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  Audrey Pulvar: "nous ne sommes pas là pour servir la soupe aux politiciens"
Audrey Pulvar, la première journaliste afro-caribéeenne à présenter un journal dans la tranche 19 heures - 20 heures en France, après avoir été la première à co-animer un journal du soir, est revenue avec nous sur sa nomination et ses projets, notamment d'écriture
 
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Audrey Pulvar: "nous ne sommes pas là pour servir la soupe aux politiciens"

Nombre de messages
:  9
Pages:  1  

 
fresh ( 27/06/2006 12:50 )
À Paris / France

a quand des journalistes d'origine africaine?
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Kiné Lam ( 27/06/2006 14:48 )
À Speyer / Germany

M. Mbougen, la déclaration que vous attibuée à cette dame en titre de votre article me semble quelque peu tronquée et même, truquée accessoirement. Il me semble que les réactions et commentaires qui pourraient en résulter ne correspondraient pas à l'esprit de la déclaration initiale qui est la suivante: "Vous savez, souvent les invités viennent avec une idée précise de ce qu'ils veulent dire et de l'ordre dans lequel ils ont l'intention de le dire. Mais nous ne sommes pas là pour leur servir la soupe...".

Lu comme ca, on ne dirait pas que la dame soit animée par l'intention ferme de mener bataille contre les politiciens. Ce sont l'éthique et la déontologie de son métier qui lui importent, non la fonction de ses invités.

Sur la question de la couleur de sa peau qui revient de manière récurrente, je suis d'avis que cette madame Pulvar s'enfouit dans des conjectures trop égocentriques. C'est une quesiton dont l'actualité et la persistance trahissent la réalité paradoxale d'un pays dotée d'une pluri-ethnicité à laquelle l'univers médiatique se ferme.

Par ailleurs, si la couleur était un motif de fierté pour elle, je ne suis pas certain qu'elle trouverait "fatiguant" qu'on y revienne toujours.
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  Déclaration
Rédaction Grioo.com ( 27/06/2006 15:38 )
À Nantes / France

Kiné Lam,

je crois que le principe même des déclarations extraites des interviews est d'être souvent extraite de leur contexte.

Sachez qu'il existe des impératifs de taille sur les textes publiés en page d'accueil du site et que la phrase complète a donc dû être raccourcie, mais l'esprit demeure à savoir que les "vrais" journalistes ne sont pas uniquement des fair-valoir des invités (politiques ou industriels).

Je ne suis pas d'accord avec vous sur la fierté de Mme Pulvar, on peut en effet être "fière" d'être noire (et donc donner des interviews sur des sites "communautaristes" par exemple) mais vouloir être reconnue sur ses seules qualités professionnelles.
Croyez-vous que Laurence Ferrari apprécierait d'être jugée sur ses seules qualités physiques?
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Kiné Lam ( 27/06/2006 16:49 )
À Speyer / Germany

"je crois que le principe même des déclarations extraites des interviews est d'être souvent extraite de leur contexte."

Certes au niveau de la forme, mais pas sur le fond. Votre extrait fait dire à Pulvar qu'elle et ses semblables ne sont pas là "pour servir la soupe aux politiciens". Vous procédez donc à l'ablation du mot initial INVITÉS qui généralise, et greffez en lieu et place POLITICIENS qui réduit la portée de cette phrase aux seuls hommes politiques, donc particularise. Or l'ambition de cette phrase est plus vaste. Peut-être estimiez-vous qu'un titre selon l'exemple qui suit ferait moins sensation: "NOUS NE SOMMES PAS LÀ POUR SERVIR LA SOUPE À NOS INVITÉS."?

Pour le reste, j'aimerais répondre à la reserve que vous exprimez en disant que la flatterie ne nous exaspère pas quand elle fait mention d'un trait de notre être qui nous plaît. Il sierait effectivement à la convenance de L. Ferrari qu'on lui fît à longueur de temps l'éloge de sa beauté, plus que celui de son professionalisme. Si elle vivait dans un pays Noirs ou de Jaunes, elle ne verrait certainement pas aucun mal à ce que l'on insiste sur la couleur de sa peau... si elle en était fière.

Les Noirs, certains, veulent désespèrement être percus comme des hommes , des journalistes, des footballeurs etc tout court. C'est une telle évidence qu'ils sont des hommes et tout le reste que cela en devient grotesque de le révendiquer! Où se trouve l'imposture si on les tient pour des Noirs qu'ils sont?? Il y a bien un souci quelque part non, quand on en vient à être gêné de s'entendre rappeler une entité dont on a la plus grande fierté?
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lekunfry ( 27/06/2006 18:01 )
À Mirande / France

C'est une belle interview, on peut toujours chipoter sur tout, mais moi j'ai bien saisi qu'elle voulait dire qu'elle n'est point un faire valoir des gens qu'elle interview!

Belle interview parce que la qualité du travail ou son actualité de simple journaliste y est abordé tout aussi amplement que le reste...
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  pas d comentaire
EMA ( 28/06/2006 14:09 )
À Toulouse / France

Interview correct. Pour ceux qui s\'intérêssent au travail de cette femme et aussi au possibilité d\'une afro descendante dans le milieu médiatique français; professionel d\'abord, donc du travail. Après pour ce qui est des idées il n\'y a pas beaucoup de marche de manoeuvre car le métier même le veut. Mais on peut tout de même controler les interviews et mettre en évidence certain point qui nous semblent important. Si on veut faire plus; il faut tout simplement tenir la rédaction et peut être même les actionaires.

Pour ce qui est de ça couleur. Il est très compréhensible que certains noirs n\'en peuvent plus d\'être vu que par cette aspect. La vrai question c\'est pourquoi? Tout simplement parce qu\'on est en l\'an 2000 et que cette couleur, ce peuple est discriminé depuis 500ans. C\'est donc le coté péjoratif de cette couleur qui pèse lourd. Beaucoup ne pousse pas le raisonement jusque la et ressente juste les effets qu\'ils imputent par pure réaction épidermique à leur couleur. Mais aujourd\'hui il est temps d\'aller au pourquoi des choses pour mieux agir face à ce type de comportement qui est en définitive; un dénigrement de soi par les autres qui entraine un dénigrement de soi par soi. Pour donc stoper cette dévalorisation de la couleur il faut que les noirs ce sentent flatté qu\'on mette leur couleur en avant. Comme preuve qu\'elle est humaine tout simplement. Même si c\'est pour la dénigrer ou autre. Dans tous les cas le dénigrement d\'autrui ne doit avoir aucune prise sur nous même; \"oui je suis noir et on est très compétant. Pendant 400 ans et plus on a enrichit la France; ce n\'est pas rien! Sans nous ou elle en serait!?\". Ayons du culot.

Mais la encore je le répète. Qu\'on le lui rapelle tout le temps est plus qu\'insultant dans le sens ou c\'est une incompétence qu\'on lui attribu, plus qu\'une couleur. Et la réaction normale est un rejet total (incompétence et couleur). Mais aujourd\'hui on doit être encore plus fort et la réaction exigé doit être presque une revendication. Il faut les prendre à contre pied. On utilise donc à notre tour la couleur aussi, mais cette fois si pour l\'assimiler à une compétence.

On est en guerre idéologique. Et s\'imposer ici ou ailleurs c\'est imposer une idéologie postive de la négritude.
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  UNITY
EMA ( 28/06/2006 14:32 )
À Toulouse / France

Rep à Fresh.

Un antillais n'est il pas africain? Et un africain n'est il pas antillais? Quand allez vous donc comprendre que nos divisions nous rendent faible et surtout rendent l'exploitation des notres plus forte des Antilles à l'Afrique. On peut me rétorquer que dans les faits un africain et différend d'un antillais. Je répondrais qu'un sénégalais peut être culturellement moins proche d'un congolais qu'un guadeloupéen ou un guyanais.

La vérité est que la seule chose dont on peut être sure; c'est que la division africain antillais n'est entretenue que pour nous diviser. Alors soit on la subit avec ces conséquences néfastes. Soit on la dépasse par la vérité en se rendant compte qu'un antillais peut autant revendiquer l'histoire africaine d'avant 1500 et même jusqu'a 1800; car ce sont ces parents directs, ces ancêtres directs. Ce sont ces civilisations d'avant 1500 qui l'on fait, de même que pendant la traite c'était ces généraux de royaumes esclavagistes ou non, de soldats, de paysans, d'esclaves de royaumes toujours ou de clans esclavagistes ou non qui ont été capturés, battus et transportés aux Amériques. De même l'histoire des antilles appartient d'autant aux africains car ce sont leurs frères qu'on y a transporté. C'est un même peuple qui est la.

Alors on la fait cette unité ou on reste dans des divisions ethniques Afro de type martiniquais contre haïtiens, sénégalais, contre maliens, africains contre antillais etc etc et vis versa et d'ici et de la bas alors que c'est à 20 mètre de chez moi.

Moi j'ai choisit parce que je ne suis plus un esclave de leurs idéologies de races hiérarchisées. Je sais ce qu'est un antillais et un africain. Je sais d'ou ils viennent tous! D'un arbre de la forêt des abeilles...
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panafricain ( 30/06/2006 13:37 )
À / Satellite Provider

bon courage à Audrey Pulvar pour la suite. Elle fait du bon boulot....
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kandaka ( 30/06/2006 18:14 )
À Warrington / United Kingdom

Cette femme est un exemple pour bien des femmes noires sur le plan professionnel et sa reussite est un exemple pour de nombreuses adolescentes et fillettes. C'est bien a ce titre de lui avoir consacre cette interview...
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