déjà été giflée.
Que le premier huluberlu venu dise qu’il faille vider l’Afrique de ses habitants et les remplacer par des occidentaux parceque les africains ne produisent rien, et on trouvera toujours un africain pour défendre ces thèses débiles parcequ’énoncées par les occidentaux.
Pour en revenir à Pascal Sevran, s’il avait voulu provoquer un débat (à supposer qu’il ait une quelconque connaissance des sujets dont il parle), il s’y serait pris autrement, et aurait soigné la forme au lieu de se livrer à ses ignobles provocations qu’on ne saurait accepter, quoiqu’en pense certains qui veulent être plus « royalistes que le roi ».
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