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Meiway revient avec "9ème commandement"
06/02/2007
 

Meiway a répondu à nos questions à l'occasion de la sortie de son nouvel album
 
Par Paul Yange
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Meiway  
Meiway
 

Tu en es à ton neuvième album quel regard jettes tu sur le chemin parcouru depuis le début de ta carrière ?

Tout d’abord merci de me donner l’occasion de m’exprimer auprès de vos internautes. S’il y a un bilan partiel à faire aujourd’hui, je dirais que je suis satisfait, j’ai atteint une grande partie de mon but, être chanteur connu, et même reconnu, servir d’exemple et être un leader d’opinion dans mon pays la Côte d’Ivoire qui reste la base de mon travail. C’est une grande partie de ma réussite. Maintenant il y a encore du chemin à faire en ce qui concerne le reste du monde et on continue à battre le fer. Ce neuvième album est né pour continuer à défendre cette musique qu’est le Zoblazo.

Pourquoi avoir choisi d’appeler cet album « 9ème commandement » ?

« 9ème commandement » comme un jeu de mot entre mon 9ème album et le commandement de Dieu sur lequel j’aimerais qu’on médite : « tu honoreras ton père et ta mère ». Les parents constituent un point de repère et j’ai toujours estimé que lorsqu’on respecte son père et sa mère, on prend un bon départ dans les relations avec les individus qu’on est amené à rencontrer dans la vie.


En Afrique, les hommes politiques n'ont pas compris que la culture et l'art peuvent être des sources de revenus pour un Etat
Meiway







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Cet album est-il dans la lignée de ce que tu as fais précédemment ou as-tu introduit quelques changements ?

La base reste la même car le Zoblazo a une identité. C’est de la culture apollonienne en particulier et de la culture Akan en général que provient mon inspiration. La base reste donc la même, par contre la finition reste évolutive. Je ne me limite pas qu’à mon pays, je ne me limite pas qu’à l’Afrique. Cette musique part de Côte d’Ivoire mais je peux rajouter des ingrédients musicaux venant d’ailleurs pour la faire évoluer. J’essaye aussi de suivre l’actualité et l’évolution du monde.

En parlant d’actualité, dans l’album, il y a justement une chanson, « Feu de camp » qui a rapport avec « l’île de la tentation », une célèbre émission de téléréalité. Pourquoi t’es tu attaqué à ce thème ?

Sur cette chanson, je fais une collaboration avec un chanteur de Hip Hop, Alibi Montana à qui je rends hommage pour avoir partagé cette passion avec moi. Je commente ce que je ressens en tant qu’être humain quand je regarde cette série de téléréalité qu’est « l’île de la tentation ». Aller exposer sa vie privée à la télé n’est pas chose courante pour un africain car nous sommes assez pudique. De plus quand on va dans cette émission avec une fiancée et qu’on en ressort avec une autre, je me dis : il y a un problème. J’ai été tellement interpellé que j’ai voulu écrire une chanson pour dire ce que j’en pensais et j’ai partagé ça avec Alibi Montana. On a dit ce qu’on en pensait. Au public de décider maintenant s’il apprécie ce qu’on en dit.


Le nouvel album de Meiway  
Le nouvel album de Meiway
 

Dans l’album, il y a un titre, « Emeraude » dans lequel tu rends hommage aux femmes. On dirait que classiquement tu aimes bien rendre hommage aux femmes dans tes albums… (sourire)

C’est tout à fait naturel et spontané (rires). La femme c’est à la fois ma mère, ma sœur, ma cousine, mais aussi ma complice. Les femmes constituent 70 % de mon fan club. Je leur dois tellement que j’essaye de leur rendre sur chacun de mes albums. Dans « Emeraude », je dis que tous les hommes sont des hommes à femmes, mais qu’il y en a toujours une qui finit par nous conquérir pour la vie. Prenez tels que nous sommes et excusez nous pour toutes nos dérives (rires).

Tu t’impliques beaucoup dans la lutte contre le SIDA qu’on retrouve dans ta chanson « pitié ». Pourquoi ?

Aujourd’hui avec le progrès médical et le progrès de la technologie, on arrive à guérir toutes sortes de maladie…On peut améliorer la vue de personnes qui voient très mal, on refait la dentition, il y a des maladies qu’on a éradiquées. Pourquoi pas le SIDA ? Je me dis que les pays nantis ont déjà leur solution, et que les pauvres doivent se démerder. Ce qui me conduit à dire en tant qu’originaire d’un pays pauvre qu’il faut qu’on se prenne en charge. Il faut que les gens soient suffisamment sensibilisés, qu’on parle suffisamment du sujet. Le sida ne doit pas être un sujet tabou en Afrique. On doit en parler à tout le monde, enfants, parents, grands-parents, et prévenir plutôt que guérir car malheureusement pour les pauvres que nous sommes, l’accès au traitement n’est pas encore aisé.


Tu rends aussi hommage dans « Deza » à Deza XXL, décédé l’année dernière. Peu de gens en dehors de la Côte d’Ivoire savent qu’il était ton frère. Qu’est ce qui t’a conduit à faire cette chanson ?

Je voulais rendre hommage à mon frère certes, mais aussi à l’artiste qu’il était, un symbole en Côte d’Ivoire. Il était une sorte de contre-pouvoir, une sorte de concurrent car on évoluait dans le même registre. Il avait autant de succès que moi sur le plan national. Il y avait une émulation entre nous deux, et il m’amenait à me transcender, à donner le meilleur de moi-même. Sa disparition est une grande perte pour moi et j’ai voulu le faire sentir en lui rendant hommage. Tout simplement.



 
 

Récemment en Côte d’Ivoire tu t’es emporté contre les pirates et tu as eu maille à partir avec quelques associations estudiantines. Quelle est ta vision du fléau que constitue le piratage pour les artistes africains ?

Effectivement, il y a un eu un malentendu en Côte d’Ivoire suite au fait que j’ai déclaré que les plus grands pirates se trouvent sur les campus universitaires avec des ordinateurs et des machines (qui leur permettent d’effectuer leur piratage en toute tranquillité). Aujourd’hui, les rares endroits auxquels les forces de l’ordre n’ont pas accès sont les campus universitaires qui sont devenus des repaires de bandits. Même les vrais étudiants n’y habitent plus. Ce sont plutôt des malfrats, des malfaiteurs, des bandits qui y habitent. Ma guerre je la fais contre ceux-là, pas contre les véritables étudiants qui ont une lourde vocation, aller à l’école, pour essayer d’améliorer le monde de demain.

J’ai touché du doigt un problème sensible en Côte d’Ivoire car ces personnes sont hyper protégées, et ça dérangeait un peu tout le monde que j'en parle. Mais pour que tout problème se résolve, il faut toujours quelqu’un qui se jette à l’eau ou serve de martyr. Si je dois être celui-là, je le serai pour que les choses puissent changer dans le futur.

En Occident, les artistes qui ont un succès équivalent au tien en Afrique vivent extrêmement bien de leur succès. En Afrique, c’est plus difficile pour les artistes. Pour quelles raisons d’après toi ?

Je pense que c’est parce qu’en Afrique on n’a rien compris. On n’a pas compris que la culture et l’art en général sont des sources de devises, et peuvent rapporter de l’argent à un Etat. Il suffit de regarder ce que la culture rapporte aux Etats-Unis, la première puissance mondiale. Pourquoi ne s’en inspirerait t-on pas en Afrique ?


Aujourd’hui je suis certain que quand dans un conseil des ministres, lorsqu’un ministre de la culture veut s’exprimer, on lui dit « attend un peu, il y a d’autres priorités à régler». L’industrie de la musique, de l’art, n’existe pas car il y a un manque de volonté politique. Tant qu’on considérera la culture en Afrique comme un art mineur, on ne s’en sortira pas.

Aurais tu un message à adresser aux internautes du site grioo.com qui vont te lire ?

Aux internautes de grioo.com : je vous félicite de choisir ce site qui est un site qui constitue une fierté pour notre diaspora et notre communauté, et c’est avec votre soutien que ce site vivra le plus longtemps possible. Restez connecté pour que vive grioo.com et la culture de notre diaspora. Des sites comme grioo.com sont le relais entre nous les artistes et vous les fans. On a besoin de ce genre d’initiatives pour que vive la culture africaine et la culture noire en général.


Meiway en concert :

- Meiway & Zogang en Live les 17 et 18 février 2007 (20h00) à Lomé (Togo)


Jeu 9ème commandement : Répondez à ces questions pour gagner l’album "9ème commandement" dédicacé par Meiway.

- Quel est le véritable nom de Meiway ?

- Combien d’albums a sorti Meiway à ce jour ?

- Avec quel rappeur Meiway aborde t-il le thème de la téléréalité dans son dernier album ?

Envoyez vos réponses à l'adresse bonsplans@grioo.com avec pour titre "Meiway" (sans les guillemets)

       
Mots-clés
afrique   meiway   togo   
 
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