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Pascal Affi Nguessan s'adressant aux journalistes ce mercredi 1er décembre
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Les résultats de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire risquent fort de ne pas être connus ce mercredi comme attendu tandis que l’incertitude et la tension devraient se prolonger dans le pays. Deux indices le laissent penser.
Tout d’abord, le camp présidentiel, par la voix de Pascal Affi Nguessan, directeur de campagne de Laurent Gbagbo, évoque "une mascarade" dans le Nord, région qu’il juge "contrôlée par les ex rebelles" qui seraient favorables à Alassane Ouattara. De plus, la RTI (Radio Télévision Ivoirienne) a annoncé aux alentours de 17H30 heure locale que le couvre-feu, supposé s’achever ce mercredi, était prolongé jusqu’au dimanche 5 décembre.
Dans le camp Ouattara, on avait affirmé que le camp présidentiel retardait la publication des résultats parcequ’il savait qu’il avait perdu. Pascal Affi Nguessan de son côté affirme que Laurent Gbagbo n’a pas perdu, mais précise surtout que le camp présidentiel a demandé l’annulation des résultats dans plusieurs régions du Nord du pays où il y a eu (...) "une mascarade pour organiser une fraude électorale au profit d'Alassane Ouattara". |
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Damana Pickass ce mercredi à la Radio Télévision Ivoirienne
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Le directeur de campagne de Laurent Gbagbo a ajouté de façon étonnante, "qu’aucun scrutin ne serait équitable tant que les rebelles partisans d’Alassane Ouattara contrôleraient la moitié du pays". Aux journalistes de Reuters qui lui ont demandé pourquoi le camp présidentiel avait accepté les élections dans ces conditions, Affi Nguessan a répondu par une pirouette : "On ne peut demander à quelqu'un dont la maison a été cambriolée pourquoi il a déménagé dans ce quartier".
Par ailleurs, à la suite de l’annonce du décret présidentiel du président Gbagbo prolongeant le couvre-feu jusqu’à dimanche, la RTI a donné la parole au désormais célèbre Damana Pickass, qui a connu son heure de gloire mardi (30/11/10) lorsqu’il a arraché des mains du porte-parole de la CEI Yacouba Bamba, les feuilles contenant des résultats partiels que ce dernier voulait annoncer à la télévision.
Damana Pickass a pu s’exprimer pendant cinq minutes, justifiant son action de la veille et affirmant que les votes dans plusieurs localités du Nord du pays constituaient un point de blocage au sein de la CEI. A noter que de façon étonnante, la Radio Télévision Ivoirienne n’a pas donné dans la foulée la parole à Yacouba Bamba, pourtant abondamment mis en cause par Damana Pickass. |
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