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Retour à l'article: La Côte d'Ivoire attend un nouveau premier ministre
  La Côte d'Ivoire attend un nouveau premier ministre
Le calme règne malgré une légère angoisse
 
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La Côte d'Ivoire attend un nouveau premier ministre

Nombre de messages
:  17
Pages:  1  

  Le MAGICIEN !
XIVOITOUX ( 30/10/2005 11:59 )
À Puteaux / France

Depuis le début de la crise le monde a pu s' apercevoir que le plus GRAND politicien actuel dans ce pays m est bel et bien Laurent koudou Gbagbo , et ce n' en deplaise a ses detracteur qui doivent se reconvertir.

Gagbo est comme un magicien .

Il est TROP fort tt simplement.
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( 30/10/2005 13:39 )
À Kassel / Germany

A la redaction de grioo
pour une fois on est loin de vos articles puerilement partisan.Vous vous etes contente de raconter les faits comme quoi...
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( 30/10/2005 17:31 )
À Montfermeil / France

la femme et lentourage de gbagbo font du mal et le mr est cioncé dans la merde qu il se debarrasse de ses gens la
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  ALLIOT MARIE CONTINUE SON CIRQUE
le fracivoirien ( 30/10/2005 18:34 )
À Tremelo / Belgium

Un ministre de la défence qui parle de rumeur de coup d'Etat comme un vulgaire animateur de radio -corbeau. Si elle a des sources qu'elle les donne sinon qu'elle l'a ferme. Essaye-t-elle de nous préparer à une nouvelle opération FOCCART pour renverser le président ivoirien?
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  ECOUTEZ ! !
Gbagbo ( 30/10/2005 22:03 )
À Puteaux / France

MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE (Article 38 de la Constitution)

Ivoiriens Ivoiriennes, mes chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire,

Nous sommes aujourd'hui le dimanche 30 octobre 2005. Comme chacun de nous le sait, l'année 2005 est une année d'élections générales en Côte d'Ivoire. Pour respecter les échéances électorales prévues par nos lois, j'ai, depuis le Conseil des ministres du 28 avril 2005 et sur la proposition du Premier Ministre du Gouvernement de Réconciliation Nationale, fixé la date de l’élection à la Présidence de la République à ce jour du 30 octobre 2005...

Cette échéance n'a pu être tenue du fait de la guerre dans laquelle notre pays est plongé depuis le 19 septembre 2002, et de l'occupation qui en est résultée, d'une partie du pays par des bandes armées échappant au contrôle des Autorités légitimes et légales de la Côte d’Ivoire.



Depuis la Conférence de Kléber du 26 janvier 2003 jusqu~à ce jour, le Peuple de Côte d'Ivoire et moi-même avons fait tous les sacrifices:; même les plus inimaginables~ pour obtenir de la rébellion qu'elle désarme afin que nous allions à la paix :

Le Peuple, par l’adoption d'une loi d'amnistie votée par les députés le 6 août.
2003, a pardonné aux rebelles les crimes qu'ils ont froidement commis, afin que, ne craignant plus aucune poursuite, ils puissent revenir dans la République ;

Le même peuple, toujours par ses députés, a modifié les lois, toutes les lois dont certaines dispositions prétendument sources de conflit, avaient été présentées, après coup, comme les raisons de 1’agression de notre pays.



Mais les rebelles et les partis politiques qui se sont alliés à eux ont jugé que ces lois ne les satisfaisaient pas.
J'ai donc, usant des pouvoirs exceptionnels que me confère l'article 48 de notre Constitution en pareilles circonstances et à la demande du Président Thabo MBEKI, Médiateur de l'Union Africaine, apporté à ces lois, les corrections souhaitées.



J'ai également, sans modifier la Constitution de notre pays pour la défense de laquelle beaucoup de nos sœurs et de nos frères ont fait le sacrifice de leur vie, et toujours à la demande du Médiateur, autorisé, exceptionnellement, les parties signataires de l'Accord de Linas Marcoussis, à présenter des candidats à l'élection à la Présidence de la République sans que ceux-ci aient à remplir les conditions exigées par la Constitution et par les lois électorales.



Tout ce que nous attendions en retour des sacrifices ainsi consentis et à quoi les rebelles et leurs alliés s'étaient engagés envers moi et envers la communauté internationale, c’était le désarmement et la réunification du pays en vue des élections, seules à même d’apporter une paix définitive et durable à notre Nation.



Au lieu de cela, les rebelles et leurs alliés politiques se sont installés dans le dilatoire, jouant le pourrissement : de la situation espérant ainsi une prolongation dans le temps du processus de paix de façon à atteindre la fin de mon mandat.
Pour eux dès la fin du mandat du Président de la République, et devant l’impossibilité d'organiser normalement les élections, l'on s'installerait dans un « vide juridique » qui leur permettrait d'accéder à la tête de l'Etat sans aucune élection, c’est-à-dire sans l’accord du Peuple de Côte d'Ivoire.
Mais les trois dernières années que nous venons de vivre ont montré à chacun de nous que ce Peuple ne veut pas de chefs parvenus au pouvoir par des voies autres que celles déterminées par nos lois.



Notre peuple a suffisamment montré sa maturité au cours de cette guerre.
Il n'acceptera de chef qui exercera sur lui un pouvoir légitime, que parce qu’il aura été élu et donc choisi par lui.
C'est ce que les Ivoiriens ont voulu et ils l'ont consigné dans notre Constitution.



Je tiens au respect de cette Constitution adoptée par plus de 86% des ivoiriens pour deux raisons:

Premièrement, la Constitution de la Côte d'Ivoire, en son article 34, confie au Président de la République, Chef de l'Etat, les charges de veiller à son respect et d'assurer la continuité de l'Etat.


Deuxièmement, et ce à titre personnel, je suis pour le respect des lois.
Le respect de lois connues de tous et applicables à tous est, selon moi, le gage d'une vie paisible en société, le ciment de la démocratie et de la liberté.
C'est pourquoi, je m'opposerai toujours à la prise du pouvoir par des voies autres que constitutionnelles.
C'est pourquoi également, je n'accepterai jamais la décapitation de l'Etat de Côte d'Ivoire.



C'est pour garantir la mise en œuvre du principe de la continuité de l'Etat, lorsque le déroulement normal des élections est rendu impossible, notamment en cas d'atteinte à l'intégrité du territoire national, que notre Constitution charge le Président de la République de demeurer en fonction.



Le Conseil Constitutionnel que j'ai interrogé le 26 novembre 2003 sur la question de savoir si l'occupation toujours actuelle par la rébellion d'une partie du territoire constituait un cas d'atteinte à l'intégrité du territoire, m'a répondu par l' affirmative, dans son avis en date du 17 décembre 2003.



Au total, l'impossibilité dans laquelle nous nous trouvons d'organiser les élections est imputable à la rébellion et à tous les partis qui l'ont soutenue dans son refus de désarmer malgré les engagements pris et malgré tous les efforts que nous avons consentis.



Aussi, lorsqu'en pareil cas, les élections ne peuvent pas se tenir, la Constitution charge le Président de la Commission Electorale Indépendante de saisir le Conseil Constitutionnel aux fins de constater officiellement les circonstances qui rendent impossible le déroulement normal des élections.



Mais la Commission Electorale Indépendante est actuellement inopérante; les membres de sa nouvelle Commission centrale ont déjà prêté serment de sorte que les anciens ne peuvent plus agir que pour gérer les affaires courantes et effectuer la passation des charges en vue de la mise en place du nouveau bureau.
Le nouveau bureau qui n'a pas été non plus installé ne peut agir puisque aucune passation de charges n'a été effectuée.



C'est pourquoi, vu l'extrême urgence, j'ai, usant de l'article 48 de la Constitution et suppléant en cela la carence du Président de la Commission Electorale Indépendante, saisi, avant-hier 28 octobre 2005, le Conseil Constitutionnel aux fins de constater les circonstances rendant impossible la tenue des élections.



Cette Haute juridiction a rendu, hier, 29 octobre 2005, une décision par laquelle il constate qu'il Y a atteinte à l'intégrité du territoire et que l'élection à la Présidence de la République n'ayant pu se tenir, il me charge, en ma qualité de Président de la République en fonction, d'assurer la continuité à la tête de l'Etat en demeurant dans lesdites fonctions.



Le Conseil Constitutionnel est seul habilité, en vertu de la Constitution, à constater la cessation des événements rendant impossible l'organisation des élections, c'est-à-dire à constater la réunification du pays et à ordonner la tenue de l'élection à la Présidence de la République.



C'est encore au Conseil Constitutionnel qu'il appartiendra, lorsque les résultats de cette élection seront connus, de les annoncer et de faire prêter serment au vainqueur de ce scrutin.



C'est à ce moment-là, lorsque le vainqueur de la prochaine élection aura prêté serment, et à ce moment-là seulement, que le Président actuel cessera ses fonctions.



Mais la Communauté Internationale nous enjoint d'achever ce processus dans douze mois au plus tard.


Je souhaite pour ma part que les élections aient lieu bien avant ces douze mois et c'est la mission que je confierai au nouveau Premier Ministre que nous désignerons dans quelques jours.


J'exercerai mes fonctions avec la même détermination que j'ai eue ces trois dernières années pour défendre notre pays et ses institutions.



Chers compatriotes,

Je saisis l'occasion de ce message pour remercier la Communauté Internationale.


Je remercie tout d'abord la CEDEAO et son Président Mamadou TANDJA, Président de la République du Niger;

Je remercie l'Union Africaine et son Président OLUSEGUN OBASANJO, Président de la République Fédérale du Nigeria;

Je remercie enfin le Conseil de Sécurité de l'ONU et les grandes puissances de ce monde, membres permanents dudit Conseil dont l'implication, aujourd'hui très nette dans la résolution de la crise, et la saine appréciation de la situation ivoirienne se sont traduites par le communiqué d’Addis-Abeba du 6 octobre 2005 et la résolution 1633 du Conseil de Sécurité.



Je réserve au nom du Peuple de Côte d'Ivoire des remerciements spéciaux au Médiateur que l'Union Africaine a choisi pour nous aider à obtenir la paix.
En votre nom à tous, je salue le Président Thabo MBEKI, qui restera dans la mémoire des ivoiriens comme un homme de bien et un grand leader africain.



Je saisis également l'occasion de ce message pour réaffirmer que la Côte d'Ivoire étant membre de l'Union Africaine et de l'Organisation des Nations Unies, les décisions que ces organisations viennent de prendre seront appliquées.
Nous continuerons de les appliquer avec d'autant plus de détermination et d'engagement qu'elles sont conformes à notre Constitution: le Président de la République continuera d'assurer la continuité de l'Etat et demeurera à la tête de celui-ci jusqu'à ce que l'élection à la Présidence de la République ait lieu.



Telle est la volonté des Ivoiriens exprimée dans notre Constitution votée par plus de 86% d'entre nous, le 23 juillet 2000, à l'occasion de son adoption par référendum.



Tel est également le sens du Communiqué de l'Union Africaine et de la Résolution 1633 du Conseil de Sécurité.


Les décisions de ces organisations ne sont pas rendues au profit de ma personne.
Elles sont rendues au profit de la Côte d'Ivoire et de ses populations qui souffrent depuis plus de trois ans.
Elles constituent donc pour nous un ensemble de moyens pour nous aider à bâtir nous-mêmes la paix pour notre pays.



C'est pourquoi, je demande à ceux qui ont peur de la paix de prendre courage et de ne pas avoir peur du lendemain.
Il ne leur arrivera rien.
Je les assure de la protection de la loi.



Je demande également à ceux qui sont mus par leurs intérêts individuels ou partisans, de dépasser leur personne pour ne penser qu'à l'intérêt de notre pays.



Saisissons donc ces leviers que nous offre la communauté internationale à laquelle nous avons volontairement fait appel pour bâtir une paix définitive pour notre pays.



La mission qui vient de m'être confiée est constitutionnellement normale en ce qu'elle préserve notre pays des incertitudes.
Je m'en réjouis pour cela.
Mais ma conviction profonde est que notre pays.
Ne sortira de la crise que par les élections.
Il nous faut donc aller aux élections.
Tous les mécanismes sont aujourd'hui mis en place, notamment avec la présence du Haut Représentant de l'ONU chargé des élections pour que celles-ci soient transparentes.


Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire !

Laurent GBAGBO
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  Afroman, xivoi"rien"
Sniper ( 31/10/2005 13:37 )
À Courbevoie / France

Arrêtez vos délires vous êtes loind 'être crédible.
C'est à force de soutenir des vauriens comme Bagbo que la CI sombre. Vous êtes là à soutenir qq'un qui n'a qu'une seule ambition: rester au pouvoir et rien d'autres. S'il était l'homme que vous croyez il aurait organisé les élections comme demandés par toutes les parties mais il s'est efforcé de gagner du temps en espérant qu'il allait être en sa faveur. En ce jour du 31 octobre Bagbo n'est plus le président des Ivoiriens mais un simple dictateur fasciste et xénophobe. Vivement qu'il soit délogé manu militari.
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gnata ( 31/10/2005 14:33 )
À Montreal / Canada

Sniper si tu lisais un peu tu saurais qu'organiser des élections quand des brigands tiennent 40% de ton territoire est impossible .

En novembre 2004 , quand Gbagbo a décidé de desarmer les rebelles de forces pour préparer les élections ,la France et son armée est intervenue en détruisant une partie de la flotte aérienne Ivoirienne ( aucun pays Africain n'a condamné la France , ils l'ont plutôt appaludi ) , cette armée francaise avait tué près d'une centaine d' Ivoiriens , on n'a entendu personne , on a plutôt jeter l'opprobe sur Gbagbo , ...le ridicule et la médiocrité ne tuent pas.

On a alors pensé que l'Onu allait désarmer les rebelles pour que se faasse les élections ( puisque elle et la france s'oppose à ce qu'on desarme les rebelles ) , pour toute reponse L'Onu dit qu'elle n'a jamais eu le mandat de desarmer qui que ce soit , quant à la France , elle dit qu,elle n'est pas là pour ca !

Qui alors a le devoir de désarmer ces brigands ?

La C.I est un pays pays voilà pkoi on se joue d'elle de la sorte , et quand je vois des petits africains comme toi qui ne savent pas de quoi il est question et qui tire sur ceux qui se défendent , j'ai pitié pour nous-mêmes .

Quand les désinformés , ceux qui ne savent pas lire et réflechir donnent des points de vues , voilà où on se retrouve !

Pauvres Afrique , on n'est pas sorti de l'auberge .
Quant à celui qui dit que la C.I n'aura pas de compassion de sa part , je lui dit qu'elle n'en a pas besoin venant de lui , cette crise nous a montré vraiment la médiocrité de certainspetites âmes Africaines , cette crise touche à sa fin , et malgré les malédictions de certains , nous nous en sortirons .
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( 31/10/2005 15:21 )
À Caen / France

gnata merci pour cette explication!!! Cè la preuve ke l'afrik s'en sortira meme s'il existe encore des brebis égarés tels que sniper!!!
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  Mes frères
Kolosse ( 01/11/2005 01:14 )
À Puteaux / France

laissez sniper baver , on n' a que faire des délires des NON IVOIRIENS comme lui.Gagbo veut se maintenir au pouvoir de force ? il est lá bel et bien LA ,il n'est pas comme ses poussièreux et ses vendus qui collaborent avec la race de sniper au détriment de sa population , encore heureux......c un président que tu n' aura JAMAIS ,sniper......

Les bountys non pas leur place chez nous.

VIVE KUDU L.Gabgbo !
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( 01/11/2005 16:44 )
À Échirolles / France

Vous avez le sens de la caricature a defaut d'avoir une réel connaissance de la société civile ivoirienne, vos reproche se font peut être à l'égard d'une partie des élites africaines et certainement pas qu'ivoirienne, mais n'oubliez pas le respect dû aux ppulation qui elles se gardent bien dans leur trés grande majorité d'avoir des attitudes de mouton de panurge.
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maryjane ( 01/11/2005 21:30 )
À Roubaix / France

C'est valable pour Jean-Luc BASSA, qui se dit fier d'être Camerounais mais préfère voter pour Hitler plutôt que Sarkozy et au passage se proclame Jospiniste.
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  Hihihihihihihi
BOUNTYKILLER ( 02/11/2005 00:32 )
À Puteaux / France

Mais comment pouvez -vous répondre á ce diable ?

Ils sont perdu les pauvres, plus de place au maroc ou en algerie , en tunisie ce n' est même pas la peine , en lybie khadafi n' en veux plus , et la RCI doit s' occuper de sa propre population.Le pauvre il agonise et ne lui reste plus que les banlieus ou il se font griller , hooooooo kel vie !

VIVE LAURENT GAGBO !
VIVE LA COTE D' IVOIRE !

ABBAT les BOUNTYS !
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  Côte d’Ivoire is BACK !
Afroman ( 02/11/2005 00:42 )
À Puteaux / France

Côte d’Ivoire is back : Plus de 20.000 patriotes célèbrent les Eléphants
Meeting - Les patriotes ivoiriens ont relevé le défi de la mobilisation en se rendant massivement au stade Robert Champroux pour célébrer les Eléphants et la Côte d’Ivoire qui renaît de ses cendres après l’apocalypse qui avait été prédit.


Les ennemis de la Côte d’Ivoire avaient prédit le chaos pour le 30 octobre 2005. Mais rien n’y fit. Au contraire, ce sont eux-mêmes qui ont manqué de lyncher leurs leaders au Parc des sports de Treichville le dimanche dernier. Le Dieu Tout Puissant avait sa main sur le pays de Laurent Gbagbo et les oiseaux de mauvais augure ont chanté en vain. Hier mardi 1er novembre, les Ivoiriens ont pris d’assaut le stade Robert Champroux pour braver tous les malheurs que les ennemis croyaient pouvoir lancer à la Côte d’Ivoire libre et souveraine, sous le gouvernail de Laurent Gbagbo. Combien étaient-ils ? 20, 30, 40 mille ou plus ? On ne peut pas dénombrer exactement les milliers de patriotes qui ont fait le déplacement du stade Robert Champroux hier mardi pour participer au meeting organisé par l’alliance de la jeunesse patriotique avec à sa tête le « Général » Charles Blé Goudé. Très tôt le matin déjà, ces milliers de patriotes acquis à la cause du Président Laurent Gbagbo ont commencé à converger vers Marcory pour témoigner une fois de plus leur adhésion à la cause de celui que la rébellion s’efforce de présenter comme la cause du blocage du processus de paix en Côte d’Ivoire. Dans la discipline, ils ont envahi le stade Champroux qui a refusé du monde au-delà de 16 heures. Et c’est dans cette ambiance surchauffée que le leader de la jeunesse patriotique, Charles Blé Goudé, a fait son entrée sous le coup de 15h 20 dans une ambiance indescriptible. Communiant parfaitement avec son peuple qui l’attendait depuis la matinée, le leader charismatique de la résistance patriotique ne se fera pas prier pour délivrer un message important à ses partisans. Tout d’abord, il a voulu se pencher sur le vide constitutionnel qui était devenu le chou gras du bloc rebelle. Et de se vouloir on ne peut plus clair. « Ceux qui ont pensé que le Président Gbagbo était déchu de tous ses pouvoirs doivent se ressaisir parce que le vide juridique s’est déplacé de la Présidence à la Primature », a-t-il souligné avec force avant de rappeler les raisons de la rencontre du jour. « Nous sommes venus célébrer la résolution 1633 des Nations Unies qui est une victoire en ce sens qu’elle maintient le Président Laurent Gbagbo dans son fauteuil et prolonge son mandat encore de 365 jours et puis montrer à ceux qui pensent que nous sommes étouffés qu’ils se trompent lourdement. Nous sommes donc venus saluer la résistance et célébrer les Eléphants », a-t-il dit pour situer les uns et les autres sur les raisons de cette mobilisation qui a rassemblé plus de 100 000 patriotes. Poursuivant, Blé Goudé a salué les nombreux députés issus des rangs du PDCI-RDA qui ont bien voulu accompagner le Président Fologo. Il en a profité pour signifier à tous que l’apocalypse prédite par le bloc rebelle n’a pas eu lieu. « Les gens parlent, ils parlent mais il n’y a pas eu la catastrophe le 30 octobre. Et après le 30 octobre, il n’y aura rien », a-t-il martelé avant de se féliciter du rassemblement extraordinaire de ce jour et de la discipline qui l’a accompagné. Intervenant à son tour, le Professeur Mamadou Koulibaly, qui a donné un cachet spécial à cette fête par sa présence, s’est étonné de ce que le 30 octobre soit passé sans que le ciel ne tombe sur la Côte d’Ivoire. « Je ne suis pas convaincu que le 30 octobre soit passé et que la Côte d’Ivoire soit toujours à sa place. Je tiens à vous remercier parce que vous avez démontré ce qu’est un Etat et une République et surtout l’amour pour sa patrie », a-t-il dit avec force, avant d’inviter chacun à un devoir. « Maintenant, allez chez chaque leader du G7 pour lui expliquer que nous voulons aller aux élections avant les 12 mois que nous donne la communauté internationale pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens et à la chienlit qui s’est installée ». «Le pouvoir ne s’obtient pas par la force », a relevé le Président de l’Assemblée nationale, s’insurgeant contre les Ivoiriens qui souhaitent l’apocalypse pour préserver leurs vieux jours. Terminant la série des allocutions, le père du sursaut national, le Président Laurent Dona Fologo qui a reçu un véritable standing ovation s’est dit fier et heureux d’être le parrain de cette cérémonie et a rappelé que le Président Laurent Gbagbo peut être fier de dire que la jeunesse ivoirienne est sa raison de vivre. « Vous êtes la force et l’avenir du pays. Nous sommes fiers de vous. Comportez vous de sorte que la communauté internationale ne se trompe pas sur l’essentiel en continuant d’aider la Côte d’Ivoire et ses dirigeants », a fini le Président Fologo qui a tenu à marquer de sa présence effective ce meeting de la célébration de la Côte d’Ivoire mondialiste et qui gagne.

Nazaire Séry
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XIVOITOUX ( 02/11/2005 00:52 )
À Puteaux / France

Analyse – Le bloc rebelle paie, après l’échec cuisant de la «stratégie du 30 octobre», le prix de son incapacité à saisir les signes des temps et à jauger les rapports de force populaires ou militaires. Il paie également pour n’avoir pas compris que ses donneurs d’ordre d’hier ne sont plus tout-puissants…


Lamentable échec en rase campagne. Tous les analystes sérieux sont unanimes : l’opposition politico-militaire ivoirienne vient d’enregistrer un fiasco mémorable. Son opération «faire partir Gbagbo le 30 octobre» s’est soldée de la manière la plus ridicule : un pugilat entre des militants fanatisés, donc jusqu’au-boutistes, et une direction inconsistante qui a reculé au dernier moment, consciente sur le tard d’un rapport de force populaire et militaire ne lui permettant pas d’espérer une «contre-révolution d’octobre», c’est-à-dire un remake, en sens inverse, du grand mouvement historique qui a chassé du pouvoir, en octobre 2000, un Robert Gueï déjà vaincu sur le terrain électoral.
La déconvenue du G7 est d’autant plus grave pour lui que le raffut d’enfer qu’il a créé avant la «date fatidique» a attiré en Côte d’Ivoire une masse assez importante de journalistes français, toujours compréhensifs – comme l’exécutif de leur pays – envers le bloc rebelle. Devant ses alliés internationaux, l’opposition ivoirienne a étalé de manière flagrante ses carences, son manque de vision, sa propension au verbiage sans consistance. De toutes les conséquences de cette berezina politico-médiatique, c’est la dernière du 30 octobre qui aura le plus de résonances dans la durée. Le bloc rebelle vient peut-être de s’aliéner le dernier carré de ceux qui, dans l’Hexagone, avaient encore la naïveté de croire à sa capacité à s’organiser pour retourner les situations à son profit sur le terrain ivoirien, sans le concours de soutiens extérieurs. Ainsi, Libération, le journal français le plus empressé à charger le président Gbagbo et à sanctifier ses adversaires, a été obligé de reconnaître que «l’opposition faiblit en Côte d’Ivoire», quand Le Figaro, quotidien plus mesuré sur la crise ivoirienne, a vu une «opposition désemparée face à Gbagbo».
Comment cela a-t-il pu arriver ? Les militants du G7 se posent cette question et insultent copieusement des chefs politiques qu’ils estiment pusillanimes, - ils avaient répété mille fois que, le 31 octobre, Gbagbo serait à Mama tandis qu’eux seraient au Palais- et qui ont disparu ou se sont débinés à l’heure du «Grand Soir». En réalité, les critiques des militants les plus extrémistes de la coalition politico-militaire rebelle ne sont pas tout à fait fondées. Ils devraient, si leur intelligence n’était pas obscurcie par trois années de fanatisation outrancière, plutôt reprocher à leurs chefs de leur avoir menti sur leur marge de manœuvre réelle, et de leur avoir fait miroiter un objectif inatteignable. Ils devraient reprocher à leurs directions respectives leur incapacité à saisir les signes des temps et à connaître aujourd’hui, en l’état actuel des choses, ce qu’ils sont en droit d’espérer.
«Qui t’a fait roi ?» : cette question a toujours été fondamentale en politique et le G7 ne peut l’ignorer. Plus qu’une adversité militaire qui, en quelques mois, s’est réduite comme peau de chagrin pour devenir dérisoire avec le renforcement des capacités de l’armée ivoirienne, dû lui-même à un rapport de forces économique en faveur des autorités légitimes de Côte d’Ivoire, c’est plutôt la communauté internationale qui a sanctifié la rébellion, socle de la coalition qui regroupe PDCI, RDR, UDPCI, MFA et mouvements insurrectionnels. C’est le «groupe de contact de la CEDEAO», cornaqué par Paris, qui a arraché la signature d’un cessez-le-feu entre armée ivoirienne et prétendus mutins ; un cessez-le-feu gelant les positions et transformant des territoires faciles à arracher en rentes de situation territoriales. C’est la France qui a obtenu l’accord de Marcoussis, sans lequel l’ONU n’avait pas de marge de manœuvre juridique pour reconnaître politiquement la rébellion. C’est encore elle, cette France, qui a créé la situation de ni paix ni guerre en rendant impossible, par son interposition, toute victoire militaire de l’armée ivoirienne. L’agenda du bloc rebelle ne peut donc pas être dissocié de celui de la communauté internationale. Contrairement à Gbagbo, Soro ne peut pas tenir tête à la communauté internationale, ou refuser de s’insérer dans le canevas qu’elle a dressé. C’est le refus de tenir compte de cette donnée objective qui est la principale cause de l’échec de la «stratégie du 30 octobre».
C’est que le G7 souffre terriblement du syndrome de l’enfant gâté. Tout lui a été donné de tout temps et il a tendance à croire qu’il a tout conquis. L’opposition ivoirienne n’a jamais eu de stratégie propre, mais a toujours été l’instrument docile du «grand organisateur», la France de Jacques Chirac, laquelle poursuit des objectifs pouvant, à tout moment, se dissocier de ceux de ses alliés «indigènes». Or la France de septembre 2002 n’est pas celle d’octobre 2005. Elle a été prodigieusement affaiblie par les événements de novembre 2004, qui l’ont obligée à montrer son vrai visage de force belligérante. A court terme, les conséquences de cette aventure n’ont pas été bien mesurées. Aujourd’hui, il est évident que la Force Licorne ne peut plus s’associer, la fleur au fusil, aux manœuvres de déstabilisation de l’opposition. Le bloc rebelle a-t-il perçu les ravages de l’affaire Poncet sur l’armée française ? Pense-t-il que le général Elrick Irastorza prendra des risques pour ses beaux yeux, alors que son prédécesseur est humilié pour avoir tenté – sans succès – de réaliser le rêve ultime du président Chirac sur la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire le renversement du président Gbagbo ? S’est-il rendu compte de la difficulté avec laquelle Paris obtient désormais le blanc-seing du Conseil de sécurité pour faire passer ses résolutions ? A-t-il vu que De Villepin, Tévoédjré, Mazeaud et Diarra – les comploteurs de Linas-Marcoussis – ne sont plus impliqués dans le dossier ivoirien ?
L’opposition ivoirienne paie le prix de son caractère erratique. Elle ne se rend pas compte qu’à ce stade du développement de la crise ivoirienne, la France ne peut plus, à elle seule, faire l’Histoire. Le plus que la Chiraquie peut faire, c’est de défendre au maximum les intérêts électoraux de ses poulains dans le cadre de la résolution 1633. Mais ces derniers ne veulent pas prendre acte des nouveaux rapports de force, encore moins se préparer à quitter le terrain militaro-diplomatique pour celui des élections. Alors, ils insultent tour à tour Thabo Mbeki et Pierre Schori – des horribles socialistes comme Gbagbo – sans se rendre compte qu’en le faisant, ils irritent lourdement ceux qu’ils tiennent pour leurs défenseurs inconditionnels. Ils se lancent dans des actes de défiance inouïs sans se rendre compte qu’une grande partie de leur base est épuisée et ne croit plus en leur capacité à renverser Gbagbo. Pis, certains parmi eux finissent par découvrir, au fur et à mesure que le temps passe, les tenants et aboutissants de la crise ivoirienne et s’allient à la position objective républicaine. Les dirigeants, eux, se transforment, à la grande joie du camp présidentiel, en guignols prétentieux sans envergure. La politique est sans doute chose trop sérieuse pour être laissée à des maquisards.

Théophile Kouamouo
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  Kobatchegny
Maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

Il y a une marge entre exprimer des opinions et veiller à ce que ces opinions ne franchissent pas la limite de l'insulte. Cette limite tu l'as largement franchie, depuis très longtemps et pas que sur cette discussion.

Je ne suis partisane de personne cher Kobatchegny, tu es libre de penser ce que tu veux, vraisemblablement tu te suffis à toi-même et c'est très bon pour toi.

Tu récoltes ce que tu sèmes, désormais la quasi totalité de tes posts seront supprimés, dès lors où ils seront truffés d'insulte, et comme la totalité de tes posts sont des insultes, toi-même tu sais déjà.

Amuse-toi à les reposter, je m'éclaterai à les supprimer. Ici on n'a pas de temps à perdre avec les petits esprits.
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  100.000 patriotes pour foutre le bordel
kobatchegny ( 02/11/2005 15:31 )
À Le Châtelet / France

Il est clair cette demonstration de force des patriote de Blé «Gourdin»
Comme ils ont vu que les nordistes n'ont pas voulu se prendre à leur jeu macabre d'assassiner des innocents, alors cette bande de niais se trouve reconforté dans ses crime.
Vivent les COMBATTANTS du Nord.
Gbagbo foutra le camp.
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  COURAGE A LA COTE D IVOIRE
SERGEDOCTEUR ( 16/12/2005 12:04 )
À Paris / France

COURAGE MES FRERES NE VOUS LAISSEZ PAS ABATTRE! TOUS LES AFRICAINS PRIENT POUR LA FIN DE VOTRE TOURMENT ET LE DEBUT D UNE ERE NOUVELLE POUR VOS ENFANTS;
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constructeur africain de tv et de plasma
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