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Bernard Kouchner
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reuters |
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Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a écarté jeudi à Dakar "tout soutien" de la France à un candidat à la succession d'Omar Bongo Ondimba, estimant que "c'est fini le temps où la France avait des candidats en Afrique lors des élections présidentielles".
"C'est fini, ce temps où la France avait un candidat", a répondu M. Kouchner à une question sur le soutien probable de la France à l'un des candidats à la prochaine élection présidentielle au Gabon, au cours d'une conférence de presse à Dakar, où il est arrivé mercredi pour une visite de travail.
"C'est l'affaire des Gabonais. Nous l'avons affirmé. Le président de la République Nicolas Sarkozy l'a bien dit", a martelé Bernard Kouchner.
Selon le chef de la diplomatie française, il revient aux Gabonais de décider eux-mêmes "dans le jeu des partis et en toute liberté" pour choisir un successeur au président Omar Bongo Ondimba, dont la mort a été annoncée officiellement le 8 juin dernier dans une clinique espagnole.
Plusieurs personnalités gabonaises sont présentées comme d'éventuels prétendants au fauteuil présidentiel. Ali Ben Bongo, ministre de la Défense, est présenté comme l'un des principaux favoris à la succession de son père.
Prévue 45 jours après le décès du président gabonais, l'élection présidentielle ne pourra pas se tenir fin juillet, comme prévu par la Constitution. L'opposition a demandé son report pour quelques mois. |