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La crise ivoirienne peut se régler en famille, selon Alpha Blondy |
La mégastar ivoirienne Alpha Blondy a réaffirmé à Abidjan son engagement en faveur de la paix dans son pays, soulignant que la crise en Côte d'Ivoire "peut se régler en famille", a appris la PANA mercredi auprès de l'artiste.
"La guerre de la Côte d'Ivoire est une guerre qui se passe dans une cour commune. Donc, elle peut se régler en famille. Je demande à tous de nous aider à ce que cette paix soit vraie, que le dialogue direct donne confiance aux Ivoiriens, à notre famille politique dans son ensemble", a-t-il déclaré.
Alpha Blondy s'exprimait ainsi à sa sortie de l'audience que lui a accordée mardi le président Laurent Gbagbo en sa résidence à Cocody, en tant qu'ambassadeur de la paix de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
Le reggaeman, qui était en compagnie du leader de la Jeunesse patriotique, Charles Blé Goudé, a aussi exhorté ses compatriotes à taire les querelles intestines afin de se mobiliser davantage pour la paix.
"Laissons nos petites palabres, car nous sommes au village. Cela prouve que nous sommes résolument tournés vers la paix et nous mettons tout ce qui est à notre disposition pour que cette paix ne soit pas une utopie. Mais une réalité: le grand-frère, le président Gbagbo, nous a donné des conseils, des idées. Nous sommes en train d'aller vraiment vers une paix durable, une paix ivoiro-ivoirienne", a-t- il ajouté.
Alpha Blondy a été nommé messager de la paix par l'Onuci en 2006.A ce titre, il a rencontré divers acteurs de la crise, dont le chef de la rébellion, Guillaume Soro, les jeunes leaders des forces politiques du pays, ainsi que les responsables des partis politiques de l'opposition et ceux du camp présidentiel.
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La Côte d'Ivoire va créer sa propre monnaie, selon M. Koulibaly |
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Mamadou Koulibaly
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lefaso.net |
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Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, le professeur Mamadou Koulibaly a déclaré et répété, à plusieurs reprises, le week-end dernier, au cours de meetings tenus dans des communes d'Abidjan, que son pays allait battre sa propre monnaie pour "se libérer" de sa dépendance vis-à-vis de la France, l'ancienne puissance coloniale.
"C'est la France qui nous empêche de balayer nos rues. L'argent qu'il faut pour les (ndr: les balayeurs) payer est déposé dans le Trésor français qui nous le prête à des taux élevés. Pour être libre, nous allons créer notre monnaie", a notamment affirmé M. Koulibaly, professeur agrégé d'Economie et ancien ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement de Seydou Diarra, alors Premier ministre de feu le général Robert Guei.
Selon le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, qui s'est maintenue en fonction en dépit de l'expiration de son mandat, le 16 novembre 2005, la création d'une monnaie ivoirienne, en lieu et place du franc CFA, commun aux pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), permettra à son pays de construire des infrastructures, notamment des routes, des écoles et des hôpitaux, sans s'endetter auprès de la France.
Le n° 2 du régime ivoirien s'en est pris aux chefs d'Etat membres de cette institution qui, selon lui, ne se préoccupent que de placer l'un de leurs ressortissants dans le fauteuil du gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) au lieu de se pencher sur le rôle déterminant que la Banque pourrait jouer dans le développement des pays membres.
"Ils se battent pour des postes mais ils ne se posent pas la question de savoir pourquoi la BCEAO ne réalise pas des investissements rentables pour créer la richesse dans les pays qui utilisent le franc CFA", relèvet-il, non sans ironie.
Alors ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement mis en place par la défunte junte militaire de Robert Guei en septembre 2000, le Pr Mamadou Koulibaly s'était livré à une attaque en règle contre le CFA dont il réclamait le flottement.
Le gouverneur de la BCEAO, son compatriote Charles Konan-Banny, aujourd'hui Premier ministre du gouvernement de transition, n'avait pas hésité, à l'époque, à qualifier d'"irresponsables" les déclarations de celui qui passe depuis pour le pourfendeur attitré de la France néo-coloniale, qu'il accuse d'être le principal soutien de l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
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