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Jacques Verges lors d'une conférence de presse à Paris
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Jacques Vergès, Marcel Ceccaldi, deux des avocats de Laurent Gbagbo, ont été refoulés à l’aéroport d’Abidjan ce vendredi, alors qu’ils venaient assister au premier interrogatoire de l’ancien président. Maître Lucie Bourthoumieux, avocate franco-camerounaise de Laurent Gbagbo qui disposait d’une carte de résident en Côte d’Ivoire a pu passer les contrôles, mais a choisi de rentrer à Paris avec ses deux collègues.
Jacques Vergès a fait savoir qu’il était « pessimiste quant à l’avenir d’un régime qui traite les avocats de cette manière ». Il avait obtenu un visa délivré par le consulat ivoirien de Nancy, mais à Abidjan, on lui a fait savoir que le visa n’avait pas été validé par l’ambassade ivoirienne à Paris. Maître Ceccaldi n’avait pas de visa, mais avait écrit au procureur pour lui demander de favoriser son entrée sur le sol ivoirien. Requête qui n’a manifestement pas été entendue.
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Je suis pessimiste quant à l’avenir d’un régime qui traite les avocats de cette manière |
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| Jacques Vergès |
Simone Gbagbo, assignée à résidence à Odienné, devait également bénéficier de l’assistance des trois avocats lors de son audition, de même que Pascal Affi Nguessan, assigné à résidence à Katiola. Près de 200 personnalités du régime de Laurent Gbagbo doivent être entendues selon le ministre de la justice, Jeannot Kouadio Ahoussou.
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